L’Airbnb pour les musulmans va débuter en Suisse. “Verbier est notre point de départ.”

Désormais, Muzbnb fournit également des appartements en Suisse explicitement pour les musulmans. Pour 2018, l'expansion de l'offre est prévue à 100 propriétés.

La page d'accueil de Muzbnb se présente ainsi: "Location d'appartements des bons musulmans du monde entier"

Au premier coup d'oeil, l'appartement listé sur Muzbnb à Allschwil (Bâle Campagne) est vanté comme sur Airbnb et d'autres portails semblables. Pour 290 $ par nuit, cinq personnes peuvent séjourner dans un appartement baigné de lumière. En plus du Wifi, le sèche-cheveux et un parking sont mis à disposition. Toutefois, l'équipement contient des caractéristiques spéciales qu'on ne trouve pas sur Airbnb. Les clients attendent un foyer sans alcool ni viande de porc, déjà équipé avec des tapis de prières. En outre, une mosquée devrait se trouver à distance de marche.

L'agence de logements américaine Muzbnb s'adresse explicitement aux voyageurs musulmans. Comme l'écrit la "Handelszeitung". La première propriété suisse, un appartement dans le canton du Valais, a été mise en ligne. "Verbier est notre point de départ en Suisse", a déclaré la porte-parole de Muzbnb Aadila Sabat.21 "Nous espérons avoir un total de 100 propriétés suisses en 2018", explique-t-elle.

L'entreprise a été fondée en 2016 à Washington D.C. par Hadi Shakuur et Muhammad Oda.

(...)

En Suisse, Genève et l'Oberland bernois sont particulièrement appréciés. Muzbnb escompte ainsi d'autres opportunités de croissance : "A l'avenir, nous visons 5000 biens suisses."

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

 

Valais: Le Grand Conseil estime anticonstitutionnel le texte s’opposant au voile à l’école. Les députés UDC quittent le Parlement furieux.

Le Grand Conseil valaisan a déclaré vendredi l'initiative de l'UDC irrecevable car anticonstitutionnelle.

Les députés UDC haut-valaisans ont quitté les travées avant même le début des débats, outrés de la position défavorable à l'initiative exprimée par la majorité des députés mercredi déjà, lors de l'entrée en matière. «Vous piétinez la démocratie et la volonté exprimée par plus de 4000 citoyens. Faites vos saletés tout seul», a lancé Michaël Graber, juste avant de quitter la salle avec son groupe.

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Valais. Des musulmans au Grand Conseil: “le Hijab fait partie de l’Islam, l’Islam fait partie de la Suisse”

Le Service parlementaire a sollicité la présence de la police pour prévenir d'éventuels dérapages alors que le Grand Conseil valaisan parlait du voile à l'école et qu'une délégation du Conseil central islamique suisse était présente pour manifester sur place.

Alors que le Grand Conseil valaisan débattait de l'initiative de l'UDC  "Tête nue à l'école", plusieurs femmes voilées se trouvaient mercredi matin à la tribune réservée au public. Une banderole a été brandie avant que ne débutent les débats avec un message en allemand: "le Hijab fait partie de l'Islam, l'Islam fait partie de la Suisse, le Valais également". Le Service parlementaire a appelé la police. Des agents en civil ont été dépéchés pour éviter tout dérapage. Aucun incident n'a été constaté.

"Les initiants devraient avoir honte. Les jeunes filles portant un foulard devraient donc choisir entre religion et éducation" a déclaré Ferah Ulucay, une de ces femmes voilées, au micro de la radio haut-valaisanne RRO. La secrétaire générale du Conseil central islamique suisse (dont le président Nicolas Blancho a si souvent défrayé la chronique), est aussi intervenue en direct de la salle des pas perdus via les réseaux sociaux. Une vidéo diffusée sur la page officielle du mouvement.

