La Suisse enfin démasquée

Par la voix de son président Ignazio Cassis, le Conseil fédéral vient de décréter ce mercredi la fin de presque toutes les restrictions liées à la pandémie de Covid.

Presque toutes? Il reste les masques dans les transports en commun et les établissements de santé. Les seconds, passe encore, mais les trains? Alain Berset, qui s'y connaît en port du masque dans le train, répond "qu'on peut choisir le moment d'aller faire ses courses comme y aller dans les heures creuses, par contre souvent on n'a pas le choix pour les transports publics". Euh, non, Alain. Les gens qui vont faire leurs courses aux heures creuses prennent aussi les transports publics aux heures creuses - pour faire leurs course, tiens! - et ceux qui prennent les transports publics aux heures de pointe sont au même régime pour leurs achats.

Bref, comme depuis le début de cette crise, on prend des décisions arbitraires habillées de raisonnements indigents. Mais le grand public a cessé de s'interroger. Il est aidé en cela par des journalistes qui recopient pieusement les paroles de l'Autorité sans jamais les remettre en question. Je suppose qu'un tel trait de caractère est éliminatoire dans les études romandes de journalisme.

Comme ironisait un Internaute, "j'espère qu'un jour nous aurons le décompte exact des vies que tous ces marquages de flèches sur le sol dans les commerces auront permis de sauver..."

Le port du masque dans les transports publics remonte au 6 juillet 2020. Il fallait voir la Suisse se couvrir le visage quasiment du jour au lendemain! Cette démonstration de docilité collective illustrait que les Suisses, débrouillards, avaient bien réussi à mettre la main sur des stocks de masques malgré toutes les pénuries ; et qu'ils croyaient davantage en l'obéissance aux autorités qu'à l'utilité du masque, faute de quoi ils n'auraient pas attendu qu'il soit obligatoire pour s'en servir. Il est vrai qu'à l'époque nous ne savions pas encore que des recherches avaient prouvé que le masque ne servait à rien. Ni que les autorités le savaient depuis longtemps (et l'avaient même affirmé en début de crise, une excès coupable de sincérité dont elles surent se reprendre par la suite).

Certes, je ne m'attendais pas à ce que le grand public soit au courant de ces détails mais tout de même, survivre à l'apocalypse méritait d'aller faire un petit tour sur le terrain ce matin. Las! Si beaucoup d'employés de commerce et de clients de cafés montraient une satisfaction visible à ne plus arborer la marque de la soumission, j'aperçus encore beaucoup de visages chirurgicaux lors de ma petite excursion - le plus souvent des femmes, et beaucoup de gens, ironie suprême, continuant de porter le masque, mais sur le menton.

Les habitudes sont fortes après un an et demi sous la contrainte. Et puis, la plupart des Romands ont encore de sacrés stocks à écouler. Il ne faudrait pas gâcher, comme on dit ici.

Plus amusant encore, il y a des gens - si si, je vous promets - qui regrettent la fin du port du masque obligatoire. Des personnes qui continuent religieusement de le porter, aujourd'hui encore. C'est assez cohérent, en fin de compte. Si on a peur du Covid et qu'on pense que les masques sont efficaces, alors il n'y a pas de raison de se priver. Mais je suis curieux de voir combien de temps ces irréductibles subsisteront dans leur acharnement facial, alors que nous avons quitté le régime de l'autoritarisme.

Je n'ai strictement rien contre les gens qui portent encore le masque - c'est un choix personnel, et en tant que libéral je n'ai jamais cessé de prôner que chacun fasse comme bon lui semble. Je pense juste qu'il leur sera plus difficile de le faire sans se couvrir de ridicule, maintenant que l'obligation est tombée.

À partir de ce jour, c'est en portant encore le masque qu'on se fait remarquer.

Mauvaise saison pour les menteurs

Bien qu'il annonçât plutôt de bonnes nouvelles, le Conseil fédéral semblait fébrile ce mercredi. Peut-être à cause de la petite fièvre d'Ignazio Cassis, ironie du destin. Mais aussi parce qu'il est difficile de garder son calme en mentant comme des arracheurs de dents. Reprenons les mots de M. Berset: "Nous entrons dans une phase de transition, la phase aigüe est terminée, la situation nous permet de prendre cette décision d'ouverture..." Baratin, baratin, baratin.

