Bâle: Le Conseil islamique suisse soutient l’élève musulman qui refuse la poignée de main

Le plus jeunes de deux élèves est toujours scolarisé dans la commune bâloise alors que son frère aîné en a terminé avec l'école obligatoire. Il a écopé d'une mesure disciplinaire infligée par le conseil scolaire de Bâle-Campagne qui a rejeté un recours des parents, a confirmé la conseillère d'Etat Monika Gschwind, qui dirige le département de l'éducation, dans un commentaire sur la décision du conseil.

L'adolescent, qui refuse toujours de serrer la main de son enseignante, n'accepte pas la sanction et a déposé un recours. Mais il n'est seul: il est désormais soutenu par le Conseil Central Islamique Suisse.

Le CCIS n'en est pas à son coup d'essai. C'est lui qui était déjà intervenu pour contester l'interdiction faite à deux jeunes musulmanes de porter le voile en cours à l'école de St. Margarethen (SG). Le Tribunal fédéral avait désavoué les autorités communales.

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Bâle: Poignée de main refusée, sanction confirmée

Le conseil scolaire de Bâle-Campagne a rejeté un recours des parents des deux élèves qui avaient refusé de serrer la main à leur enseignante à Therwil (BL) pour des raisons religieuses. Les parents avaient contesté la mesure disciplinaire prononcée contre leurs enfants.

Le conseil scolaire a pris sa décision le 14 septembre. Il confirme ainsi la possibilité pour un enseignant d'exiger que ses élèves lui serrent la main.

Naturalisation ajournée

L'affaire a eu notamment pour conséquence l'ajournement de la naturalisation de la famille musulmane des deux écoliers, qui a été convoquée par l'Office cantonal de la migration pour une discussion.

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Bâle: les 2 adolescents musulmans ne veulent toujours pas serrer la main

Depuis mercredi, on sait que les deux frères de Therwil doivent serrer la main. Apparemment, ils ne le font toujours pas.

Les deux frères sont menacés d'une amende jusqu'à CHF 5'000.-- s'ils refusent de serrer la main au personnel enseignant féminin. La liberté de religion n'est pas une excuse pour refuser de donner la main en signe de bienvenue selon l'avis juridique présenté ce mercredi par la Direction de l'éducation de Bâle.

Selon la "Basler Zeitung" les deux élèves ne s'y tiennent toujours pas. Une connaissance a déclaré au journal qu'ils continuaient de refuser. "Ils sont prêts à aller jusqu'au Tribunal fédéral. Le personnel enseignant féminin n'a pas encore exigé la poignée de main." En raison de la confidentialité, cette information ne peut être vérifiée ni auprès de la Direction de la formation bâloise ni auprès de l'école de Therwil.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Bâle: La famille des deux garçons ayant refusé de serrer la main avait… déposé une demande de naturalisation

Christian Hofer: C'est dire à quel point ils prennent notre pays pour un paillasson. Ils se comportent en totale opposition avec nos us et coutumes et ne sont là que pour en profiter. Il est bien clair que notre administration pourrait encore accepter cette demande, comme elle l'a fait avec des délinquants, meurtriers naturalisés, pour la plus grande joie de la gauche. On a pu voir un concept d'acceptation populaire être remplacé par des procédures strictement administratives, la justice étant devenue folle dans notre pays.

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Les frères, qui ont refusé la poignée de main à leur professeure veulent devenir suisses. Une demande correspondante est actuellement en attente à la Direction de la sécurité de Bâle.

Le père des étudiants de Therwiler, qui s'est retrouvé dans les manchettes en raison de la dispense de la poignée de main, a demandé la naturalisation pour lui-même et sa famille, rapporte le " Basler Zeitung ".

La Direction de la sécurité (SID) l'a confirmé au journal: "La demande a été reçue au SID le 4 janvier." Ainsi, la famille est appelée à l'Office des migrations pour un entretien personnel, comme il est d'usage dans un processus de naturalisation. Par la suite, l'assemblée communale du lieu de résidence du requérant décide de l'obtention. Les décisions négatives doivent être justifiées.

Le père syrien est venu en 2001 en tant que réfugié politique en Suisse et a, par la suite, acquis le permis de séjour C. Il sert d'imam à la mosquée du roi Faysal à Bâle.