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Pauvreté en Suisse: Plongée dans le quotidien des SDF en Valais (Vidéo)

La structure d’urgence de Chez Paou à Sion, qui accueille les sans-abris pour la nuit, ferme entre 9 et 17 heures. Les résidents doivent ainsi s’occuper pendant la journée. Certains passent du temps à la Médiathèque.

 

 

Il est 8h30. Les huit résidents de la structure d’accueil d’urgence de Chez Paouà Sion savent qu’il leur reste une demi-heure avant de devoir quitter les lieux pour la journée. La maison ferme tous les jours de 9 à 17 heures.

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Affaire Jean-Luc Addor: Les représentant des autres partis politiques applaudissent la condamnation.

JUSTICE - Le conseiller national UDC valaisan Jean-Luc Addor est condamné pour discrimination raciale suite à son tweet "On en redemande!", publié en 2014 après une fusillade mortelle dans une mosquée du canton de Saint-Gall. Les milieux politiques réagissent.

René Constantin, président du PLR valaisan: «Il sait où se trouve la ligne rouge et il l’a franchie»

«Ancien juge d’instruction, avocat, Jean-Luc Addor sait où se trouve la ligne rouge et il l’a franchie. Tu joues, tu perds, tu paies. Maintenant, soit il s’en excuse en admettant qu’il a fauté, soit il persiste et signe et alors cela devient vraiment inquiétant. Je n’appelle pas à sa démission. Le droit à l’erreur existe, mais le droit à la récidive non. C’est le peuple qui tranchera dans trois ans. Mais je crois que les gens commencent à voir les dangers de toutes ces dérives et à l’avenir on fera peut-être plus confiance aux gens raisonnables.»

Barbara Lanthemann, présidente du PS du Valais romand: «Jean-Luc Addor devrait se poser la question de la démission du Conseil national»

«Cette condamnation est absolument nécessaire. On assiste actuellement à des dérapages qui ne sont pas tolérables. Ce verdict, courageux, est donc un bon signal. Les propos tenus par Jean-Luc Addor sont graves, indignes d’un élu (...)

Serge Métrailler, président du PDC du Valais romand: «C’est une question légale et d'éthique»

«C'est une question légale et d'éthique. C’était un tweet nauséabond qu’il a fait sur son compte privé et la justice l’a traité comme n’importe quel autre citoyen. C'est normal et rassurant. (...) »

Jean-Pascal Fournier, président des Verts valaisans: "On ne peut pas écrire n’importe quoi sur les réseaux sociaux"

"C’est une bonne chose. Cet arrêt est important, parce qu’il permet de rendre attentif les citoyens et les politiques – qui ont une responsabilité plus grande – qu’on ne peut pas écrire n’importe quoi sur les réseaux sociaux. (...)"

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Rappel: C'est 18'000.-- de condamnation plus les frais pour 3 mots.

Valais. Saint-Maurice: La police recherche un braqueur “à la peau noire”

Un kiosque situé en gare de Saint-Maurice a été attaqué, samedi en début d'après-midi. La police a mis en place un gros dispositif de recherches et lancé un appel à témoins.

(...)

L'individu recherché correspond au signalement suivant: un homme, 180 cm, corpulence svelte, couleur de peau noire, cagoulé, vêtements noirs, gants noirs.

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Le Valais et Vaud feront pression dans le dossier des centres d’asile

Les cantons de Vaud et du Valais ont l'intention de faire pression sur le Conseil fédéral pour ne pas se faire imposer la répartition des centres fédéraux d'asile voulue par la Confédération.

Plusieurs élus fédéraux vaudois et valaisans de la commission des institutions politiques vont tenter d'influencer la décision du Conseil fédéral, attendue pour la fin de l'année. Ces parlementaires ont obtenu, avec le soutien de plusieurs collègues alémaniques, de pouvoir discuter de cette planification avec le Département de justice et police.

Ils veulent comprendre quels sont les critères qui ont été retenus par la Confédération pour répartir les centres fédéraux d'asile en Suisse romande.

La variante des cantons pas retenue

La variante négociée et privilégiée par les gouvernements vaudois et valaisans n'a en effet pas été retenue dans le plan mis en consultation.

