Autriche : tous les Européens patriotes retiennent leur souffle

En ce jour de lundi 23 mai, tous les patriotes retiennent leur souffle. Nous attendons le résultat des élections en Autriche. Nous attendons ardemment que le mur des européistes s'effondre. Celui de la dictature de la pensée.

Pour la France, c'est une muraille psychologique qui s'est installée progressivement par 40 ans de travail médiatique et politique distillé chaque jour, dans les infos, les téléfilms, les journaux bien pensant dans les têtes des Français.

  • Les électeurs Français votent pour Marine Le Pen? Ce sont soit des électeurs égarés, des incompris, des populistes ou des fascistes.
  • Des électeurs allemands votent pour l'AfD de Frauke Petry, ce sont là aussi des électeurs égarés, des populistes, des réminiscences nazis.
  • La Hongrie a fait confiance à Victor Orban, ce sont des citoyens mineurs, des populistes incultes, des hongrois regrettant le nazisme.
  • Des électeurs anglais votent Nigel Ferrage, et là aussi les électeurs sont mis au ban de l'humanité socialiste.

Partout en Europe la pensée dominante au pouvoir utilise tous les moyens pour faire des électeurs nationalistes des monstres en gestation. Ce matin, le comble fut d'entendre chez le lessiveur Bourdin and co de RMC, un Hervé Gattegno accuser Marine Le Pen d'être en lien, dans le parlement européen, avec Norbert Hofen du FPÖ . Il alla jusqu’à en profiter pour rappeler que l'Autriche est le pays de naissance d'Hitler. Mais n'y voyez pas d'amalgame surtout. Les amalgames sont réservés pour la droite patriote, pour les affreux nationalistes.

Ainsi donc, ce serait un crime (par lieu de naissance?) l'élection d'un Président issu du FPÖ ? Un crime collectif et pourquoi pas... génétique ! Ces gens-là ont-ils le droit, au nom de l'antinazisme, d'accuser un peuple de nazisme par naissance et d'accuser ceux qui s'en approchent, de complicité de nazisme? C'est ce qu'a fait Hervé Gattegno sur RMC-info. Indigne et scandaleux.

Si nous suivons cette logique de la naissance des dictateurs sanguinaires avec la terre natale, nous allons donc considérer que voter pour des patriotes nationalistes serait un crime pour les Espagnols du pays de Franco, un crime également pour les ukrainiens du pays de Staline, un crime pour les Russes de Lénine, un crime pour les Allemands d'Himmler, de Goebbels, un crime pour la Chine qui a vu naître Mao, pour le Cambodge de Pol Pot, pour cette île de Cuba de Castro et j'en passe de ces pays qui ont vu naître leurs bourreaux. Allons plus loin, et en suivant cette logique, disons que l'Arabie Saoudite est suspecte puisque terre de naissance de Mahomet, grand criminel contre l'Humanité et de guerre si l'on se réfère aux Hadiths qui racontent par le menu détail, les assassinats des tribus juives de la Mecque.

Le triste Hervé Gattegno n'est pas un innocent. Il parle en politicien et non en journaliste. Voyons un peu l'origine: collabo socialiste au quotidien Le Monde de 1992 à 2007 où il a été rédacteur en chef de la rubrique « France ». Par la suite, il a été rédacteur en chef de la cellule investigation du Point. Il est également éditorialiste dans la matinale de Bourdin & Co sur RMC, où il tient une chronique quotidienne nommée Le Parti Pris de Gattegno. Il est proche d'Arnaud Montebourg Voilà donc le journaliste type que l'on retrouve en plusieurs exemplaires dans tous les journaux de France et de Navarre. Il fait partie de cette engeance qui lessive l'esprit critique des français chaque jour, sur toutes les chaînes de télévision et de radios en distillant son message bien-pensant d'européistes convaincu et socialisant.(Source Wikipédia Hervé Gattegno)

Il est clair que tous les patriotes doivent avoir en tête, que chaque fois qu'ils allument leurs radio-télévisions, ils auront à décrypter le message subliminal qui se résume en quatre mots: dormez bien braves gens !

Traitement de l'information secondaire et édulcoration des résultats.

Dimanche au 20h sur TF1, tout y est passé y compris le message de Nicolas Sarkozy avant d'avoir des infos sur les élections autrichiennes. Le 51,93% des patriotes autrichiens fut remplacé par "un score très serré". En oubliant de préciser qu'Hollande a été élu avec 51,64% des voix. À cette époque, nul journaliste n'a dit que c'était un "score très serré", voire pire, un 50/50% sur d'autres sources bien-pensantes ! C'est par ces petites priorités chronologiques des faits, ces changements de ton et d'expressions que l'on peut se rendre compte des petites manipulations diverses qui servent à endormir les citoyens.

Le Monde affirme que c'est du 50/50 ! Rien que ça. Quel déni fantastique et affligeant de cette presse dite sérieuse et responsable. Quelle honteuse description de Norbert Hofer réduit à n'être qu'un héritier d'Hitler et ce, malgré sa déjà longue carrière politique qui ne présente pourtant aucune similitude avec le sinistre fondateur du nazisme.

Tous les patriotes de France savent que le coup de tonnerre ne vient pas du programme de Norbert Hofer qui souhaite démocratiser les élections et permettre à la manière des Suisses, d'appeler le peuple Autrichien à se saisir de son destin qui est aux mains des bureaucrates de Bruxelles.

Le coup de tonnerre sera un coup puissant porté aux différents intérêts des lobbys bancaires et financiers et aux entreprises internationales qui souhaitent la mort des Nations européennes et l'émergence d'un "peuple nouveau" issu des immigrations arabo-africano-musulmanes ou le "blanc de souche" ne sera plus qu'un minoritaire que l'on ira visiter dans un zoo.

