Bernard Cazeneuve dénonce Marine Le Pen à la police pour ses photos de corps décapités par Daesh

Nous en parlions déjà de cette affaire ici.

Ces photos sont celles "de la propagande de Daech et sont, à ce titre, une abjection, une abomination", a lancé le ministre de l'Intérieur.

Le ministre de l'Intérieur a annoncé mercredi devant les députés avoir signalé auprès de la plateforme Pharos de la direction centrale de la police judiciaire les photos d'exactions du groupe État islamique tweetées par Marine Le Pen, afin qu'elle "puisse se saisir de l'affaire". Ces photos sont celles "de la propagande de Daech et sont à ce titre une abjection, une abomination et une véritable insulte pour toutes les victimes du terrorisme, pour toutes celles et tous ceux qui sont tombés sous le feu et la barbarie de Daech", a déclaré Bernard Cazeneuve, qui répondait à une question du député socialiste Joachim Pueyo.

"C'est la raison pour laquelle j'ai tout simplement demandé, conformément aux procédures en vigueur, que la plateforme Pharos de la direction centrale de la police judiciaire puisse se saisir de cette affaire, comme elle le fait à chaque fois que ces photos sont diffusées, de manière à réserver toutes les suites qui doivent l'être", a déclaré le ministre.

Pour s'en prendre à Jean-Jacques Bourdin

La plateforme internet Pharos recueille les signalements de contenus illicites reçus par les internautes comme des images pédopornographiques, jeux illégaux en ligne, tweets racistes ou homophobes. En 2013, elle avait recueilli 123 987 signalements. Des enquêtes pénales peuvent être ouvertes après ces signalements. Les contenus litigieux peuvent également être retirés à la demande de la police sans ouverture d'une enquête.

Marine Le Pen a tweeté mercredi des photos d'exactions du groupe État islamique (EI, Daech sous son acronyme arabe) pour s'en prendre au journaliste de BFM TV-RMC Jean-Jacques Bourdin qui a selon elle "fait un parallèle" entre l'EI et le Front national (FN). Elle a posté trois photos avec le texte "Daech c'est ça !" : un homme vêtu d'une combinaison orange sous les chenilles d'un char, un homme vêtu de la même manière enflammé dans une cage, et un corps d'homme décapité avec la tête posée sur le dos.

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RMC assimile le FN à l’Etat islamique. En réponse Marine Le Pen diffuse les images d’exécutions de l’EI

Tollé au Front national après l'émission de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV, mercredi 16 décembre. Il recevait l'universitaire spécialiste de l'Islam Gilles Kepel. Face à lui, l'animateur a tenu des propos confus, évoquant "une communauté d'esprit" entre deux formes de repli identitaire, la montée du FN et celle du jihadisme. Un "dérapage inacceptable" pour Marine Le Pen, qui a posté sur Twitter des photos d'exécutions perpétrées par l'Etat islamique en interpellant l'animateur.

"Pas les liens directs" entre l'EI et le FN, "mais"...

L'animateur évoque deux fois le Front national dans cette interview sur le jihadisme français. Dans une première séquence, il interroge Gilles Kepel sur l'analyse que fait ce dernier dans un livre. La montée du FN et celle de l'Etat islamique sont "deux phénomènes qui se ressemblent" car ils naissent d'un sentiment d'exclusion, explique l'universitaire.

Mais c'est sans doute un second passage de l'interview qui choque le FN. "Je vais revenir sur les liens entre Daech et le Front..." commence Jean-Jacques Bourdin, avant de se reprendre. "Pas les liens directs entre Daech et le Front national, mais ce repli identitaire, qui finalement est une communauté d'esprit. Parce que l'idée, pour Daech, c'est de pousser la société française au repli identitaire",demande l'animateur à son invité.

La présidente du Front national lui a immédiatement répondu sur Twitter, voyant dans ses propos un parallèle entre l'organisation terroriste et son parti. "Jean-Jacques Bourdin, Daech c'est ça", a-t-elle répété dans trois messages adressés au compte du journaliste, reprenant des images de propagande des jihadistes qui montrent des exécutions sanglantes et que nous avons choisis de ne pas reproduire. Des tweets de Marine Le Pen signés de ses initiales, ce que font habituellement les politiques pour signaler les messages qu'ils ont eux-mêmes rédigés.

 

De son côté, le compte Twitter du FN a appelé les électeurs du parti à dire "ce que vous en pensez" à la radio RMC, diffusant le numéro de téléphone de la station.

 

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A noter que dans son parti pris habituel, Le Matin pointe du doigt les tweets de Marine Le Pen et non la diffamation de ce journaliste ni même la responsabilité de l'islamisme dans ces horreurs. Des journalistes peuvent insulter ce parti et l'assimiler à du terrorisme sans que cela ne heurte nos médias bien-pensants. Il est aujourd'hui plus coupable de dénoncer ces crimes que d'en être responsable. Pendant ce temps, le PS français continue à soutenir des régimes qui ont financé le terrorisme sans qu'aucun média ne s'en offusque. Tout va bien.

Le Matin: Les tweets choquants de Marine Le Pen

L’économie, le maillon faible du Front national

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Sur lexpress.fr,  Christine Kerdellant, à propos du programme économique du Front National, écrit : C'est la débâcle économique qui alimente le vote pour le FN, or l'économie est son point faible, le domaine par excellence où ses idées sont à la fois caricaturales et contradictoires. La superposition des cartes montre qu'il existe une forte corrélation entre le taux de chômage et le vote Front national. Les difficultés économiques, la pauvreté et la régression sociale ont fait monter en flèche la cote du FN dans ces zones de désespérance.

Il s'agit pourtant du talon d'Achille du FN, le domaine par excellence où ses idées sont à la fois caricaturales et contradictoires. Dommage que les électeurs n'y aient guère prêté attention, ne retenant que le retour de la retraite à 60 ans, la revalorisation des pensions, la hausse des salaires les plus faibles et la baisse des taxes sur l'essence. Au vrai, il leur importait surtout de changer de têtes, d'essayer autre chose : ils n'ont, croient-ils, plus rien à perdre. Beaucoup imaginent qu'il suffirait d'avoir Marine Le Pen aux manettes juste pour un temps, ou à petite dose, pour donner une leçon aux partis traditionnels et repartir sur des bases plus saines.

Ils se trompent : si le FN continue de progresser et accède un jour aux responsabilités nationales, s'il applique alors le programme économique que chacun peut consulter sur son site Web, la France risque de connaître une situation proche de celle de l'Argentine ; elle pourrait entrer dans une spirale funeste, une de ces débâcles autoentretenues dont un Etat ne se relève jamais, ou après des décennies de chaos. L'Argentine, quant à elle, n'en est toujours pas sortie. "Un peu" de Marine Le Pen ferait exploser le coût de notre dette, car la France protectionniste et privée de l'euro en tant que monnaie unique ne serait plus assimilée à la "zone Allemagne" pour les investisseurs japonais ou américains qui financent nos déficits; perdant confiance en l'Hexagone, ils vendraient leurs obligations d'Etat. Inflation, fuite des capitaux, isolement international... "Un peu" de Marine Le Pen nous ferait toucher un point de non-retour.

