Sale temps pour Orban, son gouvernement a dû plier l’échine devant Soros

La Hongrie forcée à abandonner la loi obligeant les ONG à divulguer un financement étranger de l'UE

La ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, a déclaré que le gouvernement hongrois était disposé à se débarrasser d'une loi rendant le financement étranger des ONG transparent après que la Commission européenne a entamé une procédure d'infraction plus tôt cette semaine.

La Commission européenne a lancé la procédure d'infraction après avoir cité un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) de juin de l'année dernière qui appelait la Hongrie à se débarrasser de la loi qui réglementait les ONG recevant des espèces étrangères.

La décision elle-même est intervenue après que la Commission eut renvoyé l'affaire devant le tribunal en 2017. La Hongrie obligeait les ONG recevant plus de 7,2 millions de forints hongrois (26 000 $ / 20 000 £) à divulguer plus ouvertement leur financement et à s'enregistrer en tant qu '«organisation soutenue par des étrangers».

Vendredi, le ministre Varga a déclaré qu'en dépit du fait que la Commission considérait la décision de la Commission comme une «procédure à motivation politique», la Hongrie chercherait à abroger la loi au printemps de cette année comme demandé, rapporte Hungary Today .

«Alors que certains politiciens de l'opposition se réjouissent de l'initiative d'une procédure d'infraction injuste contre leur pays à Bruxelles, le gouvernement hongrois fait son travail», a déclaré Varga.

En 2017, la loi était considérée comme un contre-courant à l'influence du ploutocrate milliardaire George Soros et de son vaste réseau d'ONG. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fréquemment critiqué Soros et ses ONG pour leurs tentatives d'influencer la politique hongroise dans le passé.

«George Soros et ses ONG veulent transporter un million de migrants vers l'UE par an. Il a personnellement annoncé publiquement ce programme et lui a accordé un prêt financier. Vous pouvez le lire vous - mêmes », a déclaré Orban en avril 2017.

Le démantèlement de la loi sur les ONG n'est que le dernier coup porté à la Hongrie devant les tribunaux de l'Union européenne et intervient après que la Cour européenne de justice a jugé que le gouvernement Orban s'était engagé dans des refoulements de migrants à la frontière serbe et avait violé les règles de l'UE.

En janvier, l'agence frontalière de l'Union européenne, Frontex, a annoncé qu'elle suspendrait les opérations en Hongrie à cause de cette question.

Le secrétaire d'État hongrois à la communication et aux relations internationales, Zoltán Kovács, a réagi à l'annonce de Frontex en déclarant: «Ce n'est pas comme si nous recevions beaucoup d'aide de Frontex, mais il semble que Bruxelles veuille enlever même le peu que nous avons obtenu.»

source: https://www.breitbart.com/europe/2020/01/14/eu-hungary-cant-make-soros-network-ngos-identify-as-foreign-funded-under-eu-law/

(traduction libre: Cenator)

Viktor Orbán: L’homme le plus corrompu de la politique mondiale est Soros

György Soros menace la Hongrie et la Pologne - a déclaré Viktor Orbán à la radio Kossuth le 20.11.2020 dans son interview hebdomadaire. Pour reprendre ses termes: Soros a publié ces jours-ci un texte plein de menaces.

Orbán a souligné qu'aujourd'hui, l'homme le plus corrompu de la politique mondiale est György Soros, qui paie de très nombreux politiciens, y compris ceux qui veulent maintenant faire chanter la Hongrie et la Pologne avec de l'argent de l'UE.

Il a ajouté: il n'est pas rare qu'un mensonge sans scrupules soit répandu sur la Hongrie, mais les dernières accusations de Soros vont vraiment au-delà de tout – comme quand il écrit, par exemple, qu’il n’y a pas de vote à bulletin secret dans certaines localités rurales de Hongrie. (Orban dit qu’il y en a qui y croient. Ces gens ne savent rien de la Hongrie, ils disent aussi qu’au Bangladesh les votations se passent ainsi et ils n’en savent pas plus sur la Hongrie que sur le Bangladesh.)

Viktor Orbán a déclaré que plusieurs solutions sont possibles en ce qui concerne les négociations de fond avec l'UE, mais l'essentiel, c'est que c'est l'aspect juridique qui doit décider et non la politique.

Par exemple, on cherche régulièrement à imposer à la Hongrie d'abattre la clôture, d'accueillir des migrants, et si les migrants arrivent à entrer en Hongrie illégalement, à interdire leur arrestation et à les laisser circuler librement.

Bruxelles ne dispose actuellement d'aucun outil pour faire appliquer cela, mais les bureaucrates de l’UE salariés de Soros veulent mettre en place un cadre juridique qui permette de l'imposer, c’est pourquoi ils ne veulent plus que les pays membres puissent décider.

Soros demande explicitement de mettre en place légalement un groupe politique qui décide de questions qui relevaient jusqu’alors des politiques internes des pays membres.

Orban est décidé à résister à cela, mais ignore comment faire si la loi passe.

En ce qui concerne l’argent, qui est l’objet du chantage des bureaucrates de Bruxelles contre la Hongrie et la Pologne, en échange de ce qu’ils appellent l’état de droit, cela n’a rien à voir avec l’état de droit, c'est simplement le droit du plus fort.

Tout le blabla de Bruxelles n’a rien à voir avec l’argent : il s’agit en réalité d’imposer la politique migratoire du camp de Soros.

Les exigences de Bruxelles au sujet de l’« état de droit » font croire que l’argent en question est un cadeau. Or il ne s’agit pas d’une volonté de l’Union de donner ces sommes aux États membres les plus pauvres, mais bien, si l’on trouve un terrain d’entente, d’un prêt commun sur 30 ans pour tous les pays européens, dont les dettes seraient réparties entre eux.

Si un pays fait faillite, les autres devront payer sa dette. Si nous pouvons rester en dehors de cela, c’est mieux, mais nous ne voulons pas laisser couler par cela les pays en difficulté (Grèce, Italie).

La Hongrie peut lever des fonds même sans l’aide de l’UE: elle a une économie solide, qui lui a déjà permis d’obtenir des crédits dans des conditions identiques et elle n’a pas encore fait appel à l’Asie, ni à la Russie ! La Hongrie n’a pas besoin de la solvabilité de Bruxelles pour cela.

Ni la Hongrie, ni la Pologne ne seront privées de ces fonds par leur veto. La Hongrie ne perdra pas par rapport aux emprunts pris en commun, le pays a les moyens de mettre en œuvre tous les projets de développements. Au printemps 2021, tous les programmes de développement seront lancés indépendamment de Bruxelles.

Viktor Orbán a déclaré qu'il n'était pas satisfait du récent prêt que la Hongrie a reçu de l’UE, mais qu'il avait besoin d'une réserve financière pour le débat politique de l'UE. Cela a également nécessité l’expiration de l’un des prêts antérieurs du pays.

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Passant au sujet du Covid, la journaliste a demandé pourquoi des tests de masse étaient nécessaires dans les institutions sociales et éducatives.

"Parce qu'elles les ont demandés", a répondu le Premier ministre. Comme il l'a dit: si le test rapide est positif, il est fiable à 90%, tandis que si le résultat est négatif, il n'est fiable qu’à 50, 60%.

Il a noté que l'expérience montre que les gens se sentent toujours plus calmes et plus confiants lorsqu'ils sont testés, donc cela vaut la peine de le faire en masse. Il a ajouté: 2 000 étudiants prendront part à ce test de masse.

Un échantillon du vaccin russe se trouve actuellement dans les laboratoires hongrois, même si la Commission européenne met en garde contre cela.
Selon Viktor Orbán, cette mise en garde est encore l'œuvre de Soros, et c'est contre la Hongrie.

Nous avons réservé 12 millions de doses de vaccin de fabricants d'Europe occidentale. Nous avons payé une avance qui nous donne un droit de préemption, et cette quantité peut suffire. Nous ne savons pas quand ces vaccins seront disponibles en masse, mais les fabricants les promettent d'ici la fin du printemps.

Selon la Hongrie, le vaccin n'est pas une question politique. Nous devons sauver des vies. Si quelqu'un d'autre fabrique un bon vaccin, nous devons également le fournir. Ensuite, le peuple hongrois et les laboratoires décideront quand et avec quel vaccin ils seront vaccinés, a déclaré le Premier ministre.

Des scientifiques hongrois participent également aux vaccins occidentaux, et nous sommes très confiants à ce sujet, mais selon les enquêtes, s'ils pouvaient choisir, 30 pour cent des citoyens hongrois choisiraient un vaccin produits en Hongrie.

Tous les vaccins reçus passent une inspection en Hongrie, et la responsabilité en est assumée par nos laboratoires pharmaceutiques de contrôle de qualité de renommée mondiale, a expliqué Viktor Orbán.

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Sources:

https://magyarnemzet.hu/belfold/orban-viktor-a-vilagpolitika-legkorruptabb-embere-soros-gyorgy-8979269/

 Orbán Viktor a Kossuth rádióban (2020.11.20.)

Traduction libre: Cenator

Un autre résumé français de l’interview sur Radio Kossuth est disponible ici.

Un avocat de Trump accuse Soros d’attiser les émeutes aux États-Unis

Affirmant que le milliardaire George Soros était derrière la nomination d’un procureur de district de Philadelphie, Rudy Giuliani, avocat de Donald Trump, a déclaré dans une interview à la chaîne RT que le responsable fermait les yeux sur les crimes commis ces derniers temps par des membres du mouvement Black Lives Matter.

Dans son interview du 3 novembre accordée à la chaîne de télévision RT, Rudy Giuliani, avocat du Président Trump, a accusé George Soros d’être responsable de l’«anarchie» qui accompagne les actions du mouvement Black Lives Matter.

Me Giuliani a notamment estimé qu’il s’agissait d’une «organisation marxiste agressive» qui appelle à «tuer des policiers» et qui nuit à la population noire des États-Unis.

«Ces gens portent une énorme préjudice à leur propre communauté en détruisant des commerces d’hommes d’affaires noirs. Ils enfoncent ses portes, font irruption, volent des choses. La nuit dernière, il y a eu des vols à Philadelphie. Cela fait quatre jours qu’il y a des vols. J’ai vu des gens enfoncer les portes d’un magasin et en emporter des télés, et la police était là et regardait», a-t-il indiqué.

Le rôle de Soros

Il explique la situation dans cet État par l'implication du milliardaire dans la nomination d’un procureur de district qui manque à ses engagements.

«Le fait est qu'à Philadelphie, il y a un procureur de district, qui y a été placé par George Soros et qui n’engage de poursuites que de la moitié des cas et traite les criminels mieux que les personnes innocentes. Et il y a un maire qui n'autorise pas la police à arrêter les émeutiers», a-t-il ajouté.

L’avocat a par ailleurs accusé George Soros d'avoir financé les campagnes de plusieurs candidats dans 27 élections de procureurs de district, ajoutant que le milliardaire avait «élu des idiots complets» qui ne poursuivaient pas les criminels.

«George Soros est responsable de la montée de la criminalité à Philadelphie parce qu'il promeut l'anarchie», a conclu M.Giuliani.

source: wikistrike.com, 4 Novembre 2020 via https://fr.sputniknews.com

Georges Soros et Trump : Réussir, à quel prix ? ou l’importance de la bienveillance

Le milliardaire Georges Soros accuse Donald Trump d’être un escroc; Georges Soros est un trader de génie qui est parti de rien et qui, à 90 ans se retrouve à la tête d’une fortune estimé à plus de 100 milliards de Dollars.
Une progression qui n’est pas à la portée de tout le monde. Comme tous les milliardaires, vient un temps où la question de l’intérêt de posséder autant d’argent se pose et comme dans bien des cas, Georges Soros a décidé d’oeuvrer pour le bien du monde.
Il a créé l’Open Society qui a pour objectif de créer un monde plus ouvert, plus libre, plus démocratique etc … Là où cela devient problématique c’est que Georges Soros semble être   et cette information nous est confirmée par les écrits et les interviews de Charles Gave   un adepte de “la fin qui justifie les moyens”.

