Justin Trudeau, nouveau premier ministre du Canada inquiète Israel

Le nouveau premier ministre Justin Trudeau (photo) annonce la couleur: un terroriste islamique a toute sa place au Canada, ainsi que le Niqab.

Le Premier ministre élu aujourd’hui, Justin Trudeau, qui vient de remporter les élections fédérales, a choisi dans son discours de victoire de souligner son engagement à protéger «le libre choix» de la femme musulmane à porter le niqab et annonce vouloir abroger le projet de loi C-24 qui donne au gouvernement le pouvoir de révoquer la citoyenneté canadiennes aux terroristes condamnés possédant  d’une double nationalité.

Suite

Israël et Poutine



Lors d’un séjour en Israël en 2012, Vladimir Poutine avait souhaité se rendre au Kotel (surnommé « mur occidental » ou « mur des lamentations »), Kotel qui est l’un des pans restant du temple juif reconstruit dans la capitale juive il y a deux mille ans. C’était la troisième visite de Poutine au Kotel. Poutine -- fort bien informé des manœuvres des arabes pour déjudaïser Jérusalem, arabes qui ont contraint l’UNESCO, grâce à une majorité automatique, à faire disparaître tout lien historique entre les Juifs et leur capitale -- Poutine donc, avait fait, au pied du Kotel en 2012, cette déclaration en apparence anodine, mais qui est en réalité tout sauf le fruit du hasard : « on peut voir comment le passé juif est gravé dans la pierre de Jérusalem ».

A cette même occasion, Poutine avait déclaré, au grand dam des Arabes, que la Russie ne lâcherait jamais Israël, ne serait-ce que parce que ce pays abrite plusieurs centaines de milliers de slaves…

Lors de la dernière intervention des forces de défense d’Israël contre les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza, Poutine avait clairement évoqué le droit d’Israël à se défendre contre les tirs incessants de roquettes, d’obus de mortier et de missiles sur des localités civiles israéliennes. Récemment, Poutine a reçu Netanyahou à Moscou pour coordonner les frappes aériennes russes en Syrie avec les besoins sécuritaires d’Israël dans ses zones frontalières avec les territoires syriens et libanais. Tout ceci démontre, s’il fallait encore le démontrer, que les relations israélo-russes sont bonnes, alors que les relations entre l’Etat hébreu et Barack Hussein Obama étaient - et demeurent - catastrophiques.

A ce propos, sur Boulevard Voltaire, l’écrivain français Nicolas Bonnal a notamment écrit, le mercredi 21 octobre 2015 (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Le monde libre, c’est-à-dire le monde non contrôlé par Washington, est prêt à passer outre aux objurgations du capitaine ivre et incompétent [ndmg - l’islamo-gauchiste Barack Hussein Obama]. Dans ce monde libre, j’inclus bien sûr Israël, qui commence à comprendre les aberrations de l’administration américaine, l’incompétence ahurissante de Barack Obama et l’illogique d’une métapolitique nihiliste » [ndmg - en fait Israël a compris tout cela il y a quelques années déjà].

Nicolas Bonnal : « Il est certain qu’Israël n’est pas d’accord sur la position russe sur l’Iran et la Syrie, mais il est non moins certain que Poutine est une personnalité sur qui on peut compter, au contraire de Hollande ou Obama. Eux jouent le Qatar, le chaos, Riyad et un islam de gare. Il est certain que Poutine assurera aussi la sécurité d’Israël et que, comme l’a rappelé l’importante personnalité américaine et sioniste Dov Zakheim dans un article publié dans la revue The National Interest, les relations entre Israël et la Russie sont excellentes, alors que l’on voudrait nous faire croire le contraire dans les salles de garde de la presse en faillite. Le monde des États-nations, notion pas encore disparue hors d’Europe, est un échiquier, et qui dit échiquier dit disposition ordonnée de pièces et de cases, non renversement du jeu ».

Nicolas Bonnal : « Le sérieux de Poutine s’impose alors à tous les pays du Moyen-Orient qui voient leur intérêt et leur survie stratégique dans sa vision, quand l’option américaine ne consiste qu’en guerres civiles, en putschistes islamo-nazis aux aguets et en déportations de populations transitant librement par le vieux pion ottoman de l’OTAN », conclut Nicolas Bonnal sur Boulevard Voltaire [ndmg - ex-alliée occidentale, la Turquie est devenue, avec le régime intégriste et autoritaire de Monsieur Erdogan, un califat islamique au cœur de l’Asie mineure]. Fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page.

Michel Garroté

http://www.bvoltaire.fr/nicolasbonnal/israel-poutine-face-nihilisme-americain,213398

   

Par quel moyen Israël peut-il frapper l’Iran ?


Iran-Israël-1

 

 

Barack Hussein Obama ne peut plus cacher son jeu, tellement celui-ci est devenu énorme. Obama fait seulement semblant de combattre les sunnites de l’Etat islamique (EI), alors qu’il a les moyens de les anéantir. Obama se couche devant les mollahs chiites iraniens et veut un accord avec eux à n’importe quel prix. Auparavant, Obama a débuté - prématurément - le retrait des forces occidentales en Irak et en Iran. Curieusement, les médias francophones classiques n’évoquent jamais le point de vue israélien sur la double question du nucléaire offensif et de l’arsenal balistique iranien. Ou alors, ils évoquent le point de vue israélien dans le seul but de le tourner en dérision, comme s’il s’agissait simplement de jouer aux cartes en buvant le thé.

 

A ce propos, le simple fait que quelqu’un s’intéresse au point de vue israélien transforme automatiquement ce quelqu’un en « valet d’Israël », en « propagandiste sioniste » et autres inepties du même genre. Ne parlons même pas de ceux qui, comme moi, défendent ouvertement Israël. Eux sont carrément des « suppôts d’un Etat terroriste », des « extrémistes », des « fanatiques », rien que ça… C’est ce que j’appelle le paradigme inversé dans le cadre d’une guerre asymétrique. Les médias francophones classiques font semblant d’ignorer ce qu’est réellement l’Etat d’Israël tout en s’acharnant contre lui sept jours sur sept.

 

S’acharner sur un Etat dont on feint de ne rien savoir, ne parler, à son sujet, que des conflits, comme si cet Etat était un conflit en lui-même, et, donc, un problème majeur pour l’avenir de la planète, tout cela est devenu « normal » parce que depuis les années 1970, le paradigme a été inversé, et parce que dans le cadre de ce paradigme inversé, on pousse le cynisme jusqu’à qu’à mettre le Hamas, le Fatah et Consorts dans le camps des victimes et l’Etat hébreu dans le camps des coupables, l’autre coupable étant - forcément et toujours - le peuple américain (et ses élus au Congrès). Mais venons-en à Israël et l’Iran.

 

Eliezer Sherman dans The Algemeiner, écrit notamment (extraits adaptés ; voir liens vers sources anglophone et francophone en bas de page) : Réagissant aux rapports iraniens dans les médias sociaux selon lesquels les derniers détails d’un accord final ont été conclus, Omri Ceren, de Israël Project, a déclaré que cela « signifie que les Américains se sont peut-être effondrés devant l’exigence de dernière minute de l’Iran pour une levée de l’embargo des Nations Unies sur les armes ». « Au lieu d’ajouter des restrictions sur le programme de missiles balistiques de l’Iran, l’accord reculera sur les restrictions existantes, en levant les sanctions nationales et en mettant fin à l’embargo de l’ONU qui limite spécifiquement ces armes », a déclaré Omri Ceren.

 

Les opposants aux négociations en cours entre l’administration Obama et l’Iran craignent que les Etats-Unis aient cédé à chacune des récentes déclarations de l’ayatollah Ali Khamenei concernant les « lignes rouges » de l’Iran pour un accord sur le nucléaire, tels que la lutte contre son programme de missile balistique intercontinental [ICBM]. Khamenei a même lancé un appel aux Gardiens de la Révolution iraniens en mai pour « produire en masse » ces armes, alors que l’accord-cadre de Lausanne annoncé en avril par les négociateurs iraniens et ceux des puissances mondiales ne comportait aucune référence au programme ICBM.

 

Le président du Comité américain des affaires étrangères de la Chambre des Représentants, Ed Royce (Républicain - Californie) soulignait que l’Iran a le plus grand programme de missiles balistiques du Moyen-Orient et il s’interrogeait sur le développement par l’Iran de ces missiles, qui sont utilisés principalement pour lancer des charges nucléaires, chimiques ou biologiques. De son côté, Michael Doran, chercheur au Hudson Institute et ancien responsable au Pentagone a averti le comité des affaires étrangères que l’accord nucléaire signifiait essentiellement que les Etats-Unis tenaient en main « la gestion de la montée en puissance de l’Iran » à travers le Moyen-Orient, étant donné que les actifs de ce pays ne seront bientôt plus gelés et pourront alimenter l’acquisition de matériel militaire.

