Tariq Ramadan admet désormais des relations extraconjugales avec 5 femmes. Qu’attendent les musulmans pour exiger sa lapidation?

Il n’a rien lâché pendant des mois, malgré la multiplication des témoignages accablants en France, en Suisse, en Belgique, aux États-Unis. Le célèbre islamologue Tariq Ramadan a pour la première fois admis avoir eu des relations sexuelles extraconjugales avec cinq femmes, dont une Suissesse. Un comportement bien loin des préceptes religieux qu’il a enseignés pendant des décennies. C’est le véritable tournant de cette affaire aux multiples rebondissements.

"Disparais et tais-toi."

La Romande, que nous avons contactée,  affirme avoir subi des menaces de sa part durant des mois. Elle aurait envisagé de porter plainte et aurait révélé cette situation à l’épouse de l’intellectuel dans une lettre envoyée en recommandé en 2009.

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Rappels:

Hani Ramadan prônait la lapidation pour les hommes et les femmes adultères: Va-t-il exiger que son frère soit condamné selon la loi islamique?

Hani Ramadan défend son frère Tariq

Une ex-compagne de Tariq Ramadan se confie : « On a vraiment affaire à un manipulateur »

Affaire Tariq Ramadan : les plaignantes disent être harcelées quotidiennement

Alexandre Del Valle: « Tariq Ramadan a pu prêcher pendant 30 ans car la gauche a cassé une note de la DST ! »

Genève: Des anciennes élèves de Tariq Ramadan envisagent de témoigner

Lorsque le PDC Jacques Neirynck soutenait Tariq Ramadan mais traitait les électeurs de l’UDC d’imbéciles.

Rediffusion. Image du jour. Quand Tariq Ramadan se demandait qui de lui ou de moi devrait un jour avoir honte de l’autre!

Tariq Ramadan a obtenu sa thèse en menaçant et en criant au racisme.

Tariq Ramadan serait “victime de harcèlement sexuel”. «Ce sont les femmes qui viennent me chercher»

France Inter a pu consulter l'interrogatoire du théologien suisse intervenu mardi à Paris. Il reconnaît des relations extra-conjugales «de domination» mais consenties.

Pourtant, à l'entendre, ce ne sont pas ses admiratrices qui disaient non, mais lui-même qui devait refuser leurs avances: «Ce sont des femmes qui viennent me chercher. Je n'étais pas seulement sollicité comme un intellectuel mais comme un homme [...] C'est moi qui suis harcelé»

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Nos remerciements à Wilhelm's Back

 

Pour connaitre les conséquences de cette horrible affaire, suivez les hashtags suivants sur Twitter:

#LaissezTariqTranquille

#StopHarcèlementSexuelFreeTariq

#TariqFragile

#TariqVictime

#FemmesMéchantesTariqGentil

Tariq Ramadan avoue une relation extra-conjugale avec la 3ème plaignante

Le plus amusant étant que ce sont les lois des kouffars qui vont sauver Tariq Ramadan car l'adultère est l'un des pires péchésZinâ» ) dans l'islam. La fornication est punie de 100 coups de fouets selon la sourate 24:2.

Or la punition pour l'adultère est logiquement encore pire puisqu'il s'agit de l'acte d'un homme marié.

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Tariq Ramadan échappe à une inculpation pour viols et reconnaît une relation avec la 3e plaignante

L'islamologue suisse Tariq Ramadan, incarcéré dans une affaire de viols sur deux femmes, a reconnu des relations sexuelles "consenties" avec une troisième plaignante lors de son premier interrogatoire, ce mardi 5 juin, devant les juges d'instruction qui ont choisi de ne pas le mettre en examen dans ce volet, a annoncé son avocat.

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Rappels:

Hani Ramadan prônait la lapidation pour les hommes et les femmes adultères: Va-t-il exiger que son frère soit condamné selon la loi islamique?

Maryam Ramadan: «La seule vraie victime est mon père»

Alexandre Del Valle: « Tariq Ramadan a pu prêcher pendant 30 ans car la gauche a cassé une note de la DST ! »

Tariq Ramadan a obtenu sa thèse en menaçant et en criant au racisme.

Maryam Ramadan: «La seule vraie victime est mon père»

Maryam Ramadan vit habituellement au Qatar. Mais depuis le placement en détention provisoire de Tariq Ramadan, début février, la fille aînée du théologien suisse, père de quatre enfants, s’est installée en région parisienne «pour être proche de lui»

«A ce jour, la seule vraie victime est mon père, car c'est lui qui est en prison pendant que ses accusatrices font les plateaux de télévision et les émissions de radio.»

Et s’il était avéré que Tariq Ramadan avait bien agressé sexuellement une femme, que diriez-vous à celle-ci ?

Je ne l’imagine pas ! Sachez que dans ma famille, on m’a toujours appris à être du côté des opprimés, des victimes. A ce jour, la seule vraie victime est mon père, car c’est lui qui est en prison pendant que ses accusatrices font les plateaux de télévision et les émissions de radio.

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Christophe Passer, journaliste, sur Tariq Ramadan: “Nous étions nombreux à avoir tort par conformisme, crainte d’être taxés d’islamophobie…”

Ce journaliste évite soigneusement de citer Les Observateurs alors que nous avons dénoncé inlassablement l'islamologue, Monsieur Windisch étant même ciblé directement par un message de Tariq Ramadan sur les réseaux sociaux.

Sur ce sujet également, les journalistes devront faire un jour leur mea culpa. Car sans les journalistes, Tariq Ramadan n'aurait jamais bénéficié d'une telle visibilité. Et ils le savent pertinemment.

A noter enfin que Christophe Passer a travaillé en tant que chroniqueur au journal de gauche l'Hebdo et qu'il forme... d'autres journalistes. Cela laisse rêveur.

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Aujourd'hui je m'interroge. Car, non, il ne s'agit plus de faire "la part des choses" entre sa pensée et les accusations de viols s'accumulant, ou sa façon, semble-t-il compulsive, de pratiquer l'adultère et l'emprise au mépris de ce qu'il professait.