En effet, milliardaire sauveur de l’humanité auto proclamé n’hésite pas à tricher, influencer et manipuler pour avoir raison quoiqu’il arrive. Cela explique probablement pourquoi Georges Soros est tant détesté par tellement de personnes pourtant de si nombreuses raisons. Sa malveillance.

Dans cette vidéo, Richard Détente ne va pas juger les opinions d’un homme. Car on peut être pour le multilatéralisme et contre Trump en toute bonne foi. Non, avec cette vidéo, Richard Détente va s’intéresser au coût de la réussite et si on peut accepter, même pour de “bonnes raisons” de nuire sciemment.

Peut-être existe-t-il d’autres solutions pour réussir ?

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Soros annonce qu’il donnera 220 millions à des groupes axés sur la justice raciale

L’organisation philanthropique du milliardaire progressiste George Soros – Open Society Foundations – a annoncé lundi qu’elle fera don de 220 millions de dollars à des groupes axés sur la « justice raciale ».

L’organisation prévoit d’investir 150 millions de dollars en subventions sur seulement cinq ans pour des organisations visant à obtenir des résultats statistiques égaux entre les groupes démographiques en matière d’économie et de justice pénale. Les 70 millions restants seraient destinés à « des efforts plus immédiats pour faire progresser la justice raciale ». Parmi les groupes qui devraient recevoir des fonds, citons Black Voters Matter et Repairers of the Breach.

« Il est inspirant et puissant de vivre ce moment de transformation dans le mouvement pour la justice raciale », a déclaré le président de l’Open Society Foundations, Patrick Gaspard. « Nous sommes honorés de pouvoir poursuivre le travail vital de lutte pour les droits, la dignité et l’équité pour les personnes opprimées dans le monde entier, commencé par notre fondateur et président, George Soros ».

Traduction : «Pendant des décennies, mes fondations ont investi dans le démantèlement du racisme systémique, de la fin de la guerre contre la drogue à la garantie du droit de vote. Aujourd’hui, un nouvel investissement de 220 millions de dollars permettra de renforcer le pouvoir des communautés noires et de mettre en place de nouvelles politiques antiracistes aux États-Unis.»

« Il est temps de prendre des mesures urgentes et audacieuses pour lutter contre l’injustice raciale en Amérique », a déclaré Alexander Soros, le fils de Soros, dans une déclaration séparée. « Ces investissements donneront aux leaders éprouvés de la communauté noire les moyens de réimaginer le maintien de l’ordre, de mettre fin aux incarcérations de masse et d’éliminer les obstacles aux opportunités qui ont été la source d’iniquité pendant trop longtemps ».

Cette annonce intervient après que des documents publics aient révélé que M. Soros avait doublé ses dépenses électorales pour 2016 dans le cadre d’un effort plus large pour aider à faire échouer la campagne de réélection du président Donald Trump.

Comme l’a rapporté Breitbart News : « Soros a versé de l’argent « dans les coffres du PAC de la démocratie, un super PAC qui passe de l’argent à d’autres PAC libéraux travaillant à la défaite de Trump et des républicains du Congrès… [Le] PAC a reçu 40 millions de dollars, le double des 20 millions de dollars qu’il avait reçus en 2016 pendant toute la durée de l’élection présidentielle. »

En avril, l’Open Society Foundations a promis 130 millions de dollars pour lutter contre la pandémie de coronavirus de Wuhan et « [repousser] l’empiètement du gouvernement sur les libertés politiques ».

Source Breitbart - Traduction Patriote.info

Merci à Victoria Valentini 

Soros verse 40 millions de dollars pour la campagne anti-Trump puis 220 millions aux militants de la “justice raciale”

L'organisation philanthropique du milliardaire progressiste George Soros - Open Society Foundations - a annoncé lundi qu'elle fera don de 220 millions de dollars à des groupes œuvrant pour la "justice raciale".

L'organisation prévoit d'inverstir 150 millions de dollars en subventions sur cinq ans pour des organisations visant à obtenir des résultats statistiques égaux entre les groupes démographiques en matière d'économie et de justice pénale. Les 70 autres millions seront destinés à "des efforts plus immédiats pour faire progresser la justice raciale". Parmi les groupes qui devraient recevoir des fonds, citons Black Voters Matter et Repairers of the Breach.

"C'est un sentiment inspirant et puissant que de vivre ce moment de transformation dans le mouvement pour la justice raciale", a déclaré le président de l'Open Society Foundations, Patrick Gaspard. "C'est un honneur de pouvoir poursuivre le travail vital de lutte pour les droits, la dignité et l'équité pour les personnes opprimées dans le monde entier, commencé par notre fondateur et président, George Soros".

Depuis des décennies, mes fondations investissent dans le démantèlement du racisme systémique, allant de la guerre contre la drogue jusu’à la garantie du droit de vote. Aujourd'hui, un nouvel investissement de 220 millions de dollars permettra de renforcer le pouvoir des communautés noires et de mettre en place de nouvelles politiques antiracistes aux États-Unis. trib.al/tbZlo2D

- George Soros (@georgesoros) 13 juillet 2020

"Il est temps de prendre des mesures urgentes et audacieuses pour lutter contre l'injustice raciale en Amérique", a souligné Alexander Soros, le fils de George Soros, dans une déclaration séparée. "Ces investissements donneront aux leaders chevronnés de la communauté noire les moyens de réimaginer le maintien de l'ordre, de mettre fin aux incarcérations de masse et d'éliminer les obstacles aux opportunités qui ont été la source de l'inégalité pendant trop longtemps."

Cette annonce intervient après que des documents publics ont révélé que Soros doublera ses dépenses électorales par rapport à 2016 dans le cadre d'un effort plus large pour contribuer à faire échouer la campagne de réélection du président Donald Trump.

Comme l'a rapporté Breitbart News : Soros a versé de l'argent "dans les coffres du PAC [Comité d’action politique] démocrate, un super-PAC qui redistribue l'argent à d'autres PAC libéraux travaillant à la défaite électorale de Trump et des députés républicains au Congrès... Le PAC a reçu 40 millions de dollars, le double des 20 millions reçus en 2016 pendant toute la durée de l'élection présidentielle."

En avril, l'Open Society Foundations a promis 130 millions de dollars pour lutter contre la pandémie de coronavirus de Wuhan et "[repousser] l'empiètement du gouvernement sur les libertés politiques".

Sources: https://www.breitbart.com/politics/2020/07/13/george-soros-pouring-220-million-into-racial-justice-movement/

https://pestisracok.hu/soros-gyorgy-is-beszallt-a-buliba-220-millio-dollarral-segiti-a-rasszizmus-elleni-kuzdelmet/

Derrière l’invasion migratoire et les Antifa, ….

Cenator:  Nous nous souvenons des caravanes de migrants qui ont pris d’assaut les frontières du Sud des États-Unis en 2018.
Finalement, des journalistes d’investigation (des vrais) ont pu démontrer que derrière la horde des «réfugiés affamés», il y avait tout un système de manipulation savamment élaboré par ceux qui dictent l’agenda politique, destiné à chasser Trump de la Maison Blanche. L’argent de Soros se trouve souvent derrière ces actions subversives dans le domaine de l’invasion des pays occidentaux, ou même derrière des terroristes comme les Antifa.

George Soros, la gestion de l'immigration et le financement de l'armée Antifa

(vidéo en anglais, traduction automatique disponible sur Youtube)

https://www.youtube.com/watch?v=kiSfQLmDB-Y

Cette vidéo parle de l'association NAMBLA: North American Man/Boy Love Association.
De quoi s'agit-il?

https://fr.wikipedia.org/wiki/North_American_Man/Boy_Love_Association

https://en.wikipedia.org/wiki/Tides_Foundation

 

George Soros est-il derrière les émeutes raciales ?

LifeSiteNews

Que se passe-t-il dans les villes américaines ? S'agit-il d'un mouvement pacifique et spontané de droit civil moderne ou d'une révolution planifiée et orchestrée ?

ET SIGNEZ LA PÉTITION : PETITION: Ask Trump to investigate George Soros' role in funding domestic terrorism

https://www.youtube.com/watch?time_continue=37&v=ui7D34bB8m0&feature=emb_logo&has_verified=1&bpctr=1592948911

Hallucinant parti-pris de la RTS en faveur de Soros

Cenator : À en croire la RTS, ce serait le chef d’État Orban – premier ministre d’un pays démocratique de dix millions d’habitants – qui serait obsédé de Soros, et non l’inverse !

Et la Hongrie, un  pays souverain, n’aurait pas le droit d’exiger la transparence sur le financement des ONG actives sur son sol, selon le jugement de la CJUE !

Dans quel monde vit-on ?

Soros dit qu’il se considère comme un chef d’État sans État. Et il l’emporte devant la CJUE, qui est totalement sous sa coupe !

Chaque jour, les souverainistes perdent des batailles. Que ce soit en Europe ou aux États-Unis, le mensonge et la barbarie gagnent partout du terrain.

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RTS Info : La Cour de justice de l'UE invalide la loi hongroise anti-ONG

La Cour de justice européenne inflige un revers à Viktor Orban en invalidant la loi hongroise sur les ONG. Le Journal horaire / 1 min. / hier à 09:00
Les restrictions imposées par la Hongrie au financement des ONG par des capitaux étrangers via une nouvelle loi ne sont pas conformes au droit de l'UE, a estimé jeudi la Cour de justice de l'Union Européenne. Elle les juge "discriminatoires et injustifiées".

Copiée sur la législation russe, cette loi brime les organisations de défense des droits de l'homme qui reçoivent des dons de l’étranger, celles-ci étant obligées de publier les noms de leurs donateurs et d’inscrire la mention "Financé par une institution étrangère" sur tous leurs documents.

Ces restrictions sont notamment en contradiction avec la liberté de circulation des capitaux, le droit au respect de la vie privée et la liberté d'association, a indiqué la Cour de justice de l'UE (CJUE) dans un communiqué. La Commission européenne avait saisi la justice de l'UE à l'issue d'une procédure d'infraction contre la Hongrie dans ce dossier, après l'adoption en 2017 par Budapest d'une loi sur la "transparence des organisations civiles recevant des dons en provenance de l'étranger".

>> Lire à ce sujet: La loi controversée sur les ONG adoptée par le Parlement en Hongrie

Loi anti-Soros

Selon ses détracteurs, cette loi vise le financier américain d'origine hongroise George Soros, qui a créé en 1984 la fondation Open society Foundations (OSF), bête noire du Premier ministre hongrois Viktor Orban.

La législation en question impose aux ONG bénéficiant de plus de 7,2 millions de forints (environ 22'000 francs) de financements étrangers par an de s'enregistrer en tant qu'"organisations bénéficiant d'un soutien de l'étranger" et de se présenter comme telles dans toutes leurs publications et sur leur site internet. Elles doivent notamment publier les noms des donateurs. Si elles ne respectent pas ces obligations, elles s'exposent à des sanctions.

Parce qu'elle "institue une différence de traitement entre les mouvement nationaux et transfrontaliers de capitaux", cette loi constitue une restriction à la liberté de circulation des capitaux, a tranché la Cour. Elle crée "un climat de méfiance à l'égard des associations et fondations" visées et peut dissuader des donateurs de fournir des aides, poursuit-elle.

Atteinte à la vie privée

La Cour a rejeté les arguments de la Hongrie sur la transparence, jugeant que les restrictions s'appliquent de manière indifférenciée et non uniquement sur les organisations susceptibles d'avoir une influence importante sur le débat public.

La CJUE considère aussi que la loi limite le droit à la liberté d'association en rendant plus difficile le fonctionnement des associations. Enfin, selon les juges, les obligations de déclaration et de publicité limitent le droit au respect de la vie privée et familiale ainsi que le droit à la protection des données personnelles.

ats/vic

USA, un manifestant témoigne: nous sommes payés par Soros

Michael Tracey, journaliste pour TYT Politics, interviewe un « manifestant payé » par George Soros lors d’une réunion publique du représentant républicain Doug LaMalfa (R-CA).

