Attentat de Berlin: Anis Amri était recherché depuis 7 mois

Les services antiterroristes allemands recherchaient le Tunisien depuis au moins sept mois. La cellule dans laquelle il œuvrait avait été démantelée en novembre dernier, mais Anis Amri a quand même réussi à passer à l'action.

Le 10 mai dernier, la police de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie avait averti ses collègues italiens et classé Anis Amri comme «individu dangereux», révèle la chaîne allemande WDR. Si Amri devait être arrêté lors d'un simple contrôle routier ou identifié lors d'une enquête, il était demandé aux forces de l'ordre transalpines de le retenir et de le signaler aux autorités allemandes. Mais Amri est resté un fantôme sept mois durant. Il a évolué dans l'ombre, avant de réapparaître le 19 décembre dernier en fonçant avec un camion-bélier dans un marché de Noël de la capitale allemande.

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Peur de représailles

L'Italie se blinde avant la nuit de la Saint-Sylvestre. Les autorités craignent des représailles après la mort d'Anis Amri la semaine dernière. D'après «La Stampa», quelque 800 agents ont suivi un entraînement supplémentaire antiterroriste.

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Berlin: Six Syriens et un Libyen arrêtés après avoir tenté de mettre le feu à un SDF dans le métro

Les sept garçons étaient recherchés pour «tentative de meurtre» par la police, qui avait diffusé leurs visages filmés par des caméras de surveillance, afin de les identifier. Le SDF s'en est tiré sans dommage.

Après 48 heures de recherche, la police berlinoise est parvenue à identifier et à interpeller les sept jeunes, âgés de 15 à 21 ans, suspectés d'avoir tenté d'immoler un SDF par le feu dans le métro de la capitale allemande dimanche 25 décembre au soir. Six d'entre eux viennent de Syrie, le septième de Libye, selon le journal Bild. Ils ont été entendus par la brigade criminelle en vue d'un procès pour «tentative de meurtre». Les policiers avaient diffusé les images de vidéosurveillance afin de trouver d'éventuels témoins pour permettre l'identification et l'arrestation des coupables.

 

Perpétré à la station de métro Schönleinstrasse vers 2h du matin le soir de Noël, cet acte fait l'objet d'une enquête des autorités allemandes qui le qualifient de «tentative de meurtre» dans un communiqué de presse. Le SDF, qui n'a pas été blessé, a pu être secouru à temps par un passant et un conducteur de métro, qui sont parvenus à maîtriser les flammes.

En hiver, la BVG (société exploitante du métro berlinois) autorise généralement les sans-abris à dormir sur les quais des stations après leur fermeture, en raison des grands froids que peut connaître la capitale allemande. Réputé pour être l'un des plus sûrs d'Europe, le métro de Berlin a néanmoins vu le nombre d'agressions bondir en 2015, avec une augmentation de 10% des agressions par rapport à l'année précédente, selon les données de la police.

Cette agression intervient quelques jours après un autre fait-divers qui avait secoué la presse allemande : une jeune femme avait été violemment frappée dans le dos en haut des escaliers du métro. La diffusion des images de l'agression par la police allemande avait permis l'identification du coupable, un Bulgare de 27 ans qui avait fui l'Allemagne entre temps.

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Berlin: Un migrant pakistanais jugé pour viol et agressions sexuelles. « il est difficile d’avoir une petite amie quand vous êtes un réfugié »

Le pakistanais de 26 ans est accusé d’avoir violé une femme à Berlin

Il est aussi accusé d’en avoir agressé sexuellement 5 autres.

Le migrant a dit qu’il était « désolé » et « honteux » de ce qu’il avait fait.

Un migrant qui est accusé d’avoir violé une femme et d’en avoir agressé sexuellement 5 autres a dit qu’il ne pouvait pas trouver de petite ami et qu’il « voulait avoir des relations sexuelles ».

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Il a déjà avoué sa culpabilité pour toutes les inculpations, dont un viol et cinq autres attaques, qui ont toutes eu lieu entre le 29 avril et le 25 juillet 2016.

Son mode opératoire, a-t-il déclaré au tribunal, était toujours le même : tard le soir, il approchait des femmes seules dans la rue, et engageait une conversation avec elle.

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En Autriche, il avait une petite amie, mais seulement pendant une courte période. « Il est difficile d’avoir une petite amie quand vous êtes un réfugié et que vous n’avez rien à offrir»

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Le DailyMail / Die Welt via Fdesouche.com

 

Le terroriste Amri a vécu deux semaines en Suisse sans que nos autorités le sachent, selon son frère

«Aucun lien direct n’a jusqu’ici été constaté entre le Tunisien Anis Amri et la Suisse.» C'est ce qu'avait dit vendredi à l’ATS la porte-parole de l'Office fédéral de la police (fedpol), Lulzana Musliu. Elle avait néanmoins ajouté qu'un séjour éventuel de ce dernier sur sol helvétique «ne pouvait pas encore être exclu».

Des recherches menées par la «SonntagsZeitung» semblent désormais conforter cette théorie. Selon le dominicale, qui a pu parler avec Walid Amri, un des frères de l'auteur présumé de l'attentat de Berlin, ce dernier a vécu jusqu'à deux semaines en Suisse en mai 2015. Sa soeur explique qu'il a tenté en vain de trouver du travail dans notre pays avant de partir pour l'Allemagne... par crainte de se faire pincer dans un contrôle de police en Suisse.

