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Michel Garroté -- La République française est à la fois islamophile et cathophobe. Ainsi, le Grand Orient de France, muet lorsque le président souhaite un bon iftar ou un bon ramadan, déclare : "Garant du caractère indivisible, laïque, démocratique et social de notre République, le président Macron vient par ses déclarations devant les évêques de porter une grave atteinte à la la laïcité. Le GODF condamne fermement cette violation de nos principes républicains".
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Philippe Foussier, Grand Maître du GODF, dénonce l'appel d'Emmanuel Macron aux catholiques : "Comment le président de la République peut il enjoindre les catholiques à s’engager politiquement ? La leçon de 2012-2013 avec la montée en tension du débat sur le mariage pour tous n’a-t-il donc pas servi d’exemple ? La société française est assez fragmentée pour ne pas en rajouter en termes d’affrontements, notamment de la part de ceux qui affirment tant de positions péremptoires et dogmatiques sur de nombreux sujets".
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Blog Archives
Pape François et migrants. Catholiques, interpellez vos prêtres avant la messe !
Tribune libre de breizh-info
Ainsi donc, le pape Pol Pot-François voudrait en finir avec les Européens et avec notre civilisation.
Ainsi donc, nous devrions ouvrir nos portes à tous les migrants de la terre entière, permettre à leur famille de venir s’installer sur nos terres, accepter leur culture et leurs traditions y compris si elles sont incompatibles avec les nôtres, et finalement, laisser la place. Doit-t-on rappeler que les Blancs sont minoritaires sur cette terre et que les perspectives démographiques ne feront qu’accentuer cette réalité ?
Francs-maçons cathos – La Franche-Niaiserie Universelle
Michel Garroté -- Je ne suis pas un adepte des thèses complotistes, cela dit, force est de constater qu'en France notamment, la franc-maçonnerie (GODF, etc.) joue un rôle important, y compris dans certains milieux prétendument catholiques. Ci-dessous, je publie les extraits d'une analyse du Père Michel Viot, prêtre catholique au Diocèse de Versailles, analyse qui traite de ce sujet sous un angle assez inhabituel, celui des "francs-maçons catholiques islamo-compatibles", ou, si l'on préfère, celui des catholiques islamophiles inspirés par les "Lumières", et leur "Franche-Niaiserie Universelle".
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A ce propos, le Père Michel Viot, Prêtre catholique au Diocèse de Versailles, écrit notamment (voir lien vers source en bas de page) : Au moment où les francs-maçons de différentes obédiences célèbrent les 300 ans de la fondation de la Grande Loge de Londres en 1717, je m’étonne que les milieux catholiques, d’habitude si friands de ces « diableries », ne disent mot de cette obédience mixte interreligieuse et multiculturelle qu’est la Franche-Niaiserie Universelle [les catholiques inspirés par les "Lumières"], pourtant bien active, dans notre pays [la France] en particulier.
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Pourquoi alors en parler aujourd’hui, alors que, contrairement à la maçonnerie qui se réclame de 1717, elle n’a jamais fait l’objet d’aucune condamnation du Magistère romain, que de nombreux catholiques, hommes et femmes, laïcs et clercs, en font partie et, mieux encore, son journal qui s’appelle « Le Gibet » est envoyé dans pratiquement toutes les paroisses ? Il soutient la doctrine catholique comme la corde le fait avec le pendu. L’actuelle Grande Maîtresse serait très connue de notre « bonne presse » pour avoir écrit sous pseudonyme les réflexions d’un prêtre, et sous son nom un livre intitulé, je cite de mémoire, Les deux pieds, les deux mains dans le baptistère, le tout ayant eu un fort succès grâce à l’aide des « Chevaliers du Grand Bayard », haut grade de cette société secrète.
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Un confrère, lors d’une réception où l’un de ses derniers ouvrages était présenté, a pu prononcer en recevant ce livre les paroles de François Mauriac caressant le vision de Madame Daniel-Rops : « Doux Jésus ! » (son époux venait de faire paraître une vie de Jésus qui s’était très bien vendue). C’est après tout un témoignage chrétien comme un autre. La Franche-Niaiserie Universelle, peut, quant à elle, être impliquée dans le « grand œuvre » de démolition de l’Eglise catholique. Dans les années 1968-1970, deux loges de cette obédience ont été les instigatrices d’initiatives lourdes de conséquences. La loge "Pauvre Judas" pour les délits de port de soutane et d’usage du latin, et surtout la loge "Ananias et Saphira" pour la déclaration de 1973 de la conférence épiscopale sur le socialisme.
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Récemment, sur le mariage pour tous, c’est essentiellement la loge « Les amis de Loth » qui a agi, arrivant à perdre l’imperdable. Rendez-vous compte, plus d’un million de personnes, plusieurs fois dans la rue, pour un tel résultat. Comment ne pas penser que certains chevaux de bataille de la Manif pour Tous n’étaient pas en fait des chevaux de Troie ? Là encore les hauts grades de cette organisation ont joué leur rôle, toujours funeste. Il est plus que certain que ce grade est lié au 30e degré du « rite écossais ancien et accepté » pratiqué au Grand Orient de France sous les auspices de son Grand collège des rites. Ne voit-on pas sur les beaux baudriers noirs de ces chevaliers deux têtes de mort couronnées, l’une d’une tiare pontificale, l’autre d’une couronne de lys ?
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Ce genre de « maçons » n’est pas reconnu par la Franc-Maçonnerie régulière, qui bien que condamnée par plusieurs Papes a toujours respecté leur ministère et constamment condamné toute entreprise contre le pouvoir légitime, qu’il soit royal ou républicain. Mais l’opposition aux règles traditionnelles, comme la fascination pour la transgression engendrent une fraternité de caniveau. On y communie facilement dans le mépris des dogmes religieux et du doit canon. La Franc Maçonnerie régulière a « excommunié » ses faux-frères. Ceux qui font partie de la FNU ont beau être les alliés objectifs du GODF, ils demeurent dans la communion de l’Eglise, au point d’avoir pu se partager les rôles.
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Ainsi les uns ont-ils pu guider la Manif pour Tous, d’autres la condamner au point de dire que son « Dieu » n’était point le leur, et pour leurs correspondants du GODF aller même jusqu’au gazage. Avoir une langue et des oreilles traînant dans les deux camps fait partie des avantages qu’on tire de cette union multiculturelle qu’est la Franche-Niaiserie Universelle. Son nom d’ailleurs est des plus intéressants. Le mot niais renvoie à l’oiseau de fauconnerie pris au nid et ayant, de ce fait, un comportement encore gauche, que le fauconnier pourra guider et faire évoluer dans le sens de ses intérêts. Que voilà une symbolique chargée de sens. Sachant de plus que ce tropisme sinistre, et cette œuvre de rééducation ne retirent rien aux instincts de prédateur du rapace.
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Comptons donc sur les « Francs-Niais Universels » pour s’occuper tout naturellement du second acte logique du mariage pour tous avec l’affaire de la PMA. Ils enverront la piétaille dans la rue, ce qui nourrira un débat convenu avec les habitués patentés de ces problèmes, un débat à l’issue décidée d’avance au sein de l’Obédience mixte interreligieuse et multiculturelle. Que les « Franc-Niais Universels » remplissent le rôle de mouche du coche ou de mouche à miel, ils obtiendront le même succès que celui dont ils peuvent s’enorgueillir avec la loi Taubira. Puis viendra la GPA, qui en fait ne fera qu’élargir le marché de la vente d’êtres humains. Le commerce qui jadis a enrichi Nantes et Bordeaux finit par être interdit pour se limiter jusqu’à présent, sous nos climats, à l’achat si coûteux de spécialistes du ballon rond.
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Ces derniers sont fort heureusement consentants et participent, avec de substantiels bénéfices, aux jeux que les empereurs de ce monde dispensent au peuple pour le distraire. Dans peu de temps, la France verra, comme déjà d’autres pays plus « en avance », les embryons être vendus, les ventres être loués – à frapper alors d’une taxe d’habitation ? – et, fondamentalement, les nourrissons être volés à leurs mères, comme les Turcs le faisaient jadis pour constituer leurs corps de janissaires. Comment a-t-on pu en arriver là, à ce degré de dégénérescence de civilisation, sinon par la puissance de « Forces occultes » ?
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Ne serait-il pas temps que soit prononcée une condamnation magistérielle de la Franche-Niaiserie Universelle, de ses faucons, peut-être gauches, mais vrais catholiques, du moins pour la façade, et de ses fauconniers ? Ils divisent le peuple chrétien en le paralysant et rendent inutile tout acte de résistance aux lois sociétales de plus en plus monstrueuses qui nous sont proposées. Ces sectateurs des ténèbres ont beau prêter serment sur la Bible, comme les adeptes de la Franc-Maçonnerie, la leur n’est pas ouverte au prologue de l’Evangile de Saint Jean ou à la construction du temple de Salomon, mais à celle de la tour de Babel.
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Un Coran pourrait lui être substitué. Tous textes sacrés accompagnés, toujours, du petit livre des 110 propositions de François Mitterrand, jusqu’en 2012, et après, des 70 de François Hollande. Depuis mai 2017, on ne sait encore si un autre document pourrait avoir fait apparition tant les renseignements sont contradictoires. Il nous faudra donc attendre un prochain numéro du Canard Enchaîné, nous en avons maintenant l’habitude, et l’on s’y fait très bien, conclut le Père Michel Viot (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Source :
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https://michelviot.wordpress.com/2017/09/17/franche-niaiserie/
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Y a-t-il un retour des cathos français en politique ?
Michel Garroté -- Dans le cadre des présidentielles françaises, le chroniqueur catholique Michel Janva demandait, tout récemment : "Si la droite l’emporte pour pratiquer une politique de gauche, à quoi bon ?". Sans doute soutient-il Marine Le Pen, certainement est-il catho-traditionaliste, et c'est son droit. Au demeurant, sa question reste pertinente (imaginez Macron et Le Pen au second tour ou même Fillon et Le Pen à ce même second tour, sachant qu'en effet, la "droite" de LR, comme auparavant l'UMP, pratique une politique de centre-gauche, voire même de gauche...).
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Plus en détail, sur 'Le Salon Beige', Michel Janva écrivait, il y a peu, notamment ceci [extraits adaptés ; cf. lien en bas de page] : Les catholiques de retour dans le jeu politique. Souvent moqués dans les média, l’enseignement et certaines administrations où l’anticléricalisme est la règle, les catholiques n’hésitent plus à s’investir dans la vie publique et politique. Leur action pourrait bien s’avérer décisive pour les prochaines échéances électorales. Manif Pour Tous, Manif Pour La Vie, cortège pour célébrer Jeanne d’Arc, les catholiques investissent massivement la rue depuis plusieurs années maintenant et dépassent même souvent les effectifs des syndicats. Mais ce n’est pas seulement dans la rue que l’on retrouve les catholiques.
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Michel Janva : En politique, il n’est plus rare de voir des personnalités qui se revendiquent pratiquant ou de culture chrétienne notamment chez Les Républicains dans l’entourage direct de François Fillon avec Bruno Retailleau et Valérie Boyer ou au Front National dans le sillage de Marion Maréchal Le Pen notamment. Le candidat Les Républicains à l’élection présidentielle doit d’ailleurs la réussite de sa manifestation de soutien au Trocadéro aux réseaux de Sens Commun, émanation de La Manif Pour Tous au sein de la droite parlementaire. Et le secteur associatif n’est pas en reste, en témoigne la récente réussite du semi-marathon de Paris où pas moins de 3'000 personnes ont couru pour les chrétiens d’Orient à l’initiative de trois associations.
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Michel Janva : Du côté des médias, l’hostilité déclarée de la presse de gauche n’a pas empêché le développement des magazines catholiques comme 'Famille Chrétienne' ou 'France Catholique' et la création de nouveaux titres comme la revue 'Limite'. Mais c’est aussi sur Internet que le phénomène a pris de l’ampleur avec des sites catholiques d’information. Si les exemples ne sont pas homogènes et que des organisations comme 'Civitas' (ndmg - les cathos traditionalistes) et 'Sens Commun' (ndmg - les cathos fillonistes) peuvent paraître assez éloignées, si ce n’est dans le fond au moins dans la forme, les catholiques se rejoignent sur les principes non négociables de la foi catholique. Pour l’écrivain Jean Sévillia, les catholiques sont aujourd’hui 10 millions de pratiquants occasionnels et seulement 3 millions de pratiquants réguliers.
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Michel Janva : C’est peu mais ça n’empêche pas l’émergence d’actions originales comme "Faire gagner nos convictions", dernière initiative de 'LSB' qui part du postulat que les catholiques doivent agir en minorité active (ndmg - seulement 3 millions de pratiquants réguliers, en effet, c'est peu ; c'est même très peu, dans un pays de 65 millions d'habitants, dont 8 millions de musulmans ; ajoutons que lors de La Manif Pour Tous, LMPT, ils étaient tout de même un million dans la rue, mais que depuis, malgré ce succès, on ne les voit plus manifester ; ils tiennent des colloques et des conférences, ils sont hyper-actifs - dans l'écriture - sur Internet, mais où donc est passée l'action, concrète et pacifique, sur le terrain ?).
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Michel Janva : Et c’est donc en faisant tomber des têtes aux législatives que les catholiques pourraient tirer leur épingle du jeu. Les principales cibles sont déjà connues : le rapporteur de la loi Taubira, le socialiste Erwann Binet, Nathalie Kosciusko-Morizet des Républicains qualifiée d’égérie bobo libertaire et Sophie Montel du Front National devenue une ardente 'défenseuse' de l’avortement. En tout, dix cibles devraient être visées et la blogosphère catholique pense pouvoir faire la différence, sur les quelques centaines ou milliers de voix, qui permettent de gagner ou de perdre, une élection, concluait, il y a peu, Michel Janva, sur 'Le Salon Beige' [fin des extraits adaptés ; cf. lien ci-dessous].
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Adaptation & Mise en Page de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Lien vers source :
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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A propos de la Migration Musulmane Massive
Michel Garroté - La France comptait 13 millions de musulmans en 2015 et ce chiffre ne cesse d'augmenter en 2016 et en 2017, le pronostic étant entre 15 et 17 millions de musulmans. C'est pourquoi j'aimerais poser ici une question un peu surprenante (en apparence) : L'immigration musulmane massive soutenue par l'Église catholique - Et nous, que devenons-nous dans tout ça ? Je réponds en estimant que face à l’islam, il serait temps de prendre quelques mesures. Car si les médias francophones continuent de pratiquer le mensonge et l’autisme, l’islam, lui, progresse et révèle, toujours plus, son vrai visage. Celui d’une religion qui, à moins de se réformer de l’intérieur, deviendra incessamment une forme de fascisme religieux à l’échelle planétaire.
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Première mesure : exiger la réciprocité en matière de liberté religieuse. Deuxième mesure : geler les constructions de mosquées en Occident jusqu'à ce que les chrétiens en terre d'islam obtiennent un statut autre que la discriminatoire dhimmitude qui leur est actuellement imposée. Troisième mesure : favoriser en Europe l’immigration de Chrétiens d’Orient persécutés et stopper l’immigration massive de musulmans. Quatrième mesure : déployer des forces multinationales de protection dans les zones en terre d’islam où les Chrétiens font l’objet de massacres.
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Oui, je sais, aucune de ces quatre mesures ne sera prise. Pourtant, les faits actuels légitiment, à eux seuls, que de telles mesures soient prises. Or, elles ne le seront pas et je le sais aussi bien que vous. Quelle sera la conséquence du refus de prendre ces mesures ? La conséquence, c’est que la guerre contre l’islam va durer plusieurs décennies et qu’elle fera des millions de morts. En 2050, aura lieu, à Nuremberg, le procès des nazislamistes et de ceux qui auront collaboré avec eux. Obama et Hollande se verront alors (à titre posthume et symbolique) retirer à vie le droit d’être élu et le droit de voter. Des dizaines de dictateurs génocidaires musulmans, laïcs et religieux, seront condamnés à perpétuité. Oui, je sais, cette mesure, elle non plus, ne sera jamais prise.
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A propos de l'islam et des islamistes, le géopoliticien spécialiste de l'islam Alexandre Del Valle rappelle que (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) les islamistes salafistes - qui ont pour référence suprême l’époque mythifiée et exemplaire des premiers musulmans et du Prophète, les « Salaf », les « Pieux ancêtres » - voient dans le mythe de l’Age d’Or glorieux de l’Islam, qu’il s’agisse des Salaf de l’époque de Mahomet ou des Califats ultérieurs de Damas, Bagdad ou Cordoue, expliquent les échecs présents du monde islamique, selon eux déchéant, par l’éloignement de la pureté de la foi mythifiée des premiers conquérants et des grands califats et la contamination des musulmans modernes par les idées impies des occidentaux.
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Cette idée irrédentiste de nature théocratique est au centre des discours des leaders d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri. Ce thème d’Al-Andalous est si important dans l’idéologie islamiste radicale salafiste que l’idéologue Abdullah Azzam, l’un des précurseurs d’Al-Qaïda et mentor d’Oussama Ben Laden, lui a consacré un livre, « La défense des territoires islamiques ». Dans cet ouvrage, une fonction toute particulière est accordée à Al-Andalous (711-1492) époque supposée de splendeur perdue de l’Islam, et Abdullah Azzam appelle à sa récupération, précise Alexandre Del Valle (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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A propos de la Migration Musulmane Massive, le général de gendarmerie Bertrand Soubelet, dans son livre "Tout ce qu’il ne faut pas dire", explique (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Les banlieues de nos grandes villes où trop de jeunes sont livrés à eux-mêmes, souvent mal scolarisés, parfois déscolarisés, sans aucune perspective d’avenir, sont des réservoirs de rebelles. C’est dans ce vivier d’enfants révoltés, dévoyés, en déshérence et en mal de repères que le djihad fait son marché. Nous vivons sur une poudrière, car ces délinquants, ces tueurs potentiels disposent d’une source d’instruments de mort quasi inépuisable : dans les grands centres urbains de France, il y a des stocks d’armes illicites qui sont le reliquat des guerres d’Europe centrale. Ce qui nous fait peur, à nous gendarmes, c’est que ces stocks d’armes, qui dorment pour le moment, sortiront un jour où l’autre entre les mains de gens déterminés et organisés », ajoute le général de gendarmerie Bertrand Soubelet dans son livre "Tout ce qu’il ne faut pas dire" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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(Précision de Michel Garroté : voir sur Boulevard Voltaire la "Lettre ouverte au général Soubelet", lettre ouverte intitulée "Vous n’êtes pas de la race des lions mais de celle des renards", écrite par J.-P. Fabre Bernadac, ancien officier de Gendarmerie, Diplômé de criminologie et de criminalistique. J.-P. Fabre Bernadac déplore que le général de gendarmerie Bertrand Soubelet, après avoir dit et écrit avec courage beaucoup de vérités, ait, semble-t-il, annoncé qu'il soutenait la candidature à la présidentielle d'Emmanuel Macron. Si c'est vrai, alors Soubelet est devenu un "idiot utile", ce qui est franchement regrettable ; et J.-P. Fabre Bernadac, lui, reste un "mec lucide". Du reste, si c'est vrai, alors peut-être Soubelet a-t-il subi d'énormes pressions -- de qui au juste ? -- le poussant à faire marche-arrière. Voir lien vers la lettre ouverte de Bernadac en bas de page).
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De son côté, le chroniqueur chrétien Philippe Bénéton, dans "L'utopie humanitaire et le christianisme", dans La Nef, écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les cauchemars du XXe siècle ne nous ont-ils rien appris ? Notre monde n’a pas fait le deuil de l’utopie et rêve toujours de s’affranchir de la condition humaine. La version présente est la doctrine humanitaire qui est certes quelque peu chahutée aujourd’hui mais n’en reste pas moins la doctrine dominante en Occident. La promesse est celle-ci : à l’horizon se profile un nouveau monde qui résoudra le problème humain. Un monde sans frontière, sans violence, délivré du tragique, où chacun pourra vivre en citoyen du monde et individu autonome, où tous bénéficieront des magnifiques bienfaits de la science et de la technique.
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Le fait premier et fondamental est que l’homme est souverain et innocent. Il doit donc être délivré de la vieille morale qui fait de nous des pécheurs. La tolérance doit permettre à chacun de fixer et de suivre ses propres valeurs et, la prospérité aidant, à trouver son bien-être. L’inimitié entre les hommes n’avait d’autres sources que des idées fausses, elle est vouée à disparaître. Elle disparaîtra avec la disparition des méchants. Car si tous les hommes sont innocents, certains en fait sont coupables. Ce sont les représentants ou les rescapés du vieux monde, les nostalgiques de l’ordre moral, les conservateurs, les réactionnaires, etc., dont les fautes, en isme ou en phobie sont irrémissibles.
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Corrélativement, les victimes par excellence sont clairement identifiées : les « minorités sexuelles », les femmes « libérées », les supposés « déviants », les musulmans, les migrants… La doctrine humanitaire pointe vers une division morale du monde : d’un côté les amis de l’humanité, de l’autre ses ennemis. L’humanitarisme prêche l’amour de l’humanité et la compassion pour les (ou plutôt certains) malheurs du monde. En ce sens il peut apparaître sublime et enchanter des oreilles chrétiennes. Le cas le plus manifeste est celui des migrants. L’hospitalité inconditionnelle n’est-elle pas requise par les vertus chrétiennes ? Mais c’est ignorer que les questions politiques ont des traits particuliers qui les distinguent des relations inter-individuelles.
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Dans l’ordre politique, le souci des personnes doit s’accorder avec la recherche du bien commun. « Il est louable de faire abandon de ce qui est à vous, disait saint Ambroise, mais non de ce qui est à autrui. » Quelle que soit la générosité manifestée par ailleurs (et elle peut être admirable), l’indifférence face à l’avenir de cette communauté de destin qu’est la communauté politique n’est pas une vertu. Plus généralement, l’attrait de l’humanitarisme ne peut qu’égarer les consciences chrétiennes. Au nom du relativisme des valeurs (il faut faire le bien sans imposer une idée du Bien), il prône un matérialisme de fait : ce qui importe avant tout est le bien de l’homme physique : la nourriture, la santé, une sexualité « épanouie », les jouissances de toute sorte.
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En conséquence, le souci de l’âme, la pureté, la repentance… passent à la trappe. À la limite, l’amour des siens devient coupable au nom de l’amour abstrait de l’humanité. Pourtant, disait Mère Teresa, « l’amour commence à la maison ». À un journaliste qui lui demandait ce qu’il fallait changer dans ce monde, cette même Mère Teresa répondit : « Vous et moi. » Nullement, nullement, proteste l’humanitarisme, ce sont les règles du jeu et elles seules qui comptent ; et les nôtres permettront d’édifier ce Royaume de la terre où chacun goûtera les satisfactions du Moi et les plaisirs des corps, enfin ! Ceux qui s’y opposent ne peuvent être mus que par de mauvais sentiments ; à leur égard, le message qui s’impose est celui-ci : sois mon frère ou gare à toi, précise Philippe Bénéton (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L'analyste chrétien Gotti Tedeschi, dans "L'immigration, l'Église et l'Occident", écrit notamment (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : L'immigration, l'Église catholique et l'Occident. Le phénomène des migrations est l'une des (pires) conséquences des échecs de ce qu'on appelle Nouvel ordre économique mondial, instauré dans les années soixante-dix pour réguler le nécessaire processus de la mondialisation. J'invite à réfléchir sur le fait que tous les objectifs du Nouvel Ordre, non seulement ne sont pas réalisés, mais il s'est produit exactement le contraire: on voulait éteindre toutes les causes des conflits, les inégalités, la pauvreté, l'intolérance religieuse, le totalitarisme, et c'est le résultat opposé qui s'est produit, incluant un processus de migration forcée.
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Le vrai grand «succès» du Nouvel Ordre est d'avoir créé une crise économique mondiale, à son tour origine d'autres conséquences néfastes. Nous devons aussi reconnaître qu'il y a eu un autre « vrai succès » : celui lié au processus déclaré de relativisation des croyances religieuses, visant à la laïcisation de celles-ci, avec comme conséquences l'effondrement des valeurs morales et les changements au sein de l'Eglise catholique. Si nous regardons les conséquences de ces faits observés, on ne peut pas ne pas réfléchir au risque (pour certains) ou à l'opportunité (pour d'autres) d'un processus de ré-ingéniérie socio-religieuse [l'ingénierie sociale est une pratique visant à modifier à grande échelle certains comportements de groupes sociaux] certainement inspirée, et je dirais même gérée.
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Si nous avions la patience d'aller relire les déclarations faites par des leaders internationaux dans les quarante dernières années, nous trouverions matière d'analyse sur le fait que «rien n'arrive par hasard». Nous ne parlons pas de théories du complot, nous parlons de faits. Le projet du Nouvel Ordre Mondial prévoyait plus d'objectifs stratégiques, allant du contrôle des naissances aux nouveaux paradigmes éthiques pour les confessions religieuses les plus dogmatiques, afin d'avoir une grande religion universelle. Au cours des quarante dernières années, on n'a rien fait d'autre que discuter de nouveaux objectifs pour l'humanité, puis nous avons eu le 11 Septembre et tout a changé, on a géré l'urgence de façon opportuniste.
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On a bien fait comprendre que les droits civils que méritait le monde n'avait rien à voir avec ceux enseignées par la morale catholique, au point que le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé est allé jusqu'à expliquer que l'éthique chrétienne ne devrait plus être appliquées à l'avenir. Et Obama en 2009 a déclaré que la santé est le bien-être bio-psycho-social, d'où feu vert pour l'avortement sans restriction, le déni du droit d'objection de conscience. Il était évident que le catholicisme était attaqué, non ? Ensuite, le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, dans son discours historique devant les chefs religieux à New York en 2000, est allé jusqu'à parler de syncrétisme religieux pour créer une nouvelle religion universelle, expliquant que les processus d'immigration aideraient à ce projet, ajoute Gotti Tedeschi (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source (Alexandre Del Valle) :
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http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/mythe-al-andalous-et-superiorite-science-arabo-musulmane-carburants-totalitarisme-islamiste-2980370.html?yahoo=1
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Source (Bertrand Soubelet) :
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http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/17-02-2017/face-a-la-menace-islamiste-sur-notre-territoire-reapprendre-lart-de-la-guerre-plutot-que-cultiver-lesprit-charlie/
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Source (J.-P. Fabre Bernadac) :
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http://www.bvoltaire.fr/jeanpierrefabrebernadac/lettre-ouverte-general-soubelet,316520
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Source (Philippe Bénéton dans La Nef) :
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http://www.lanef.net/t_article/l-utopie-humanitaire-et-le-christianisme-philippe-beneton-26320.asp
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Source (Gotti Tedeschi sur le site Internet italien "formiche.net") :
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http://formiche.net/2017/02/20/limmigrazione-la-chiesa-loccidente-parla-ettore-gotti-tedeschi/
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Le même texte en version française :
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http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/limmigration-leglise-et-loccident.html
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Le mépris envers les “catholiques populaires”
Michel Garroté - En France, le problème des "migrants" divise l'Eglise en deux blocs : d'une part, le bloc des catholiques de gauche qui, dans le sillage du pape François, voient l'afflux massif de migrants musulmans comme une bonne chose ; et d'autre part, le bloc des catholiques populaires et identitaires, qui voient cet afflux migratoire comme une mauvaise chose. Deux blocs donc : le bloc des fidèles méprisables (les catholiques populaires et identitaires) et le bloc des gentilles élites (les catholiques de gauche), élites censées "guider" (en toute modestie...) ces mêmes fidèles, trop bêtes pour comprendre par eux-mêmes, que le Christ était dès le commencement, demeure et restera à jamais, un militant de la CGT, un messie mélenchonnique.
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A ce propos, sur Aleteia, Laurent Dandrieu écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dans les années 1970, le père Serge Bonnet, sociologue et dominicain, était parti en guerre contre un certain clergé [gauchisant] qui faisait la chasse au catholicisme populaire, cette religiosité un peu trop basique aux yeux de ce même clergé [gauchisant] ; catholicisme populaire indigne du bel édifice théologique en lequel ce clergé [gauchisant] avait caricaturé le catholicisme. Au nom de ce mépris du catholicisme populaire, on fit la traque aux processions, à la communion solennelle, aux dévotions mariales, à tout un tas de pratiques suspectées de transformer la religion en « opium du peuple ».
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Le père Serge Bonnet, lui -- dont plusieurs écrits ont été récemment réédités aux éditions du Cerf, sous le titre "Défense du catholicisme populaire" -- rappelait que quand l’Église ne répondait plus à ces besoins populaires de voir reconnu et exprimé « le sacré, la crédulité, le goût du merveilleux, la superstition, la peur », ces besoins populaires allaient se satisfaire ailleurs, dans toutes sortes de fausses religiosités et d’idoles néo-païennes. Et il dénonçait, avec une vigueur de polémiste, « l’abandon religieux dans lequel est laissé le grand nombre parce qu’une petite caste impose une conception élitiste, sectaire, politicarde et cléricale de la religion ». Au nom d’une « foi adulte », l’Église des années 60 et 70 a tourné le dos au peuple, méprisant au passage, comme le notait déjà le père Bonnet, le « patriotisme populaire ».
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Aujourd’hui, au nom d’une foi vide de tout attachement à sa communauté naturelle, attachement dénoncé comme un communautarisme et comme une « crispation identitaire », un certain cléricalisme [gauchisant], laïc ou religieux, d’ailleurs beaucoup mieux représenté au sommet de la hiérarchie ecclésiale qu’à la base, l’Église semblant souffrir de la même coupure que le reste de la société entre les fidèles et les élites censées les guider, ce cléricalisme [gauchisant] veut poursuivre cette stratégie suicidaire, aboutissant à se couper du peuple au nom d’un mépris du « catholicisme culturel », regardé de haut, ajoute Laurent Dandrieu (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://fr.aleteia.org/2017/01/25/la-nouvelle-tentation-cathare/
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Laurent Dandrieu est l'auteur de "Église et immigration : le grand malaise", paru aux éditions Presses de la Renaissance en 2017.
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“Thriller” au Vatican ?
La papauté de François a créé au Vatican une atmosphère très différente de celle de Jean-Paul II et de Benoît XVI, sous lesquels Rome était un lieu considérablement plus accueillant pour les fidèles en visite, laïcs et religieux. Très médiatisé (très aimé des médias et lui-même adorant se faire interviewer...), le Pape François, selon de nombreux témoignages, n'en reste pas moins un homme autoritaire ne supportant pas la moindre "critique" à son endroit au sein de l'Eglise. Des médias catholiques commencent à évoquer ce problème de "communication", médias catholiques tels que "Lifesitenews", "LifeSite Faithful Insight", "OnePeterFive" et "Reginamag.com", tous cités par le site catholique français "Le Salon Beige" (voir lien vers source en bas de page).
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"Lifesitenews" :
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Tout cela est notamment confirmé par cet article de "Lifesitenews" dont voici quelques extraits : Notre visite (ndmg - récente) à Rome a été la plus dramatiques des nombreuses visites bisannuelles que nous y avons faites au cours de ces dix dernières années. Après avoir rencontré des cardinaux, des évêques et d'autres membres des dicastères et institutions vaticanes, John-Henry Western, notre nouveau journaliste à Rome, Jan Bentz et moi-même avons observé une tendance générale et omniprésente à l'anxiété et à une peur bien réelle chez les fidèles serviteurs de l'Eglise. Beaucoup redoutaient de perdre leur position, d'être licenciés de leurs emplois dans les institutions vaticanes ou bien de souffrir de graves réprimandes publiques ou d'accusations personnelles de la part de l'entourage du pape ou même de François lui-même.
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Ils ressentent également un grand stress et de la peur devant les dommages occasionnés à l'Eglise, dommages qu'ils sont incapables d'arrêter. Vers la fin de notre visite, un clerc de haut rang a confirmé nos observations. Il a ajouté "On peut sentir la peur. Elle est tangible." Un autre, qui avait toujours été disponible pour aborder les crises difficiles, nous a immédiatement prévenu qu'il ne discuterait pas, même hors micro, des controverses actuelles. Il nous a été demandé de ne lui poser aucune question sur ces sujets. Vers la fin de notre visite nous avons pu aborder l'une de ces controverses et l'ampleur des informations qui lui étaient inconnues a pu être évaluée. La publication des lettres "dubia" par ceux que nous savons maintenant être six courageux cardinaux, silencieusement soutenus par 20 à 30 cardinaux, a très clairement initié une atmosphère accrue de peur et d'intimidation au Vatican.
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Le journaliste de LifeSiteNews, Pete Baklinski, a rapporté que l'évêque Athanasius Schneider (évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan) a raconté avoir ressenti une "grande stupéfaction" devant ce qu'il a appelé la nature "inhabituellement violente et intolérante" de la réaction à ces lettres, ajoutant qu'une telle réaction est contraire à l'appel du Pape pour le "dialogue et l'accueil d'une légitime pluralité d'opinions". La papauté de François a créé à Rome une atmosphère très différente de celle des papes Saint Jean-Paul II et Benoît XVI, sous lesquels Rome était un lieu considérablement plus accueillant pour les guerriers de la Culture Catholique de la Vie que nous sommes.
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Un autre billet du 23 novembre informait que les cardinaux Burke et Pell ont été officiellement exclus de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements et que "la composition de la Congrégation a récemment été saignée, tandis que de nombreux progressistes ont été nommés en remplacement". Ceci a efficacement neutralisé et rendu silencieux le très orthodoxe Cardinal Sarah, dirigeant de la Congrégation.
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Le Cardinal Ouellet, chef de la Congrégation des Evêques, n'a également plus d'autorité réelle, alors que des exécutants nommés par François ont maintenant la haute main sur la nomination des évêques. Les évêques nommés actuellement sont pour la plupart tenants des vues les plus radicalement libérales, tels que les désormais cardinaux Cupich et Farell ou encore l'évêque de San Diego Robert McEltoy. Et bien entendu, il a été fait interdiction au Cardinal Pell de poursuivre sa pourtant nécessaire réforme des institutions et procédures financières du Vatican, toujours minées par la corruption (cette information provient d'une source indiscutable).
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L'Académie pontificale pour la vie, à l'origine fondée personnellement par le pape Saint Jean-Paul II et le non moins saint Professeur Jérôme Lejeune, a été transformée en profondeur et l'archevêque kasperite Vincenzo Paglia a été choisi par le pape François pour en prendre la tête. La condition originelle établie par Saint Jean-Paul II et par le Professeur Lejeune selon laquelle les membres de l'Académie devaient signer une déclaration affirmant qu'ils défendaient l'enseignement pro-vie de l'Eglise a été supprimée ; le mandat de l'Académie a été changé en un assortiment harmonieux se concentrant désormais sur les questions environnementales. L'appartenance à vie de beaucoup des éminents membres originaux de l'Académie a été révoquée. Ce n'est sans doute pas une coïncidence qu'un nombre significatif de ces membres d'origine, amis chers à Jean-Paul II et au Professeur Lejeune, ont été permis les critiques les plus sévères et les plus pointus du pape François.
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Claire Chretien a rapporté que le pape François a encensé le théologien moral allemand Bernard Häring, l'un des plus importants opposants à l'encyclique Humanae Vitae du Pape Paul VI en 1968, pour sa nouvelle moralité, dont le pape a affirmé qu'elle aidait "la théologie morale à prospérer". Pouvez-vous imaginer l'impact de cette déclaration de François sur tous ceux à la curie et dans les institutions vaticanes, et sur tous les pasteurs du monde entier, qui tous ont reçu des papes Saint Jean-Paul II et Benoît XVI la consigne de défendre fermement Humanae Vitae ? Que va-t-il advenir d'eux désormais, dans le climat actuel de grave intimidation, s'ils poursuivent ce qui a pour eux été naturel durant des décennies en union avec les enseignements magistraux Catholiques sur le sujet de la contraception, enseignements qui courent depuis l'extrême origine de l'Eglise ?
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"LifeSite Faithful Insight" :
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Dans son éditorial du prochain numéro du magazine de "LifeSite Faithful Insight", John-Henry Westen expose d'autres choses qu'il a découvertes : Les universités catholiques de Rome sont observées et les enseignements des professeurs sont examinés pour s'assurer de ce qu'ils sont en conformité avec l'interprétation libérale d'Amortis Laetitia. Les clercs sont dénoncés à leurs supérieurs si on les a entendus exprimer quelque inquiétude au sujet du pape François. Beaucoup ont peur de parler ouvertement, même ceux qui, par le passé, étaient toujours prêts à le faire. Des journalistes du Vatican nous ont dit avoir été avertis de nombreuses fois de ne pas avoir à parler des lettres dubia.
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C'est comme si la Rome catholique s'était changée en un état religieux policier en raison de ce que les lettres dubia sont perçues comme une grande menace pour certains agendas politiques.
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"OnePeterFive" :
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Dans un article sur le site "OnePeterFive", le vaticaniste Maike Hickson a écrit : J'ai entendu des témoignages selon lesquels le Vatican est comme un Etat occupé. Certaines des sources avec qui j'ai parlé craignent que les communications avec des officiels du Vatican soient espionnées ; certains ont même rapporté d'étranges anomalies lors de certaines conversations téléphoniques, lesquelles, après une interruption de l'appel, se poursuivaient par une boucle audio répétée encore et encore des derniers instants de la conversation. Certaines personnes qui travaillent au Vatican conseillent à leurs contacts extérieurs de ne pas partager d'informations sensibles par mail ou via les téléphones mis à disposition par le Vatican.
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"Reginamag.com" :
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Hickson poursuit en citant la réponse de l'estimé correspondant vaticaniste Ed Pentin à l'occasion d'une longue interview au site "Reginamag.com", interview intitulée "Y a-t-il un règne de la terreur au Vatican ?" : La réaction du pape, qui est allé jusqu'à mettre en cause la santé mentale des quatre cardinaux, a été interprétée comme une manifestation de sa propre colère d'avoir son agenda politique perturbé. Et au lieu de prendre les quatre cardinaux au mot (lesquels ont dit avoir agit avant tout par devoir de charité envers le Saint Père, par équité et par une profonde inquiétude pastorale), ceux-ci sont vus comme des adversaires.
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A ce que je sais, le Pape a également travaillé derrière la scène pour s'assurer de ce que son agenda politique ne serait pas contrarié. A partir d'article publiés stratégiquement dans l'Osservatore Romano ou par des réponses ambigües à ceux qui l'interrogent si ceux qui critiquent publiquement les dubia l'ont fait à sa demande, François se comporte, ainsi qu'un observateur a pu le dire, comme "un lobbyiste politique en coulisse". Dans les trois semaines qui ont suivi la publication des dubia, le pape a donné trois interviews aux médias planétaires, toutes ayant pour objectif de légitimer sa position et dénigrer ses critiques.
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Enfin, il est important de noter qu'en juxtaposant simplement les déclarations du pape et de ses alliés il est clair qu'il y a de considérables mensonges et tromperies à l'oeuvre en ce moment, ainsi que des calomnies et des atteintes à la réputation de ceux qui sont étiquetés "à droite" simplement parce qu'ils ont ouvertement critiqués Amoris Laetitia, ou même simplement évoqué ces critiques. Cela me peine sincèrement de dire tout ceci, parce qu'en tant que journaliste catholique l'on ne souhaite aucunement porter atteinte au ministère de Pierre, mais je pense que j'ai une obligation de rapporter ce qui est en train de se produire".
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Le patron de Radio Courtoisie conteste la Shoah
L'affaire fait beaucoup de bruit en France, depuis des semaines, y compris dans les milieux catholiques conservateurs. En effet, un certain Henry de Lesquen (président de Radio-Courtoisie, une radio parisienne catholique conservatrice, parfois un brin "traditionaliste") a publié des textes sur les réseaux sociaux et sur son site Internet « s'émerveillant de la longévité des rescapés de la Shoah » et évoquant « la musique nègre [qui] s'adresse au cerveau reptilien ». On le voit, Henry de Lesquen le Narcissique, a causé et cause encore énormément de tors aux catholiques français de droite qui, évidemment, sont choqués par ses prises de positions (extraits adaptés ; voir source en bas de page).
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A noter, dans ce contexte, que Pierre Henri, directeur du pôle communication de l’AGRIF, a récemment fait savoir que "suite aux incessantes injures et diffamations diverses contre l’AGRIF" (une association chrétienne conservatrice qui fait un excellent travail, depuis des années, pour défendre le christianisme et la France) "et son président Bernard Antony par le sieur Henry de Lesquen, président de Radio-Courtoisie, une première plainte a été déposée il y a quelques semaines. Mais devant la gravité des nouvelles injures proférées ce jour, l’avocat de l’AGRIF a immédiatement fait partir une nouvelle plainte avec constitution de partie civile pour injure publique".
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Le procès, car il y a bel et bien eu procès, n'avait pas commencé, que l'on en devinait, déjà, sa théâtralité (j'apprends à l'instant -- vendredi 9 décembre 2016 à 11h43... -- que ses propos répugnants valent aujourd'hui à Henry de Lesquen, président de radio Courtoisie et candidat à la présidentielle, de voir requis à son encontre six mois de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende). Le prévenu battait lui-même le tambour depuis des jours pour appeler ses soutiens à « venir nombreux » à l'audience, qui s'est déroulée mercredi à 13h30 devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. "La Licra, officine juive communautariste dite antiraciste, me fait un procès politique pour délit d'opinion", ironise-t-il.
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Thèmes abordés : la musique nègre, le racisme juif, le coefficient de blancheur des équipes de balle au pied. Un appel passé sur son « site officiel de campagne », puisque celui qui comparaît devant la justice est candidat à la présidentielle 2017. Il s'agit d'Henry de Lesquen, haut fonctionnaire de 67 ans, plus connu du monde et de la ville pour être le patron de Radio Courtoisie. Le parquet a mis Henry de Lesquen en cause pour « injure raciale » et « contestation de crime contre l'humanité ».
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Ce procès en trois actes - il y a trois citations distinctes réunies en une seule audience - visait « le particulier » qu'il est, et, non le dirigeant de la radio, car les propos incriminés n'ont pas été tenus à l'antenne de Radio Courtoisie mais sur ses comptes Twitter et sur son site Internet.
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Ainsi, le 29 décembre 2015, il twitte « Centrée sur le rythme, la musique nègre s'adresse au cerveau reptilien ». Le 24 janvier 2016 il écrit « C'est le racisme des juifs qui les a conduits au monothéisme quand ils ont privé de leurs dieux les 'Goyim' qu'ils haïssaient ». Des propos qu'Henry de Lesquen maintient aujourd'hui « s'étonnant », dans le premier cas, que « la critique d'art » et, dans le second cas, « une discussion théologique » soient convoquées devant un tribunal.
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Les autres tweets en cause concernent la Shoah. « Je suis émerveillé de la longévité des 'rescapés de la Shoah'' morts à plus de 90 ans. Ont-ils vécu les horreurs qu'ils ont racontées ? », écrit Henry de Lesquen le 27 avril 2016 pour commenter le décès de Martin Gray. Lequel, selon lui dans un autre tweet, « a tout inventé ». "Quand je dis qu'il a inventé, je ne remets pas en cause l'existence de la Shoah, se défend-il, mais l'imposture avérée du récit 'autobiographique' de Gray, dans 'Au nom de tous les miens', écrit par Max Gallo, car il n'a jamais mis les pieds dans un camp de concentration. Je dis seulement que c'est un affabulateur et que ce n'est peut-être pas le seul".
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La cour priera aussi Henry de Lesquen de s'expliquer sur cet autre tweet : « La plantureuse Simone Veil, 'rescapée de la Shoah'', qui 'va bien' à 88 ans ». La troisième citation, elle, concerne une salve de tweets de juillet dernier sur la « mélanisation » du sport en général et du football en particulier, « dramatique pour les identités nationales », a tweeté Henry de Lesquen.
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Ou encore « À cause du cosmopolitisme, le coefficient de blancheur de l'équipe de France de balle au pied est en chute libre », et « comment franciser l'équipe de France de balle au pied ? 1- Expulser les Français de papier. 2- Réprimer le communautarisme ». Toutes ces déclarations ont d'ailleurs entraîné, depuis juin dernier, une crise dans la station de radio Courtoisie. Onze responsables d'émission ont réclamé son départ tandis qu'il dénonce « une cabale » et demeure « candidat à [sa] réélection » à la présidence de la station en 2017. Quant au procès, c'est pour lui « très clair » : « c'est un procès politique pour délit d'opinion, pour imposer une pensée unique qui s'appelle le cosmopolitisme, souligne Henry de Lesquen. Or je suis résistant, et la Licra collabo ». À l'audience, il a cité le Général De Gaulle et dénoncé « un terrorisme intellectuel relayé par un terrorisme judiciaire, qui enfreint la loi sur la liberté d'expression » (fin des extraits adaptés ; voir source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source : lefigaro.fr, 7 décembre 2016
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Paris : Les catholiques expulsés par la force de l’église Sainte-Rita: Un triste symbole de ce pouvoir socialiste sans âme et sans repère
Évacuation de l'église Sainte Rita ce matin à Paris : la police de la République gaze, traîne au sol de l'église des fidèles et des prêtres ; dehors, des fidèles ainsi que des élus à écharpe tricolore sont tirés au sol et emmenés en garde à vue. Une honte !
Pour rappel, cette église était occupée depuis plusieurs mois par des catholiques afin d'empêcher sa destruction qui doit mener à la construction d'un parking à la place...
De nombreux militants de droite et d'extrême droite dénoncent cette intervention des forces de l'ordre. Plusieurs élus des Républicains ont réagi sur Twitter dénonçant cette action qui, soulignent-ils, intervient au lendemain de l'hommage au père Hamel, prêtre assassiné une semaine plus tôt en Normandie.
Élus évacués
Fidèles malmenés
A #sainteRita opération d'évacuation pour démolition de l'église
1messe est en cours
Les chrétiens st en deuil— Frédéric Lefebvre (@FLefebvre_RF) 3 août 2016
Soutien total à @Philippe_Goujon et élus de #Paris15 qui défendent l'église #SainteRita que Mme Hidalgo fait raser pic.twitter.com/U4e5mnHcPa
— Louis BAPTISTE (@baptiste_louis) 3 août 2016
L’église #SainteRita évacuée en plein cœur de l’été au moment où la France est submergée par l’émotion après le lâche assassinat d’un prêtre
— Philippe Goujon (@Philippe_Goujon) 3 août 2016
«Il y a un risque de radicalisation chez certains catholiques»
INTERVIEW - Après l’attentat commis ce mardi dans une église de l’agglomération de Rouen, Odon Vallet (photo), spécialiste des religions, estime qu’« on peut craindre un regain d’islamophobie et de xénophobie parmi les membres de certains milieux catholiques qui tiennent des discours de violence ».
Le pape François s’égare
Les incursions du très bavard pape François dans la politique, ces incursions nous obligent à ne pas le prendre au sérieux. Par exemple, le pape François ne s’attarde pas (ou s'abstient de s'attarder) sur la montée du totalitarisme salafiste - embarqué dans les bagages de l’immigration - totalitarisme salafiste qui ne cache pourtant pas sa détestation de l’Occident gréco-latin et judéo-chrétien.