(pour des sous-titres en français, activez la traduction automatique)

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« Je vais faire tomber les États-Unis en finançant des groupes de haine noirs. Nous allons les faire tomber dans un piège mental et leur faire mettre les fautes sur les Blancs. La communauté noire est la plus facile à manipuler. »

Georges Soros, interview au journal allemand Bild, sept. 2014.

Manipulations synchronisées de la gauche occidentale par censure, désinformation et attaques groupées

Cenator

Nous avons assisté au mois de mars, au début du confinement, à une campagne synchronisée des médias occidentaux contre le gouvernement hongrois. Tout n’était que calomnies : on accusait Orban de profiter de la pandémie pour supprimer l’État de droit et instaurer un régime totalitaire où il disposerait d’un pouvoir illimité, et l’on affirmait que le parlement ne fonctionnait plus. Tout cela sans aucune preuve et sans le moindre fondement. Le ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjarto a démenti ces allégations sur la chaîne CNN; la ministre de la Justice, Judit Varga, a fait de même au Parlement Européen. Le parlement hongrois continue de siéger et c’est lui qui décide périodiquement de prolonger, ou non, l’état de danger pendant lequel Orban peut gouverner par décrets.

Ci-dessous, l’interview du ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjarto:

Ci-dessous, l’interview de la ministre de la Justice, Judit Varga:

Parallèlement, des émissions hongroises de qualité ont été supprimées de YouTube, Facebook, etc., pour l’unique raison qu’elles déplaisaient aux censeurs de ces plateformes… ces censeurs étant à la chasse de toute opinion sortant de la doxa bienpensante (de gauche bien évidemment).

Ce tir groupé contre la Hongrie est parti d’une interview de la députée de l’opposition «gauche verte» la plus extrême au Parlement hongrois, Timea Szabo, interview dont la RTS a diffusé un extrait (ici : depuis 0:42).
Nous nous pencherons plus en détail prochainement sur ce personnage pour illustrer ce qu’est une fabrication politique du camp de Soros.

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Dans la foulée, la RTS a rediffusé une semaine d’émissions d’ «Histoire vivante» (ici, ici, ici, ici, et la dernière de la série, sur Orban, truffée de mensonges et de désinformation, ici).

Les 1re, 2e, 4e et 5e parties de cette série de reportages ont été effectuées en 2018 dans l’université de Soros, la Central European University, installée à l’époque à Budapest (maintenant à Vienne). Ces quatre émissions débutent toutes de la même manière, à savoir que le gouvernement d’Orban, après 18 mois de bataille juridique, aurait forcé la CEU à quitter Budapest (nous en avions parlé ici, ici, iciici et ici). (Le 3e reportage d’ «Histoire vivante» est une interview sur les juifs et la Hongrie – nous ne comprenons pas ce que les juifs viennent faire dans cette galère.)

Nous n’entrons pas dans les détails sur la présentation biaisée des reportages, mais nous nous demandons pourquoi Soros a une telle influence sur la RTS qu’il lui est quasi impossible d’aborder un sujet sur la Hongrie autrement qu’en prenant le parti de Soros.

En pleine pandémie et avec une grave crise économique à venir, n’y-a-t-il pas d’autres préoccupations en Suisse que de diffuser des calomnies sur la Hongrie?

La question se pose en toute logique: à quel point Soros et ses semblables ont-ils infiltré les médias en Suisse romande?
Orban a pu mettre en évidence qu’au Parlement Européen, plus de 70 politiciens font partie des députés qui lui sont inféodés.
Qu’en est-il dans le monde politico-médiatique en Suisse?

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Autres exemples de calomnies provenant de la même période:

Trois pays de l'Est ont violé le droit européen sur l'accueil de réfugiés

Pouvoirs quasi illimités pour le Premier ministre hongrois face au coronavirus, 31 mars 2020
extrait: « Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dit "suivre avec inquiétude les évolutions" politiques en Hongrie. Le Conseil de l'Europe a averti qu'un "état d'urgence indéfini et incontrôlé ne peut garantir le respect des principes fondamentaux de la démocratie". [...] »

Un an après, où en est le populisme à travers l'Union européenne?
Où en est l'Europe des populistes un an après l'opération EuropExpress, organisée par la RTS à l'occasion des élections européennes? Etat des lieux de l'Italie à la Pologne, par-delà les frontières fermées.
(Une partie est intitulée: Tout-puissant Viktor Orban en Hongrie.)

Dans la presse romande (iciiciici, etc.), simultanément, plusieurs articles dénoncent la fin de l’état de droit et l’opportunisme d’Orban pour instaurer un État totalitaire.

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Entre-temps, l’UE a reconnu que les mesures d’urgence prises par Orban sont légales.

Cela n’empêche pas les médias occidentaux de continuer inlassablement à présenter Orban comme un dictateur. Ainsi, l’émission allemande de grande écoute Heute Show, sous prétexte d’humour, compare Orban à Hannibal Lecter du Silence des agneaux, à Erdogan et au régime chinois, et pour faire bon poids à Harvey Weinstein:
«Quand Orban décide ce qui est fake news, c’est comme nommer Weinstein pour défendre les droits des femmes».
Bien entendu, la presse hongroise de gauche s’en délecte.

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Voici un autre exemple de manipulation synchronisée récent, très instructif sur ce mécanisme mis en place par la gauche occidentale: le plaidoyer de Bill Gates en faveur de la Chine, en pleine pandémie

Bill Gates défend la réponse de la Chine au coronavirus et affirme que les critiques contre Pékin sont une «diversion» (Daily Mail)

Bill Gates a donné une interview dimanche 26.04.2009 sur CNN, où il défendait la Chine avec ferveur, refusant toute mise en cause de sa responsabilité dans la pandémie. Pour les médias de gauche, les bonnes opinions sont celles de Bill Gates en faveur de la mondialisation et de la Chine, qui serait le bienfaiteur de l’humanité, tandis que Trump ferait tout faux en la désignant même comme responsable de cette crise.

Toutes les nouvelles diffusées par la gauche américaine se retrouvent systématiquement dans nos médias sous une forme ou une autre. Par contre, jamais nous ne trouverons un article de presse ou une émission qui corrige des fake news diffusées par la gauche, comme l'exemple ci-dessus ou le dernier mensonge concernant Trump (mensonge que nous avons dénoncé ici).

Un exemple banal de ce suivisme à l’égard des médias pro-Démocrates est l’interview de Bill Gates par le Figaro, le lendemain de son passage sur CNN, puis la reprise de l’interview du Figaro par 24heures, la TdG, etc. Comme par hasard, trois jours après sa fameuse interview sur CNN, sa bonne parole a été diffusée aussi bien en Suisse romande qu’aux États-Unis, en Hongrie, en Belgique, par la totalité des médias de gauche.

Interview au Figaro :

Bill Gates: «Nous n’allons pas revenir à la normale avant un à deux ans» (27.04)

https://www.24heures.ch/monde/ameriques/bill-gates-revenir-normale-deux-ans/story/11231794 (29.04)

https://www.tdg.ch/monde/coronavirus/bill-gates-revenir-normale-deux-ans/story/10246090 (29.04)

Par Laure Mandeville

Extraits : [...] Beaucoup estiment que cette crise a révélé les pièges de la globalisation et les risques de la superdépendance vis-à-vis de la Chine. Faut-il déglobaliser ?

Réponse de Bill Gates: « Je trouve étrange que chacun veuille exploiter cette épidémie pour pousser ses idées, Même si elle n’a rien à y voir. Nous n’avons pas eu de rupture de marché pendant cette pandémie pour les ingrédients médicaux ! La Chine est aujourd’hui le fournisseur le plus fiable pour ces ingrédients en comparaison avec les pays occidentaux, qui n’ont pas répondu aussi vite à la crise, je ne pense pas qu’utiliser cette crise pour promouvoir des vues xénophobes soit fondé. L’idée que n’importe quelle petite ville va se mettre à fabriquer ses voitures !... Il faut des faits pour avoir cette discussion. Quels sont les produits qui ont disparu au niveau global à cause de la crise ? A la fondation Gates, nous sommes concentrés sur la pandémie et la collaboration, pas sur des diatribes politiques. [...] »

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Bill Gates fait partie des « philanthropes » démocrates, avec Soros et Zuckerberg. Chacun de ces milliardaires de gauche, qui cherchent à influer sur la marche du monde, sont en interdépendance avec la Chine et des ONG.
Ces trois surpuissants sont pleinement des acteurs politiques, agissant selon l’agenda de la gauche. Ils ont en commun le fait de se placer au-dessus des États, bien qu’ils opèrent dans des domaines très distincts.
D’autres milliardaires, comme Jeff Bezos d’Amazon, qui a créé récemment un fonds à 10 milliards de dollars pour «sauver la planète», est également un ennemi juré des souverainistes et combat avec de grands moyens la réélection de Trump.

Les GAFAM orchestrent avec les médias de gauche d’Europe et des USA des nouvelles trafiquées, manipulées, qui se propagent comme un feu de poudre et qu’ils imposent aussi efficacement que le faisait le ministère de la Vérité dans le «1984» d’Orwell.

Sans que la population en Suisse romande puisse entendre une autre opinion que le doxa officielle (comme cette réponse de Brigitte Gabriel à Bill Gates, ci-dessous), la totalité de nos médias ne participent pas à la formation mais à la manipulation de l’opinion. Ni plus ni moins. En osant revendiquer un rôle de contre-pouvoir, ils ne font que confirmer leur toute-puissance, en montrant qu’ils peuvent tout se permettre.

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L’interview de Bill Gates sur CNN ici (10:51)

Résumés en anglais : Daily Mail, The Sun

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Ici, l'exemple d'une excellente réponse à Bill Gates, diffusée sur Foxnews, comme nous n’en verrons jamais dans nos médias officiels: «It's Time to Bring Back Made in the USA!»

https://www.youtube.com/watch?time_continue=36&v=xskjektkePs&feature=emb_logo

Il est temps de rapatrier le Made in the USA ! Brigitte Gabriel, ACT for America

« S’il y a une leçon à retenir de cette pandémie, c’est que nous devons être autosuffisants pour notre survie. Saviez-vous que la Chine fabriquait 97% de nos produits pharmaceutiques ? » [...]

[Scandale Soros] Pour Nicolas Bay, “la CEDH est l’incarnation du gouvernement supranational des juges contre la volonté des peuples”

Par Bastien Lejeune

Dans son dernier numéro, Valeurs actuelles révèle l'ampleur de l'influence de Georges Soros, le milliardaire hongrois à la tête du réseau d'ONG Open Society Foundations, sur la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Nicolas Bay, élu RN au Parlement européen, juge ces révélations « proprement terrifiantes ».

Valeurs actuelles. Qu’avez-vous pensé de l’enquête publiée par Valeurs actuelles cette semaine, qui dévoile les relations entretenues par les juges de la Cour européenne des droits de l’homme avec les ONG de l’Open Society Foundations ?

Nicolas Bay. Cette enquête est plus qu’édifiante : elle est proprement terrifiante. La stratégie de long terme développée par George Soros à travers son Open Society lui a assuré une influence que peuvent envier de nombreux chefs d’États, tout en se faisant passer pour un « philanthrope ». C’est un peu vite oublier qu’il a fait sa fortune en spéculant et en ruinant la vie de nombreuses personnes, qu’il est cité dans les Paradise Papers ou encore qu’il a été condamné pour délit d’initié.

Quel est cet homme qui est en position d’imposer ainsi son idéologie globaliste aux peuples européens via un organe initialement conçu pour les protéger ? À quel point nos dirigeants sont-ils coupables de passivité, voire de complicité ?