Quant aux autorités suisses, elles n'ont pour l'heure aucune trace des activités d'Amri sur sol helvétique, écrit la «SonntagsZeitung»

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Mes remerciements à Wilhelm ✙ ن

Anis Amri filmé devant une salle de prière à Berlin : « Tout le monde savait que c’étaient des salafistes mais personne n’osait le dire »

Un voisin de la salle de prière à Berlin devant laquelle Anis Amri a été filmé après l'attentat.

C'est un document précieux. Anis Amri a bien été filmé par des caméras de surveillance de la police devant une salle de prière de la rue Perleberger dans le quartier Moabit au cours de la nuit qui a suivi l'attaque sur le marché de Noël, lundi 19 décembre. Et pour cause, ce lieu se situe pile en face de l'unité 33 de lutte contre la criminalité de la police berlinoise.

Les images, révélées par la télévision RBB, montrent le tueur au camion entre 3h25 et 3h35, bonnet enfoncé sur les yeux, en train de consulter un téléphone devant le local d'une association islamiste. « Tout le monde le savait ici que c'était un groupe salafiste. Ça se murmurait tout bas, mais personne n'osait le dire. On voyait arriver des hommes jeunes, la trentaine maximum, tous barbus, qui allaient et venaient. Ils ne se mélangeaient jamais aux autres résidents de l'immeuble. Ils passaient la nuit sur place et repartaient. Lui, je ne m'en souviens pas », témoigne Efe Baraykli, 42 ans, le patron d'une petite société de taxis qui habite juste au-dessus de la salle de prière dont la porte a été fracassée par la police lors d'une perquisition jeudi.

Avant 2014, c'était une mosquée, mais l'association qui la gérait s'est dissoute et les locaux ont été repris par un groupuscule salafiste. En 2015, deux personnes ont été arrêtées ici par les services de renseignement.

Sous surveillance

« Des minibus déposaient ces hommes. Ils venaient de toute l'Allemagne », avait pris soin de noter Efe. L'entrepreneur a remarqué « la présence de Tchétchènes, d'Afghans, de Daghestanais, mais aussi d'Irakiens et de Turcs ». « Ils mangeaient sur place, dormaient sur les tapis de l'ancienne mosquée et disparaissaient. Ce n'était jamais les mêmes. Il y avait aussi parmi eux de jeunes Allemands convertis », se souvient Efe. « Tous les jours, entre dix et quinze personnes séjournaient ici, dans le calme. Ils vivaient entre eux et cloisonnés. J'ai vu, plus rarement, des femmes qui apportaient des repas et repartaient aussitôt », raconte Efe.

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Il y aura d’autres attentats terroristes islamiques