"Les cantons de Vaud et Valais s'étaient mis d'accord pour héberger des demandeurs d'asile à Dailly (VD)", rappelle le conseiller national Jean-Luc Addor (UDC/VS).

Compétence du Conseil fédéral

"Et tout à coup, on apprend que le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) veut les stationner soit à Martigny (VS) soit à Tourtemagne (VS). Il y a là un souci, qui justifie que le Parlement puisse faire entendre la voix des cantons. Et c'est la moindre des choses que la Confédération écoute, surtout quand les cantons ont proposé des solutions", estime le parlementaire.

Le Conseil fédéral a toutefois le pouvoir d'imposer ses choix. L'implantation de centres fédéraux, qui va de pair avec la réforme de la procédure d'asile, est de sa compétence.

Rendez-vous à la mi-août

Quelle est donc la marge de manoeuvre du Parlement? "Je pense que nous avons un moyen d'influencer les critères, peut-être même d'influencer directement le plan sectoriel", affirme le conseiller national Philippe Nantermod (PLR/VS).

Les conseillers nationaux spécialistes de la question de l'asile ont donné rendez-vous à la ministre Simonetta Sommaruga, en charge du dossier, et au Secrétaire d'Etat en charge de la migration Mario Gattiker lors d'une séance mi-août. Ils tenteront d'influencer une toute dernière fois le choix du Conseil fédéral.

Source RTS / Pietro Bugnon

Valais. Fraude électorale: L’UDC du Valais romand va saisir le TF

L'UDC du Valais romand va saisir le Tribunal fédéral dans le cadre de la fraude électorale constatée en Valais lors de l'élection du Conseil d'Etat. Le recours du parti contre les résultats du scrutin avait été rejeté par le Grand Conseil.

«Le délai est de 30 jours et il court depuis le 24 mars. Nous allons donc déposer notre recours dans les jours à venir», a indiqué vendredi à l'ats Jérôme Desmeules, coprésident de l'UDC du Valais romand (UDCVR).

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Fraudes électorales en Valais: petits et gros mensonges entre amis

Fraudes électorales en Valais: petits et gros mensonges entre amis

« Après sa défaite, l’UDC valaisanne accuse la communauté albanaise ». C’est ce titre que vous avez pu lire dans le Temps, mais aussi dans d’autres médias, suite à l’annonce d’un deuxième recours déposé contre le résultat des élections.

Et pourtant, rien n’est plus faux.

S’en est suivi, évidemment, un concert de déclarations politiques qui pourraient être intéressantes, si elles ne confinaient pas pour ainsi dire toutes soit au mensonge volontaire ou par omission, ou alors à une méconnaissance totale et crasse du fonctionnement de nos institutions.

Mais il est vrai qu’il est toujours rentable de taper sur l’UDC, avec la caisse de résonnance de médias complices, plutôt que de s’intéresser aux faits.

Alors résumons-les, ces faits :

- Suite aux résultats du 2ème tour des élections au Conseil d’Etat valaisan, des fraudes avérées ont été découvertes dans au moins 3 communes du Haut-Valais.

- Dans la commune de Brigue, plus de 50 personnes se sont présentées à l’urne pour voter. Ce droit leur a été refusé étant donné que leur vote avait déjà été enregistré par correspondance. 50 personnes sur 553, pas loin de 10% des gens qui se sont présentés, c’est un pourcentage énorme.

-  La commune de Brigue a alors analysé les signatures des cartes de votes. Elle a découvert que ces signatures suivaient toujours le même schéma, à savoir le prénom en entier et la première lettre du nom de famille. On ne sait pas aujourd’hui si la commune n’a examiné que les cartes de votes incriminées ou si elle les a toutes contrôlées.

- De son côté, la commune de Naters a décidé, après avoir découvert les cas de fraude du 2ème tour, d’analyser les bulletins du 1er tour. Surprise… plus de cas ont été découverts ! Alors qu’ils n’avaient pas été détectés au moment du vote…

-  Les trois communes ont décidé de déposer une plainte pénale contre inconnu.