Car la stratégie économique du FN est inepte. Contrairement à son père, qui prêchait une forme de poujadisme libéral allant de pair avec ses idées identitaires d'extrême droite, Marine Le Pen est marxiste et adepte d'une économie dirigée: chez elle, la relance par l'augmentation des allocations familiales et des revenus modestes voisine avec l'encadrement des prix, la réindustrialisation à marche forcée, des prélèvements accrus sur les grandes entreprises, la nationalisation des banques, le tout assorti de mesures protectionnistes et du retour au franc.

Pour la Fondation Concorde, un think tank libéral, ce cocktail explosif rappelle trois expériences catastrophiques: la relance économique de 1981, qui avait abouti à la hausse des importations, l'aggravation du déficit commercial, le creusement du déficit public, l'emballement de l'inflation... et, très vite, la sanction des marchés financiers. Mais cette feuille de route évoque aussi le choc fiscal de 2012-2013 du gouvernement Ayrault, avec la taxation accrue qui a poussé les grandes entreprises à délocaliser. Enfin, il évoque irrésistiblement le modèle économique argentin, avec sa politique de dévaluations monétaires et sa tentation de l'autarcie. "Ces mesures coûteraient 120 milliards d'euros par an", calcule Michel Rousseau, président de la fondation. De quoi nous faire passer du déclin à la ruine.

Michel Garroté

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/fn/l-economie-talon-d-achille-du-front-national_1745886.html
   

Les électeurs FN choisiront-ils la violence la prochaine fois ?

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Dans Famille chrétienne, le député Jean-Christophe Fromantin déclare : Le gros risque du second tour serait de donner un sursis au système. Puisque la droite et la gauche se répartissent les régions, les états-majors peuvent dire : « Circulez y a rien à voir ! » Mais les partis de gouvernement font un mauvais calcul. Ils ne comprennent pas que 40 % des Français vont rester sur une frustration. Résultat, les électeurs s’exprimeront avec plus de violence encore lors de la prochaine élection en 2017 ou, pire, ils utiliseront d’autres canaux pour manifester leur colère, conclut Jean-Christophe Fromantin.

Eric Zemmour analyse le scrutin des régionales : "Marine Le Pen avait raison. L'UMPS existe. Elle l'a vu de près. Il lui est même passé sur le corps. Non seulement l'UMPS existe, mais il gagne. Et il gagne toujours. L'UMPS est à la politique française ce que l'Allemagne est au football. La dynamique électorale du FN est incontestable. Le plafond de verre aussi. La dédiabolisation a été inutile et vain le parricide. Il ne s'agit même pas de ligne politique. Le social-colbertisme de Philippot, le social-ouvriérisme de Marine ou le libéralisme réac de Marion ont également été balayés.

Marine Le Pen est le seul et farouche adversaire de l'UMPS mais elle en est aussi sa meilleure assurance-vie. Le Front National est le dernier mouvement politique à soutenir les thèses souverainistes (...) il est le dernier porte drapeau des patriotes. Mais pour voir ses idées accéder au pouvoir il faudrait qu'il se saborde et se fonde dans un ensemble plus vaste, un front des fronts, dont les Le Pen ne seraient pas forcément les patrons, un rassemblement pour le peuple français. Le RPF, comme celui que fonda le général de Gaulle en 1947.

L'UMPS, c'est aussi la réalisation du vieux rêve de Giscard lorsqu'il fonda dans les années 70 l'UDF avec lequel il espérait rassembler deux Français sur trois en détruisant les gaullistes et l'union de la gauche (...) Le rêve de Giscard après l'élection d'Estrosi et de Bertrand : il rassemble Raffarin, NKM, Juppé, Valls, Macron, Dray, Cambadélis, Hollande... Le parti n'existe pas encore qu'il gagne déjà toutes les élections. Reste à lui trouver un chef. La présidentielle de 2017 y pourvoira mais la victoire lui est déjà acquise. Le pouvoir lui est déjà promis et son programme est déjà écrit. C'est celui de Bruxelles, de Berlin, du MEDEF, conclut Eric Zemmour.

L’essayiste Paul-François Paoli estime dans Famille chrétienne qu'une alliance gagnante-gagnante entre LR, débarrassé de ses chiraquiens, et le FN est indispensable : Les Républicains (LR) se trouvent dans une contradiction. L’électorat LR est proche du FN sur de nombreux points : les sujets régaliens, la sécurité, l’islam etc. La direction du parti est liée au système politique. Il est trop tard pour que Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou François Fillon changent. Ils ont été formés au chiraquisme qui a voulu un cordon sanitaire autour du FN. Tel n’était pas encore le cas en 1983 à Dreux. Christian Estrosi lui-même a proposé des alliances au FN jusqu’en 1998. Cette politique de refus d’alliance avec un parti national républicain, souverainiste et bonapartiste est suicidaire pour les Républicains, conclut Paul-François Paoli.

De son côté, José Castano écrit : Hors de question de laisser le Front National gagner une région !... Tout devra être fait pour l’emporter (Manuel VALLS). Ouf ! Nous avons eu chaud !... « Le fascisme n’est pas passé ! » et comme s’écriait Molière dans « Les femmes savantes » : « Nous l’avons, en dormant, Madame, échappé belle !... ». Les Français pourront désormais se replonger dans leur amnésie congénitale et reprendre leur sommeil… Brave peuple, continue à ne rien vouloir entendre, ni à ne rien vouloir voir… Persiste dans ta léthargie mais, combien dur sera le réveil !... Dans l’immédiat, grâce au ciel, il n’y aura pas de « chemises brunes » ; la « guerre civile » prédite par notre Premier Ministre en cas de victoire du FN, n’aura pas lieu (les émeutes, la violence et le terrorisme pourront, en revanche, perdurer) ; les camps d’internement ne seront pas ouverts ; la liberté vivra ; les « droits de l’homme » seront respectés ; l’économie repartira à la hausse ; le chômage déclinera ; la paix et la sécurité seront assurées… « L'ânerie humaine est la source des pires catastrophes... Mais aussi une mine d'or inépuisable pour qui sait l'exploiter » se plaisait à dire Montaigne.

Déjà, à la veille des élections départementales, Manuel Valls, avait clairement identifié son ennemi en jouant à outrance de la démagogie et en pesant sur les peurs : « Si je fais campagne, c’est que j’ai peur pour mon pays, peur qu’il se fracasse contre le FN » … Puis, lors du « grand rendez-vous d’Europe1 » : « Je revendique la stigmatisation de Marine Le Pen. » (...) C’est un programme qui jettera les Français les uns contre les autres ». Ainsi le combat essentiel mené par le Premier ministre était-il clairement défini. À ses yeux, ce n’était pas l’islam (et tout ce qu’il engendre d’insécurité) qui posait problème… c’était le FN ! Pour le prouver, il prit soin d’afficher clairement devant un parterre de 150 personnalités musulmanes lors du lancement de « l’instance de dialogue », le 15 juin 2015 : « L’islam est en France pour y rester ! » et, le 17 août 2015, lors du séminaire de rentrée du gouvernement à l’Elysée, consacré à la « France de 2025 » : « L’islam est compatible avec la démocratie ». Monsieur Valls devrait aller faire un petit tour dans les pays musulmans pour voir à quel point les régimes en place sont « démocratiques ».

La Bruyère, traitant des hommes, dans « Les Caractères », a ce mot crucifiant : « À quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ». Et depuis que nous savons, par la bouche du Premier Ministre, que « l’islam est compatible avec la démocratie » revendiqué par ailleurs comme «une religion d’amour, de tolérance et de paix », 130 morts et 352 blessés après le 13 novembre, nous pouvons vraiment estimer l’avoir échappé belle… « Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles » écrivait Charles Péguy… mais qu’il est dur, quand on est un personnage de Feydeau, de vouloir se conduire en héros de Corneille, conclut José Castano.