Blanc: espèce protégé
2036-Blanc: espèce protégé

L'Europe se fissure et c'est tant mieux. Parce que l'Europe que l'on nous a vendue n'a jamais existée. Cette Europe de l'anti démocratie, de l'anti nation, est une Europe de technocratie qui sait qu'elle aura du mal à survivre à l'exemple d'un peuple qui se libérera peu à peu, de son emprise dictatoriale.

L'Autriche comme exemple à tous les peuples d'Europe. Une image qu'il faut détruire absolument et y compris par la reductio at hitlerum. Toujours salir, toujours mentir, et toujours réduire les peuples au silence.

Gérard Brazon

Les Autrichiens sont des nazis

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J'aimerais revenir sur un sujet que ce blog a déjà traité : les élections autrichiennes. Une fois de plus, la caste politico-médiatique européenne, y compris française, essaye de nous faire croire que le vainqueur présumé, le FPÖ, serait, soi-disant, une ramassis de "nazis". Comme d'habitude, le vote du peuple, non seulement n'est pas respecté, mais il est commenté de façon ignoble : les Autrichiens seraient des "nazis". Une fois de plus, la caste politico-médiatique affiche son mépris de la démocratie et son mépris du système électoral.
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A l'entendre, cette caste politico-médiatique rêve d'un système totalitaire avec des élections truquées où l'emportent uniquement la gauche, ou, mieux encore, uniquement l'extrême-gauche, le camp islamo-gauchiste. La caste politico-médiatique, une fois de plus, incarne ce fascisme rouge qui voit des "nazis" absolument partout, sauf là où ils sont vraiment, c'est à dire notamment chez les nazislamistes et leurs alliés gauchistes.
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A ce propos justement, Ivan Rioufol commente, entre autres, la campagne du second tour des présidentielles autrichiennes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’immigration et l’islam, sujets interdits, ont été au cœur de la présidentielle autrichienne. Ils seront au cœur de la présidentielle française de 2017 et, plus généralement, au cœur des débats sur l’avenir de l’Union européenne multiculturelle et ouverte à la Turquie. Le fait que Hofer atteigne de tels scores en ayant fait campagne contre l’immigration de masse et contre la menace islamiste suffit à convaincre de l’intensité de ces sujets, forcément "nauséabonds" pour les censeurs de moins en moins crédibles. Ce jugement des idéologues de la diversité n'est pas celui de l’opinion européenne, et française plus singulièrement.
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Ivan Rioufol : Si les formations politiques ne ce décident pas à aborder franchement ces questions délicates, qui bouleversent l’identité des peuples, il est aisé de prédire d’autres percées, d'autres victoires de mouvements populistes (ndmg - populaires) et souverainistes. Les électeurs de toutes les droites disent en réalité plus ou moins la même chose désormais sur ces thèmes (ndmg - l'immigration et l’islam) : il faut bien sûr porter un coup d’arrêt à une immigration de peuplement qui ne s’intègre plus. Il faut tout aussi urgemment dire non aux revendications politiques portées par l’islam avec le soutien de l’extrême gauche et la bienveillance des belles âmes endormies, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Tandis que toute la caste politico-médiatique condamne le candidat qualifié de "nazi" (accusation ignoble, ridicule et débile...), Mgr Andreas Laun, évêque à Salzbourg, a qualifié - de son côté - les chrétiens qui votent pour le candidat écologiste de victimes d’un lavage de cerveau (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Pour Mgr Laun, on ne peut que choisir Hofer et prier pour lui et pour l’Autriche, car le candidat des Verts est du mauvais côté pour toutes les questions importantes comme la protection de la vie dès la conception, la place de Dieu dans la société ou l’idéologie du genre.
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Mgr Laun s’est dit sans voix face à ces organisations catholiques qui ont envisagé de soutenir Van der Bellen. Pour l’évêque, qu’un catholique puisse soutenir le candidat des Verts démontre son manque d’esprit critique et le peu d’importance de sa foi dans sa vie. L’évêque de Salzbourg a encore critiqué les comparaisons du FPÖ aux nazis comme étant absurdes et rien de plus qu’une manière pour la gauche et les médias de faire jouer les émotions plutôt que de discuter avec des arguments (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Pour celles et ceux que les détails de l'élection autrichienne intéresse, Le Figaro note (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : dimanche se déroulait le second tour de l'élection présidentielle en Autriche. Le ministère de l'Intérieur donnait 144 006 voix d'avance pour Norbert Hofer, candidat de  droite nationale, qui l'emporte provisoirement avec 52% des suffrages. Avec une participation de 73 % de votants. Mais le vote par correspondance fait durer le suspense. Lors du premier tour, 641 975 Autrichiens avaient utilisé ce moyen de vote. Pour le second tour, 885 437 électeurs ont demandé des bulletins par correspondance, soit 14 % des 6,4 millions de personnes. Environ 740 000 ont été validés, et principalement déposés par des citadins, qui ont voté en majorité pour Alexander Van der Bellen.
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Le FPÖ, par l'intermédiaire de son secrétaire général Herbert Kickl, avait un jour avant le scrutin crié au complot, dénonçant les irrégularités qui entachent cette procédure. Ces voix, décisives pour l'issue de ces élections, feront pencher la balance sans toutefois donner un écart important: tout au plus, il sera de 1,4%. Le président fédéral de la République d'Autriche est élu pour un mandat de six ans. Premier personnage de l'État, il a les prérogatives et les compétences d'un régime semi-présidentiel. Il nomme le chancelier qui est le chef du gouvernement et a le pouvoir de dissoudre le Parlement. Il est aussi le commandant suprême de l'armée autrichienne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 23 mai 2016
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/05/immigration-islam-lecons-autri.html
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http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/21-05-2016/un-eveque-autrichien-exprime-son-soutien-pour-le-candidat-du-fpo-au-deuxieme-tour-de-lelection-presidentielle-de-dimanche#.V0KSpzdbxHI
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http://www.lefigaro.fr/international/2016/05/22/01003-20160522ARTFIG00208-autriche-un-president-elu-aux-prolongations.php
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Cette gauche répugnante et totalitaire