 

Déjà - malgré les sanctions mises en place - l’Iran et les groupes qu’il soutient ont déstabilisé plusieurs pays de la région, tels que le Yémen, l’Irak et la Syrie. Les responsables de la Défense et les législateurs américains ont exprimé leur inquiétude que les conflits en Irak et en Syrie - où des groupes soutenus par l’Iran combattent l’État Islamique et d’autres groupes sunnites - puissent finalement déstabiliser la sécurité dans un pays relativement calme comme la Jordanie. « En bonus, les Iraniens vont obtenir des centaines de milliards de dollars pour acheter et construire leurs armes maintenant permises. Et dans le même temps, la montée en puissance aura lieu sous la protection de la communauté internationale », conclut Eliezer Sherman dans The Algemeiner (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources anglophone et francophone en bas de page).

 

De son côté, Ehud Eilam, sur israeldefense.co.il, présente un scénario dans lequel l’Israël Air Force, l’armée de l’air israélienne, attaque l’infrastructure nucléaire iranienne en utilisant des bombardiers B-52, la forteresse volante américaine et des bombes à pénétration anti-bunkers (extraits adaptés ; voir liens vers sources anglophone et francophone en bas de page) : l’Iran et les principales puissances se sont donnés jusqu’à lundi 13 juillet pour parvenir à un accord nucléaire, c’est leur troisième prolongation en moins de deux semaines (l’accord était prévu pour le 30 juin maximum). Si ces pourparlers s’achèvent sans accord concernant le programme nucléaire iranien, ou si l’Iran le viole à l’avenir et tente coûte que coûte de fabriquer une arme nucléaire, les Etats-Unis pourraient se résoudre à attaquer l’infrastructure nucléaire iranienne. Au cas où les Etats-Unis seraient réticents à tenir leurs engagements vis-à-vis de la région, Israël pourrait être autorisé, officiellement ou non, à accomplir cette mission.

 

L’Israël Air Force (IAF) s’est préparée et entraînée depuis plus d’une décennie à cette attaque contre le nucléaire offensif iranien. La force de frappe israélienne devrait se composer de divers types d’avions, pour le commandement, le contrôle, le ravitaillement en vol, et, essentiellement, des bombardiers de combat F 15-I et F-16-I. L’IAF dispose de bombes anti-bunkers, telles que les GBU-28, et l’IAF doit recevoir des bombes 700 BLU-109. Cependant ce genre de bombes ne devrait pas être en mesure de pénétrer les sites nucléaires offensifs de l’Iran les plus hautement protégés, tel que celui de Fordo. Pour cette mission, l’IAF a besoin de la bombe GBU-57A/B, dite Pénétrateur à Munitions Massives ou Massive Ordnance Penetrator (MOP). Le 3 avril 2015, le Pentagone a annoncé avoir amélioré ce type de bombes MOP, une information qui a été communiquée à Israël. Michaël Crowley a analysé les performances de cette bombe dans son article intitulé « Plan B pour l’Iran ».

 

En outre, les chasseurs-bombardiers d’Israël sont trop petits pour transporter ce type de bombes MOP. Les Etats-Unis pourraient livrer à son allié israélien les nouveaux bombardiers « forteresse-volante B-52 », capables de transporter plus de 32.000 kg d’armes. David Deptula et Michael Makovsky ont examiné comment ces bombes MOP et ces B-52 pourraient être livrés à Israël, dans leur article intitulé « Message à l’Iran : missiles anti-bunkers et B52 pour Israël ? » (Sending a bunker baster message to Iran ?). Les équipages aériens et terrestres israéliens doivent être envoyés dès maintenant aux Etats-Unis, afin d’étudier la façon de utiliser les bombes MOP et les bombardiers B-52. L’IAF ne possède pas de bombardiers lourds comme le nouveau B-52. La dernière fois que l’IAF a utilisé des systèmes d’armement de ce type, c’était dans les années 1955, lorsque l’IAF a utilisé une poignée de bombardiers B-17.

 

Depuis lors, l’IAF a fondé sa puissance aérienne sur des chasseurs-bombardiers, d’abord français et ensuite américains. En réalité, depuis la fin des années 1960, l’armée de l’air israélienne compte sur des systèmes d’armes américaines. Par conséquent, l’Air force israélienne dispose déjà d’une certaine expérience de l’arsenal américain, de ses procédures, etc., qui contribuera à ce que ses équipages assimilent aisément les paramètres propre au nouveau B-52. Le personnel aérien israélien apprendra les rudiments du B-52 aussi vite qu’il le peut. Il faudra créer une formation spéciale pour opérer de façon à ce que le personnel aérien israélien puisse revenir en Israël aussi vite que possible. Ce processus pourrait prendre environ un an, mais il est susceptible de s’achever bien plus tôt. Au début des années 1980, l’armée de l’air israélienne a reçu la livraison de ses premiers F-16 et les a presque immédiatement utilisés en situation de combat, pour détruire le réacteur nucléaire irakien à vocation militaire d’Osirak en juin 1981.

 

L’IAF peut reproduire ce même mode opératoire et lancer assez vite les nouveaux B-52 pour éradiquer les sites nucléaires militaires de l’Iran. L’armée de l’air israélienne attaquerait alors les bases principales du dispositif iranien de défense anti-aérienne iranienne, de façon à ouvrir la voie aux B-52. L’aviation israélienne détruirait les radars iraniens et/ou pourrait les brouiller à l’aide de techniques électroniques et de cyber-guerre, comme elle l’a fait le 6 septembre 2007 pour frapper le réacteur nucléaire syrien d’al Khibar, conclut Ehud Eilam sur israeldefense.co.il (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources anglophone et francophone en bas de page).

 

Michel Garroté, 13 juillet 2015

Sources : 

http://www.algemeiner.com/2015/07/09/watchdog-warns-iran-deal-is-smokescreen-for-international-iranian-weapons-program/ 

http://www.europe-israel.org/2015/07/un-groupe-dobservation-avertit-que-laccord-avec-liran-est-un-ecran-de-fumee-dissimulant-un-programme-international-darmement-de-liran/ 

http://www.israeldefense.co.il/en/content/israeli-raid-iran-american-weapons 

http://jforum.fr/2015/07/ce-b-52-israelien-qui-pulverisera-fordo-iran/?utm_source=activetrail&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%20du%2012-07-015-ordi 

https://www.youtube.com/watch?v=wS2i3jONB3A

 

Israël – Barrière haute de cinq mètres – Ils vont tous dire Mur de séparation


Muraille-Chine


Le gouvernement israélien a décidé d'établir une barrière de sécurité sur trente kilomètres le long de sa frontière avec la Jordanie, au nord du port d'Eilat. La barrière qui va être établie sur une partie méridionale de la frontière israélo-jordanienne permettra de mieux assurer la sécurité de l'aéroport qui doit ouvrir l'an prochain à Timna, à 20 kilomètres d'Eilat.

Ce type de barrière, haute de cinq mètres, existe déjà depuis deux ans à la frontière israélo-égyptienne, entre la bande de Gaza et Eilat, ce qui a mis fin aux infiltrations terroristes et aux assassinats de civils israéliens.

La Jordanie et Israël ont 240 kilomètres de frontière commune. Les deux pays coordonnent également les opérations de contrôle dans la vallée du Jourdain le long des 95 km du tracé entre la Jordanie et la Judée-Samarie. Israël a signé un traité de paix avec l'Egypte en 1979 et avec la Jordanie en 1994.

La barrière fait donc cinq mètres de haut et s’étend sur trente kilomètres seulement. Mais nos médias vous tous dire : « Mur de séparation ! » (il existe 50 murs de séparation dans le monde en 2015 ; le seul qui intéresse nos médias, c’est celui qui n’en est pas un, à savoir la barrière de sécurité israélienne).

Michel Garroté,,29 juin 2015

   

L’armée israélienne prend plus de précautions que l’OTAN

Le Hamas a pour habitude d’utiliser sa propre population civile (écoles, hôpitaux, etc.) comme bouclier humain et comme centre de tirs de roquettes et missiles. Et malgré cette monstruosité, les médias, les ONG, les organisations internationales et les organisations de droits de l’homme accusent systématiquement Israël de frapper volontairement des civils.