Plus généralement, cette enquête permet de s’interroger sur l’instrumentalisation du concept
« d’état de droit ». Ce dernier tourne souvent au procès politique, dans le but de détruire les fondamentaux de nos nations en contestant par la voie judiciaire ce qui a pourtant été voulu et décidé par les urnes. Le projet revendiqué par George Soros est celui d’un libéralisme mondialisé chimiquement pur, la société globale régie par les juges, qui ne reconnaît que des individus déracinés et interchangeables ; le libre échange commercial et la libre circulation des personnes devenant les valeurs cardinales de la société.

Je le vois chaque jour au Parlement européen, étant rapporteur au nom de notre groupe parlementaire sur deux des dossiers les plus importants de ces dernières années : les attaques de Bruxelles contre la Pologne et la Hongrie. Officieusement ciblés car ils refusent d’accepter la répartition automatique des migrants, ces deux pays sont officiellement accusés d’atteintes à l’état de droit. La CEDH fait de son mieux pour soutenir ces assauts, comme l’illustre votre dossier.

Connaissant la situation de conflit d’intérêts dans laquelle se trouvent de nombreux juges de la CEDH, la France devrait-elle prendre des mesures pour se protéger de l’influence de l’OSF ? Lesquelles ?

Plusieurs mesures peuvent être prises. Par exemple, la Hongrie de Viktor Orbán a décidé d’obliger les ONG à déclarer leurs financements reçus de l’étranger afin d’exposer toute forme d’ingérence provenant de pays tiers. De plus, les fonds perçus sont taxés afin de soutenir des programmes pour contrer la propagande de ces ONG. Ces dispositions ont naturellement déclenché l’ire de la Commission européenne ! Il faut dire que George Soros et Jean-Claude Juncker, grands amis, s’affichaient souvent ensemble…

Mais la décision la plus simple et la plus efficace serait, comme le propose le Rassemblement National, de quitter la CEDH. […]

Ceux qui évoquent l’influence de l’Open Society Foundations au sein des institutions européennes sont systématiquement taxés de complotisme. Son influence est-elle selon vous exagérée ?

[…] Le rapport de Grégor Puppinck comme l’enquête de Valeurs actuelles montrent bien que la plupart des éléments concernant l’infiltration de la CEDH sont publics et que cette stratégie est efficace. Il est par ailleurs habituel d’avoir au Parlement européen des conférences organisées par divers groupes politiques allant de l’extrême gauche aux macronistes avec le soutien affiché ou la participation de l’Open Society. L’influence de George Soros est réelle, elle est même considérable et doit être combattue.

Article complet: Valeurs Actuelles

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Rappels :

Comment George Soros a infiltré la Cour européenne des droits de l’homme

[Le scandale Soros] “Le principe de l’équilibre des pouvoirs est rompu” : François-Xavier Bellamy dénonce l’emprise de la CEDH sur les choix des États

[Vidéo] Le scandale Soros

Le scandale Soros, partie 4 : Opacité des protocoles, “oublis” et collusions… Comment les ONG couvrent leurs traces

Mainmise du milliardaire Soros sur l’UE

Enquête Soros : les révélations de Valeurs Actuelles provoquent des réactions à l'étranger

Gyula Thürmer : « Quand Kádár est parti, Soros est arrivé »

Entretien avec Gyula Thürmer, président du Munkáspárt (parti communiste de Hongrie) : « Quand Kádár est parti, Soros est arrivé. »

Hongrie – Gyula Thürmer a été un proche collaborateur de János Kádár, œuvrant essentiellement aux relations internationales, après avoir effectué ses études et travaillé à Moscou dans les services diplomatiques de la Hongrie communiste. Il a ensuite été conseiller de Károly Grósz, qui a succédé à Kádár en 1988 à la tête du parti. Lors du changement de régime, Thürmer est à la tête de la fraction communiste orthodoxe du Magyar Szocialista Munkáspárt (MSzMP ; Parti socialiste ouvrier hongrois), le parti unique qui a gouverné la Hongrie de 1956 à 1989. Présidé par Gyula Thürmer depuis 1989, le Munkáspárt conserve le nom Magyar Szocialista Munkáspárt jusqu’en 1993, avant de devenir Munkáspárt (Parti ouvrier) jusqu’en 2005, puis Magyar Kommunista Munkáspárt de 2005 à 2013. Le nom change à nouveau en 2013 suite à l’interdiction législative d’utiliser des références aux régimes totalitaires du XXe siècle et devient Magyar Munkáspárt. Le Munkáspárt obtient des résultats non négligeables dans les années 1990, culminant jusqu’à 4% des suffrages. Il connaît ensuite une scission en 2006, suivie d’un déclin électoral : il ne dépasse plus les 1% à partir de 2006. D’orientation nationale-communiste, le Munkáspárt est le seul parti de gauche qui appelle à soutenir le référendum du gouvernement contre les quotas de migrants en octobre 2016. Dans cet entretien accordé à TV Libertés et au Visegrád Post, Gyula Thürmer est revenu sur cette période décisive de l’histoire hongroise, et livre également son analyse de la situation présente de la Hongrie, où il apporte son soutien à une partie des actions du gouvernement de Viktor Orbán.

 

Yann Caspar : Monsieur Thürmer, si mes informations sont exactes, vous avez rencontré János Kádár pour la dernière fois en février 1989. À ce moment, il n’était plus au pouvoir, Károly Grósz et Miklós Németh jouaient alors un grand rôle. Vous étiez alors le conseiller principal de Károly Grósz. Pourriez-vous évoquer rapidement cette rencontre et, cela est sans doute encore plus important, nous expliquer dans quel contexte politique elle eu lieu ?

Gyula Thürmer : Il nous faut remonter trente ans en arrière. Tout cela se passe à la fin des années 1980. En 1985, János Kádár [1912-1989], qui est déjà un homme politique âgé, pense qu’un changement est nécessaire. Il cherche son successeur. Il est très difficile de trouver un successeur dans un système lié à une personne et Kádár n’y parvient pas tout de suite. Finalement, il décide en 1988 de confier ce rôle au premier ministre Károly Grósz. Un congrès du parti a lieu, Kádár y est démis de ses fonctions et nommé président du parti et Károly Grósz élu secrétaire général. Dans cette situation, il semblait que le pouvoir était double, János Kádár était le président du parti, Károly Grósz le secrétaire général. Il semblait possible de continuer à faire vivre les idées auxquelles Kádár tenait. János Kádár était très clairement partisan du socialisme. Il voulait un socialisme plus moderne, un peu différent, comme il l’avait d’ailleurs fait jusqu’alors. Tout ce qui est venu après était une sortie du socialisme. János Kádár n’était alors plus un acteur du pouvoir. Tout le pouvoir était déjà entre les mains du secrétaire général Károly Grósz et du Premier ministre Miklós Németh. C’est à partir de ce moment qu’a commencé la sortie du système appelé socialisme.

Si le socialisme était un système de parti unique, il fallait rapidement voter une loi pour permettre la création de partis. Si dans le socialisme l’économie était planifiée et dirigée par le bureau du plan, il fallait permettre que des entreprises soient créées et que la loi du marché capitaliste s’applique. Si jusqu’alors nous étions en mauvais termes avec la Corée du Sud, il fallait rapidement la reconnaître et débuter des relations avec ce pays et Israël. Si jusqu’alors nous achetions que des avions soviétiques, il fallait désormais acheter des avions américains, sans prendre en compte le prix et les conséquences de ce choix. Si jusqu’alors le parti avait un rôle directeur dans l’armée, il fallait prendre la décision de faire sortir le parti de l’armée pour qu’il n’y joue désormais plus de rôle politique. C’est ce que j’appelle la sortie du socialisme.

C’est ce à quoi s’est attelé le pouvoir politique hongrois sous Károly Grósz. À titre personnel, Károly Grósz n’en était peut-être pas convaincu, mais, comme tous les derniers dirigeants, il n’était pas assez fort pour s’y opposer, il allait dans le sens des événements. Il n’était pas seul dans ce monde socialiste. János Kádár, qui était alors déjà un homme malade, a senti quelque chose n’allait pas. Cette rencontre que vous avez mentionnée a lieu eu un soir. Kádár aimait venir en soirée.

Yann Caspar : Au siège du parti ?

Gyula Thürmer : Oui, au siège du Parti socialiste ouvrier hongrois (MSzMP). J’étais en train de consulter des dossiers au secrétariat de Károly Grósz. Et soudain János Kádár est arrivé. J’avais une personnalité historique en face de moi, et même si nous avons travaillé longtemps ensemble, il s’agissait d’une relation entre un homme âgé et un jeune collaborateur.

Je me suis mis à ses ordres, militairement : « À vos ordres, camarade Kádár ! » Il m’a demandé : « Pourriez-vous faire en sorte que le camarade Grósz me reçoive ? » C’était vraiment bouleversant, car il était une telle personnalité historique qu’il n’avait absolument pas besoin de formuler de demandes. Il est bien sûr entré et ils ont commencé à discuter, puis Grósz m’a appelé et m’a dit : « Viens, le camarade Kádár aimerait que tu sois là aussi. » J’ai remarqué que Kádár était bouleversé. Je l’ai vu pleurer deux fois dans ma vie, c’était là la seconde fois. Il sentait que ce régime touchait à sa fin. Et il a dit : « J’aurais voulu aller parler avec les Chinois, allez-y, ils construisent le socialisme, d’une autre manière que la nôtre, mais allez parler avec eux, prenez les événements en main, sinon nous allons avoir des problèmes. » Cela a été le moment où il a humainement mis un terme à sa présence. Son état s’est ensuite encore aggravé et, comme nous le savons, il est mort la même année [en juillet 1989, Ndlr].

Yann P. Caspar et Gyula Thürmer au siège du parti à Budapest. Octobre 2019. Photo : Visegrád Post

Yann Caspar : Contrairement à la demande de Kádár, les dirigeants hongrois ne sont pas entrés en contact avec les Chinois mais plutôt avec les Américains. Dans un ouvrage paru en 2009 [Az elsikkasztott ország, Korona Kiadó], vous avez écrit que le centre du changement de régime était l’ambassade des États-Unis à Budapest, encore aujourd’hui située place de la Liberté. Pourriez-vous parler du rôle qu’ont joué les Américains en 1989 ?

Gyula Thürmer : Vous avez évoqué la Chine. La Chine était alors une découverte pour le pouvoir politique hongrois. Il faut savoir que la Hongrie était en mauvais termes avec la Chine depuis les années 1960, précisément parce que l’Union soviétique était aussi en mauvais termes avec la Chine. C’est pourquoi aucun dirigeant hongrois ne s’est rendu en Chine jusqu’à la fin des années 1970. Mais la vie et l’économie ont obligé la Hongrie à chercher des contacts avec la Chine. La majorité des dirigeants hongrois considérait la Chine comme étant un grand marché qui permettrait de nous enrichir, faire du commerce et régler tous nos problèmes. Kádár a été le seul à comprendre que la Chine disposait d’une autre structure politique, qu’une version plus moderne du socialisme était possible. Malheureusement, cela a été retiré de l’ordre du jour.

Le rôle des Américains : en Hongrie, le socialisme n’aurait pas échoué, il vivrait encore aujourd’hui et nous nous sentirions toujours très bien si l’Ouest n’avait pas joué un rôle déterminant. Bien sûr, il y avait en Hongrie des personnes pour qui ce qu’elles recevaient du socialisme n’était pas suffisant. Elles pouvaient avoir plusieurs centaines de milliers de forints, un ou deux millions, mais elles ne pouvaient pas être milliardaires. Celui qui voulait être milliardaire voulait changer le régime qui l’empêchait de s’enrichir. Il y avait des personnes qui à la base avaient un raisonnement libéral et qui pensaient que ce modèle socialiste n’était pas bon, qu’il ne correspondait plus à l’époque, des personnes qui voulaient aller dans le sens de ce qui avait déjà réussi à l’Ouest.

