Une belle semaine pour la liberté d’expression

Jolie semaine qui vient de s'écouler, avec plusieurs bonnes nouvelles, ce qui n'arrive pas si souvent.

Le 27 octobre, Facebook - pardon, Meta - perdit 20% de sa valeur boursière, touchant un plus bas depuis 6 ans. Il semble que les milliards dépensés dans le "metaverse" n'ont donné qu'un échec prévisible. Au cours de la session boursière, Mark Zuckerberg perdit 11 milliards de dollars dans l'aventure. Possédant 350 millions d'actions de Meta, le milliardaire de gauche se plaçait troisième dans la liste des plus riches de Bloomberg, derrière Jeff Bezos et Bill Gates. Avec les 38 milliards qu'il lui reste, il pointe désormais à la 23e place du classement. On ne le plaindra pas trop.

Le même jour, Amazon perdit également 21% de sa valeur boursière en une journée. Un avertissement sur bénéfices, un département AWS dont les recrutements ont été bloqués et une mauvaise gestion d'entreprise en sont la cause. Les marges s'érodent, passant de 4% à 2%. Au cours de cette journée, l'autre milliardaire de gauche Jeff Bezos perdit 90 milliards de dollars de son côté.

Personne ne s'attend à ce que ces gens ne mangent plus à leur faim, mais la question n'est pas là. Les membres de la super-caste ont tendance à estimer que les choses se changent en or à la seule force de leur volonté. Leurs récentes mésaventures boursières peuvent leur instiller une dose de rappel d'humilité, modeste mais ô combien nécessaire.

Mais le point d'orgue de la semaine est évidemment la prise de contrôle effective de Twitter par Elon Musk. Il est décrété "de droite" non pas parce qu'il vote ainsi, mais parce qu'il est resté sur le bord du chemin que la gauche américaine emprunter vers un extrémisme de plus en plus outrancier chaque jour.

Notons l'approche fondamentalement différente des trois milliardaires vis-à-vis de la liberté d'expression:

  • Mark Zuckerberg influe directement sur les opinions qui peuvent avoir cours sur les réseaux sociaux qu'il possède, par des biais algorithmiques et de la censure.
  • Jeff Bezos interdit certains ouvrages sur Amazon et promulgue des valeurs woke à tous les étages du diffuseur maison Amazon Prime. Début 2021, il tenta d'abattre le réseau social Parler, coupable d'être populaire auprès des Conservateurs américains, en lui coupant du jour au lendemain l'accès à tous ses serveurs.
  • Elon Musk prend le contrôle de Twitter pour restaurer la liberté d'expression, c'est-à-dire permettre tout ce qui autorisé dans la loi. Il prévoit que les utilisateurs de Twitter puissent mettre en place leurs propres filtres.

Le rachat de Twitter était en gestation depuis avril. Ce vendredi, Elon Musk entra donc dans les locaux de Twitter et commença à purger l'entreprise de tout le personnel non productif à ses yeux, soit 75% des 9000 employés. Mais surtout, il promit de ramener la liberté d'expression sur la plateforme, suscitant les cris et les pleurs stressés de milliers de wokes fragiles, incapables d'imaginer un monde où ceux qu'ils détestent puissent s'exprimer.

La censure de Twitter était sans doute la plus intolérable de toutes parce que Twitter n'est rien d'autre qu'un flux d'information. Vous pouvez vous servir de Facebook pour poster des recettes de cuisine ou d'Amazon pour acheter une lampe, mais Twitter n'existe que pour rapporter des nouvelles ou en commenter.

Beaucoup de gens pensent qu'une certaine forme de censure est "nécessaire". Pauvre gens. Aussi bien intentionnés soient-ils au départ, la censure finit toujours par dériver. Elle est si pratique! Elle permet d'éviter de discuter de tous les sujets gênants pour ceux qui sont aux commandes. Elle évite d'avoir à fournir des arguments. Elle est la seule ligne de défense contre une arme puissante comme l'ironie.

Pour mémoire, voici une liste non-exhaustive de points de vue qui pouvaient entraîner, une semaine plus tôt, une fermeture de votre compte sur Twitter:

  • Le mariage concerne un homme et une femme.
  • Les hommes ne peuvent pas porter d'enfant.
  • Les garçons ont un pénis et les filles un vagin.
  • Les transgenres sont des malades mentaux.
  • Toutes les vies comptent (All lives matter).
  • L'avortement n'est pas une bonne chose.
  • Les élections américaines de 2020 ont fait l'objet de fraudes massives.
  • Les émeutes du 6 janvier au Capitole ont été organisées par le FBI.
  • Dire à des journalistes licenciés qu'ils devraient "apprendre à coder" alors qu'ils ont créé cette expression pour se moquer des employés du charbon perdant leur emploi.
  • Le Grand Remplacement est une réalité.
  • Le racisme anti-blanc existe au même titre que les autres.
  • Le COVID est issu d'un laboratoire chinois.
  • Le "vaccin" anti-COVID est inefficace, a des effets secondaires néfastes, est plus dangereux que la maladie qu'il prétend combattre, ou n'est simplement pas pertinent pour les gens qui ne sont pas à risque.
  • Le port du masque est inutile.
  • Joe Biden est un pédophile, corrompu, incestueux, et a monnayé la position des États-Unis contre des pots-de-vin.
  • Hunter Biden est un pédophile, un drogué, incestueux, et a vendu l'influence de son père en Ukraine et ailleurs.
  • L'Ukraine commet des violences contre sa population.
  • Des parodies de n'importe quel sujet ci-dessus.

En revanche, les vidéos de décapitation d'otages américains par Daesh ou l'appel au meurtre de juifs par les autorités iraniennes n'ont jamais été punies du moindre bannissement.

La question n'est pas d'être d'accord ou non avec les éléments de la liste ci-dessus. La question est de tolérer que d'autres puissent être d'accord et, surtout, que chacun puisse en discuter.

L'outrage est grand dans la gauchosphère. Le Washington Post - acheté par Jeff Bezos - affirma ainsi que maintenant que Musk détenait Twitter, la seule chose à faire était de brûler son compte.

Taylor Lorenz, une journaliste woke de la publication, déclara que "les portes de l'enfer venaient de s'ouvrir" avec le retour de la liberté d'expression sur Twitter. Mme Lorenz n'employa jamais de tels termes en parlant de l'inflation galopante aux États-Unis, du renvoi arbitraire de tous ceux qui perdirent leur emploi simplement pour avoir refusé qu'on leur impose l'inefficace vaccin contre le Covid, pas plus que lorsque l'Armée américaine fuit l'Afghanistan la queue entre les jambes en laissant un trésor d'armes de haute technologie entre les mains des Talibans. Non, les portes de l'enfer ne s'ouvrent que face à des gens pouvant s'exprimer librement...

Nous verrons ce qu'il en est à l'usage, mais je suis assez confiant. D'autant plus que nous assistons à un mouvement de fond. Kayne West vient mi-octobre de proposer d'acheter l'application Parler. Et Truth Social, le réseau lancé par Donald Trump, fait son bonhomme de chemin, devenant même en avril l'application la plus téléchargée sur l'App Store, même si Google freine toujours des quatre fers pour l'autoriser sur Google Play.

Le discours en ligne se libère enfin à nouveau. Cela correspond à un besoin. C'est la meilleure chose qui puisse advenir pour la santé du débat public.

Ceux qui tremblent appartiennent à deux catégorie: les gens trop terrorisés pour supporter une contradiction, et ceux dont les positions reposent sur tant de mensonges qu'ils doivent contrôler l'information pour maintenir leur pouvoir. Les premiers devraient se tenir éloigné des réseaux sociaux. Les seconds n'auront que ce qu'ils méritent.

Il meurt autant de vaccinés que de non-vaccinés – normal: on a vacciné surtout les personnes âgées et vulnérables

Cenator: Pour certains de nos lecteurs, il est insupportable que nous ne soyons pas opposés aux vaccinations contre le Covid. Des menaces de toute sorte arrivent depuis des mois pour intimider ceux qui ont osé penser autrement que ceux qui se prennent pour les [et pas des] résistants au politiquement correct. Ils sont pour la liberté d'expression, à condition que tous pensent comme eux.