Tariq Ramadan, "citoyen suisse, islamologue et philosophe de renommée mondiale", comme l'écrivait avec admiration l'an dernier dans une tribune Sandrine Ruiz (qui vient d'être nommée à la tête de l'Union vaudoise des associations musulmanes), était dans la duplicité totale.

 

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Depuis cette nomination, on ne lui pose guère de questions sur ce qu'elle pense de Tariq aujourd'hui.

Or il nous trompait, nous aussi. Eric Zemmour avait raison. Caroline Fourest avait raison. Jacques Neirynck ou Edwy Plenel avaient architort.

Et nous étions nombreux à avoir tort, par conformisme médiatique, crainte d'être taxés d'islamopophobie, ou peur d'être d'accord pour une fois avec Zemmour ou Fourest.

Son air méchant, son mépris des femmes, dès notre première rencontre: j'aurai dû écouter d'entrée ce ressenti, comme on dit aujourd'hui. J'ai eu tort.

Christophe Passer, journaliste au Matin

 

Rappels:

Alexandre Del Valle: « Tariq Ramadan a pu prêcher pendant 30 ans car la gauche a cassé une note de la DST ! »

Lorsque le PDC Jacques Neirynck soutenait Tariq Ramadan mais traitait les électeurs de l’UDC d’imbéciles.

Tariq Ramadan: Une première plainte pour viol et séquestration a été déposée en Suisse. « J’ai passé une nuit d’horreur. » déclare la Suissesse.

 

 

Nos remerciements à Yvan Perrin

 

 

Une ex-compagne de Tariq Ramadan se confie : “On a vraiment affaire à un manipulateur”

Majda Bernoussi a entretenu une relation de cinq ans avec l'islamologue, entre 2009 et 2014. Rencontrée par Europe 1, elle ne dénonce aucun viol mais estime s'être faite "avoir" et décrit une emprise psychologique intense.

Elle ne l'accuse pas de viol et ne compte pas porter plainte. Mais Majda Bernoussi estime avoir vécu une relation avec un "prédateur", et son témoignage intéresse les enquêteurs : entre 2009 et 2014, la Belgo-marocaine a fréquenté le prédicateur musulman Tariq Ramadan. Pour la première fois depuis la mise en examen de l'intellectuel,, elle raconte, auprès d'Europe 1, l'emprise psychologique qu'elle estime avoir subie, l'accord financier qu'elle a accepté pour se taire et les autres victimes dont elle aurait recueilli les confidences.

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Tous deux se rencontrent. "Pour moi, c'est le début d'une histoire", souffle Majda Bernoussi. Sur internet, la jeune femme a lu que Tariq Ramadan était marié. Mais il jure qu'il est divorcé "devant Dieu et les hommes". "Je le crois à ce moment-là, parce qu'il n'y a pas de raison de douter. Clairement je suis dans une quête spirituelle et pour moi ça part sur quelque chose de sain, de spirituel avec de vrais codes assez carrés", raconte-t-elle.

"Il veut avoir une mainmise sur moi". Mais la relation démarre "bizarrement". "Quand j'émettais un doute il m'en voulait, il me disait, 'je ne suis pas ça'. Je lui disais : 'ça n'est pas une aventure ?',  il me disait 'ne m'insulte pas'", poursuit-elle. "Il ne veut rien entendre, il ne veut pas que j'ai de cerveau, il ne veut pas que je réfléchisse. Il veut avoir une mainmise sur moi."

Pourtant, la jeune femme ne quitte pas l'islamologue. "J'ai été amoureuse de ce qu'il prétendait être", analyse-t-elle, décrivant une liaison chaotique et des "crises" régulières. "On a vraiment affaire à un prédateur, un manipulateur extrêmement malsain, tout à fait aux antipodes de l'image qu'il donne. (...) J'étais de plus en plus malheureuse, je m'asphyxiais de l'intérieur. C'est ce qu'il veut : une soumission complète. L'éthique, la morale, la foi, la bonté, c'est des choses qu'il réserve face caméra. Hors champ, je n'ai jamais eu affaire à ce type là."

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L'ancienne compagne de l'islamologue affirme en outre avoir échangé avec "au moins 25 femmes" qui se trouvaient dans la même situation qu'elle en 2015. "Il faisait ça de manière industrielle", assène-t-elle. "Dans la vraie vie c'est un véritable barbare, aussi bien intellectuellement que physiquement. (...) Il s'adapte à chaque profil, il n'a aucune limite et il se donne le droit. Il me disait tout le temps : 'je suis protégé, je ne suis pas un homme ordinaire'."

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Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

 

Nouvelle défense de Ramadan, panique dans son camp: “Il admettrait avoir eu des relations sexuelles avec l’une des victimes.”

Rappel:

Hani Ramadan prônait la lapidation pour les hommes et les femmes adultères: Va-t-il exiger que son frère soit condamné selon la loi islamique?

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C’est un mauvais vent qui se lève, créant la panique parmi les soutiens de Tariq Ramadan. Jusqu’à présent, le théologien, accusé de viols par quatre femmes (dont l’une en Suisse) a campé sur une ligne de défense radicale : nier en bloc ce qui lui est reproché, jusqu’au simple fait d’avoir eu des rapports sexuels avec l’une ou l’autre des plaignantes. Ramadan avait juste consenti une relation de séduction, un flirt sans conséquence, lors de sa confrontation début février, pendant sa garde à vue, avec celle que la presse a surnommé «Christelle».

Depuis le week-end dernier, l’un de ses principaux lieutenants a pris contact avec les cercles proches du prédicateur, préparant le terrain à un revirement de situation. «Tariq Ramadan admettrait avoir eu des relations sexuelles avec la troisième femme qui a porté plainte contre lui», explique à Libération une source proche de Musulmans de France (l’ex-UOIF, branche française des Frères musulmans). Il s’agit de «Marie» (nommée ainsi par les médias), une quadragénaire vivant dans le nord de la France, qui accuse le prédicateur de viols répétés, commis lors d’une douzaine de rencontres entre février 2013 et juin 2014 dans divers hôtels, notamment à Paris et Bruxelles.