C’est alors qu’on a commencé à parler de coopération européenne et du fait que nous faisions partie de la maison européenne. Personne ne parlait de remplacer le socialisme par le capitalisme. Tout le monde disait que nous faisions partie de l’Europe, que l’économie de marché, la démocratie et la liberté allaient advenir, qu’il sera possible de commercer. Et les gens y ont cru. Ceux qui ne pouvaient pas se rendre tous les ans en Autriche ou en Allemagne le pouvaient désormais. Ils étaient ravis, comme un chien qui se mord la queue, de pouvoir rendre visite à leurs familles. Telle était la situation générale.

Trente ans après ces événements, tout le monde dit bien sûr qu’il a participé au changement de régime. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Il existait une opposition, des cercles d’intellectuels, dont une partie était plutôt conservatrice et une autre plutôt libérale. De la première en est sorti József Antall qui dirigeait le Forum démocrate hongrois (MDF). De la seconde en est sorti l’Alliance des démocrates libres (SZDSZ), et le Fidesz a un temps appartenu à cette tendance. Ces personnes se détestaient, elles étaient comme chien un chat. Elles ne se seraient jamais mises à dialoguer si quelqu’un ne les avait pas aidées à se parler. Cette personne était Mark Palmer, alors ambassadeur des États-Unis en Hongrie.

Yann Caspar : Si je ne me trompe pas, vous avez alors fait savoir à Mark Palmer que vous ne passeriez pas dans l’autre camp. Vous lui avez dit cela à l’occasion d’une rencontre.

Gyula Thürmer : J’étais dans une telle situation que j’aurais eu de quoi vendre. Je disposais d’informations dont même les Américains auraient pu avoir besoin. Ils ont d’ailleurs fait des tentatives pour me… ce serait exagéré de dire qu’ils voulaient me retourner, ils voulaient plutôt que je les aide. Il se pourrait que je sois aujourd’hui un homme riche, que je vive quelque part aux États-Unis. Ils m’auraient peut-être fusillé, cela était aussi une option. Mark Palmer n’avait pas évoqué tout cela, mais ses collaborateurs m’envoyaient des signaux en ce sens. J’ai fermement refusé. Cela n’aurait pas été juste et aussi contraire à mon éducation. Je ne suis pas allé dans cette direction.

Mark Palmer a encore joué un rôle. Il a rassemblé le pouvoir d’alors, le Parti socialiste ouvrier hongrois, le gouvernement et l’opposition. Imre Pozsgay rencontre pour la première fois l’opposition par l’intermédiaire des Américains, à la même table. Le Premier ministre de l’époque, Miklós Németh, jouait régulièrement au tennis avec Mark Palmer. Pendant les parties de tennis, ils parlaient de…

Yann Caspar : Grósz s’est rendu à Washington, en avril 1989…

Gyula Thürmer : Grósz a été invité à Washington. J’étais alors son conseiller et je lui ai très fortement déconseillé de s’y rendre. Si le Premier ministre hongrois — il était encore Premier ministre — ne peut pas entrer par la grande porte, qu’il n’entre pas par la petite porte. Ils l’ont fait entrer par le petite porte et lui ont organisé un grand voyage dans le pays, il a visité sa famille, sa tante. Cela n’avait aucun intérêt. Ils l’ont de plus obligé à dire certaines choses qu’il ne pensait pas du tout. Quand ils lui ont demandé ce qu’était le socialisme, il a expliqué que ce n’était pas grave si la propriété étatique était plus faible, si le parti n’avait pas de rôle directeur, etc. En disant cela, il a totalement détérioré sa position ici. L’ambassade des États-Unis a joué le rôle d’intermédiaire entre les différents acteurs.

Yann P. Caspar et Gyula Thürmer au siège du parti à Budapest. Octobre 2019. Photo : Visegrád Post

 

Yann Caspar : Pour autant, on ne peut pas dire que l’approfondissement des relations entre la Hongrie et les États-Unis ait débuté quelques mois avant le changement de régime. La Hongrie adhère au Fonds monétaire international en 1982. Le kádárisme est par ailleurs considéré par beaucoup de la manière suivante : János Kádár, ayant compris les leçons des événements de 1956, met en place des réformes allant dans le sens de l’économie de marché dès le milieu des années 1960. Prenons simplement pour exemple le nouveau mécanisme économique conçu par Lajos Fehér et entré en vigueur en 1968. Ma question est donc la suivante : ne pensez-vous pas que 1989 n’est en réalité pas la date la plus importante quand on évoque le changement de régime ? Ne pensez-vous pas que 1989 n’est qu’une date officielle, mais que les décisions décisives et allant vers l’Ouest avaient déjà été prises bien avant 1989 ?

Gyula Thürmer : Vous savez, ici, en Europe centrale, le socialisme est né dans des pays pauvres. Ce n’était pas la France, ni l’Allemagne ou l’Angleterre. Ce n’est pas ce dont Marx rêvait — que le socialisme l’emporte dans les pays capitalistes les plus développés — qui s’est produit. Le socialisme est né ici dans la pauvreté, dans des pays écrasés et mutilés par la Seconde Guerre mondiale. Bien sûr, on a très rapidement essayé de donner une meilleure vie aux gens. Cela a fonctionné sur de nombreux plans, sur beaucoup d’autres non.

C’est à ce moment qu’est venue l’idée que, si le but du socialisme est de donner une meilleure vie aux gens et si l’Ouest nous fait crédit, alors dans ce cas empruntons à l’Ouest. C’est de là qu’ont commencé les emprunts au FMI, à la Banque mondiale, etc. Cela n’a pas été avalé ou volé, cet argent est aujourd’hui en Hongrie, dans les habitations et les bâtiments construits à l’époque. Cet argent a été utilisé. Mais il fallait le rembourser. Pour ce qui était du remboursement, les banques de l’Ouest ont commencé à serrer la vis. En cas d’incapacité de remboursement, il fallait lâcher du terrain sur le plan social, par exemple sur les conditions de départ à la retraite, en augmentant l’âge légal de départ…

Yann Caspar : Tout cela a été demandé après le changement de 1989 ?

Gyula Thürmer : Ils ont évoqué cela avant le changement de régime. Avant, aussi. Deux réponses étaient possibles. Soit non, soit oui, nous nous engageons sur la route des concessions.

János Kádár avait un, voire deux défauts. Le premier, c’est qu’il n’était pas un spécialiste de l’économie, il ne voyait pas les conséquences que cela pouvait avoir. Le deuxième, c’est qu’il croyait les économistes libéraux qui l’entouraient. Ces derniers lui ont fait croire que « ce n’est pas grave, camarade Kádár, on emprunte, on rembourse, aucun problème ». Nous nous sommes engagés sur cette pente sans pouvoir nous arrêter, Kádár non plus n’est pas parvenu à arrêter cela. Il voulait emprunter des méthodes de l’économie de marché dans l’intérêt de l’amélioration du socialisme, comme l’avait fait Lénine dans les années 1920, ou comme le fait à plus grande échelle aujourd’hui la Chine, où des méthodes de l’économie de marché sont appliquées alors que le pays est une république populaire. En 1989, cela voulait déjà dire que le changement de modèle était considéré par beaucoup comme insuffisant, ils voulaient changer de système. Il ne s’agissait plus de corriger le socialisme mais de le jeter et le remplacer par un autre système. Prenez cet ordinateur. C’est comme si je voulais y installer un autre logiciel. Le logiciel du socialisme était l’économie planifiée, celui du capitalisme était l’économie de marché. C’est cela qui a été remplacé.

Yann Caspar : Parlons maintenant un peu du changement de régime. En Hongrie, ce changement n’a pas été un processus s’appuyant sur un soulèvement populaire ou une révolte. On ne peut pas parler de révolution, de contre-révolution, peut-être, vous nous le direz. C’était un changement opéré par un processus de négociations. Mais la population avait toutefois des attentes. Vous avez parlé de Vienne, de l’Autriche, de ceux qui y voyageaient. La population aspirait à un niveau de vie similaire à celui de l’Ouest. Je ne sais pas si les gens se trompaient, c’est une autre question, mais c’est ce qu’attendait la population. Cela n’a pas eu lieu depuis. On peut même dire que ce qui s’est passé dans les années 1990 est bien plutôt un immense retour en arrière. Prenons pour exemple le fait qu’en 1996, le revenu par habitant a chuté jusqu’à son niveau de 1966. Suite au changement de régime, la Hongrie a perdu un million et demi d’emplois. Que s’est-il passé ? Les gens se sont-ils trompés sur l’essence du changement de régime ? Ou alors, et cela est sans doute plus intéressant, nous en reparlerons, ceux qui ont pris part au changement de régime auraient-ils trompé les gens ? Que s’est-il passé ?

Gyula Thürmer : En 1917, en Russie, les ouvriers et les paysans ont gagné. Cela s’est également produit en 1945-48 en Hongrie, en Europe de l’Est. Si l’on regarde cela du point de vue de l’Ouest, cela représente la perte d’une partie significative du monde. L’Ouest a perdu des marchés et des ressources. Il est évident que l’Ouest, les États-Unis, l’Allemagne, la France ont œuvré pour tôt ou tard récupérer cette partie du monde. Ils ont fait des tentatives violentes en ce sens dans les années 1950, mais cela n’a pas fonctionné. Bien évidemment, dans les pays pauvres, les gens veulent toujours une meilleure situation, c’est naturel. Tout le monde aurait aimé vivre comme les Autrichiens, c’était vrai en 1956, en 1989 et à d’autres moments. Il existe des rassemblements, des moments où les gens expriment les défauts d’un système, leurs problèmes, leurs soucis, en descendant dans la rue pour manifester. Ces moments peuvent être utilisés. En 1956, les gens ont été échauffés de l’extérieur : ils ne devaient pas seulement descendre dans la rue pour faire part de leurs plaintes justifiées, mais devaient aller plus loin et faire tomber le régime. 1956 a mené aux barricades et à des échanges de feu sanglants. On nie souvent que le 1er mai 1957 plus de 700 000 personnes étaient déjà présentes sur la place des Héros pour manifester leur attachement au socialisme. Ces événements qualifiés de révolution et de lutte pour la liberté ne sont donc pas aussi simples que cela.

 

Yann Caspar : János Kádár ne parlait jamais d’Imre Nagy. On ne pouvait jamais en parler avec lui. Il n’était pas possible de parler de la Roumanie et d’Imre Nagy.

Gyula Thürmer : Il n’en parlait pas. Évidemment, c’était un sujet très difficile pour lui, sur le plan humain aussi. Je pense qu’Imre Nagy a inutilement endossé le rôle de martyre. En tant que ministre, il était précisément en mesure de savoir que les Américains ne bougeraient pas, et, donc, si les Américains n’entraient pas en Hongrie, que même le bon Dieu serait incapable d’empêcher les Soviétiques d’intervenir. Les Américains l’avaient promis, mais ils ne sont pas venus. Leurs troupes étaient en Allemagne, mais elles ne sont pas venues. Imre Nagy le savait. Responsable devant le pays, il aurait dû se retirer et dire « si quelqu’un en est capable, qu’il prenne ma place ». Ce n’est pas ce qu’il a fait. Il s’est enfui, s’est déclaré Premier ministre et a joué au martyre. János Kádár, qui en avait conscience, a eu du mal à le supporter.

Pour revenir à la question : les États-Unis et l’Ouest ont appris de 1956, c’est pourquoi ils n’ont pas accepté qu’il y ait ici des barricades en 1989-90. Ils ont endormi les gens. C’est le même procédé que pour une grande intervention chirurgicale : on vous étourdit d’abord avec un peu de camphre, puis on vous injecte un anesthésique, l’infirmière vous chante même une chanson, et on vous sort un rein pour le vendre. C’est un peu près ce qui s’est passé en Hongrie et cela n’a pas été dit aux gens. Nous sommes allés voter au printemps 1990 en pensant que nous aurions un nouveau système qui conserverait ce qui était bon dans le socialisme et comprendrait aussi ce qui est bon dans le capitalisme. Il y aurait toujours des bananes, nous pourrions toujours aller à Vienne, il y aurait du Nescafé, de nouvelles voitures, etc. Bien évidement, ce n’est pas ce qui s’est produit. Cette anesthésie dure toujours. Quand le peuple commence à se réveiller un peu, on lui donne un nouvel anesthésique. En 1994, quand le gouvernement Antall est tombé, parce que tout simplement il n’était plus possible de continuer ainsi, Gyula Horn est réapparu pour faire un clin d’œil au peuple et lui dire « je vais vous redonner un peu du régime Kádár ». En échange, il a vendu le pays, même ce qui existait encore jusqu’alors.