A ce propos, un groupe international d'experts civils et militaires a récemment présenté un rapport à l’ONU sur les actions israéliennes et celles du Hamas lors du conflit de Gaza l’été 2014. Le groupe est composé de onze experts indépendants et expérimentés, qui font autorité en matière de conflits militaires. Parmi ces experts se trouvaient des ex-chefs d'état-major et généraux d'armées membres de l'OTAN, ainsi que des hommes politiques des Etats-Unis, d'Italie et d'Espagne. Le colonel Richard Kemp, membre du groupe d’experts et ancien commandant britannique des forces de l’OTAN en Afghanistan a déclaré que l'armée israélienne a déployé beaucoup d’efforts pour respecter les règles en matière de conflit et dans certains cas au-delà du simple respect du droit.

« Les membres du groupe ne connaissent aucune autre armée qui prend des mesures aussi importantes pour éviter des victimes civiles », a ajouté Richard Kemp. Il a expliqué que ses collègues étaient surpris de ce qu'ils avaient appris. Il a soutenu que « Israël va plus loin que la plupart des armées pour rester fidèle au droit international et pour protéger les civils ». Kemp a ajouté que beaucoup d'idées fausses - parmi les experts - étaient dues à la désinformation provenant de l'ONU elle-même. Kemp a également souhaité que la publication, par le Conseil des Droits de de l'homme de l'ONU, fin juin 2015, d'un rapport sur le conflit de Gaza l’été 2014 prenne en compte le rapport du groupe dont il est membre. Le très controversé Conseil des Droits de de l'homme de l'ONU s'apprête en effet à publier à la fin du mois son propre rapport sur le dernier conflit de Gaza.

En outre, le département juridique de Tsahal a joué un rôle clé dans la détermination des objectifs pendant le conflit. Des renseignements précis, des consultations étroites avec des avocats et des critères stricts pour les attaques: Un représentant de l’avocat général militaire a récemment expliqué lors d’un briefing comment Tsahal a procédé lors de l’opération Tsuk Eitan, le conflit de 50 jours entre Israël et le Hamas à Gaza l’été dernier, et, le dilemme posé pour chaque cible, alors que le principal objectif était de prévenir les blessures aux civils. « Si un avocat disait que ce n’était pas une cible légale, le commandant ne pouvait pas exécuter l’attaque et ne pouvait pas contester cela », a expliqué le fonctionnaire.

L’exposé comprenait la publication d’un document top secret qui révèle pour la première fois le processus de Tsahal pour identifier une cible lors de l’opération. La cible en question était la maison d’Ibrahim al-Shawaf, un membre de l’aile militaire du Jihad islamique à Khan Younis, qui commandait et contrôlait également un centre de cache d’armes. Le document décrit le processus de prise de décision avant l’attaque sur le bâtiment. Cela comprenait des avocats de Tsahal, qui ont approuvé l’attaque, mais pas avant que ne soit fixée une série de conditions. Le document comprend l’emplacement exact de la maison et même ses coordonnées. Il décrit également qui était présent: le commandant militaire, sa famille et d’autres activistes du Jihad islamique.

Description de la cible : partie d’un complexe résidentiel, de 23 mètres carrés. La cible était un bâtiment d’un étage de 13 mètres carrés. Armes présentes dans la cible : des fusils Kalachnikov, des tuyaux métalliques, des équipements pour la fabrication de roquettes, y compris des Grad. Sites sensibles dans la zone cible : aucun site sensible dans un rayon de 100 mètres. Méthode de réalisation de l’objectif : Attaque par des avions de combat pour détruire une cache d’armes, tout en évitant les pertes civiles. Conditions de réalisation de l’opération (tel que déterminé par les experts juridiques de Tsahal) : observation et surveillance en temps réel, attaque de nuit, alerte efficace en utilisant la pratique « toucher le toit » (tiré un projectile non armé ou un faible impact sur le toit d’un immeuble pour avertir les occupants qu’une véritable attaque est à venir). Finalement, l’attaque a eu lieu – et des séquences examinées par la suite ont montré des explosions secondaires attestant les renseignements de l’armée israélienne selon lesquels la maison était en effet une cache d’armes.

Le lieutenant-colonel Eran Shamir-Borer, un haut fonctionnaire du département de droit international de l’avocat général militaire, a présenté le document lors d’un briefing aux journalistes. Il a révélé que c’était la première fois que l’armée israélienne a mis en évidence l’un des documents qui montre sa procédure pour décider des objectifs lors de l’opération militaire. « Cette procédure est basée sur le droit international. C’est le but de toutes les parties impliquées dans le processus d’obéir aux règles. Il y avait des milliers de ces objectifs lors de l’opération Tsuk Eitan. Nous avons prévu les objectifs avant et pendant l’opération. D’une part les renseignements nous ont fourni des informations et nous ont convaincu pourquoi cet objectif – qui ressemble à un bâtiment civil – est en fait légitime. Dans ce cas, la maison était une cache d’armes et le site de planification opérationnelle, ce qui en fait une cible militaire. Ils nous ont fourni des informations sur ce qui se passait autour de la cible, qui nous a permis de respecter le principe de distinction (entre civils et militants), et donc de respecter le principe de proportionnalité ».

Shamir-Borer a déclaré que les avocats militaires ont été impliqués dans les premières étapes de planification des attaques. « Le travail des avocats est de déterminer s’il s’agit d’une cible militaire, pour maintenir la question de la proportionnalité et cela impliquait même la présentation de différents scénarios d’attaque. Dans l’armée israélienne, si un avocat donne un avis, c’est le décideur. Si l’avocat dit que ce n’est pas une cible légale et qu’il n’y a aucun but, aucun commandant ne peut mener à bien l’attaque et ne peut pas faire appel contre cette décision. « Dans certains cas, l’avocat dit au commandant : « Vous pouvez attaquer mais il y a plusieurs conditions : Vous devez donner une alerte efficace pour les résidents de la maison, les appeler, leur faire connaître l’attaque à venir, leur donner suffisamment de temps pour fuir ».

« Dans le cas de l’attaque à Khan Younis, les avocats ont approuvé l’attaque avec de telles conditions, et ont fait une recommandation pour maintenir en temps réel le suivi visuel. Cela vous permet de surveiller les victimes civiles ». Shamir-Borer a également fait des observations générales sur la guerre entre l’armée israélienne et le Hamas. « Ceci est un conflit entre un Etat qui respecte les lois de la guerre, et une organisation terroriste. Le champ de bataille est une zone civile. Nous avons obtenu une grande quantité de documents indiquant que cela était la stratégie du Hamas qui a enseigné à ses combattants la façon d’agir au sein d’une population urbaine, où il est facile pour eux de sauter de toit en toit et de se déplacer via les tunnels. Ceci illustre la façon dont ils ont mené la guerre. A Saja’iyya, nous avons découvert un document – un guide pour combattre dans une zone urbanisée - qui déclare que les troupes de Tsahal devaient être traînées autant que possible en population dense ».

Shamir-Borer affirme qu’il y avait des milliers de sites dans la bande de Gaza qui ont bénéficié de la protection complète, en partie grâce à une entente avec l’Organisation des Nations Unies. « Nous avions une carte avec des milliers d’installations sensibles, peintes en orange, donc toutes les forces savaient qu’il s’agissait de sites sensibles. Cette carte est mise à jour en permanence. Nous avons établi une pratique dans laquelle l’ONU deux fois par jour nous a fourni les coordonnées des endroits les plus sensibles, et nous les avons fait passer aux troupes sur le terrain. Dix minutes après avoir reçu l’information de l’Organisation des Nations Unies, elle était transmise aux troupes sur le terrain ».

Shamir-Borer a également donné l’exemple de la façon dont les avocats ont approuvé l’attaque de Tsahal sur une école d’où des obus de mortier avaient été tirés. « Nous nous sommes abstenus d’attaquer les écoles, à quelques exceptions près. Nous avons identifié un complexe dans Saja’iyya qui comprenait plusieurs écoles, l’une appartenant à l’Organisation des Nations Unies, une clinique et une mosquée. Pendant l’opération, des dizaines d’obus de mortier ont été tirés à partir de ce complexe sur Israël, jour après jour. Le 25 août, après qu’onze obus de mortier aient été tirés, nous avons décidé d’attaquer. Nous avons émis des ordres aux troupes sur la façon de mener l’attaque contre l’école, comment donner des avertissements et prendre des mesures pour s’assurer qu’il n’y avait pas de civils à l’intérieur. Finalement, les obus de mortiers ont été ciblés, et nous n’avons eu connaissance d’aucun civil blessé ».