Nous avons reçu des "avertissements" : 

Posté par Nicolas le 14 novembre 2021 à 20h10

Merci Monsieur Montabert de votre contribution pleine de bon sens, mais un peu tardive toutefois. Nous sommes deux médecins anesthésistes-réanimateurs expérimentés (Un ancien Chef de Service et un ancien Chef de Clinique universitaire) à avoir été censurés sur lesObservateurs.ch lorsque nous nous exprimions dans le même sens que vous. D’abord par « Christian Hofer », puis par son clone « Albert Coroz » sans oublier entre les deux, une obscure ex-infirmière de shithole indien. Autant d’experts autoproclamés en maladies infectieuses et en immunologie. Pourtant, Dieu sait à quel point ce thème est important tant sur le plan de la santé publique que sur celui des libertés individuelles gravement menacées dans nos démocraties. Moralité, d’autres sites plus ouverts à la contradiction de la doxa officielle méritent bien davantage de recevoir une contribution financière pour leur survie. Dommage pour lesObs. mais ce n’est pas faute d’en avoir averti le fondateur.

****

Notre lecteur a envoyé la missive,  - je vous avais averti, si vous n'êtes pas du même avis que moi, je refuse de vous verser un sou! Nous sommes mêmes deux médecins à être de cet avis !

Un média libre signifie que nous ne sommes dépendants d'aucune source de financement, hormis bien sûr celles de donateurs entièrement libres.

Quant au vaccin, sans nous être concertés, il se trouve que la majorité des rédacteurs se sont fait vacciner, et probablement, se feront vacciner lorsque les éventuelles doses de rappel seront disponibles. Chacun est libre, chacun doit pouvoir disposer librement de son corps et éventuellement rectifier le tir en fonction de nouvelles données scientifiquement et/ou statistiquement «prouvées».

Par contre, nous prenons position et nous nous opposons aux personnes qui diffusent des informations fausses, biaisées,  pour tenter de dissuader des gens de se faire vacciner.

Nous vivons une pandémie inédite et nous sommes, jusqu'à nouvel avis, condamnés à «marcher sur des œufs» tout en approuvant les mesures d'hygiène qui ne soient pas mortifères économiquement parlant.

Voici un extrait du discours d'Orban du 13.11.2021, contextualisant le débat autour du vaccin:

Orban: [...] Nous sommes entrés dans l’époque des migrations et des pandémies.

Tout le monde est angoissé par les problèmes de sécurité.
Nous avons réussi à défendre nos frontières, et nous devons arriver à défendre la santé de nos citoyens aussi, et à les soigner pour essayer de sauver le plus de vies possible.

Nous avons déjà sauvé des dizaines de milliers de vies, grâce aux médecins, aux infirmiers et aux autres collaborateurs qui travaillent pour faire face à la crise sanitaire: nous leur sommes reconnaissants à tous.
De nos jours, au lieu de projets pour notre avenir, établis pour les décennies à venir, nous devons mobiliser nos forces pour contrer les anti-vaccins. Mais sachez que le vaccin sauve des vies et que seul le vaccin sauve des vies.
Ceux qui nient ce fait, qui dissuadent les gens de se faire vacciner, qui diffusent des vidéos pleines de désinformations alarmantes, des vidéos d’horreurs, ceux qui veulent classifier le vaccin sur le plan idéologique, qui laisseraient plutôt mourir des gens que de se faire vacciner avec le produit chinois ou russe, mettent en danger les intérêts de la Hongrie.

Et comme si la crise migratoire et la pandémie ne suffisaient pas comme problème, nous avons ce réseau international, avec Bruxelles en tête, qui sous le prétexte de la protection du climat veut infliger des impôts et des taxes brutaux aux propriétaires de maisons et de voitures.

Ils ne se suffisent pas de la masse des migrants qui menacent notre sécurité physique, ni des dangers provenant de la pandémie, ils cherchent encore à compromettre la sécurité matérielle et financière des gens; au lieu de s’attaquer aux grandes entreprises qui polluent, ils veulent faire payer la protection du climat par les familles. [...] source :

https://www.youtube.com/watch?v=HtE1dHFKGoA&t=2290s

Nous avons la chance de pouvoir suivre la gestion de la pandémie dans plusieurs pays, et nous avons constaté que dans les pays de l'Est, où la Gauche est dans l'opposition - une Gauche qui est intimement liée à Soros - les arguments antivax circulent et sont similaires aux arguments antivax de chez nous.

Une question qui nous amène alors à réfléchir, à savoir comment le sujet des vaccins parvient actuellement à soulever des foules et à mobiliser massivement l'opinion publique, tout comme les manifestations pour le climat, ou l'antiracisme et le féminisme.

De même que personne n'imaginait, lors de l'année électorale aux États-Unis, que Q-Anon soit infiltré, de même aujourd’hui, que les antivax ne sont pas manipulés et instrumentalisés d'une manière quasiment similaire.

******

20minutes.ch: par Christina Pirskanen 

«Cette évolution était prévisible, on aurait dû réagir plus rapidement»

Les personnes vaccinées représentent actuellement environ la moitié des décès. Fin octobre, il y en a même eu plus chez elles que chez les non-vaccinés. Explications.

«Fin octobre, le virus a tué deux fois plus de personnes vaccinées que non-vaccinées»: une statistique, qui circule sur les réseaux sociaux, est censée prouver que le vaccin contre le Covid est inefficace, voire nocif. Le nombre de décès parmi les personnes non-vaccinées ne cesserait de baisser tandis que celui des personnes ayant reçu leur deux injections augmenterait.

Ces chiffres, qui se répandent comme une traînée de poudre, sont faux. Durant les dix derniers jours d’octobre, les statistiques officielles indiquent que 22 personnes décédées n’étaient pas vaccinées tandis que 24 personnes décédées l’étaient. Pourquoi?

90% des plus de 70 ans sont vaccinés

Daniel Dauwalder, porte-parole de l’OFSP, explique: «Les personnes ayant un risque plus élevé de contracter une forme grave du Covid-19, voire de décéder des suites d’une infection au coronavirus, sont actuellement presque toutes totalement vaccinées.»

Il note que près 90% des plus de 70 ans sont vaccinés à ce jour. «C’est pourquoi il y a eu, en termes de chiffres absolus, plus de décès de personnes vaccinées dans cette catégorie d’âge au cours des dernières semaines.» Or si on les observe dans l’autre sens, les chiffres montrent donc que, parmi les personnes vulnérables, les seuls 10% environ qui ne sont pas vaccinés représentent environ 50% des décès.

Le vaccin est efficace pour lutter contre les formes graves de la maladie et ce même sans rappel, note Daniel Dauwalder. Il ajoute néanmoins qu’il existe des indices selon lesquelles la protection vaccinale baisse auprès des personnes âgées de plus de 75 ans. «C’est pourquoi un rappel de vaccin est recommandé pour toutes les personnes de plus de 65 ans et surtout pour celles souffrant d’une maladie chronique, tout comme les résidents et employés des EMS.»

[...]

source: https://www.20min.ch/fr/story/cette-evolution-etait-previsible-on-aurait-du-reagir-plus-rapidement-489753301593

*****

Mourir du Covid en étant vacciné? Une étude montre qui est à risque

[...]

Des chercheurs de diverses universités écossaises ont cherché la réponse à cette question: Quelles sont les raisons pour lesquelles des personnes meurent de Covid-19 malgré la vaccination? Pour cela, ils ont évalué les données dans leur pays. Au total, 0,007% des personnes entièrement vaccinées sont décédées du Covid-19 (soit 236 individus). 47 d'entre elles avaient reçu le vaccin de Biontech/Pfizer et 188 celui d'Astrazeneca. Le vaccin de Moderna n'a pas été administré aux personnes décédées dans le cadre de l'étude, et il n'a donc pas été inclus dans cette dernière.

L'âge moyen des personnes décédées était de 79,5 ans. Parmi elles, 61,8% d'entre eux étaient des hommes.

Au moins une autre cause de décès dans 97% des cas

Dans les 236 décès cités plus haut, 230, soit 97%, étaient liés à une autre cause que le Covid-19. En moyenne, 2,9 causes ont été notées sur les certificats de décès, en plus du virus. Les plus fréquentes sont:

[...]

article complet: https://www.watson.ch/fr/international/vaccin/906006048-mourir-du-covid-en-etant-vaccine-voici-qui-est-a-risque

Zemmour : « La loi organise l’absence de liberté »

Zemmour (résumé dès 4:24) :

Aujourd’hui, nous avons des gens qui viennent de cultures différentes, de civilisations différentes, avec une ignorance totale – de part et d’autre, d’ailleurs – et qui ne réagissent plus qu’en réflexe identitaire.

On ne débat plus : on insulte son identité. On se sent insulté.
Quand par exemple je critique l’islam, les musulmans se sentent insultés.
Je n’insulte personne.

Quand on critiquait le communisme, les communistes ne se sentaient pas insultés.
Ils étaient furieux contre ceux qui critiquaient le communisme mais ne se sentaient pas insultés.
Et on ne disait pas «Ah, les pauvres communistes! Qu’est-ce qu’on est dur avec le communisme!»

C’est ça la différence.

Et la loi organise l’absence de liberté.

 

C’est le sens de toutes nos lois sur la discrimination :
la loi Pleven [contre le racisme] et toutes les lois qui ont suivi, sur les LGBT,
sur les soi-disant incitations à la haine, à la discrimination.

La première chose à faire pour restaurer les libertés publiques, c’est d’abolir toutes ces lois.
La deuxième chose à faire, c’est d’empêcher les associations qui défendent ces minorités, parfois infinitésimales, de saisir la justice. Ça n’existait pas avant 1972 […].

Pour restaurer la liberté, il faut supprimer ces lois et priver de moyens ces associations qui instrumentalisent la justice pour faire taire leurs opposants.

https://www.youtube.com/watch?v=IbIlxoDZ15I

*******

Crimes et discours haineux - inclusion dans la liste des infractions pénales de l’UE

À propos de cette initiative

Résumé

Cette initiative vise à allonger la liste des infractions pénales de l’UE pour y inclure les crimes et discours haineux.

Son objectif est que ceux-ci soient définis comme d’«autres domaines de criminalité». Tant les crimes que les discours haineux sont des infractions pénales particulièrement graves, qui peuvent avoir une dimension transfrontière. L’évolution de la criminalité justifie également qu’ils soient inclus dans cette liste.

Sujet
Justice et droits de l'homme
Type d'acte
Communication
Catégorie
Programme de travail de la Commission

Feuille de route

Période de contribution: clôturée
Période de contribution
23 février 2021 - 20 avril 2021  (minuit, heure de Bruxelles)
Feuille de route - Ares(2021)1431474

PDF et article complet:

https://ec.europa.eu/info/law/better-regulation/have-your-say/initiatives/12872-Crimes-et-discours-haineux-inclusion-dans-la-liste-des-infractions-penales-de-l%E2%80%99UE_fr

********

voir aussi: La faîtière d’associations de femmes Alliance F lance une plateforme destinée à lutter contre les propos haineux sur les réseaux sociaux

***

égalité - Alliance F s’attaque au discours de haine

L’association faîtière des organisations féminines lance son projet Stop Hate Speech en Suisse romande d’ici à la fin de l’été dans le but d’apaiser le débat politique sur les réseaux sociaux. Sous la Coupole, la jeune génération de femmes ne laisse plus rien passer en matière de propos discriminatoires

[...]

La nouvelle génération de femmes, à l’image de Léonore Porchet (Les Vert·e·s/VD), a fixé des lignes rouges sur lesquelles elle ne transige pas: «Personnellement, je ne laisse rien passer», déclare-t-elle. Elle transmet systématiquement les insultes et les menaces qui sont illégales au Ministère public de la Confédération.

article complet:https://www.letemps.ch/suisse/alliance-f-sattaque-discours-haine

 

Les Vert-e-s inquièt-e-s à l’idée de perdre leur monopole, ils veulent pérenniser la prise de pouvoir de la gauche à l’UNIL

Rebecca Joly, chef du groupe les Verts au Grand Conseil vaudois, a déposé une interpellation afin de pérenniser le monopole de la Vérité pour la gauche.

Rebecca Joly pense que nous serions sur une pente glissante si la gauche perdait son monopole de la parole !

*******

La Charte de prise de parole de l'Université de Lausanne rebondit au Grand Conseil

RTS: Les députés vaudois s'emparent de l'affaire de la charte de prise de parole de l'UNIL / Le 12h30 / 1 min. /TJ12:31
Dans le canton de Vaud, les députés s'emparent de l'affaire de la Charte de prise de parole de l'Université de Lausanne, un code de bonnes pratiques que la direction de l'établissement souhaite rédiger.
Une interpellation a été déposée au Grand Conseil.

Le gouvernement vaudois, autorité de surveillance de l'UNIL, devra répondre aux inquiétudes d'une partie de la classe politique. A l'image de l'interpellation de Rebecca Joly, chef du groupe les Verts au Grand Conseil vaudois, les réactions ont été vives.

"J'ai été surprise, voire un peu inquiète des propos que la rectrice de l'Université de Lausanne a tenu sur les ondes de la RTS",

souligne Rebecca Joly.

"Personnellement, je trouve que l'engagement des chercheurs dans la société civile est une bonne chose, et que l'encadrer d'une quelconque façon me semble être une pente glissante."

L'intention de la direction de l'Université de Lausanne est de se doter d'une charte qui pourrait prendre la forme d'un code des bonnes pratiques ou d'une simple série de recommandations. Elle a donc constitué un groupe de travail qui réfléchit à la "parole publique" de ses professeurs engagés et militants.

>> Lire aussi: L'UNIL veut "encadrer" la parole militante de son corps enseignant

Pour le respect de la liberté d'expression

Le groupe de travail de l'université de Lausanne s'est désolidarisé de la direction et a précisé mener une réflexion indépendante sur ce sujet important pour le monde académique et désormais politique.

"Le Conseil d'Etat exerce la surveillance sur l'Université de Lausanne, bien que celle-ci soit autonome, notamment quant au respect de la loi",

rappelle Rebecca Joly.

"J'attends de voir ce que le Conseil d'Etat compte faire dans le cadre de cette surveillance pour engager un dialogue avec l'Université afin de s'assurer que la liberté d'expression, qui est protégée par notre Constitution, puisse également être respectée au sein de l'Université."

Le gouvernement vaudois a normalement trois mois pour répondre. Ce sera alors l'objet d'un débat au Grand Conseil, où la question de la liberté d'expression des collaborateurs et collaboratrices de l'Etat a donné lieu par le passé à des passes d'armes tendues entre la gauche et la droite.

xa/ebz

source: https://www.rts.ch/info/regions/vaud/12095607-la-charte-de-prise-de-parole-de-luniversite-de-lausanne-rebondit-au-grand-conseil.html

*****

Ueli Maurer : “De plus en plus de personnes ne peuvent plus exprimer leur opinion à voix haute”

Le conseiller fédéral Ueli Maurer (69 ans) de l'UDC a mis en garde les délégués d'une assemblée contre les conséquences à long terme de la crise. L'économie ne sera pas la seule à souffrir pendant longtemps. La psyché des gens est également affectée.

[...]

 

 

 

Le Conseiller fédéral de l'UDC a également évoqué les tendances qui le préoccupent : Il a déclaré qu'il rencontrait de plus en plus de gens qui lui disaient que leur opinion ne pouvait plus être exprimée à voix haute.

"Il ne devrait pas être permis d'exclure des personnes qui ont une opinion différente. Il n'est pas acceptable que la liberté d'expression soit restreinte dans une démocratie."

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

 

 

La bataille pour la liberté d’expression a commencé

Comme souvent, le combat décisif aura lieu aux États-Unis.

Le déclenchement des hostilité a eu lieu il y a quelques jours à travers deux tweets du Président Trump concernant le vote par correspondance. Donald Trump dénonçait la forte probabilité que les résultats d'un tel scrutin s'avèrent frauduleux. Twitter se sentit obligé de rajouter un avertissement sur ces messages, les classant de facto comme des informations à prendre avec des pincettes.

mail-in_ballots.jpg
Les tweets par lesquels le scandale arrive.

Il n'en fallait pas plus pour que des médias romands comme Le Matin jubilent. "Ces tweets contiennent des informations potentiellement trompeuses sur le processus de vote et ont été signalés pour fournir du contexte additionnel sur le vote par correspondance", a justifié un porte-parole de la plateforme, explique l'article du quotidien.

La justification est étonnante. Trump déclara que le vote par correspondance ferait l'objet d'une fraude massive - c'est-à-dire, une prédiction. Comment qui que ce soit peut-il démontrer qu'une prédiction est fausse? Une prédiction, surtout en politique, fait nécessairement partie du domaine de l'opinion. Et, comme le prouve un journaliste qui se donna la peine d'enquêter, Trump pourrait bien avoir raison. Durant la dernière décade, 28 millions de bulletins de vote par correspondance arrivèrent à une mauvaise adresse, dont plus d'un million pour la seule année 2018, permettant ainsi à des individus qui ne devraient pas avoir le droit de vote, d'y prendre part.

Largement de quoi faire basculer une élection présidentielle.

Twitter aurait pu attendre de faire du "fact-checking" sur un tweet factuellement inexact de Donald Trump, mais la tentation était trop forte...

Un long chemin vers l'affrontement

Le timing, tant de l'action de Twitter que de la réaction du locataire de la Maison Blanche, est parfaitement compréhensible. Nous arrivons petit à petit dans le vif du sujet de la campagne électorale présidentielle de 2020 et chacun fourbit ses armes - Trump à affirmer qu'il est a été un bon Président, les réseaux sociaux profondément engagés à gauche à museler toute voix n'allant pas dans leur sens sur leurs plateformes.

Le biais gauchiste des réseaux sociaux, comme des médias en général d'ailleurs, est un phénomène largement observé et documenté - et a même fait l'objet d'un billet détaillé sur ce blog, parmi de nombreux autres. Pour ne prendre qu'un exemple, la plus grande communauté pro-Trump sur Internet, le fameux canal The_Donald de Reddit, fort de 8 millions de membres, fut saboté par la plateforme sur des prétextes fallacieux, forçant les Internautes à se créer une nouvelle plateforme parallèle.

Depuis des années, et de façon de plus en plus nette, les pages des conservateurs, des contestataires de la pensée médiatique dominante et des gens de droite en général sont marginalisées, démonétisées, placées en quarantaine ou suspendues du jour au lendemain. Le biais politique est évident puisque d'innombrable exemples montrent que les règles au nom desquels ces comptes sont fermés sont violées quotidiennement par des activistes politiques de l'autre bord sans que cela ne dérange personne.

Pour les journalistes du Matin, "les réseaux sociaux se voient régulièrement reprocher d'appliquer des politiques à deux poids deux mesures dans leur lutte contre la désinformation". Il faut traduire: les réseaux sociaux n'en font pas assez, c'est-à-dire qu'ils laissent encore bien trop de place à ces gens qui ne pensent pas comme il faut.

La hache de guerre est déterrée

Vient Donald Trump, "accro" à Twitter, "résumant la démocratie à 140 caractères", et des centaines d'autres qualificatifs dénigrant sa façon de communiquer... Mais Donald Trump n'aurait pas besoin de Twitter pour communiquer directement avec le public si des médias à l'agenda politique omniprésent ne dénaturaient pas constamment les moindres de ses paroles, quand ils n'inventent pas carrément des mensonges de toute pièce.

Trump est assez nettement pro-Trump, c'est incontestable. Mais imaginer qu'il puisse exister une organisation humaine à l'abri de toute idéologie et capable de censurer l'information de façon neutre et objective est une vision tellement enfantine que seuls les journalistes, peut-être, son assez naïfs pour la gober. Il est vrai que dans cette vision ils se donnent volontiers le beau rôle, ce qui aide à y croire.

Prenons Twitter, justement. Que valent les censeurs? Eh bien, leur chef est un certain Yoel Roth, responsable de "l'intégrité du site." Les curieux n'ont pas eu à chercher longtemps pour trouver des tweets récents de M. Roth dénonçant le Président Trump et ceux qui le soutiennent comme des "nazis", des excès de langages dont le responsable de l'intégrité de Twitter semble coutumier.

Alors qu'il n'est même pas capable de modération sur ses propres tweets, qui peut imaginer ce genre d'olibrius exercer quelque autorité que ce soit de façon neutre et objective?

270520roth.jpg

Quelques jours après l'épisode du "fact-checking", Twitter récidiva en dénonçant un autre tweet de Trump comme "faisant l'apologie de la violence". Le Président en exercice en avait en effet appelé au respect de la loi et de l'ordre au début des émeutes organisées à la suite du décès de George Floyd... Quelle apologie, en effet! Et depuis que Twitter a franchi le Rubicon, la plateforme s'en donne à cœur-joie. Ainsi, Donald Trump apparaît en premier sur une recherche avec le terme "racisme".

Twitter regorge de milliers, si ce n'est de millions, de messages appelant à tuer M. Trump, ses supporters, et les Républicains en général, sans qu'aucun des auteurs de tels message ne soit inquiété. Le délit "d'apologie de la violence" n'est visiblement pas pour tout le monde.

On peut aussi appeler au génocide des juifs sur Twitter. Les responsables iraniens comme Ali Khamenei ou Javad Zarif ne s'en privent guère. Cela a d'ailleurs amené un élu américain à s'inquiéter que la plateforme laisse ainsi libre court à des appels au meurtre en servant la soupe aux régime de Téhéran. Il pense ainsi que Twitter viole les sanctions internationales.

Bref, si vous êtes raciste anti-blanc, islamiste, antisémite, porté sur la violence au nom de "l'antifascisme" ou simplement de gauche, vous n'avez pas de grandes craintes à avoir quant à votre utilisation des réseaux sociaux, quels que soient les excès auxquels vous vous livrez.

La hache de guerre est déterrée

Tous les paragraphes précédents ne sont que les derniers épisodes d'une consternante progression vers une dictature médiatique basée sur l'opinion politique. Mais pour la première fois il y eut une riposte.

Sur le compte Twitter de la Maison Blanche, et non son compte personnel, Donald Trump a ainsi annoncé un décret présidentiel visant à une révision de l'article 230 du Federal Communication Act de 1996, voté sous la Présidence Clinton et visant à libéraliser le marché des télécommunications.

Le fameux article 230 stipule que les compagnies qui "mettent à disposition du contenu" ne sont pas responsables devant la loi des contenus violant celle-ci, pour peu qu'ils renoncent délibérément à exercer un contrôle rédactionnel. Autrement dit, ils ne sont que les messagers et ne sont pas responsables du message. Pour utiliser une analogie, la Poste ne peut pas être poursuivie pour avoir transmis à quelqu'un une lettre injurieuse.

"Internet et les autres services informatiques interactifs offrent un espace de discussion pour une véritable diversité du discours politique, des opportunités uniques pour le développement culturel, et une myriade de chemins pour l'activité intellectuelle", écrivaient les rédacteurs du document à l'époque. Quelle régression depuis!

En décrétant que certains tweets de Trump violent les règles éditoriales de Twitter et méritent donc d'être annotés avec un avertissement, Twitter devient de facto un éditeur. Contrôler certains contenu, pour les modifier ou les supprimer, signifie que la plateforme sort du simple rôle de mise à disposition de contenu.

Pour reprendre l'analogie avec la Poste ci-dessus, que penser d'une Poste qui ouvrirait les lettres envoyées par certains et refuserait de les délivrer si leur contenu ne plaît pas à l'organisation? Pourrait-on encore parler d'une Poste?

La même chose est vraie pour tous les réseaux sociaux qui se livrent aujourd'hui à une censure effrénée, qui va bien au-delà de ce qu'a jamais réclamé la loi. Les grands noms des réseaux sociaux ont mis en place des structures rédactionnelles et deviennent de ce fait responsables de tout contenu publié.

On s'en doute, l'interprétation de l'article 230 finira devant les tribunaux, et probablement très vite. La bataille est d'importance puisque les réseaux sociaux sont désormais le nouvel espace public dans lequel se forme l'opinion. Ces derniers le savent bien et pèsent déjà de tout leur poids sur la campagne présidentielle américaine de 2020.

Gagnée ou perdue, la bataille lancée par Donald Trump définira sans doute ce qui restera de la liberté d'expression sur Internet aux États-Unis, en sachant qu'elle sera toujours moindre dans le reste du monde.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 5 juin 2020

Le CSA débarque bientôt sur Youtube – La liberté d’expression encore plus menacée (1:33)

Extrait tiré de la chaîne Youtube "RT France"

https://www.youtube.com/watch?v=pY3pnAJNXu0

******

Regard d'un libéral - Le CSA, menace sur la liberté d'expression. (3:03)

Le Collectif Antigone : http://collectifantigone.fr/

*****

Le CSA, ça sert à quoi ? (1:06)

7 janv. 2019, Mouv'

  Le CSA a mis en demeure de RTL pour des propos tenus en février par le chroniqueur Eric Zemmour accusé d’avoir fait «l’éloge de la discrimination». Pour l’avocat Gilles-William Goldnadel, cette décision est gravement [...]

  Liberté de parole : Jean-Pierre Pernaut va-t-il trinquer ? Grand amoureux des terroirs et des traditions françaises, le très populaire Jean-Pierre Pernaut s’est retrouvé dans le viseur du gendarme du PAF et vient d’être [...]

Mathieu Bock-Côté : la gauche appelle même “extrême droite” les apostats de l’islam !

Du Figaro: Par Mathieu Bock-Côté
CHRONIQUE – Aveuglée par un rapport trouble avec l’islam, la gauche stigmatise toutes les voix critiques. Pire, elle les catalogue pour les exclure du débat.
La gauche peut-elle ne pas assimiler ceux qui lui déplaisent à l’extrême droite?
C’est la question que plusieurs se sont posée suite à la publication par L’Obs d’un dossier consacré à la mouvance des «ex-musulmans».
À coups d’insinuations plus ou moins subtiles et de rapprochements censés inquiéter le lecteur, on explique que ces hommes et femmes qui ont répudié publiquement, et souvent brutalement, l’islam, feraient, selon la formule désormais consacrée, le jeu de l’extrême droite.

Mais cette dernière formule épouvante peut-être moins qu’elle n’exaspère, aujourd’hui.

S’il est d’usage, lorsqu’on critique l’islamisme, de le distinguer de l’islam, ce qui est une distinction conceptuelle élémentaire, faut-il pour autant que la critique de l’islam en lui-même soit automatiquement assimilée à l’extrême droite?

NDLR: Cette distinction est,  au contraire, très problèmatique. Les concepts et les pratiques des islaMISTES sont des concepts et des pratiques purement islaMIQUES. Car simplement tirés de la tradition scripturaire de l’islam (Coran, Sira, Hadiths, Droit musulman). En clair, ce n’est pas parce que  l’épicier musulman du bas de chez moi ne pratique pas (pour le moment) le djihad que le djihad, par exemple,  n’est pas un concept fondamental de l’islam, tout court, sans « ISME ». Je veux bien distinguer des musulmans des djihadistes, mais l’islam de l’islamisme non ! Les islamiSTES, au sens des médias, comme ceux de  DAECH par exemple,  sont, de fait,  des pratiquants scrupuleux de l’islam.

À ce qu’on en sait, qui critique fondamentalement le catholicisme, le luthérianisme, l’orthodoxie, ou le bouddhisme ne mérite pas une telle étiquette infamante.

Assimiler les ex-musulmans à l’extrême droite n’est en fait rien d’autre qu’une tentative pour exclure du domaine public une critique de l’islam en lui-même

Le respect obligatoire de l’islam s’est intégré en quelques années aux fameuses valeurs de la République.

Est-ce que le vivre-ensemble passe aujourd’hui inévitablement par la reconnaissance d’un statut particulier à l’islam, qui pourrait définir librement ses modalités d’inscription dans la société française?

L’islam, à travers ses tendances les plus militantes, est-il en droit de redéfinir unilatéralement la France?

Qui s’oppose à l’islam tel qu’il se perçoit lui-même est-il automatiquement «islamophobe»?

Assimiler les ex-musulmans à l’extrême droite n’est en fait rien d’autre qu’une tentative pour exclure du domaine public une critique de l’islam en lui-même.

Nul besoin de s’enthousiasmer pour cette dernière, évidemment – on peut même la trouver injuste et juger que les grandes traditions spirituelles de l’humanité ne sauraient être confondues avec leurs pathologies sanguinaires.

NDLR2: l’islamISME, au sens des médias, n’est pas une « pathologie » de l’islam mais une expression parfaitement orthodoxe de celui-ci.Voir la note supra.

.

Mais si la critique virulente de l’islam devient, pour ses détracteurs, un marqueur d’extrême droite, c’est l’idéal même de la modernité, qui reposait sur le libre examen de toutes les croyances, qu’on en vient à congédier.

Cette petite polémique n’est peut-être pas sans vertu, toutefois, et permet d’entrer dans l’univers mental de celui qu’on appellera le «journaliste de gauche».

Trop souvent, ce dernier ne discute pas avec ceux qu’il critique: il explique pourquoi on ne doit pas leur parler, ou du moins, pourquoi on doit les approcher avec une perche.

C’est un distributeur scrupuleux de certificats de respectabilité.

Ainsi, avec les ex-musulmans, il prend moins la peine de comprendre les raisons de leur virulence que de situer leur propos par rapport à l’orthodoxie multiculturaliste qu’il défend.

Les meilleurs esprits ont relativisé, au fil des ans, le fameux clivage gauche-droite. Il serait légitime de pousser la remise en question jusqu’à l’examen critique du concept d’extrême droite, autour duquel, à bien des égards, est structuré négativement le débat public contemporain.

Trop souvent, ceux qui s’en prétendent spécialistes militent davantage qu’ils n’informent.

Leur travail consiste à dénoncer ceux qu’ils observent et à tendre un cordon sanitaire entre eux et la vie politique ordinaire, comme s’ils risquaient de la polluer.

Mais on ne sait jamais exactement à partir de quels critères définir cette catégorie. On pourrait même en venir à croire que l’extrême droite est la manière qu’ont les progressistes de désigner ceux qui s’opposent frontalement à leur hégémonie.

Nous sommes en fait devant un concept polémique qui se présente à la manière d’un lieu symbolique vide, qui peut s’emplir, selon les circonstances, de contenus idéologiques contradictoires.

Ne sert-il finalement qu’à désigner le méchant du moment?

À ceux qui associent à l’extrême-droite les révoltes populistes en les assimilant à un fascisme toujours renaissant, on aurait envie de répondre : pas d’amalgame !

Mathieu Bock-Côté

Associés à ce concept, on trouve pêle-mêle des catholiques de tradition et des laïques de combat, des réactionnaires authentiques et des libertariens enragés, des nationalistes républicains et des décentralisateurs attachés aux vieilles provinces.

L’extrême droite véritable, quant à elle, indissociable d’une esthétique de la violence rédemptrice, est aujourd’hui résiduelle.

À ceux qui y associent les révoltes populistes en les assimilant à un fascisme toujours renaissant, on aurait envie de répondre: pas d’amalgame!

Dans la mesure où la gauche, poussée par le sens de l’histoire, ne cesse de déplacer vers elle le centre de gravité idéologique de l’espace public, il suffit qu’un homme de droite ne suive pas son rythme pour devenir rapidement très à droite, ce qui veut dire trop à droite, avant de se retrouver à l’extrême droite.

Cette dynamique hystérise le débat public

Qu’auraient dû faire les ex-musulmans pour éviter d’être ainsi diabolisés?

Célébrer l’islam au moment de le quitter et se soumettre ainsi une dernière fois à une vision du blasphème dont ils veulent se libérer

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/mathieu-bock-cote-ce-que-la-gauche-appelle-extreme-droite-20191129

Journal Bilan : Est-ce la fin de la liberté d’expression?

Après les affaires récentes, le doute est permis: peut-on encore avoir des opinions, et les exprimer publiquement sans être inquiété? L’article 19 de la Déclaration des droits de l’Homme dispose que «Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions». Ce principe, qui inclut les idées divergentes, contestataires, dissidentes, marginales ou radicales, tant qu’elles restent dans les limites autorisées par la loi, est un pilier de nos démocraties. Il n’a jamais été question d’interdire les idées, ni les associations, ni les partis, ni de sanctionner ou bannir ceux qui pensent autrement. Pas ici, pas en Occident.

Pourtant, - et il faut s’en alarmer - un nombre croissant de personnes sont aujourd’hui inquiétées pour leurs idées et perdent leur emploi et leur crédit quand ces idées se démarquent du discours majoritaire, sans même avoir été jugées par la justice. Leur prise de parole, notamment sur les réseaux sociaux, les expose à une tempête médiatique, à des pressions énormes de la part de leurs employeurs, puis à la perte de leur fonction et à une forme de mise au ban. Un «tribunal» parallèle fait sa loi, celui de la «pression médiatique», pour décider qui doit être sanctionné. Or la liberté d'expression ne concerne manifestement pas que les idées qui font consensus et qui ne dérangent personne, sinon elle serait inutile: elle appelle précisément à tolérer la libre expression d'idées différentes des nôtres, qui font débat, qui font polémique. "La liberté d’expression ne vaut pas que pour les discours consensuels, explique la plateforme humanrights.ch, mais également pour les idées dérangeantes, voire choquantes et même pour des propos qui peuvent atteindre à la dignité d’une personne sans encore tomber dans la définition du discours de haine."

Mais les événements récents donnent à penser qu’on ne peut pas, comme Pascal Mancini, être athlète en Suisse et avoir au plan privé des idées nationalistes. On ne pouvait pas, comme Fernand Melgar, avoir un avis critique sur le deal de rue dès lors qu'on enseignait à la Haute école d’art et de design (HEAD). On ne pouvait pas, comme James Damore, être ingénieur informatique chez Google et remettre en question la politique des quotas féminins. Dans tous ces cas, rien d’illégal au sens du droit en vigueur n’a été commis, il s'agit de discours, on est entre adultes, ce ne sont que des idées, et pourtant, tout est allé très vite. Sans avoir été reconnues coupables d’une quelconque infraction, ces personnes ont perdu leur réputation et leur fonction. Le «procès» était fait, la «pression médiatique» a tranché. C’est le règne du «pré-jugé», de la rumeur. Les juristes n’en croient pas leurs yeux. Les défenseurs des libertés et des droits fondamentaux non plus. Et les cas se multiplient, dans ce qui ressemble à une épidémie de censure.

(...)

Bilan.ch 

 

Nos remerciements à nos lecteurs

 

Rappels :

Swiss Athletics retire totalement la licence au sprinter Pascal Mancini pour sa blague « raciste » sur Facebook

Propagande pro asile: Les commentaires qui critiquaient la manipulation du Matin ont été censurés

Censure de Netino dans nos médias « Nous sommes en plein dans le pic de haine sur Internet »

Liberté d’expression : « Le Matin » fait le ménage dans les commentaires

Fernand Melgar: «J’ai peur pour ma sécurité. L’extrême gauche et les dealers me poursuivent. »

Suisse: Condamné à CHF 200.- d’amende pour s’être moqué des Jeunes socialistes

Il y a un an, l'action avait fait sensation: Afin de promouvoir la Marche des Femmes à Zurich, les Jeunes socialistes avaient publié un flyer sur Facebook. On y voyait la responsable du parti des Jeunes socialistes, Tamara Funiciello, et quatre autres militants torses nus en train de brûler leurs soutiens-gorge - à l'instar des mouvements des femmes dans les années 70.

Les Jeunes socialistes eux-mêmes ont décrit la photo comme étant une "provocation délibérée". (Nd Christian Hofer: Cela démontre qu'ils attendaient de pied ferme les commentateurs pour les sanctionner devant les tribunaux.)

Le commentaire "diffamatoire": "Chaton chaud, lorsque elles n'ont pas de cerveau, elles doivent alors montrer leur poitrine! "

 

jeune-socialiste1

 

Après cela, les jeunes politiciennes ont récolté d'innombrables commentaires haineux, moqueries et insultes sur les médias sociaux. Même Kurt Schläfli de Luterbach n'a pas pu résister à un commentaire. Le 17 mars 2017, il a commenté la photo Topless sur sa page Facebook avec les mots suivants: «Geili Chatze [zwei weinende Emojis], wenn si kei Hirni hei müese si haut Bübi zeige! [drei lachende Emojis]» ("Chaton chaud [deux emojis qui pleurent], lorsque elles n'ont pas de cerveau, elles doivent alors montrer leur poitrine! [trois emojis rieurs]").

200 francs d'amende pour diffamation

Tamara Funiciello n'a pas apprécié ce commentaire. En collaboration avec l'association Netzcourage, qui a été crée par l'ancienne conseillère cantonale de Zoug, Jolanda Spiess-Hegglin (députée Verte dont nous parlons déjà ici), elle a porté plainte contre Monsieur Schläfli en mai dernier.

Avec succès: En septembre, une ordonnance pénale du ministère public de Soleure atterrissait à la maison de l'auteur du commentaire.

Selon l'ordonnance pénale, Monsieur Schläfli est soumis à une amende de 200 francs (à défaut, de deux jours d'emprisonnement), en sus des frais de procédure de 250 francs et de 10 jours d'amende à 30 francs, conditionnés à un délai d'épreuve de deux ans.

(...)

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à swiss garbage man

 

Rappel:

Jolanda Spiess-Hegglin prétendait avoir été  été droguée et violée par un UDC

Cette Europe liberticide

Une volonté d’interdire la libre expression en France et à Bruxelles 

 

Bruxelles exprime sa frayeur de la possible sortie de l’Angleterre de la liberticide Europe, et de la plus vilaine manière puisque cela passe par les insultes et les menaces d’un Jean Claude Juncker qui annonce la couleur en cas de retrait ! Seul l’article 50 est la porte de sortie d’un pays de l’Union. Mais tout de suite après il énumère deux ans de négociations diverses et variées pour, dit-il, défaire les liens politiques et financiers un à un. Menace encore en affirmant que ce serait le départ de milliers (?) de fonctionnaires  britanniques. (Si chaque pays en a des milliers, imaginez un peu la facture pour les contribuables)

Il va plus loin en annonçant LA « catastrophe » de deux millions de britanniques sans statut (?) (On se demande pourquoi il n’aurait pas le même statut que les américains, les chinois, les japonais, etc.). La City, une des capitales de la finance dans son scénario, se retrouverait coupée d’une grande partie de sa clientèle (?).(L’argent n’ayant jamais eu d’odeur et encore moins de Patrie ou de sentiment nationaux, il y a tout lieu de penser que la City restera et saura utiliser cette situation.)

Ces différentes déclarations cherchent à faire peur.

Elles disent que l’UE fera payer cher son départ de Bruxelles. En clair, nous sommes des amoureux de la démocratie, nous respectons le résultat issu du peuple, la volonté des urnes, mais si, et seulement lorsque tout cela va dans le sens de l’Europe et de Bruxelles, celui des banques et de la finance. Sans compter l’intérêt des multinationales. Démocrate oui, mais faudrait tout de même pas exagérer, depuis quand la populace, les gens d’en bas, les sans dent, les caves, les pue la sueur, la valetaille devraient nous mettre en difficulté ? Nous retirer les « petits fours » de la bouche ? Ah mais, sortez les, ces crasseux !  Allez-vous laver les mains paysans et salariés, allez bouffer vos Mac-Do avec vos sales gosses, manants de l’usine, crados des comptoirs, stop à l’ivraie, allez vomir vos haines patriotiques, allez vous terrer dans vos clapiers, et cessez d’ennuyer les bons grains, ceux qui mangent et en profitent en se rinçant l’œil, en claquant un string de ci de là, en palpant une fesse écologique, et qui en plus, vous jettent, soyez au moins reconnaissant, quelques pièces, quelques miettes. Non mais… Il ne manquerait plus que les caves se rebiffent !

Le pitoyable Junker a même dit que les Britanniques seraient des « déserteurs ». Faut-il penser que les Britanniques pourront traverser la Manche et être accueillis dans les différents foyers des pays de l’Union au même titre que les Syriens qui ont choisi de fuir plutôt que de combattre l’ennemi aux côtés des forces nationales syriennes?  Verrons-nous des Britanniques venir à Paris occuper les écoles, les centres d’hébergement de la maire Hidalgo ? Voire, remplacer les  » profiteurs » de Calais ?  Verra-t-on des Anglais dans des barques, tenter la traverser de la Manche ? Ce serait l’occasion de les donner aux déserteurs et clandestins pour qu’ils fassent le chemin inverse ! On serait gagnant au fond. Nous reverrions les Anglais à Calais, et pas besoin de les virer comme Jeanne savait le faire, puisqu’ils viendraient en réfugiés avec des Église Gallicane à la clef.

Pour ma part, si j’étais un Britannique, je voterai pour sortir de l’Union Européenne. Pourquoi? Basique mon cher Watson:

Quand j’entends Christine Lagarde patronne de l’humaniste FMI, « préteur sur gages » des peuples affamés, dire et affirmer qu’elle a « beaucoup travaillé » et qu’elle n’a rien vu de positif dans la sortie des Anglais, je peux déjà me dire qu’il y a un indice fort qu’il faut se tirer rapidement. Si elle n’a rien vue de positif c’est que c’est bon pour l’Angleterre.

Quand j’entends François Hollande (qui fût prié par Merkel de la mettre en veilleuse) « Nous sommes unis comme nous ne l’avons jamais été » et qu’il « espère que les Britannique s’en souviendront », je me dis que décidément cela sent le roussi pour l’Angleterre.

Quand j’entends le pitoyable, et triste islamophile Barak Hussein Obama, celui qui rend hommage au Roi d’Arabie Saoudite, dire sans honte « être amis, c’est être honnête ». (Souvenons-nous de l’honnêteté des amis américains entraînant les anglais dans une guerre en Irak sous la foi de mensonges) et qui poursuit « Honnêtement, le résultat de cette décision importe beaucoup aux États-Unis. Le Royaume Unis est à la meilleure tête d’une Europe forte » (tête de pont américain?) .

Juncker, Lagarde, Hollande, Obama, cela fait beaucoup d’indices qui signalent que le départ éventuel de l’Angleterre fiche une panique intégrale à Bruxelles. Rien que pour cela, en tant que Britannique, je voterai pour le départ.

Mais voilà, je suis Français et je vis des référendums par pays interposé puisque nous n’aurons pas, et plus sans doute, ce type de référendum en France. Le seul que nous avions eu, celui qui avait donné une réponse claire des Français à 56%, c’est le bonimenteur en chef Nicolas Sarkozy, celui qui ment plus vite que sa langue, qui nous l’a bien mis gentiment, en utilisant de l’huile d’olive Portugaise, pour nous glisser ensuite le traité de Lisbonne. Celui-ci est passé tout seul au Congrès d’ailleurs. Merci encore Monsieur Sarkozy, vous qui osez prétendre être le meilleur des candidats ! Moi je ne suis pas prêt d’oublier votre trahison et celle de vos supplétifs du congrès.

Alors les sondages Britanniques nous disent que les pour et les contre sont au coude à coude. Cela ressemble au fumé avarié Autrichien. Je sens que les derniers instants vont nous surprendre. Il va y avoir là aussi, des votes par correspondance, salutaires. Des trouvailles tout à fait démocratiquement européennes qui vont faire mal aux « urnes » de beaucoup de patriotes.

De plus en plus d’Européens, de Français vont finir par se poser des questions? Certains me disent non. Le pouls des Français bat au ralenti. L’asphyxie menace les électeurs, les esprits sont dans la brume, les citoyens subissent chaque jour, le discours médiatiquement correct.

  • L’immigration est une richesse.(Nous, on n’a rien vu arriver, mais il paraît que l’Europe a vu son nombre de millionnaires s’élever. Le loto sans doute…)
  • L’Europe c’est la paix. (Même si on a bombardé la Serbie et monté des coups en Ukraine à travers l’OTAN)
  • L’Europe c’est l’avenir. (Vu l’état de l’Europe économique dans le monde, la misère des citoyens en France, c’est une pitié que de l’affirmer.)
  • L’Europe c’est la liberté. (Moins de liberté d’expression, plus de surveillance du net, refus des dissidents sur les radios-télévisions, poursuite des sites « résistants », confiscation de pages sur les réseaux sociaux, retrait des vidéo sur YouTube et Dailymotion, agression commise impunément par les antifas et autres amis du pouvoir, agression juridique par des hyènes de la pensée correcte, etc. (hors site et réseaux terroristes bien sûr)
  • L’Europe c’est la fin des guerres civiles européennes. (Voir l’Ukraine et la Russie)
  • L’Europe c’est la démocratie. (Voir les dernières élections et les pressions faites par les tenants de Bruxelles)
  • L’Europe c’est la bonté accueillant humainement les déshérités (surtout et en particulier ceux d’ailleurs aimablement remis à la générosité des contribuables. Sans compter la rapide islamisation des pays qui auront à subir l’islam venu des pays les plus rétrogrades, etc.)

Ce message vous le retrouvez en boucle sur toutes les chaînes de radios et de télévisions. Vous le retrouvez dans les commentaires des sociologues et autres philosophes, dans toutes les émissions politiques et autres débats dits sérieux. Vous l’avez dans les téléfilms, les films, les traductions des films et téléfilms made in USA, les émissions pour les « ménagères de 50 ans » l’après-midi. Aux différents 20h. Nous sommes sous perfusions 24h sur 24h ! Débranchez et allez sur les réseaux alternatifs.

Si j’étais Britannique, Anglais, Irlandais, Écossais, Gallois, je passerai mon temps dans toutes les Églises du Royaume, de toutes les variantes existantes du christianisme, je demanderai l’aide de Jéhovah, de Bouddha, de Vishnou, d’Ahura Mazda, pour demander que la lumière soit et éclaire les peuples du Royaume Unis dans l’espoir qu’elle sera là le 28 juin.

Pour nous aussi [...] il y aura des conséquences. Ce sera sans doute l’effondrement de cette Europe liberticide et l’émergence d’une autre Europe, celle des Nations, respectueuse des peuples. Viendra ensuite le temps du jugement des traîtres aux peuples européens.

Gérard Brazon

Pour Anne Hidalgo pas question de liberté de dérision

France-Anne-Hidalgo-1

   
La persécution dont font l'objet Pierre Cassen et Riposte Laïque ne choque pas seulement la droite laïque. Elle choque également les catholiques de droite. Dans ce contexte, Anne Hidalgo, qui a déjà été remise à sa place par Ivan Rioufol dans le Figaro et par moi-même (sur Dreuz-Info puis sur Les Observateurs), se fait maintenant donner la fessée par le chroniqueur catholique de droite  Bernard Antony.
-
Ainsi, Bernard Antony écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La liberté d’expression et surtout de dérision et même d’exécration, et du blasphème, « véritable fondement de la laïcité » selon Caroline Fourest, fut-il le plus obscène, le plus ordurier, ne saurait connaitre, disaient-ils tous, les cultureux et les politiciens, aucune limitation. C’est cela « l’esprit Charlie », glorifié par François Hollande, auquel tous les Français devraient adhérer comme les myriades chinoises de la révolution culturelle à « l’esprit Mao ».
-
Bernard Antony : Et que n’a-t-on vu dans Charlie ! Le Christ, des dizaines de fois, et la vierge de Lourdes aussi, campés dans des compositions obscènes avec les commentaires les plus tristement salaces issus des cerveaux de pauvres crétins obsessionnels dans un conformisme de corps de garde de sans-culottes. Et les Le Pen, sans cesse caricaturés scatologiquement, à grand renfort de libre expression excrémentielle. Or, ne voilà-t-il pas que l’institution judiciaro-policière de la république de « l’esprit Charlie » poursuit d’une rude vigilance, avec longs interrogatoires et perquisition (à un moment où il n’y a semble-t-il rien de plus urgent à traquer) le militant de Riposte Laïque, Pierre Cassen.
-
Bernard Antony : Que lui est-il reproché ? D’être l’instigateur ou le propagateur d’une caricature de madame le maire de paris, en position nullement obscène, mais certes la tournant en dérision en une posture de soumission islamophile du genre lèche-babouches. Chacun peut bien sûr librement trouver cela rigolo ou de bon goût. Mais, cependant que « l’esprit Charlie » revendique le droit illimité aux pires productions du plus mauvais goût dans une parfaite abjection, quand des militants laïques s’en prennent irréligieusement à la vénérable Mme Hidalgo, alors cette dernière se dresse sur ses ergots. Dans toute la fierté courroucée de son hispanique aristocratie bafouée cette édile socialiste fait donner la justice et la police contre  ce manant irrespectueux de Pierre Cassen coupable de ne pas pratiquer une dérision à sens unique.
-
Bernard Antony : Le laïcisme de ce dernier, qui vient d’un vaste parcours de jeunesse dans le marxisme-léninisme, est hélas bien différent d’une juste laïcité fondée sur le respect des commandements et valeurs universelles du Décalogue biblique. Mais, face à l’inadmissible répression liberticide qui le vise pour son non-conformisme à l’égard de l’islamophilie obligatoire et pour son ironie irrévérencieuse vis-à-vis de dame Hidalgo, j'exprime donc mon soutien à Pierre Cassen et à Riposte Laïque, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Introduction et mise en page de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
-
http://www.bernard-antony.com/2016/04/pour-anne-hidalgo-du-respect-svp-pas.html
-