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Oui, la gauche, notamment la gauche française, est répugnante, méprisable, sectaire, médiocre, inculte et totalitaire. A défaut d'avoir quelques grandes qualités, elle a de nombreux défauts. Dans les années 1970-80, on vivait dans l'illusion que la gauche avait peut-être quelque chose à dire, à proposer. Mais aujourd'hui, en 2016, la gauche révèle son vrai visage : elle est nulle et liberticide.
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Elle est capitaliste, et, en même temps, elle est islamo-gauchiste. Ses représentantes et représentants ne pensent qu'à leur propre carrière politique, et, ce faisant, ils se tirent abondamment dans les pattes. Les hommes politiques de gauche pensent que les femmes ne sont que des putes et des salopes. Les femmes politiques de gauche pensent que les hommes sont tous des cochons. Bonjour l'ambiance.
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A ce propos, Elisabeth Lévy écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Nuit debout, c'est la fête de l'intransitivité : on parle pour parler, on lutte pour lutter. Et le bien commun dont il est question n'a, à mon avis, rien de bien et pas grand-chose de commun. Ces palabres n'ont rien de nouveau et sont d'un niveau accablant.
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Elisabeth Lévy : Un ramassis de toutes les vieilles lunes de l'extrême gauchisme, accommodées dans un fond de sauce anti-colonial, anti-israélien, anti-occidental, le tout dans une langue et avec des « concepts » d'une telle pauvreté qu'en comparaison, les slogans de 1968 sont des chefs d'œuvre. Dans six mois, quand les révolutionnaires d'opérette et les vrais vandales auront plié bagage, les postiers, les pompiers, les infirmières et les ouvriers postés passeront encore leurs nuits debout, conclut Elisabeth Lévy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Christian Vanneste écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il y a un fond totalitaire chez les socialistes. Il y a une tendance générale dans les démocraties libérales à laisser s’imposer une pensée unique. La rencontre dans notre pays de cette double réalité a, depuis longtemps ruiné l’un des deux piliers de la démocratie, la liberté d’expression, sans laquelle les autres libertés ne sont qu’une apparence. L’origine du courant socialiste français dominant, c’est le marxisme, l’idée que l’appropriation collective des moyens de production est la condition d’une société juste, c’est-à-dire égalitaire, et qu’elle est de toute façon, une nécessité historique établie par la science économique, et non un choix.
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Christian Vanneste : Le parti socialiste a certes évolué, mais il reste prisonnier de ce péché originel qui lui fait croire qu’il détient la vérité et qui lui donne dans les débats une arrogance qui devient grotesque à la mesure des catastrophes économiques ou simplement des mauvais résultats qu’il engendre. Loin de se corriger, il verse alors dans une agressivité qui est attentatoire à la démocratie. Par ailleurs, la majorité des médias a peu à peu suscité puis imposé un champ limité de ce qui pouvait être dit ou pensé. Les exemples de l’avortement, du Pacs, celui du mariage unisexe, la repentance historique, l’affirmation identitaire, offrent l’image d’un ralliement historique de la droite molle à des « progrès » ouverts par la gauche.
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Christian Vanneste : Que dans ces domaines moins quantifiables que celui de l’économie, les avancées puissent être des reculs est passé sous silence. Les opposants, les résistants, les dissidents sont interdits de parole. Le mépris et l’insulte sont de droit à leur encontre. En fait, c’est sur ces questions où la discussion devrait être la plus ouverte qu’elle est proscrite au profit d’un véritable terrorisme intellectuel. La récente affaire de Black M à Verdun illustre ce paradoxe. En raison de propos antisémites, islamistes et homophobes, ce rappeur aurait du être banni par la gauche. Il a été choisi par un goût provocateur de promotion des minorités.
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Christian Vanneste : Puis, il a été déprogrammé lorsque l’indignation justifiée s’est déployée. Mais, bien qu’ayant reconnu son erreur en annulant le concert, la gauche s’est une fois de plus abandonnée à son sectarisme en déversant un torrent de mépris et d’injures sur les contestataires. Cette contre-attaque a ciblé une fois encore le Front National qu’il s’agit évidemment de rediaboliser. Des élus « républicains », comme Apparu se sont joints à la meute des commissaires politiques alors que des membres de ce parti avaient pourtant dénoncé le choix du rappeur.
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Christian Vanneste : L’exigence de dignité dans une commémoration patriotique devrait être spontanée chez tous. Elle devient aujourd’hui hérétique. Le sectarisme de la gauche, l’inconsistance de la prétendue « droite » sont des menaces pour la démocratie. Le pouvoir actuel qui tente d’introduire un peu de réalisme dans une politique économique calamiteuse, compense sur le terrain sociétal. Il faut mesurer le danger du processus pour la démocratie.
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Christian Vanneste : Un gouvernement démocratique ne peut avoir pour ambition de changer les mentalités, d’imposer un vocabulaire où le genre remplace le sexe, où le mot race est interdit, où le patriote hostile à une immigration envahissante se voit traiter de fasciste.  C’est Albert Camus qui disait justement que « mal nommer les choses ajoutait au malheur du monde, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 17 mai 2016
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/05/14/31003-20160514ARTFIG00096-elisabeth-levy-de-nuit-debout-a-verdun-le-chantage-au-fascisme-ne-passera-pas.php
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http://www.christianvanneste.fr/2016/05/17/la-gauche-totalitaire/
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L’Autriche et la nouvelle alternance

Le premier tour des élections présidentielles autrichiennes a eu lieu dans la plus grande discrétion - honnêtement, en aviez-vous entendu parler avant ce week-end? - mais les résultats sont là, difficiles à ignorer: Norbert Hofer, candidat du FPÖ (Parti de la liberté d'Autriche), l'emporte largement.