« Le Hamas a profité de cette situation », a déclaré Shamir. « Il a publié un document appelant les résidents du quartier à ne pas partir et à ne pas tenir compte des avertissements de l’armée israélienne ». Shamir-Borer explique : « Le Hamas a ordonné le retrait de tous les symboles militaires des corps de terroristes morts afin qu’ils ne soient pas comptés comme des hommes armés, et a masqué les chiffres des victimes. Leurs directives étaient d’empêcher la publication des noms des commandants militaires qui avaient été tués. Ils ont très bien réussi à cacher l’identité des personnes ». « Nous avons établi une équipe d’officiers du renseignement qui a déjà travaillé pendant neuf mois pour essayer de rassembler du matériel provenant de diverses sources, afin de déterminer les identités (des personnes tuées). Les informations que nous avons recueillies montrent qu’au moins 44% des personnes tuées étaient des hommes armés. 36% étaient certainement des civils, et nous n’avons aucune indication quant à leur implication dans le conflit. Le reste étaient des hommes âgés entre 16 et 50 ans, certains d’entre eux étaient armés et certains ne l’étaient pas ».

« Je sais que la revendication d’un grand nombre de civils (tués) était destinée à prouver qu’Israël a agi de manière disproportionnée », a déclaré Shamir, « mais comme les avocats, nous savons que cela n’a aucun fondement juridique. Si vous êtes sérieux au sujet du principe de proportionnalité, vous ne pouvez pas regarder les chiffres globaux, mais vous devez considérer chaque attaque séparément, comprendre les actions du commandant dans chaque cas, etc. ». Parmi les informations contenues dans le rapport d’Israël, un tableau de tous les sites sensibles de Gaza qui étaient interdites à l’attaque, comme les hôpitaux, les écoles, les lieux de culte et autres installations de l’ONU. Le rapport contient des photographies aériennes de plusieurs quartiers de Gaza, d’où d’énormes barrages de roquettes et d’obus de mortier ont été tirés sur Israël. Chaque site de lancement est marqué d’un point rouge, et il y a des photos dans lesquelles tout un quartier est couvert de rouge, comme ce fut le cas avec Saja’iyya. D’autres images montrent les dommages causés à l’intérieur d’Israël.

Le rapport comprend également de nombreux documents que les troupes de Tsahal ont saisis lors de l’opération. L’un des documents prouve l’exploitation systématique et délibérée des maisons de civils et des zones résidentielles à des fins militaires. Un autre document, qui est un guide pour les combattants intitulé « Eléments pour cacher avec succès des armes dans les bâtiments », détaille comment cacher des armes dans les maisons. « Révéler cette information est maintenant vital », a déclaré le nouveau Directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Dore Gold. « Beaucoup d’entre nous parlent de la moralité de l’armée israélienne, et vous l’avez dans le rapport des généraux, mais voici la preuve, avec des notes et des informations réelles ».

Michel Garroté, 16 juin 2015

Sources :

http://www.jewishpress.com/news/breaking-news/idf-took-more-precautions-in-conflict-than-nato-member-armies/2015/06/15/

http://malaassot.over-blog.com/2015/06/tsahal-a-pris-plus-de-precautions-dans-les-conflits-que-les-armees-des-membres-de-l-otan.html

http://www.eretzaujourdhui.com/2015/06/operation-bordure-protectrice-les-avocats-decidaient-si-tsahal-attaquait-ou-pas/

   

Israël – Sarkozy a encore menti


Sarkozy-9


En visite en Israël, Sarkozy « adresse un zéro pointé à la France et aux Etats-Unis », raconte l’hebdomadaire parisien de gauche L’Express (extraits adaptés et commentés par mes soins ; voir lien vers source en bas de page) : Sarkozy, président du parti Les Républicains s'est montré sévère à l'encontre de la diplomatie française et américaine. Peu de choses ont trouvé grâce à ses yeux lors de sa visite de quelques heures en Israël et sur les territoires palestiniens. C'est « dangereux ». C'est « inadmissible ».

C'est « condamnable ». Sarkozy a utilisé tout le champ lexical de l'indignation (ndmg – « Indignez-vous », comme disait le sénile narcissique de son vivant) lors de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens (ndmg - Sarkozy a également déclaré : « défendre Israël, c’est le combat de ma vie » ; et peu après, il a dit l’inverse).

Sarkozy a critiqué le possible accord sur le nucléaire iranien, l'idée d'une résolution à l'ONU pour relancer le processus de paix au Proche-Orient et toute volonté de boycotter Israël. Et pour cela, il s'en est pris à Stéphane Richard, PDG d'Orange, à la diplomatie française, et, tant qu’à faire, aux Etats-Unis.

Le premier dossier est celui qui devrait se refermer le plus vite. En bisbilles avec Partner, une société qui exploite ses droits en Israël, Orange a menacé de se retirer sur le champ de l'Etat hébreu. « Je ne veux pas rentrer dans la polémique, je sais que Stéphane Richard (le PDG d'Orange, NDLR) viendra ici s'expliquer », a déclaré Sarkozy à la presse. « Le boycott d'Israël est inadmissible. Je ne dis pas qu'il y avait une volonté de boycott de la part de cette entreprise (Orange), mais je dis que ce n'est pas comme ça qu'on fera la paix », a-t-il ajouté.

Orange a depuis expliqué n'avoir aucune motivation politique, mais vouloir seulement retrouver la maîtrise totale de sa marque (ndmg - d’autres affirment qu’en échange d’un contrat d’un milliard de dollars, le Qatar a posé comme condition qu’Orange « dégage » d’Israël).

Dans un deuxième temps, Sarkozy a trouvé moyen de s'en prendre à la diplomatie de François Hollande (ndmg - ce qui n’est pas difficile ; même Sarkozy peut y arriver). L'ex-chef de l'Etat a jugé « dangereux » le projet du gouvernement français de passer par une résolution à l'ONU pour tenter de relancer l'effort de paix au Proche-Orient. « La paix ici viendra d'abord des Israéliens et des Palestiniens eux-mêmes », a estimé Sarkozy, qui « reste attaché à l'idée de deux Etats nations vivant en paix côte à côte » (ndmg - lorsqu’il était président, Sarkozy avait annoncé, que sous son mandat présidentiel à lui, un Etat palestinien verrait le jour…).

Enfin, dernier objet du courroux de Sarkozy, le possible accord international sur le nucléaire iranien qui devrait être conclu d'ici fin juin. « L'accord qui est en train d'être discuté est condamnable, à la fois sur la méthode de négociation et sur l'accord », a dit Sarkozy.

« Avec cet accord, j'affirme qu'on reconnaît à l'Iran maintenant explicitement le droit de poursuivre l'enrichissement et de conduire des activités de recherche et de développement (...) C'est un changement profond de la mise en œuvre du régime de non-prolifération qui ouvre potentiellement la voie à un risque grave de course aux armements nucléaires dans la région », a-t-il déclaré en citant l'Arabie saoudite et la Turquie comme deux pays pouvant être tentés de chercher à se doter de la bombe atomique (ndmg - lorsqu’il était président, Sarkozy, après quelques mois de fanfaronnades anti-persanes, avait tenu un langage plutôt bienveillant à l’égard de l’Iran ; il avait tenu des propos racistes contre le Premier ministre israélien en croyant que le micro n’était pas encore branché ; et il avait accusé Israël de « menacer la paix mondiale » ; les franco-israéliens qui vivent en Israël feraient bien de s’en souvenir ; car en 2017, Sarkozy comptabilisera le vote musulman, lui qui par ailleurs s’entend à merveille avec le richissime Qatar…).

(Fin des extraits adaptés et commentés par mes soins ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté

Source :

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/en-visite-en-israel-sarkozy-adresse-un-zero-pointe-a-la-france-et-aux-etats-unis_1687572.html#xtor=AL-447

   

Un accord nucléaire signé par des ayatollahs iraniens a-t-il de la valeur ?


Iran-ayatollah-khamenei


Le chef de la CIA, John Brennan, a récemment effectué une visite en Israël consacrée au programme nucléaire iranien à l'approche du 30 juin, date-butoir des négociations avec l’Iran. Les discussions de John Brennan ont porté, d’une part, sur les négociations autour du programme nucléaire iranien qui devraient « en principe » aboutir à un « accord » d'ici au 30 juin entre les six grandes puissances et l’Iran ; et d’autre part, sur l'implication notoire de l'Iran dans des activités terroristes dans tout le Moyen-Orient (avec notamment le Hezbollah au Liban et en Syrie ; et certaines factions du Hamas dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie).