Pourquoi le Conseil fédéral assouplit-il soudainement les mesures à ce point-là? La réponse nous est fournie entre autres par Le Temps - comme quoi nous vivons vraiment une période exceptionnelle. Elle tient en une phrase: la stratégie du tout-vaccinal est un échec total, chiffres à l'appui:

Alors que le Conseil fédéral a déjà commandé environ 15 millions de doses de vaccins pour 2022 (réparties équitablement entre Moderna et Pfizer), les autorités cantonales peinent à convaincre leurs habitants de se faire administrer la troisième dose. Au total, seul 40% de la population suisse (et liechtensteinoise) a reçu le booster et le nombre d’injections ne cesse de diminuer.

Ces "vaccins" qui n'en méritent même pas le nom sont mauvais et les Suisses ont fini par s'en rendre compte. Les menaces du Conseil fédéral et ses innombrables revirements (comme la réduction de la validité du Certificat Covid d'un an à 270 jours) ont provoqué l'effet inverse de celui que les autorités escomptaient. Les gens se sont détournés du vaccin, du booster et du reste.

Le Conseil fédéral s'est retrouvé dans une impasse. Continuer la politique du poing sur la table aurait amené des centaines de milliers d'habitants double-vaccinés du pays à grossir les rangs des parias non-vaccinés, leur coupant du même coup toute vie sociale, sorties et autre participation à la vie économique du pays. Une situation catastrophique, entièrement liée aux décisions du Conseil fédéral, pour tous les secteurs économiques vivant d'une quelconque interaction avec le public. Il est d'ailleurs probable qu'un certain nombre d'entreprises publiques "refusant" d'employer des non-vaccinés auraient elles aussi cessé leur activité faute de personnel.

Alors, le Conseil fédéral a reculé. Et menti, bien sûr. Pareille chose ne s'admettra jamais en public.

Ce n'est pas encore le printemps mais un petit vent de liberté retrouvée souffle sur la Suisse. Et on sent une certaine inquiétude monter chez les partisans de la manière forte - les médias, par exemple.

Les gens vont se poser des questions sur les décisions prises pendant la crise - une crise largement plus politique que sanitaire. Il va y avoir des enquêtes, des demandes de justification, des détails à fournir quant aux contrats entre Pfizer et Moderna et la Confédération, ou ces étranges exemptions de responsabilité. Quels sont les liens entre les membres de la Task force fédérale et les entreprises pharmaceutiques? Quels éléments scientifiques ont justifié le régime d'exception que s'est octroyé le Conseil fédéral? Quelles sont les séquelles de ces deux ans sur les enfants, les adolescents, les personnes âgées isolées, les gens au psychisme plus vulnérable? Pourquoi toutes ces statistiques erronées?

Oui, il y aura des enquêtes, des scandales et des plaintes. En un mot, des conséquences.

On comprend pourquoi tant de gens n'avaient pas le sourire hier, tant chez les politiciens que chez les journalistes. Vraiment un beau mercredi.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 17 février 2022

Berne – nouvelle manif anti-masque

Des plaintes vont être déposées contre les participants d’une manifestation anti-masque qui s’est tenue ce samedi à Berne.

Berne a connu samedi une nouvelle manifestation d’anti-masques. Des plaintes vont être déposées contre une centaine de participants, qui ne respectaient pas les mesures requises pour lutter contre la pandémie.

La police a fait partir les anti-masques de la Place fédérale où se tenait une manifestation non autorisée. Beaucoup d’entre eux scandaient le mot «liberté, liberté» en français.

La police a procédé à des contrôles, renvoyé les manifestants chez eux et emmené cinq personnes au poste, a-t-elle indiqué dans un communiqué samedi soir. Un jeu de course-poursuite a d’abord eu lieu dans les ruelles de ville fédérale.

