Six associations* à but non lucratif, actives dans l’aide aux personnes en situation de précarité, vont percevoir une subvention de 12 millions de francs.
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Nos remerciements à Tao li
Rappels :
Six associations* à but non lucratif, actives dans l’aide aux personnes en situation de précarité, vont percevoir une subvention de 12 millions de francs.
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Nos remerciements à Tao li
Rappels :
La «SonntagsBlick» a lancé un gros pavé dans la mare des organisations d'entraide dimanche. Elle a en effet révélé que le patron de Texaid, l'entreprise qui récupère les vieux habits des Suisses, touchait un salaire de 550'000 francs par an.
Et l'homme a acheté deux villas à Baar (ZG), une commune fiscalement intéressante, pour les démolir et construire du neuf. Le projet est devisé à 10 millions de francs, selon le journal.
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Nos remerciements à Arthur Kahnder
Note : Texaid a été fondée en 1978 à la suite de la fusion de six organisations humanitaires suisses. Il s'agit de la Croix-Rouge suisse, Winter Aid Switzerland, Solidar Suisse (anciennement Aide suisse aux travailleurs), Caritas Suisse, Kolping Suisse et l'organisation de secours des églises protestantes suisses (HEKS). Pour réaliser la collecte, le tri et la commercialisation des textiles usés, la «Texaid Textilverwertungs-Aktiengesellschaft» a été créée avec la famille d'entrepreneurs Böschen de Darmstadt.
Egalement à lire à ce sujet :
Un quart des vêtements reçus par Caritas Neuchâtel est revendu à Texaid
Une personne sur onze est sous-alimentée, a indiqué Caritas Suisse dans un communiqué lundi. L'association estime que l'aide accordée par le Conseil fédéral aux personnes touchées par le Covid-19 en Suisse "crée sans doute la confiance nécessaire pour qu'il s'engage également auprès des populations des pays du Sud".
Caritas Suisse invite également le Conseil fédéral à élaborer une stratégie de coopération avec l'Afrique et à revoir sa politique agricole "pour qu'elle soit équitable". Le paquet d'aide doit compléter des mesures déjà prises par la Suisse.
D'après des chiffres des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) cités dans le communiqué, 690 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, dont 144 millions d'enfants.
Selon Caritas Suisse, "la persistance de la pauvreté et de l'inégalité dans le monde et les problèmes structurels du système agricole et alimentaire mondial sont parmi les causes de cette situation". Les changements climatiques et la pandémie jouent aussi un rôle, d'après l'association.
Ces différents facteurs pourraient affecter 130 millions de personnes supplémentaires, selon la FAO citée dans le communiqué. Ainsi, "l'objectif que la communauté internationale s'est fixé - un monde libéré de la faim - dans le cadre de l'Agenda 2030, s'éloigne de plus en plus", d'après Caritas Suisse.
ats/kkub
proportions Suisse/Afrique
Amnesty International (section suisse), Caritas, EPER (Entraide protestante suisse), Médecins du monde, l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés et Terre des hommes.
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Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a attribué les mandats pour les prestations d'assistance juridique qui seront fournies dès mars prochain aux requérants d'asile dans les centres fédéraux. En Suisse romande, cette tâche sera assumée par Caritas Suisse.
Quant à l'assistance juridique dans les régions Suisse orientale et du Nord-Ouest, elle a été confiée à l'Entraide protestante suisse (EPER), a annoncé mercredi le SEM dans un communiqué.
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Nos remerciements à notre lectrice
Ainsi la Suisse qui se serre la ceinture doit encore faire des efforts financiers pour des "réfugiés" alors que l'on nous promettait des ingénieurs et autres médecins.
Le mensonge ne gêne aucunement cette association. Pire, cette officine "chrétienne" menace les cantons récalcitrants. Sans doute est-ce ainsi que Caritas pense diffuser le message du Christ, en pillant les ressources des autochtones, en les sanctionnant et en offrant tout le confort à des migrants musulmans qui nous méprisent au plus haut point.