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Les résultats partiels hier soir.

La crise des migrants a été l'un des thèmes centraux de la campagne. Les partis historiquement dominants n'ont pas convaincu, c'est le moins que l'on puisse dire. Leur politique d'ouverture et leur revirement tardif en faveur d'une fermeture des frontières face à l'afflux d'immigrés clandestins a donné à l'opinion l'impression désastreuse d'une navigation à vue, sans la moindre compréhension des enjeux.

Les Socio-démocrates et les Conservateurs sont balayés. La deuxième place est obtenue par l'ancien écologiste Alexander van der Bellen, la troisième par l'indépendante Irmgad Griss, ancienne présidente de la Cour suprême. Le candidat SPÖ Rudolf Hundstorfer et le conservateur Andreas Khol ne se placent qu'en quatrième et cinquième position, obtenant chacun autour de 11% des voix. Quelle gifle!

Les médias tentent de se rassurer: la fonction présidentielle autrichienne est "essentiellement protocolaire", nous dit-on. Les quelques menues fonctions associées n'ont pas effectivement pas l'air très importantes, qu'on en juge: commandement des armées, nomination du Chancelier, possibilité de révoquer des membres du gouvernement et même de dissoudre l'assemblée... Des prérogatives dont le futur président Hofer a bien l'intention de se servir s'il est élu président et si gouvernement et parlementaires persistent à ne pas prendre la mesure de la crise des migrants.

Malheureusement pour tous ceux qui se préparaient à glapir contre cette immixtion dans la politique gouvernementale, son adversaire du second tour Alexander van der Bellen n'en annonce pas moins en déclarant que "jamais" il n'accepterait la nomination d'un chancelier issu du FPÖ. Visiblement, aucun des deux finalistes n'a l'intention de se limiter à un simple rôle protocolaire.

Suivant leurs réflexes pavloviens, les journalistes s'engouffrent dans la litanie habituelle: "l'extrême-droite" est en mesure de l'emporter en Autriche, nous prévient-on. La bête immonde au ventre fécond s'apprête à pondre, encore. Pourtant, il suffit de discuter avec quelques Autrichiens pour comprendre qu'il n'en est rien. Norbert Hofer, 45 ans et benjamin des candidats, est un politicien aussi sympathique que respectable, membre de la branche libérale du FPÖ et président de la Chambre basse du Parlement. Ingénieur aéronautique de formation, il boite et marche avec une canne depuis un accident de parapente. Il ne cadre pas vraiment avec l'image d'un futur dictateur assoiffé de pouvoir, mais on essayera.

Le système anti-démocratique se défend. On imagine que tous les partis se rangeront derrière Alexander van der Bellen contre le FPÖ, si bien que le résultat final reste incertain. Il n'empêche que ce scrutin représente une déconvenue de taille pour les élites au pouvoir. Pas un des poulains officiels ne parvient au second tour. La "grande coalition" entre la gauche bourgeoise et la droite étatiste pour tenir les rênes du gouvernement ad vitam aeternam vient de subir une défaite d'autant plus cuisante qu'elle porte précisément sur son objectif fondamental, court-circuiter le vote démocratique.

L'alliance entre Socio-démocrates et Conservateurs perdurait depuis la Seconde Guerre Mondiale, plus de trois générations. Elle vient de se briser sur l'émergence d'une nouvelle alternance cristallisée sur la question migratoire. Voilà un événement majeur qui fera réfléchir dans tous les États-majors politiques d'Europe.

L'inertie électorale des citoyens n'a pas été vaincue par la lassitude ou le marasme économique, mais par la crise des migrants. L'Autriche a accueilli en 2015 plus de 1% de sa population en migrants de culture diamétralement opposée et professionnellement inassimilables (la grande majorité des migrants étant inemployable à cause de la barrière de la langue et de l'absence de toute qualification). Le nombre d'arrivées de migrants était supérieur à celui des naissances!

L'inquiétude des peuples face à l'immigration musulmane, les agressions de Cologne, l'explosion des coûts financiers et sociaux des généreuses politiques d''accueil, l'effondrement de l’État dans ses fonctions régaliennes de gardien des frontières, voilà autant de bases pour un nouveau paradigme. La recomposition de l'échiquier politique est en marche. Elle porte désormais sur des fondamentaux, la survie d'une société face à des éléments allogènes. Ce critère de survie l'emporte désormais sur tous les autres, dont les oppositions de façade destinées à perpétuer l'immobilisme.

La nouvelle ligne de fracture entre les partis s'incarne désormais dans leur politique migratoire respective.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, le 25 avril 2016

