Reportage sur les étrangers qui votent à Genève: à gauche toute ?

Yael Miller, israélienne, chanteuse, Genève

Je me suis dit que si Genève allait trop à droite, ça attirerait plus de riches que de gens de la classe moyenne et que ça ne me donnerait pas envie de rester.

J’ai choisi la liste d’Ensemble à Gauche, et Sami Kanaan à la Mairie, parce que je le connais et qu’il est actif dans la culture.

Matthias Erhardt, allemand, juriste, Genève

Je suis membre des Verts...

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GastroSuisse dit NON à l’initiative «Réforme de la fiscalité successorale»

L'impôt sur les successions nuit à l'hôtellerie-restauration

GastroSuisse rejette l'initiative populaire «Imposer les successions de plusieurs millions pour financer notre AVS». L'impôt supplémentaire compliquerait les reprises d'entreprise, déjà complexes, dans l'hôtellerie-restauration et menacerait par conséquent des emplois.

L'initiative «Réforme de la fiscalité successorale» entend imposer à un taux de 20% les successions supérieures à deux millions de francs. Cet impôt supplémentaire priverait les entreprises de ressources au moment de leur transmission à la génération suivante. En outre, il immobiliserait des fonds qui feraient alors défaut pour investir et pour créer ou maintenir des emplois. Le règlement de la succession des entreprises familiales deviendrait encore plus compliqué. Une branche comme celle de l'hôtellerie-restauration, qui dénombre beaucoup d'entreprises familiales riches en traditions, serait gravement touchée par cette initiative.

Le changement d'une génération à l'autre représente d'ores et déjà un défi pour maintes entreprises. Dans l'hôtellerie-restauration notamment, il est difficile de trouver un successeur. La charge financière supplémentaire induite par l'impôt sur les successions constituerait un obstacle de plus. Comme le capital est investi dans l'entreprise, les établissements seraient contraints de contracter des emprunts, de puiser dans leurs fonds propres ou d'économiser pour pouvoir s'acquitter de l'impôt. Cela affaiblirait considérablement leur force économique. A cela s'ajouteraient d'autres charges bureaucratiques.

En particulier à une époque où la force du franc met déjà un grand nombre d'entreprises devant des défis majeurs, une charge supplémentaire n'a pas sa place. Ceci est d'autant plus vrai que l'impôt sur les successions ne permettra pas, à lui seul, d'atteindre l'objectif visé par les auteurs de l'initiative, à savoir assurer le financement de l'AVS. En outre, l'impôt sur les successions constituerait une atteinte au fédéralisme fiscal et à la souveraineté financière des cantons.

Eu égard à ce qui précède, l'initiative «Réforme de la fiscalité successorale» doit être catégoriquement rejetée. GastroSuisse recommande de déposer un NON dans les urnes le 14 juin prochain.

GastroSuisse est la Fédération de l'hôtellerie-restauration en Suisse. Environ 20 000 membres (quelque 3000 hôtels) organisés en 26 associations cantonales et cinq groupements sectoriels sont affiliés à la plus grande Fédération patronale de l'hôtellerie-restauration.

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France: Le Parti Socialiste suspecté d’avoir bourré les urnes

Le parquet de Saint-Omer nous a confirmé, lundi 23 mars, l’ouverture d’une enquête portant sur des irrégularités relevées dans le cadre du premier tour des élections départementales dans le canton de Longuenesse.

La fraude, si elle est avérée, porterait sur des procurations douteuses, accordées à Longuenesse, à des proches des candidats investis par le Parti socialiste. Des faux en écriture auraient pu être réalisés. Et les urnes auraient ainsi pu être « bourrées » au bénéfice de la gauche. « Des auditions vont être effectuées », annonce le parquet.

Source via Fdesouche.com

Le FN est le premier parti de France: Les médias préfèrent le cacher

Le premier parti de France est le FN, sans aucune ambiguïté comme vous pouvez le constater sur le site du gouvernement français. L'assemblage artificiel UMP - UDI ne peut cacher l'immense défaite de Sarkozy, son UMP culminant à... moins de 7%. Ce qui ne prive pas le Matin de prétendre que c'est une victoire:

"L'opposition de droite de l'ancien président Nicolas Sarkzoy est sortie vainqueur ce dimanche 22 mars en France du premier tour d'élections départementales. Elle a ainsi fait échec au pari du Front national (extrême droite) de s'afficher principal parti du pays."