 

Source Traduction Christian Hofer pour Les Obsevateurs.ch

Rappels:

Bâle: Les deux enfants syriens qui refusent de serrer la main de leur professeure déclarent que « personne ne peut les forcer »

Mosquée de Bâle: Sur le mur de la mosquée est écrit « Tous les crimes contre les mécréants sont permis »

Poignée de main interdite dans l’islam: Comment les médias romands nient le problème

On a pu voir que certains médias romands ont choisi différentes postures afin d'endormir les lecteurs. Tour d'horizon d'une presse dont le seul but désormais est de propager une idéologie politique synonyme d'une marche forcée, qui n'acceptera aucune contradiction:

Le Matin pour sa part a choisi de donner la faute à... Internet. "C'est sur Internet que les deux garçons ont pu apprendre cette règle" clame victorieusement le Matin qui a pu trouver ici le coupable idéal. Bien évidemment, leur père a confirmé cette interdiction et il est... imam à la mosquée de Bâle. Oui rien que ça.

C'est un "petit détail" qui n'est pas mis en exergue. Le compartimentage des informations est une chose bien aisée pour qui veut occulter certaines données. On prendrait les Suisses pour des imbéciles qu'on ne le ferait pas autrement!

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C'est la même technique qui a été appliquée par un autre média romand: La Tribune de Genève.

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Il est vrai qu'Internet représente un danger... surtout en lisant les inepties que nos médias romands colportent parfois.

De son côté, Le Temps va lui encore plus loin:

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Ce journal a trouvé la référence ultime pour soutenir que tout cela était faux: Le président de l'Union vaudoise des associations musulmanes. Le Temps se dissimule derrière l'avis d'un "expert" pour prétendre que tout cela est une invention d'Internet. On s'étouffe de rire en constatant avec quel aplomb Le Temps nous sert une histoire à dormir debout:

"On ne peut faire une règle d’une source obscure de la Toile. Il faudrait au contraire entamer un dialogue avec ces jeunes, les aider à trouver des références dans le pays qui est le leur, la Suisse. »

«Lors d’une réunion de l’UVAM ce matin, une communauté nous racontait que dans son pays, on fait le baise-main aux enseignantes! C’est dire si la question, pour elle, ne s’est jamais posée.»

 

A peu près tout ce qui est écrit est inexact. Ces deux enfants se réclament d'un dogme étranger et le père place l'islam au-dessus de nos lois comme le confirme Saïda Keller-Messahli. Dès lors, ils ne sont pas dans leur pays, n'en déplaise à Pascal Gemperli. Ils sont même opposés à tout ce qui fait la Suisse, de par la vidéo mise sur le Facebook, de par leur attitude, de par leur refus continuel. Comment interpréter qu'un musulman apprécie une vidéo de l'État islamique alors qu'il habite dans un pays aux racines chrétiennes? Que la Suisse est "son pays"? De qui se moque-t-on? D'autre part, on retrouve ici la rhétorique d'extrême gauche: Il suffit au premier venu de s'établir en Suisse pour que notre pays lui appartienne. Quelle arrogance!

Deuxième point, tant pour la première affaire que pour celle de Bâle Ville, les parents ont certifié que la poignée de main était interdite entre des inconnus de genres différents. Dès lors, ce n'est plus "Internet" mais les musulmans eux-mêmes (dont un imam pour rappel) qui valident cette interdiction. Nabil Arab, administrateur de la fondation du roi Fayçal, a même pris la défense des deux garçons en déclarant que le prophète Muhammed n'avait pas touché à d'autres femmes que la sienne. Or Muhammed est l'exemple à suivre pour tous les musulmans. Ces deux frères ont donc simplement appliqué les faits et gestes de leur prophète, rien de plus. Ce qu'il dit est confirmé par plusieurs hadithsPrétendre que cette interdiction est étrangère à l'islam est tout simplement de la désinformation. 

Enfin, on ne pourra que sourire devant l'argument de M. Gemperli, citant une "réunion de l'UVAM" pour clamer que c'est une invention d'Internet: "Une communauté qui déclare que dans son pays le baise-main est permis", quelle valeur cela a-t-il dans l'islam? avec quelles sources peut-il prouver que ce n'est pas une spécificité locale? Où sont les textes du coran ou les hadiths qui certifient que cela est autorisé? Sur le fond, il ne possède pas le moindre argument.