Yann Caspar : C’est eux qui ont le plus privatisé entre 1994 et 1998…

Gyula Thürmer : Oui, ce sont eux qui ont le plus privatisé. L’approvisionnement en électricité, sa production, les secteurs stratégiques, tout. Tout cela sans que les gens ne le sachent réellement, grâce à la manipulation des gens. C’est de cette manière qu’ils sont parvenus à ce qu’il n’y ait pas de ligne de front ici, pas de barricades. Il n’y a pas eu de combats sanglants.

Yann Caspar : Mais, tout de même, les partis du changement de régime n’ont pas vu le jour à partir de rien. D’ailleurs, beaucoup sont ceux qui pensent que la plupart des tendances politiques d’après 1989 étaient déjà palpables dès le début des années 1980 à l’intérieur du Parti socialiste ouvrier hongrois. Quelle était la position de János Kádár sur ce point ? Dans la dernière partie de son règne, il défendait le national-communisme. Que signifie cela ?

Gyula Thürmer : Si dans un pays de dix millions d’habitants, un parti compte 870 000 membres…

Yann Caspar : Mais les dirigeants…

Gyula Thürmer : Cela veut dire qu’il y a de tout dedans. Il n’y a pas autant de communistes dans cette région qu’il n’y en avait dans la petite Hongrie. Il y a avait donc beaucoup de tendances à l’intérieur du parti. Les sociaux-démocrates par exemple, qui, après la guerre, se sont alliés aux communistes. Rezső Nyers a été le premier, en mars 1988, à dire que nous n’avions plus besoin de Kádár et à vouloir aller de l’avant en créant une « Nouveau Front de mars ». Puis sont arrivés les nationalistes, Pozsgay, Szűrös. Et les pragmatiques avec Miklós Németh. Ces derniers étaient les plus nombreux. Ensuite sont arrivés les intellectuels libéraux, qui dès le début ont essayé de nous diriger vers l’Ouest. L’erreur de Kádár a été de ne pas avoir remarqué cela à temps, ou en tout cas de ne pas avoir pu s’y opposer.

En ce qui concerne les partis, il est vrai qu’ils étaient déjà en formation. Nous connaissions déjà Gábor Demszky avant qu’il ne soit connu. La tactique utilisée à l’époque était la même que celle utilisée aujourd’hui contre le gouvernement Fidesz. Ils tendaient la joue, attendant que le pouvoir les frappe, espérant recevoir une baffe. J’ai vu Gábor Demszky, le 15 mars 1989, descendre dans la rue et bousculer les policiers jusqu’au point de recevoir une baffe. Cela se serait passé partout dans le monde, mais ici Radio Free Europe et la BBC ont capturé le moment et, en cinq minutes, à travers Vienne, le monde entier savait que le pouvoir frappait les membres de l’opposition. Cela fonctionnait de cette manière et vous savez, même si le Premier ministre hongrois actuel a tout mon respect, il faut savoir que si George Soros ne l’avait pas découvert pour lui enseigner ceci ou cela, alors ce petit groupe d’étudiants n’aurait même pas…

Yann Caspar : Quand avez-vous entendu parler de George Soros pour la première fois ? Au début des années 1980 ?

Gyula Thürmer : J’ai entendu parler de George Soros à bien des égards. Dans les années 1980, quand il a commencé à s’activer ici. Il est arrivé en Hongrie en voulant prendre part aux activités culturelles. Dans le système de l’époque, tant que Kádár était en vie, il n’en était pas question. À travers nos relations avec les Soviétiques — je travaillais à l’ambassade hongroise de Moscou, comme vous l’avez évoqué —, nous savions que Soros avait pour mission de faire avancer les objectifs de changement de régime des États-Unis et de la CIA. Nous le considérions donc comme notre ennemi. Mais les libéraux hongrois ne le considéraient pas comme un ennemi. Quand Kádár est parti, Soros est arrivé. Il a acheté les intellectuels hongrois, en cinq minutes, il les a tous pris avec lui. Le plus triste, c’est qu’il s’agissait de personnes ayant grandi ici, qui avait eu leur diplôme en Hongrie.

Yann Caspar : Vous évoquez longuement Bálint Magyar dans votre livre. Pourriez-vous en parler un peu ?

Gyula Thürmer : János Magyar, en fait…

Yann Caspar : János Magyar, qui mangeait beaucoup de crêpes à la confiture…

Gyula Thürmer : Il portait alors encore ce nom. Nous nous sommes rencontrés au lycée Mihály Fazekas. C’était un garçon très intelligent et doué. Nous étions dans la même classe au lycée. Son évolution est très intéressante et caractéristique de la Hongrie. Quand la révolution culturelle a débuté en Chine, en 1966-68, il était le premier à se rendre à l’ambassade de Chine pour recevoir son Petit Livre rouge. Ce grand maoïste est ensuite devenu nationaliste — très longtemps, d’aucuns se rendaient en Transylvanie et y revenaient avec des sentiments nationaux —, puis il a rejoint l’Alliance des démocrates libres (SZDSZ) et fréquentait Demszky et János Kis…

Yann Caspar : Et il est devenu ministre de l’Éducation du gouvernement Horn…

Gyula Thürmer : Et il a reçu le portefeuille de l’Éducation. Voilà, cela fait aussi partie de l’histoire de notre petite Europe centrale.

Yann Caspar : Le public français comprendra très bien comment quelqu’un peut être maoïste aux alentours de 1968, puis devenir brièvement nationaliste avant d’être totalement libéral. À mon avis, János Magyar, ou Bálint Magyar, le démontre très bien, même aux yeux du public français.

Gyula Thürmer : Tout à fait.

Yann Caspar : Bien, nous avons évoqué le gouvernement Horn. Passons donc à votre expérience du pluralisme, après 1990. Vous avez souvent qualifié la création du Parti socialiste hongrois (MSZP) de 1989 de trahison et de fraude. Depuis 1989, le Parti socialiste hongrois a plusieurs fois gouverné avec un parti sévèrement libéral, l’Alliance des démocrates libres. Ce sont eux qui ont le plus privatisé, c’est un fait. Ce qui est aussi un fait, c’est que l’Alliance de démocrates libres a disparu de la vie politique hongroise, mais elle a des successeurs, surtout animés par les libéraux de la capitale, qui regardent vers l’Ouest, les intellectuels mondialistes. Certes sous d’autres formes, mais le l’axe Parti socialiste hongrois-Alliance des démocrates libres est toujours en vie aujourd’hui, en Hongrie, sur l’échiquier politique. Cependant, depuis déjà près de dix ans, ce ne sont plus eux mais Viktor Orbán qui domine la politique hongroise. À mon sens, vous avez été le premier homme politique à comprendre que le changement de régime aura et a des victimes. Beaucoup sont ceux qui pensent qu’un peu plus tard Viktor Orbán l’a également compris. Il semblerait d’ailleurs qu’il fasse de la politique en se servant des graves erreurs du changement de régime. C’est peut-être pour cela qu’il dispose aujourd’hui du plus large soutien électoral. En 2010, Orbán a promu un second changement de régime, qui, selon lui, permettrait de corriger les erreurs du premier. Quel est votre avis sur ce point ?

Gyula Thürmer : Écoutez, l’expression « changement de régime » se compose de deux éléments. Cela signifie qu’avant 1989, il existait un système, le socialisme, dans lequel l’argent n’était pas le plus important et les intérêts de la société l’emportaient. À la place de ce système est arrivé un autre dont le ressort est la lutte pour le capital et le profit. C’est cela, le changement de régime. Ceux qui parlent de changement de régime aujourd’hui ne veulent absolument pas revenir à la situation antérieure. Ce serait un retour au socialisme, personne ne veut cela, sauf moi. Il s’agit ici d’autre chose. Pour que le changement de 1989 ne soit pas violent, il fallait faire des concessions, dont l’une a été de ne pas tuer le parti. János Kádár n’a pas été pendu, Gyula Horn n’a pas été emprisonné, mais il est devenu chef de parti et Premier ministre.

Yann Caspar : Rezső Nyers était au Parlement jusqu’en 2010…

Gyula Thürmer : Ils sont passés dans l’autre système.

Yann Caspar : En « retouchant » leur passé…

Gyula Thürmer : Oui. Ils ont aussi pu entrer au Parlement et ont d’ailleurs obtenu un peu plus de 9%. Ils sont passés sans encombre dans l’autre système. Ils étaient très malins. Prenons par exemple Gyurcsány [Premier ministre de 2004 à 2009, Ndlr], qui a débuté en tant que secrétaire de la Fédération hongroise de la jeunesse communiste. Ils ont utilisé ce moment, quand le capitalisme était déjà là, que de nouvelles lois existaient, quand tout le même était encore un peu perdu, pour gagner des millions et des millions.

En passant dans le nouveau système capitaliste, le Parti socialiste hongrois a utilisé cette situation pour s’accaparer beaucoup d’argent et de capitaux. Ceux qui parlent aujourd’hui de changement de régime disent en réalité qu’il faudrait reprendre cette fortune à ces personnes. Demandons à Gyurcsány d’où est-ce qu’il a ses milliards et, si nous le pouvons, alors reprenons-les. Je pense qu’il n’est pas possible de le faire avec des moyens juridiques. Ce n’est pas possible. Il n’y a pas encore de révolution à l’horizon.

Viktor Orbán a compris que, pour s’engager sur une voie capitaliste sûre, la Hongrie avait dû payer un énorme prix. Nous avons donné l’agriculture hongroise à l’Union européenne. Si vous entrez aujourd’hui dans un magasin en Hongrie, vous remarquez qu’on y vend du lait allemand, des produits étrangers…

Yann Caspar : Et ils sont plus mauvais que ceux vendus à l’Ouest…

Gyula Thürmer : Oui et, par ailleurs, l’agriculture hongroise chute. Tout cela au moment où la demande de produits alimentaires à l’Est et en Chine est en hausse et nous pourrions y exporter différents produits, ce qui nous n’est pas possible, car ces capacités nous ont été retirées. Nous avons donné nos marchés, notre système bancaire, nos usines, et bien d’autres choses.

Orbán a compris que cela n’était pas bon. Ce qu’il est possible de reprendre, il faut le reprendre, cela appartient au capitalisme hongrois. Ils se sont sentis assez forts pour pouvoir le faire. C’est ainsi que certaines usines ont été étatisées, des entreprises qui avaient autrefois été vendues à des étrangers ont été rachetées et qu’ensuite Orbán a dit aux banques et aux compagnies d’assurance étrangères que leur surplus, important au cours des trois dernières décennies, sera désormais soumis à l’impôt pour le donner à la population. Cela non pas bonté envers les gens, mais pour qu’ils se taisent et qu’ils ne descendent dans la rue, pour ne pas qu’ils manifestent et demandent un vrai changement de régime. Orbán, avec cette méthode de capitalisme d’État, a réussi à ce que le capitalisme se stabilise en Hongrie.