   
Michel Garroté - Ancien dirigeant du département antiterroriste du MI6, les services secrets britanniques, Richard Barrett indique, dans le Daily Mail, qu’Anis Amri, abatu ce vendredi par la police italienne (il a crié : « allah akbar ») et auteur de l’attentat de Berlin, n’est qu’un terroriste parmi des milliers de terroristes potentiels très extrêmes et dont le nom apparaît dans les registres. De plus, si l’on inclut l’ensemble des Länder d’Allemagne, ils ont environ 7'000 cas existants, ajoute-t-il. Charmante nouvelle...
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De son côté, Lisa Murr Nehme, Franco-libanaise, professeur, historienne, politologue et islamologue a récemment écrit, à propos de l'aide fournie par les Occidentaux aux islamistes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’aide diplomatique et militaire accordée par les Anglais au chérif Hussein, était semblable à l’aide accordée par les Américains de nos jours d’abord à Ben Laden et à Al-Qaïda, puis à Daech, et maintenant, au Front Nosra ou Fatah-el-Cham.
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Lisa Murr Nehme : Elle ressemblait également à l’aide accordée par les Américains aux Frères Musulmans en Égypte et ailleurs. Elle a été le pétrole jeté sur le feu d’un mouvement qui n’était que latent, et qui est devenu assez puissant pour survivre aux modes communiste, socialiste, nassérienne, etc. Grâce à ce climat quasi hystérique, Hassan Al-Banna, grand-père de Tariq Ramadan, a pu fonder le mouvement des Frères Musulmans et avoir beaucoup de succès. Et son ami le mufti Hajj Amine Husseini, fait par les Anglais mufti de Jérusalem, a été en position de créer une guerre entre les juifs et les Palestiniens non-juifs, qui dure encore, ajoute Lisa Murr Nehme (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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A ce propos, dans Challenges, l'éditorialiste français Bernard Guetta écrivait notamment, AVANT les attentats de Berlin, Ankara et Zürich (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) :  Combattu par les Occidentaux et non pas par les Russes, Daech recule sur tous les fronts, perd ses hommes, ses stocks de munitions et ses sources de revenus mais rien n’est plus dangereux, on le sait, qu’une bête acculée. Il y aura d’autres tentatives d'attentats. Certaines seront déjouées, d’autres pas mais il y aura d’autres attentats comme ceux d’Ankara et de Berlin car Daech est à la fois dos au mur et oeuvrant à son rebond. L’Etat islamique en Irak et au Levant, Daech, est en train de perdre Mossoul, la plus importante de ses deux places fortes.
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Bernard Guetta : Un quartier après l’autre, cela dure parce que la coalition arabo-occidentale conduite par les Etats-Unis se refuse à écraser sous les bombes la population de cette ville irakienne que les djihadistes martyrisent depuis plus de deux ans déjà. Comme prévu, l’opération prend du temps car les Occidentaux ne veulent pas se comporter comme les Russes à Alep mais Mossoul sera libérée et la coalition se prépare maintenant à chasser ces sanguinaires criminels de Raqqa, en Syrie. Sous quelques mois, d’ici l’été au plus, Daech aura perdu la partie en Irak et en Syrie comme il l’a perdue à Syrte, en Libye. Combattu par les Occidentaux et non pas par les Russes, Daech recule sur tous les fronts, perd ses hommes, ses stocks de munitions et ses sources de revenus mais rien n’est plus dangereux, on le sait, qu’une bête acculée.
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Bernard Guetta : L’Etat islamique doit montrer à ses troupes et ses sympathisants de par le monde qu’il existe encore et peut toujours frapper. Les attentats relèvent pour lui d’une nécessité vitale et il va d’autant plus les multiplier qu’Alep écrasée et l’insurrection syrienne largement défaite, l’état-major de Daech ambitionne de réaliser une OPA sur ce qui reste des différents courants de l’opposition au clan Assad. Quand l’assassin de l’ambassadeur russe à Ankara hurle, avant d’être lui-même abattu, « Souvenez-vous d’Alep ! », il se pose en vengeur des victimes de la Russie. Quand Daech ensanglante la Turquie, il lui fait payer le retournement d’alliances qu’elle a opérée en se rapprochant de Moscou par peur de voir émerger, en Syrie, un Kurdistan indépendant pouvant réveiller l’irrédentisme de ses propres Kurdes.
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Bernard Guetta : Quand Daech réitère Nice à Berlin, il proclame qu’il n’y aurait pas de différence entre l’Europe et la Russie puisque les Européens, malgré les protestations françaises, ont laissé Vladimir Poutine faire à Alep ce qu’il avait fait à Grozny: la réduire en cendres. Des Kurdes aux sunnites irakiens en passant par l’ensemble des opposants syriens, laïcs ou Frères musulmans, l’Etat islamique va tenter de fédérer tous ceux contre lesquels s’est scellée l’alliance de la Russie, du régime syrien, de l’Iran et de la Turquie. Il n’est pas du tout prouvé qu’il y parvienne. Ce sera en tout cas difficile puisque l’insurrection syrienne avait chassé Daech d’Alep il y deux ans et que les combattants kurdes le combattent sur tous les fronts. Entre Daech et ceux qu’il voudrait, désormais, rallier à un front commun, il n’y a que des points de divergence et des coups échangés jusqu’aujourd’hui mais les attentats servent cet objectif. Assassinats ciblés ou tueries de masse, c’est par la terreur, la seule arme qui leur reste, que les djihadistes veulent prouver, premièrement, qu’ils sont seuls capables d’infliger des pertes aux ennemis communs et à ceux qui les laissent faire et, deuxièmement, que l’ennemi de mon ennemi étant mon ami, il faudrait oublier le passé et s'unir.
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Bernard Guetta : Il y a là plus de désespoir que de chances de succès mais imaginons qu’à la faveur de leur alliance, la Turquie écrase les Kurdes ; que les dernières villes syriennes tenues par l’insurrection connaissent le sort d’Alep ; que le régime Assad reconquiert la majeure partie de la Syrie ; que la Russie finisse ainsi de se réimplanter au Proche-Orient dans une alliance avec l’Iran et que les Iraniens consolident leur emprise sur la Syrie, l’Irak et le Liban. Cela n’aurait rien d’impossible. C’est, au contraire, devenu le plus probable mais cela ne changerait rien aux réalités de la région. Les Kurdes syriens aspireront toujours à l’indépendance. En Irak, la minorité sunnite ne voudra toujours pas vivre sous un pouvoir chiite appuyé par l’Iran. En Syrie, la majorité sunnite, plus de 60% de la population, n’attendra que le moment de la revanche et les puissances sunnites ne laisseront pas l’Iran chiite prendre les commandes d’une si grande part du monde arabe. Guerre régionale, le conflit syrien est tout, sauf fini et c’est cette évidence que sont venus rappeler les deux attentats de lundi, en attendant les autres, ajoute Bernard Guetta (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.breizh-info.com/2016/12/23/55791/lisa-murr-nehme-anglais-levant-etat-islamique
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http://www.challenges.fr/monde/ankara-berlin-la-raison-de-ces-nouveaux-attentats_443821
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En plein état d’urgence, le terroriste de Berlin a pu franchir 2 frontières sans être inquiété

Bruno Le Roux confirme que les contrôles aux frontières ont été renforcés «dès le soir» de l'attentat

Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé ce soir depuis la Place Beauvau. Il a tenu à saluer le travail de la police italienne, et a appelé à "la plus grande prudence concernant les informations qui circulent actuellement" concernant l'enquête sur l'attentat de Berlin.