La spirale de l’horreur est en marche

   
En France, le socialiste Cambadélis met sur le même plan, d'une part, les attentats perpétrés en Côte d'Ivoire et en Turquie ; et d'autre part, les résultats électoraux en Allemagne : "Alarme brune en Allemagne, attentats à Grand-Bassam et Ankara. La spirale de l'horreur est en marche". Cambadélis ferait mieux d'analyser les résultats électoraux dans son propre pays ; et de cesser de faire des amalgames débiles.
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En effet, il y a eu trois élections législatives partielles en France le dimanche 13 Mars 2016. Le deuxième tour se dirige vers un duel Julien Dive (LR) contre Sylvie Saillard (FN) dans l'Aisne. La socialise Anne Ferreira a été éliminée. Dans le Nord, le maire de Roncq, Vincent Ledoux (LR, 46,8%) affrontera Virgine Rosez (FN, 25,2%). Là aussi, le PS a été éliminé. Cambadélis va-t-il alléguer : "Alarme brune en France, attentats à Grand-Bassam et Ankara. La spirale de l'horreur est en marche" ?
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Dans ce climat aussi répressif qu'ahurissant, relevons qu'après 1h30 d'occupation, 130 jeunes militantes et militants de Génération Identitaire qui bloquaient trois ponts pour empêcher l'accès des migrants à la ville de Calais ont été délogés par les forces de l'ordre. Le régime socialiste français a donc une fois de plus montré quel était son choix entre les clandestins musulmans et les défenseurs des Calaisiens. Douze jeunes militants de Génération Identitaire ont été placés en garde à vue. "La spirale de l'horreur est en marche"...
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Pour revenir aux élections en Allemagne, dans trois Länder, dimanche 13 Mars 2016, le  revers pour l'immigrationniste Angela Merkel est clair : l'AfD fait son entrée dans les trois parlements et enregistre dans chaque Land un résultat à deux chiffres : 12% dans deux Länder, Bade-Wurtemberg et Rhénanie-Palatinat, et 23% en Saxe-Anhalt, soit près de deux fois plus que le parti social-démocrate SPD.
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Avec ce succès, l'AfD s'impose comme la deuxième force politique du Land Saxe-Anhalt. A noter la très forte participation, autour de 70%, qui a profité au parti de droite anti-immigration AfD. La leçon est claire : l'afflux massif de réfugiés musulmans déplaît aux Allemands. . "La spirale de l'horreur est en marche"...
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Mais revenons, encore une fois, à la France, avec cette remarquable interview de Robert Ménard parue sur Atlantico à lire absolument (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Nous avons des relations cordiales [ndlr - avec Marine Le Pen et le FN]. Nous sommes alliés sur le plan politique. Mais, dans le même temps, j'ai de vrais désaccords avec certaines positions du FN, des désaccords que je n'ai jamais cachés. Aujourd'hui, sur la loi El Khomri, ces désaccords se traduisent concrètement par des appréciations très différentes : quand Florian Philippot dit de ce projet de loi qu’il est 'infâme', je trouve que c'est non seulement disproportionné, mais plus encore inapproprié et caricatural. Utiliser ce genre de mots, c’est adopter une rhétorique d'un autre temps.
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Robert Ménard : On ne peut pas, à longueur de temps, expliquer que tous les malheurs de la France viennent de Bruxelles. Non, ils sont aussi la conséquence, sur le terrain économique notamment, de lois votées ici depuis 40 ans, de l'inflation des réglementations, d'une omniprésence de l'Etat. Et tout cela a été largement décidé à Paris. C'est un autre point de désaccord avec Florian Philippot. Quand il déclare que, si Marine Le Pen prenait le pouvoir, six mois plus tard la France quitterait l'Union européenne, c'est tout simplement irréaliste. J'ai du plaisir à travailler avec le FN, et je suis d'accord avec l'immense majorité de ce qu'il dit, notamment sur l'immigration, l'identité, la sécurité ou encore l'école. Mais j'ai aussi des désaccords en ce qui concerne l'Europe et la vision économique colbertiste qu'il propose et que je ne partage pas.
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Robert Ménard : Et les prises de position sur la loi El Khomri sont à l'opposé de ce slogan [ndlr - la France apaisée]. Elles entretiennent l'idée qu'il existe forcément une sorte de lutte des classes au sein des entreprises - même les plus petites - entre les patrons et les salariés. C'est une vision du XIXe siècle. Même s'il existe des difficultés dans les entreprises, le monde professionnel a changé. Je suis le maire d'une ville de 75'000 habitants, où je rends visite très souvent à des petites et moyennes entreprises. Les intérêts entre un patron et ses salariés ne sont pas les mêmes, bien sûr. Mais je vous assure que ce qu’ils ont en commun est bien plus important que ce qui les oppose. Je crois qu'il y a aujourd'hui la nécessité de regrouper la droite nationale, cette droite qui se retrouve dans le Front national, mais également du côté de Debout la France, du Siel, de l’Avant-garde, du CNIP et de certains courants des Républicains.
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Robert Ménard : Je pense que le peuple français le demande, que le peuple de droite l'exige. Mais je constate que les querelles d'appareil, les problèmes d'égo empêchent ce regroupement. Tout cela étant dérisoire par rapport à la gravité de la situation. Il y a une nécessité absolue à faire travailler ensemble des personnalités telles que Jacques Myard, Eric Ciotti, Thierry Mariani, Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen. Les désaccords sont peu de choses par rapport à ce qu'ils ont en commun. Hélas, trop peu d'entre eux sont prêts à aller vers ce rassemblement. Et je le déplore tant nous en avons besoin. Toutes ces personnalités, que l'on pourrait ranger dans la catégorie de la droite patriotique, ont en commun de dire que la France qu'on aime est menacée.
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Robert Ménard : Mais si elle l'est vraiment, il faut faire taire les divergences et se mobiliser ensemble. C'est pour cela que j'appelle à un grand rendez-vous des droites à Béziers, du 27 au 29 mai prochain, pour construire un programme de salut public qui pourrait nous rassembler. Aujourd'hui, j'essaye seulement de rassembler un certain nombre de personnes et de dire à cette droite patriote, à cette droite des valeurs, à cette droite de la morale, à cette droite de la France, qu'il faut absolument se regrouper pour l'emporter. On ne peut pas dire '2017, c'est perdu, nous verrons en 2022'. Les Français ne peuvent ni le comprendre, ni l'admettre, conclut Robert Ménard (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

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Michel Garroté, 14 mars 2016
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http://www.atlantico.fr/decryptage/robert-menard-on-ne-peut-pas-dire-2017-c-est-perdu-pour-droite-patriote-celle-valeurs-et-morale-verrons-en-2022-interview-2623635.html
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Elections à la Municipalité de Lausanne : les engagements des candidats

En trois phrases, les 16 candidats à la Municipalité expliquent leurs principaux engagements...