(ATS/NXP)

RTS-19h30, le dernier interview de Rochebin avant son départ, l’invitée : Isabelle Moret

Rochebin à Isabelle Moret : Il y a cette scène extraordinaire où vous faites face à Mme Martullo-Blocher avec la fameuse polémique sur le masque, on peut revoir cette image. (Isabelle Moret rigole, et bien sûr, pas de séquence filmée). Quand les autorités disaient : ce n’est pas si important, le masque, parce qu'il n’y en avait pas assez. Au fond, on nous a pas un peu baladé ? Alors avec le recul, qui avait raison ? Quand on voit la presse de ce dimanche !

Cenator: Misère! Nous n’avons que le Matin Dimanche... voilà La presse du dimanche. 

Isabelle Moret, toujours aussi théâtrale, surfait dans la séduction : Alors Madame Blocher a pu porter son masque tout au long de la session de mars et tous ceux qui ont souhaité le faire ont pu le faire.

Merci Madame Moret de respecter le nom de Magdalena Martullo-Blocher, et merci pour votre intervention déplacée qui n'avait pas lieu d'être.

IM: La première demande du Parlement était plus de masques et plus de tests et la commission du Parlement fera un joli dossier sur le sujet parce que la communication n’était pas très claire sur ce sujet.

Rochebin : Vous n’avez rien lâché !

source: https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/linterview-disabelle-moret-presidente-du-conseil-national-a-loccasion-du-1er-aout?id=11506269

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Avertissement: le texte qui suit est déconseillé à ceux dont l’esprit de sérieux serait trop développé et le second degré pas assez…

Lorsqu’Isabelle Moret rivalise de « droiture » et de courbettes avec Darius, cela aboutit à un épisode du 19h30 des plus doucereux. Les deux complices sont en accord parfait.

Notre intrépide Darius ose néanmoins évoquer le thème, ô combien bateau, d’un prétendu rösti-graben avant de rappeler, en y mettant une double couche de précautions, la rebuffade qu’Isabelle Moret a fait subir à Magdalena Martullo-Blocher lorsque cette dernière portait un masque anti-covid au Parlement.

Au diable la vérité, et Isabelle Moret y va de sa « post-vérité », avec l’aplomb d’une pro aguerrie, ce qui permet à Darius, qui n’en demandait pas moins, de « regarder ailleurs ».

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Rappels:

[...] Alors que Magdalena Martullo Blocher (UDC/GR) siégeait avec un masque, Isabelle Moret (PLR/VD) l'a priée de l'enlever. L'intéressée a quitté la salle. Indécise, elle ne savait pas si elle se conformerait à l'injonction de la Vaudoise ou si elle suivrait les débats à distance, a-t-elle indiqué à Keystone-ATS.

Elle avait surtout le souci de n'infecter personne. Autour d'elle siègent en effet plusieurs conseillers qui font partie du groupe à risque. En outre, la disposition étroite de la salle augmente le risque de contagion. Pour Mme Martullo Blocher, l'interdiction de porter un masque n'est pas juste. Elle va à l'encontre de la liberté individuelle. [...]

source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/suisse/le-masque-de-magdalena-martullo-blocher-363668.html

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Conseil national : La PLR Isabelle Moret interdit à l’UDC Magdalena Martullo-Blocher de porter un masque de protection

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Coronavirus : Après avoir martelé durant des mois que le port du masque ne servait à rien, Berset veut à présent le rendre obligatoire dans les transports publics

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Le Matin : « Ces autorités qui nous ont menti sur les masques de protection »

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Mask Weber et la distanciation sociale

Article publié le 23.04.2020

RTS info: Selon le délégué de l'OFSP pour le coronavirus, Daniel Koch, le port du masque serait contre-productif.

Non, ce n'est pas une question de pénurie mais un problème provenant du fait que le port du masque donnerait un faux sentiment de sécurité qui pousserait la population à ne plus respecter la distanciation sociale.

Est-ce que le port du masque donnerait également un faux sentiment concernant l'hygiène des mains ? Nous attendons encore les certitudes scientifiques à ce sujet.

En fait, pour suivre la logique de Daniel Koch, le fait d’entourer sa bouche et son nez avec une quelconque protection, masque ou faute de mieux un bout de tissu, cela empêche bien d’expulser en éternuant/toussant des centaines de milliers de virus mais cela empêcherait de garder la distance entre les gens.

