LGBT: le programme socialiste pour Genève

Thierry Apothéloz dans 360.ch

 

Le candidat socialiste au Conseil d'Etat genevois Thierry Apothéloz qui "vit son quotidien, en tant que gay, comme n’importe qui, sans en faire tout un foin", tient tout de même à battre le rappel de sa coterie à l'appui de sa candidature.

Au menu, victimisation et promesses électorales d'un autre âge.

Tout d'abord, Thierry Apothéloz est un héros, un résistant face à la montée du populisme qu'il a "mal vécu". "A gauche, nous avons le souci de l’honnêteté", souligne-t-il après avoir dit tout le mal qu'il pense des slogans. Le populisme, lui, n'est pas honnête: "C’est assez révoltant. Cela ne laisse pas non plus présager de bonnes avancées genevoises sur les questions LGBT."

Son homosexualité n'est pas un secret mais "je n’en ai jamais fait un axe de campagne à proprement parler", explique-t-il, en pleine campagne, dans un média homosexuel. Forcément, les populistes n'ont pas manqué de le persécuter: "A Vernier, cela a d’ailleurs créé des propos quasi-homophobe[s] d’un conseiller municipal MCG"; allez comprendre.

Thierry Apothéloz vise le Département d'Instruction publique. Voici ce qu'il promet au magazine 360.ch en cas d'élection. On rappelle que son homosexualité n'est pas un thème de campagne:

"Je salue l’avancée qu’il y a eu avec le partage d’un poste de délégué contre l’homophobie avec le canton de Vaud. C’est certes insuffisant mais cela montre déjà une volonté d’empoigner cette question. Il y a eu aussi l’organisation des Assises et d’un extraordinaire et riche concours de vidéos des écoles d’art de Genève et de Vaud. On peut toujours faire plus. On peut toujours faire mieux. On peut toujours faire différemment et c’est ce que je compte faire si je suis élu et à ce département. Par ailleurs, les professeurs ont un rôle primordial à jouer dans le maillage de la prévention. J’aimerais également pouvoir augmenter le taux d’occupation de ce chargé des questions LGBT pour initier et coordonner les actions en la matière. Il y a également un tissu associatif développé à Genève avec un potentiel de mobilisation très important. Il faut les aider, les soutenir, les inclure. Et puis, il faut aussi bien sûr travailler sur les représentations. 

[...] La nouvelle constitution et son principe de non-discrimination basé sur l’orientation sexuelle est déjà un pas en avant. Reste à voir comment elle va être mise en œuvre de manière transversale. En outre, un toilettage de la loi sur l’instruction publique est en cours. Le futur Conseiller d’Etat en charge du DIP devra inclure ces éléments dans une nouvelle refonte. Enfin, comme la nouvelle loi sur le sport est en discussion au Grand Conseil, je suis d’avis d’y inclure un article. Il y a là aussi beaucoup à faire dans ce domaine."

Et ça ce n'est que pour l'homophobie. Mais il y a plus:

"D’abord à veiller à ne pas «genrer» les enfants et cela commence dès la petite enfance. J’ai commencé ce travail-là à Vernier après un voyage à Stockholm. En Suède, il existe le pronom «il», le «elle» et un pronom qui ne connote pas la personne et je trouve que c’est une avancée. Je ne suis pas membre de l’académie française pour le proposer mais quoi qu’il en soit il y a du travail à faire dès la petite enfance autour de la tolérance et de l’apprentissage de la différence. Sur la question plus précise de l’homoparentalité, je suis convaincu qu’il importe à l’enfant d’être et de grandir dans un environnement stable, qu’il soit hétéroparental ou homoparental. Ce qui compte c’est la capacité à respecter et à donner de l’amour à l’enfant. Ce qui me semble très important aussi c’est de clarifier de manière urgente les questions d’adoption. Il y a eu une petite fenêtre ouverte au niveau fédéral pour l’adoption par un conjoint. C’est une avancée, mais c’est insuffisant. Il est faux de prétendre, comme le font certains, que de grandir avec des parents homosexuels pourrait créer – comme par magie – des enfants homos. Je privilégie véritablement les questions liées au bien-être de l’enfant. A propos, le séminaire du mois de juin sur l’homoparentalité par exemple était le bienvenu. C’était l’occasion de poser les bonnes questions et aussi de voir que des choses évoluent dans la société aujourd’hui. Mais c’est encore trop lent."