On a fort bien apprécié les remerciements de ces "réfutgiés", notamment en Allemagne: "Allemagne: Des écoliers non musulmans subissent les sévices des musulmans. « Les attaques deviennent monnaie courante dans certaines écoles. »"
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Chaque jeune réfugié doit pouvoir atteindre le niveau scolaire de la fin de l'école obligatoire jusqu'à ses 30 ans afin de réussir son intégration professionnelle. C'est l'avis de Caritas qui appelle les autorités à investir dans des filières de formation adaptées.
Sanctionner les cantons récalcitrants
Pour éviter que les cantons ne torpillent ainsi l'objectif consistant à améliorer les offres d'intégration, Caritas demande à la Confédération de lier le versement de moyens financiers aux cantons à des exigences de qualité. Lorsqu'un canton ne met pas en oeuvre les structures nécessaires, la berne fédérale doit pouvoir lui réduire sa contribution et proposer sa propre offre de formation.
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Rappels:
Allemagne: des musulmans refusent de passer des examens en raison du Ramadan
Caritas exige que la Suisse double son aide en Syrie, à 100 millions!
Autriche: Le premier bébé de l’année est musulman. Face aux commentaires, Caritas prend la défense de la famille.
Caritas attend de la Suisse un doublement de son aide aux victimes de la guerre à la veille de la conférence de Bruxelles sur la Syrie, a indiqué l'ONG lundi. Les réfugiés syriens au Liban et en Jordanie doivent être également davantage soutenus.
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Rappels:
Après sept années de guerre en Syrie, la Suisse doit s'engager plus fermement pour atténuer les effets dévastateurs de ce conflit. Caritas exige entre autres que la Confédération double le montant de son aide humanitaire, à 100 millions de francs.
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Caritas Syrie déplore que les médias occidentaux ne disent pas toute la vérité sur la réalité de la guerre dans le pays et “négligent malheureusement une partie de l’histoire syrienne”. Un parti pris qui ne parle que des bombardements gouvernementaux sur la Ghouta orientale, mais qui fait l’impasse sur les obus et missiles venant de la partie rebelle qui s’abattent sur Damas.
La migration est l’oxygène de la société, a insisté Alec von Graffenried, président de la Ville de Berne, lors de son allocution d’accueil.
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Caritas Suisse demande que la Suisse contribue à hauteur d'un milliard de francs aux mesures de protection climatiques dans les pays en voie de développement.
Pour l'organisation, ce n'est pas aux pays les plus pauvres de payer les dégâts du réchauffement climatique.
Ci-dessus, Mario Gattiker et Simonetta Sommaruga
Selon la conseillère nationale Barbara Steinmann, ce secrétariat d'Etat ne fait pas son travail, car il laisse entrer de faux réfugiés sans les soumettre aux contrôles nécessaires, notamment concernant leur nationalité et leur date de naissance. Il en résulte l'arrivée de personnes qui n'ont rien à faire ici et qui coûtent énormément d'argent. La raison en est que les hauts responsables de ce secrétariat d'Etat ont un passé d'activistes en faveur de l'immigration incontrôlée.
Les postes clés du SEM sont occupées par d'anciens responsables d'organisations non gouvernementales recasés là. Je pense par exemple au directeur Mario Gattiker, qui était le chef du service juridique de Caritas. Il faudrait faire un grand nettoyage au secrétariat d'Etat pour l'immigration. Nous n'avons pas besoin là de "socialo-romantiques", mais de personnes responsables, qui n'étendent pas une main protectrice sur de faux réfugiés. Rien qu'un coup d'oeil dans les comptes de l'Etat montre qu'il s'agit d'une vraie culture de bienvenue. Alors que la Confédération dépensait encore 600 millions de francs en 2009 pour l'aide à l'asile, cela deviendra l'année prochaine 1,7 milliards, soit une augmentation de 187 % en dix ans. Il y a encore la vague de coûts sociaux qui se dirige vers les communes. L'intégration des faux réfugiés est à leur charge. Beaucoup d'entre eux ne savent même pas ce qu'est une brosse à dents, sans parler de connaître notre alphabet. Le chemin jusqu'au métier d'aide dans la restauration, de magasinier ou de spécialiste du nettoyage durera des années et provoquera d'énormes coûts d'intégration. Pour une seule personne, il faut compter au total entre 40'000 et 100'000 Francs .
