Christian Hofer: Un article qui n'est pas disponible sur le site Internet du Matin et qui n'apparaît que dans la version papier. On comprend mieux pourquoi.
Quant aux "autres personnes de nationalité suisse" évoquées, on se rend vite compte qu'il s'agirait aussi de naturalisés. Un grand bravo à notre administration qui naturalise n'importe qui et qui souille notre passeport par la même occasion! Et tous ces protagonistes ont bien profité de notre pays: de bons postes dans l'administration avec des salaires confortables (à la place de Suisses de souche), une bonne formation: aucune excuse! Nos impôts finissent dans l'escarcelle d'étrangers au nom de la discrimination positive si chère à la gauche!
Nos remerciements à Caroline et Aldo.
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Corruption. A Genève, l'un des quatre individus interpellés jeudi à l'Office de la population est décrit comme un homme sans histoire. Tous sont en détention provisoire.
La police a saisi son ordinateur, celui de l'un de ses fils. La perquisition qui a eu lieu jeudi dans un appartement à Carouge (GE) a également permis de mettre la main sur une somme de 200'000 francs, selon nos informations, S., la cinquantaine, père de trois enfants, Marocain naturalisé Suisse, travaillait depuis plus de dix ans à l'Office cantonal de la population et des migrations (OCPM) où il a été arrêté jeudi matin. Trois autres personnes - Toutes de nationalité suisse - ont été interpellées dans le cadre de cette affaire de corruption, dont un ancien employé du même office, d'origine kosovare, qui avait été placé en temporaire pendant sa période de chômage.
L'homme, assistant social de formation, aujourd'hui agent de sécurité, ne travaille plus pour cette administration. Il connaissait S. depuis deux ans environ. A Carouge, les voisins de S. le décrivent comme un homme très souriant et poli. Assez discret. Sans aucun signe extérieur de richesse. "Il a une vieille voiture depuis des années", indique l'un d'eux. Aussi ne comprennent-ils pas comment une telle somme a pu être retrouvée à son domicile.
Déjà dénoncé
L'enquête du "Matin" a permis de remonter à deux sociétés établies à l'adresse de l'employé de l'OPCM, dont l'une active dans l'art et l'autre dans l'import-export de tout produit, notamment dans le domaine du bâtiment. Mais ces entreprises remontent à plusieurs années. L'adresse étaient en réalité utilisée par un proche de S. sans qu'aucun lien ne soit établi avec les faits qui lui sont reprochés.
Alors, que sait la justice genevoise sur cet empoyé? Quid de la grosse somme d'argent retrouvée à son domicile? Selon la Tribune de Genève citant l'avocate de S., il s'agissait des économies de ce père de famille, lequel contest tous les reproches qui lui sont faits, à savoir la corruption passive et la gestion déloyale des intérêts publics. Ces quatre arrestations font suite à une enquête d'envergure de la police, plusieurs personnes ayant été mises sous écoute. Une source nous indique avoir dénoncé le fonctionnaire il y a quatre ans déjà et fait état d'un trafic de permis de séjour (étudiants et permis C, notamment) avec le Maghreb et certains pays d'Afrique.