Vous cherchez le lien logique entre le fait de se couvrir et celui de garder la distance sociale ? Oubliez !

[...]

source: https://www.rts.ch/info/suisse/11268046-masques-magasins-start-up-les-nouvelles-decisions-du-conseil-federal.html

voir aussi l'interview de Daniel Koch au Forum du 22.04.2020

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https://www.rts.ch/play/tv/emission/19h30?id=6454706 22.04.2020

France. Fabrice Lhomme : “Des masques en bon état ont été détruits jusqu’à la fin du mois de mars 2020”

Fabrice Lhomme, journaliste d'investigation et grand reporter au Monde, était l’invité de BFMTV ce vendredi après ses révélations sur la gestion des stocks de masques par le gouvernement.

 

Bfmtv.com

Coronavirus : La vidéo de l’OFSP qui montre comment mettre un masque est une catastrophe

Publiée jeudi dernier, la vidéo montre une femme qui, après s’être lavé les mains, pose un masque sur son nez et sa bouche. Si ses gestes sont les bons, le masque qu’elle utilise est cependant bien trop grand pour elle. Il ne plaque pas à son visage et laisse apparaître de larges ouvertures sur les côtés. Ce problème a provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, ainsi que l’étonnement des professionnels. «Cette vidéo est malheureuse. On dirait que si elle se penche en avant, ou qu’elle secoue un peu la tête, le masque risque de tomber à tout moment», déplore le Dr Chuard.

Pire, selon ce dernier, si cette femme éternue, des gouttelettes pourraient s’échapper sur les côtés, entraînant ainsi un risque de contamination pour les personnes à proximité.

[...]

https://youtu.be/VXyky1tODNo

 

Le plus amusant, c’est que, si l’OFSP ne trouve visiblement toutefois rien à redire à sa propre vidéo et qu’il ne compte ni la modifier ni la retirer, elle n’en contrevient pas moins aux recommandations.

[...]

20min.ch


Rappels :

Avec 2 mois de retard, l’OFSP « recommande le port du masque si les distances ne peuvent être respectées »

Suisse. Coronavirus : Les lacunes aberrantes de la collecte de données à l’OFSP

Coronavirus : Un responsable de l’OFSP nous explique qu’il y a une pénurie mondiale de masques et qu’il n’a rien prévu

Suisse. Coronavirus : Daniel Koch raconte-t-il n’importe quoi ?

Quand il est trop tard, le Conseil fédéral veut acheter 550 millions de masques

Le Matin : « Ces autorités qui nous ont menti sur les masques de protection »

Avec 2 mois de retard, l’OFSP “recommande le port du masque si les distances ne peuvent être respectées”

- Si les distances de sécurité ne peuvent être respectées, l'Office fédéral de la santé publique recommande désormais le port d'un masque et il a diffusé une vidéo montrant comment le porter et l'éliminer correctement.

- Des précisions ont été données sur la réouverture des écoles dès le 11 mai. Chaque canton a dévoilé les modalités de ce retour sur les bancs d'école.

- Le Conseil fédéral a débloqué jeudi un total de 400 millions de francs pour aider les pays en développement face au Covid-19.

- Le nombre de nouveaux cas de coronavirus tendait à repartir à la hausse jeudi en Suisse, avec 179 enregistrés, contre 140 mercredi et 100 mardi. Mais les chiffres peuvent beaucoup fluctuer, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). A ce jour,1423 personnes sont décédées des suites de la maladie et 29'586 cas ont été confirmés en laboratoire, selon le dernier bilan d'OFSP. Du côté des cantons, un total de 1734 décès était signalé jeudi à la mi-journée.

[...]

Rts.ch


CFF: deux mètres de distance ou des masques

«Gardez deux mètres de distance entre vous et les autres voyageurs, dans les gares, dans les bus et dans les trains; et si ce n’est pas possible, mettez un masque». C’est en substance le «concept de sécurité» présenté par les CFF et CarPostal jeudi après-midi, en prévision du retour dans les transports publics de nombreux pendulaires au fur et à mesure que la vie reprendra un rythme normal dès le 11 mai.