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C'est notamment pour cela que les incursions, déclarations et actions du pape François, à propos des migrants entre autres, nous obligent à ne pas le prendre au sérieux. Récemment, mon ami Ivan Rioufol a développé ce thème plus en détails, avec des mots qu'il m'a - si j'ose dire - "enlevés de la bouche".
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Pour ce qui me concerne, j'ajoute que le "cui-cui les petits oiseaux" du pape François, d'une part, désoriente les catholiques ; et d'autre part, donne le sentiment désagréable que le pape François aime surtout plaîre, contrairement à J'ean-Paul II et Benoît XVI qui, eux, n'avaient pas peur, chacun à sa manière, d'aller à contre courant.
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Ainsi donc, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le pape est bien sûr dans son rôle quand il applique la parole du Christ invitant à accueillir l’étranger comme lui-même le fut. Mais Jésus ne faisait que passer chez ses hôtes. Et il recommandait aussi d’aimer son prochain comme soi-même. Or, François ne prend pas la mesure de la crise d’identité qui traverse l’Europe et qui fragilise sa confiance en ses valeurs.
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Ivan Rioufol : Il ne s’attarde pas non plus sur la montée du totalitarisme salafiste qui, embarqué dans les bagages de l’immigration, ne cache pourtant rien de sa détestation de l’Occident gréco-latin et judéo-chrétien. Le pape a expliqué n’avoir pas choisi parmi les réfugiés, tous "enfants de Dieu". Mais cet oubli du sort des Chrétiens d’Orient, qui font partie des réfugiés, est difficilement acceptable. Le pape assure ne pas faire de la politique et dit s’exprimer en tant de chef spirituel. En réalité cette subtilité ne tient pas.
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En parlant de Dieu, il bouscule aussi César. Or ce n’est pas son rôle. "Nous sommes tous des migrants", proclame-t-il. François critique les frontières et les murs, en oubliant que ces moyens sont parfois nécessaires pour protéger les nations affaiblies de leurs ennemis ou du grand Babel. Le pape est un guide spirituel inspiré. Mais ses incursions dans la politique obligent à ne pas le prendre au sérieux, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/04/le-pape-francois-sest-donne.html
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Quand le Pape danse avec les loups
Depuis son origine, l’islam s’étend par la violence physique et par la conquête armée. De plus, une part importante du clergé catholique agit comme s'il ne croyait plus réellement, concrètement, en son Dieu et ce clergé est même disposé à assimiler son Dieu au Dieu des musulmans. C'est un catholicisme devenu islamo-compatible au sein d'une société qui pratique l'allahïcité, la laïcité islamophile, christianophobe et judéophobe.
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Quant au Pape François, il nous avait déjà surpris lorsqu'il déclara, à propos de l'islam en Europe (extraits) : "Combien d’invasions l’Europe a connues ! Et elle a toujours su (...) se dépasser pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures". Donc, selon le Pape François, l'Europe sortira "agrandie" par l'énorme flux migratoire musulman dont elle fait actuellement l'objet, parce qu'il s'agit-là d'un "échange entre les cultures".
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Durant la semaine sainte, le Pape François manifesta, une fois encore, son enthousiasme à l'égard du flux migratoire mahométan lors de la cérémonie dite cérémonie du lavement des pieds. Il est évident que l’Eglise catholique, y compris le pape, souhaite que les chrétiens d’Orient restent en terre d’islam (ce qui est facile à dire lorsqu’on vit en Europe) alors que ces chrétiens devraient avoir droit au statut de réfugiés dans les pays occidentaux qui ont, même s’ils feignent de l’oublier, une culture et un héritage chrétien.
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Or, le fait est que l’Eglise catholique, y compris le pape, appelle à accueillir les migrants musulmans qui convergent - et convergeront encore - par centaines de milliers, voire par millions, vers l’Europe. Le minimum que l’Eglise pourrait et devrait faire, notamment par le biais de ses nonces apostoliques, c’est de demander, entre autre à l’ONU, un corridor humanitaire pour les chrétiens persécutés dans les pays musulmans.
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Car accueillir des centaines de milliers de migrants musulmans et laisser les chrétiens se faire massacrer en terre d’islam, ce n’est pas très catholique. L'Eglise catholique, notamment par le biais de ses nonces apostoliques, pourrait et devrait, aussi, demander à l'Arabie saoudite et au Qatar, d'accueillir à notre place tous ces migrants musulmans, vu que nos caisses sont vides alors que celles de l'Arabie saoudite et du Qatar sont pleines.
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A propos de toutes ces questions, le chroniqueur catholique Antony Burckhardt a récemment publié, sur Nouvelles de France, le point de vue très pertinent et très audacieux que voici (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Guide spirituel et moral d’un milliard deux cent millions de personnes, le Pape François est un acteur incontournable du monde contemporain. Mais, son attitude vis-à-vis du monde musulman – particulièrement dans les relations que ce dernier entretient avec le monde chrétien – suscite des interrogations croissantes.
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Guerre juste - Que diable attend le Pape :
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Antony Burckhardt : Le Saint-Père ne manque pas d’alerter la communauté internationale quant à la persécution dont sont victimes les chrétiens en Irak et en Syrie, ni d’appeler régulièrement à la prière pour que Dieu mette fin à leur calvaire. Mais le Souverain pontife tergiverse dès qu’il s’agit d’appuyer la seule solution matérielle qui s’impose, à savoir une intervention armée contre Daesh. Interrogé sur la nécessité d’une telle opération, le Pape François s’est contenté de déclarer à la presse en août 2014 : « je peux seulement dire qu’il est licite d’arrêter l’agresseur injuste. Mais je souligne le verbe “arrêter”. Je ne dis pas “bombarder” ou “faire la guerre”… Je dis “l’arrêter” ! » (1). Certes, nul ne reprochera au Pape de ne pas avoir mémorisé Clausewitz, mais comment ne pas demeurer dubitatif face à cette proposition d’arrêter un ennemi armé sans pour autant lui livrer bataille ?
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Antony Burckhardt : Que propose le Saint-Père ? Creuser une tranchée autour du califat en espérant que les djihadistes n’oseront pas la franchir ? Si le pape saint Pie V s’était embarrassé de telles précautions face à l’invasion ottomane qui menaçait l’Europe en 1571, il est probable que les hommes d’Ali Pacha auraient célébré promptement l’Aïd-el-Kébir dans les appartements pontificaux et qu’à l’heure actuelle le siège temporel de la Papauté se trouverait loin du Tibre, quelque part entre le Rio Grande et le Rio de la Plata. Lorsque saint Pie V envoya don Juan d’Autriche et sa flotte défaire l’envahisseur turc les conditions d’une guerre juste étaient réunies, elles le sont également aujourd’hui face aux troupes d’Abou Bakr al-Baghdadi (2). Faudra-t-il que le dernier chrétien d’Irak soit supplicié pour que le Pape – si actif sur le dossier cubain – se résolve enfin à user de son prestige pour contraindre les grandes puissances à une intervention au sol ?
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Europe - l’accueil à tout prix :
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Antony Burckhardt : Les errements de la politique vaticane ne se limitent pas hélas à la rive orientale de la Méditerranée. Alors que l’Europe est depuis quelques mois régulièrement endeuillée par des attentats perpétrés au nom de l’Islam le Pape François ne cesse d’inviter les pays européens à ouvrir sans restriction leurs frontières aux « réfugiés », y compris musulmans. Le Saint-Père n’aurait-il pas pris conscience de l’ampleur historique du phénomène migratoire que nous vivons ? Rien n’est moins sûr puisque le Pontife romain n’a pas hésité à affirmer devant des « cathos de gauche » reçu par lui au Vatican que l' »on peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social » (3). Cette remarque a toutefois immédiatement été suivie par une autre qui se voulait rassurante cette fois « Combien d’invasions l’Europe a connu tout au long de son histoire. Elle a toujours su se surmonter elle-même, aller de l’avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures » (4).
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Antony Burckhardt : Venu du bout du monde, le Pape François ignore peut-être que si l’Europe a effectivement survécu aux invasions musulmanes c’est parce qu’elle les a énergiquement repoussées à Poitiers à 732, à Vienne en 1529 et en 1683 et à Lépante en 1571. Certes, à l’exception de quelques terroristes, les « envahisseurs » de 2016 ne sont pas armés comme l’étaient les vaincus de Poitiers. Mais une Europe frappée par un taux de chômage endémique et une crise identitaire, réalités qui ne peuvent échapper au Saint-Père, a-t-elle les moyens d’accueillir des millions de personnes, poussées par la guerre ou la nécessité économique, mais dont tout indique qu’elles ne sont pas prêtes à adopter les us et coutumes des peuples qui les accueillent ? Cette question n’est pas subsidiaire, elle est même essentielle selon saint Thomas d’Aquin, docteur de l’Eglise, qui enseigne que l’accueil de populations étrangères est conditionné par le Bien commun des nations à qui est demandée – et non pas imposée – l’hospitalité (5).
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Antony Burckhardt : Avant de lier de pesant fardeaux et de les soumettre aux épaules des Européens (Mt, 23, 4), le Saint Père ferait bien de méditer l’appel de son frère dans l’épiscopat, l’archevêque de Mossoul en Irak, Mgr Amel Nona, qui avertissait ainsi les Européens lors d’une entrevue accordée au Corriere della Serra , le 14 août 2014 : « Nos souffrances d’aujourd’hui constituent le prélude de celles que vous Européens et chrétiens occidentaux subirez aussi dans un proche avenir (…) vous accueillez dans vos pays un nombre toujours plus grand de musulmans. (…) Si vous ne le comprenez pas à temps, vous deviendrez victime de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous ». Les tristes prédictions de l’archevêque de Mossoul se sont hélas déjà confirmées avec les attentats perpétrés à Paris et Bruxelles, lesquels ont été facilités par les flux migratoires récents d’après les sources policières (6). Un risque dont le Saint-Père avait conscience, sans en tirer toutefois les conclusions que la prudence imposait (7).
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Quid de l’évangélisation des musulmans :
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Antony Burckhardt : Enfin, dernière source de perplexité, si ce n’est de scandale eu égard la mission, d’abord spirituelle, qui est celle du successeur de saint Pierre : l’abandon des hommes et des femmes égarés par l’Islam. Qu’attend le Pape François pour demander à son clergé et aux fidèles laïcs, d’entreprendre l’évangélisation de ces populations, dans les pays où la loi islamique n’interdit pas de le faire ? Prévoit-il de lancer ses filets quand l’Islam sera devenu majoritaire en Europe occidentale, ce qui est déjà le cas dans certains quartiers des grandes villes du continent ? Il sera alors bien tard, car l’histoire et l’actualité nous enseignent, sans l’ombre d’une exception, que la chrétienté est vouée à la dhimmitude ou à la disparition partout où l’Islam s’impose (8). Malgré tout, des musulmans se convertissent, grâce notamment à l’action courageuse de prêtres ostracisés par leur hiérarchie comme l’abbé Guy Pagès… Le Pape des périphéries ignore-t-il que ces néophytes trouvent souvent des communautés chrétiennes indifférentes voire embarrassées par leur présence ? (9).
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Antony Burckhardt : Pourquoi cette attitude de la part de nombreux catholiques ? Par lâcheté peut-être, par égoïsme probablement. Mais certainement aussi en raison du choix « pastoral » obstiné du Vatican en faveur du dialogue « interreligieux », au détriment de l’apostolat. Les salutations du Souverain pontife à l’occasion du Ramadan, ses visites répétées dans les mosquées, et maintenant sa décision de laver les pieds d’immigrés musulmans lors du Jeudi saint – privilège inouïe que le Christ a réservé à Ses apôtres – entretient chaque jour un peu plus la confusion sans pour autant apaiser les fanatiques. Chrétiens et musulmans auraient-ils le même Dieu ? N’est-il plus nécessaire de suivre le Christ pour accéder au salut ? Les paroles de Jésus sont cependant sans ambiguïté : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jn 14, 6). Laisser les musulmans dans l’ignorance de la Bonne Nouvelle contredit la Miséricorde dont le Saint-Père vient pourtant de décréter l’année jubilaire. Pire, c’est faire fi de l’ordre donné par Notre-Seigneur à Ses Apôtres : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19).