Messages

L’avocat de Tariq Ramadan, Me Emmanuel Marsigny, précise àLibération que le prédicateur connaît effectivement Marie : «Il reconnaît avoir eu une relation avec elle mais elle n’était pas ce qu’elle a décrit. Il s’expliquera quand il sera interrogé par les juges.» Pour le moment, l’avocat refuse de dire si cette relation était ou non à connotation sexuelle. Dans son témoignage, outre les accusations de viols, la quadragénaire a décrit une relation sadomasochiste extrêmement violente.

Lorsqu’elle a été entendue par les policiers, Marie leur a aussi remis une somme très conséquente de documents, plusieurs centaines de messages écrits et audio échangés frénétiquement pendant presque deux ans, entre 2013 et 2014. «Il me demandait de lui envoyer des messages au moins trois à quatre fois par jour, des photos et des vidéos…» raconte la plaignante dans le récit qu’elle a transmis à la justice. Libération a pu consulter plusieurs éléments du dossier.

Leur profusion accréditerait une relation suivie, à la connotation sexuelle explicite. Sur l’un des enregistrements audio, Tariq Ramadan tiendrait des propos très crus. Des extraits ont été postés sur le blog du paparazzi Jean-Claude Elfassi, intermédiaire proche de deux des plaignantes.

Dès leur rencontre sur les réseaux sociaux en février 2013, à l’initiative de Tariq Ramadan, selon les pièces communiquées à la police par Marie, les deux futurs amants s’envoient des messages enflammés. «J’aime tout ça. Et tes belles photos. C’est bon !!! Tu es mienne. Oui ?» écrit celui qui se présente comme Tariq Ramadan. «Ecris-moi tes fantasmes. Ose, j’ai envie», insiste-t-il dans un autre message. Il signe ces premiers échanges de «baisers sucrés». Marie est séduite. Elle ne s’en cache pas, elle est «surprise et flattée qu’un homme aussi célèbre et occupé puisse lui consacrer du temps».

A sa demande, elle lui envoie volontiers des photos. Sur de mauvais clichés, elle apparaît en sous-vêtements noirs. En retour, il en réclame d’autres, des plus «hot». «Je vais en prendre des très hot, mon amour», répond-elle. Une semaine plus tard, Tariq Ramadan et Marie, selon le témoignage de cette dernière, se seraient retrouvés une première fois à l’hôtel Radisson Blu de Bruxelles. Les deux amants avaient prévu de passer deux jours ensemble. Mais, à l’issue de la première nuit, Marie, ayant subi, selon elle, des violences sexuelles répétées, s’enfuit. «J’étais tellement malade que j’ai mis huit heures à rentrer chez moi», raconte-t-elle. Elle lui écrit : «Je suis malade, je ne suis pas encore chez moi tellement j’ai dû m’arrêter jusqu’à dormir dans ma voiture.»

«Tu n’es rien»

En retour, le théologien s’inquiète, non pas de sa santé, mais de son départ précipité. Il craint, selon Marie, d’avoir été piégé et commence à la menacer. «Fais silence vis-à-vis de moi et de quiconque. Merci pour les cadeaux comptés. On ne me traite pas ainsi», lui enjoint-il. Dans les messages, il insiste : «Tu m’as utilisé. Tu n’es rien. Je paierai si tu veux. Quelle honte.»

(...)

Le témoignage de Marie et les documents qu’elle a produits mettent à mal la défense du prédicateur musulman, l’un des plus influents en Europe et en Afrique francophone. Dans l’entourage du théologien, on s’inquiète aussi de ce que pourraient révéler les expertises des disques durs de Tariq Ramadan saisis par la police. De nouveaux éléments qui viendraient accréditer le fait que Tariq Ramadan menait une double vie connue seulement, ces dernières années, de quelques cercles.

Aux soutiens de Tariq Ramadan, il va être désormais très difficile de réfuter que le théologien musulman ne menait pas la vie exemplaire qu’il préconisait selon la stricte morale islamique. C’est un tremblement de terre qui se prépare au sein de l’islam francophone. «La fin d’une hypocrisie», estime un ancien proche du théologien. L’onde de choc pourrait atteindre d’autres responsables musulmans, notamment dans les milieux proches de l’ex-UOIF, qui auraient été alertés dans le passé, et à plusieurs reprises, du comportement de Tariq Ramadan à l’égard des femmes. «Si la double vie de Ramadan est établie et reconnue, nous espérons que cela va aider à libérer la parole des femmes», espère l’un des avocats du collectif de femmes.

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Rappels:

Affaire Tariq Ramadan: les menaces à peine voilées de son frère Hani.

Alexandre Del Valle: « Tariq Ramadan a pu prêcher pendant 30 ans car la gauche a cassé une note de la DST ! »

Le nouvel avocat de Tariq Ramadan utilise la victimisation du racisme: « C’est parce qu’il est musulman? »

Lorsque le PDC Jacques Neirynck soutenait Tariq Ramadan mais traitait les électeurs de l’UDC d’imbéciles.

Tariq Ramadan a obtenu sa thèse en menaçant et en criant au racisme

L’épouse de Tariq Ramadan défend son mari «gravement malade»: « Toutes ces accusations sont mensongères. »

Suisse: Lorsque la présidente de l’association culturelle des femmes musulmanes traitait les victimes de Tariq Ramadan de « frustrées ».

Rediffusion. Image du jour. Quand Tariq Ramadan se demandait qui de lui ou de moi devrait un jour avoir honte de l’autre!

Affaire Tariq Ramadan : les plaignantes disent être harcelées quotidiennement

Henda Ayari, la première femme à avoir porté plainte contre Tariq Ramadan, est désespérée après avoir retrouvé sa voiture vandalisée, ce qu'elle impute aux soutiens de l’islamologue. Les trois plaignantes françaises se disent victimes de harcèlement.

Henda Ayari, la première femme à avoir porté plainte contre Tariq Ramadan le 20 octobre 2017, a exprimé sur Twitter son exaspération après le vol et la détérioration de sa voiture, un fait à ajouter au harcèlement quotidien dont elle s'estime victime, à l'instar des deux autres plaignantes françaises.