Car non seulement le FN récolte plus de 25% et se profile loin devant le PS (notez qu'ils utilisent le terme "gauche" afin de cacher l'énorme défaite du PS), mais encore c'est bien le premier parti de France avec près de 5 millions de voix. Même les médias belges sont plus crédibles dans cet exercice, ce qui en dit long sur l'état d'esprit du Matin:

"La droite est sortie largement en tête du premier tour des départementales, alors que la gauche divisée est en passe de perdre dimanche prochain une trentaine de conseils généraux et que le FN, à plus de 25%, est qualifié dans plus d'un canton sur deux."

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Successions: ne punissons pas les héritiers!

Par Pascal Broulis

L’initiative fiscale sur laquelle nous voterons en juin, qui réclame un impôt fédéral de 20% sur les successions de plus de 2 millions de francs, est mal fichue et repose sur de fausses conceptions. Je souhaite qu’elle soit nettement refusée et je le dis comme ministre des finances d’un des rares cantons conservant un impôt de succession en ligne directe (Vaud, Neuchâtel et Appenzell Rhodes-Intérieures), impôt dont j’ai défendu avec succès le maintien  en votation cantonale en 2004.

Une fois de plus, une fois de trop mais ce n’est pas étonnant vu ses auteurs, cette initiative traduit une vision erronée des impôts.

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«Immigration de masse»: Widmer-Schlumpf veut faire revoter le peuple

Pour Eveline Widmer-Schlumpf, une nouvelle votation liée à l'initiative sur l'immigration de masse pourrait être nécessaire afin de clarifier la relation de la Suisse avec l'UE.

Le peuple pourrait toutefois être appelé à revoter sur le sujet, si un référendum était lancé par l'un ou l'autre bord politique suite à la mise en œuvre de l'initiative. De plus, le groupe de professeurs d'université et d'artistes «Sortons de l'impasse« a lancé en décembre une initiative pour abroger le vote du 9 février.

Le PDC et le PBD ont de leur côté l'intention d'ancrer la relation avec l'UE dans la constitution, en lançant une initiative parlementaire en ce sens. Toutes ces initiatives pourraient conduire à un vote populaire. Le DFF n'a pas voulu dire si l'avis exprimé par Eveline Widmer-Schlumpf à Singapour faisait référence à l'une de ces possibilités.

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Immigration: le Conseil fédéral fait durer le suspense

Le gouvernement a discuté mercredi du projet de loi sur l'immigration qui doit naître de la votation du 9 février. Rien n'a filtré pour l'heure.

Le suspense autour de l'application de l'initiative contre l'immigration de masse se poursuit. Le Conseil fédéral a discuté mercredi du projet de loi qui doit être mis en consultation. Rien n'a filtré pour l'heure. La prochaine échéance est fixée à lundi, avec la visite de Simonetta Sommaruga à Bruxelles.

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Micheline Calmy-Rey soutient l’initiative pour abroger le vote du 9 février

Parmi les soutiens à l’initiative qui vise à abroger le nouvel article constitutionnel «contre l’immigration de masse», on retrouve le nom de l’ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey. Mais il ne reste que deux ans aux initiateurs pour récolter 100 000 signatures et obtenir un vote positif devant le peuple.

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De vrais démocrates : ils veulent que l’on revote !

Des personnalités veulent un nouveau scrutin

Le clown Dimitri et d'autres personnalités suisses annoncent la couleur: il veulent lancer une initiative pour contrer le scrutin du 9 février et l'initiative de l'UDC.

La résistance s'organise contre le texte de l'initiative de l'UDC sur l'immigration de masse que le peuple a acceptée le 9 février dernier. Le groupe «Sortons de l'impasse» veut lancer une nouvelle initiative pour annuler le texte du 9 février.

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Ils aimeraient annuler le vote du 9 février

La photo ci-dessus concerne également le PBD....