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Antony Burckhardt : Encensé par les grands de ce monde, porté aux nues par les médias, le Pape François est rattrapé par l’Histoire, laquelle est souvent tragique. Saura-t-il lire les signes des temps (10), expression chère au Concile Vatican II , et se saisir de la crosse du pasteur que la Providence lui a confiée ? Espérons-le de tout cœur, car le loup est déjà dans la bergerie conclut Antony Burckhardt (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et mise en page de Michel Garroté, 30 mars 2016
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Notes :
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(1) propos cités notamment par Jean-Marie Guénois dans la version numérique du Figaro du 19 août 2014.
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(2) Ces dispositions, au nombre de quatre, sont rappelées par l’article 2309 du catéchisme de l’Eglise catholique promulgué par Jean-Paul II en 1992 : « que le dommage infligé par l’agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain, que tous les autres moyens d’y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces, que soient réunies les conditions sérieuses de succès » et « que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer ».
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(3) http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/conversation-politique-avec-le-pape-francois-02-03-2016-71086_16.php
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(4) Ibidem
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(5) Somme théologique, I-II, Q. 105, art. 3
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(6) http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/enquete-sur-les-attentats-de-paris/attentats-de-paris-un-terroriste-a-voyage-parmi-un-groupe-de-migrants_1178923.html
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(7) http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150914.REU3478/le-pape-parle-du-risque-d-infiltration-de-migrants-terroristes.html
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(8) on pense à la chrétienté du Maghreb – dont la plus éminente figure demeure saint Augustin – qui a presque totalement disparue suite à la conquête arabe.
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(9) Une expérience douloureuse, racontée notamment par Joseph Fadelle, dans son récit autobiographique « Le prix à payer », publié en 2010 par L’Oeuvre Editions.
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(10) Selon l’index mondial 2016 des persécutions des chrétiens dans le monde, dressé par l’association Portes Ouvertes, 9 des 10 pays où les chrétiens subissent les pires persécutions sont musulmans.
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Source :
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http://www.ndf.fr/poing-de-vue/29-03-2016/francois-et-lislam-le-berger-et-les-loups
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Le Pape François est-il crypto-musulman ?
Le Pape François, à propos de l'islam en Europe, a entre autre affirmé (extraits) : "Combien d’invasions l’Europe a connues ! Et elle a toujours su (...) se dépasser pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures". Donc, selon le Pape François, l'Europe sortira "agrandie" par l'énorme flux migratoire musulman dont elle fait actuellement l'objet, parce qu'il s'agit-là d'un "échange entre les cultures".
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A ce propos, la psychologue catholique Emmanuelle Frankl écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Comment dire quelle douleur, quelle colère, quelle meurtrissure à la lecture des propos du pape lors d’un entretien avec des catholiques de gauche français rapporté par l’hebdomadaire La Vie.
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Emmanuelle Frankl : S’il concède que "l’invasion arabe" est "un fait social ", c’est aussitôt pour en tempérer les effets, voire plus, en tirer des conséquences qu’il juge exclusivement positives : "Combien d’invasions l’Europe a connues ! Et elle a toujours su se dépasser elle-même, aller de l’avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures".
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Emmanuelle Frankl : Alors la civilisation européennes aux racines judéo-chrétiennes ne vaut pas un kopeck ? Elle ne vaut pas qu’on la défende et l’honore ? Elle aurait besoin qu’on l’"agrandisse" ? La religion chrétienne telle qu’elle a évolué au cours des siècles serait donc condamnée à s’effacer devant la religion musulmane indissociable du monde arabe, qu’elle pétrit, au nom du principe de fraternité ? On est sonné, partagé entre respect, colère et impuissance, conclut Emmanuelle Frankl (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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En tant que catholique, j'avoue plutôt bien comprendre la réaction d'Emmanuelle Frankl. Plus d'un million de migrants musulmans ont été officiellement enregistrés en Europe en 2015. Plus de 100'000 d'entre-eux se sont évanouis dans la nature. Au million de migrants musulmans officiellement enregistrés, il faut naturellement ajouter les milliers ou les dizaines de milliers qui n'ont pas été enregistrés, pour la simple et bonne raison qu'ils ne se sont pas annoncés aux autorités chargées de les enregistrer. Les pronostics pour 2016 sont qu'un nouveau million de migrants musulmans vont arriver en Europe.
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Le Pape François considère que cela est une bonne chose, car, dit-il, l'Europe sortira "agrandie" par l'énorme flux migratoire musulman dont elle fait actuellement l'objet. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit-là, selon le Pape François, d'un "échange entre les cultures". Oui, vraiment, , j'avoue plutôt bien comprendre la réaction et la douleur d'Emmanuelle Frankl.
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Le pape a déclaré tout cela lors d’un entretien avec des catholiques de gauche français. Mais sa déclaration a fait le tour du net, elle a été répercutée sur la planète entière par les médias. Et la très grande majorité des catholiques de par le monde vont donc penser que si le pape pense vraiment ce qu'il dit, alors il faut accueillir des millions de musulmans au nom de "l’échange entre les cultures". Ce qui équivaut à éliminer la culture judéo-chrétienne pour la remplacer par le coran et la charia.
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Michel Garroté
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http://www.bvoltaire.fr/emmanuellefrankl/le-pape-nous-trahit-2,242592
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La Russie est le rempart de la culture judéo-chrétienne
L'Europe, du moins sa partie ouest, semble avoir perdu sa colonne vertébrale. Ce n'est pas le cas de la Russie. Ce n'est pas le cas de la droite américaine avec Donald Trump. Ce n'est pas le cas d'Israël avec Binyamin Netanyahu. Ce n'est pas le cas de l'Europe centrale et orientale. Ce n'est pas le cas de certains pays de l'Europe nordique. Mais c'est bel et bien le cas de la partie ouest de l'Europe, notamment la France.
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Même le Front national, avec son anti-libéralisme obsessionnel, n'apporte pas de vraies solutions, en particulier au plan économique. Les athées souverainistes, eux non plus, n'apportent pas de vraies solutions, car ils se focalisent principalement sur l'islam conquérant, ce qui est à la fois très bien et très insuffisant. Les catholiques français sont ultra-minoritaires, très divisés et complètement déboussolés. La France, celle de la Cinquième République, a décidé de tourner le dos à la culture européenne, culture autant judéo-chrétienne que gréco-romaine.
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Ce n'est pas le cas de l'Espagne et de l'Italie. Mais c'est sans conteste le cas de la France. L'ensemble des médias français, jadis quatrième pouvoir, cet ensemble est devenu le premier pouvoir et il compte le rester à n'importe quel prix. Les politiciens français sont soumis à ce premier pouvoir, celui des médias, et ils ne pensent qu'à une seule chose : lui plaire. C'est dans ce contexte que la Russie est, peut-être, devenue à la fois la représentante et le rempart de la culture judéo-chrétienne.
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Le philosophe catholique Elton Chitolina a récemment écrit à propos de la Russie et à propos de Poutine (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : En décembre 2013, le journal britannique The Telegraph observait que le président russe Vladimir Poutine avait « lancé la Russie en position d’arbitre moral du monde » lors de son discours annuel sur l’état de la nation, à la tonalité résolument conservatrice : « Poutine a défendu les valeurs de plus en plus conservatrices de son gouvernement et déploré la “révision des normes morales et éthiques” en Occident et dans d’autres parties du monde. “Cette destruction des grandes valeurs traditionnelles, avait-il déclaré, n’entraîne pas seulement des conséquences négatives pour la société ; elle est aussi intrinsèquement anti-démocratique et va à l’encontre de la volonté de la majorité populaire” ; ajoutant que la société ne peut tirer aucun avantage quand on met sur le même plan “le bien et le mal”. Et le président russe de conclure : 'Les valeurs traditionnelles sont un rempart contre cette tolérance – asexuée et stérile' ».
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Elton Chitolina : En février de la même année, Poutine avait appelé à une influence accrue de l’Église orthodoxe dans le pays ; il avait conduit la Russie à résister à la progression de l’agenda « gay », en interdisant la « publicité des relations sexuelles non traditionnelles » pour mineurs. Toujours en 2013, en novembre, il avait rendu visite au pape François au Vatican et, aux côtés du Souverain Pontife, avait embrassé une icône de la Vierge. À l’époque, cette rencontre avait été ainsi commentée sur les réseaux sociaux : « Si, en 1959, vous aviez dit à un catholique ou à toute autre personne que le président russe embrasserait une image de la Vierge Marie aux côtés du Pape, tandis que le président américain soutiendrait l’avortement, ignorerait l’ambassade du Vatican, lancerait des avions sans pilotes comme armes de guerre, envahirait la vie privée des personnes et espionnerait les dirigeants étrangers, ce catholique ou toute autre personne aurait trouvé que vous avez fumé quelque chose de très, très fort ».
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Elton Chitolina : Mais tous n’accueillent pas sans méfiance ce « nouveau leadership moral » de Vladimir Poutine : « Poutine va faire ou dire n’importe quoi pour promouvoir la Russie et son propre pouvoir. La Russie n’est pas la boussole morale de mon pays, sans parler de celle du monde », tempère Anthony Esolen, professeur de littérature au Providence College, États-Unis. Même en prenant du recul, tout le monde ne condamne pas ce « nouveau leadership moral » de Poutine : « Il faut se méfier de l’utilisation que fait Poutine de l’Église russe pour soutenir son régime, qui est très imparfait, basé sur le capitalisme de copinage et sur des tactiques autoritaires. Néanmoins, même ainsi, les politiques de Poutine sont bien plus alignées sur la loi naturelle que les politiques du gouvernement Obama », souligne pour sa part l’écrivain américain, John Zmirak. Et John Bergsma, professeur de Théologie, Université franciscaine de Steubenville aux États-Unis, de résumer : « Côté positif : la Russie s’est faite l’alliée des ONG pro-famille à l’ONU, elle est l’un des rares pays développés agissant contre la “gauche sexuelle”, qui consacre l’homosexualité comme un droit de l’homme. D’un autre côté, le gouvernement russe souffre de la corruption à des niveaux élevés, ne protège pas toujours les droits de l’homme et la structure familiale russe n’a pas encore été rétablie après des décennies de matérialisme athée forcé. L’accès à l’avortement est facile, les taux d’avortement et de divorce sont encore très supérieurs à ceux des États-Unis, les unions matrimoniales ne sont pas généralisées et sont de courte durée. Par une ironie du sort, Poutine a divorcé au début de cette année. En même temps, le parti du gouvernement russe perçoit la nécessité d’un retour à des lois pro-famille traditionnelle ; il reste à la nation un long chemin à parcourir avant de devenir une société idéale ».
