Quand la Suisse vote sa disparition

Stéphane Montabert
Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens

Le 27 septembre, le peuple suisse aura l'insigne honneur d'approuver sa dissolution.

Reconnaissons l'inventivité helvétique, matérialisée dans les votations (pour le peuple) ou dans l'association Exit (pour les individus): le libre choix donné à chacun de se supprimer.

Arguties juridiques

L'initiative pour modérer l'immigration proposée le 27 septembre est une absurdité. Le peuple a déjà voté le 9 février 2014 contre l'immigration de masse. Le Oui l'a emporté, mais les électeurs n'ont pas compris la question, a-t-on dit ; et puis la mise en œuvre de l'initiative aurait posé problème, a-t-on ajouté, et enfin, à l'instar de tant d'autres textes, on a fait fi de toute application constitutionnelle, une façon pratique de jeter à la poubelle le choix des citoyens.

Un article aussi simple que "La Suisse gère de manière autonome l’immigration des étrangers" est devenu une phrase alambiquée et incompréhensible pour la classe politique à Berne, et donc inapplicable. Voilà ce qui se passe quand on élit des avocats!

"Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit!" disait Coluche. La variante suisse est plus subtile: si une votation est gênante, on revote. Les Suisses se sont volontiers gaussés des pays vivant sous le joug de Bruxelles et votant et revotant sur les Accords de Maastricht ou le Traité de Lisbonne, mais à domicile ils ne font pas mieux. Le Renvoi des Criminels étrangers est un bon exemple. On l'approuve, mais ensuite les pouvoirs publics en trahissent autant la lettre que l'esprit. Un second texte tente alors de resserrer les boulons, mais cette fois-ci il échoue. Super! Continuons à garder chez nous les violeurs, les fraudeurs et les escrocs à l'aide sociale! Faites-vous plaisir les gars!

Alors, le 27 septembre 2020, on vote pour confirmer ou infirmer le vote du 9 février 2014. Par une loi non-écrite, mais de portée supérieure à la Constitution, toute initiative déplaisant aux autorités doit être approuvée au moins deux fois. Et ça marche. La manœuvre a fonctionné avec le Renvoi des Criminels étrangers, et tout porte à croire qu'il en sera de même avec l'Immigration de masse.

Pourquoi les citoyens votent-ils différemment à quelques années d'écart? C'est comme si, effrayé de sa propre audace d'avoir osé prendre une décision contraire dans le secret des urnes, le citoyen suisse se rabattait honteusement vers la Bonne Opinion dès que l'occasion se présentait. Vous savez, la Bonne Opinion! Celle martelée par les médias, tous, absolument, du matin au soir, citant pour l'occasion d'innombrables "associations émanant de la société civile" dont on apprend l'existence deux mois avant la votation, et qui disparaissent une semaine après. Vous ne trouverez jamais un journaliste s'enquérir du nombre de leurs membres cotisants, et pour cause...

Selon moi, cette transformation de l'opinion publique entre une première votation et une deuxième - quelques pourcents suffisent à faire basculer la majorité - vient d'un travail de fond des médias. À bon chat, bon rat. Les médias suisses sont peut-être parmi les meilleurs du monde lorsqu'il s'agit de modeler l'opinion de la population. Ils apprennent de leurs erreurs et ajustent le tir, sans relâche, lorsqu'il s'agit de faire passer les messages qu'il faut.

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La relation entre le grand public suisse et ses médias (vue d'artiste)

Le Principe de Réalisme

Avouons-le, la campagne sur l'initiative pour modérer l'immigration est consternante. Du côté  des (dérisoires) partisans et de leurs affiches déchirées par principe, on enfonce les portes ouvertes: la Suisse se bétonne à tour de bras, les transports sont bondés, les mécanismes d'aide sociale s'effondrent, et les Suisses qui ont eu le plaisir de goûter au chômage réalisent que la sous-enchère salariale n'est pas une vue de l'esprit.

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Qui ignore encore tout cela? Personne. Qui souhaite une Suisse contenant 10 millions d'habitants? Personne. Pas même les adversaires de l'initiative!

Mais peu importe, finalement. Le piège se referme grâce au judicieux Principe de Réalisme, une menace cynique qui explique grosso-modo qu'il vaut mieux choisir une mort lente à une mort rapide. La mort rapide, c'est la fâcherie avec Bruxelles, les droits de douane à l'exportation, l'effondrement des accords bilatéraux, la faillite, la famine, l'apocalypse!

La mort lente, eh bien, comment dire, c'est ce que vit la Suisse depuis son passage de l'ombre à la lumière avec l'adoption de la libre-circulation il y a un peu moins de vingt ans. Toujours plus de gens, de criminalité, d'assistance de toute sorte et d'avantages au bénéfice exclusif des étrangers, toujours moins d'argent et d'espaces verts pour tout le monde, une transformation massive de la population-type du pays, jusqu'à ce que vienne votre tour d'en crever.

Cela ne vous fait pas rêver?

L'offensive médiatique contre l'initiative se résume donc à susciter la terreur du plus grand nombre. Les visions de cauchemar délivrées par des "experts" succèdent aux doctes graphiques d'import-export avec l'UE, comme si l'Europe allait se refermer comme une huître si la Suisse avait l'audace de choisir qui vient s'installer chez elle. Le 27 septembre, on ne vote pas pour une initiative. On vote pour la fin du monde, ni plus ni moins.

Qui oserait voter pour la fin du monde?

Nostalgie d'un monde perdu

La déliquescence de la Suisse est avancée. En tant que Français d'origine immigré en Suisse depuis plus de vingt ans, je peux contempler la lente descente aux enfers d'un pays qui fut autrefois souverain, respecté, et prospère.

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Une des affiches mensongères du Comité inter-partis opposé à l'initiative

Certains des plus jeunes qui voteront le 27 septembre n'auront connu au cours de leur adolescence qu'une Suisse ouverte aux quatre vents de la libre-circulation. Ils se préparent à un avenir difficile avec de sombres perspectives d'emploi et de carrière, écrasés par le loyer et les primes d'assurances, sans réaliser qu'il n'en a pas toujours été ainsi.

La libre-circulation a tellement eu le temps de s'installer que ceux qui se rappellent de la Suisse d'avant semble parler d'une époque surannée. Je suis pourtant arrivé en Suisse à la grande époque des permis de travail, des quotas, des frontières gardées et d'une criminalité pour ainsi dire anecdotique. De vieux immigrés italiens installés à Renens depuis un demi-siècle pourraient vous en conter davantage ; mais tous ces gens sont bien parvenus à s'installer dans le pays sous ce régime, dont ils se souviennent d'ailleurs avec beaucoup de nostalgie.

Les adversaires du texte font comme si toute immigration allait cesser du jour au lendemain avec la fin de la libre-circulation. C'est absurde.

À l'époque des quotas, les autorités politiques travaillaient main dans la main avec les représentants de l'économie pour définir la quantité de main-d’œuvre autorisée à venir en Suisse annuellement dans chaque branche - donc, un arbitrage de ce que la Suisse était en mesure d'absorber, selon de multiples aspects. Jamais les services de santé n'auraient manqué d'aide-soignantes à cause des quotas, par exemple ; c'est ce qui rend l'affiche ci-dessus particulièrement mensongère.

Cette approche âprement négociée avait l'immense avantage de freiner les apôtres de la sous-enchère salariale. On ne pouvait pas faire venir n'importe qui de n'importe où pour faire n'importe quel travail moins cher, comme aujourd'hui. (Et je ne parle même pas de tous les étrangers qui viennent s'installer sans travailler du tout.)

Il fallait trouver certains spécialistes à l'extérieur, certes, une contrainte qui permettait aux jeunes diplômés suisses d'avoir d'excellentes perspectives de carrière, même sans expérience. Les Suisses moins bien formés avaient quant à eux des opportunités d'emploi et de formation, parce qu'on ne pouvait pas se contenter d'aller chercher dans le bassin de l'Union Européenne le moindre serveur, le moindre manutentionnaire, le moindre boutiquier, au moindre prix.

Cela permettait à l'époque des opportunités devenues quasiment impensables aujourd'hui. Former un employé ayant fait ses preuves pour qu'il assume de plus hautes responsabilités. Prendre un jeune prometteur à l'essai dans un poste pour lequel il apprendrait sur le tas. Proposer un emploi à un candidat de cinquante ans et plus.

Aujourd'hui, les employeurs ne se posent plus ces questions. Ils piochent l'individu le plus adapté dans toute l'Europe et les autochtones peuvent aller se faire voir. Les plateformes de petites annonces d'emploi en ligne sont prises d'assaut par 500 millions d'Européens qui savent qu'ils peuvent venir s'installer ici du jour au lendemain, les autorités y pourvoiront. Et si leur salaire n'est pas suffisant pour couvrir leur mode de vie, les mécanismes d'aide sociale financés par les contribuables prendront le relais.

