Ce samedi 8 octobre avait lieu à Montpellier une manifestation contre l’arrivée de migrants à Montpellier, place du Peyrou. Présent sur les lieux, Jordi Vives, journaliste pour LesObservateurs.ch en France, a subi une tentative d’intimidation de la part de certains officiers de police. Voici son témoignage.
Ce samedi après-midi, au moment où la manifestation anti-migrants s’est terminée, j’ai voulu quitter la place du Peyrou qui était bloquée par la police. Un homme en civil avec un brassard de police (visiblement un officier supérieur, pas un agent de la BAC) a refusé que je sorte de l’enceinte faute de carte de presse. Il est allé jusqu’à prétendre que mon pied d’appareil photo était une arme.
Je suis donc resté bloqué par la police devant le portail du Peyrou pendant une vingtaine de minutes… pendant que d’autres manifestants où passants pouvaient sortir sans aucune difficulté. Un élu municipal, présent à ce moment, a bien tenté une médiation avec la police mais sans succès.
Il aura fallu attendre l’intervention d’un autre officier en civil pour que je puisse enfin sortir. Au moment où j’arrive enfin à passer les grilles, plusieurs policiers m’attrapent (sans violence, il faut le reconnaître) et me disent que j’aurai des problèmes si je diffuse des images de leurs visages. Je leur ai répondu que le fichage des policiers sur internet n’était pas une méthode journalistique et que je connaissais la loi. L’un de ces policiers a ensuite proposé au policier en civil qui m’a fait sortir, que l’on me prenne la carte mémoire de mon appareil photo, chose qu’ils ne feront pas finalement.
Un policier m’a dit par la suite que si ils m’ont retenu c’est parce que j’étais dans l’incapacité de prouver mon identité. Sauf que les policiers ne m’ont jamais demandé mon identité ni ma carte d’identité (que j’avais sur moi d’ailleurs).
Cette tentative d’intimidation de la part d’agents de police n’est pas digne d’un État de droit qui se veut garant de la liberté de la presse. Ce qui est plus inquiétant c’est qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé puisqu’il y a quelques jours, un autre journaliste de la Réinformation, Yann Vallerie, du média Breizh Info, a fait l’objet d’une tentative d’intimidation similaire lors d’une manifestation contre l’arrivée de migrants dans un village breton. Doit on y voir une volonté politique de museler la presse alternative au moment même où les manifestations contre l’implantation de camps de migrants se multiplient sur tout le territoire ?
Jordi Vives, LesObservateurs.ch
PS. Lire aussi à ce propos l'article synthétique repris par LesObservateurs.ch sur les graves menaces que le Parlement français fait peser sur l'internet, ici
Évidemment, il s’agit ici comme ailleurs de violations graves de ces mythiques « droits-de-l’homme » dont ils se gargarisent et au nom desquels ils instaurent une police politique. Il est certes des policiers qui font du zèle, mais ils n’iraient pas jusque là s’ils n’avaient pas des directives précises des petits gestapistes de Bauveau. Oui, les gouvernements d’europe, et singulièrement le gouvernement français qui atteint des sommets d’abjection essaient de faire taire la réinfosphère pour ne plus distiller que leurs mensonges et manipuler les peuples. Il est désormais du devoir de tout citoyen conscient de se transformer en preneur d’images, dès que survient un évènement qui déplaît aux potentats du jour et de les diffuser sur les réseaux de réinformation.
Bienvenue au pays des charlies !
Je maintiens, comme je l’ai déjà exposé, que le rôle de la police, notamment au niveau des cadres, énormément moins chez les agents de terrain qui ne sont pas carriéristes, est absolument collaborationniste.
Il faudra que les forces de l’ordre choisisse une fois pour toute leur camp, soit ils sont avec la population soit ils sont contre, et la France aussi, soit elle est pour l’Europe soit elle est contre. Nous verrons à leur prochaine élection de Président, mais pour moi ce pays est autant fautif que l’Allemagne dans la destruction de notre continent, les allemands enfin semblent se réveiller, à voir si les français feront de même…