En clair, le fameux expert reproche aux autres musulmans ce qui lui-même est incapable de fournir: la preuve tangible que le contact entre un homme étranger et une femme étrangère est autorisé dans l'islam. Or tout porte à croire que cette interdiction est avérée, outre les hadiths, notamment à travers la séparation physique qui est pratiquée dans la vie quotidienne du monde islamique: écoles, mosquées, hôpitaux... On ne compte plus les cas français où du personnel hospitalier se retrouve roué de coups parce qu'il a touché à une femme musulmane.

Bien évidemment, pour nos médias "c'est encore la faute à Internet".

Dossier préparé par Christian Hofer, 11 avril 2016

Bâle: Les deux enfants syriens qui refusent de serrer la main de leur professeure déclarent que « personne ne peut les forcer »

Entretien avec les frères syriens

Les objecteurs de la poignée de main de Therwil, à Bâle Campagne, font les manchettes internationales. Les frères syriens en parlent pour la première fois directement.

"Nous ne faisons de mal à personne, déclare le plus jeune des deux frères syriens, qui a reçu une dispense de poignée de main à Therwil BL. laquelle a provoqué un véritable séisme. "Les journalistes nous regardent aller à l'école, à la mosquée. Des gens parfaitement inconnus nous menacent." Dans une interview avec la "Sonntagszeitung", les deux étudiants se déclarent choqués par l'ampleur provoquée par la dispense. "Personne ne peut nous forcer à toucher les mains."

Pour le plus âgé des deux garçons, la chose est claire: «Les politiciens nous utilisent afin d'échauffer les esprits contre les musulmans, en particulier les représentants de l'UDC.» Et cela malgré le fait que lui et son frère soient bien intégrés et suivent les lois. "Comment peut-on nous attaquer ainsi sans nous connaître? Tous ces gens, ils ne savent rien de nous." 

Le partage de la vidéo de l'Etat islamique

Au sujet de la radicalisation crainte par la Commission scolaire, ils déclarent: "Sommes-nous radicaux parce que nous obéissons aux commandements de l'islam? C'est pourtant notre devoir." Le prophète Mohammed est leur modèle. Ce dernier n'a jamais touché aux femmes autre que la sienne.

Entre-temps, la police enquête sur le frère le plus âgé parce qu'il a partagé sur son profil Facebook une vidéo de propagande de l'Etat islamique. "Mon frère et moi-même sommes très clairement opposés à l'Etat islamique. L'islam interdit de tuer des civils."

Depuis l'année dernière, le Conseil Central Islamique Suisse (CIEC) s'occupe des deux frères. Des représentants de l'organisation, qui étaient observés par le service de renseignement, ont aussi accompagné les deux frères aux séances avec la direction scolaire de Therwiler.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

 

 

Bâle: D’autres élèves musulmans s’opposaient déjà à la poignée de main

Il existe un cas similaire à Muttenz. Les autorités du canton voisin de Bâle-Ville ont annoncé rapidement que de tels cas n'étaient pas connus et ne seraient pas tolérés.

Un musulman conservateur qui dirige la mosquée du roi Faysal, a une version différente. Ses deux filles vont aux Gymnases bâlois de Münsterplatz et de Kirschgarten. Elles ont eu des problèmes avec les cours de natation qu'elles refusent, et doivent payer pour ces cours des autobus pour un montant annuel de CHF 750.--.

Cependant, elles ont trouvé une solution sans conflit lors de l'accueil: À la première rencontre, elles serreraient la main à chaque enseignant. Puis, elles leur expliqueraient qu'elles voudraient à l'avenir saluer sans contact: En plaçant la main droite sur la poitrine gauche. Cette procédure est acceptée par les professeurs, raconte le père.

Plusieurs enseignants confirment que la poignée de main dans leur vie scolaire n'a pas d'importance. Si un musulman la refuse, ce n'est pas étonnant, puisque dans de nombreuses classes, on se salue de toute façon avec un regard aimable et un "bonjour".

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch