Fusillade à Paris devant un hôpital : règlement de compte entre criminels

Fusillade à Paris devant un hôpital : un mort, un blessé

Une fusillade a éclaté devant l’hôpital Henry-Dunant, dans le 16e arrondissement de Paris. Les faits se sont déroulés ce lundi vers 13h45. Une personne est morte, une seconde est blessée, en état d’urgence absolue.

L’auteur présumé est en fuite, avec un scooter sans plaque d’immatriculation. Il n’y a pas de notion terroriste à ce stade de l’enquête. Il s’agirait d’un règlement de comptes. La victime a été touchée de plusieurs balles dans la tête devant un centre de vaccination.

La victime, née en 1987, « est très connue, notamment pour meurtre en bande organisée […] ».

L’agente de sécurité, gravement blessée, est hospitalisée dans un état grave et son pronostic vital est engagé. Il semble qu’elle ait été victime d’une balle perdue. […]

Extraits de : https://www.lepoint.fr/societe/paris-deux-blesses-par-balle-devant-un-hopital-du-16e-arrondissement-12-04-2021-2421787_23.php

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La victime était une figure du banditisme marseillais

« La fratrie Djouhoud, très défavorablement connue de nos services, anime le trafic de stupéfiants en régionmarseillaise ainsi que la funeste chronique des règlements de comptes qui ensanglante le sud de la France depuis de nombreuses années », disait une note de la police judiciaire diffusée en 2017.

Hamza Djouhoud et son frère étaient soupçonnés d’avoir investi dans l’import-export de cannabis aux côtés de deux pointures du banditisme corse.

Le Franco-comorien de 33 ans assassiné lundi a été achevé à terre à l’aide d’un pistolet-mitrailleur par un homme à pied qui a ensuite pris la fuite sur un scooter conduit par un complice.

Qui cherchait à se venger ? En 2011 et 2014, Hamza Djouhoud avait été mis en cause dans deux homicides. En 2017, il avait tué Sofiane Hamimi devant une boîte de nuit d’Aix-en-Provence en lui roulant dessus avec sa voiture à plusieurs reprises. Il était également soupçonné d’avoir participé  à des règlements de comptes à Marseille, où de jeunes concurrents furent tués et retrouvés carbonisés ans leur véhicule.

L’auteur de l’homicide a également grièvement Khedidja R., 33 ans, une jeune femme agent de sécurité, toujours hospitalisée.

Extraits de : https://www.lepoint.fr/societe/fusillade-a-paris-la-victime-etait-une-figure-du-banditisme-marseillais-13-04-2021-2421959_23.php

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Un mort et un blessé après une fusillade dans le XVIe arrondissement de Paris (2:30)

France voisine. Trafic d’héroïne : un procès hors norme visant la mafia albanaise s’est ouvert

Un important point de vente d’héroïne, qui a été tenu par des Albanais entre 2016 et 2018, est au cœur d’un procès entre le 3 et le 5 septembre 2019 à Annecy.

17 prévenus étaient appelés à la barre mardi 3 septembre 2019 devant le tribunal correctionnel d’Annecy, 16 hommes et une femme âgés de 22 à 43 ans, d’origine albanaise, kosovare ou serbe. Seuls 13 ont répondu présents, 4 autres, qui avaient été libérés sous contrôle judiciaire, ne sont pas venus à l’audience.

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20min.ch / Ledauphine.com / Lemessager.fr

Nos remerciements à Wilhou

 

Allemagne. Mafia des Balkans : “Ils apportent la guerre à Berlin.”

Dans la nuit de samedi à samedi, une dispute au sujet d'une partie de poker perdue a dégénéré dans un café de la Prinzenallee. Une personne est morte.

La femme de Bosnie-Herzégovine est décédée des suites d'une blessure par balle. En outre, une voiture avec une plaque d'immatriculation serbe aurait joué un rôle. L'affaire montre à quel point les criminels des Balkans sont brutaux.

Selon des informations, plusieurs participants à une partie de poker illégale en provenance de l'ex-Yougoslavie ont été tellement contrariés qu'ils se seraient affrontés avec des haches, des marteaux et des battes de baseball. Ensuite, plusieurs coups de feu ont été tirés, dont l'un au moins a touché la jeune femme de 23 ans, qui appartenait à l'un des deux groupes.

"Les personnes originaires des Balkans ont toujours une très bonne connexion avec leur pays d'origine, où elles peuvent immédiatement entrer dans la clandestinité, si nécessaire", a déclaré un haut responsable de la LKA (police d'État allemande). Qu'ils viennent de Serbie, du Kosovo, de Croatie ou d'Albanie, les liens familiaux sont "presque plus étroits qu'avec les clans arabes locaux". Et ce n'est pas la seule différence entre les gangs des Balkans et les clans arabes.

Dans un dossier publié par l'Institut allemand pour la politique et la sécurité internationales, les "groupes durs" du Kosovo, de Macédoine et du Monténégro ont fait état d'une "tendance marquée à la violence et à la brutalité", que les "méthodes policières habituelles" n'ont pas réussi à dissuader.

"Ces personnes ont souvent combattu dans l'une des guerres des Balkans", a déclaré l'enquêteur de Berlin. "Ils ont vu ou fait des choses que nous ne pouvons pas imaginer ici."

Peu importe qu’il s’agisse de trafic de drogue ou d’êtres humains, de racket de protection ou de jeux de hasard: les enquêtes criminelles menées par les gangs des Balkans se combinent dans presque tous les «domaines d’activité» du crime organisé.

Dans l'histoire récente de l'ex-Yougoslavie et de ses voisins, un autre danger existe: le nombre considérable d'armes. Selon Interpol, plus de quatre millions d'armes à feu ont été entreposées dans les États de l'ex-Yougoslavie depuis les années 1990.