 

(Note de Cenator : dans l’extrait ci-après, je me limite aux listes UDC et « Stop à l’accueil des étrangers ».)

 

Claude Alain Voiblet, liste UDC

Moi, élu à la Municipalité, je:

- m’engage à reprendre la charge de la sécurité publique au sein de la Municipalité;

- interdirai la mendicité et la présence des dealers à même la rue;

- me battrai pour limiter l’immigration et  les sans-papiers sans autorisation de séjour.

 

Bruno Dupont, liste Stop à l’accueil des étrangers

Moi, élu à la Municipalité, je:

- plafonnerai toutes nouvelles arrivées et installation d’étrangers à Zéro, avec un moratoire de cinq ans;

- interdirai toutes manifestations et tout prosélytisme «islamistes» sur le domaine public lausannois;

- installerai un réseaux de caméras de surveillance, sur le modèle londonien, afin de mettre des visages et des noms aux criminels que je traquerai sans relâche, ceci au nom des victimes.

 

Anita Messere, liste UDC

Moi, élue à la Municipalité, je m’engage à:

- rétablir le ramassage des déchets encombrants;

- imposer une pression si forte sur les dealers que Lausanne soit pour eux un enfer;

- embaucher prioritairement les habitants de la ville.

 

Article entier

Les Français contre des candidatures Hollande/Sarkozy en 2017

Trois Français sur quatre (74%) ne souhaitent ni la candidature de François Hollande ni celle de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2017, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié samedi qui traduit un fort besoin de renouvellement dans la classe politique.

Quatre-vingt huit pour cent des personnes interrogées estiment qu'il n'y a pas assez de renouveau chez les responsables politiques, une opinion autant partagée par les sympathisants de gauche (85%) que de droite (91%).

Pour y remédier, elles sont 86% à se déclarer en faveur du non cumul des mandats, 81% pour empêcher les responsables politiques d'exercer un mandat électif plus de 10-15 ans, 73% pour obliger les partis à proposer sur leurs listes un minimum de salariés du secteur privé ou encore 70% favorables à un âge limite pour se présenter à une élection.

La défiance des Français n'épargne aucun des ténors actuels de la politique française à l'exception notable d'Alain Juppé, qu'une majorité de 52% souhaite voir se présenter en 2017, contre 42% hostiles à cette éventualité.

Gaël Sliman, président d'Odoxa, souligne que l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac a connu une longue période d'absence depuis ses dernières responsabilités ministérielles "et ne peut donc être jugé comptable par les Français du bilan très négatif qu'ils tirent des derniers présidents."

Dans la génération montante, c'est le ministre de l'Economie Emmanuel Macron qui incarne le mieux le renouvellement en politique pour 55% des Français devant la députée FN Marion Maréchal-Le Pen (43%) et l'ancien ministre LR Bruno Le Maire (36%).

Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1.042 personnes interrogées par internet les 23 et 24 décembre.

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Crétin, tu as encore voté pour eux !

Même si leurs communicants, sans lesquels ils ne font rien, leur ont dit qu’il ne fallait pas exulter, ce soir, sur les plateaux de télévision, ils pavoisent. Marine et Marion ont été battues, et c’est surtout cela qui comptait pour eux. Encore pire, ils vont se partager les treize régions, le FN est battu partout. Ils racontent que grâce à eux, la République a été sauvée, et que le fascisme n’est pas passé. Et s’ils peuvent ainsi mentir aussi grossièrement aux Français, avec succès, c’est de ta faute, crétin qui as voté pour eux, ou s’est abstenu !

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Régionales : 36 h après, quelques enseignements apparaissent

Après l’emballement habituel qui suit la sortie des résultats, quelques analyses plus profondes apparaissent désormais.

Et la première de ces dynamiques est bien évidemment ce succès du Front National

27.96 % des suffrages exprimés ! C’est le score du Front National au niveau national selon le ministère de l’Intérieur. Une première place inédite. Le FN dépasse même la coalition Les Républicains, Modem, UDI, ce qu’il n’avait pas réussi à faire aux départementales de mars dernier.

Le vote Front National a été particulièrement fort dans ses bastions : le Nord Pas de Calais/Picardie et la Provence Alpes Cotes d’Azur. Et le plébiscite est encore plus fort dans les villes administrées par le Front depuis 2 ans : 50 % à Fréjus, au Luc, à Cogolin ou encore à Hénin Beaumont. 45 % à Béziers, 40 à Villers Cotterêts. Des résultats qui devraient encourager les maires de ces villes.

Les sondages à la sortie des urnes ont montré que l’élection s’est jouée sur le thème de l’identité

Le vote Front National est une preuve de cette "identitarisation" des débats. Mais pas que ! En Corse, 30 % pour le Parti régionaliste. En Bretagne, la liste des Bonnets rouges de Christian Troadec a presque atteint les 7 %. Quant à l’Est, les Révoltés ont recueilli près de 5 % des voix. Une force électorale que même le jacobin Florian Philippot a repris dans son discours de remerciement.

Le souverainisme a aussi été mis à l’honneur avec les 4 % de Nicolas Dupont Aignan au niveau national et un pic à 6 % en Ile de France.

Poussée difficilement contenue par les Républicains

Au moment de son élection à la tête des Républicains, Nicolas Sarkozy avait affirmé, je cite : « Je suis le meilleur rempart contre le Front National ». Force est de constater que ce n’est pas le cas. Aujourd’hui, les Républicains ont compris qu’ils ne représentaient plus l’opposition légitime.