Le directeur de la CIA s'est notamment entretenu avec Tamir Pardo, chef du Mossad, le service de renseignement israélien civil qui dépend directement du Premier ministre. Il a également rencontré le chef des différents services des renseignements militaires, le général Herzl Halevi, ainsi que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et, le conseiller à la sécurité nationale, Yossi Cohen.

Par ailleurs, le chef d'état-major des armées des Etats-Unis, le général Martin Dempsey, a rencontré, mardi 9 juin 2015, le ministre de la Défense Moshé Yaalon, ainsi que le chef d'état-major le général Gadi Eisenkot. Le dossier iranien était au centre des entretiens du général Dempsey.

Vérifier le caractère pacifique du programme nucléaire iranien prendra de longues années en cas d'accord entre l’Iran et les grandes puissances à la fin du mois, a estimé de son côté lundi l'AIEA, l’agence nucléaire de l'ONU. Cela sera une question d'années. Pas de mois ni de semaines, mais d'années. Des années et des années, a souligné Yukiya Amano, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Selon Yukiya Amano, la conclusion de l'accord dépendra en bonne partie de la mise en oeuvre par Téhéran du protocole additionnel au traité de non-prolifération nucléaire (TNP), que 120 Etats ont déjà approuvé. L'Iran a entrepris d'appliquer provisoirement le protocole, aux termes d'un accord-cadre conclu en avril à Genève avec les 5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie). Cette démarche obligera ce pays à soumettre une déclaration très détaillée sur ses installations nucléaires tous les trois mois, a rappelé Yukiya Amano.

Le même protocole permet à l'AIEA de demander d'avoir accès aux sites, y compris militaires (ce que l’Iran refuse), où elle pense que sont entreposés des matériaux nucléaires non déclarés. L'agence spécialisée de l'ONU enquête depuis plusieurs années sur la dimension militaire du programme nucléaire iranien. Il s'agit d'affirmations concrètes selon lesquelles l’Iran fait depuis des années le nécessaire pour se doter de la bombe atomique. L’AIEA admet cela depuis 2011.

Certains experts considèrent que le principal problème, c’est l’Etat islamique sunnite, et, non pas, l’Iran chiite nucléarisé. D’autres experts, à l’inverse, pensent que la bombe atomique aux mains des ayatollahs chiites iraniens serait une catastrophe pour la région.

Michel Garroté, 9 juin 2015

   

Israël – Frapper le nucléaire iranien dans les 20 mois ?


Iranian President Rouhani Gives Talk In New York Ahead Of UN Address


Ca y est, je vais encore me faire traiter de maudit sioniste et de sale néoconservateur… De quoi s’agit-il ? Il se trouve que récemment, l’ancien ambassadeur américain à l’ONU, John Bolton (encore un pestiféré), a donné un aperçu du programme nucléaire de l’Iran et de l’accord imminent qui doit être freiné : « L’horloge tourne et l’Iran est en marche vers un arsenal nucléaire légitimé par les puissances que manipulent Obama, un Obama qui défend l’idéologie du mal ». Aucun doute, Bolton c’est Satan ; et moi je suis son suppôt.

Alors que les négociations entre l’Iran et les puissances mondiales ont atteint un accord provisoire avant la date limite du 30 juin, Bolton prédit que les négociations avec l’Iran sont « vouées à l’échec. Je ne pense pas que l’Iran a l’intention de renoncer à ses efforts pour obtenir des armes nucléaires. Même si un accord est signé dans le courant de l’été, je pense que les ayatollahs montreront leur violence avant même que l’encre soit sèche ».

Accréditant ces soupçons, de hauts responsables iraniens ont dit qu’ils commenceront à utiliser les centrifugeuses IR-8, qui sont 20 fois plus efficaces que les standards, dès que l’accord sera atteint, alors même que les États-Unis affirment qu’un accord limitera l’utilisation de centrifugeuses de pointe. Selon Bolton, l’Occident n’a pas suffisamment de connaissances du programme nucléaire secret de l’Iran, ni ne possède de mécanisme suffisant pour surveiller les violations possibles d’un futur accord, ce qui signifie qu’un tel accord ne fera que « légitimer le chemin de l’Iran vers l’arme nucléaire ».

Alors, pourquoi le président américain Barack Obama fait si ardemment pression pour obtenir un accord avec l’Iran ? Selon l’estimation de Bolton, « ses actions découlent d’une conviction que les négociations peuvent changer la nature du régime islamique, parce qu’Obama est entraîné par une idéologie qui voit l’influence américaine dans le cadre du problème, et s’il peut montrer aux ayatollahs que les USA ne sont pas une menace pour eux, ils seront heureux de renoncer à leur poursuite de leur programme nucléaire. Je pense juste que c’est absolument faux ».

Face à la menace d’un Iran possédant l’arme nucléaire, Israël devra frapper les installations nucléaires de l’Iran sur la base des estimations, car dans les 20 prochains mois l’Iran sera en mesure de produire un arsenal nucléaire. Israël doit décider bientôt, car une fois que l’Iran aura la bombe, « toute attaque risquerait d’entraîner des représailles nucléaires ».

Dans le cas d’une attaque israélienne sur les sites nucléaires de l’Iran, l’Etat juif aura le Congrès américain pour l’aider contre l’antagonisme d’Obama à un tel développement. Pendant l’attaque, Israël devra souligner combien son action fait partie de son droit légitime à l’autodéfense, et après les bombardements, il aura besoin de se réapprovisionner, de se réarmer avec l’aide des États-Unis. C’est clair que penser cela et en plus le dire et l’écrire, ça mériterait la peine de mort.

Michel Garroté

Source (maléfique) :

http://coolamnews.com/john-bolton-israel-doit-attaquer-liran-dans-les-20-prochains-mois/

   

Etat islamique – Nouvel allié des palestiniens ?


Palestine-EI


Depuis la fin des années 1960, l’Europe ne cesse de diaboliser l’Etat d’Israël. L’Europe agit ainsi en raison des accords qu’elle a conclus, d’abord avec la Ligue Arabe (LA), puis avec l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et ses divers Etats-membres, notamment le Qatar. Cela fait maintenant cinquante ans que les dirigeants européens et les médias européens, feignant d’ignorer la géographie réelle et l’histoire réelle de la « Palestine » (terme utilisé par les Britanniques pour qualifier un territoire peuplé de juifs et d’arabes), pratiquent le révisionnisme et le négationnisme, afin de ne pas compromettre leurs relations étroites avec le monde arabo-musulman, y compris les sphères islamiques.

Dernier exemple en date : l’Europe, alignée sur le néfaste Obama, laisse l’Etat islamique (EI) progresser en Irak et en Syrie, tout en faisant semblant de vouloir le stopper. La triste réalité, pour ce qui concerne la population dite « palestinienne », c’est qu’elle est victime, non pas d’Israël, mais du monde arabo-musulman en général et des dirigeants « palestiniens » en particulier. Et, cette population « palestinienne », sans avenir depuis 1947 à cause des dirigeants arabes, est de plus en plus attirée par l’Etat islamique.

L’usage systématique du mot « Palestine » pour désigner un Etat qui n'a jamais existé, pas même sous les Ottomans, cet usage systématique du mot « Palestine » est anachronique. Le terme « Palestine » a été instrumentalisé dès son origine, soit dès la révolte du patriote Juif Bar Kokhba vaincu par l'empereur romain Hadrien en 135. Les Romains voulaient détruire en Judée tout souvenir de l’histoire juive, y compris les noms de Judée et de Jérusalem. Ils nommèrent Jérusalem « Ælia Capitolina », et, pour désigner ce territoire, ils forgèrent le terme « Palestine » à partir du mot « Philistins », anciens ennemis des Hébreux disparus depuis. Le mot « Palestine » suggère - à tort - que la Palestine aurait existé comme Etat souverain.

Concernant l’influence croissante de l’Etat islamique sur les palestiniens, Maître Bertrand Ramas-Muhlbach, avocat, spécialiste en droit international et expert du Moyen-Orient, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Les populations arabes de Palestine ont été abusées à deux reprises par les pays arabes : la première fois, le 29 novembre 1947, lorsque les pays musulmans ont refusé le plan de partage de la Palestine entre un Etat arabe et un Etat juif (les palestiniens s’en mordent aujourd’hui les doigts). La seconde, lorsque les pays arabes ont, le 15 mai 1948, déclaré la guerre au jeune Etat juif, en invitant les arabes de Palestine à quitter leur foyer, le temps de défaire l’Etat d’Israël. Désormais, les palestiniens sont manipulés par la doctrine religieuse des islamistes. Compte tenu des échecs successifs des pays arabes dans l’éviction des juifs de Palestine, la discussion des islamistes se focalise maintenant sur Jérusalem ».