Article complet en allemand ICI, résumé et traduit par Claude Haenggli
Les données du rapport Caritas sur la pauvreté parlent d'elles-mêmes: 66% de ceux qui ont demandé de l'aide et de l'assistance dans le Sud sont italiens. Les demandes sont supérieures à celles des migrants.
C'est cela la vérité absurde du rapport 2016 de Caritas sur la pauvreté. Au niveau national, le poids des migrants reste majoritaire, avec un pourcentage qui avoisine les 57% mais dans le Sud, les Italiens ont surpassé les étrangers avec 66,6%.
Après une longue prédominance des femmes, 2015 marque un changement important de la tendance générale. Pour la première fois, il y a une parité entre les hommes (49,9%) et les femmes (50,1%). En moyenne, l'âge des personnes qui font appel aux centres Caritas est de 44 ans.
Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch
C'est bien avant la campagne de votation que l'oeuvre d'entraide présente publiquement ses arguments. Elle veut «ramener l'évidence au premier plan» et «rendre visibles les questions fondamentales de société». Il s'agit de réveiller la population et d'appeler d'autres organisations de la société civile à faire entendre leur voix en faveur du droit international, pour contrer cette attaque frontale contre les droits de l'homme.
L'initiative cible en premier lieu la Convention européenne des droits de l'homme (CDEH). Les décisions de la Cour européenne sont considérées de façon erronée, comme des décisions de «juges étrangers», estime Caritas.
Rappels:
Pour Caritas, la Suisse doit augmenter son aide pour les migrants
La CEDH oblige la France à loger aux frais de l’état des terroristes étrangers sans pouvoir les expulser
Italie : assurance-auto gratuite pour les migrants, Caritas paye
Caritas Fribourg invite à la solidarité chrétienne avec « l’étranger qui vient à nous »
L'employé d'une agence d'assurance a fait une déclaration choc : "Pour les migrants, l'assurance-auto est gratuite, c'est Caritas qui la leur paye".
"Je travaille depuis 15 ans dans les assurances et je n'ai jamais vu une chose pareille".
C'est avec cette phrase que commence la lettre d'un assureur de la province de Pesaro et Urbino qu'il a envoyée au journal “Il Resto del Carlino”. Cet homme a voulu signaler que, depuis quelques jours, certains réfugiés viennent dans son agence pour demander un devis de police d'assurance auto. Jusque là, pas de problème, mais après, ça se corse : les devis doivent être envoyés à Caritas qui payera l'assurance des requérants.
"Dernièrement il m'est arrivé quelque chose de vraiment bizarre - écrit l'assureur - Depuis quelques jours, des clients extra-européens viennent demander des devis pour renouveler leur RC. Jusque là ok, mais ces assurances seront payées par le Caritas de Fano. Il y a 15 ans que je travaille dans les assurances et une chose pareille ne m'est jamais arrivée. Je pense que tout le monde doit savoir où va la fameuse taxe de 8 pour mille (taxe sur les migrants).
La réponse de Caritas ne s'est pas fait attendre : "Nous payons l'assurance à beaucoup de personnes ayant besoin d'une voiture pour aller travailler. Quand quelqu'un en a besoin, nous ne regardons pas s'il est Italien ou non et nous ne regardons pas la couleur de sa peau ni sa religion. Donc, cette lettre est hors de propos. Si ce monsieur ne veut pas payer les 8 pour mille pour les étrangers, alors qu'il garde son argent".
