Outre le fait surprenant de l'impuissance apparente de Poutine lui-même face à cette indépendance incontrôlée de la banque centrale de Russie, cela n'est pas sans rappeler la Suisse. La récente votation sur l'or, occasion manquée, souligne aussi l'attitude délétère de notre propre BNS, qui rachète des centaines de milliards d'euros toxiques pour maintenir non pas l'économie suisse, mais celle de l'UE. Aussi, on comprend mieux les tentatives de Poutine de se rapprocher des pays européens (pour s'émanciper du dollar), tentatives que les Américains sont bien prompts à faire échouer. Avec le développement économique évidemment favorable de la Russie actuelle, on aurait même pu se dire qu'une telle collaboration (permettre à la Russie d'utiliser le CHF par action de la BNS) aurait bénéficié à la Suisse (bien plus qu'elle ne "bénéficie" de l'euro). Rappelons enfin que suite à l'adoption de la constitution de 1999, la BNS a vendu plus de la moitié de notre or pour racheter des dollars émis par une FED au bilan déjà catastrophique. Quid de l'intérêt des Suisses?
Les états-unis n’en sont pas à une contradiction près, d’une part ils arrêtent l’embargo envers Cuba même s’ils n’ont pas obtenu raison, et d’un autre ils sont près à soutenir un embargo sur la Russie. On peut chercher longtemps à comprendre ce que cela va apporter de bien.
On aurait pu se faire du bien en n’acceptant que de l’or russe, mais on est pas autant mauvais que cela.
Je suis prêt à parier que cela réjouirait la plupart des Américains, comme il n’y a rien qui les frustre davantage qu’un peuple qui est capable de leur tenir tête
Thomas, vous avez de grosses lacunes en économie !