Michel Garroté

Magouilles entre le PS et les Républicains: “Il y aura des compensations pour ceux qui ne se sont pas présentés au second tour au nom de l’esprit républicain”

ND Christian Hofer: En clair, même si le PS s'est désisté pour laisser passer les Républicains contre le FN, le PS pourra bénéficier de l'argent des contribuables. "L'esprit républicain" étant invoqué pour barrer la route au FN: tous les partis contre le FN, magnifique esprit républicain en effet. 

Le vainqueur LR des régionales rencontre cet après-midi Michel Vauzelle, président sortant PS, pour préparer les contours de cette nouvelle instance.

Au lendemain de son élection en PACA face à Marion Maréchal-Le Pen, Christian Estrosi prépare déjà sa future mandature et notamment la création du Conseil territorial qu’il a promis à la gauche. [...]

Une manière de permettre « à ceux qui ont fait le sacrifice de ne pas être candidats au second tour par esprit républicain, de pouvoir s’exprimer et se prononcer sur la vie de la collectivité », assurait le candidat LR-UDI-MoDem dans les colonnes de La Provence le 8 décembre.

[...] « C’est une foutaise absolue » confie à LCP le conseiller régional FN nouvellement élu, Franck Allisio. Pour l’ancien LR qui fut le porte-parole de campagne de Marion Maréchal Le Pen, cette instance constitue « un nouveau machin qui ne sert à rien et qui va coûter des millions ». « Seul le conseil régional sera légitime, » poursuit l’élu marseillais, « le reste n’a aucune valeur légale, c’est un énième comité Théodule, juste une pompe à fric ». [...]

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Le FN, le défaitisme et l’espérance

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Un tiers des catholiques français ont voté FN. Dans ce contexte, le chroniqueur catholique de droite Michel Janva écrit notamment (extraits adaptés ; source : http://lesalonbeige.blogs.com) : Drôle de démocratie avec le premier parti de France, en tête dans 6 régions dimanche dernier, qui n'obtient aucune région. Le système gouverne mal mais se défend bien. Avec plus de 6 820 000 votants (6,42 millions au premier tour de la présidentielle de 2012), le FN réalise le meilleur résultat électoral de son histoire et obtient 358 élus (il en avait 120 dans les conseils régionaux sortants). C'est en PACA, région classée à droite, qu'il réalise son meilleur résultat avec 45,22% (le FN est en tête dans le Vaucluse).

Autre chroniqueur catholique de droite, Bernard Antony, de son côté, écrit notamment (extraits adaptés ; source : http://www.bernard-antony.com/) : Il est satisfaisant que le meilleur résultat, et de loin, pour le Front National ait été obtenu en PACA où Marion Maréchal a mené avec un très grand talent et beaucoup de courage une campagne fondée sur la promotion des valeurs d’universalité et d’enracinement de ce qui demeure de civilisation française et chrétienne, notamment dans son identité provençale. Elle a été la plus en vue des têtes de listes et la première à oser égratigner un peu, avec la remise en cause du rôle pervers du planning familial, le mystérieux tabou sans doute d’essence idéologico-religieuse de l’avortement. Car pèse encore de fait l’interdiction menaçante de manifester le choix de sauver des vies innocentes plutôt que de leur dénier le droit de naître.

Bernard Antony : Les partis confédérés de l’établissement n’ont remporté les scrutins qu’en raison d’un véritable déni de démocratie authentique et d’un détournement idéologique totalitaire de la République assorti des fulminations intimidatrices et véritablement terroristes de M. Valls dans sa constance robespierriste. Trois élus dits de droite, Mrs. Bertrand, Estrosi et Richert et les cinq élus socialistes l’ont été grâce aux voix du parti communiste et de la nébuleuse marxiste-léniniste et mélenchonnienne. Or, en Europe occidentale, il n’y a plus qu’en France qu’un parti ose sans vergogne persister dans son appellation séculaire « communiste » : après bientôt un siècle, en 2017, du plus durable système totalitaire esclavagiste avec ses massacres et ses génocides, avec ses cent millions de morts.

Bernard Antony : Éclipsée le temps d’un scrutin, la triste réalité sociale et culturelle de notre pays va réapparaître dans sa course vers le chaos. On y court avec le nihilisme idéologique et moral qui domine le monde dit culturel et les médias, et inspire tragiquement l’Éducation Nationale. Ce sur quoi les porte-parole du Front National s’expriment à peine mieux que les autres. On y court avec le renforcement sans cesse d’un étatisme jacobin libéral-socialiste toujours plus fiscaliste… Sur ce point aussi on veut espérer du Front National un retour de balancier vers une doctrine de l’autorité de l’État qui doit être plus que jamais protecteur de la sécurité mais aussi des libertés économiques, professionnelles, sociales, familiales et scolaires conclut Bernard Antony.

Suite au scrutin, Marion Maréchal-Le Pen a notamment déclaré (extraits adaptés ; source : https://www.facebook.com/MMLPen.officiel/) : Il y a des victoires qui font honte aux vainqueurs. Au nom des valeurs de la République, ils auront ce soir sabordé la représentation du peuple français.Tout aura été fait : calomnie, mensonge, clientélisme, vote communautaire… et je vous en passe. Mes amis, ne les écoutez pas, il n’y a pas de plafond de verre. Ce soit disant plafond de verre était de 25% en 2010, aujourd’hui à 48%. Et demain nous serons majoritaires. Où est le plafond de verre lorsque nous gagnons près de 200 000 voix à l’entre-deux tours ? Où est le plafond de verre ici en PACA alors que nous obtenons le meilleur score Front National en France ?

Marion Maréchal-Le Pen : Alors si tous ces profiteurs cyniques peuvent nous effrayer, s’ils pensent nous dégoûter, s’ils pensent nous décourager, je leurs dis : ils se trompent ! Nous redoublerons d’efforts, nous redoublerons de combativité. Notre amour de la France n’en est qu’exalté. A la région, je serai, avec mon équipe, votre représentante : celle des patriotes. Honnête, fidèle, libre pour que notre région reprenne toute sa place et que les patriotes soient défendus. Les vieux rentiers de leur système ont été élus par défaut. Ils sont d’ores et déjà pieds et poings liés par leurs compromissions.

Marion Maréchal-Le Pen : Les électeurs reviendront vers l’envie, l’envie d’être défendus, d’être représentés, d’être Français. Le succès n’est pas final. L’échec n’est pas fatal. C’est le courage de continuer qui compte. Et parce que nous sommes Français, le courage n’est pas ce qui nous manque. Notre histoire est faite d’immenses tragédies mais aussi de sublimes résurrections. La sublime résurrection viendra à force de courage, de droiture et de travail pour et avec tous les patriotes, conclut Marion Maréchal-Le Pen.

Michel Garroté, 14.12.2015
   

Elle compare le FN à Daesch…

Ruth El Krief (photo) l’a dit sur BFM, le soir du 13 Décembre 2015 : « Les Français rejettent autant Daesch que le Front National« . Ruth El Krief, faut-il le rappeler, c’est la vox media dans sa dimension absolument non-contestable. La voix non pas du peuple, le pauvre, mais de ceux qui le maintiennent dans son état végétatif. C’est en vérité le Pouvoir, celui que ne lui disputent même plus les pantins dits politiques qui s’agitent pour obtenir qu’il leur jette un regard, un rendez-vous et qui sait, peut-être, une pièce de monnaie.