Dans la lettre de l'assureur, la situation décrite est une anomalie jamais vue en 15 ans de carrière. Evidemment, le service de Caritas est là pour tout un chacun, mais, certainement, très peu d'Italiens connaissent cette possibilité et peuvent donc en profiter. Par contre, les migrants eux n'ont pas laissé échapper l'occasion.
Source ImolaOggi Traduction D. Borer pour Lesobservateurs.ch
“L’étranger qui vient à nous est une réalité que nous avons tous à affronter, qu’il soit vu comme une menace, comme quelqu’un qui a besoin de notre aide ou comme un ami potentiel”, écrit Petra Del Curto dans Caritas.mag.
Cette édition du journal des Caritas romandes présente les actions de Caritas, les initiatives citoyennes, ainsi que les propositions des Eglises locales et des communautés chrétiennes fribourgeoises. Elles ont été lancées en partenariat avec la Direction de la santé et des affaires sociales (DSAS) pour répondre à la carence de lieux d’hébergement ou de logements pour les requérants d’asile attribués par la Confédération au canton de Fribourg.
Les témoignages recueillis dans le cadre des deux initiatives fribourgeoises “Osons l’accueil” et “Don de Dieu, don de l’autre” mettent en relief le principe de la gratuité et du don, mais pas uniquement. “Elles font appel à notre hospitalité, à notre disposition à faire une place pour l’autre dans notre propre univers. L’hospitalité, du grec philoxenia, indique l’amour de l’étranger, attitude inverse de la xénophobie”.
“L’hospitalité chrétienne, si bien illustrée par la parabole du bon Samaritain, conclut la directrice de Caritas Fribourg, nous invite à voir en l’étranger, le migrant ou le réfugié, l’autre qui est dans le besoin, le prochain que nous sommes appelés à servir”.
En charge notamment du dicastère Solidarité et ouverture au monde, le Père spiritain Gérald Mayor reçoit cath.ch à la cure de Saint-Aubin, dans la Broye fribourgeoise. Le curé in solidum au sein de l’Unité pastorale (UP) Notre-Dame de Tours, a été missionnaire au Congo-Brazzaville pendant presque quinze ans, dans les années terribles de la guerre civile. Le solide Valaisan n’y va pas par quatre chemins: être chrétien, c’est être solidaire !
L’appartement au-dessus de la cure était vide et la paroisse cherchait des locataires. “Nous avons signalé notre intérêt, et la société ORS, chargée par le canton de Fribourg de l’accueil des requérants d’asile, est venue nous voir. Puis un jour, après un mois et demi, ils étaient là: Samson et sa fille Nardos, âgée de 12 ans, des requérants d’asile venant d’Erythrée. Ils sont arrivés chez nous au début de décembre. Ils ont rallié la Suisse en septembre et ont passé par des centres pour requérants à Neuchâtel et à Broc. La mère et les autres enfants sont encore au pays. Ils possèdent un livret N et, dès qu’ils auront un autre permis, Samson pourra chercher du travail… La famille s’est cotisée pour qu’ils puissent partir du pays et payer le voyage. Ils vont rembourser petit à petit”.
Dans son village natal, en Valais, Gérald Mayor a grandi au milieu des saisonniers qui venaient travailler dans les vignes, ce qui lui a appris à s’ouvrir aux autres. De par sa sensibilité missionnaire aiguisée, pour le Père Mayor, il était tout à fait logique d’accueillir non pas des “étrangers”, mais des “voisins”. “La crainte des autres, de l’inconnu, c’est normal. Il faut se connaître. La peur, c’est à nous de l’enlever !”