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Elton Chitolina : Toutes ces considérations sont à prendre en compte pour cerner dans le contexte actuel le façon dont se déploie le « leadership moral russe » dans le monde. Aujourd’hui, il existe donc trois moyens principaux par lesquels la Russie impose ce leadership moral, ou du moins une « influence politico-militaire mêlée à des éléments de morale » : la division de l’Ukraine, où persistent les conflits et où la Russie affirme qu’elle se borne à soutenir le droit des Ukrainiens de l’Est à s’unir politiquement à la Russie dont ils se considèrent les enfants par la culture ; la Syrie, où les Russes combattent l’État islamique en se positionnant en faveur du régime de Bachar al-Assad, qu’ils considèrent légitime et qui serait, selon eux, victime des intérêts des États-Unis et de ses alliés préoccupés non pas de la légalité, mais de pétrole ; et l’expansion de l’Église orthodoxe, dont la direction est accusée, depuis des décennies, d’asservissement au régime soviétique et, après la chute du communisme, aux intérêts politiques du Kremlin. Telles sont les diverses faces des multiples monnaies - russes et non russes - dont il faut tenir compte dans la « comptabilité » complexe du contexte moral actuel de l’humanité, avec toutes les conséquences qu’on peut en attendre : sociales, politiques, économiques et religieuses, conclut Elton Chitolina (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Michel Garroté, 25.2.2016
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http://fr.aleteia.org/2016/02/24/la-russie-rempart-de-la-morale-dans-le-monde/
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http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/russia/10513330/Vladimir-Putin-claims-Russia-is-moral-compass-of-the-world.html
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Attentats à Paris – Les cathos se réveillent
Avec les attentats à Paris, certains laïcs catholiques français, pas tous, se réveillent, du moins se réveillent-ils sur Internet, et, aussi, dans la prière (hashtag #PrayForParis). Je ne parlerais pas trop des évêques français et des curés français qui (contrairement aux catholiques laïcs) continuent de dire, pour la plupart d’entre eux, « pas d’amalgame », « vivre ensemble », « islam religion de paix » et autres formules issues de la dhimmitude. Je publie ci-dessous un texte de François Teutsch paru sur Boulevard Voltaire et un texte d’une étudiante catholique paru sur Aleteia. Je note en passant que selon certains chroniqueurs de gauche mono-neurones, c’est « l’extrême-droite » et « l’islamophobie » qui auraient non pas mené mais provoqué les attentats de Paris avec leur attitude envers l’islam.
Sur Boulevard Voltaire, François Teutsch écrit (extraits adaptés ; lien en bas de page) : Libération ne change pas, ne peut pas changer. Le quotidien des bobos s’acharne à maintenir la fiction d’une laïcité obligatoire, comme si ce pilier branlant d’un régime à bout de souffle avait la moindre efficacité dans la lutte contre l’islamisme qui ravage notre pays. Dans un article intitulé « C’est gentil, mais ne vous sentez pas obligé de prier pour Paris », Luc Le Vaillant déploie tout un talent d’obsédé laïc. Ce qui choque ce monsieur, c’est le hashtag #PrayForParis apparu sur les réseaux sociaux après les massacres du 13 novembre, repris par de nombreuses personnes, dont Hillary Clinton. Intolérable, insupportable. Sur un ton à la fois ironique et sentencieux, il nous assène ses vérités idéologiques éculées, tendance petit père Combes version 1902. « La France est un pays laïc où toutes les religions ont le droit d’exister mais doivent se tenir cachées dans le domaine privé. » Mais où est-il allé chercher cela ? A-t-il au moins lu la sacro-sainte loi de 1905 qui se contente d’affirmer que l’État ne reconnaît ni ne salarie aucun culte ? Sans doute pas, puisqu’il ose se contredire ensuite : « J’ajoute qu’il faut faire évoluer la loi de 1905 et construire des mosquées et former, sinon rémunérer, les imams, comme l’impôt finance les écoles privées et ces monuments historiques que sont devenues les églises. »
Alors, selon lui, la religion serait affaire purement privée, interdite d’expression dans l’espace public ? Sans doute faudrait-il interdire les sonneries de cloches, l’angélus de 7 heures qui réveille les campagnes, le carillon des églises aux sorties de mariages, le glas annonciateur du deuil ? Et permettre en même temps l’édification de mosquées aux frais du contribuable qui n’en veut pas, pour implanter un peu plus le fanatisme musulman au cœur de nos villes ? Ce n’est pas le culte qui fait défaut à monsieur Le Vaillant, mais la culture. On pourrait lui rappeler que la laïcité, arme de guerre républicaine à l’origine de persécutions contre les catholiques entre 1880 et 1914, ne signifie rien du tout pour des musulmans dont le livre sacré est à la fois une loi civile et une loi religieuse. Pas sûr que notre vaillant journaliste le comprenne. Invoquer ce principe à l’encontre de ceux pour qui la loi coranique prime la loi civile, c’est se fourrer le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate.
Mais plus encore, ce brillant éditorialiste fait (sans le savoir) le jeu des islamistes. Ceux pour qui la liberté de conscience est une hérésie absolue. Les chrétiens, eux, savent que la foi est un acte libre d’adhésion à une vérité révélée, et que cette liberté de conscience consiste à pouvoir librement vivre sa foi, l’exprimer, en tirer les conséquences dans sa vie privée et publique. Évidemment, de la part d’un laïcard forcené pour qui s’opposent le catholicisme réactionnaire et les forces de progrès républicaines, ce n’est pas très surprenant. Une phrase sonne juste dans cette diatribe : « Paris s’est fait attaquer pour son incroyance festive, pour son côté Sodome et Gomorrhe assumé, pour sa tolérance sans doute assez bêtasse mais très honorable pour toutes les croyances tant qu’elles restent agenouillées dans le cagibi de leur intimité. » C’est sans doute vrai. Même si les fous d’Allah persistent à voir en tout Parisien un croisé. Ces gens sont aussi aveugles que les journalistes de Libé. Incapables de comprendre que les croisés n’existent plus, même chez les cathos. Incapable, aussi, de comprendre que le vide spirituel fait le lit de l’islamisme radical.
N’en déplaise à cet individu, les chrétiens sont nombreux à avoir fait leur minute de silence à leur manière : dans la prière silencieuse pour les victimes de cette barbarie, quelles que fussent leurs vies, leurs mœurs, leurs croyances et leurs fautes. Sans banderoles, bougies, larmes ni esprit Charlie, conclut François Teutsch sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés ; lien en bas de page).
Et voici la Tribune d'une étudiante catholique adressée aux journalistes de Libération que le hashtag #PrayForParis indispose (extraits adaptés ; lien en bas de page) : Cher journaliste, Vous avez certainement la plume plus habile que la mienne et l’esprit plus aiguisé à cet exercice, mais l’envie de répondre est bien trop forte. Lorsque les attentats ont frappé la France, lorsque Daesh a revendiqué cet acte, vous oubliez de petites choses anodines. Vous oubliez que ce prétendu « État islamique » a visé Paris, symbole de la France, qui « porte la bannière de la croix ». Vous oubliez également qu’il n’est nullement fait mention de « Français », de « jeunes », mais de « croisés », comme une réponse aux croisades menées dans des temps anciens contre les « hérétiques » d’alors.
Si vous pensez que « la croix » est une faucille et un marteau, je vous invite à rouvrir vos livres d’Histoire. Pas ceux d’aujourd’hui qui sont affligeants tant ils sont pauvres, mais un vieux Lagarde et Michard qui traîne sûrement dans une bibliothèque. Car vous parlez de la France laïque, depuis 1905, depuis 1789. Vous semblez penser que la France a toujours été laïque. Mais vous semblez oublier que ceci n’est pas la France qui s’est construite en 1789, mais simplement une idée de la République. Vous oubliez aussi qu’avant 1905, des prêtres ont éduqué les Français, car il n’y avait pas autant d’instituteurs que de nos jours. Ils leur ont appris à lire, écrire, compter et penser suffisamment pour qu’un jour ils rejettent la main qui les avait nourris. Et la République de 1789… Vous semblez également oublier qu’elle fut fondée par de nombreux déistes, lorsqu’ils n’étaient pas chrétiens. Le culte de l’Être Suprême vous parle-t-il ? Le « Grand Horloger » de Voltaire également ? Robespierre lui-même était déiste, quel culot ! En 1793, la guillotine vous aurait tendu les bras pour avoir tenu de pareils propos !
En parlant de « votre » France de 1789, vous rasez près de 1 789 années d’Histoire, pendant lesquelles la religion chrétienne, catholique, a guidé un peuple et un Royaume. Reniez-les si cela vous rassure, elles existeront toujours. Tant que Fontainebleau, Versailles, le Louvre et les châteaux de la Loire existeront, tant que la crème Chantilly existera, tant que Notre-Dame et la Sainte Chapelle se dresseront, tant que la France aura ces frontières géographiques. Reniez cette France aux racines catholiques, mais elle perdure. Des milliers d’Asiatiques déferlant l’été en Île-de-France le comprennent mieux que vous. Vous oubliez que la France n’est un pays laïc que depuis 110 ans. Une Jeanne Calmant. C’est tout. Avant, ne vous en déplaise, la France a grandi dans un giron chrétien. En reniant cette France, votre texte rejette le patrimoine français et pour aller plus loin, il rejette les Français dans ce qu’ils ont de plus profond : leur culture, leurs racines, leur Histoire. C’est grave.
En reniant cette France, vous reniez la France. Même si aujourd’hui le culte est moins prépondérant, ce hashtag prouve le besoin de spiritualité des hommes, ce désir qu’ils ont de s’élever bien plus haut que notre basse terre, et qu’ils savent qu’il y a, quelque part, un « Grand Horloger » que l’on peut prier lorsqu’on ne se sent pas bien, lorsqu’on est triste, lorsqu’on a perdu des amis. En refusant leurs prières, vous refusez leur tristesse, leur deuil. Vous oubliez également, dans votre petit laïcardisme forcené, que « prier » n’est pas réservé aux catholiques et aux chrétiens qui ont fondé la France moderne. Prier est aussi valable pour les Juifs, les bouddhistes, les païens de toutes sortes. Les rejeter, c’est rejeter des cultures, des identités, des valeurs qui font notre civilisation actuelle, et cette France cosmopolite que vous aimez tant. Et qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs, vous insultez tous ceux pour qui la religion est une culture, une liberté, des racines, un avenir.
Vous faites une erreur fondamentale en pensant que Paris n’est attaquée que pour ses valeurs charnelles et libertines. Vous avez certainement oublié que l’on dit de la France qu’elle est « Fille aînée de l’Église » et qu’en cela, elle est une ennemie pour Daesh. Vous oubliez que c’est la France chrétienne qui est partie en croisades et non une France libertine, prônant le sexe et l’alcool. Enfin, vous commettez une dernière erreur : aucun croyant n’est obligé de prier. C’est votre cécité laïcarde qui vous empêche de voir cet acte gratuit, bienveillant, généreux, amical de la prière. Laissez-nous prier, comme on vous laisse aller boire un verre en terrasse, pensant qu’il s’agit là d’un acte de bravoure. Cela ne changera rien à votre vie : la preuve, vous n’avez pas changé vos habitudes. Laissez-nous prier… Vous ne ressentirez rien, sauf peut-être un jour la grâce de comprendre ce que signifie la prière pour des millions de croyants dans le monde, toutes religions confondues. Donc je ne suis pas d’accord, je n’arrête pas mes prières.
Cela vous fait mal au bide de penser que des milliers de personnes prient pour les victimes ? Cela ne va pas s’arrêter, car la prière est inusable. Il y a même des gens qui ne font que cela toute la journée ! Cela doit être terrible pour vous d’y penser ! Mais ceci fait des millénaires qu’on le fait, et on n’est pas prêts d’arrêter. J’ai prié pour Paris, pour les victimes, pour la France, pour les terroristes. Maintenant je vous rajoute à ma liste. Ne râlez pas, cela me fait vraiment plaisir et personne ne m’y oblige ! Occupez-vous de votre foie, laissez-moi gérer ma foi. Baisez, buvez, moi je prie", conclut l’étudiante catholique (fin des extraits adaptés ; lien en bas de page).
Michel Garroté, 19 novembre 2015
http://www.bvoltaire.fr/francoisteutsch/libe-ne-veut-lon-prie-paris,220257
http://fr.aleteia.org/2015/11/18/baisez-buvez-moi-je-prie/
« Les réseaux sociaux facilitent la transformation d’un brave paysan catholique du Sud-Ouest en un jihadiste »
Le président du Crif, Roger Cukierman, est revenu dimanche 15 novembre sur RTL sur les attentats de vendredi 13 novembre à Paris et ses conséquences.
Roger Cukierman souhaite une réponse virulente face à l’Etat islamique, à commencer à l’intérieur des frontières françaises. « Il est malsain qu’en France des mosquées soient financées par des pays étrangers« , juge-t-il.