Concernant les partis en 1989 : en réalité, le changement de régime a mis en selle deux grands groupes. Il a toujours existé une tendance libérale et une tendance conservatrice. Dans la partie conservatrice se trouvait le Forum démocrate hongrois (MDF), qui a donné le premier Premier ministre, József Antall. Dans le camp libéral se trouvaient l’Alliance des démocrates libres et aussi le Fidesz, qui en faisait encore partie. Parmi les conservateurs, on trouvait encore les chrétiens démocrates (KDNP) et les petits propriétaires (FKgP). Les socialistes ne faisaient partie d’aucun camp, ils en constituaient un troisième. Mais, en 1994, le gouvernement Antall est tombé. Il était clair que si cela continuait ainsi, alors on pouvait revenir sur le changement de régime, cela était encore possible. C’est pour cette raison que Gyula Horn est réapparu. Le Parti socialiste n’était alors plus simplement autorisé à être au Parlement, on lui a permis de gouverner. Pour ce faire, ils sont dû payer le prix que nous payons toujours aujourd’hui. Ils se sont alliés aux libéraux.

Yann Caspar : Le paquet Bokros [en référence aux mesures prises par Lajos Bokros, ministre de l’Économie en 1995-1996, Ndlr], n’est-ce pas…

Gyula Thürmer : Une symbiose s’est opérée entre le Parti socialiste et l’Alliance des démocrates libres. La symbiose signifie que quelqu’un s’installe sur un corps et lui aspire son énergie. L’Alliance des démocrates libres a toujours été plus petite que les socialistes, et ce corps libéral s’installant sur le Parti socialiste lui a progressivement aspiré ce qui pouvait encore être qualifié de gauche. C’est ainsi que se sont créés les camps conservateur et libéral.

Yann Caspar : C’est aussi ce qui s’est passé en 2002 entre le Parti socialiste et l’Alliance des démocrates libres…

Gyula Thürmer : Oui, à la différence près que le camp des conservateurs était uni, le Fidesz avait avalé tous ses partenaires. Le Parti socialiste avait aussi avalé toutes les formations libérales ou de gauche, sauf nous bien sûr. Mais les problèmes arrivant, le gouvernement socialiste, Medgyessy [Premier ministre de 2002 à 2004], Gyurcsány n’ayant pas su se montrer à la hauteur des tâches, ils ont commencé à éclater.

Au cours des dix dernières, des partis qui représentent une des nuances des libéraux ont vu le jour. Que ce soit une nuance générationnelle comme Momentum, ou environnementale comme les Verts/La politique peut être différente (LMP). Ils viennent du même cercle. Les choses vont désormais très probablement dans un sens qui consistera à ce que quelqu’un les fasse disparaître pour les unir sous la même bannière.

Le logo du Munkáspárt. Photo : Visegrád Post

 

Yann Caspar : Qu’avez-vous pensé, ressenti, comment avez vous réagi quand Viktor Orbán a prononcé son discours en 1989 ?

Gyula Thürmer : En 1989, quand ce discours a été prononcé, je travaillais aux côtés du secrétaire général du Parti socialiste ouvrier hongrois et l’intention de Viktor Orbán était clairement de faire tomber le socialisme. Il voulait faire tomber le socialisme dans lequel j’avais grandi, que mon père avait construit et dont je pensais que c’était une bonne société. Il est donc naturel que je ne soutenais pas ses idées. C’est une autre question que de constater que vingt ans plus tard, il initie une autre politique en Hongrie et commence à réfléchir plus clairement que ses prédécesseurs libéraux, et que nous disons alors que sa politique a quelque chose de rationnel. Nous ne le rejoindrons pas, mais s’il fait quelque chose de bien pour le peuple, pour les gens, il faut le soutenir. Le Viktor Orbán de 1989 est pour nous inacceptable, mais celui d’après 2010, nous pouvons le soutenir sur de nombreux points.

Yann Caspar : Lesquels exactement ?

Gyula Thürmer : S’ils donnent aux gens, augmentent les salaires, baissent les charges liées au logement, alors nous disons que c’est bien. Qui n’en serait pas ravi ? Mais nous ajoutons que cela n’est pas autant qu’il faudrait donner. Si nous étions au pouvoir, nous donnerions plus. Nous le soutenons sur plusieurs plans en matière de politique étrangère. Pour nous, il est primordial que la Hongrie ait de bonnes relations avec la Russie. L’histoire nous apprend que si nous sommes en guerre avec la Russie, nous sommes ceux qui tenons le moins longtemps, qui perdons et mourrons. Si nous partons en guerre pour des intérêts étrangers, les conséquences en seront une fois de plus mauvaises. Nous soutenons sa politique d’ouverture à l’Est. Il faut avoir des relations avec la Chine, le Laos, le Vietnam. Et, d’une certain de point de vue, nous sommes pionniers en la matière. Le président hongrois revient du Laos, j’y étais il y a six ou sept ans, quand aucun hongrois n’y avait encore été. Nous espérons que cela aura aussi lieu avec la Corée du Nord, où j’ai déjà été, alors qu’aucun homme politique hongrois n’y a encore mis les pieds.

Yann Caspar : Vous y avez été récemment ?

Gyula Thürmer : Pour la dernière fois, l’année dernière.

Yann Caspar : Et de ce point de vue, Orbán ouvrant à l’Est et Kádár ayant un peu ouvert à l’Ouest, ne pourrait-on pas dire que les politiques étrangères de ces deux dirigeants se ressemblent ?

Gyula Thürmer : La Hongrie se trouve au centre de l’Europe. Au cours de son histoire millénaire, elle a toujours été encerclée par deux grandes puissances. Soit par Byzance et le Saint-Empire romain, soit par la Russie et l’Empire allemand, soit par l’Union soviétique et l’OTAN. Au milieu des deux, la Hongrie a dû conserver sa place. Aujourd’hui, il y a l’Union européenne et l’OTAN d’un côté et la Russie et ses alliés de l’autre. Je pense que la seule politique hongroise intelligente consiste à se ranger d’un côté, car nous pensons que cela est bon, mais aussi à partager diverses valeurs avec l’autre camp et de construire des ponts. C’est ce qu’a fait Gyula Andrássy au XIXe siècle, Gábor Bethlen au Moyen Âge, c’est ce qu’a fait Kádár, et c’est ce que fait aussi le gouvernement Orbán à sa manière.

Yann Caspar : Je l’ai déjà évoqué plus tôt, Kádár ne parlait pas vraiment de la Roumanie. Les événements roumains de 1989 sont très différents de ceux s’étant produits en Hongrie la même année. J’aurais deux questions. Vous avez été diplomate, vous avez beaucoup voyagé dans cette région, en Union soviétique, aussi à l’Ouest j’imagine, dans les années 1980. Dans quelle mesure la Hongrie était particulière si on la compare avec la Pologne, la Roumanie ? La Hongrie était surnommée la baraque la plus joyeuse du camp socialiste. Par ailleurs, ce qui se passe actuellement chez nos voisins roumains est sans doute encore plus lié au changement de 1989. Quel est votre avis sur ces points et pourquoi Kádár ne voulait-il pas parler de la Roumanie ?

Gyula Thürmer : C’est beaucoup de questions à la fois. En quoi se distinguait la Hongrie ? Chez nous, le changement de régime s’est produit par des querelles, des négociations, des accords ayant duré un, deux ou trois mois. Les élections de 1990 ont ensuite officialisé cela et, le lendemain, le capitalisme était en Hongrie. Cela s’est un peu produit de la même manière chez les Tchèques, où les choses sont toujours douces comme du velours. Chez les Polonais, cela a aussi eu lieu rapidement, mais parce que la tentative de Jaruzelski ayant consisté à essayer de défendre le socialisme n’a pas fonctionné.

Dans les pays où le socialisme n’est pas arrivé de la même manière que chez nous, où ce ne sont pas les chars soviétiques qui l’ont apporté, mais où les gens ont plus ou moins lutté pour le socialisme, cela ne s’est pas passé de cette manière. La Yougoslavie. Pourquoi a-t-il fallu désintégrer la Yougoslavie, la plonger dans une guerre sanglante et envoyer Milošević à La Haye ? Parce que ce pays s’est battu lui-même pour son indépendance. Il s’est battu contre les Allemands. Chez eux, le socialisme et la liberté, l’indépendance, étaient liés. Le socialisme yougoslave était différent, la propriété n’y était pas étatique mais communautaire. Beaucoup de choses y étaient différentes, c’est pour cela que cet ordre social n’a pas pu être détruit aussi rapidement.

Chez les Roumains, la situation était encore différente. On peut après coup détester Ceaușescu, peu nombreux étaient d’ailleurs ceux qui l’appréciaient à l’époque, mais il avait compris que si nous devons quelque chose à l’Ouest, alors l’Ouest nous fera chanter. La Roumanie a remboursé l’Ouest, même si cela lui a coûté cher. C’est pour cela que Ceaușescu a dû être exécuté. János Kádár n’a pas été exécuté, comme d’ailleurs personne ici. C’est une différence essentielle. Bien sûr, Cuba et le Vietnam étaient aussi différents, le socialisme y était aussi lié à la liberté et à l’indépendance.

La Roumanie est l’un des éléments des conséquences du traité de Trianon. Je pense que les gens de gauche peuvent aussi tranquillement dire que Trianon est un traité de paix criminel. J’ai moi-même été au Grand Trianon, et même si je n’ai pas éclaté en sanglots, je me suis arrêté un instant, et c’est toujours une douleur pour moi qu’il n’y ait pas de plaque commémorative qui rappelle que le sort du peuple hongrois, de la nation hongroise, y a été scellé. De surcroît, de manière injuste et malhonnête, par la violence des grandes puissances. Malheureusement, pendant la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants hongrois, Miklós Horthy, n’ont pas compris ce que les Roumains avaient alors compris, et ne sont pas sortis de la guerre, ou pas à temps, ce qui a eu pour conséquence la confirmation de Trianon. Tout est resté comme dans les années 1920.

Kádár et ses hommes, qui étaient fondamentalement internationalistes, pensaient que le socialisme apporterait une solution à cela. Lorsque la question n’est pas d’être hongrois, français, allemand ou roumain, mais travailleur ou capitaliste, alors ces différences, bien qu’elles ne disparaissent pas, s’estompent. Il y a eu des moments où elles se sont estompées, mais cela n’a en réalité pas réussi, en particulier quand les dirigeants roumains ont commis cette erreur qui a consisté, rompant avec la pratique des années 1950, à vouloir régler les problèmes de politique intérieure en augmentant le sentiment anti-hongrois. Sous Ceaușescu, c’était vraiment…

Yann Caspar : Le national-communisme avait une dimension ethnique…

Gyula Thürmer : Tout à fait.

Yann Caspar : Mais Kádár, aussi, s’était prononcé en faveur du national-communisme, quelle est la différence ? Quelle en était la définition ?

Gyula Thürmer : Kádár n’a pas véritablement employé cette expression. Il était pour les spécificités nationales. Si Hitler n’avait pas utilisé l’expression de national-socialisme, alors nous pourrions tranquillement l’utiliser, mais étant donné qu’il a mélangé ces termes, nous ne sommes pas nationaux-socialistes. Mais nous aimerions construire le socialisme au sein des relations nationales. Kádár était pour cela, car, comment dire ? Dans les années 1950, quand on allait chez le tailleur et qu’on nous demandait quel vêtement on voulait, on répondait qu’on voulait des vêtements qu’on avait vus en Union soviétique. Tout le monde se faisait faire des vêtements et construisait une société qu’il avait vus en Union soviétique. On s’est ensuite rendu compte qu’il existait des vêtements hongrois, des vêtements traditionnels hongrois, que les gens aimaient plus, qu’ils trouvaient plus confortables. Faisons cela. Kádár s’est engagé sur cette voie. Les Roumains encore plus, mais eux sont allés loin. Kádár n’a pas été aussi loin. Les Chinois étaient bien sûr ceux étant allés le plus loin en déclarant que la voie empruntée par l’Union soviétique n’était pas la bonne.