Le Conseil de paroisse a approuvé la démarche. Depuis leur arrivée, des gens se sont révélés: “Nous avons découvert des pépites d’or dans cette paroisse ! Des gens viennent tout simplement leur dire bonjour, demander s’ils ont besoin de quelque chose… Un enfant à l’école a cherché un dictionnaire français-anglais pour savoir comment dire bonjour à Nardos, car elle ne parlait, au départ, que tigrinya et anglais”.
En effet, des gens de toute l’UP, de Payerne, de Cousset, d’autres lieux, sont venus donner un coup de main, offrir des cours de français à cette famille. “Ce sont des paroissiens, mais aussi d’autres personnes que je ne connaissais pas du tout. Je ne leur demande pas leur religion. Chez nous, nous ne laissons personne dehors. L’accueil, c’est exigeant, mais c’est beau ! En outre, c’est moins lourd que l’on nous avait dit. Nous n’avons pas besoin d’être là 24 heures sur 24”.
Pour favoriser l’intégration, il encourage les nouveaux venus à participer aux activités villageoises, comme la Fête de la Saint-Nicolas. Pour les habits et la nourriture, les “voisins” du Père Mayor sont aidés financièrement par l’ORS, mais ils se gèrent de façon indépendante. “Il faut respecter leur liberté… et passer beaucoup de temps à expliquer des tas de petites choses qui nous semblent, à nous, tout à fait naturelles: comment fonctionne la machine à laver, le chauffage, etc. Il faut aussi tenir compte des différences culturelles. Ils doivent ‘apprendre la Suisse’, comme moi, j’ai dû ‘apprendre l’Afrique’ quand je suis parti en mission”. A l’adresse de ses confrères prêtres, le Père Mayor lance: “Cela fait du bien d’avoir quelqu’un à qui parler, de savoir que la maison est habitée: on peut partir, et il y a de la lumière à l’étage!”
Ancien membre de la Corporation ecclésiastique catholique du canton de Fribourg, longtemps président de paroisse à Semsales, Jean-Pierre Sonney a, lui aussi, été interpellé par l’appel du pape François en faveur de l’accueil des migrants et des réfugiés.
Curé modérateur de l’Unité pastorale Saint-Denis, l’abbé Petru Popa a confié à la section Caritas Veveyse le mandat pastoral de la diaconie pour les sept paroisses du district de la Veveyse, depuis le 1er février dernier. L’œuvre d’entraide catholique est ainsi officiellement chargée de l’aide aux personnes exclues, démunies et en situation de précarité, ainsi qu’aux migrants et aux réfugiés.
“A la demande de l’évêque, on devait se préparer à l’accueil des réfugiés et des requérants d’asile, voir si des logements seraient libres dans nos villages, trouver des bénévoles”. Pour répondre à cette demande de disponibilité à l’accueil, l’Unité pastorale Saint-Denis, regroupant les paroisses de Porsel, Saint-Martin, Le Crêt-Progens, Châtel-Saint-Denis, Remaufens et Attalens, a décidé d’agir. Une entente et une vision commune se sont ainsi construites entre l’équipe pastorale, le conseil de gestion de l’Unité pastorale, les conseils paroissiaux et les conseils pastoraux de chaque paroisse, ainsi que Caritas Fribourg.
“Tout le monde était d’accord: il fallait mandater Caritas Veveyse, qui a accepté de relever le défi. C’est l’acteur majeur, sinon exclusif, de l’action en faveur des plus démunis sur notre territoire, souligne l’abbé Popa. On a élargi notre comité pour prendre en charge cette nouvelle tâche et mobiliser de nouveaux bénévoles”. La section est soutenue par Caritas Fribourg. L’abbé Petru Popa et Jean-Pierre Sonney, président de Caritas Veveyse, s’accordent à dire: “Cette démarche demande de mettre nos compétences et notre disponibilité au service des plus démunis dans une logique de complémentarité avec les projets existants”.