 -  Le fait que ces fraudes aient été perpétrées dans 3 communes laisse à penser qu’il pourrait y en avoir plus. Le doute est en tout cas largement permis.

-   Il est aussi permis de penser que les fraudes n’ont été découvertes que pour les personnes qui se sont présentées au bureau de vote. Cela laisse donc toute la masse des abstentionnistes pour lesquels, évidemment, personne n’aura rien vu passer.

A la suite de cela, l’UDC a déposé un recours contre le résultat des élections, déterminée à faire toute la lumière sur ces fraudes et à avoir un gouvernement issu d’une volonté populaire et non d’un bourrage d’urnes.  Mais il faut savoir que le délai pour faire recours est très court, seulement 3 jours, et que le nouveau gouvernement devait prêter serment aussi 3 jours après… L’objectif de ce recours était simple, suspendre l’assermentation du nouveau Conseil d’Etat, tant que la justice n’a pas pu déterminer l’ampleur des malversations. Il était en effet inacceptable pour l’UDC, et pour toute autre personne qui respecte un minimum la démocratie, d’avoir un gouvernement assermenté et élu grâce à des fraudes qui peuvent être importantes.

Le 27 mars, la commission de validation du Grand Conseil a analysé le recours. A 7h15…. Pour une séance du Parlement qui débutait aux environs de 8h, et sans que tous les membres de la commission n’aient reçu l’analyse juridique qui a été développée. Comment espérer raisonnablement analyser un recours et des faits en si peu de temps, et pouvoir en débattre sereinement ? Poser la question, comme souvent, c’est y répondre.  Il n’y aura donc pas eu d’analyse, mais simplement une décision politique. Sans enquête, sans vérifier les faits, sans attendre. Pourquoi ? Pour faire comme on l’a toujours fait dans notre beau coin de pays, pour, comme on dit vulgairement, cacher la merde au chat, pour clouer au pilori celui qui a l’outrecuidance de se plaindre de fraudes avérées. Pour que les gagnants, le fussent-ils grâce à des actes malhonnêtes, puissent célébrer leur pouvoir nouvellement acquis dans la joie et l’allégresse. Et tant pis pour la démocratie.

Ce même 27 mars, l’UDC était amenée à défendre son recours face au Parlement. Evidemment, le chef du service parlementaire a tenté d’empêcher le vote, en se réfugiant derrière une disposition légale discutable.  Heureusement, le meneur des débats ne l’a pas entendu de cette oreille et a décidé que la démocratie devait primer.

La suite des événements démontrera qu’en Valais, à l'exception de l'UDC, aucun élu au Parlement cantonal n’a l’air de se soucier, ni de l’enquête, ni du respect de la démocratie ou des institutions. Seul compte apparemment l’intérêt partisan. Le vote fut implacable, tous contre l’UDC. Le fait que le délai de recours n’était même pas échu n’a pas ému outre mesure les édiles qui se sont empressés d’assermenter ceux qui devaient l’être,  à tout prix.

La situation pourrait prêter à sourire quand on écoute les arguments invoqués. Parmi eux, le meilleur: Si la justice découvre, à l’issue de l’enquête, des fraudes massives, alors on pourra refaire une élection.

Pourtant, rien n’est plus faux.

Plus le temps passe (et avec lui l’entrée en fonction du nouveau Gouvernement, avec son lot prévisible de remaniements départementaux), plus l’intérêt public d’avoir un Conseil d’Etat fonctionnel l’emportera sur le respect de la volonté populaire. Il serait fort probable que le nouveau Gouvernement, même élu suite à une fraude massive, même illégitime, resterait en fonction.

Il faut aussi savoir qu’une fois la décision du Grand Conseil prise, seul le Tribunal fédéral pourra la casser.