Le 15 avril, Henda Ayari affirme sur le réseau social avoir retrouvé sa voiture dégradée dans le parking des Halles, à Paris. Ses affaires personnelles et ses documents auraient été volés. Elle s'indigne que son dépôt de plainte et d’un complément d’information ait duré plusieurs heures.

Tariq Ramadan: Une première plainte pour viol et séquestration a été déposée en Suisse. “J’ai passé une nuit d’horreur.” déclare la Suissesse.

Une plainte pour viol a été déposée contre Tariq Ramadan à Genève. C'est la première fois qu'une telle dénonciation a lieu en Suisse, alors que l'islamologue fait déjà l'objet de plaintes similaires en France et aux Etats-Unis.

C'est le Ministère public genevois qui, vendredi, a recueilli le témoignage d'une Suissesse, sur des faits qui se seraient déroulés en 2008. Cette dernière accuse Tariq Ramadan de séquestration, contrainte sexuelle et viol avec la circonstance aggravante de cruauté, révèle la Tribune de Genève.

Une nuit d'horreur selon la plaignante:

«Je n’ai pas crié, de peur qu’il me frappe. Il s’est mis à m’insulter (…) J’ai eu peur de mourir. J’étais terrifiée et paralysée.» Durant des heures, raconte-t-elle, Tariq Ramadan l’a contrainte à des actes sexuels. Elle dit s’être débattue. Ces mots restent gravés dans sa mémoire: «Il me disait qu’il y avait deux catégories de femmes qui refusaient d’embrasser: les prostituées et les espionnes.

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Belgique. Tariq Ramadan: Une coquette somme versée pour faire taire une femme

Le scandale Ramadan a fait remonter à la surface des témoignages de femmes qui se sont senties manipulées, trompées et délaissées par le maître à penser de toute une génération, chantre de l'éthique musulmane. Majda Bernoussi, née en Belgique en 1972, a été la première à donner l'alerte sur des comportements, selon elle, discutables du prédicateur. Alors que sa relation épisodique avec Tariq Ramadan périclite, elle décide de balancer sur des sites communautaires, Facebook, YouTube, Rutube, etc., des textes, photos, vidéos et enregistrements sonores. Ses accusations sont relayées par le blogueur bruxellois Khalil Zeguendi. Une photo, en particulier, circule : Tariq Ramadan en caleçon dans une chambre d'hôtel, penché sur son gsm. Dans une vidéo sortie en août 2014, Majda Bernoussi, grande fille du Rif, cheveux au vent sur un balcon marocain, promet de donner bientôt les preuves de son histoire. Et puis, tout s'arrête. Les messages sont retirés du Web. Ne restent que des rumeurs et quelques rares fantômes informatiques.

Un accord à l'amiable

Que s'est-il passé ? La personnalité de Majda Bernoussi n'étant pas de celles qu'on prend à la légère, Tariq Ramadan est passé à l'offensive. Le 17 février 2015, il a introduit une action en cessation auprès du président du tribunal de première instance de Bruxelles siégeant en référé. Son but : que Majda Bernoussi nettoie le Web et cesse de le bombarder de messages, lui et ses proches. Une convention transactionnelle entre les deux parties est validée le 6 mai 2015 par la chambre des référés du tribunal de première instance de Bruxelles en audience civile. Le Vif/L'Express en a obtenu la confirmation du président du tribunal, Luc Hennart. "Il y a bien eu une action en référé introduite le 17 février 2015, à Bruxelles, par Tariq Ramadan qui visait les publications de Majda Bernoussi sur le Web, indique le magistrat bruxellois. Il s'en est suivi un jugement prononcé au civil par la chambre des référés de Bruxelles, le 6 mai 2015. Ce jugement entérine un accord intervenu entre les parties. Dans les grandes lignes, l'accord prévoit que Majda Bernoussi retire ses publications d'Internet et cesse d'en publier de nouvelles, moyennant une somme d'argent donnée par Tariq Ramadan. Cette transaction intervenue entre les parties a clos l'affaire en ce qui concerne la justice. Il n'y a pas eu d'autres actions introduites à Bruxelles, ce qui laisse supposer que l'accord a été respecté de part et d'autre. L'audience en référé était publique, mais les parties ont voulu conserver à leur accord un caractère confidentiel."

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La contrepartie financière de l'extinction du "litige" entre les deux parties se monte à 27 000 euros. Tariq Ramadan ayant déjà versé 12 000 euros à Majda Bernoussi en vertu d'un précédent arrangement, il s'engage à lui donner 15 000 euros supplémentaires sous la forme d'une première somme de 3 000 euros, le reste étant apporté sous la forme de mensualités de 1 500 euros.

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“Marie”, troisième victime présumée de Tariq Ramadan, a été agressée chez elle depuis sa plainte

La troisième plaignante dans l'affaire Tariq Ramadan affirme avoir été agressée à Lille par deux hommes au visage dissimulé. Son avocat, Francis Szpiner, confirme à LCI que sa cliente a déposé plainte.

Elle est surnommée "Marie". Il s'agit de la troisième femme à avoir déposé plainte contre l'islamologue Tariq Ramadan pour "viols". Ce mardi 3 avril, elle indique à nos confrères de  BFM TV avoir été agressée à la fin du mois de mars dans le hall de son immeuble, à Lille, par deux personnes au visage masqué, qui l'auraient frappée, aspergée d'eau, menacée avant de lui voler son téléphone. "Marie" aurait ensuite déposé plainte pour "coups et menaces de morts".

Son avocat, Francis Szpiner, confirme auprès de LCI le dépôt de plainte, mais n'a pas souhaité commenter les circonstances dans lesquelles elle serait arrivée ou un éventuel lien avec la procédure en cours contre Tariq Ramadan. La plaignante, auprès de BFM TV, précise que les agresseurs n'ont pas évoqué le nom de l'islamologue, même si elle considère personnellement qu'il s'agit d'un acte de vengeance, trois semaines après le dépôt de sa plainte contre le théologien.

Tariq Ramadan a été mis en examen début février pour "viols", dont l'un sur personne vulnérable, après les plaintes de deux femmes. La plainte de "Marie" est venue s'ajouter à celles-ci début mars. Le théologien conteste ces faits.

Source

Nos remerciements à L’Île du docteur Moreau et à Victoria Valentini

Un alibi de Tariq Ramadan s’effondre

A quelle heure Tariq Ramadan est-il arrivé à Lyon le 9 octobre 2009, date à laquelle une femme l'accuse de viol dans l'après-midi ? Ses avocats ont affirmé que l'islamologue n'était arrivé qu'en début de soirée mais les investigations montrent qu'il s'y trouvait en réalité bien plus tôt.

Le théologien suisse a été mis en examen début février pour viols en France, dont l'un sur personne vulnérable, après les plaintes de deux femmes fin octobre qui ont débouché sur une information judiciaire. Il conteste ces accusations.

Début mars, une troisième femme a porté plainte, affirmant avoir subi de multiples viols entre 2013 et 2014 en France, à Bruxelles et à Londres. Toutes ont décrit des rapports sexuels d'une grande violence et pratiqués sous la contrainte.

L'une de ces trois femmes, désignée sous le pseudonyme de Christelle, affirme avoir été violée l'après-midi du 9 octobre 2009 à Lyon, en marge d'une conférence. En réponse, les premiers avocats de M. Ramadan, qui se sont retirés lundi du dossier, avaient alors produit une note mentionnant une réservation de billet d'avion pour une arrivée à Lyon à 18H35 le même jour en provenance de Londres sur la compagnie British Airways.

Au cours d'une audition, l'actuel président de l'Union des jeunes musulmans (UJM), l'association qui a organisé une conférence à laquelle M. Ramadan participait le 9 octobre 2009, a cependant contredit cette version, selon des documents dont l'AFP a eu connaissance dimanche et révélés par le JDD.

"Il était prévu que monsieur Ramadan arrive au Terminal 1 de l'aéroport de Saint-Exupéry le 9 octobre 2009 à 11H15. Moi-même et un collègue (...) avons récupéré monsieur Ramadan vers 11H35-11H40 à l'intérieur de l'aéroport", a affirmé aux enquêteurs Yassine Djemal, à l'époque responsable des séminaires à l'UJM.

Il a ajouté qu'ils avaient déposé le théologien musulman à l'hôtel Hilton, où les faits décrits par "Christelle" se seraient produits, "aux alentours de 12H15". Ce témoin précise que, dans son souvenir, il lui semble que le théologien arrivait d'Espagne.

Les enquêteurs ont également établi que Tariq Ramadan n'avait effectivement pas pris un billet d'avion de British Airways pour se rendre à Lyon le 9 octobre 2009, selon ces mêmes documents. Il a en revanche bien emprunté cette compagnie pour quitter Lyon le 11 octobre à destination de Londres.

"C'est un non-sujet. Quand on interroge quelqu'un sur un agenda d'il y pratiquement neuf ans, il peut y avoir des oublis. Ca ne change rien au fait que cette femme raconte des choses invraisemblables sur le fond", a réagi auprès de l'AFP Me Emmanuel Marsigny, qui assure depuis peu la défense de M. Ramadan.

"Faillite d'un système"
"On ne peut plus croire Tariq Ramadan. C'est la faillite pas seulement d'un système de défense mais aussi d'un système de vie à mille lieues de toute vérité. Tout n'était que mensonges, artifices et abus", a pour sa part affirmé à l'AFP Me Eric Morain, l'avocat de Christelle.

Autre élément au coeur du dossier: l'état de santé du théologien. M. Ramadan affirme qu'il n'est pas compatible avec son incarcération, car il souffre de deux maladies, à savoir une sclérose en plaques et une neuropathie (affection de nerfs moteurs et sensitifs, et de nerfs du système nerveux).
Face aux enquêteurs, sa femme et son ancienne assistante ont confirmé ses dires. La première a décrit divers symptômes dont "des douleurs et des fourmillements dans les membres inférieurs" et assuré qu'il prenait un traitement quotidien. La seconde a pour sa part fait état de sa sclérose en plaques, diagnostiquée "depuis deux ou trois ans" et qui le "faisait souffrir de plus en plus", selon les documents dont a eu connaissance l'AFP.

Une nouvelle expertise, qui doit être rendue au plus tard le 15 avril, a été demandée par le juge d'instruction. Une première expertise avait été réalisée dans l'urgence mi-février par un autre expert à la demande de la cour d'appel de Paris afin qu'elle puisse statuer sur le recours de M. Ramadan contre son placement en détention provisoire. Elle avait conclu que la santé de l'islamologue de 55 ans n'était pas contraire à son maintien sous écrou.

 Source

Le nouvel avocat de Tariq Ramadan utilise la victimisation du racisme: “C’est parce qu’il est musulman?”

Ou lorsque la rhétorique d'extrême gauche sert les intérêts d'un individu arrogant soupçonné de viols et de violences.

La gauche peut être très fière de ses résultats.

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Pour le grand public, la défense de Tariq Ramadan a réellement commencé jeudi 15 mars avec la venue de Me Emmanuel Marsigny sur le plateau de l’émission C à vous de France 5.

«C’est parce qu’il est Arabe? C’est parce qu’il est musulman?» avait questionné le nouvel avocat, soupçonnant à mots couverts de racisme son confrère de la partie civile, Me Éric Morain, conseil de l’accusatrice «Christelle».

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Depuis trois jours, une nouvelle cagnotte dédiée aux frais de défense a rapporté plus de 30 000 euros – la précédente en avait engrangé 107 000.

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Source et article complet

Tariq Ramadan a obtenu sa thèse en menaçant et en criant au racisme.

Le prédicateur a bien obtenu un doctorat de lettres en islamologie arabe à l’université de Genève… En menaçant et en criant au racisme.

« Spécialiste de la philosophie arabe médiévale (il a fait sa thèse sur Averroès), Charles Genequand demande en 1994 à Tariq Ramadan d’apporter de multiples corrections à son mémoire de pré-doctorat. Mais ce dernier refuse.

Mieux, « il harcèle les membres du jury pour obtenir [sa thèse] au plus vite » (1). L’étudiant va même jusqu’à menacer un autre membre du jury, Ali Merad, professeur émérite à l’université de la Sorbonne Nouvelle Paris-III. Résultat, trois membres du jury démissionnent. Que fait Tariq Ramadan ? Il se lance dans la théorie du complot : c’est parce qu’il est arabe que l’université lui refuserait sa thèse !(…)Face à une mobilisation de la gauche (elle est minoritaire dans le canton, mais majoritaire en ville de Genève), l’université prend peur, elle craint le scandale. La Cité de Calvin n’aime pas les polémiques autour de l’islam, d’autant qu’elle accueille beaucoup de riches Saoudiens, Koweïtiens et Émiratis. En catimini, la faculté décide de constituer un second jury afin de donner « une nouvelle chance » à Tariq Ramadan. »

Source

Tariq Ramadan visé par une 4ème plainte aux Etats-Unis

Une plainte aurait été déposée en février pour des faits qui auraient été commis à Washington en août 2013.

L’affaire Ramadan rebondit outre-Atlantique. Une plainte pour agression sexuelle contre Tariq Ramadan aurait été déposée le mois dernier auprès de la police de Washington, a appris Libération. La plaignante, une Américaine musulmane d’une trentaine d’années, réside actuellement au Koweït. Elle aurait déposé plainte par téléphone dans la soirée du 19 février, pour des faits remontant à la nuit du 30 au 31 août 2013. A cette date, le prédicateur musulman se trouvait dans la capitale américaine, où il participait au 50e congrès de la Société islamique d’Amérique du Nord (ISNA).

Comme il est d’usage aux Etats-Unis, le rapport de police n’indique ni l’identité de la plaignante ni celle de l’accusé. Les deux protagonistes sont désignés par les abréviations R-1 (pour «reporting person», personne déclarante) et S-1 (pour «subject», objet). Une source policière dans la capitale américaine a toutefois confirmé à Libération que S-1 désignait bien Tariq Ramadan. La plaignante accuse le théologien suisse d’avoir «placé son pénis dévêtu contre sa poitrine» et de l’avoir «touchée au niveau du décolleté», le tout «contre sa volonté», détaille la plainte d’une page, que Libération a pu consulter.

Sans plus de précisions, la même source policière confirme que l’enquête, toujours en cours, a été confiée à un inspecteur. Selon la procédure pénale américaine, l’inspecteur décidera, à l’issue de son investigation, s’il y a suffisamment d’éléments pour transmettre le dossier à un procureur fédéral et recommander une mise en examen. Le cas échéant, il reviendra alors au procureur de décider de lancer, ou non, des poursuites judiciaires contre Tariq Ramadan, au nom du District de Columbia, où se trouve Washington.

Employée du département de la Défense

Maître Jonas Haddad, l’ancien avocat de deux des trois femmes qui ont porté plainte pour viols en France contre Tariq Ramadan, confirme l’existence de cette accusatrice américaine, avec qui il a lui-même été en contact. «J’ai été mis en relation avec elle il y a environ deux mois par des sources américaines», déclare-t-il à Libération. Leurs échanges, ajoute-t-il, ont essentiellement porté sur la procédure qu’elle pouvait enclencher aux Etats-Unis.

En novembre dernier, le chercheur britannique Aymenn Jawad Al-Tamimi, spécialiste de la Syrie et du groupe Etat islamique, avait publié sur son site personnel le témoignage d’une femme présentée comme une amie proche, qui racontait avoir été agressée sexuellement par Tariq Ramadan le 31 août 2013 à Washington. A Libération, il confirme que c’est son amie qui a déposé plainte mi-février. Et ajoute que cette dernière ne souhaite pas s’exprimer dans les médias.

Dans son récit, la jeune femme raconte qu’elle travaillait comme «instructrice culturelle» pour le Département américain de la Défense, chargée «d’enseigner l’Islam et la culture moyen-orientale» aux militaires. «Je n’avais pas l’impression d’avoir les connaissances ou le bagage nécessaires en matière d’études islamiques pour transmettre la vérité à mes étudiants», ajoute-t-elle. C’est la raison, dit-elle, qui l’a poussée à contacter Tariq Ramadan via Facebook, en mars 2012. Après des échanges de messages suivis de plusieurs mois sans contact, leurs échanges reprennent à l’été 2013. Le théologien informe alors la jeune femme de sa présence, fin août, à Washington.

Après avoir suggéré – sans succès – une rencontre autour d’un déjeuner, la jeune femme raconte avoir finalement accepté de rencontrer le prédicateur dans sa chambre d’hôtel, peu avant 2 heures du matin, le 31 août 2013. C’est là que l’agression sexuelle aurait eu lieu. L’ensemble des éléments de ce récit ont été confirmés à Libération par une autre source judiciaire, également en contact avec l'accusatrice. Sollicités par nos soins, les avocats du théologien n'ont pas donné suite à notre demande.

Le 15 février, l’avocate et essayiste américaine Rabia Chaudry avait publié le message suivant sur son compte Facebook : «Aujourd’hui, j’ai signalé une victime musulmane de Tariq Ramadan à un procureur fédéral aux Etats-Unis. Je devine qu’il y en aura davantage.» La victime présumée mentionnée par Rabia Chaudry est-elle celle qui a déposé plainte le 19 février ? S’agit-il d’une autre affaire ? Une seule certitude : le message de l’avocate diffère en deux points des éléments officiels recueillis par Libération. Sur la date, d’abord, le message datant du 15 février, soit quatre jours avant le dépôt de plainte. Ensuite, elle évoque un signalement «à un procureur fédéral» alors que les faits ont été rapportés à la police. Rabia Chaudry n’a pas souhaité répondre à nos multiples sollicitations. Contacté également par Libération sur d’éventuels contacts entre la justice française et la police américaine, le parquet de Paris a indiqué ne pas avoir d'éléments sur cette affaire.

Source

Nos remerciements à Loulou

Une troisième plainte pour viol, menaces et chantage contre Tariq Ramadan: “Je devais être sa chienne, sa pute. Il menaçait ma famille.”

La plaignante affirme sur Europe 1 que le prédicateur lui a fait du chantage pour la contraindre à des relations sexuelles violentes pendant un an et demi.

EXCLUSIF

"Il ne prenait du plaisir que dans mon humiliation et la violence." Plus de quatre mois après le début de l’affaire Tariq Ramadan, mis en examen pour viols et maintenu en détention provisoire depuis un mois, l’intellectuel est visé par une nouvelle plainte pour viols, la troisième, déposée mercredi au parquet de Paris. Dans ce document, consulté par Europe 1, Marie* relate des mois d’emprise psychologique, qui l’auraient contrainte à entretenir des relations sexuelles violentes avec l’islamologue. Elle l’accuse de viols, de violences, de menaces et de chantage (son témoignage, que nous avons recueilli en exclusivité, est à retrouver ici).

Que sait-on de cette nouvelle plaignante ?

Marie, mère de famille d’une quarantaine d’années, est originaire du nord de la France et souhaite conserver l’anonymat, craignant des représailles. Sa rencontre avec Tariq Ramadan remonte au début de l’année 2013, alors qu’elle vient de divorcer. D’après elle, c’est l’intellectuel lui-même, dont elle "suit" la page Facebook qui engage la conversation via le réseau social. Ils échangent alors leurs numéros de téléphone. "Très rapidement, nos échanges sont devenus plus osés", se souvient-elle. Quelques jours après leur premier contact, tous deux se sont déjà envoyé une quarantaine de mails. Puis des photos dénudées, des "mots doux" et des "fantasmes".

À quand remontent les viols présumés ?

Entre février 2013 et juin 2014, Marie affirme avoir subi une dizaine de viols. Selon son récit, le premier a lieu une dizaine de jours après sa "rencontre" virtuelle avec Tariq Ramadan, dans un hôtel de Bruxelles. Elle décrit un rapport de domination extrêmement violent, ponctué de multiples humiliations. "J’étais à sa merci", explique la jeune femme. "La surprise de ces actes dégradants était telle que j’étais choquée, tétanisée et j’attendais le matin pour partir." Prise de nausées, elle quitte alors l’hôtel et met huit heures à rentrer chez elle, malgré la faible distance qui la sépare de son domicile. Toujours d’après la plainte, les autres viols se déroulent chez la plaignante ou à l’hôtel. "Je devais rester disponible H24 pour lui, être sa ‘soumise’, sa ‘chienne’, sa ‘pute’", raconte Marie à Europe 1.

Pourquoi porte-t-elle plainte pour chantage ?

Dès leurs premiers échanges, Marie raconte sa vie à Tariq Ramadan, évoquant son passé d’escort girl, activité à laquelle elle a mis fin bien avant leur rencontre. Elle lui confie notamment faire partie des femmes rémunérées pour avoir eu des relations sexuelles avec Dominique Strauss-Kahn, dans ce qui est ensuite devenu l’affaire du Carlton de Lille. Après leur premier rapport sexuel, l’islamologue s’en serait servi contre elle. "Ta famille, tes enfants n’auront rien à perdre au milieu du scandale de ce qui sera monté contre toi", écrit-il notamment dans un SMS que lui attribue la plaignante, consulté par Europe 1. Tariq Ramadan menace également de rendre publiques les photos nues qu’elle lui a envoyées. "Étant sous son emprise, et comme il menaçait ma famille et moi-même, qu’il m’insultait et qu’il me rabaissait, j’exécutais ses ordres", explique Marie.

Comment la relation a-t-elle pris fin ?

Selon Marie, le dernier viol présumé a lieu en juin 2014. "J’ai tout accepté, menacée, contrainte, effrayée, jusqu’au soir où j’ai failli y rester", résume-t-elle. Ce jour-là, à l’hôtel, ils conviennent de réaliser un des fantasmes de l’islamologue, qui était de réaliser "un plan à trois". Mais lorsque la deuxième femme change d’avis en voyant Tariq Ramadan, puis quitte la chambre, l’intellectuel accuse Marie de manipulation et la viole à plusieurs reprises, l’étranglant avec une ceinture en cuir. "Je n’arrivais plus à respirer, et plus je me débattais, enfin j’essayais de me débattre et plus il serrait." Traumatisée, la plaignante prend progressivement ses distances.

Quels sont les éléments matériels qui étayent la plainte ?

Mercredi, Marie a déposé plainte pour viol. La quadragénaire dispose de centaines de captures d’écrans de messages échangés avec Tariq Ramadan via toutes les applications SMS, Whatsapp ou Viber, auxquels Europe 1 a pu avoir accès. Elle a également conservé plusieurs photos, dont un selfie d’elle dans un lit à côté d’un homme assoupi, de trois quarts, qui ressemble à l’islamologue. Mais aussi des vidéos, et un message vocal qu’elle attribue à l’universitaire. Presque deux minutes de propos très crus, pornographiques, que nous avons pu écouter et qui se terminent par "allez, exécution !". Pour authentifier ce témoignage, les enquêteurs devront donc vérifier les différents comptes et numéros de téléphone, afin de voir s’ils appartiennent bien à Tariq Ramadan. À noter que pour chaque rencontre, la plaignante donne aussi le nom de l’hôtel et parfois le numéro de chambre. Si ces réservations étaient confirmées, elles pourraient mettre à mal la ligne de défense de l’islamologue : lors de ses auditions dans ce dossier, révélées par Europe 1, l’homme a nié toute relation, même consentie, avec les deux premières plaignantes.

*Prénom d’emprunt

Source

Rappel:

Tariq Ramadan insultait et provoquait Monsieur Uli Windisch: "L'avenir dira, Professeur Windich qui de vous ou de moi la Suisse aura le plus honte."

Ne t'inquiète pas Tariq, le monde entier le sait désormais 😉

Tariq Ramadan aurait usurpé ses titres universitaires : il se présentait comme « professeur de philosophie et d’islamologie» alors qu’il n’était même pas assistant.

On rappelle que ce personnage était professeur à... l'Université de Fribourg. Une très belle publicité pour nos universités.

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En novembre 2003, lors de l’émission 100 minutes pour convaincre, c’est le clash entre Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et Tariq Ramadan. Pour paraître plus modéré que son frère Hani, favorable à la charia, le prédicateur propose un « moratoire sur la lapidation », provoquant la consternation dans le public comme chez les téléspectateurs. Au début de l’émission, pour le présenter, Olivier Mazerolle déclare : « Vous enseignez l’islam à Genève et la philosophie à Fribourg. » Or, ce n’est pas le cas, il enseignait le français dans le collège de Saussure à Genève.

Malgré la controverse, Tariq Ramadan tient à son moratoire. Dans la page « Débats » du Monde, il publie le 31 mars 2005 un long texte intitulé « Pour un moratoire sur l’application de la charia dans le monde musulman », et signe : professeur de philosophie et d’islamologie à l’université de Fribourg (Suisse). Face à d’autres prédicateurs parfois peu cultivés, cette carte de visite lui permet de se faire passer, en particulier dans les banlieues françaises, pour un éminent universitaire. Or, à cette époque, il ne l’est pas. Le 26 février 2018, le député Xavier Ganioz, vice-président du Parti socialiste fribourgeois, a demandé à l’université de Fribourg de s’expliquer sur les conditions d’arrivée de l’islamologue dans l’institution.

Une heure de cours bénévolement

Reprenant des informations parues dans les médias, l’élu écrit dans son interpellation : « L’accusation de “faux professeur“ est lourde de sens. Elle impliquerait que notre université ait pu se faire berner sur le statut académique de Tariq Ramadan. Elle impliquerait aussi et surtout que les étudiant-e-s qui ont été élèves dudit islamologue aient été trompé-e-s ». Le rectorat de Fribourg a déjà répondu qu’effectivement Tariq Ramadan n’était ni professeur ni même assistant à l’université. Il se serait contenté de proposer bénévolement, une heure par semaine, un exposé sur l’islam. « L’université de Fribourg n’est pas responsable des titres académiques qui ont été attribués à M. Ramadan après son départ en 2004 », ajoute le rectorat.

En 2005, alors qu’il a quitté l’université, Tariq Ramadan continue pourtant dans Le Monde de se présenter comme professeur. « Fribourg n’est qu’une ville de 38 000 habitants. L’université est une véritable institution. Il est important de savoir pourquoi Ramadan a pu exercer son enseignement sans poste officiel de professorat ou d’assistanat. Le contenu de son enseignement était-il connu de la direction de notre université ? » s’interroge Xavier Ganioz. Un recrutement pour le moins contestable.

(…)

Manifestation en faveur de Tariq Ramadan: “Les musulmans ont construit la France. Et nos enfants arriveront au pouvoir Inch’Allah.”

Manifestation qui s'est déroulée à Paris ce samedi

 

Donc selon leurs propos, des gens qui n'ont pas su construire leurs pays seraient les auteurs d'une civilisation pluricentenaire au bénéfice d'une culture immense, de bâtiments somptueux, d'une technologie de premier plan...

 

 

 

Vidéo plus complète:

https://youtu.be/_ZP02g0DcXw

Tariq Ramadan maintenu en prison de peur qu’il ne “renouvelle les faits de viol”

Risque de fuite, état de santé compatible avec la détention.... RTL a eu accès à la décision des juges maintenant l'islamologue en prison.

Tariq Ramadan, mis en examen pour viols, reste en prison. Jeudi 22 février, la cour d'appel de Paris a en effet décidé de maintenir en détention provisoire l'intellectuel musulman, qui demandait sa remise en liberté en invoquant notamment son état de santé. Dans leur décision, qu'a pu consulter RTL, les juges évoquent noir sur blanc le risque d'un nouveau viol.

Les indices graves et concordants rassemblés par les enquêteurs rendent en effet vraisemblables les faits dénoncés par les deux plaignantes. Mais surtout, les investigations ont permis d'entendre trois autres femmes comme témoins. Toutes dénoncent le "comportement sexuel brutal" de Tariq Ramadan. Les magistrats ont donc conclu qu'il était "à craindre que l'islamologue renouvelle les faits de viol s'il était remis en liberté, même placé sous contrôle judiciaire ou muni d'un bracelet électronique".

Risque de fuite ou de pression

Dans cette décision lourde et particulièrement argumentée, les juges estiment également que la proposition du théologien suisse de résider dans le local d'une association suisse en Seine-Saint-Denis ne représente pas une "garantie suffisante face au risque de fuite".

Les juges estiment également que la détention provisoire est en l'état  "l'unique moyen d'empêcher toute pression sur les témoins ou les victimes" et rappellent que "les deux partis civiles ont indiqué avoir état de menaces de la part de Tariq Ramadan", de même qu'une témoin.

Enfin, concernant la sclérose en plaques dont il souffrirait, les magistrats citent l'expertise médicale ordonnée par la justice. Selon le document, le diagnostic ne peut être considéré comme certain et le traitement suivi par Tariq Ramadan peut parfaitement être mis en place dans une maison d'arrêt.

La détention provisoire de l'islamologue ne présume cependant en rien de sa culpabilité rappelle la décision. La "valeur probantes" des indices récoltés pendant l'enquête ainsi que les éléments avancés par la défense, notamment l'emploi du temps de Tariq Ramadan le 9 octobre 2009 (jour du premier viol présumé) devront être "vérifiés" pendant l'information judiciaire.

Les soutiens de l'islamologue ont quant à eux lancé une pétition qui a rassemblé plus de 110.000 signatures. Le texte dénonce un "traitement particulièrement sévère" et réclame la libération immédiate de Tariq Ramadan, dont l'incarcération a déclenché une tempête de protestation chez ses partisans.

À noter qu'une cagnotte a été lancée par les deux plaignantes qui accusent Tariq Ramadan

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