Jacques Bompard : "La liberté d’expression et de débat n’existent pas en France"

 

Communiqué de soutien à Eric Zemmour de Jacques Bompard :

"La liberté d’expression et de débat n’existent pas en France. Je l’ai encore remarqué dernièrement en demandant qu’un moratoire sur les mosquées soit instauré en France. J’ai reçu le soutien des identitaires, de Riposte laïque, de quelques amis des « Républicains », évidemment aucun élu du Front National n’a souhaité sortir du carcan partisan pour dire son accord (...) On se sent parfois bien seul au moment de prendre les coups pour notre pays.

C’est pourquoi je veux dire mon plus entier soutien à Eric Zemmour, victime d’une véritable chasse à l’homme par les séides du Système. En France vous pouvez violer une jeune femme en la traitant de sale française sans être inculpé de racisme et chanter « Nique la France » sans la moindre inquiétude, mais réfléchir dans un journal étranger est formellement interdit à moins de risquer 10 000 euros d’amende.

Comme le dit Philippe de Villiers, la préférence étrangère confine au délire dans notre pays. A moins que sous le délire, pointe en réalité le Grand Remplacement ? Mais a-t-on encore le droit de le dire ?"

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Zemmour, Millière, Milliet, Camus et maintenant Pirinçci : pourquoi la gauche tue la liberté d’expression

Reproduction autorisée : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Pourquoi la gauche est-elle aussi intolérante ? Jamais au 21e siècle la droite n’a censuré – je ne dis pas qu’elle n’a jamais censuré – avec autant de violence et de haine ceux qui ne pensent pas comme elle.

Pourquoi la gauche a-t-elle si peur du débat d’idée – sauf avec ceux qui pensent comme elle ?

Pourquoi la gauche humaniste et sensible aux droits de l’homme est-elle si confortable avec la répression du droit le plus fondamental, la liberté de penser autrement, et de le dire ?

Pourquoi la gauche punit-elle la liberté de parole en faisant pression pour que les grandes maisons d’éditions ne publient pas les auteurs aux idées controversées, pour que les médias ne les interviewent jamais, les télés ne les invitent jamais, ce qui leur ferme les portes pour faire entendre leurs idées ?

D’où vient cette totale intolérance, pourquoi est-elle si forte chez les gens de gauche ?

Ont-ils si peu confiance dans la solidité de leurs théories, de leurs idées, qu’ils pensent qu’elles seraient balayées comme des brins de paille si leurs opposants disposaient de la même liberté d’exposer les leurs devant le public ?

Pensent-ils que leur idéologie est tellement contraire à la nature humaine, qu’elle heurte tellement le bon sens, qu’il leur faut absolument éviter que le peuple soit confronté à d’autres idées ?

Je laisse la réflexion ouverte à vos commentaires et terminerai ainsi.

Trois choses sont certaines :

  1. La gauche est démasquée et elle le sait. Internet est passé par là. Elle sait qu’elle ne peut plus se prévaloir de défendre la liberté et la morale sans se ridiculiser et elle s’en garde bien.
  2. Pour conserver les faveurs des électeurs, elle parle de façon diabolique aux faiblesses de la nature humaine : la fainéantise, la passivité, l’injustice, la jalousie, la cupidité en offrant toujours plus de cadeaux, moins d’heures de travail sans baisse de salaire, plus d’aides aux chômeurs, plus de congés payés, plus de protection sociale, plus de retraite, plus de pouvoir aux syndicats mourants, plus de confiscation à leur profit de l’argent des plus riches, (jusqu’au jour où les bourses se vident et qu’elle doit faire machine arrière, en prétextant « la crise » qu’elle a créé). Jamais elle n’encourage à l’effort pour réussir, au mérite et au plaisir de l’excellence, au combat contre soi-même pour se surpasser, faire encore mieux, et en tirer les bénéfices. Au contraire, elle tue toute possibilité de récolter les fruits de ses efforts au point de les décourager.
  3. La gauche, les médias, les élites, souffrent infiniment de la puissance d’internet car ils ne peuvent ni la contenir, ni la contrôler, ni la mater.Internet est libre, imprédictible, insolent, cela les fait paniquer.Cercle vicieux : plus ils suppriment la diversité d’opinion dans les émissions de télé et les médias, plus ils censurent les intellectuels qui les gênent, et plus ils nourrissent le buzz, développent internet, qui les marginalise et détruit leur crédibilité. Dreuz, par exemple, ne se développe jamais aussi bien que lorsque les médias mentent et que nous exposons leur intox.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

UDC privée de liberté de réunion et d’expression, à nouveau une réalité

Par Claude-Alain Voiblet

Personne n’a oublié les manifestations contre la tenue des manifestations électorales de l’UDC à Berne, Lausanne ou Zurich lors des élections fédérales de 2007 et de 2011. A l’approche des élections fédérales du 18 octobre 2015, le même scénario se reproduit, la gauche veut une nouvelle fois priver l’UDC du droit à la parole en apportant la violence au cœur du débat politique. Après la manifestation contre l’UDC du 31 juillet dernier en gare de Zurich, c’est aujourd’hui la manifestation du 31 août 2015 à Genève qui est dans le viseur des anarchistes de gauche. Un appel haineux à la mobilisation contre la présence de l’UDC sur l’espace public est largement diffusé et relayé sur les réseaux sociaux. La venue à Genève de l’ancien conseiller fédéral Christoph Blocher, de nombreux conseillers nationaux UDC romands, d’élus cantonaux de Genève et de toute la Suisse romande n’est pas du goût de mouvements extrémistes de gauche qui appellent ouvertement à la mobilisation.

Une fois de plus, les édiles de gauche qui ne trouvent pas les mots justes pour débattre démocratiquement du programme et des propositions pragmatiques de l’UDC en réponse aux attentes des citoyens, préfèrent bafouer la liberté d’expression et le droit de réunion du premier parti gouvernemental de notre pays. L’UDC compte aussi sur un électorat de plus de 26%, mais a également obtenu la confiance du souverain dans sa majorité en faveur de son initiative pour du renvoi des criminels étrangers ou à l’occasion du 9 février pour limiter l’immigration.

Ce n’est pas en privant les représentants de l’UDC de parole que l’on va résoudre les problèmes de l’asile, la croissance de la criminalité, la pression de l’immigration sur nos places de travail, les abus dans notre politique sociale ou les menaces de l’Union européenne contre notre démocratie directe et notre souveraineté.

A quelques semaines des élections fédérales, l’UDC invite les citoyennes et les citoyens qui exigent une réaction politique crédible, en réponse à leurs principales préoccupations, à se mobiliser en participant à la manifestation politique du lundi 31 août 2015.

L’UDC n’entend pas abandonner le dialogue direct avec les citoyens sous prétexte que cette présence n’est pas tolérée par certains mouvements anarchistes de gauche, plus habiles à défendre les personnes venant d’autres horizons qui ne respectent pas nos lois, notre culture et notre démocratie.

Rester libre, pour l’UDC c’est de ne pas dépendre de l’Union européenne et de ces juges ! C’est aussi pour notre parti de rester libre de se réunir ; libre de s’exprimer et surtout libre de rencontrer les citoyennes et les citoyens le 31 août prochain !

 Source : blog de Claude-Alain Voiblet du 21.08.15

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com