Christoph Becker, qui travaille à l’Office fédéral de la police criminelle de l’Unité de lutte contre la criminalité liée aux armes et aux explosifs, confirme: "Le stock d’armes, y compris d’anciennes armes de guerre, est très important dans les Balkans occidentaux".

Rien qu'en Albanie, des entrepôts comptant jusqu'à 700 000 armes ont été pillés lors d'un soulèvement. Des instruments d'assassinat qui trouvent leur chemin jusqu'à Berlin entre les mains des gangs balkaniques - et qui sont utilisés ici sans scrupules.

En mai 2017, par exemple, une fusillade avec des fusils d'assaut automatiques entre un Tchétchène-Macédonien et un gang albanais a eu lieu dans la Groninger Strasse à Wedding. On dit qu'il s'agissait de différends liés au trafic de drogue.

Et il y a dix jours, lors du vol d'un transporteur de fonds dans la Schillingstraße au milieu de la rue, les auteurs ont également utilisé des fusils d'assaut de type Kalachnikov AK 47, vraisemblablement originaires de l'ancienne Yougoslavie.

Berliner-kurier.de

Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

 

Rappels :

 

Le parti socialiste  a milité pour l'accueil massif des Albanais en Suisse.

Le Kosovo tant apprécié par Calmy-Rey est devenu un bastion islamiste

Un gang albanais lié à l’UCK acheminait des clandestins kosovars en Suisse. « Les autorités suisses n’ont pas enquêté. »

Vaud : La Kosovare, voleuse récidiviste du social, ne sera pas expulsée car la magistrate considère la sanction comme «disproportionnée».

Suisse. Cédric Wermuth, socialiste: « L’albanais et le serbo-croate devraient devenir des langues nationales. »

Suisse: Lorsque notre administration accueillait les criminels de l’UCK en tant que réfugiés.

Les crimes de l'UCK éclaboussent la Suisse

 

 

 

 

 

 

Albanie: Explosion d’un téléphone piégé. L’affaire dévoilerait les liens entre le jihadisme et les clans albanais installés en Italie.

Une explosion accidentelle à Tirana a révélé le trafic. Des camions destinés à des clans dans les Pouilles ont été stoppés.

Gentian Hoxha a perdu ses deux mains. Son pronostic est réservé mais il est toujours en vie. Les policiers surveillent sa chambre d'hôpital à Tirana, en attendant l'interrogatoire, mais surtout pour l'empêcher d'être éliminé afin qu'il n'emporte pas ses secrets dans la tombe.

Hoxha, citoyen de 35 ans, à l'apparence anonyme, a fermé les portes de son magasin de réparation de téléphones mobiles à 9h50 mardi. Il s'est rendu dans le petit laboratoire et a commencé à bricoler un téléphone qui a explosé par erreur. Hoxha préparait une bombe cellulaire.

Le camion à la frontière

Ce magasin se trouve à deux pâtés de maisons de l'ambassade américaine dans la capitale albanaise. Mais pour situer ce cas, qui n'est nullement un cas isolé, il faut élargir la géographie; déplacer, et arriver dans les Pouilles, avec la guerre mafieuse (le dernier carnage est survenu le 9 août, quatre morts à Foggia).

Un camion avait été arrêté il y a un mois à la frontière avec le Monténégro. Trois de ces dispositifs destinés à l'Italie étaient cachés à bord. Le mécanisme des téléphones cellulaires piégés est simple et mortel: un demi-kilo de TNT est lié au téléphone mobile et le colis est placé sous la voiture de la «cible». En appelant le numéro du cellulaire, un capteur est activé et déclenche la bombe.

Au cours des derniers mois des centaines d'ateliers de réparation de téléphones mobiles ont vu le jour, de Tirana jusqu'au sud et à Vlora.

Certains des propriétaires seraient directement liés aux mosquées. Cela peut être une coïncidence, mais les enquêteurs ne le croient pas: il existe un fort soupçon que la "direction" des clans des Pouilles soit liée à celle du jihadisme.

Le rôle central de l'Albanie dans les stratégies terroristes est confirmé, comme ce fut le cas le 14 juillet 2016 avec le terroriste de Nice Mohamed Lahouaiej Bouhlel, en contact avec des Albanais pour récupérer les armes.

Des fournitures aux clans

Cette centralisation comporte une contrepartie et une barrière dans la même Albanie, où les anciens jeunes policiers ont survécu à la guerre civile et à la vengeance des trafiquants. Ils sont arrivés à obtenir des postes élevés. Ils ont quarante ans; ils ont appris des techniques d'investigation et des compétences analytiques et sont devenus des interlocuteurs très écoutés par leurs anciens professeurs, à commencer dans la lutte contre la drogue.

La découverte et le développement des investigations concernant les téléphones piégés proviennent de ces enquêteurs. (...)

La route traditionnelle de l'Adriatique entre l'Albanie et les Pouilles est utilisée pour transporter les cargaisons de stupéfiants. Les armes sont également cachées sur les canots et les bateaux à moteur. A présent, les téléphones portables piégés y voyagent.

(...)

 

Source Traduction libre Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Victoria Valentin

Amsterdam: Guerre entre mafias marocaines

PAYS-BAS : La police craint une escalade de la violence entre mafias marocaines après la découverte d'une tête devant un bar à chicha.

La tête était posée sur un seau bleu de manière à regarder dans le bar à chicha, lieu central dans ce que les médias appellent désormais la «guerre du Mocro», le conflit entre branches de la mafia marocaine.

Elle appartient selon toute vraisemblance à un criminel de 23 ans dont le corps a été trouvé hier dans la carcasse calcinée d'une voiture dans le quartier de Zuidoost.

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