Maître Bertrand Ramas-Muhlbach : « Dans une déclaration tonitruante, le Hamas a annoncé : ‘Jérusalem restera toujours palestinienne et indivisible’. Pour le mouvement terroriste, le projet de déplacement des ministères (ndmg - de Tel Aviv à Jérusalem) illustrerait ‘l’état de désespoir et de panique écrasante de l’occupation envers l’avenir de leur entité colonisatrice’. Le Hamas persiste à croire que les juifs seraient sans droit ni titre en Israël et qu’ils seraient désespérés à l’idée de rendre le territoire qu’ils occupent illégalement. La Turquie partage également cet avis. Le Premier Ministre Ahmet Davutoglu a, le 21 mai 2015, avancé ‘Al Aqsa est à nous pour toujours. Allah et l’Histoire sont témoins qu’elle restera à nous pour toujours’ ».

Maître Bertrand Ramas-Muhlbach : « Il a même affirmé que son pays ne pourrait jamais être ‘ami ou allié de ceux qui profanent la mosquée Al Aqsa avec leurs bottes’. Aussi a-t-il dénoncé les dirigeants turcs de l’opposition qui reconnaissent la judaïté de Jérusalem. Grâce aux thèses islamistes, les palestiniens, maintenus par leurs dirigeants dans un climat de guerre, de révolution, de dénuement total et de sentiment d’exil, continuent de cultiver cette obsession absurde consistant dans l’éviction des juifs d’Israël. Or, avec l’Etat islamique, les palestiniens pourraient trouver un nouveau souffle dans le combat momentanément suspendu par le Hamas », conclut Maître Bertrand Ramas-Muhlbach (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté

Source :

http://laurentgandus.com/2015/05/26/lislamisme-seule-et-unique-nakba-du-monde-de-lislam/

   

Jésus était palestinien et bientôt il sera musulman


Palestine-Fatah-1


Récemment, le Pape François aurait dit « Vous êtes un Ange de Paix » à Mahmoud Abbas. C’est faux. Le pape François a dit à Mahmoud Abbas : « Puissiez-vous être un ange de paix ». « Le Vatican reconnaît l'Etat palestinien » dans un communiqué, ont récemment écrit l’agence AP et l’AFP, aussitôt reprises par les médias.

Or, le communiqué du Vatican, lui, n’est pas aussi affirmatif, et, du reste, il n’aborde qu’un sujet spécifique, et, non pas, la reconnaissance de la « Palestine » par l’Eglise catholique. A supposer que l’Eglise catholique reconnaisse, déjà ou pas encore, un « Etat palestinien », l’information ne date pas du mercredi 13 mai 2015, comme l’ont laissé entendre l’agence AP et l’AFP.

Le communiqué du Vatican cite « les territoires palestiniens » et non pas « la Palestine » ou « l’Etat palestinien ». Cela dit, la majorité des catholiques, comme la majorité des autres gens, soutiennent la création d’un « Etat palestinien », sans savoir pourquoi. Et la majorité des catholiques sont, comme la majorité des autres gens, israélophobes, sans savoir pourquoi non plus. C’est le triste résultat de 50 ans de propagande pro-palestinienne et anti-israélienne.

Autre point : la récente canonisation de deux « palestiniennes ». Là, le Vatican a bel et bien utilisé le mot en question. Et c’est une erreur. Car les deux femmes arabes - canonisées en 2015 - ont vécu sous l’Empire ottoman. Et sous cet Empire, la « Palestine » n’existait pas. Pas plus qu’aujourd’hui.

L’usage systématique du mot « Palestine » pour désigner un Etat qui n'a jamais existé, pas même sous les Ottomans, cet usage systématique du mot « Palestine » est anachronique. Le terme « Palestine » a été instrumentalisé dès son origine, soit dès la révolte du patriote Juif Bar Kokhba vaincu par l'empereur romain Hadrien en 135.

Les Romains voulaient détruire en Judée tout souvenir de l’histoire juive, y compris les noms de Judée et de Jérusalem. Ils nommèrent Jérusalem « Ælia Capitolina », et, pour désigner ce territoire, ils forgèrent le terme « Palestine » à partir du mot « Philistins », anciens ennemis des Hébreux disparus depuis. Le mot « Palestine » suggère - à tort - que la Palestine aurait existé comme Etat souverain.

Il faut ajouter qu’Israël est le seul pays du Moyen-Orient dont la population chrétienne augmente, essentiellement en raison de l’afflux des chrétiens - persécutés par « »l’Autorité palestinienne » (en clair le Fatah) - trouvant refuge dans l’Etat hébreu. Enfin, rappelons que le « palestinisme » est un regain, une métamorphose, une résurgence du marcionisme, qui vise à couper le christianisme de ses racines juives et à « palestiniser » Jésus-Christ.

Michel Garroté, 19 mai 2015

Sources :

http://www.desinfos.com/spip.php?article47807

http://leblogdemichelgarrote.blogspot.ch/2015/05/le-monde-ecrit-que-le-vatican-reconnait.html

http://www.veroniquechemla.info/2010/12/les-chretiens-dorient-vitalite.html

http://www.veroniquechemla.info/2010/12/leurope-et-le-spectre-du-califat-de-bat.html

  

Nucléaire iranien / Mossad – Intox islamo-gauchiste contre Netanyahou


Iran-ayatollah-khamenei


 C’est la dernière intox islamo-gauchiste contre Netanyahou : il aurait, soi-disant, menti sur le nucléaire offensif iranien. C’est faux. Netanyahou n’a pas menti. Il a dit la vérité. L’Iran, c’est l’Iran des mollahs intégristes et génocidaires, c’est l’Iran du Guide suprême, un ayatollah, et ce, depuis 1979, au temps de l’ayatollah Khomeiny. La différence entre 1979 et 2015, c’est qu’avec l’uranium enrichi et les missiles dont dispose aujourd’hui l’Iran, ce pays peu dès maintenant lancer une « bombe sale » sur Israël. L’Iran n’a pas besoin d’attendre d’avoir une bombe atomique. Une « bombe sale » avec 500 grammes de poudre d’uranium enrichi et un seul missile suffissent déjà.

L’Agence Internationale de l’Energie Atomique, une filiale de l’ONU, confirme depuis 2011 que l’Iran fabrique la bombe atomique. Si Israël ne lance pas de frappes préventives contre le nucléaire offensif iranien, l’Arabie saoudite et l’Egypte, deux pays sunnites, se procureront des armes nucléaires au Pakistan, pour contrer la puissance nucléaire chiite iranienne. En revanche, si Israël porte un coup dur au nucléaire militaire des ayatollahs iraniens, alors les pays sunnites ne feront pas tout pour se procurer au plus vite des armes nucléaires.

Le fait de laisser l’Iran constituer un petit arsenal nucléaire ne serait bien évidemment pas sans risques. Je ne pense pas (à l’inverse des Israéliens, ce qui est parfaitement compréhensible) que les mollahs parviendraient à bombarder Jérusalem dès lors qu’ils disposent de l’arme nucléaire : les Israéliens possèdent une centaine d’ogives, et leur contre-attaque serait en mesure de raser l’ensemble de l’Iran. (Les mollahs ont beau financer les auteurs d’attentats suicide, ils ne sont pas suicidaires pour autant).

Un Iran doté de l’arme nucléaire pourrait toutefois utiliser une « bombe sale » contre Israël (durty bomb). Un Iran doté de l’arme nucléaire pourrait servir de couverture (de «paravent nucléaire», pourrait-on dire) au Hezbollah et à d’autres groupes alliés, qui pourraient en profiter pour se montrer plus agressifs. L’arsenal iranien pourrait convaincre les petits pays de la région de rallier sa cause (et les dissuaderait à coup sûr d’aller contre les intérêts de Téhéran) et saperait sans doute la crédibilité de la politique étrangère américaine (si les Etats-Unis refusent d’agir pour interrompre l’élaboration de la bombe iranienne, certains pourraient douter qu’ils interviennent pour empêcher Téhéran de l’utiliser).