 

Incroyable ! Ceux qui veulent à tout prix ouvrir nos frontières encore plus largement (si c'est possible, ndt), ont décidé de mettre sur pied une initiative pour annuler la votation du 9 février sur l'immigration de masse.

Cette initiative, qui veut supprimer les quotas migratoires pour les citoyens de l'UE, a été présentée par un groupe de députés conduit par le conseiller national Hans Grunder (PBD) et  Roger Nordmann (PS). Ils expliquent que :

" Notre intervention a pour but de modifier la constitution afin de pouvoir continuer à maintenir des rapports avec l'UE".

Si la proposition devait passer, ce serait la mort de la démocratie directe helvétique. Et cela vient de cette gauche qui prétend se battre en faveur du peuple...

Source en italien

 

Bruxelles devant l’éventuel succès des eurosceptiques

Bruxelles tremble devant l’éventuel succès des eurosceptiques

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Par Lorenzo QUADRI, Conseiller national, Lega,Tessin (photo)

L’Europe vote, et les eurosceptiques sont en forte progression. A Bruxelles on étudie déjà une contre-attaque…

Dans les pays qui ont la malchance d’appartenir à l’UE, on est en train de voter pour renouveler le Parlement européen. Ce dernier est, en effet, l’unique organe communautaire élu directement par le peuple. Tous les autres, en revanche, sont composés de bureaucrates qui n’ont aucune légitimité démocratique. Ces derniers ont pourtant la prétention de donner des ordres non seulement aux gouvernements nationaux démocratiquement élus mais aussi aux pays comme le nôtre, qui ne font partie de l’UE.

Dans les pays fondateurs de l’Union européenne on prévoit une importante augmentation de voix en faveur des partis eurosceptiques.  En France avec le FN de Marine Le Pen ou en Grande Bretagne avec l’UKIP de Nigel Farage. Selon les projections, ils se placeraient en troisième position. En Italie voisine, selon une étude de l’Institut Cattaneo, un Italien sur deux souhaite sortir de l’euro. […]

Ces derniers jours, divers politiciens et ex-politiciens ont exprimé une opinion peu flatteuse à l’égard de l’UE : on peut donner l’exemple de Nicolas Sarkozy qui n’a certainement jamais été un eurosceptique. Un retour collectif à la raison ?

Nous pouvons donc espérer, au moment de compter les votes, qu’il y aura un mémorable retour de bâton pour tous ces eurocrates de Bruxelles qui ont failli, ceux même qui pensaient avoir le droit d’être arrogants envers la Suisse au lendemain du 9 février.

Une votation qui, en peu de temps, a mis en évidence que la libre circulation, principe pivot de l’UE, est à géométrie variable même à l’intérieur des pays membres. Les plus importants de ces pays sont en train de vouloir faire marche arrière et cela de façon évidente. En Angleterre, David Cameron a posé, aux baillis de Bruxelles, sept conditions, parmi lesquels, le frein à l’immigration de masse. Si ces conditions sont repoussées, il a annoncé qu’il fera campagne pour la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE.

Un tel départ signerait, c’est évident, la fin de l’UE. Le succès de l’UKIP montre clairement que, au Royaume Uni, une votation populaire au sujet de la sortie de l’UE aurait de grandes chances de succès. En Allemagne aussi, on se tourne gentiment dans la même direction. En effet, à trois jours des votations pour le parlement européen, Angela Merkel a déclaré que l’UE « n’est pas une union sociale » : par conséquent, l’Allemagne n’a pas l’intention de garder les immigrés venant de l’UE pour chercher du travail.

Stop à l’arrogance dans la maison d’autrui

A voir comment certains pays de l’UE réagissent maintenant contre l’immigration de masse chez eux, il ne restera que ces pauvres couillons de Suisses à garder les immigrés dans l’Etat social, ces Suisse qui, grâce à leurs droits démocratiques (et certainement pas grâce à leurs gouvernants), ont refusé de faire partie de l’UE.

L’initiative « contre l’immigration de masse » mettra plus de trois ans avant d’être concrétisée ! Et comme si cela ne suffisait pas, les Suisses ont du entendre le président de la République italienne leur dire que le vote du 9 février était « déconcertant » !