Avec Thierry Apothéloz, soyez-en sûr, tout cela va prendre un bon coup d'accélérateur.

Source

 

MàJ: en fait de "propos quasi-homophobe", il ne s'agirait que de cela. L'homophobie semble avoir bon dos et peu de sens critique.

15 commentaires

  1. Posté par Antonio Giovanni le

    @JeanDa – Monsieur Apothéloz applique avec méthode l’adage qui a toujours été le moteur de la propagande communiste:”Qui possède la jeunesse, possède l’avenir” En foi de quoi il veut être reconnu comme le premier qui à Genève aura introduit :
    1) la suppression du genre: il n’y en a plus deux mais un seul, le sien;
    2) la dénaturation de la Nature : il a fallu 4,5 millions d’années pour former une espèce qui n’a pu se prolonger dans le temps et se disperser dans l’espace que grâce à la différenciation des sexes;
    3) Monsieur Apothéloz en un coup de plume rature le erreurs de dame Nature et crée une nouvelle espèce…
    Si seulement Monsieur Apothéloz pouvait en plus nous épargner ses questions intimes dans une campagne politique, le monde en serait sûrement meilleur…

  2. Posté par Antonio Giovanni le

    “Thierry Apothéloz vise le Département d’Instruction publique..? il introduira lui-même les cours du “Gay savoir” (Die fröhliche Wissenschaft) ? A moins qu’il ne vienne en cours pour présenter “Ecce homo” du même auteur; cela remplacerait avantageusement la mascarade du suisse alémanique (.. mais lequel ?) par quoi Beer prétendait enfin innover dans un DIP assoupi en trente années de léthargie pédagogiste; M.Thierry Apothéloz est déjà socialiste, ça ne lui suffisait donc pas ? Que signifie pour ce monsieur-là le mot démocratie? Du moment qu’un minorité de son genre veut imposer ses théories à une majorité écrasante qui n’en veut pas? Ah! j’oubliais, pour la gauche, la démocratie c’est seulement quand elle gagne les élections, quand d’autres remportent les élections c’est évidemment de la dictature… comme celle du prolétariat ?

  3. Posté par certeny le

    C’est donc une déclaration de guerre de Thierry Apothéloz… il sème le vent et va récolter la tempête, il ne faudra pas qu’il vienne se plaindre !

  4. Posté par Reymond Pierre-Henri le

    Deux amis se rencontrent.
    Salut, ça va?
    “Moi oui, mais mon frère se prend pour une poule.
    Alors faites-le soigner.
    Non, car ma mère à besoin des œufs.”
    Voilà le monde de dingue où nous vivons!

  5. Posté par Gaétan Porcellana le

    “Avec Thierry Apothéloz, soyez-en sûr, tout cela va prendre un bon coup d’accélérateur”

    L’accélérateur ? L’Embrayage plutôt… qui se trouve à gauche.

  6. Posté par Marcel le

    Cette tentative désespérée d’un homosexuel de faire reconnaître sa “normalité” est tout simplement pathétique.

  7. Posté par Noël Cramer le

    M. Apotheloz – Stupidité… Y a t’il un autre mot ?

  8. Posté par JeanDa le

    La mainmise sur l’enseignement est le moyen privilégié de la gauche pour pré-formatter nos enfants dès le plus jeune âge afin d’en faire ses futurs membres et électeurs.
    L’infime minorité des “LGBT” entend user de la même forfanterie pour combler ses rangs éparses.
    Si l’on n’y prend pas garde, l’enseignant typique dans quelques années sera socialiste, LGBT et … barbu.

  9. Posté par Philippe Poncet le

    C’est sûr; grâce à lui nos têtes blondes apprendront à calculer en 100 leçons.