Suite

Crétin, tu as encore voté pour eux !

Même si leurs communicants, sans lesquels ils ne font rien, leur ont dit qu’il ne fallait pas exulter, ce soir, sur les plateaux de télévision, ils pavoisent. Marine et Marion ont été battues, et c’est surtout cela qui comptait pour eux. Encore pire, ils vont se partager les treize régions, le FN est battu partout. Ils racontent que grâce à eux, la République a été sauvée, et que le fascisme n’est pas passé. Et s’ils peuvent ainsi mentir aussi grossièrement aux Français, avec succès, c’est de ta faute, crétin qui as voté pour eux, ou s’est abstenu !

Suite sur RL

Le FN «peut conduire à la guerre civile», dit Valls

Avant ce déplacement, Manuel Valls a affirmé sur France inter que le Front national pouvait conduire à la "guerre civile". Interrogé à ce sujet, le Premier ministre a réitéré ses propos.

Elections régionales et guerre civile

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L’Europe ne parviendra pas à contenir l’islam, si elle ne revient pas à certaines valeurs fondamentales, qui, au demeurant, sont aussi des questions de simple bon sens. Je pense notamment à la natalité, au respect du droit à la vie et à la légitimité de la famille, au sens judéo-chrétien du terme. Le fait est que l'Europe en général et la France en particulier creusent leur propre tombe.

C’est d’autant plus affligeant qu’il suffirait de peu de chose pour mettre fin à ce suicide collectif. Face à ce qui est devenu une colonisation mahométane de peuplement, les pays européens seraient parfaitement capables, s’ils le voulaient vraiment, de prendre des mesures efficaces qui n’ont strictement rien à voir avec le racisme, l’ostracisme et l’exclusion.

A cet égard, les élections régionales françaises sont assez révélatrices. L'hystérie politico-médiatique contre le Front National (FN), avant le second tour de dimanche qui vient, dépasse l'imagination. L'on va jusqu'à accuser le FN de risquer de plonger le pays dans la guerre civile. Le débat, on le voit, vole bas. C'est le salafisme, et, non pas, le FN, qui risque de mener la France à la guerre civile.

Le FN va sans doute perdre dimanche, puisque la gauche et la droite, lors de ce scrutin, ne feront qu'un. Même chose pour le second tour des présidentielles en 2017. De ce fait, la vraie question est, peut-être, de savoir comment réagiront les électeurs du FN, en clair, comment réagiront les 28% de Français qui se sentiront, une fois de plus, exclus de la scène politique nationale.

Il y a, certes, un risque de guerre civile. Mais il n'est pas le fait du FN. Ce risque est le fait de l'union gauche-droite contre le FN et il est le fait du refus de barrer la route à l'islam radical. La droite française refuse de s'allier au FN et elle adopte, vis-à-vis de l'islam radical, la même posture que la gauche. Et c'est cela, le risque de guerre civile.

Michel Garroté, 11 décembre 2015
   

Situation à Calais: Marine Le Pen portera plainte contre l’Etat français

Marine Le Pen, présidente du FN, portera plainte «contre l'Etat» sur la situation de Calais et des migrants si elle est élue présidente de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

«Je ne laisserai pas au gouvernement une minute de tranquillité. Vous savez ce que ça veut dire? Et la première chose que je ferai, c'est de porter plainte, comme présidente, au nom de la région, contre l'Etat», a déclaré la candidate du FN sur BFMTV et RMC.

«Pourquoi? Vous croyez que ça n'a pas de conséquences économiques, non plus, au-delà de l'horreur que vivent les habitants de Calais ? Que ça n'a pas de conséquences économiques, cette situation à Calais ?», a-t-elle poursuivi.

«Je vais pourrir la vie du gouvernement, vous m'entendez, chaque jour, de chaque semaine. Chaque minute de chaque jour ils entendront parler de moi et des habitants. Parce que ce sont les habitants qui ne veulent plus de cette situation. Vous le comprenez ça, ou on fait comme s'ils existaient pas ?», a-t-elle lancé.

Mme Le Pen a aussi réaffirmé que si elle était élue à la tête de la région, elle supprimerait les subventions régionales aux associations qui viennent en aide aux migrants. «Toutes», a-t-elle précisé, «car en réalité ils créent un appel d'air».

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France: Le PS se retire de certaines régions pour faire gagner la fripouille Sarkozy contre le FN

Dans deux régions, le parti socialiste, arrivé troisième au premier tour, a décidé de ne pas se présenter au second pour éviter la victoire des candidates du Front national, qui sont toutes deux arrivées à la première place avec plus de 40% des voix dimanche.

Selon ce sondage, 77% des personnes ayant voté à gauche au premier tour ont l'intention de reporter leurs voix sur l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy dans le Nord, tandis que 9% envisagent de porter leurs suffrages sur Mme Le Pen et 14% de s'abstenir ou voter blanc. Parmi les électeurs de la présidente du Front national dimanche, 5% disent avoir l'intention de reporter leur vote sur le candidat des Républicains au second tour.

sarko_hollandeEn PACA également, 77% des personnes ayant porté leur choix sur une liste de gauche au premier tour envisagent de voter pour M. Bertrand au deuxième, 9% pour Marion Maréchal-Le Pen et 14% de s'abstenir ou de voter blanc. Une différence cependant avec la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie: 3% des électeurs du candidat des Républicains prévoient de voter pour la petite-fille de Jean-Marie Le Pen dimanche, et 3% de ses électeurs à elle au premier tour ont l'intention de se reporter sur M. Bertrand.

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Appel au viol des femmes votant FN par un médecin sur L’Obs, média de gauche

«Maitrisons sexuellement les petites frontistes décérébrées, engrossons-les» : L’Obs supprime une tribune.

ND Christian Hofer: C'est donc cela les gentils militants de gauche, "défenseur des opprimés": de la haine contre un parti politique. Un médecin, protagoniste de gauche, qui devrait palier la souffrance des gens ne voit aucun problème à appeler au viol à l'encontre des femmes "ne votant pas correctement". C'est dire à quel point cette idéologie tient de la maladie mentale. Ce médecin tient des termes raciaux analogues à ceux des nazis. Seule différence, cela se passe dans le giron du métissage, "fierté de la gauche". Cette dialectique totalitaire vaudrait une mise en examen immédiate à son auteur s’il n’émanait d’un sectaire du camp du Bien.

On rappelle que c'est aussi la gauche qui prétend promouvoir la cause des femmes. Je vous laisse apprécier dans quels termes dégradants les dames votant FN sont décrites.

De plus, le journal l'Obs bénéficie de subventions de l'ensemble d'une population qu'il ne se prive pas d'insulter.

Enfin, Caroline De Haas n'hésite pas à parler de "femmes fachos". On sent ici tout le mépris des bien-pensants pour la liberté de choix et la démocratie. Dans la tête de ces extrémistes, le peuple n'est respectable que lorsqu'il vote en faveur de leur PS immonde.

 

Caroline

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Via Fdesouche.com

Le médecin essaie d'éteindre l'incendie après son texte immonde et scandaleux.

Vieille manipulation de l'extrême gauche: prétendre que c'est de l'humour... tout en revendiquant le métissage sexuel forcé qu'il voulait imposer (la culture n'a rien à voir avec son texte, c'est donc encore un mensonge minable). Il s'étonne même que "cela fasse polémique", comme si un tel texte devait être considéré comme normal.

medecin

 

Source et Lien de son blog

Ils n’ont plus les moyens de nous refaire 2002

Par Gérard Brazon

Depuis dimanche soir, j’ai retrouvé un certain enthousiasme politique. Au soir des élections, je m’installais avec un mental de perdant, prêt à entendre tout ce qui pouvait me rassurer un peu, la moindre brindille, le plus petit fétu de paille que je coinçais entre les dents pour m’encourager à aller jusqu’à la prochaine élection.

Hier soir, je me suis pris la grange et quasiment toute la réserve pour l’hiver. Moi, le veau innocent, la vache à lait, le cochon de Franchouillard, le lapin de garenne subissant la chasse, j’ai pu manger à ma faim, m’abreuver jusqu’à plus soif. Le Front National est premier dans six régions. Magnifique !  Je suis venu, j’ai vu, et j’ai vaincu ce désir un peu fou de chanter ma joie sur mon balcon, de hurler « On est chez nous » à la fenêtre. J’ai ri également devant tant de mauvaise foi, tant d’ignorance historique, devant les points Godwin qui se succédaient à la chaîne sur chaque chaîne, sur les mines pitoyables de la socia-lie, les regards gênés des animateurs.

J’ai aussi failli m’étrangler devant l’attitude de Gilbert Collard qui, face à la réaction du Bouleau local de TFI, a fait mine de quitter l’émission. « Partez pas Monsieur Collard, nous vous donnons la parole tout de suite « ! Ah, le manant, ah, l’effronté, le Bouleau coquin, il donne la parole deux fois à Le Fol qui a pu baver sa folie socialiste ordinaire, et il méprise le Collard fou ! Mais l’avocat s’amuse, il râle, tempête, fait savoir son courroux, en fait 1000 puisque le Bouleau l’agace pour une centaine. On lui donne la parole, et il déclare sa satisfaction. Balance deux réflexions bien senties ! Un régal, vous dis-je.

Puis vint l’annonce des éventuels suicides collectifs. La socia-lie bourgeoise joue les Gavroches ! Regardez-moi, je meurs pour la République, en oubliant au passage, les parachutes dorés de la caste. Faut pas déconner les citoyens, mourir d’accord, mais de mort lente tout de même, et le plus tard possible mazette. J’en pleurais de rire de ces hypocrisies. Ah, toutes ces mines déconfites, toutes ces gueules de bois, ces airs pitoyables de renard pris dans le poulailler et mis KO par la poule du village. Une vraie raclée, une vraie avoinée, et tous se sont mis à gémir. La Poule est la reine ! Diable, bon sang, elles sont deux les ogresses !

La socia-lie annonce l’apocalypse, la fin du monde, le déluge, sans nous, c’est la mort, sans nous, la France va pleurer, sans nous, il n’y aura plus d’avenir, c’est le gouffre, l’abîme, la mort et que sais-je encore.

L’ex Président Sarkozy nous déclare ses certitudes, et débite ses mensonges à la chaîne du Bouleau local de TFI (encore lui) qui ne lui rappelle même pas que la droite fut 12 ans au pouvoir avec Chirac, que lui-même fut ministre en 2005, puis président de la République pendant 5 ans. Ah, le misérable, l’affreux menteur dit « républicain ». Il angoisse le petit agité ? Qu’a-t-il donc promis au Qatar ? Car c’est bien la question que l’on peut se poser.

C’est l’hilarité qui me prend en constatant les mines dépitées de la gauche. Finalement, pour nous les patriotes, le François Hollande, sans être un immigré, est une vraie chance pour la France. Voilà un « socialiste » qui suicide son propre parti politique !

1er cas de suicide: il exige que son parti se retire partout des régions où il est troisième. Vraiment nul.

2eme cas de suicide: il n’y aura plus de Conseillers socialistes pendant 6 ans dans les régions. Donc, il n’y aura pour eux plus d’infos, plus de possibilités d’intervenir, d’intercéder, de suivre des dossiers, rien, nada, que dalle. Dehors les minables.

3eme cas de suicide: les abrutis d’électeurs socialistes vont, disent-ils, voter pour des sarkozystes qu’ils détestent… au nom de la France, bien sûr. Plus naze tu meurs. Ils vont à l’abattoir parce que les maîtres de Paris leur ont dit que c’était des échafauds. Pièges à rats, pièges à nouille. Pitoyable.

4eme cas de suicide: malgré tout son cinéma apitoiement et de COP21 et de « chef de guerre », son parti est à la ramasse et il semble bien qu’il veuille l’achever !

5eme cas de suicide, celui d’Hollande lui-même. Il faudrait que son 1er sinistre le mette dans un placard, qu’il dise à la presse qu’il n’est plus là, parti en vacances avec Juliette, mais surtout, il faudrait qu’il lui ferme le clapet. Cela dit, Manolo n’est pas brillant, non plus. Ah, quel pied ce dimanche soir !

Je crois vraiment que les socialistes vont mourir dans d’atroces souffrances, et… pour autant, vous allez sans doute me trouver bien méchant,  je trouve ça sublime. Je me délecte, je savoure l’instant, je me régale, je trouve cette situation délicatement jouissive. Oui, je sais, ce n’est pas bien, mais il y a des moments qu’il ne faut pas louper.

Encore étonné d’entendre des tarés socialistes, incultes en Histoire, nous refaire le coup de 1940, de l’extrême droite, des  » méchants fâchistes« , et des beaux socialistes résistants, filant dès la première heure directement dans les maquis. Ils nous refont Jean Moulin. En oubliant de préciser au passage que c’est le Front populaire de gauche qui vota les pleins pouvoirs à Pétain, que c’est le socialiste Laval qui mena la politique de collaboration avec les Nazis, avec leur pote Mitterrand, décoré de la Francisque, que ce sont les communistes qui furent, avant guerre, des saboteurs et ensuite des collabos jusqu’en juin 1941. Tout est vérifiable si l’on veut bien s’en donner la peine !

Ce matin, quelle régalade sur RMC, chez le Bourdin and Co en écoutant l’Estrosi perfide, le petit canard boiteux de Nice. Il se voyait en De Gaulle, parlait de résistance (c’est une vraie épidémie en UMPS) et s’est mis à dos le Bourdin en lui faisant un mauvais procès d’intention sur l’idée que Bourdin avait favorisé le FN ! Rien que ça ! Bourdin n’est pas mon pote, mais là, Estrosi en lui pissant sur les mocassins, a fait une grosse gaffe.

Bref, cela va durer une semaine, ils vont nous abreuver façon 2002 avec le « ventre fécond de la bête immonde », « les heures les plus sombres« ! Ils vont sortir sans autorisation parentale, les élèves dans les rues, etc. Mieux, ils vont affirmer la main sur le cœur que les électeurs du Front National ne comprennent pas (C’est vrai quoi, ils sont tellement cons les électeurs du FN n’est-ce pas), qu’ils vont vers un abîme !

Mais sachez bien, bandes de Tartufes, que ces électeurs sont déjà dans un gouffre, un trou immense qui s’enfonce depuis plus de 20 ans. Ces électeurs sont déjà dans la misère depuis 10 ans grâce à la gestion intelligente de la Socia-lie ! Ils sont dans le désespoir comme à Calais depuis 5 ans et qu’au contraire, loin d’être des idiots, ils tentent le tout pour le tout, en tapant dans le fond de la piscine.