Ça, les juristes et autres Docteurs en droit du Parlement le savent. Ils choisiront donc sciemment d’enfumer le bon peuple en invoquant, comble de la mauvaise foi, le fait que la justice pourra faire son travail.

Et pendant ce temps-là, les langues se déliaient durant le week-end. L’UDC déposa donc un second recours, juste avant l’expiration des 3 jours du délai légal.

Nous avions choisi de ne pas communiquer dessus, pour laisser, justement, la justice  faire son travail...

Evidemment, un ou plusieurs députés se sont empressés de violer leur secret de fonction, à peine un jour après avoir juré ou promis de le respecter, et ont envoyé ces informations à la presse.  Quelques esprits chagrins pourront aussi soupçonner que ça soit pour permettre aux fraudeurs potentiels d’être informés, et donc d’effacer les traces de leurs méfaits…

Ayant eu vent du fait que la presse était informée, car recevant des appels de journalistes, nous avons donc choisi de communiquer, en ces termes :

« Dans son second recours, l’UDC apporte de nouvelles informations qui sont apparues durant le week-end par rapport à des cas concrets qui lui ont été rapportés. Ces cas concernent des personnes qui n’ont pas reçu leur matériel de vote, aussi dans le Valais romand, ainsi qu’une captation de suffrages possible dans un EMS du Haut-Valais. En outre, une ou plusieurs personnes se seraient chargées de récupérer le matériel de vote de Suisses d’origine étrangère, au sein de leur communauté. Il est aujourd’hui impossible de savoir combien de bulletins sont exactement concernés, ni même si d’autres personnes ont effectué le même travail auprès d’autres communautés. Il est naturellement exclu de jeter l’opprobre sur toute une communauté et il convient de respecter la présomption d’innocence. Mais ces informations sont troublantes et nécessitent une investigation poussée des autorités et notamment de la Justice pénale. C’est ce que l’UDC a demandé »

Nous n’avions pas cité la communauté en question dans notre communication. Simplement le cas d’une personne, qui aurait pu, selon nos informations, récolter le matériel de votes de gens qui lui sont proches de par leur origine.  Nous rappelions la présomption d’innocence, pilier de la justice. Nous demandions simplement à la justice d’enquêter, puisque ce n'est pas ce que doit faire un parti politique. Il n’était nullement question de jeter en pâture des noms ou une origine au public, c’est la presse qui s’en est chargée, plus particulièrement le journal le Temps, qui titrait: « Après sa défaite, l’UDC valaisanne accuse la communauté albanaise ».

Chapeau ! Ce que l’UDC ne voulait pas faire, et n’a pas fait…  ce journal a choisi de le faire, pour mieux nous accuser ensuite.

Déontologie ?

Jérôme Desmeules,

Député au Grand Conseil valaisan et Co-Président de l’UDC Valais romand

Valais: Malgré les fraudes avérées, le gouvernement a été validé

Le Grand Conseil valaisan a validé lundi matin l'élection du gouvernement cantonal. Il a rejeté par 105 voix contre 23 un recours de l' UDC contre le scrutin en raison d'irrégularités.

Une heure de débat nourri a occupé les parlementaires. A l'exception de l'UDC, tous les groupes ont estimé que l'importance des fraudes dénoncées ne changerait pas le résultat. Ils ont tous soutenu la nécessité de valider le scrutin.

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Élection en Valais: PDC et socialistes en tête. Christophe Darbellay “On voit que le Valais n’est pas le pays de Donald Trump.”

Oskar Freysinger a subi un revers dimanche lors de l'élection au Conseil d'Etat valaisan. Il se retrouve sixième derrière les deux candidats socialistes. «Je ne m'attendais pas à pareil mauvais résultat», a déclaré le sortant UDC à la télévision SRF, dans des propos rapportés par 20 Minuten. Les treize candidats aux cinq sièges sont en ballottage.Un deuxième tour aura lieu le 19 mars.