Par ailleurs, le ministre a annoncé que les contrôles aux frontières ont été renforcés "dès le soir" de l'attentat, répondant ainsi aux critiques exprimés sur l'espace Schengen qui aurait permis, selon certains, à Anis Amri de se rendre sans encombre en Italie.


Attentat de Berlin : Anis A. est passé en... par Europe1fr

Anis Amri aurait pris un billet de train à Lyon avant de rejoindre Milan

L'itinéraire du terroriste présumé se précise. Selon des informations d'Europe 1, le principal suspect de l'attentat de Berlin est passé par Lyon avant d'aller à Milan. Anis Amri aurait en effet pris un train depuis la gare Lyon-Part-Dieu en direction de Chambéry jeudi. Une fois là-bas, il aurait acheté un billet de TGV en liquide à destination de Milan. Il est arrivé dans la métropole lombarde à 21h50.

La droite s'indigne après la cavale d'Anis Amri

Un billet de train retrouvé sur Anis Amri montre qu'il a effectué un trajet entre la France et Turin, a indiqué une source judiciaire italienne. Le jeune homme a ensuite pris un train régional pour se rendre dans la banlieue de Milan. Pour Thierry Solère, porte-parole de François Fillon, candidat de la droite et du centre à la présidentielle, le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux "doit s'expliquer". "Etat d'urgence et un terroriste arrive à rentrer en France puis à en ressortir sans être interpellé", dénonce-t-il sur son compte Twitter.

Source et suite de l'article

Rappel: Calmy-Rey prétendait que Schengen-Dublin nous garantirait la sécurité.

Le suspect de l’attentat de Berlin est arrivé par Lampedusa en se faisant passer pour un mineur

Anis Amri, le suspect tunisien de l’attentat au camion-bélier à Berlin, a passé quatre ans en prison en Italie entre 2011 et 2015 pour avoir incendié une école, rapportent jeudi les médias italiens qui retracent son parcours chaotique dans les geôles siciliennes.

Anis Amri a débarqué sur l’île italienne de Lampedusa, la plus proche des côtes africaines, pendant le Printemps arabe en 2011, « en se déclarant mineur alors qu’il avait 18 ans », rapporte le quotidien turinois La Stampa.

Contactés par l’AFP, les ministères italiens de l’Intérieur et de la Justice, le parquet de Palerme, de même que l’administration pénitentiaire, n’ont pas souhaité faire de commentaire.

Le jeune homme est alors orienté vers le centre d’accueil pour mineurs de Belpasso à Catane, dans l’est de la Sicile, où il ne tarde pas à se faire remarquer.

Le 24 octobre 2011, il est arrêté avec trois de ses compatriotes après avoir incendié une école, et condamné à quatre ans de réclusion, raconte Il Corriere della Sera.

Anis Amri commence à purger sa peine à Catane puis passe par divers établissements pénitentiaires de Sicile, en terminant par Palerme. Loin d’être un détenu modèle, il ne bénéficie d’aucune remise de peine.

A sa sortie de prison en 2015, il est envoyé au Centre d’identification et d’expulsion (CIE) de Caltanisetta, dans le centre de l’île, où il est frappé d’une mesure d’expulsion.

« Mais la Tunisie n’a aucune intention de récupérer un citoyen qui déjà dans sa ville natale de Gaza (en Tunisie) avait posé de nombreux problèmes », poursuit le quotidien de Milan.

Le journal assure en outre que les procédures d’identification, nécessaires à son rapatriement, « n’ont pas été faites dans les délais légaux par les autorités tunisiennes », ce qui explique que l’Italie ait été « obligée de le laisser partir ».

« S’il est vrai qu’Anis Amri s’est radicalisé dans nos prisons, alors nous avons un problème, qui est d’ailleurs déjà connu », conclut le journal.

La Libre
 The Sun

Angela Merkel : C’est pendant son discours sur l’Intégration que l’attentat s’est produit

C’est dans les locaux de la chancelière allemande que tout avait été organisé pour célébrer dans la joie et la bonne humeur le thème de la réussite de l’intégration aux nouveaux travailleurs. Angela Merkel s’est exprimée également sur le thème de la diversité d’opinion, a pris des selfies avec les jeunes. Puis soudain les premiers rapports du drame du marché de Noël de Berlin sont arrivés.

Avant qu’arrivent les premières dépêches, Angela Merkel avait organisé une petite célébration pour promouvoir l’Intégration des travailleurs.

Angela Merkel a notamment dit au micro : « Il y a toujours des personnes qui ont besoin de plus de temps pour être convaincus. Il y a même des personnes qui n’écoutent même pas. Poursuivez malgré tout dans vos objectifs. C’est aussi ça la diversité d’opinion ».

Applaudissements nourris. Les invités se sont levés d’un seul homme et ont quitté leurs sièges. Tous voulaient absolument avoir un selfie pris avec la ministre de l’Intégration d’origine turque, Aydan Özoguz (SPD) ainsi qu’avec la chancelière.

Traduction FDS résumée de  Welt

Anis Amri : le principal suspect de l’attentat de Berlin possédait déjà un important casier judiciaire

Christian Hofer: Voilà donc le système de sécurité de Schengen-Dublin dont se vantait tant Calmy-Rey: une passoire lamentable où un criminel coupable de coups et blessures ainsi que d'incendie volontaire en Italie, déjà détecté et identifié, peut se jouer de la police allemande avec une facilité déconcertante.