Voter Front National pour eux, c’est un vote d’espoir pas de colère !

Le FN, c’est de l’espérance en barre ! Et ils ont bien raison d’arrêter d’être des gogos stupides. Mais, bon sang, qu’est-ce qu’ils sont cons ces militants de l’UMPS ! C’en est effrayant !

Gérard Brazon (Le Blog)

Via Riposte Laïque

 

«J’ai 20 ans, je suis en master et j’ai voté FN»

Selon un sondage réalisé par Harris Interactive au lendemain du premier tour des élections régionales, plus d’un jeune adulte (18-30 ans) sur trois a voté Front national. Témoignages de ces jeunes qui ont voté FN.

Au lendemain du premier tour des régionales, à l’issue duquel le Front national est en position de force, une enquête réalisée par Harris Interactive pour 20 minutes révèle que 34% des 18-30 ans ont voté Front national au premier tour. Nous avons essayé de comprendre les raisons et les motivations de ce vote en donnant la parole aux jeunes électeurs qui ont voté FN ce dimanche 6 décembre.

«Bac +6, agrégative en lettres...»

Pour Laila, le vote d’un jeune sur trois pour le Front national peut s’expliquer par l’échec scolaire et un niveau d’éducation en baisse en France. Un argument auquel Eugénie répond avec véhémence: «Bac +6, préparant l’agrégation de lettres... vous avez raison, je dois vraiment être en échec scolaire...», ironise l’étudiante qui a voté Front national. Selon elle, il faut impérativement «revoir les “clichés” sur les jeunes qui votent FN».

«J’ai voté FN principalement par conviction»

Car on peut être jeune, faire des études et voter Front national, comme le souligne un étudiant en Master de Finance de 20 ans. La raison avancée pour expliquer son vote? «L’immigration massive a entraîné un communautarisme exacerbé de millions d’individus. Ces derniers cherchent à nous imposer leur religion à l’école par le port du voile, cherchent à transformer nos églises en mosquées et veulent imposer leur viande halal. Les millions de réfugiés qui vont s’ajouter à cette communauté ne feront que diviser encore plus notre pays et ça, ce n est simplement pas souhaitable», explique-t-il. «De plus, la justice fait preuve d’un laxisme sans nom depuis de nombreuses années, scande-t-il Il faut revenir au respect des forces de l’ordre et de notre drapeau». Si l’électorat n’est plus le même qu’il y a dix ans, force est de constater que les motivations du vote FN sont parfois identiques que chez les aînés.

«Dépit» et «curiosité»

«J’ai 20 ans et suis en 2e année de droit. J’ai voté FN principalement par conviction, et non par peur ou colère», avance Clément. «En effet, je suis convaincu qu’il nous faut le retour des frontières, que l’islamisation de la France est grimpante, et que notre pays est en tutelle, privé totalement de sa souveraineté».

Victoria présente, elle aussi, un argumentaire qui semble pensé, réfléchi. «Le FN représente le seul parti que j’estime digne de porter et représenter les valeurs de la France en laquelle je crois, affirme-t-elle avec la fougue de la jeunesse. La diabolisation de ce parti par les autres partis, les journalistes, les personnalités influentes et les citoyens qui répètent leurs propos, est désormais tellement ringarde», explique-t-elle. «Je suis fille de Français de souche, Française de souche moi-même (je ne vois pas ce qu’il y a de raciste à l’affirmer). A l’âge de 6 ans, j’ai quitté la Côte d’Azur pour une banlieue des Yvelines et plus précisément une “cité”. J’ai subi dès ma rentrée dans ma nouvelle école primaire, où la majorité des enfants étaient en fait mes voisins, un harcèlement», raconte-t-elle. Autre argument avancé par la jeune fille en faveur du FN: «permettre aux jeunes entreprises françaises de ne pas être contraintes de s’expatrier».

Si certains, comme Emilio, considèrent que les jeunes se tournent vers le FN «par dépit» et «par curiosité», pour pouvoir «enfin savoir ce que le parti de Marine Le Pen propose» et juger, dans l’exercice du pouvoir, un parti qui n’a encore jamais gouverné», il devient clair que d’autres combattent résolument le cliché du vote contestataire. Jean-Baptiste, lui veut croire que cette vague n’est qu’une «mode». «Avant un jeune s’affirmait en fumant et en votant Mitterrand comme en 81, aujourd’hui la gauche ne représente plus cette alternative rebelle et branchée.», estime-t-il.

Source

La presse s’interroge après la percée historique du FN

Sur tous les tons, les éditorialistes français s'interrogent sur les causes et les conséquences du score du Front national.

Au lendemain du premier tour des élections régionales qui a marqué une «percée historique» du front national (FN), arrivé en tête dans six régions, les éditorialistes ont lundi une double interrogation: comment en est-on arrivé là? Que faire au second tour?

Le parti de Marine Le Pen a capté environ 28% des suffrages, devançant la droite (27%) et le PS (23,5%), selon les dernières totalisations encore partielles du ministère de l'Intérieur. «Son résultat, historique, dépasse tous les pronostics», constate Michel Urvoy (Ouest-France).

Ce qui a poussé, d'une manière absolument inédite, Le Figaro etL'Humanité, à choisir le même titre de Une: «Le choc».

Dans Le Journal de la Haute-Marne, Christophe Bonnefoy résume bien l'humeur ambiante: «le Front national est tout simplement le premier parti de France». «Le vote sanction contre le pouvoir en place, mais aussi contre une opposition moribonde, ne fait aucun doute», explique-t-il.

Pour Guillaume Goubert (La Croix), «le choc est brutal» et il faut réaliser, selon Jean-Claude Souléry de la Dépêche du Midi que «nous sommes atteints de lepénisme aigu». Dans le Courrier Picard, Mickael Tassart remarque de son côté que «le score du FN est glaçant mais mesure fidèlement la colère des électeurs».

Les médias français n'ont jamais hésité à faire de la propagande anti-FN. Tout comme nos médias en Suisse n'hésitent pas à cracher sur l'UDC.

Neutralité de la presse inexistante: Les médias français n'ont jamais hésité à faire de la propagande anti-FN. Tout comme nos médias en Suisse n'hésitent pas à cracher sur l'UDC.

Car, explique David Guévart dans Nord Littoral, «ce premier tour achève la débandade de la majorité présidentielle».

«Ce n'est pas un hasard si le Nord-Pas-de-Calais - Picardie et la Provence-Alpes-Côte d'Azur arrivent en tête des régions où le Bleu Marine s'étend le plus largement», estime Stéphane Albouy (Le Parisien). Des endroits frappés par un «taux de chômage bien supérieur à la moyenne nationale» ou qui étaient comme le Nord, des bastions PS où «une immense attente» a viré «aujourd'hui à la désillusion».

 

 

«Nous vivons désormais dans un système tripartite», écrit L'Est Eclair (Jean-René Lore). Mais, remarque Nicolas Beytout (L'Opinion) «cette situation nouvelle fracasse tous les codes des soirées électorales antérieures. Elle laisse les perdants, la gauche et la droite, sans stratégie. Et sans voix».

Au 2e tour, fusion? Désistement? Nicolas Sarkozy, dont plusieurs éditoriaux soulignent l'échec face au FN, a déjà dit non. Et Le Figaro lui donne raison car «rien ne serait pire qu'une droite donnant aux Français l'impression de mitonner avec la gauche sa «soupe à l'union» pour sauver des places et des postes», écrit Alexis Brézet dans le quotidien de droite.