Les médias aussi ont joué leur rôle à la perfection : dimanche soir, certains plateaux ne comportaient aucun représentant du FN…

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Le GOF l’emportera sur le FN



Au second tour des élections présidentielles françaises de 2017, le Grand Orient de France (GOF) l’emportera sur le Front National (FN). A cet égard, la photo ci-dessus parle d’elle-même : un dignitaire musulman, un haut responsable franc-maçon et un journaleux gauchiste, voilà la caste politico-médiatique française. Selon Alain Bauer, membre du Grand Orient de France, une loge située très à gauche, la France compte 135.000 à 140.000 francs-maçons, dont « plein de journalistes », a-t-il assuré récemment (voir premier lien vers source en bas de page).

Alain Bauer a précisé qu'il y a en France une douzaine d'obédiences - des fédérations de loges - importantes et d'autres plus petites. « Il y a plein de journalistes francs-maçons, il y a ceux qui assument le fait de le dire et d'autres qui le cachent », a-t-il dit. Etre franc-maçon est-il compatible avec le métier de journaliste ? « Quand on assume la fierté de l'appartenance, il n'y a pas de problème particulier », a estimé Alain Bauer (voir premier lien vers source en bas de page).

A ce propos, le blog Les4Vérités publie cet extrait de la toute récente interview du nouveau grand maître du Grand Orient de France, Daniel Keller (voir deuxième lien vers source en bas de page) : « Le Front national est l’expression d’un bloc qui, finalement, n’a jamais admis la Révolution française, n’a jamais admis la République et dont les racines philosophiques, intellectuelles et politiques sont authentiquement réactionnaires. C’est un courant politique qui a toujours existé dans notre pays depuis 1789. (…) Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger (…).

Daniel Keller : Au Grand Orient de France, nous sommes une association de plus de 50.000 membres. Il doit y avoir, toutes obédiences confondues, 150.000 à 170.000 maçons en France, qui partagent les mêmes valeurs. Ce qui est important, c’est qu’ils se mobilisent sur le terrain. J’aurai moi-même l’occasion d’aller dans le nord de la France d’ici le mois de décembre pour y faire des conférences publiques, pour faire ce travail de pédagogie, de hussard noir de la République, dont nous avons tant besoin.

Aujourd’hui, la France souffre d’un tissu social déchiré et il faut le recoudre, réapprendre aux gens à se parler, retisser du lien. Le rôle des maçons c’est d’être les pédagogues de la République, et de rappeler que la République, ce n’est pas le populisme », conclut Daniel Keller, patron du GOF, cité par le blog Les4Vérités (voir deuxième lien vers source en bas de page).

Force est donc de constater que chez nos amis français, la Franc-Maçonnerie en général et le Grand Orient de France en particulier, qui est une loge gauchisante ultra-laïcarde, n’est ni étrangère à la laïcité française, ni étrangère à la Cinquième République (voir premier lien vers source en bas de page). Bien au contraire, la laïcité française et la Cinquième République sont le Grand Orient comme le Grand Orient est à la fois la laïcité française et la Cinquième République.

On peut même affirmer que tous les partis politiques français -- y compris le Front National par le biais du Mouvement Bleu Marine, notamment Me Collard, membre du GOF, et le Front de Gauche avec Mélenchon, lui aussi membre du GOF, sans oublier bien sûr les nombreux grand-orientalistes du parti socialiste, du parti Les Républicains, etc. -- on peut même affirmer, écrivais-je, que tous les partis politiques français ont des liens avec le gauchisant et ultra-laïcard Grand Orient de France.

On peut ainsi déclarer sans se tromper qu’en France, les francs-maçons de gauche, essentiellement ceux du GOF, gouvernent à gauche, à l’extrême-gauche, à droite, et, même, en partie, à la droite de la droite (voir premier lien vers source en bas de page). Et par conséquent, au second tour des élections présidentielles françaises de 2017, le Grand Orient de France (GOF) l’emportera sur le Front National (FN).

De son côté, sur le site Boulevard Voltaire, Jean-Jacques Fifre écrit, sur le même sujet (extraits adaptés ; voir troisième lien vers source en bas de page) : Le Grand Orient de France (GOF) prétend que le Front national est l’objet d’un traitement de faveur médiatique. Cette nouvelle serait réconfortante si elle n’était tout simplement grotesque. À moins qu’elle ne soit malhonnête. À bien y regarder, elle est réconfortante parce qu’elle inquiète un mouvement qui se préoccupe moins de la France que de n’importe quelle autre cause. Elle est absurde parce que, quand le parti de la France se montre le seul à mettre la France et les Français au centre du débat, il se trouve, au contraire, bien seul contre le rassemblement de tous les mondialistes et autres internationalistes réunis, politiques, journalistes et néo-intellectuels partisans.

Jean-Jacques Fifre : Quand Daniel Keller, grand maître du GOF, évoque l’intérêt général, on peut douter que celui-ci soit vraiment celui des nationaux. Face au chaos qui submerge le monde d’aujourd’hui, il y a, en effet, deux attitudes possibles. La première est celle qui consiste à tout lâcher, au nom d’un humanitarisme impuissant et aveuglé par la souffrance provoquée par les déséquilibres issus de la frénésie capitalistique s’appuyant sur les effacements en tous genres. C’est celle des maçons et de tous les droit-de-l’hommistes, adhérents sincères mais naïfs, ou lucides mais opportunistes, à un mouvement de dénaturations multiples (nationale, identitaire, sexuelle).