L’Unité pastorale, Caritas Veveyse et “Osons l’accueil” s’organisent et se préparent avec enthousiasme et responsabilité. “Nous allons travailler avec ‘Osons l’accueil’, compléter son réseau, car il ne sert à rien de faire les choses en parallèle. Nous allons rencontrer une fois par trimestre les familles qui accueillent les requérants d’asile et tirer un bilan final de l’accueil, trouver des interprètes bénévoles, des personnes qui peuvent donner des cours de langues, des chauffeurs pour accompagner les requérants chez le médecin ou faire les courses”, témoigne Jean-Pierre Sonney.
L’entrepreneur retraité voit déjà des premiers signes encourageants: un migrant égyptien, à qui Caritas avait apporté son aide pour un cours de langue, a spontanément offert ses services pour les traductions: il connaît l’arabe, le tigrinya et le farsi. Caritas Veveyse cherche encore des bénévoles, car il en manque toujours. Elle a déjà reçu des habits, tandis qu’elle va développer ses relations avec l’ORS, en charge des requérants, les communes et les paroisses. Elle va également soigner ses communiqués de presse, “car nous devons travailler en toute transparence avec la population veveysanne!”
Estimant que le sport est un important facteur d’intégration des migrants, notamment pour les plus jeunes, Caritas Veveyse va approcher les sociétés locales et les clubs sportifs, mais également les organisateurs d’autres activités, comme le théâtre et les arts (dessin et peinture).
“Se connaître, cela permet d’éviter les préjugés”, affirme Jean-Pierre Sonney, qui souligne que les jeunes, davantage que les personnes plus âgées, sont ouverts à l’accueil des migrants. Il va également travailler avec les enseignants. “Nous devons faire rencontrer les migrants avec la population veveysane, trouver des lieux et des moments adéquats, travailler à l’entre-connaissance !”
Pour plus d’informations sur l’accueil des requérants d’asile dans le canton de Fribourg, voir le numéro d’avril 2016 de Caritas.mag, le journal des Caritas romandes. L’entièreté du dossier “Le défi des nouveaux exils – Les engagements de Caritas. Dans le canton de Fribourg, l’accueil n’est pas un vain mot !” est disponible sur: www.caritas-fribourg.ch.
La guerre en Syrie dure depuis plus de cinq ans. La situation humanitaire s'est énormément péjorée, quant à la situation politique du Moyen-Orient, elle est plus instable que jamais. Face à la situation catastrophique dans laquelle se trouvent la population syrienne et les personnes déplacées, les politiques ne réagissent qu'à contrecoeur. Il n'y a aucune perspective véritable visant à trouver une solution à la crise des réfugiés. La Suisse aussi peut, et doit faire plus. Caritas invite la Confédération à agir sur différents plans.
Caritas critique la politique s'agissant de la crise des réfugiés: au lieu de procéder à une analyse pragmatique et concrète de la situation qui permettrait de proposer des solutions, elle fait le contraire. Elle renonce à une analyse approfondie, et chacun propose sa solution, inefficace et sans effet.
Le débat politique doit s'emparer enfin des causes de ces mouvements de fuite. D'après son expérience en matière d'aide humanitaire, Caritas voit une seule raison à cet afflux: la brutalité de la guerre en Syrie et l'absence complète de perspectives qui en découle pour les gens. Les personnes qui fuient essaient seulement de survivre, et ce ne sont pas les frontières, les barbelés, la mer ou le durcissement des lois sur l'asile qui vont les arrêter.
Contrairement à ce que prétendent certains, ni l'Europe ni la Suisse ne sont appelées à accueillir tous les demandeurs d'asile syriens. En réalité, 80 % de la population syrienne, qui compte 23 millions de personnes, est restée dans le pays, même si elle y est en fuite. Et environ 5 millions de personnes ont trouvé refuge dans les pays voisins, Turquie, Liban, Jordanie et Irak. Comparativement, les quelques 1,5 million de réfugiés qui ont fui vers l'Europe ne représentent qu'un petit 0,2 % de la population européenne de 650 millions de personnes.
Augmenter l'aide à la Syrie à 100 millions de francs par an au moins
Dans une perspective humanitaire, la communauté internationale doit veiller en priorité à ce que des espaces humanitaires soient créés en Syrie sous la protection de l'ONU. La Suisse a son rôle à jouer ici: elle doit mettre en oeuvre ses structures diplomatiques pour entreprendre tout ce qui est possible dans ce sens. Si la situation en Syrie continue d'être instable, ce n'est certainement pas la faute des réfugiés et des personnes qui fuient, mais bien celle des puissances régionales et des grandes puissances engagées dans le conflit qui refusent de se mettre d'accord. Ne serait-ce que pour cela, il est de notre devoir d'offrir accueil et protection aux réfugiés.
L'aide à la Syrie de la Suisse s'élève aujourd'hui à quelque 50 millions de francs par année. C'est totalement insuffisant, au vu de l'ampleur de la crise. L'aide à la Syrie sur place doit être augmentée et atteindre au moins 100 millions de francs par année - et ce ne doit pas être aux dépens de la coopération au développement. Les coupes proposées par le Parlement dans le budget 2016 sont donc complètement irréalistes, tout comme la proposition de couper dans le crédit-cadre 2017-2020 de la coopération au développement. Au contraire, il faut augmenter ce crédit-cadre pour atteindre les 0,7 % du PNB.
En ce qui concerne son aide humanitaire, Caritas a jusqu'ici engagé 18 millions de francs pour ses projets en Syrie, en Irak, en Jordanie et au Liban. Elle a engagé 2,8 millions de francs pour ses projets sur la route des Balkans, avec un accent sur la Grèce. Ses priorités sont l'aide de survie et d'urgence aux familles de réfugiés ainsi que l'éducation et la protection des enfants déplacés par la guerre. Ces montants sont en grande partie dus à la générosité de donateurs privés et de contributions de la Chaîne du Bonheur. C'est donc la population civile qui montre au monde politique ce que c'est que d'agir solidairement.
Prendre en charge dignement les réfugiés
En matière de politique d'asile, il n'y a selon Caritas que deux possibilités d'aborder cette crise des réfugiés: soit on refuse de les accueillir, ce qui conduira à un engagement de l'armée aux frontières, soit on les accueille. Caritas en tire les conclusions suivantes: « Caritas Suisse est d'avis que la Suisse doit garantir l'accueil des réfugiés. Deuxièmement, nous refusons catégoriquement l'engagement de l'armée pour repousser les réfugiés aux frontières. Enfin, les réfugiés qui arrivent en Suisse doivent être traités et pris en charge dignement ».
L'hébergement et la prise en charge de requérants d'asile peuvent représenter une charge financière importante pour les communes et les cantons. Le Conseil fédéral doit donc faire des propositions pour garantir aux cantons et communes un soutien financier plus conséquent, ce d'autant que la situation actuelle des finances fédérales montre que des baisses d'impôts seraient envisageables.
Employer les structures existantes
Le Conseil fédéral, en accord avec les cantons, doit donc proposer des solutions permettant d'accueillir aussi simplement que possible les réfugiés dans les structures existantes. Pourquoi ne serait-il pas possible d'ouvrir aux réfugiés les écoles professionnelles les gymnases, les hautes écoles ou les associations, et leur permettre de participer à notre société dès le début?
Information aux rédactions:
Stefan Gribi, responsable du département de la communication, se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, au numéro de tél. 041 419 22 37 ou par mail [email protected].
NDLR : Ce grand humaniste ethnomasochiste avait été récemment reçu par la RTS. Voir ou revoir "Le Fernand Melgar italien"
A 33 ans seulement, Gabriele Del Grande baroude en Afrique depuis dix ans déjà.
NDLR : sans commentaire, justement.....
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil fédéral,
Mesdames et Messieurs les députés du Conseil national et du Conseil des États,
Une fois de plus, des centaines de migrantes et migrants ont perdu la vie en Méditerranée. Une fois de plus, on constate après la catastrophe qu’une politique des réfugiés seulement axée sur la dissuasion et la fermeture des frontières est un échec. Les personnes qui fuient la Syrie, l’Érythrée, l’Irak ou l’Afrique du Nord, la guerre, la violence et l’absence d’avenir n’hésitent pas à braver les dangers mortels que présentent la fuite et les passeurs.
Il faut enfin mettre sur pied une politique des réfugiés à la fois réaliste et humaine, non dictée par les égoïsmes nationaux et répondant dans toute l’Europe à la catastrophe qui se déroule en Méditerranée.
Honorer notre revendication d’une tradition humanitaire
Nous appelons le Conseil fédéral et le Parlement à agir dans ce sens. Au regard de sa tradition humanitaire, la Suisse doit agir sous trois angles au moins.
• En se montrant prêt à accueillir 3000 réfugiés syriens supplémentaires, le Conseil fédéral a donné un signal positif. La Suisse est membre de plein droit de l’Espace Schengen ; à ce titre, elle doit jouer un rôle de politique étrangère plus actif dans le domaine de l’aide humanitaire et de l’asile. Nous attendons de la diplomatie suisse qu’elle œuvre auprès des autres pays de l’Espace Schengen pour les amener à accueillir un nombre plus élevé de réfugiés. La diplomatie suisse doit s’engager sur les questions humanitaires avec autant de fermeté qu’elle le fait pour défendre ses intérêts économiques.
• On ne peut faire obstacle au commerce des bandes de passeurs qui profitent de la détresse et de la misère des gens qu’en permettant aux personnes en fuite d’atteindre l’Europe en toute légalité et d’y déposer une demande d’asile. La Suisse doit donc remettre en vigueur la possibilité, abandonnée en 2013, de déposer une demande d’asile à l‘ambassade suisse d‘un pays tiers. Les expériences faites auparavant ont montré qu’il s’agissait là d’un instrument efficace pour aider les personnes persécutées.
• La Suisse doit augmenter d’urgence son aide humanitaire à 100 millions de francs par an pour les déplacés syriens de la guerre. L’augmentation qui vient d’être acceptée de 30 à 50 millions de francs est encore trop modeste au regard de l’importance de cette catastrophe pour l’humanité. La guerre en Syrie a provoqué le plus grand afflux de réfugiés de notre époque. De la gauche à la droite, les partis politiques sont unanimes pour souligner l’importance et l’urgence d’apporter une aide sur place.
Il est plus que temps
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil fédéral et du Parlement, les actes doivent maintenant succéder aux paroles. Les citoyennes et citoyens de ce pays soutiennent très généreusement par leurs dons l’aide d’urgence et de survie des œuvres d’entraides suisses. Il est plus que temps que la Suisse officielle s’y mette également.
Prenez les décisions qui s’imposent ! Les tragédies des migrants qui se déroulent autour de la Méditerranée l’exigent. La solidarité de la population suisse soutient votre action.
Mariangela Wallimann-Bornatico Présidente |
Hugo Fasel Directeur |
Source
A l'occasion de la journée internationale dédiée à cette minorité mercredi, elles demandent au Conseil fédéral de les faire davantage participer à la vie politique.
Afin de respecter les engagements de la convention-cadre pour la protection des minorités nationales, Berne devra cependant aussi fournir un nombre suffisant de places pour les gens du voyage venant de l'étranger.
La lettre ouverte a été entre autres signée par la société pour les peuples menacés, Amnesty International, Caritas et la Radgenossenschaft der Landstrasse, l'organisation faîtière des Yéniches de Suisse.