  10. Posté par Pascal le

    Je rejoins Wilhelm. Ce monsieur a a du avoir de gros tourments dans sa vie. Il ne pas lui en vouloir et pour l’aider à s’en sortir, il ne faut surtout pas l’élire afin qu’il ait le temps d’aller consulter son psy régulièrement.

    Maman, ça fait peur de lire des choses pareilles. Je ne sais pas où on va, mais une chose est sûre, là-bas, ce ne sera pas le paradis.

  11. Posté par Syndrome de Stockholm le

    Je ne désire pas que des gens comme Monsieur Apothéloz décident de quelle manière il faut désigner mon fil ou ma fille. Il et elle méritent mieux qu’un pronom déraciné, il et elle sont le fruit de l’amour d’une femme et d’un homme, il et elle ont une mère et un père. Il et elle sont un garçon et une fille, pas une chose innommable. Il et elle ne sont pas la honte, ne doivent pas être “dégenderisés” tout simplement parce que la biologie a décidé qu’il est né garçon et qu’elle est née fille. Leur identité sexuelle (bien) future ne les concerne pour l’instant pas: de plus, quelle que soit cette dernière, il restera garçon et elle restera fille.
    Que Monsieur Apothéloz évite de s’occuper de la manière dont il faut nommer, “pronomiser”
    les enfants des autres.
    J’aimerais, en outre, que mes enfants qui sont justement au stade de la petite enfance évitent de devoir recevoir un lavage de cerveau “gender” promulgué par des officines pro-homosexuelles. Je trouve cela douteux, déplacé et fort suspect, pour tout dire.
    Qu’il fasse des enfants et qu’il les éduque à sa guise (toutefois dans le respect de la loi et leur intégrité).
    En ce qui me concerne, je ne laisserais même pas la garde de mon hamster nain à ce Monsieur.

  12. Posté par Wilhelm le

    Ce garçon a dû avoir des tourments dans sa vie. Il ne faut pas lui en vouloir mais plutôt l’aider à s’en sortir en écoutant son drame personnel, familiale…rhum.rhum
    Bon, la politique ce n’est pas non plus une psychanalyse ! Hè, ho !
    Moi je ne veux pas de leurs conneries de “gender” pour mes enfants ! Nein! Non! No! Niet!
    Et donc je présume que pour ces gens-là, je suis forcément : homophobe, d’extrême droite, catho, réactionnaire, intolérant, inhumain …etc.

  13. Posté par derek Doppler le

    Moi y’en a proposer nous y’en a parler désormais comme ça. Moi y’en a admirer vache qui paît sous lune ou alors taureau qui bronze sous soleil ou inverse (surtout pas discriminer corps céleste ou animal, aimer vache ou taureau pareil, lune ou soleil kif kif) Yfo, Yaka, Faukon, Padamalgam !

  14. Posté par Alain Favre le

    Nous sommes en 2045 . Marcel , l’homme-poulet transgénique musulman d’origine bressane convole en troisième noces polygames avec Jeanne d’origine homosexuelle séfarade par sa mère , et qui sera donc sa troisième épouse . Marcel découvre alors la pluri-transexualité de Jeanne , qui a changé de sexe à plusieurs reprises et s’apprête à recommencer . Par ailleurs , il s’avère que Jeanne n’était pas vierge au mariage et de l’autre côté que Marcel est pacsé avec son poisson rouge .

    Malgré la présence d’une cellule psychologique et d’un médiateur du GIGN , le couple s’enfonce dans la neurasthénie et Marcel ne picore plus . Pire , il parle de répudier Jean -Jeanne et de partir vivre dans l’Emirat de Manchester avec ses deux premières épouses siamoises Madison et Sabrina , d ‘origine pauvres et obèses . Les traites du pavillon ne sont plus payées .
    C’est quoi la suite , le droit à l’excision pour les trans ? Suffit le carnaval des freaks .

  15. Posté par Ben Palmer le

    “il existe le pronom «il», le «elle» et un pronom qui ne connote pas la personne et je trouve que c’est une avancée.”
    Est c’est quoi exactement, l’avancée en la matière? On ne dira plus LE soleil ou LA lune, LA vache ou LE taureau?

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