20min.ch


Rappels :

Daniel Koch assure que la Suisse est préparée et affirme qu'il faut relativiser

Coronavirus : Un responsable de l’OFSP nous explique qu’il y a une pénurie mondiale de masques et qu’il n’a rien prévu

Quand il est trop tard, le Conseil fédéral veut acheter 550 millions de masques

Le Matin : « Ces autorités qui nous ont menti sur les masques de protection »

Suisse : Le Conseil fédéral appelle aux dons de masques de protection

En Allemagne, le masque devient obligatoire dans le cadre du déconfinement

Après quelques jours de débats, le port du masque fera finalement partie du retour à une « nouvelle normalité » dans toute Allemagne. En parallèle à l'assouplissement des règles de distanciation physique, l e gouvernement fédéral s'était contenté de le recommander « fortement » mais les seize länder ont préféré tous l'imposer à leurs habitants à partir de la semaine prochaine.

Dans la foulée de la Saxe qui avait initié le mouvement, les régions ont tour à tour suivi. Le mouvement s'est accéléré mardi, pas moins de cinq Etats fédéraux dont Berlin ont alors annoncé de nouvelles règles exigeant le port de masques dans l'espace public. Mercredi, les six derniers länder qui résistaient encore (la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le Brandebourg, la Basse-Saxe, Brême, la Rhénanie-Palatinat et la Sarre) s'y sont aussi résolus.

Berlin compte sur le contrôle social [...]

article complet: https://www.lesechos.fr/monde/europe/en-allemagne-la-majorite-des-lander-imposent-le-port-du-masque-1197037

 

Coronavirus : Macron promet des masques «grand public» et des tests pour le 11 mai

Les Français ont désormais la tête au 11 mai. Emmanuel Macron l'a annoncé ce lundi soir : c'est ce jour-là, un lundi, que devrait prendre fin le confinement qui dure depuis le 17 mars. Une journée que beaucoup attendent déjà avec impatience, mais qui ne signifiera pas la fin des mesures de précaution, a prévenu le président de la République.

S'il avait été question du port obligatoire du masque ces derniers jours, Emmanuel Macron ne compte visiblement pas l'imposer à tous les Français en toutes circonstances. Mais il entend faciliter leur accès. A partir du 11 mai, en « lien avec les maires, l'Etat devra permettre à chaque Français de se procurer un masque grand public » pour se protéger du coronavirus, a-t-il ainsi indiqué lors de son allocution ce lundi soir.

« Pour les professions les plus exposées et pour certaines situations comme dans les transports en commun, son usage pourrait devenir systématique », a-t-il toutefois précisé.

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Le Parisien

RTS: Faut-il généraliser le port du masque en public? La Suisse dit toujours non

Cenator: La doctrine de l’OFSP: le masque ne sert à rien.

L’UDC s’oppose frontalement et dit que c’est un mensonge de nécessité (ndlr. la Suisse, imprévoyante, n’a pas suffisamment de masques en stock) et veut rendre le port du masque obligatoire pour redémarrer l’économie. L’UDC est le seul parti à s’opposer aux mesures de l’autorité sanitaire. Par conséquent, les autres partis anti-suisses, s’opposent (y compris notre autorité sanitaire, l’OFSP), car c’est l’UDC qui propose cette mesure.
Nous en sommes là, c’est très grave, il n’y a plus aucun élu, hormis ceux de l’UDC, qui veut servir le peuple et son pays.

Mais comme pour la fermeture des frontières, c’est l’idéologie qui l’emporte.

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Voici un exemple vécu où le port du masque peut sauver des vies : Il y a quelques jours, un jeune homme descendait à vélo la rue Haldimand à Lausanne, il zigzaguait entre les nombreux piétons pour pouvoir leur tousser dessus avec une toux non feinte, caverneuse. Rien que pour protéger la population contre ce genre d’ordure, se couvrir nez et bouche devrait être obligatoire.
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RTS info: Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, la Suisse recommande le port du masque uniquement au personnel soignant et aux malades. Cet avis était partagé par l'ensemble des capitales occidentales. Mais ces derniers jours, le discours officiel a changé dans plusieurs pays. Le Conseil fédéral n'entend pas modifier sa doctrine, du moins pas tout de suite.

Dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus, c'est l'une des grandes questions qui agitent les experts et les politiques: faut-il oui ou non recommander - voire imposer - le port du masque dans l'espace public? Plusieurs pays occidentaux ont franchi le pas - Etats-Unis, Slovaquie, Slovénie, République tchèque, Autriche - ou semblent sur le point de le faire, à l'instar de la France et de l'Allemagne. Les autorités suisses, quant à elles, campent pour le moment sur leurs positions.

>> Lire: De plus en plus d'Etats conseillent le port du masque à leur population

Changement de stratégie possible

Sur sa page consacrée au coronavirus, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) résume la doctrine helvétique: "Les personnes en bonne santé ne doivent pas porter de masques d’hygiène en public. Ils ne protègent pas efficacement une personne saine contre l’infection par des virus affectant les voies respiratoires (autoprotection). Porter un masque peut dès lors donner un faux sentiment de sécurité." Une position encore défendue samedi par Daniel Koch, le Monsieur coronavirus de la Confédération.

Interrogé vendredi dans le 19h30 de la RTS, Alain Berset a toutefois entrouvert la porte à une modification des recommandations, tout en maintenant la position du Conseil fédéral, qui consiste à dire que les masques sont peu utiles pour les personnes en bonne santé et peu exposées. Une évolution de la stratégie pourrait intervenir une fois le pic de l'épidémie passé, lorsque viendra le temps d'alléger quelque peu les mesures de confinement, a plaidé le ministre de la Santé.

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lien vers les reportages, article complet: https://www.rts.ch/info/suisse/11224019-faut-il-generaliser-le-port-du-masque-en-public-la-suisse-dit-toujours-non.html

Le stock de masques belge détruit «pour faire de la place» aux réfugiés

L’adjudant qui avait la mission de veiller sur le fameux stock stratégique de masque partis en fumées réfute les explications de notre ministre de la Santé, Maggie De Block, et ça vaut vraiment le détour…

« Deux hangars de 30 mètres sur 50, remplis à ras bord avec environ 1.200 palettes contenant des dizaines de milliers de boîtes. C’était le stock stratégique de masques sur lequel j’étais chargé de veiller à la caserne de Belgrade », se souvient l’adjudant, qui a pris sa pension, Marc Caekebeke, témoin de choc dans cette sombre affaire de destruction de notre stock stratégique de masques !

(…)Et de développer : « Les hangars étaient secs et fermés. Les boîtes n’étaient pas endommagées. Il y avait juste une seule fois une martre qui a mordu dans deux boîtes, mais c’est tout ! Le reste était en excellent état et il me semble donc que la raison principale qui a pu justifier la destruction de ce stock stratégique est le manque de place ! En 2015, le gouvernement avait décidé que la Croix-Rouge allait utiliser une partie de ces hangars pour accueillir des réfugiés et il fallait faire de la place ». « Je me souviens que le médecin chef du SPF Santé Publique de l’époque, nous a dit lors de l’une des phases de destruction : « Pourquoi ne donnerions-nous pas ces masques à l’Afrique ? Là-bas, ils pourront toujours les utiliser ». Ce dernier n’était d’ailleurs pas vraiment convaincu de l’utilité de cette opération de destruction pourtant décidée par son SPF ou au niveau politique. Personnellement, je suis convaincu que ces masques auraient actuellement été d’une grande utilité pour les caissières des supermarchés ou les policiers qui sont maintenant sans rien », s’indigne-t-il. « Plusieurs chauffeurs, qui ont convoyé les masques à brûler, ont pris quelques boîtes pour leur propre usage. D’autres boîtes sont arrivées jusque dans une association carnavalesque et j’en ai pris quelques-unes pour mes hommes. On était un service d’entretien au sein de l’armée et on faisait beaucoup de petits travaux qui faisaient beaucoup de poussière. Ces masques tombaient donc à pic ».

La Capitale.be via Belgicanews

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