Devant ces rivières d'argent de redistribution, les contribuables qui travaillent encore s'étonnent de voir année après année une pluie ininterrompue de nouvelles taxes...

La trahison de la gauche

L'ancien monde était tiraillé entre le patronat sauce libérale-radicale visant à diminuer le coût de la main-d’œuvre, et la gauche syndicaliste visant à préserver l'emploi et le haut niveau de salaire de ses membres. La droite agrarienne était quant à elle peu concernée par ces débats, tant qu'elle pouvait bénéficier de main d’œuvre saisonnière.

La bascule eut lieu en Suisse comme dans d'autres pays européens lorsque les édiles de la gauche décidèrent d'abandonner les travailleurs modestes au profit des immigrés, perçus comme un profil politiquement plus porteur.

En guise de Damné de la Terre, l'immigré est un meilleur poulain que le travailleur modeste parce que par définition il n'a même pas d'emploi en arrivant. Disponible en quantité illimitée, l'immigré a des besoins encore plus gros (nourriture, logement, vêtements, soins, éducation, formation) et donc d'une bureaucratie bien plus conséquente pour administrer toute cette aide dont il a si cruellement besoin. L'approche matérielle permit aussi à la gauche de vendre plus aisément le paradigme aux barons de l'économie semi-privée, en charge de pourvoir à ce nouveau marché juteux.

La libre-circulation serait l'arme de choix pour mettre en place ce nouvel équilibre. La classe moyenne serait quant à elle le dindon de la farce, obligée de financer par l'impôt sa propre disparition, vilipendée par les médias pour sa mal-pensance, martyrisée au quotidien par des doses de plus en plus fortes de vivre-ensemble...

Honnêtement, la transformation du pays est déjà très avancée. Sur le plan de la pure observation sociologique, il suffit de prendre le train ou le bus aux heures de pointes ; d'écouter les langues parlées autour de soi dans la rue ou au sortir des écoles ; d'égrener la longue litanie des revendications communautaristes ; de contempler les statistiques des prisons ; de contempler les mosquées qui se remplissent et les églises qui se vident - en attendant qu'elles brûlent, comme en France. Certes, ce phénomène concerne bien plus les villes que les campagnes, mais les campagnes ne resteront pas éternellement à l'abri. Elles subiront le même sort que le reste, avec juste un peu de retard.

Le vote du 27 septembre 2020 est un baroud d'honneur, pour ceux qui en ont encore. Il est peu probable d'ailleurs qu'il change quoi que ce soit, même si l'initiative pour modérer l'immigration est acceptée. La classe politique suisse a refusé le vote du 9 février 2014 et les citoyens ne lui en ont pas tenu rigueur ; il est donc tout à fait improbable que le traité de libre-circulation avec l'Union Européenne soit dénoncé, même si le Oui l'emporte.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 7 septembre 2020

15 commentaires

  1. Posté par Juan Pablo le

    Merci Monsieur Montabert, vous avez (presque) tout dit ce que j’ai sur le coeur, sauf peut-être que notre pays n’est plus aussi propre qu’il fût. Cette Suisse n’est plus MA Suisse. Il y a 10 ans que je me suis expatrié en Amérique Centrale où, en tant que personne âgée, on y est encore respecté!
    Vous avez ma parfaite considération!
    Merci.

  2. Posté par LaurentW le

    Monsieur Montabert, votre description de la Suisse avant la libre circulation et après est malheureusement pertinente. En quelques années, l’héritage patiemment et intelligemment bâti par nos ancêtres a été dilapidé pour un plat de lentilles. C’est ce qui se passe souvent dans les bonnes familles. La dernière génération, gâtée et paresseuse, n’a plus ni les vertus, ni le sens des réalités des générations qui ont dû faire des efforts. Donc le peuple suisse va effectivement approuver sa dissolution le 27 septembre prochain, à 65% ou même 70%, il ne faut pas se faire d’illusion. Vous devez vous demander aujourd’hui avec consternation pourquoi vous être naturalisé, si la Suisse devait glisser vers le socialisme. C’est malheureusement dans l’air du temps, et on ne peut rien contre la loi de la gravitation. Le déclin est aujourd’hui inéluctable. Mais il faut se souvenir aussi que l’aube succède toujours aux ténèbres. En attendant, nous ne pourrons même pas dire que tout est perdu, fors l’honneur. Ce dernier n’est plus au goût du jour.

  3. Posté par Philippe le

    C’est un bon billet bien argumenté et bien présenté.
    Mais malheureusement il semblerait que beaucoup de Suisses ont le syndrome ou complexe de Cassandre qui désigne les situations où on ne croit pas ou on ignore des avertissements ou préoccupations légitimes

  4. Posté par Stefen le

    Curieux de voir le résultat de cette votation. N’importe qui a des enfants à l’école voit bien que les suisses sont minoritaires.
    N’importe qui se promène dans nos villes voit des hordes de voilées enceintes jusqu’au cou derrière une poussette.
    N’importe qui se promène dans nos villes ne se sent plus chez lui (et on le lui fait bien comprendre).
    N’importe qui observe un peu se demande comment certains à l’aide sociale peuvent rouler dans des berlines à 5 chiffres.
    N’importe qui cherche un restaurant ne peut que constater la prolifération de kebabs (halal évidemment).
    N’importe qui prend nos transports publics n’entend plus parler français et se retrouve de plus en plus souvent le seul blanc.
    Et je ne parle même pas des agressions, où bientôt plus personne n’a été épargné.
    Il faut vraiment vivre au fond du Simmenthal pour ne pas constater l’invasion ou être de très mauvaise foi.
    Si la votation ne passe pas ou que rien ne change, quelqu’un a un pays civilisé à suggérer pour émigrer ?

  5. Posté par Waldo Tillerman le

    Cher Monsieur Montabert, vos propos sont frappés au coin du bon sens, mais dans ce coin de pays (Genève, Vaud, Neuchâtel), le bon sens n’existe pas. Il y a beaucoup d’arguments rationnels et logiques en faveur d’une limitation de l’immigration, vous les citez, et le peuple ne s’y est pas trompé en 2014. La situation actuelle est bien pire qu’en 2014. Pensez-vous qu’il se défaussera ce 27 septembre ? Oui, il faut enfoncer le clou, et je crois bien que cette nouvelle initiative passera l’épaule, le CF et le parlement seront alors forcés d’écouter le peuple souverain, son patron, sinon nous entrerons dans une dicature. Les sondages ne veulent rien dire, les gens ont appris à cacher leurs véritables intentions. Personnellement, je suis plutôt optimiste, mais ce n’est qu’une intuition.

  6. Posté par Jandur le

    Bonjour M. Montabert,
    Enfin disponible! Je me demandais quand allions nous pouvoir lire votre commentaire. Pas déçu: vous avez mis le paquet, tout y est, comme vous savez le faire.
    Quelle note pessimiste! un coup de poignard de réalisme.
    Je suis helvète de souche, et partage votre approche. Vous dites avoir connu les quotas, les permis etc. Pour les Suisses en Europe ayant comme moi été étudier et travailler dans plusieurs pays, c’était pire: en Allemagne, permis de séjour dépendant d’un permis de travail obtenu, lui-même sous quotas, renouvelables annuellement. En France, Bourgogne: le pire: carte de séjour non renouvelée, mais annulée au motif « immigration »!.

    Or ce sont des méthodes que plus aucun pays de l’UE n’applique actuellement. Ce ne sera donc pas le cas non plus de la Suisse, si cette votation passe.

    Par contre, que le non ou le oui l’emporte, préparons-nous à pire (pire puissance 3 si je compte), car vous avez raison, le pays va mal, déjà économiquement, financièrement:

    – les caisses publiques locales (cantons, communes) sont de plus en plus lourdement déficitaires, dont l’AVS et les caisses de compensation, lourdement chargées des retraites à payer dans tous pays étrangers, au nombre massif de ces ex-salariés dans cette Suisse en libre-circulation,
    retraités repartis dans leurs pays d’origine, à qui les caisses de la Confédération doivent verser des milliards, non dépensées en Suisse. Balle dans le pied.
    Manque de consommateurs donc, que traduit le besoin vital de consommateurs nouveaux-venus, qui nous est martelé dans leur appel à voter « contre » pour le bien de la Suisse, par les FER et autre EconomieSuisse.

    Sachant qu’en « compensation » (euphémisme, pour ces mesures de ré-équilibrages), une initiative visant à renflouer l’AVS (gravement déficitaire), est dans les tuyaux,
    prête à sortir après cette votation. Pas avant, ni pendant …

    – l’âge de la retraite femmes/hommes devrait passer à 70 ans, avec incitations à travailler au-delà.
    Tandis qu’il y a, et il y aura, de moins en moins de postes de travail possibles.
    Tandis que les salariés de cantons ayant voté pour un salaire horaire minimum (en cours pour GE, 23Frs) ont constaté le nivèlement par le bas de leurs salaires.

    Vous avez raison. Je relève le « GRAND REMPLACEMENT » induit par la libre-circulation, aux contre-mesures non appliquées,
    – telle: préférence à l’emploi aux résidents locaux prévue dès que le chômage atteint 5.6%. Or les statistiques tronquées ont permis de masquer les chiffres réels, Genève est entre +8% et 11% depuis des années,
    Et ce, vs l’enrichissement des départements frontaliers 01 et 74, aux chiffres du chômage descendus à 4.5%.

    Les résidents de Genève licenciés 10-15 ans avant retraite, ont du quitter leurs lieux de résidence, remplacés par les nouveaux-venus de cette libre-circulation.
    Les élections ont placé de nouveaux-venus aux manettes des politiques et administrations Genevoises.
    Qui s’égosillent à marteler qu’il faut être contre et voter NON à cette initiative « pour le bien de la Suisse ». Votant pour conserver leurs conforts sans voir venir – Leur avenir n’est pas celui de notre pays.

    Exemple des écoles: Plus assez de places en écoles, en nombre insuffisant. Enseignants absents, remplaçants étrangers, aux formations « légères » voire sans rapport.

    Genfereien en cascades, politiciens-fonctionnaires cooptés dans leurs irresponsabilités.
    Délinquances, violence, incivilités de mineurs, impunité de mise, en croissance, « faits » balayés sous le tapis.
    Fraudeurs aux aides sociales en surnombre, s’échangent les combines.
    Pour ne frôler que ces sujets. Mais que les non-respect de nos votations, les non-applications des mesures & nos lois conduisent à cette situation
    où, faute d’emploi, ne reste au citoyen licencié dès ses 45 ans, n’ayant plus d’économies, que devoir partir de son pays,
    est un crime politique.

    C’est ainsi qu’il n’y a quasi plus de Suisses chez nous. LE GRAND REMPLACEMENT est visible, effectif, à Genève.
    Dont les électeurs bi- ou tri nationaux, sans attaches d’origine en Suisse, sont majoritaires, prêts à rejeter cette initiative,
    sont prêts à voter pour 23Chf/h – se tirent une balle dans le pied – ayant le salaire horaire Français du quidam sans qualifes, dans le compas.
    Ils se préparent leur propre remplacement.

  7. Posté par CiGîtLaSuisse le

    @Jean-Paul : Non, absolument pas ! Lorsqu’un groupe de personnes, par leur travail et leur honnêteté, créent un endroit agréable à vivre, n’importe quel branleur paresseux et malhonnête n’a pas le droit de dire : « je m’installe ici car je veux profiter de cet endroit agréable à vivre » ! Le groupe de personnes a le droit de décider qui elle veut accueillir ! La Suisse est dans ce cas.

  8. Posté par Jean-Francois Morf le

    Le 9 février 2014, la majorité qualifiée de 2/3 des cantons avait dit oui à l’initiative UDC.
    2/3, c’est pas rien, mais c’est pas assez pour convaincre le conseil fédéral…
    Espérons que cette fois, la totalité des cantons votera oui!

  9. Posté par pepiou le

    C’est exactement cela.

  10. Posté par JeanPaul le

    L’être humain devrait avoir le droit de s’établir où bon luis semble, pour autant qu’il s’engage à respecter les lois du pays d’accueil. Dans le cas contraire, éjection définitive !

  11. Posté par Anatole Valent le

    L’Europe d’un côté, le fait d’entrainer les Suisses dans la perversion de l’autre. Mais les deux sont complémentaires les uns des autres. 🙁

  12. Posté par antoine le

    Merci M. Montabert pour votre billet !
    Ayant fait une partie de mes classes à Renens (Censuy et Florissant) je connais la situation !
    D’ailleurs je n’ai que de bons souvenirs des copains Italiens ou Espagnols !!
    TRAHISON de la gôche et des syndicats !
     »La bascule eut lieu en Suisse comme dans d’autres pays européens lorsque les édiles de la gauche décidèrent d’abandonner les travailleurs modestes au profit des immigrés, perçus comme un profil politiquement plus porteur. »
    Cette volte-face est ancienne et pour moi elle est advenue dans les année ’80-’90 !
    Lorsque la situation financière des employés et ouvriers s’améliore, les syndicats n’ont plus de grain à moudre et se tournent vers les illégaux, les clandestins et toutes la cohortes de personnes précarisées par notre haut niveau de vie !
     »Le vote du 27 septembre 2020 est un baroud d’honneur, pour ceux qui en ont encore. Il est peu probable d’ailleurs qu’il change quoi que ce soit, même si l’initiative pour modérer l’immigration est acceptée. »
    Soyons optimistes ! En 2014 TOUS les partis politiques étaient contre l’UDC comme aujourd’hui !
    Je voterai OUI le 27 septembre et j’incite mes amis et connaissances à faire de même !
    Débutons la discussion ainsi :
    – Plus il y a d’habitants plus il y aura de CO2 émis !
    – Plus d’habitations c’est plus de CO2 émis !
    – Plus de circulation, c’est plus de bouchons et plus de CO2 émis !
    Pourquoi désirez-vous polluer d’avantage ?
    Le OUI s’impose !!

  13. Posté par Bussy le

    10, 15, 20,30, 40 millions d’habitants…. voire plus étant donné que si on n’arrête pas maintenant, on n’arrêtera pas plus après !
    En fait, la population cessera d’augmenter quand la Suisse sera devenue invivable, pays complètement bétonné, pollué, appauvri, embouteillé, communautarisé, soumis aux pressions islamistes et tribalistes… en fait un infect shithole !
    D’ici là, certains vont continuer à s’en mettre plein les poches et d’autres continueront à placer leurs petits copains, se foutant complètement de l’avenir qu’ils réservent aux jeunes.
    Une majorité de Suisses vit la tête dans le sable, soumise, hébétée, matraquée par les médias aux ordres des oligarques et divers apparatchiks, et viendra le moment où les rats qui le pourront quitteront le navire, les moyens manqueront et ça tournera à une « Suisse Orange Mécanique ».
    Bravo les ploucs, continuez de creuser…..

  14. Posté par aldo le

    Oui on étouffe, regardez https://lesobservateurs.ch/2020/08/01/pres-de-70-des-migrants-arrives-a-malte-ont-ete-testes-positifs-au-coronavirus-annonce-le-gouvernement-maltais/ et cliquez sur Rocroa pour voir la réalité des navires qui nous envoient leurs migrants hommes à plus de 90% et atteints de nombreuses maladies. Encore un cadeau sur notre dos de contribuables aux INDUSTRIELS DE L’IMMIGRATION: Partis politiques, médecins, avocats, juges, entreprise de sécurité etc.. la valse des milliards n’est pas encore terminée…

  15. Posté par aldo le

    Les escrocs de l’anti-Suisse, devraient réfléchir pourquoi ils ne peuvent pas faire avec succès en Europe ce qu’il réussissent à faire en Suisse ? Mais comme ils sont payés et de mauvaise foi, ils n’hésitent pas depuis toujours à balancer les pires mensonges. La Suisse achète plus à l’Europe qu’elle lui livre. Donc elle fait vivre l’Europe en plus de ses chômeurs qui créent le chômage chez nous et non le contraire.

    MAINTENANT L’EUROPE COMME AVEC L’AFFAIRE ERASMUS… https://lesobservateurs.ch/2014/04/16/erasmus-2/ … S’INVITE DANS LA CAMPAGNE DE L’INITIATIVE DE LIMITATION DE L’IMMIGRATION, PAR LA CORRUPTION COMME POUR TOUTES SES INTERVENTIONS CONTRE NOS LIBERTÉS, en versant 1,5 millions d’Euros pour la recherche en Suisse… https://epaper.20minutes.ch/#read/648/Lausanne/2020-09-04/2 … alors que ces sommes sortent toujours de nos poches pour des objectifs comme l’alibi des milliards d’Euros pour la cohésion des pays de l’Est, est reviennent juste pour la fiction gravement amputés de commissions aux partis et de ponctions au point que nos milliards finissent par garnir la pompe à manipulation seulement à coup de millions.

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