Ce qui fait d'ores et déjà dire à L'Est Républicain (Alain Dusart) que »la question de «faire barrage» au FN prend déjà l'eau«. Mais, La Charente Libre par Jean-Louis Hervois affirme que «la droite (ayant) pris la précaution dès l'annonce des résultats de refuser tout compromis (...) La voilà dotée d'un cadeau empoisonné».

Éviter «le pire»?

En revanche, pour Libération, Laurent Joffrin estime que «tout républicain conséquent doit comprendre que le pire est devant lui. Et tout faire pour l'éviter». Dans L'Humanité, Patrick Apel-Muller, après avoir rendu le PS et François Hollande responsables de la déroute, souligne toutefois que «partout où le Front national menace, il ne peut y avoir d'hésitation: voter contre lui».

La Croix interpelle les abstentionnistes, qui représentent un électeur sur deux. «Tout électeur doit se sentir interrogé: accepte-t-il ou non cette perspective? Et, quelle que soit sa réponse, aller voter» écrit Guillaume Gaubert.

Raymond Couraud (L'Alsace) estime en effet que «la France des abstentionnistes a certainement une partie de la réponse entre ses mains». D'autant que «l'abstention est de loin le premier parti de France», écrit Jérôme Glaize dans Presse Océan.

«Vainqueur du premier tour, le FN est-il pour autant assuré d'enfoncer le clou dimanche prochain? Rien n'est acquis», pense toutefois Michel Klekowicki dans Le Républicain lorrain.

Source

France : 1er tour des élections régionales, le FN à la porte du pouvoir sonne l’Hallali du front Herpès

Par Michel Salanon

La sentence est tombée hier : à l’occasion de ce premier tour des élections régionales les électeurs viennent de faire savoir aux représentants du front Herpès (R-PS) que leur fin de règne approche ! Le FN confirme sa place de premier parti de France : dans les urnes de la République mais aussi - et surtout - dans le cœur d’une majorité de Français dont les convictions politiques sont en pleine mutation. Quoi de plus normal après l’élection d’un Président qui gouverne la 5e puissance mondiale à la godille et dans la brume ! Deux partis (devenus moribonds) de la représentation politique française se sont pris deux claques magistrales ce soir : - le parti des Ripoux-blicains dont les électeurs ont enfin compris qu’il vaut mieux voter pour l’original (FN) plutôt que pour un ersatz (LR), - le parti socialiste, qui a perdu son âme en se soumettant au mondialisme et en favorisant l’islamisation de la France.

Evoquons les pourcentages des trois premiers partis des six régions qui créent l’évènement en plaçant le FN en tête, au premier tour de ces élections régionales (source Sud-Ouest, 5 déc 2015 02h53) :
1 - Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) :
. FN  : 40,55 %  liste Marion MARECHAL-Le PEN
. LR-UDI-MODEM : 26,48 %  liste Christian ESTROSI. PS-PRG et alliés : 16,59 %  liste Christophe CASTANER2 - Région Nord-Pas-de-Calais-Picardie (NPDCP) :. FN : 40,64 %  liste Marine Le PEN. LR-UDI-MODEM : 24,96 %  liste Xavier BERTRAND. PS-PRG et alliés : 18,12 %  liste Pierre de SAINTIGNON3 - Région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine :. FN : 36,35 %  liste Florian PHILIPPOT. LR-UDI-MODEM : 24,60 %  liste Philippe RICHERT. PS-PRG et alliés : 17,44 %  liste Jean-Pierre MASSERET 4 - Région Bourgogne-Franche-Comté : . FN : 31,48 %  liste Sophie MONTEL . LR-UDI-MODEM : 24,00 %  liste François SAUVADET . PS-PRG et alliés : 22,99 %  liste Marie-Guite DUFAY 5 - Région Centre-Val-de-Loire : . FN : 30,49 %  liste Philippe LOISEAU . LR-UDI-MODEM : 26,25 %  liste Philippe VIGIER . PS-PRG et alliés : 24,31 %  liste François BONNEAU 6 - région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (LRMP) : . FN : 31,83 %  liste Louis ALIOT . PS-PRG et alliés : 24,41 %  liste Carole DELGA . LR-UDI-MODEM : 18,84 %    liste Dominique REYNIE (Reynié) Sachant que le FN est vomi par les dirigeants du front Herpès (R-PS), arriver nettement en tête au premier tour dans six régions sur treize, avec des résultats pareils, avouez que c’est de (très) bon augure pour l’élection présidentielle de 2017 ! Par ailleurs et selon les décomptes du Monde, le FN dépasse les 50 % des suffrages dans 1769 communes : très belle performance ! Ne soyons pas surpris si les mondialistes de droite et de gauche ont vomi sur les Gaulois de retour, dès hier soir ! Voici quelques unes des sornettes entendues dans la bouche des représentants déconfits du front Herpès : - c’est dû aux attentats des 11 janvier et 13 novembre (facile !), - c’est la faute du PS, d’après la direction du parti LR (idiot !), - c’est la faute du parti LR, d’après la direction du PS (idiot !), - c’est parce que les Français sont mécontents (très bien vu !), - le FN est un parti haineux (rappel : la haine sur le visage de Manuelo qui hurlait en s’adressant à Marion MARECHAL-Le PEN, à l’Assemblée  Nationale…c’était quoi ?), - le FN est incapable de diriger une région (c’est ce qu’on va voir !), - si le FN dirige une région il n’y aura plus personne qui voudra y investir et elle sera ruinée (celui-là doit être diplômé de l’ENA !), - les Français ont voté sur un coup de colère (ça c’est du Kiki-le-niçois tout craché !), - le FN n’a pas de programme (c’est bien connu !), - les forces de gauche doivent s’unir (bon courage !), - le seul recours c’est de voter LR (pas sérieux ça…Ni-ni-colas !) C’est ainsi que s’exprimaient ces démocrates donneurs de leçons, ces menteurs professionnels, ces incompétents qui ont mis la France à genoux, ces collabos de l’Islam. Ce soir, nous sommes nombreux à croire que notre France a relevé la tête ! Restons mobilisés, déterminés et même enragés car le combat politique va être long et les mauvais coups vont pleuvoir. Il faut tenir pour que Marine puisse en 2017, sur le perron de l’Elysée, dire adieu à François-l’incompétent avant qu’il ne disparaisse dans une voiture banalisée qui l’emportera….au diable ! Cher(e)s ami(e)s et compatriotes, Il faut « enfoncer le clou DIMANCHE 13 DECEMBRE, AU 2e TOUR DES ELECTIONS REGIONALES : VOTONS UTILE…VOTONS FN ! Terminons par une excellente définition lue sur le site BD VOLTAIRE :

 "Hollande s’est donné le plaisir de redessiner la carte des régions, mais il avait peut-être oublié que c’est aux électeurs qu’il revient de la colorier !"

Michel SALANON, le 07.12.2015, pour lesobservateurs.ch

Le FN en tête dans au moins six régions sur treize: Les Le Pen au-delà des 40%!

Selon nos sources au ministère de l'Intérieur, la hausse de la mobilisation bénéficierait à Marine Le Pen et à sa nièce avec plus de 40% respectivement dans le Nord-Pas-De-Calais-Picardie et la région PACA.

