Selon l’enquête de l’Institut Piew publiée en 2013, les habitants de Gaza et de la Cisjordanie ont l’une des visions les plus fanatiques de l’islam. Les nouveaux alliés avec qui ils manifestent chaque jour n’en ont cure.
On savait les Palestiniens sous l’emprise de l’islam. La glorification de leur Dieu pour la sauvagerie sanglante du 7 octobre l’a une fois de plus montré. L’Institut Piew qui avait exploré les convictions de la population de Gaza et de la Cisjordanie en 2013 le confirme.
Le Syrien d’origine Omar Youssef Souleimane rappelait récemment dans Causeur: «On grandit dans la haine d’Israël et de tous les juifs. Le mot «juif» est une insulte.»
Les conséquences du 7 octobre représentent une fête ininterrompue pour toutes les officines intégristes. Tous ont eu la Palestine (pays qui n’existe pas) en ligne de mire dès leur enfance.
Les promesses de l’islam
Les Palestiniens soutiennent la version la plus fanatique de l’islam, qu’il s’agisse des châtiments physiques, du statut des femmes ou du rôle politique de l’islam .
L’avortement n’est pas acceptable pour 77%
33% pensent que les crimes d’honneur (qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme) sont souvent ou quelquefois justifiés.
L’isolement ou l’absence de progrès technologique ne sont pas en cause: 81% possèdent un téléphone portable, la moitié utilisent internet, beaucoup voguent sur les réseaux sociaux.
Religion et politique
On ne s’étonnera donc pas que 89% des Palestiniens souhaitent que la charia soit la loi officielle de leurs territoires.
82% sont complètement ou le plus souvent d’accord que les musulmans doivent tenter de convertir les autres. En revanche, on sait que l’inverse est partout sévèrement sanctionné.
Parmi ceux qui sont favorables à la charia, 39% considèrent que cette loi doit s’appliquer tant aux musulmans qu’aux autres citoyens.
La connaissance de Descartes n’étant pas un prérequis parmi les sondés, 85% se déclarent satisfaits que les membres d’autres religions puissent la pratiquer chez eux et plus de la moitié préféreraient la démocratie à un leader à poigne.
Les attentats suicides contre des civils ou d’autres violences sont-ils souvent ou parfois justifiés pour défendre l’islam? Les Palestiniens arrivent en tête de l’enquête avec 49%.
Les femmes
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89% sont d’accord qu’une femme doit toujours ou le plus souvent obéir à son mari.
81% sont opposés au mariage d’une musulmane avec un non-musulman.
51% estiment qu’il faut favoriser les fils dans l’héritage.
Les femmes ne doivent pas avoir le droit de divorcer affirment 57%.
44%, des hommes considèrent que ce sont aux femmes de décider si elles veulent porter le foulard, 61% de femmes veulent décider elles-mêmes.
Est immoral
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Le sexe hors mariage (93%), l’alcool (92%), le suicide (90% sauf pour les bombes humaines, 49%).
L’avortement: 77%.
La polygamie 20%, acceptable 48%.
Est-il nécessaire de croire en Dieu pour être moral? Oui: 86%.
Le dessin d’illustration montre quelques autres convictions
La haine d’Israël fait des heureux
Les activistes de l’islam ont participé avec délice aux manifestations de soutien à leurs frères palestiniens et fréquenté avec ferveur les universités suisses occupées. Tous sont aimablement appelés «pro-Palestiniens» alors qu’«anti-Israéliens» leur conviendrait tellement mieux. Les victimes d’autres conflits leur sont indifférentes. Le sort des Iraniens, par exemple, les laisse de marbre.
Parmi les fiers soutiens, de l’occupation genevoise figurait Adel Mejri, responsable et membre de moult mouvements intégristes. Aux élections tunisiennes de 2019, il a été candidat d’Ennadha, mouvement des Frères musulmans.
Dans 24 Heures repris par la Tribune de Genève, Sylvain Besson met en lumière les idées du conseiller communal PS lausannois Mountazar Jaffar, Suisse d’origine irakienne. Assistant en sciences politiques à l’Université de Lausanne, il like des déclarations du guide suprême d’Iran, Ali Khamenei. Il «aime» même un post relayant une déclaration des talibans qui proposent d’envoyer 400’000 hommes en Palestine pour détruire Israël. De nombreux membres des corps professoraux soutiennent publiquement ces mouvements de fureur, voire de fanatisme.
On a cru au début du soutien islamo-occidental que les activistes scandaient «Palestine libre, de la mer au Jourdain» en ignorant qu’ils appelaient ainsi à la suppression d’Israël. Depuis que la signification est connue, le slogan résonne autant, sinon davantage.
À Genève, un drapeau du terroriste Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a été déployé durant l’occupation de l’uni.
Le bal des foulards colorait les lieux des unis et les sectes LGBT participaient en rangs serrés à la fête. Pour ces «iels», les cartons de bienvenue à Gaza sont à l’impression.
En revanche, le 7 octobre et les otages ne figuraient sur aucune banderole, contrairement à l’imaginaire génocide qui dégoulinait de tous les murs.
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