Il est bien clair que les Suisses qui paient tant pour ce système se font voler et que nous avons été une nouvelle fois trompés par ces socialistes répugnants.

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Anis Amri : le principal suspect de l'attentat de Berlin serait à la tête d'une filière jihadiste

ANIS AMRI - Le Tunisien de 24 ans est le principal suspect de l'attaque au camion qui a fait 12 morts dans le marché de Noël berlinois, lundi 19 décembre. Le jeune-homme aurait été en contact avec un réseau jihadiste en Allemagne.

[Mis à jour le 21 décembre 2016 à 22h24] Un mandat d'arrêt européen a été émis pour retrouver Anis Amri, actuellement le principal suspect de l'attentat du marché de Noël de Berlin. Le parquet anti-terroriste allemand a révélé l'identité de ce Tunisien et offre même 1000000 euros  à toute personne donnant une information permettant son arrestation, une somme qui a rarement été aussi élevée. Les photos ont été diffusées mercredi 21 décembre dans l'avis de recherche, encadré en rouge du mot "Terrorismus".

L'enquête se poursuit et plus de 500 indices sont parvenus à la police. Le portefeuille et des traces ADN ont été récupérés dans la cabine du camion-bélier que l'assaillant a utilisé pour foncer dans le marché de Noël. Anis Amri est âgé de 24 ans, il est Tunisien, il mesurerait 1m78 pour environ 75 kilos. La police allemande le considère comme le présumé terroriste de l'attentat de Berlin. "Si vous voyez la personne recherchée, informez la police. Mais ne vous mettez pas vous-même en danger, cette personne pourrait être dangereuse et armée", précise le parquet dans son communiqué.

L'homme était très connu par les services de police et faisait l'objet d'une enquête pour un projet d'attentat. Il vivait en Allemagne depuis 2015, mais les enquêteurs ont remonté sa trace jusqu'en 2012, alors qu'il vivait en Italie en situation irrégulière. Il y a été condamné pour l'incendie volontaire d'une école.

Selon les informations de l'enquête, Anis Amri serait arrivé à Berlin depuis plusieurs mois, mais il aurait vécu dans plusieurs villes allemandes, en particulier en Rhénanie du Nord. La police de ce Land avait d'ailleurs signalé des signes de radicalisation et les informations avaient été diffusées au parquet fédéral allemand. Dans un registre des services de renseignement, le nom d'Anis Amri était suivi de la mention "liens présumés avec l'EI".

Fausses identités

Il devait quitter le territoire allemand avant le 30 juin 2016, mais l'homme a pris 8 identités différentes et déménagé de nombreuses fois.

A Berlin, il avait pris la fausse nationalité égyptienne. Il était connu sous le nom de Ahmad Z. ou Mohammed H. Il a également emprunté la nationalité libanaise, Mercredi 21 décembre, les enquêteurs ont perquisitionné un foyer, la dernière résidence du suspect. L'homme aurait déposé en avril une demande d'asile en Allemagne, en vain. Débouté en juin 2016, il n'aurait pas été expulsé du pays en raison d'un contentieux entre Berlin et Tunis.

Selon Ralf Jäger, ministre de l'Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie - où a résidé un temps le suspect -, "en juin 2016 sa demande d'asile a été refusée par l'Office fédéral pour la migration et les réfugiés (...) l'homme n'a pas pu être expulsé car il n'avait pas de document d'identité en règle. [...] la Tunisie a disputé le fait que cette personne soit l'un de ses ressortissants et les documents nécessaires n'ont pendant longtemps pas été établis". La Tunisie s'était en effet opposée à l'expulsion d'Anis Amri, car elle ne reconnaissait pas l'identité de ce dernier avant ce mercredi 21 décembre.

La famille du suspect interrogée à Tunis

La famille d'Anis Amri a été entendue par la police locale à Tunis, mercredi 21 décembre. Originaire de Ouestlatia, un village situé à 60 kilomètres de Kairouan dans le centre de la Tunisie, il a grandi avec quatre soeurs et un frère. Son père a déclaré sur la radio tunisienne Mosaïque, que son fils avait quitté Ouestlatia il y a 7 ans. D'autres membres de sa famille ont réagi : "Quand j'ai vu la photo de mon frère dans les médias, je n'en ai pas cru mes yeux. Je suis sous le choc et je ne peux pas croire que c'est lui qui a commis ce crime", a déclaré son unique frère Abdelkader Amri. L'une de ses soeurs a également exprimé sa stupeur : "On n'a jamais eu l'impression qu'il avait quelque chose d'anormal. ll nous contactait via Facebook et il était toujours souriant et joyeux." Pourtant, le suspect avait été poursuivi pour vols avec violences lorsqu'il vivait en Tunisie.