Le PDC a largement dominé ce premier tour de l'élection. Ses trois candidats, le sortant Jacques Melly, Christophe Darbellay et Roberto Schmidt sont en tête, devant la sortante socialiste Esther Waeber-Kalbermatten. Mais les écarts sont importants.

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Elections valaisannes. Redif. 3.3.2017 : Pourquoi un authentique démocrate ne peut pas élire Christophe Darbellay

Christophe Darbellay doit-il être élu au Conseil d’Etat valaisan après avoir fait un enfant illégitime ? Sans doute le sera-t-il… Mais en toute logique, si nous vivions dans une culture réellement démocratique ne devrait-il pas l’être. Je pense dur comme fer qu’un authentique démocrate, un ardent défenseur de ce système politique inventé par les antiques Athéniens ne peut pas voter pour lui quelles que soient ses convictions politiques. Voici pourquoi.

Actuellement, les discussions ayant trait au cas Darbellay tournent essentiellement autour de trois arguments différents. Le premier, autour duquel gravitent les opposants de Darby, consiste à dire qu’on ne peut raisonnablement pas soutenir quelqu’un qui a fait de la famille son cheval de bataille et qui fait subir pareille horreur à la sienne. A l’opposé, on trouve ses défenseurs qui eux avancent d’une part que cela ne remet pas en cause ses compétences politiques et d’autre part qu’on ne peut écarter un homme possédant d’aussi puissants réseaux de la vie politique.

En vérité, aucun de ces trois arguments ne devrait avoir de consistance réelle pour un véritable démocrate. Ils sont tous soit faux soit hors sujet dès lors qu’on approfondit un tout petit peu la question.

Je suis convaincu que les détracteurs de Christophe Darbellay ont tort de pointer du doigt son incohérence comportementale vis-à-vis de la famille pour la simple et bonne raison que si on le pénalise pour cela, alors beaucoup d’autres élus doivent être eux aussi sanctionnés pour de multiples cas plus ou moins similaires. Les politiciens qui pratiquent dans leur vie quotidienne ce qu’ils combattent en tant que personnes politiques ne se comptent plus. Personne ne voit de mal à ce qu’un socialiste bénéficie des déductions fiscales qu’il a pourtant vraisemblablement combattu en tant qu’élu. Ni d’ailleurs à ce qu’un politique de sensibilité écologico-humanitaire se paie un téléphone portable dernier cri. Un téléphone dont l’extraction de certaines matières premières ainsi que l’assemblage ont vraisemblablement contribué à polluer sérieusement une région pauvre et/ou à exploiter quelques miséreux obligés de travailler pour rien ou presque. Ceci dit, les gauchistes n’ont pas l’apanage de l’acte en complète contradiction avec les convictions exprimées. Qu’on pense aux ardents défenseurs de la vie soutenant la peine de mort ou aux milieux économiques discourant sur l’immigration comme un impératif vital alors qu’ils croulent sous l’argent. Bref, dans ce qu’on a le culot d’appeler notre démocratie, rares sont ceux dont la cohérence est plus grande que celle de Darbellay.

De leur côté, ses supporters ne font guère mieux. Lorsqu’on ose parler de compétence politique en démocratie on frise le ridicule. La démocratie est un système où tout citoyen, quel qu’il soit, a la possibilité d’être élu. Ce qui signifie que tout le monde a potentiellement les compétences nécessaires pour pouvoir s’occuper des affaires de la cité. La compétence politique n’est donc pas un critère de sélection raisonnable en démocratie. Si on voulait des gens compétents, il faudrait déjà réussir à s’entendre sur le contenu de ces compétences et aussi mettre sur pied des tests de compétences pour savoir qui l’est et qui ne l’est pas. Les systèmes qui ont mis la compétence à l’honneur pour la gestion des affaires publiques sont des systèmes qui sont à des années lumières de la démocratie, à savoir la technocratie ou même l’aristocratie. Ce sont là les systèmes politiques qui établissent une distinction basée sur d’éventuelles capacités (acquises ou de naissance) entre ceux qui peuvent diriger et les autres. Donc non, un démocrate ne peut pas accepter un argument aussi stupide.