Suite sur fdesouche
Marion Maréchal Le Pen, l’islam et les catholiques
Comme déjà signalé sur ce blog et sur EI (voir liens en bas de page), le politologue américain Edward Luttwak, interviewé par Il Giorno a notamment déclaré (extraits adaptés) : L’Italie a le Pape. Et ce Pape croit qu’ils doivent accueillir tous les migrants. Depuis le début il a envoyé un mauvais message lorsqu’il fit un pèlerinage à Lampedusa. Et il ne se rend pas compte qu’il collabore, je suppose involontairement, à un suicide historique de l’Europe chrétienne. un des principaux coupables de l’invasion de réfugiés est le Pape François. L’Italie devrait bombarder les navires vides des passeurs et sans attendre l’autorisation de l’Onu. Elle en a la force mais pas la volonté. Le problème est la Libye qui n’est plus un État depuis que Sarkozy et Obama firent la sotte guerre pour chasser Kadhafi et traiter avec les tribus et les radicaux islamistes sur le territoire est une pure illusion ».
Edward Luttwak : « Mais à l’invasion de la Libye, s’ajoute l’invasion à travers les Balkans et celle-ci est encore plus imposante parce qu’elle est tolérée, sinon encouragée par le président turc Erdogan qui oeuvre pour l’islamisation progressive de l’Europe. La majorité immense des migrants est musulmane. Et les communautés musulmanes, comme on sait, sont réfractaires à l’intégration. À la longue ce sera l’Europe chrétienne qui devra s’adapter à leurs valeurs et pas le contraire. Ce Pape ferait bien de réviser l’histoire. Lors de la fin de la civilisation romaine les barbares arrivèrent du nord, maintenant ils viennent du sud. Dans l’Europe actuelle, je ne vois aucune volonté de survie. Les murs ne suffiront pas. Il faut des interventions directes et le premier pays à le faire, devrait être l’Italie, conclut Edward Luttwak (fin des extraits adaptés).
Sur le même thème, rappelons que, comme plusieurs twittos l'avaient signalé, la députée Marion Maréchal-Le Pen a participé au pèlerinage de la Pentecôte, en partance depuis Paris, qui est arrivée à Chartres le lundi 25 mai 2015. Chaque week-end de Pentecôte, le pèlerinage entre Paris et Chartres est organisé par Notre-Dame de Chrétienté. Plusieurs jeunes fidèles, très présents sur les réseaux sociaux, ont tweeté la présence de la députée du Vaucluse. C’était, en effet, la première fois qu’une responsable du Front national faisait un tel geste envers des catholiques de droite islamo-critiques.
A noter que, accueilli par les pèlerins, Mgr Pansard, évêque de Chartres, s'était rendu sur leur bivouac. Le pèlerinage Paris-Chartres rassemble, depuis 33 ans, le week-end de la Pentecôte, des dizaines de milliers de catholiques, de sensibilité certes traditionnelle, mais pleinement intégrés à l’Eglise catholique (à ne pas confondre avec les catholiques intégristes qui eux ne sont pas en communion avec l’Eglise et qui n’hésitent pas à se couvrir de ridicule en faisant le pèlerinage à l’envers, soit de Chartres à Paris…).
Quant à la récente la polémique orchestrée par les opposants à la venue de Marion Maréchal Le Pen à une table ronde de l'Université d'été de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon, cette polémique est ridicule (la table ronde n'a occupé que deux heures sur un séminaire de quatre jours…).
Dans ce contexte, le père Grosjean a eu le courage de défendre le droit d'inviter Marion Maréchal Le Pen : « La table ronde de samedi réunissait, outre Marion Maréchal Le Pen, l'ancien député-maire PS d'Ajaccio, Simon Renucci, le député Républicains de la Drôme, Hervé Mariton et Arnaud Leclere, du mouvement Sens commun (rattaché au Républicains). Pourquoi leur présence ne susciterait-elle pas aussi des mises en garde de nos chiens de garde du catholiquement correct ? Sont-ils tous hostiles au droit à l'avortement ? A la recherche destructrice d'embryons humains ? A l'euthanasie ? A la liberté scolaire ? A la loi Taubira ? Il est bon que les catholiques de différents partis discutent de leur projet politique en faisant primer le bien commun au militantisme partisan. C'est peut-être ainsi que de véritables alliances politiques, et non politiciennes ou électoralistes, pourront peut-être un jour avoir lieu ».
Même courage chez Guillaume Tabard, qui écrit cette tribune dans Le Figarovox : « Ce sont ceux-là même qui prônent le plus le dialogue avec l'autre, qui exaltent le risque de la rencontre, qui voudraient ériger une barrière avec un autre qui ne leur plait pas. Ce sont ceux qui se revendiquent le plus fortement du pape François, le pape du qui suis-je pour juger ?, celui de l'envoi vers toutes les périphéries de l'Eglise, qui prétendent que Marion Le Pen serait au-delà des périphéries acceptables ».
Notons, pour conclure, qu’un prêtre catholique irakien, le P. Douglas al-Bazi, a invité les catholiques à se réveiller, lors d’un meeting organisé à Rimini (avec 800’000 participants) : « S’il vous plaît… S’il y a encore quelqu’un qui pense que l’Etat islamique ne représente pas l’islam, qu’il sache qu’il a tort. L’Etat islamique représente l’islam à 100%. Réveillez-vous ! Le cancer est à votre porte ! Ils vont vous détruire ! Nous, les chrétiens du Proche Orient, sommes le seul groupe qui a vu le mal en face : c’est l’islam ».
Michel Garroté, 30 août 2015
http://www.lesobservateurs.ch/2015/08/30/immigration-leurope-risque-lislamisation-pape-ne-comprend/
Quand catholiques et islamiques complotent ensemble
Je lis ce qui suit dans une dépêche de l’ineffable Agence France Presse : L'Occident "n'est pas étranger" à l'expansion du groupe Etat islamique (EI) et a un intérêt à la "fragmentation" du monde musulman, a récemment accusé le cheikh Ahmad Mohammad al-Tayyeb, imam de l’institut d'Al-Azhar, l'une des plus puissantes institutions de l'islam sunnite (voir lien vers l’AFP en bas de page). A l'issue d'un colloque organisé à Florence sur le thème "Orient et Occident, dialogue et civilisation", le cheikh de l'université Al-Azhar au Caire, dont c'était la première venue officielle en Europe, a lourdement accusé (insiste lourdement l’AFP) l'Occident et en particulier les Etats-Unis.
NDMG - Le problème, c’est qu’il était invité par une organisation, Sant'Egidio (voir leur logo pacifistoïde en haut du présent article), qui est membre de l’Eglise catholique. C’est donc dans le cadre de l’Eglise catholique, que l’imam islamiste a exprimé ses thèses complotistes et conspirationniste mettant en cause, évidemment, l’Occident, les USA et Israël. Des catholiques et des islamiques qui complotent ensemble, voilà où nous en sommes.
AFP - Déclarant s'exprimer comme "un citoyen ordinaire" - car "Al-Azhar n'est pas un organisme politique" et joue "un rôle national au service de la patrie" (égyptienne) -, l'imam a observé: "l'apparition de Daech (acronyme arabe de l'EI, précise, doctement, l’AFP), d'une telle manière improvisée, nous conduit à nous demander quelles en sont les causes profondes". Et "l'homme de la rue arabe pense que l'Occident n'est pas du tout étranger à son apparition. Les armes de Daech sont des armes américaines, elles ne sont pas fabriquées dans le monde arabe", a-t-il assuré.
AFP - L'EI "s'est développé trop vite, a-t-il poursuivi. Ce développement requiert des capitaux énormes. D'où viennent ces sommes d'argent ? L'homme de la rue dit que l'Occident n'est pas sérieux en affrontant Daech". Le cheikh avance à l'appui de sa thèse trois présumés parachutages d'armes par des avions américains en faveur de l'EI. "Ils ont dit que c'était une erreur !", a-t-il observé d'un ton dubitatif, sans toutefois répondre à la question de la responsabilité éventuelle de pays arabes, notamment du Golfe, dans le renforcement et le financement de l'EI.
AFP - "Si l'ordre mondial, autrement dit l'Amérique et le monde, avaient voulu aider la coopération arabe à démanteler l'EI et ses soeurs et ses filles, ils auraient pu le faire en un seul jour", a estimé le cheikh. "L'ordre mondial veut le chaos, il semble qu'il ait l'intention de fragmenter notre région, et l'EI est un instrument très efficace. L'EI est fonctionnel pour les grandes puissances qui ne veulent pas que cette région se développe aux côtés d'Israël" (ndmg - nous y voilà donc enfin : c’est à nouveau « la faute aux Juifs », selon le cheikh et ses compagnons de route…).
AFP - L'imam a par ailleurs affirmé qu'"une rencontre avec le pape (le) rendrait heureux", mais en relativisant son importance. "Si tout était dans les mains du pape ou d'autres leaders religieux, la chose aurait été résolue très rapidement. Mais la question n'est pas celle du pape ou d'Al-Azhar, elle dépend des régimes politiques qui planifient la politique militaire, économique, financière. Ce sont les puissances qui ont des bases militaires et des flottes dans les eaux arabes".
AFP - Interrogé sur le sort des chrétiens d'Orient obligés de quitter leurs terres du fait de la progression de l'EI, le responsable sunnite égyptien a relevé que l'EI avait "tué plus de musulmans que de chrétiens". "Si on établit des pourcentages sur les victimes, on verra que l'EI est ennemi du monde arabe et musulman, et travaille peut-être dans une coordination secrète pour fragmenter le monde arabe".
AFP - L'historien Andrea Riccardi, fondateur de la communauté catholique de Sant'Egidio, communauté co-organisatrice de ce colloque, a estimé que cette rencontre à Florence, en présence du cheikh égyptien, s'était avérée plus "fondamentale" que beaucoup d'autres colloques organisés sur les liens entre Orient et Occident, islam et christianisme. "Chaque religion n'est pas une île, il faut sortir de cela. Al-Azhar a pris l'initiative avec Sant'Egidio d'ouvrir à Florence, capitale de l'humanisme, ce dialogue des religions et des civilisations", s'est-il félicité (ndmg - il est modeste ce type…).
AFP - Lors de ce colloque, plusieurs intervenants ont estimé que l'interventionnisme occidental était négatif et devait cesser : "il faut éliminer l'idée du policier mondial. Le seul souverain licite du monde est Allah", a dit l'Egyptien Hassan Shafi'e, président de l'Académie de la langue arabe, au Caire, conclut la dépêche AFP (voir lien vers l’AFP en bas de page).
NDMG - Bref, c’est la totale : des cathos pacifistes et des cheikhs hallucinés qui se prennent pour le nombril du monde avec l’AFP en guise de courroie de transmission. L’histoire jugera très sévèrement l’Eglise catholique pour ses compromissions douteuses avec les islamistes soi-disant modérés.
Michel Garroté, 10 juin 2015
Source :
https://fr.news.yahoo.com/loccident-%C3%A9tranger-%C3%A0-lexpansion-lei-accuse-cheikh-dal-141335184.html
Les catholiques doivent “accueillir avec affection et respect les immigrés de l’islam qui arrivent dans nos pays” (Evangelii Gaudium)
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Une école catholique attaquée car elle demande aux élèves de travailler…
Ces dernières semaines, les médias se sont fait un plaisir d’évoquer le livre de Véronique de Bure, J‘ai mis mon fils chez les cathos, qui dénonce un mauvais fonctionnement des écoles privées catholiques. Cette mère d’élève reproche notamment à ces établissements de donner des devoirs aux enfants. De quoi choquer les pédagos déconnectés…
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Que reproche donc cette pauvre mère à l’école catholique française : des devoirs le soir, une autorité appliquée avec des punitions, une culture chrétienne inculquée et une tenue correcte exigée !! Et on s’étonne de l’état catastrophique de l’éducation nationale française…
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