Anis Amri, apprenti jihadiste

Selon le journal allemand Bild, Anis Amri a essayé de recruter des complices pour commettre un attentat il y a plusieurs mois déjà. Il faisait l'objet d'une enquête judiciaire, car l'homme était soupçonné de préparation d'attentat dès le mois de novembre. L'AFP a indiqué, en milieu d'après-midi, que le suspect tunisien aurait été en lien étroit avec un ressortissant irakien de 32 ans, identifié comme Ahmad Abdulaziz Abdullah. Cet individu, arrêté en novembre par la police, est soupçonné d'avoir été à la tête d'une filière jihadiste acheminant des hommes depuis l'Allemagne vers l'Irak et la Syrie. Selon les autorités tunisiennes, Anis Amri aurait été approché par un groupe terroriste islamique qui lui aurait promis un mariage blanc avec une Allemande. Son nom figurait sur le fichier des 949 personnes considérées comme "dangereuses", dans le registre de renseignements allemand. 

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Attentat de Berlin: Le Tunisien qui est recherché serait un réfugié! (MàJ Le Tunisien avait déjà été signalé à la police en novembre)

Le Tunisien suspecté dans l'attentat au camion-bélier à Berlin était avant le drame suspecté de préparer un attaque et avait été signalé en novembre au centre allemand de lutte contre le terrorisme, a indiqué un responsable allemand.

«La police judiciaire de Rhénanie du Nord-Westphalie avait initié une enquête auprès du parquet fédéral allemand (compétent en matière de terrorisme) en raison de suspicions sur la préparation d'un acte criminel grave représentant un danger pour l'Etat», a déclaré Ralf Jäger, le ministre de l'Intérieur de cette région du l'ouest de l'Allemagne où le suspect a résidé cette année.

Les papiers délivrés auraient été édités dans la ville de Kreis Kleve dans la région fédérale de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, selon l'édition de Allgemeine Zeitung pour la ville de Mayence.

Selon les informations du Süddeutsche Zeitungl'homme avait demandé l'asile en Allemagne en avril 2016, mais sa procédure d'asile n'a pas encore abouti.

Le tabloïd Bild écrit par ailleurs que la police a interpellé un autre suspect pouvant être lié à l'attentat.

Toujours selon le Bild, la police pense que l'auteur de l'attaque a été blessé car traces d'ADN pertinentes ont été trouvés dans la cabine du camion. Aussi, les policiers procèdent actuellement à des fouilles dans les hôpitaux de la région de Berlin-Brandenbourg.

Autre information importante révélée par l'agence DPA, la police allemande pourrait procéder à une opération imminente dans l'ouest de l'Allemagne en lien avec l'attaque de Berlin.

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L’Etat islamique (Daech) a revendiqué, mercredi soir, l’attentat du marché de Noël de Breitscheidplatz, à Berlin. Un Tunisien de Tataouine, Anis Amri, est recherché par la police allemande.  

La police allemande recherchait mercredi activement dans tout le pays Anis Amri, un Tunisien dont un papier d'identité a été retrouvé dans le camion-bélier à l'origine de l'attentat sur un marché de Noël de Berlin revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), selon des médias. Les enquêteurs ont retrouvé ce document sous le siège du conducteur dans la cabine du poids lourd qui a délibérément foncé sur des chalets en bois du marché très fréquenté, tuant 12 personnes, selon plusieurs journaux allemands.

L'homme, connu sous trois identités et trois âges différents, aurait déposé en avril une demande d'asile en Allemagne. Débouté, il ne serait toutefois pas expulsable. Le suspect serait lié à un réseau de recruteurs présumés de l'EI en Allemagne et considéré comme particulièrement dangereux, selon les journaux Süddeutsche Zeitung et Bild.

La Tunisie est l'un des plus gros fournisseurs de combattants étrangers aux mouvements jihadistes. Quelque 5.500 Tunisiens sont partis ainsi combattre en Syrie, en Irak ou en Libye.

Daech, qui a revendiqué cette attaque via son agence de propagande Amaq, n’a cependant donné aucune indication sur son auteur (ou ses auteurs) de l’attaque au camion poids lourd, survenu dans la soirée du mardi 20 décembre courant, faisant 12 morts et 48 blessés, dont certains dans un état grave.

Source1 Source2 

Mes remerciements à Suspicious Alpaca

Attentat de Berlin: la police recherche un Tunisien

Une course contre la montre est engagée pour retrouver le ou les auteurs, dangereux et armé(s), plus de 24 heures après l'attentat contre un marché de Noël à Berlin. Un Tunisien serait recherché par la police.

Cette nouvelle piste sera-t-elle la bonne? La police allemande, engagée ce mercredi dans une chasse à l'homme, est à la recherche d'un Tunisien ce vendredi. Après l'attaque au camion-bélier sur un marché de Noël de Berlin, revendiquée par le groupe Etat islamique(EI), sa principale piste s'était écroulée, mardi.

Les forces de l'ordre recherche un Tunisien né en 1992, Anis A., selon les médias allemands.

Survenu lundi soir dans un lieu très touristique, cet attentat, qui a fait selon le dernier bilan douze morts et 48 blessés, a conduit les populistes de droite à renouveler leur offensive contre la chancelière Angela Merkel, l'accusant, à moins d'un an des législatives, d'avoir mis le pays en danger avec sa politique migratoire.

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Le groupe Etat islamique revendique l’attaque de Berlin

Le groupe Etat islamique a revendiqué mardi l'attentat au camion-bélier qui a fait 12 morts la veille à Berlin selon Amaq, l'agence de propagande de l'organisation jihadiste.

«Un soldat de l'EI a commis l'opération de Berlin en réponse aux appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition internationale» anti-EI, a précisé l'agence.