Un authentique démocrate ne peut pas non plus s’arrêter sérieusement sur l’idée des réseaux. Ou disons plutôt que l’expérience des anciens grecs devrait faire voir les choses d’une manière totalement opposée. Dans l’Athènes antique, on virait de la cité celui qui possédait des réseaux trop puissants. On avait alors compris le B-A-BA qu’on est aujourd’hui incapable de saisir, à savoir qu’un réseautage puissant ne contribue pas au bien commun mais uniquement à la défense d’intérêts particuliers. Les Athéniens exilaient donc de la cité ceux qui possédaient des réseaux jugés trop importants par une procédure d’ostracisme. Et ils avaient bien raison :  il n’y a que dans la tête des libéraux les plus bornés et les plus délirants (voir peut-être même les plus malhonnêtes) que la poursuite des intérêts particuliers de chacun concourt au bien commun.

Bref, l’ensemble des arguments servant à ce jour à discourir sur le cas Darbellay sont pour un démocrate soit mal utilisés soit sans effet. Mais il en reste un dont personne ne semble vouloir mettre en avant et qui pourtant constitue l’essence même de la pensée démocratique.

Comme je l’ai déjà dit précédemment, on n’élit pas une personne pour ses compétences.On l’élit parce qu’on a confiance en elle. Toute élection n’est ni plus ni moins qu’un acte de confiance par lequel des citoyens confient à d’autres citoyens une partie de leur souveraineté. Et ils la confient à condition de pouvoir croire que ces personnes vont défendre une certaine vision du monde à laquelle ils adhèrent. Jugés à l’aune de cette définition, les agissements de Christophe Darbellay devraient le disqualifier totalement de la course démocratique. Qui donc peut faire confiance à quelqu’un qui n’arrive même pas à respecter la confiance des siens, de sa famille, de sa femme et de ses enfants ? Comment peut-on croire à une personne qui nous est largement étrangère si même ceux qu’il aime et qui l’aiment ne peuvent croire en lui ?

La démocratie n’est rien d’autre qu’un système basé sur la confiance, ce qui d’ailleurs nous laisse penser que les vrais défenseurs de la démocratie ne sont aujourd’hui plus tellement nombreux tant celle-ci est malmenée. Et l’élection de Christophe Darbellay ne sera malheureusement qu’un coup de boutoir supplémentaire porté au système démocratique.

Caïn Marchenoir, 8 octobre 2016

Valais: Des moutons égorgés selon le rite musulman.

Egorger un mouton sans l'avoir préalablement étourdi et le saigner: cette pratique de l'abattage rituel islamique est interdite en Suisse. C'est pourtant ce qu'ont subi onze ovins dans une ferme du Bas-Valais, en septembre dernier, dans des conditions d'hygiène déplorables, selon la justice.

(...)

S'il a reconnu avoir commis une faute en mettant à disposition un local pour tuer les agneaux qu'on venait de lui acheter et dit le regretter, cet agriculteur valaisan n'en était pas à son coup d'essai. Il avait déjà été condamné à 500 francs d'amende pour des faits similaires en 2014.

 

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Nos remerciements à 

Valais: Un Macédonien de 37 ans arrêté pour avoir agressé sexuellement une fillette de 7 ans.

Une fillette de 7 ans a été abusée sexuellement à proximité de son domicile à Riddes (VS) en décembre dernier. Le pédophile présumé a été arrêté par la police samedi dernier dans le Valais central.

La fillette a été accostée par un inconnu le 27 décembre en début de soirée. Il l'a conduite dans un lieu isolé et lui a fait subir «divers sévices d'ordre sexuel avant de lui rendre sa liberté», a indiqué la police cantonale valaisanne jeudi dans un communiqué.

Après d'intenses recherches, les forces de l'ordre ont interpellé et placé en détention provisoire un Macédonien de 37 ans, sans papiers d'identité valables et résidant principalement en France.

Source et article complet