Le président d’un pays, qui en est à son troisième premier ministre non-élu, n’est certainement pas en position de commenter les votations démocratiques d’autrui. […]

Napolitano se prendra une bastonnade politique de la part de ses concitoyens à l’occasion de ces élections européennes. Cela vaut aussi pour les europhiles de notre pays.

Les baillis de Bruxelles se retrouveront la queue entre les jambes. Ainsi, l’envie de faire les arrogants chez les autres leur passera peut-être.

Et nos sept savants du Conseil Fédéral seront de moins en moins crédibles quand ils défendront la cause de l’Union européenne qu’ils mettent clairement en tête de ligne.

LORENZO QUADRI, conseiller national tessinois (Lega dei Ticinesi)                                                            

 

Source en italien (traduction D.Borer)

 

Ce vendredi est un grand jour pour Nigel Farage

Elections européennes :

Suite à l’exploit de N. Farage,  les journaux anglais titrent :

« C’est le vendredi de Farage ! »

Ils célèbrent ainsi ses excellents résultats partiels aux élections européennes.

Le leader des eurosceptiques a obtenu un score exceptionnel, enlevant un nombre considérable de voix à toutes les autres forces politiques.

Nigel Farage exulte, tout en attendant le dépouillement définitif de dimanche : « Nous ne chantons pas encore victoire, mais nous avons démontré que nos idéaux sont justes et que nous sommes une force politique qu’on devra tenir en considération » a-t-il déclaré.

Source en italien (traduction : D. Borer)

Limiter l’immigration, une preuve de raisonnement?

Depuis le tremblement de terre du 9 février, les médias se sont acharnés à essayer d'expliquer le pourquoi de ce vote et à faire passer ceux qui ont voté oui pour des idiots finis. On a ainsi eu le droit à des théories farfelues du type ceux qui sont le moins en contact avec l'immigration ou les cantons qui ont le moins de diplômés universitaires ont voté oui. En clair, si vous avez voté oui, vous êtes un plouc décérébré.

Seulement voilà, si on regarde d'un peu plus près la carte de la Suisse, on se rend compte qu'il y a plus de cantons frontaliers qui ont voté oui que le contraire. Et pour ce qu'il en est du niveau d'instruction, approfondissons un peu la question.

Les tests PISA sont une bonne manière de jauger le niveau d'instruction d'un canton. 13 cantons y participent dont 6 romands et 6 alémaniques. Les résultats par canton n'étant pas encore disponible pour le PISA 2012, rabattons-nous sur le PISA 2009. Certes, il n'est que représentatif du niveau des élèves qui sortent de l'école obligatoire, mais on peu aisément imaginer que puisque celui-ci dépend, notamment, du niveau de l'école et de l'entourage familial et socio-économique des adolescents, il reflète en grande partie les capacités moyennes de réflexion de la société cantonale dans laquelle les jeunes évoluent.

Afin de jauger le niveau de réflexion moyen des adolescents, faisons la moyenne des résultats obtenus par chaque canton entre les trois disciplines testées:

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En sachant qu'il comprend à peu près 25% d'alémaniques et 75% de romands, le Valais dans son ensemble obtient une moyenne de 531 alors que pour Berne, 84% d'alémaniques et 16% de romands donnent une moyenne de 519.71

Comme il existe un röstigraben politique (qui se vérifie régulièrement), traitons donc séparément les cantons romands et alémaniques. Commençons par les francophones:

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Ce qui se traduit graphiquement de la façon suivante:

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On constate donc une possible corrélation entre le taux d'acceptation de l'initiative et les résultats obtenus au test PISA.

Voyons maintenant du côté alémanique:

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Et graphiquement:

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On constate là aussi une certaine cohérence dans la comparaison de ces deux séries de données.

S'il est entendu que la comparaison de ces données ne permet en aucun cas de tirer la conclusion d'un rapport de cause à effet (contrairement à ce que font les journalistes lorsqu'ils mettent en avant le taux de diplômés dans chaque canton), il est tout de même intéressant de constater que plus une population peut se targuer d'avoir une jeunesse qui a de bonnes capacités de réflexion et plus elle a voté oui à l'initiative visant à limiter l'immigration dans notre pays.