Pour en finir avec le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais, les turpitudes turcopersanes et les flottilles djihadiques, Israël devrait frapper le serpent à la tête. Aussi longtemps que les Israéliens refuseront de traiter définitivement la cible iranienne, le Hamas et le Fatah palestiniens, le Hezbollah libanais, les turcitudes, les persâneries, les flottilles djihadiques, les tirs de roquettes, obus et missiles, sans oublier les idiots utiles tels nos ineffables journaleux au cerveau atrophié, continueront de narguer et de harceler Israël, sous toutes les formes possibles et imaginables.

A ce propos, rappelons que l’Arabie saoudite était et demeure prête à ouvrir son espace aérien à Israël pour frapper le programme nucléaire iranien. Les autorités saoudiennes sont entièrement coordonnées avec Israël sur toutes les questions liées à l’Iran. Les Saoudiens sont prêts à ouvrir leur espace aérien à l’aviation israélienne pour frapper l’Iran si une attaque est nécessaire.

Mais revenons à la dernière intox islamo-gauchiste contre Netanyahou (Israël est en période électorale et des négociations entre l’Occident et l’Iran viennent d’avoir lieu à Genève…). Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou affirmait en 2012 devant l'Assemblée générale de l'ONU que l'Iran pourrait se doter de la bombe atomique dans les prochains mois si la communauté internationale n'agissait pas. Quelques semaines plus tard, « ses services secrets », auraient, selon l’intox islamo-gauchiste, estimé le contraire.

Cette « information » a été tirée de « centaines d'échanges » entre les « plus grandes agences de renseignements du monde » obtenus par la chaîne islamique qatarie Al-Jazzera et le journal britannique d’extrême-gauche The Guardian. Elle mettait en lumière, selon l’intox islamo-gauchiste, le fossé qui existerait entre les déclarations publiques des principaux politiciens israéliens et les évaluations d'Israël, écrit sans rire The Guardian.

En septembre 2012, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avait brandi devant les leaders mondiaux l'illustration d'une bombe sur le point de détonner pour s'alarmer de l'avancement du programme nucléaire iranien. Quelques semaines plus tard, le Mossad aurait conclu, selon l’intox islamo-gauchiste, dans un rapport reçu par les services de renseignements sud-africains que l'Iran n'avait pas les capacités nécessaires pour produire des armes.

Un hebdomadaire gauchiste écrit l’inverse dans un style illisible : le Mossad, le renseignement israélien, quelques semaines après l'intervention de Bibi à l'ONU, confiait à ses homologues sud-africains que l'Iran était bien loin selon eux d'en être aussi loin dans leurs recherches. En clair, selon l’intox islamo-gauchiste, on ne sait même pas qui aurait fait quoi. Sans compter que des échanges de cette nature entre le Mossad et l’Afrique du Sud, c’est proprement ridicule. Ce n’est pas le Mossad, mais le renseignement militaire israélien, qui est chargé du dossier nucléaire iranien depuis 1999…

Un média israélien d’extrême-gauche écrit que la chaîne islamique qatarie Al-Jazzera a annoncé qu’elle « révélerait » une série de « télégrammes » dans les prochains jours qui comprendrait, selon l’intox islamo-gauchiste, la « véritable » évaluation du service d’espionnage israélien du Mossad quant aux ambitions nucléaires de l’Iran. C’est donc le Qatar islamique qui détiendrait la « vérité »… A noter que ces « fuites » surviennent alors que Benyamin Netanyahou doit s'adresser au Congrès américain essentiellement sur la question de l'Iran…

Un groupe de l’opposition iranienne en exil a fait état à Washington de ce qu’il présente comme un site d’enrichissement d’uranium « secret et illégal » du régime de Téhéran, en violation des négociations en cours avec les grandes puissances.

« Bien que le régime iranien affirme que toutes ses activités d’enrichissement sont transparentes et sous contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), il mène en fait des activités de recherche et de développement au moyen de centrifugeuses perfectionnées dans un site nucléaire secret appelé « Lavizan-3 », sur une base militaire de la banlieue nord-est de Téhéran », a affirmé lors d’une conférence de presse l’antenne américaine du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI).

Le directeur adjoint pour les Etats-Unis, Alireza Jafarzadeh, a longuement présenté des images satellites tirées de Google Maps et « des renseignements obtenus auprès de sources haut placées au sein du régime iranien et de ceux impliqués dans des projets d’armes nucléaires ». D’après les opposants iraniens, le site de « Lavizan-3 », composé d’un tunnel et de laboratoires souterrains, a été construit entre 2004 et 2008. « Depuis 2008, le régime y a conduit en secret des activités de recherche et d’enrichissement d’uranium », a dit M. Jafarzadeh.

« Ces renseignements sur ses activités nucléaires montrent qu’il n’a cessé de mentir depuis plus d’une décennie », a accusé la représentante du CNRI aux Etats-Unis, Soona Samsami. Groupe historique d’opposants iraniens – considérés comme « terroristes » par l’Union Européenne jusqu’en 2008 et par les Etats-Unis jusqu’en 2012 – les « Moudjahidine du peuple » (MEK) forment la principale composante du CNRI.

Depuis que les négociations entre l’Iran et les grandes puissances ont démarré en 2003, le MEK affirme régulièrement révéler l’existence d’infrastructures secrètes où la République islamique poursuivrait l’enrichissement d’uranium dans le cadre d’un programme militaire. L’Iran et les grandes puissances tentent de s’entendre sur un règlement d’ici au 31 mars qui autoriserait Téhéran à réaliser certaines activités nucléaires civiles, mais qui l’empêcherait de se doter de la bombe atomique. En échange, il obtiendrait une levée des sanctions internationales.

La phase la plus cruciale des négociations a redémarré il y a 18 mois entre le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) et l’Iran qui ont scellé un accord provisoire (Joint plan of action, JPOA) en novembre 2013. « Ce que vous avez vu aujourd’hui est une violation évidente du Traité de non-prolifération, du Conseil de sécurité de l’ONU et du JPOA », a dénoncé M. Jafarzadeh, jugeant « insensé de poursuivre les négociations ».

Comme les détails des fuites montrent la très mauvaise affaire que les grandes puissances sont sur le point de conclure avec l’Iran, le discours de Bibi et sa position apparaissent de plus en plus justifiés. L’Iran semble être le grand gagnant dans le jeu de négociations des enjeux élevés que les puissances mondiales, dirigées par l’équipe du président américain Barack Obama, ont joué comme des amateurs.

La grande nouveauté est, alors qu’il y a dix ans l’Iran ne pouvait pas se permettre d’avoir un seul centrifugeur, le « deal » P5 + 1 lui offre, selon de hauts responsables israéliens et d’autres, 6 500 centrifugeuses environ. Ces centrifugeuses n’ont rien à voir avec la création du « nucléaire », en République islamique d’Iran riche en pétrole. Ces centrifugeuses seront la manufacture du matériau nécessaire pour lancer rapidement l’Iran vers la capacité d’armement nucléaire.

Les détails qui émergent soutiennent la position et la mise en garde des Israéliens ont été contre, énergiquement, depuis de nombreux mois. Bien que les États-Unis aient récemment admis qu’ils n’avaient pas tenu au courant Israël sur les détails de ce compromis, Israël a été tenu au courant par d’autres canaux. Le « deal » n’a pas encore été finalisé et les pourparlers reprendront lundi prochain, après que le Secrétaire d’Etat américain John Kerry et le Ministre des affaires étrangères d’Iran, Mohammad Javad Zarif se réuniront pour conclure des détails pendant plusieurs jours à Genève.

Zarif a dit aux Fars News d’Iran « Nous avons eu des négociations sérieuses avec les représentants du P5 + 1 et surtout avec les américains au cours des trois jours… « Mais il y a encore un long chemin pour parvenir à un accord définitif ». Le groupe P5 + 1 se réfère aux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine, la France + l’Allemagne. Outre le nombre énorme de centrifugeuses que l’Iran sera autorisé en vertu de l’entente, la date de la fin de l’accord entre le P5 + 1 et l’Iran est très préoccupante pour Israël et d’autres qui ont reconnu les capacités apocalyptiques de l’Iran. L’accord devrait se terminer dans une dizaine d’années, après quoi il n’y aura aucune retenue du tout sur le programme nucléaire iranien.

L’Associated Press a signalé l’accord qui au départ devait geler le programme nucléaire iranien, mais peu à peu lui a permis d’accroître les activités, comme une « récompense » pour la « conformité », ce qui pourrait lui permettre de produire des armes nucléaires dans les dernières années de l’accord. Le Ministre de la défense d’Israël Moshe Ya’alon a exprimé la profonde préoccupation d’Israël de l’accord imminent, selon le Jerusalem Post : « L’accord avec l’Iran est un grand danger pour la paix dans le monde occidental et une menace pour la sécurité d’Israël, » a-t-il dit.