Mais cela n’était pas le fond du conflit entre la Roumanie et la Hongrie. Le fond du conflit était que le régime Kádár n’a pas pu améliorer le sort des un million et demi de Hongrois vivant en Transylvanie, il n’a pas pu récupérer la Transylvanie et n’a strictement rien pu faire. C’est pour cette raison que ces problèmes étaient passés sous silence. Cela a conduit à renforcer l’ambiance nationaliste. En Hongrie sont arrivés les Pozsgay et Szűrös, le Forum démocrate hongrois, et a débuté le réveil de l’ambiance nationaliste, ce qui, comme nous avons pu malheureusement le constater, n’a pas mené à grand chose.

La nouvelle élite dirigeante arrivée au pouvoir après 1989 n’a pas non plus pu récupérer la Transylvanie. Pas plus que ses prédécesseurs, elle n’a pu améliorer la vie des Hongrois vivant là-bas. Elle a laissé passer de grandes opportunités. Par exemple : la guerre dans les Balkans, l’entrée de la Roumanie dans l’UE, l’entrée dans l’OTAN, les changements de régime. L’élite hongroise aurait facilement pu demander quelque chose en échange du soutien à l’adhésion de la Roumanie. Ce n’est pas ce qui s’est passé, et maintenant la politique est différente.

 

Yann Caspar : La Hongrie ne fait désormais plus partie du bloc de l’Est, mais de l’Union européenne. Elle a adhéré à l’Union en 2004 et à l’OTAN en 1999, il y a près de vingt ans. Quel est votre avis sur cela ? Que s’est-il passé ? Comment voyez-vous la suite ?

Gyula Thürmer : Nous avons d’abord rejoint l’OTAN, qui ne nous avait pas acceptés tout de suite. En Hongrie, le changement de régime s’est produit en 1990, mais nous n’avons été acceptés dans l’OTAN que neuf ans plus tard. Deux choses se sont passées au préalable. Ils ont donné neuf ans à l’élite politique hongroise pour épurer toux ceux qui avaient quelque chose en lien avec l’Union soviétique. Il a fallu remplacer le corps des officiers, renvoyer des généraux, embaucher des nouveaux hommes, former des nouveaux officiers, et alors ce serait bon. Par ailleurs, la Hongrie n’en avait pas besoin. Pourquoi donc, s’il n’y a plus d’Union soviétique ? Oui mais, en Yougoslavie, ils n’ont pas réussi à régler le changement de régime sans guerre, et ce n’est pas un hasard si la Hongrie est entrée dans l’OTAN au printemps 1999, deux semaines plus tard allait commencer l’agression.

Yann Caspar : Vous avez rencontré Milošević…

Gyula Thürmer : Oui, si je m’en souviens bien, c’était le 6 avril. J’y suis allé en plein cœur de la guerre. J’ai rencontré Milošević. Nous avons tout de même réussi à atteindre un résultat positif. Une grande carte était au mur, Milošević a tiré le rideau de côté : « Vous voyez, l’OTAN et la Hongrie veulent engager des troupes au sol pour envahir la Yougoslavie et beaucoup de soldats serbes vont mourir en Voïvodine et aux alentours, mais aussi beaucoup de soldats hongrois. » Bien sûr, ce n’est pas pour cette raison que l’OTAN n’a pas engagé de troupes au sol, mais cela a aussi joué un rôle.

Et je suis fier d’une chose. Après avoir rencontré Milošević, je suis allé en Voïvodine, les ponts avaient été bombardés. Un grand rassemblement avait lieu sur le seul pont encore debout. Plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient là. J’ai prononcé un discours en serbe et en hongrois en expliquant qu’en Hongrie non plus tout le monde ne voulait pas la guerre. Je pense que cela a été un élément important dans les relations serbo-hongroises. Les gens ont alors su que nous ne voulions pas faire la guerre contre eux, pas plus qu’aujourd’hui, évidemment.

L’entrée du siège du Munkáspárt, dans le 4e arrondissement de Budapest. Photo : Visegrád Post

Yann Caspar : Quel est votre avis sur l’Union européenne ?

Gyula Thürmer : Notre adhésion à l’UE n’était aussi qu’une étape incontournable, l’OTAN étant le pilier militaire et l’UE son équivalent politique et économique du système qui existe aujourd’hui en Hongrie. Un système passant à l’économie de marché et à la démocratie bourgeoise ne peut exister sans ces piliers extérieurs. La question est celle du prix à payer pour cela. Je crois que la Hongrie a payé un assez grand prix en échange. Pas pendant les négociations, mais déjà avant, l’agriculture hongroise ayant été détruite avant l’adhésion à l’UE. Ils ont détruit ou acheté l’industrie automobile hongroise, la société Ikarus, et l’industrie de transformation hongroise avant l’adhésion. La plupart des lois avaient déjà été mises aux normes de l’UE avant notre adhésion. Nous avions commencé à vivre comme si nous étions membres de l’UE.

Viktor Orbán reconnaît cela aujourd’hui. L’Ouest a acheté nos marchés, nous leur avons déjà beaucoup donné. Depuis, beaucoup de temps s’est écoulé et le capitalisme d’Europe de l’Est, y compris le capitalisme hongrois, s’est renforcé et c’est sur ce point que nous avons des désaccords. L’élite politique hongroise ne veut pas sortir de l’UE, elle veut y rester, et voudrait recevoir plus. Il existe une chanson hongroise qui dit que celui ne marchant pas du même pas ne recevra pas son gâteau du soir. Orbán et son parti voudraient recevoir ce gâteau tout en marchant d’un autre pas, ou d’un pas différent sur certains sujets.

Rendez-vous compte : la Hongrie a déjà perdu huit milliards d’euros à cause de l’embargo contre la Russie. Pourquoi diable cet embargo ? D’autant plus que la Russie n’a pas été étranglée, elle est approvisionnée en produits alimentaires, pas par les Hongrois, mais par d’autres. Il existe beaucoup de choses négatives. Et, en fin de compte, nous sommes confrontés au fait que l’UE n’exerce pas seulement une pression économique sur la Hongrie, mais voudrait aussi qu’on vive comme eux. Mais nous ne ne voulons pas vivre comme eux. J’aime beaucoup Paris, Berlin et les villes d’Europe de l’Ouest, mais la vie, la culture et les traditions y sont différentes. Autorisez-nous à vivre comme nous vivons. Cela ils ne le veulent pas. La démocratie aussi peut avoir plusieurs acceptations. Ici, l’histoire est différente, on ne peut comprendre les règles du jeu de la même manière. Je pense qu’il faut protéger l’indépendance des nations, leur culture et leur identité. L’UE ne doit pas aller dans la direction d’une organisation supranationale, mais dans celle d’une alliance entre les nations.

 

Retrouvez l’entretien en format vidéo :

 

George Soros annonce investir 1 milliard de dollars contre les «dictateurs» (Trump et Poutine)

Une ONG financée par Soros réclame la démission du Premier ministre tchèque Andrej Babiš

Par Alimuddin Usmani.
Tchéquie – La Commission européenne a récemment rédigé un rapport d’audit concernant le Premier ministre tchèque Andrej Babiš qui est accusé par ses adversaires d’avoir été mêlé à un conflit d’intérêts. Lui réfute vigoureusement ces accusations. La Commission européenne travaille également à un deuxième audit concernant des subventions agricoles.
L’ONG Transparency International (TI) en a profité, ce lundi, pour appeler à la démission du Premier ministre tchèque. Selon l’ONG, ce dernier aurait détourné des subventions et le rapport de la Commission européenne serait définitif et accablant. Pourtant, une enquête close en septembre avait permis au parquet de Prague de laver de tout soupçon le Premier ministre sa famille dans l’affaire des subventions agricoles.
Si la presse est abondante sur les détails de ces affaires, d’autres éléments permettant de comprendre la situation de tension en Tchéquie ne sont pas rapportés. Il en est ainsi des forces actives dans la formulation des attaques contre Andrej Babiš. Notons par exemple que parmi les donateurs de l’ONG Transparency International, dont le siège social se trouve à Berlin, on retrouve des acteurs étatiques, tel que le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, mais également l’Open Society Foundation de George Soros qui a notamment financé de nombreuses révolutions colorées à travers le monde et s’insurge contre la politique restrictive de l’immigration pratiquée par les pays d’Europe centrale (Tchéquie, Pologne, Slovaquie, Hongrie en particulier).
Selon l’avocat français Bernard Carayon, « l’ONG n’est une organisation indépendante ni financièrement ni culturellement ». Son existence est effectivement due à des fondations et des multinationales anglo-saxonnes, ainsi qu’à des institutions gouvernementales américaines. En somme, une organisation qui défend avant tout des intérêts de tendance atlantiste et libérale.
Il y a quelques jours, le Premier ministre tchèque réaffirmait sa politique de fermeté vis à vis de l’immigration : « Je ne vais pas parler d’immigration. Nous avons refusé de négocier sur cette question en 2018 et nous n’allons pas céder. Point barre. L’immigration illégale est tout simplement inacceptable et c’est la même chose concernant l’idée de réactiver les quotas et la tentative de répartition des réfugiés. »
Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš est accusé de conflit d’intérêts dans deux affaires de subventions européennes. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Andrej Babiš, milliardaire et homme d’affaire prônant une approche entrepreneuriale de la politique, fait face à des mouvements de manifestations de gauche libérale qui exploitent ces accusations, et est la cible des réseaux d’influence liés à George Soros, promoteur de la « société ouverte » et de l’immigrationnisme.

L’UE saisit la justice contre la Hongrie pour dénoncer la loi “Stop Soros”

La Commission européenne a décidé jeudi de saisir la Cour de justice de l'UE contre Budapest. Elle s'oppose ainsi à la législation hongroise dite "Stop Soros", qui fait du soutien aux demandeurs d'asile une infraction pénale.

L'exécutif européen considère qu'après deux avertissements "la plupart des préoccupations exprimées (n'ont) toujours pas été prises en compte", explique-t-il dans un communiqué.

La Commission, garante des traités, estime que la loi hongroise est contraire à la législation européenne, en particulier par rapport aux directives sur les procédures d'asile et sur les conditions d'accueil mais aussi à la Charte des droits fondamentaux.

En faisant du soutien aux demandeurs d'asile une infraction pénale, la Hongrie "restreint le droit des demandeurs d'asile de communiquer avec les organisations nationales, internationales et non gouvernementales concernées et d'être assistés par elles", peut-on lire.

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RTS

L’ambassadeur allemand à l’ONU aux ordres de Soros ?

L’ambassadeur d’Allemagne aux Nations unies, Christoph Heusgen, est un fonctionnaire très proche d’Angela Merkel, qu’il conseille dans les questions d’immigration. Il est aussi connu pour avoir, peu après sa nomination, octroyé à sa femme, de vingt ans plus jeune que lui, un travail richement rémunéré à l’ONU ( https://www.bz-berlin.de/berlin/wer-mit-merkels-berater-verheiratet-ist-kriegt-jeden-job ). C’est lui qui signera le dangereux pacte migratoire destiné à supprimer toute différence entre réfugiés politiques et émigrants à la recherche d'un travail mieux payé ou de prestations sociales plus généreuses que dans leurs pays d’origine. Sur une photo prise récemment, on le voit à côté de Georges Soros, dans une attitude de respect. Peu après, la délégation allemande auprès des Nations unies communiquait : «  Excellente rencontre entre l’ambassadeur Heusgen et le philanthrope Georges Soros - héraut des sociétés ouvertes, de la liberté de la presse et des droits humains ». 

https://dushanwegner.com/eine-falle-fuer-idioten/?mc_cid=0a6fb5fced&mc_eid=a13f09d38b

Traduction (Claude Haenggli) : Ce « tweet » de soumission fut suivi immédiatement par deux autres, avec des liens menant à la misérable défense du pacte migratoire de l’ONU sur la page du triste ministre des affaires étrangères Heiko Maas. Sur la photo, Soros se tient bien droit, tandis que Heusgen se penche légèrement vers lui, dans une humble attitude. Dans le langage visuel si important de la diplomatie, on n’a pas à se poser la question de savoir qui est le chef puissant et décontracté et qui le collaborateur nerveux.