Source

Berlin : le terroriste serait toujours en fuite et armé

La police pense que le suspect arrêté n'est pas le bon. «Le vrai assaillant est encore armé et libre. Il pourrait faire encore des dégâts», selon une source policière.

 

Naved le premier suspect était connu pour agression sexuelle en juillet 2016

Source

Le camionneur polonais s'est battu avant sa mort

Le ressortissant polonais retrouvé mort dans la cabine du camion à l'origine de l'attentat de Berlin était bien le conducteur du véhicule et son corps portait des traces de coups, a assuré le transporteur pour qui il travaillait.

L'homme de 37 ans, qui laisse une femme et un fils de 17 ans, était un costaud de 120 kilos, mesurant 183 centimètres, a dit aux médias polonais Ariel Zurawski, patron d'une société de transports installé près de Gryfino, dans le nord-ouest de la Pologne. «Une seule personne n'aurait pas eu raison de lui».

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Après l’attentat de Berlin, Angela Merkel : «Nous allons continuer à vivre ensemble»

«Je sais que cela serait pour nous particulièrement difficile à supporter s'il se confirme que cet acte a été commis par une personne qui a demandé à l'Allemagne protection et asile», a-t-elle déclaré à la télévision dans sa première réaction depuis le carnage de la veille qui a fait 12 morts.

«Comment pouvons nous continuer à vivre après cet acte ?», interroge-t-elle, d'un ton grave. «Je ne sais pas comment nous allons pouvoir vivre avec cela. Tout ce que je peux dire, c'est que nous ne voulons pas renoncer aux marchés de Noël. Nous ne voulons pas vivre avec la peur. Nous allons continuer à vivre ensemble, avec tous ceux qui veulent vivre avec nous en Allemagne».

 

 

« J’aimerais remercier tous ceux qui travaillent dur, chaque jour, qui nous aident à gérer la crise des réfugiés, qui travaillent pour leur intégration au quotidien. » [...] « Nous ne voulons pas vivre dans la peur, nous voulons pouvoir circuler librement, même si c’est difficile actuellement. Nous voulons continuer à vivre comme nous le voulons en Allemagne. Nous voulons une vie ouverte sur les autres et libre.« 

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Berlin: Trump dénonce une attaque de « terroristes islamistes » qui visent « continuellement les chrétiens »

«Aujourd’hui il y a eu des attaques terroristes en Turquie, en Suisse et en Allemagne, cela empire. Le monde civilisé doit changer sa manière de penser», écrit Trump.

Dans un communiqué, il s’est fait plus politique, dénonçant une attaque contre des chrétiens: «Des civils innocents ont été tués dans les rues alors qu’ils se préparaient à fêter Noël. L’Etat islamique et d’autres terroristes islamistes attaquent continuellement les chrétiens au sein de leurs communautés et lieux de culte», a affirmé le futur président, expliquant que cette stratégie fait «partie de leur djihad mondial».
«Ces terroristes ainsi que leurs réseaux régionaux et mondiaux doivent être éradiqués de la face de la Terre, une mission que nous allons mener à bien avec tous nos partenaires épris de liberté», a-t-il ajouté dans son communiqué, qualifiant les faits survenus dans la capitale allemande d’«attentat terroriste terrifiant».

(…) 20minutes.fr

Attentat de Berlin: article mis à jour périodiquement. Ce serait un réfugié pakistanais!

Suite de notre article avec vidéos

 

Berlin : le terroriste est un migrant pakistanais arrivé en Allemagne en février

 

 


 

o Les faits. Un camion 38 tonnes a foncé peu après 20 heures sur un marché de Noël dans le centre de Berlin, la capitale allemande. La police de Berlin fait état de neuf morts et de nombreux blessés. L'agence DPA citant la police a évoqué la piste d'un attentat, mais de nombreux points doivent encore être éclaircis.

o Le conducteur présumé arrêté. Le conducteur présumé du camion a été «interpellé» à 21h30, a indiqué la police. La police sur Twitter fait également état d'un passager du camion qui est «mort sur place». Pour l'heure, la nationalité de la personne interpellée n'a pas été communiquée.

o Le propriétaire du camion confirme la disparition de son chauffeur. Le camion 38 tonnes était immatriculé à Gdansk, en Pologne. Le propriétaire de la société à qui appartenait le camion a confirmé à l'AFP la disparition de son chauffeur. "On n'a pas de contact avec lui depuis cet après-midi. Je ne sais pas ce qui lui arrive. C'est mon cousin, je le connais depuis l'enfance. Je me porte garant de lui", a déclaré Ariel Zurawski. Interrogé par la télévision polonaise en continue TVN24, si son chauffeur se sentait menacé ou en danger, M. Zurawski a répondu "absolument pas".

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Daech revendiquerait : 

ISIS has claimed responsibility for the deadly Christmas market truck crash in Berlin, a report says.

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L'agence DPA citant la police a évoqué un attentat. Selon la presse allemande, la police privilégie la piste de l'attaque terroriste. «On dirait que cela est volontaire», a déclaré un policier au Berliner Zeitung. Daesh aurait revendiqué l'attaque selon des sources irakiennes rapportées par le Washington Post. Le ministre de l'Intérieur berlinois refuse, pour le moment, de se prononcer sur la nature du drame et évoque la possibilité d'un accident.

Selon un porte-parole de la police qui s'est confié au Berlin Morgenpost, deux personnes se trouvaient dans le camion au moment de son embardée dans la foule.

L'un d'entre eux, un homme de nationalité polonise, est décédé sur place tandis qu'un autre suspect a été interpellé non loin du site du drame avant d'être conduit dans un poste de police. Toujours selon le Berlin Morgenpost, les autorités suspectent ce dernier d'être le conducteur du camion. Ce dernier est immatriculé en Pologne et appartient à une compagnie polonaise.

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Menace très élevée

Les Allemands craignaient depuis longtemps un attentat de cette ampleur. Tous les experts et surtout le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, avaient prévenu les Allemands que la menace était «très haute». L’Allemagne était jusqu’à présent peu touchée par la violence par rapport à d’autres pays en Europe. Les services de police ont déjoué une quinzaine d’attentats djihadistes ces dernières années.

Le pays avait échappé de peu à un gros attentat en octobre. Un jeune Syrien de 22 ans en contact avec le groupe Etat islamique (Daech) avait été arrêté en possession de 1,5 kg d’explosifs et préparait un attentat semblable à ceux de Paris et de Bruxelles. Les deux attentats perpétrés de cet été au nom du groupe Etat islamique étaient de faible ampleur par rapport à ceux de Paris et de Bruxelles.

Autres villes en alerte

En apprenant la nouvelle, d’autres villes ont Allemagne ont immédiatement pris des mesures de sécurités en bloquant les accès des marchés de Noël avec des blocs de béton. Quant aux autorités berlinoises, elles ont appelé la population à rester chez elle.

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# Que sait-on du camion et des conducteurs ?

La police confirme qu'il y avait deux personnes dans le camion. Le passager est mort sur place. Une deuxième personne, soupçonnée d'être le chauffeur, a été arrêtée à proximité.

"Un homme, qui est manifestement le chauffeur, a été interpellé", a dit une porte-parole de la police, précisant qu'un "passager" du véhicule était lui "mort", sans plus de précision.

Plusieurs journalistes français, correspondants à Berlin, affirment que le camion qui a foncé dans la foule sur le marché de Noël a un numéro d'immatriculation polonais.

Le patron de la société polonaise qui possède le camion, interrogé par les médias polonais, explique que le véhicule revenait d'Italie et devait déposer son chargement à Berlin avant de repartir en Pologne, selon "Le Monde".

# Que sait-on des victimes ?

"Il y a au moins 50 blessés (...) certains grièvement. Il y a des morts", a dit la porte-parole de la police.

# Où est situé le marché de Noël ?

Le marché de Noël où le camion a foncé sur les badauds en roulant sur un trottoir se trouve en plein centre de la ville, à deux pas de l'Eglise du Souvenir, une des principales attractions touristiques berlinoises, et d'une avenue très commerçante, le Kurfürstendamm.

Selon le journaliste du "Figaro", Nicolas Barotte, le quartier est bouclé.

L'atmosphère est très tendue aux abords du marché de Noël, avec un important dispositif policier déployé dans tout le quartier, selon une journaliste de l'AFP sur place.

# Angela Merkel "en deuil"

La chancelière Angela Merkel est "en deuil" après qu'un camion a foncé dans la foule sur un marché de Noël à Berlin.

"Nous sommes en deuil et espérons que les nombreux blessés vont pouvoir recevoir de l'aide", a indiqué le porte-parole de Mme Merkel, Steffen Seibert, sur son compte Twitter, évoquant les "nouvelles effroyables" qui parvenaient de Berlin.

François Hollande a souligné lundi soir que "les Français partagent le deuil des Allemands face à la tragédie" qui s'est produite sur un marché de Noël de Berlin où un camion a foncé dans la foule, a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

"Les Français partagent le deuil des Allemands face à cette tragédie qui frappe toute l'Europe", a déclaré le chef de l'Etat, exprimant "sa solidarité et sa compassion à la chancelière (allemande Angela) Merkel, au peuple allemand et aux familles", a poursuivi la présidence française.

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Berlin : un camion fonce sur un marché de Noël, au moins neuf morts

La foule était massée devant l’église du Souvenir, à l’ouest du centre-ville de la capitale allemande. Au moins une cinquantaine de personnes ont été blessées.

 

Au moins neuf personnes sont mortes, lundi 19 décembre dans la soirée, après qu’un camion a foncé dans la foule d’un marché de Noël, sur la Breitscheidplatz, devant l’église du Souvenir, à l’ouest du centre-ville de Berlin, la capitale allemande, a fait savoir la police berlinoise sur Twitter. Il y a également au moins 50 blessés, selon un porte-parole de la police à l’Agence France-Presse.

Le conducteur du poids lourd a roulé sur le trottoir de ce marché où se trouvaient des badauds dans un quartier très touristique de Berlin, selon un porte-parole de la police. Une rue a été transformée en hôpital à ciel ouvert, selon le Tagesspiegel.

 

 

 

 

 

Facebook a par ailleurs activé dans la soirée le safety check qui permet aux internautes, à l’occasion d’un attentat, d’informer leurs amis qu’ils sont en sécurité.

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