« L’Iran est aujourd’hui le principal facteur de l’instabilité au Moyen Orient et il envoie des agents terroristes dans le monde entier dans le but de nuire aux intérêts occidentaux et israéliens, » dit-il. « Par conséquent, tout accord qui sera signé entre l’Occident et ce régime apocalyptique, messianique nuira gravement aux intérêts occidentaux et israéliens et permettra à l’Iran de devenir un Etat de seuil nucléaire et poursuivra ses activités terroristes ». Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu doit se pencher lors d’une session conjointe du Congrès la semaine prochaine. Il mettra l’accent sur les dangers du deal avec l’Iran. Il admet ouvertement que son but est de convaincre les membres du Congrès à faire tout ce qui leur est possible pour insister sur un accord qui doit empêcher l’Iran d’atteindre son objectif d’obtenir la capacité d’armement nucléaire.

Le discours est devenu une source majeure de conflit entre l’administration américaine et Israël, avec de fausses accusations telles que Netanyahu a « occulté » l’Administration en omettant de l’informer avant d’accepter l’invitation du Congrès. Avec les détails qui émergent lentement d’une très mauvaise affaire entre les grandes puissances et l’Iran et les sondages qui montrent qu’une grande majorité d’Américains se méfie des Iraniens, il se peut que l’irritabilité de Washington aïe au moins une conséquence inattendue : Un coup de pouce pour Benyamin Netanyahou.

Michel Garroté, 25 février 2015

Sources :

OLJ

Lori Lowenthal Marcus, adapté par Mordeh’aï pour malaassot.com

  

La légitimité d’Israël – Par Michel Garroté

Israël-enfants

Michel Garroté -- En cette fin d’année, j’aimerais revenir sur un sujet qui me tient à cœur : la légitimité d’Israël. Les hauts responsables militaires israéliens affirment qu'Israël dispose des moyens nécessaires pour retarder de façon significative le programme nucléaire iranien, même si cette attaque a lieu sans une coordination préalable avec les USA. Selon ces hauts responsables militaires israéliens, le temps presse pour lancer une opération efficace, car les Iraniens ne cessent de fortifier les défenses de leurs installations et de perfectionner leurs camouflages. Les hauts responsables militaires israéliens estiment toutefois prudent d'attendre que les Américains poursuivent les pourparlers avec les Iraniens et d'attendre que les Américains constatent par eux-mêmes que ces pourparlers sont voués à l'échec.

Pour le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu, la doctrine Begin, du nom de l'ancien premier ministre israélien, reste plus que jamais d'actualité. Selon cette doctrine, Israël ne peut pas se permettre d'être menacé d'une deuxième Shoah et Israël doit donc empêcher les pays musulmans de la région de se doter d'armes de destruction massive. À trois reprises, Israël a appliqué cette doctrine : en 1981 contre l'Irak, en 2007 contre la Syrie, et en 2009 contre le cargo Arctic Sea transportant du matériel stratégique vers l'Iran. Depuis, Israël infecte par virus le système informatique des centrales nucléaires iraniennes. Si cela est suffisant, alors tant mieux.

Le droit d'Israël de pratiquer la légitime défense, et donc le droit d'Israël de pratiquer des frappes préventives n'est pas un manque d'amour envers le monde musulman et ses 1,3 milliard de mahométans. Ce droit de légitime défense est un devoir. Le devoir de faire en sorte que les six millions de Juifs qui vivent, qui existent, en Israël (un pays de la taille de la Picardie), ne soient pas vitrifiés par une Shoah radioactive. Ne pas comprendre cela, en revanche, est non seulement un manque d'amour, mais un acte de négation du droit à l’existence des Juifs d'Israël.

En 1933-1939, nombreux furent ceux qui ne voulurent pas accepter le droit de l'Europe à la légitime défense et donc le droit à la guerre contre Hitler. En 2014, notamment face à L’Etat Islamique (EI), l'histoire se répète (les mesures prises contre l’EI sont dérisoires). L'on inverse à nouveau le bien et le mal. L'on inverse à nouveau l'amour et la haine. Et ainsi, les méchants, c'est nous, les athées, les juifs, les chrétiens et les musulmans réformateurs, surtout lorsque nous refusons de nous laisser détruire.

Et les gentils, ce sont les musulmans conservateurs, qui parlent de la « religion de paix », mais sans pour autant réformer l’islam conquérant. Or, « Tu ne tueras point » signifie « Tu ne commettras pas de meurtre ». Et « Tu ne tueras point » ne signifie nullement « Tu n’useras pas de ton droit à la légitime défense lorsque l’ennemi veut anéantir ton peuple, tes proches, tes enfants ». Israël a le droit d’exister. Peut-on encore proclamer cela publiquement aujourd’hui sans se faire injurier ou lapider ?

Michel Garroté, 29 décembre 2014

De plus en plus de Juifs quittent la France. Un “petit remplacement” est en marche…

Par Benoît Rayski, historien, écrivain et journaliste

L'information n'a pas fait grand bruit. Il est vrai qu'entre de nouvelles révélations sur Medhi Nemmouche et le livre de Valérie Trierweiler, elle avait de la peine à trouver sa place. Néanmoins, le fait est grave. La France est devenue le premier pays d'immigration vers Israël devant les Etats-Unis et la Russie où, pourtant, la population juive est bien plus nombreuse. On peut y être indifférent. Certains hausseront les épaules : "Bof, les Juifs ont toujours été des nomades". D'autres, plus retors, observeront que "les Juifs ont quand même où aller puisqu'ils ont une deuxième patrie qui s'appelle Israël." Ces banalités n'ont pas lieu d'être.

Carcassonne : les pro hamas font retirer des produits israéliens du Casino

 Une trentaine de militants pro-palestiniens ont organisé ce samedi après-midi une opération de boycott des produits en provenance des colonies israëliennes, dans le magasin Géant Salvaza de Carcassonne.

Aux cris de « Israël assassin, Casino complice ! », ils ont remplis trois chariots de produits qu’ils estiment « illégaux car fabriqués dans les colonies israëliennes en Palestine ». Il s’agissait essentiellement de boissons de la marque Soda Stream, de lingettes Mixa bébé et de mangues.

« Interdits par la convention de Genève »

« Ces produits sont interdits par la quatrième convention de Genève » a expliqué Horia Hankour, porte-parole du groupe, aux clients du magasin qui observaient l’action. « Ils sont également contraires à l’accord commercial entre Israël et l’Union européenne qui subordonne cet accord au respect des droits de l’homme, lesquels ne sont pas respectés par Israël en Palestine », complétait Michel David, autre porte-parole du groupe.

La directrice adjointe du magasin a finalement accepté de mettre ces produits dans la réserve. « S’ils reviennent en rayon, nous reviendrons aussi », ont promis les manifestants.

source

“Tous les pays qui condamnent aujourd’hui Israël seront placés plus tard dans la même situation”

Ayaan Hirsi Ali est une féministe, auteure et ancienne femme politique ayant la double nationalité américaine et somalienne.

orient-occident-e1382202155887

La semaine dernière, elle a donné une interview au magazine israélien Israël Hayom au cours de laquelle elle a affirmé que le conflit israélo-palestinien est un modèle réduit d’une guerre bien plus vaste que l’Occident et l’islam vont se livrer. Hirsi Ali est connue pour ses critiques répétées sur l’islam. En Avril, elle s’est vue refuser un doctorat honorifique de l’Université Brandeis à la dernière minute, en raison de ses déclarations souvent controversées sur la religion musulmane.

Source et auteur

Italie: Pendant que les Chrétiens sont persécutés en Irak, l’Église prie pour Gaza

Cette année, la célébration du Grand Pardon d'Assise, les 1er et 2 août a été consacrée à la Terre Sainte. Les participants, réunis dans la ville de saint François, le « Poverello », ont été invités à prier pour la fin des combats à Gaza.

Afghanistan-église-détruite

Dans un message, l'évêque d'Assise, Mgr Domenico Sorrentino, a évoqué la « profonde déception» suscitée par ce nouveau conflit porteur de morts et de ruines. La visite du pape François en Terre Sainte en mai dernier et la prière pour la paix convoquée le 8 juin 2014 par le pape au Vatican pour réunir les présidents israélien et palestinien, Shimon Peres et Mahmoud Abbas, afin d'invoquer la paix, avait pourtant suscité beaucoup d'espoir. 

Source