En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, la tête de liste FN Florian Philippot atteindrait les 34% devançant ainsi Les Républicains de Philippe Richert avec 26%.

Si l'on considère les estimations relatives à la Bourgogne-Franche-Comté, à la Normandieet au Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, pas moins de six régions sur treize verraient donc le Front National en tête lors de ce premier tour.

En Île-de-France, Valérie Pécresse (Les Républicains) serait en tête avec 28% talonnée par le candidat FN à 27%. Le candidat socialiste, Claude Bartolone n'atteindrait lui que 24%

Pour l'instant, la gauche ne serait en tête qu'en Bretagne, où Jean-Yves Le Drian aurait obtenu 34,7%, et en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes avec les 31,5% d'Alain Rousset.

L'extrême droite réaliserait donc, au niveau national, un score oscillant entre 27,2 et 30,8% lors de ce premier tour des élections régionales. Les listes de droite et du centre totaliseraient 27,2% tandis que les socialistes et leurs alliés radicaux s'établiraient autour des 22%.

Participation en hausse par rapport aux régionales de 2010

Encore sous le choc des attentats de Paris, les Français votaient ce dimanche pour les élections régionales, dernier test avant la présidentielle en 2017, qui devraient confirmer une inexorable poussée de l'extrême droite, en position de sceller un succès historique selon les premières estimations.

À 17 heures, le taux de participation s'élevait à 43,01% en métropole pour le premier tour des régionales. Ce chiffre fourni par le ministère de l'Intérieur est légèrement supérieur à celui de 39,29% relevé à la même heure en 2010, alors que la France comptait 22 régions.

À 12h00, la participation était comparable à celle observée à la même heure en 2010, à 16,27% contre 16,07%.

La participation apparaît en revanche plus faible qu'en 2004. Elle s'était alors élevée à 18,48% à la mi-journée et à 49,66% en fin d'après-midi.

Hollande avait voté, en silence

Le président François Hollande a voté en début de matinée à Tulle, ville du centre de la France dont il a longtemps été maire.

Contrairement à son habitude, le chef de l'Etat, qui avait appelé mercredi les 44,6 millions d'électeurs à participer au scrutin, n'a fait aucune déclaration. Trois semaines après les pires attentats jamais commis en France le scrutin se déroule sous "état d'urgence", avec des mesures de sécurité renforcées autour des bureaux de vote, notamment dans la capitale, où policiers armés et militaires patrouillent les rues.

Je vote blanc, c'est tous des enfoirés

Après des percées spectaculaires l'an dernier aux municipales et aux européennes, le parti d'extrême droite Front national (FN) apparaît en mesure d'emporter au moins deux régions, voire trois, sur 13 au total, du jamais vu. Sa présidente, Marine Le Pen, part grande favorite dans le Nord (Nord-Pas-de-Calais-Picardie), où elle se présente. Sa nièce Marion Maréchal-Le Pen est aussi en pole position dans le Sud, en Provence Alpes-Côte d'Azur. Plus d'un électeur sur deux s'était abstenu lors des régionales de 2010 et les appels à la "mobilisation générale" se sont multipliés, dans les médias, les milieux économiques ou les syndicats, pour convaincre les Français de faire barrage au FN.

"Je vote blanc, c'est tous des enfoirés", confiait dimanche matin à l'AFP Monique Brossier, 66 ans, une habituée du bar "A la bonne bière", l'un des cibles des attentats du 13 novembre.

Source

ITélé : Si le FN n’était pas à 30 %, la France n’aurait pas été frappée…

Par Marcus Graven

 

Le «pas d’amalgame» est à la peine. Il est bien sûr repris en boucle par la caste (médias, pseudo intellectuels, politicards, show-biz), mais il n'a plus l'impact de janvier.

Le bain de sang du 13 novembre a levé quelques tabous.

Les djihadistes n’étant pas spécialement des Français de souche ayant flingué une foule de jeunes arabo-musulmans avec des fusils Manufrance aux cris de «Christ-Roi», certains commencent à deviner la supercherie du «pas d’amalgame».

Ils supputaient déjà qu’entre population immigrée et insultes dans les rues, qu’entre primo arrivants et harcèlement des jeunes femmes dans les transports en commun, il y avait une connexion.

Ils sont maintenant de plus en plus convaincus que la stratégie du «pas d’amalgame» est une intrusion mentale, une manipulation psychologique, visant à transformer une vision saine d’une situation (Les Merah, Kouachi, Coulibaly, Salah Abdelslam n’ont pas surgi du néant) en pensée prétendument polluée par le racisme, la xénophobie, l’islamophobie.

Par ailleurs, l’évitement systématique des mots «islam», «islamisme», «Etat islamique», «musulman» pour désigner les djihadistes qui appliquent «spontanément» (les journaleux adorent cet adverbe en ce moment) le Coran  pour massacrer les mécréants, est tellement apparent qu’il en devient ridicule.

«Dash» par ci, «terroriste» par là, qui s’y trompe encore ?

Même l’emploi du mot «Français» pour désigner les tueurs passe de plus en plus mal. Quand on l’entend, on pense «Français de papier». Des journalistes, même si, pour l’instant, ils le réservent aux «Belges», ajoutent «d’origine marocaine», «tunisienne», «algérienne»…

La caste a de plus en plus de difficultés à métamorphoser les coupables en victimes. Le lien entre immigration et islam, islam et islamiste, islamisme et terrorisme n’a plus l’épaisseur d’un cheveu blanc mais d’un câble d’amarrage.

Par contre, ce qui marche en ce moment, c’est le «pas de haine», la bougie, le peace and love, le bisou.

Des autels sont dressés à la va-vite et on s’y épanche à coups de petits mots pathétiques gribouillés sur des morceaux de carton ou des feuilles de brouillon.

On baise la main du musulman ou on l’étreint à la chaîne pour montrer comme l’on est bon. Se mentir à soi-même est une caractéristique de la lâcheté.

https://youtu.be/y9kks-V39hQ

Devant les caméras, des pères disent qu’ils ne ressentent aucune haine envers les assassins de leurs enfants, des maris, aucune haine envers les meurtriers de leurs femmes…

Il doit bien y avoir quelques parents et époux qui éprouvent un peu de haine, mais ceux-là sont interdits de radio et de télévision.

La caste espère nous contrôler collectivement en manipulant les émotions infantiles de quelques individus privés de toutes défenses immunitaires, déjà en position du dhimmi couché.

Mais réponses bisounours et soumission ne suffisant pas, la caste cherche une réponse politiquement correcte au «pourquoi» des massacres.

Une intervenante sur iTélé l’a trouvée : les musulmans de l’Etat islamique n’ont pas frappé notre pays parce qu’il bombarde la Syrie, mais parce que l’extrême droite xénophobe est à un niveau très important. L’Etat islamique en profite, espérant que les attentats provoqueront des heurts entre musulmans et identitaires. S’en suivra une guerre civile de laquelle l’islam sortira vainqueur. La dame nous dit donc en filigrane que si le Front national ne représentait pas 30% de la population, les islamistes s’intéresseraient moins à la France. CQFD.

Avec ce genre d’arguments, la caste montre surtout qu’elle n’est plus au meilleur de sa forme. Le «pas d’amalgame», le «pas de stigmatisation» ont mal vieilli.

Il faut qu’elle renouvelle très vite son stock d’outils à décerveler si elle ne veut pas être balayée par la tempête qui vient.

Marcus Graven

Riposte Laîque le 18.11.2015