Jean-Jacques Fifre : À l’inverse, la seconde est celle qui s’attache à asseoir la conception de la politique, comprise dans son sens large et noble, sur la tradition, sur l’Histoire et sur les valeurs culturelles de chaque nation et, pour ce qui nous concerne, celles de la France. Comme le dit le grand maître de cette secte étrange, il est urgent de réagir, sauf que les menaces qui sont à dénombrer ne sont pas celles qu’il fabrique et livre à la raison populaire. En effet, les boucs émissaires sont précisément ceux qu’il montre du doigt : les Français qui se lassent du désintérêt dont ils sont l’objet de la part de leurs « élites » dirigeantes.

Jean-Jacques Fifre : Ils fustigent les faux prédicateurs qui assimilent les rapatriés français et les vrais réfugiés politiques espagnols avec les migrants illégaux, au mieux économiques et au pire djihadistes. Ils dénoncent l’appel à l’union contre nature de la carpe libérale et du lapin socialiste liguée face à une véritable alternative nationale crédible et légitime. Par bonheur, il est encore possible d’en appeler à la lucidité du corps électoral, au bon sens de tous les Français qui commencent à se détacher d’une inféodation létale à cette classe politique sclérosée, corrompue (n’en déplaise au grand maître de la confrérie insolite) qui se montre prête à toute les compromissions, à tous les rassemblements hétéroclites pour perpétuer son emprise mortifère sur la France. La confiscation des valeurs républicaines par cette clique serait un grand danger, conclut Jean-Jacques Fifre (fin des extraits adaptés ; voir troisième lien vers source en bas de page).

Michel Garroté, 27 octobre 2015

https://lesobservateurs.ch/2015/09/07/france-francs-macons-de-gauche-gouvernent-meme-a-droite/

http://www.les4verites.com/politique/la-franc-maconnerie-en-campagne-contre-le-fn

http://www.bvoltaire.fr/jeanjacquesfifre/francs-macons-appellent-a-confiscation-valeurs-republicaines,214756

Autres liens sur le même sujet :

http://www.lepoint.fr/politique/francs-macons-la-main-invisible-27-01-2011-130544_20.php

http://www.labussolaquotidiana.it/ita/articoli-lombra-dei-massoni-sulleliseo-4377.htm

http://benoit-et-moi.fr/2012-I/0455009fcb0e2340d/0455009fec0a04b02.html

   

Une victoire électorale pas encore décisive

Les résultats électoraux sont donc sous toit: le parlement de 2015 enregistre une progression de la droite PLR et UDC, principalement au détriment du centre-gauche (PDC, PBD, Verts Libéraux). Les Verts reculent mais le PS reste stable.

élections du 18 octobre 2015,udc,médias
Résultats nationaux provisoires, dimanche à 23h

Sur le plan national, l'UDC obtiendrait 11 sièges supplémentaires et le PLR 3. Les Verts Libéraux reculeraient de 5 sièges et les Verts de 4. Le PS perdrait quant à lui trois sièges.

Vent contraire

Face au barrage continu d'articles négatifs auquel l'UDC a dû faire faire face dans les médias tout au long de la campagne, la progression n'en est que plus méritoire. Pour ne reprendre que les exemples donnés par Le Matin, en fer de lance de cette stratégie, au cours des quatre dernières semaines seulement, nous avons eu:

  • Le voyage à 200'000 francs d'Ueli Maurer au Brésil - "En 2014, le ministre des Sports a assisté à un match de la Nati lors de la Coupe du Monde. Mais il s'est rendu au Brésil en jet privé au lieu de prendre un avion de ligne."
    (Oubliant que M. Maurer remplaçait M. Burkhalter au pied levé - affaire évoquée ici)
  • Une guerre intestine déchire l'UDC aux Grisons - "Un encart paru dans la presse grisonne a mis le feu aux poudres. Il accuse le candidat Heinz Brand d'être un profiteur et appelle à voter pour Magdalena Martullo-Blocher."
    (Une bisbille entre deux candidats UDC ne saurait être moins qu'une "guerre intestine")
  • La chemise Edelweiss, icône de l'UDC urbaine - "Symbole de la paysannerie, l’habit a la cote chez les ténors genevois du parti. Moins chez les candidats réellement paysans…"
    (Critique bas de gamme des visuels de l'UDC genevoise. Au fait, combien de paysans votent écolo?)
  • Une affiche de campagne bien mal placée - "Cette affiche des candidats de l'UDC neuchâteloise pour le Conseil national a été placardée sous un panneau «Sortie de carrière»."
    (Faible tentative d'humour)
  • Un élu UDC ferait vivre l'enfer aux animaux - "Déjà condamné en 2013, Roger Schuwey est encore épinglé pour supplice sur animaux."
    (Mise au pilori médiatique sur la base d'une affaire privée et non jugée, sans aucun rapport avec le mandat de l'élu)
  • Un candidat UDC est aussi un rocker déluré - "Le Schwytzois Roland Lutz brigue un siège au National sous les couleurs UDC. Hic: l'homme fait partie d'un groupe de rock provocateur qui joue nu sur scène."
    (Et tous nos journalistes pro-gay-pride de s'inquiéter de la réputation de l'UDC schwytzoise...)
  • L'UDC ne sait plus sur quel pied danser - "L'UDC déboussole ses membres avec ses déclarations contradictoires sur sa volonté de quitter le Conseil fédéral s'il n'y obtient pas un second siège."
    (Il suffit qu'un élu fasse une déclaration contradictoire pour que le journaliste proclame que les membres de l'UDC soient "déboussolés"...)
  • Christoph Blocher détient-il un Hodler spolié? - "Une œuvre de Ferdinand Hodler dans la collection de Christoph Blocher pourrait relever de l'art spolié par les Nazis. Le vice-président de l'UDC est au courant des soupçons."
    (Un carton plein de mots-clés connotés, sur la base d'une rumeur, à dix jours des élections)

Si Le Matin est emblématique de ce matraquage il n'est en rien unique ; pensons au 20 Minutes et son "enquête" martelant comme d'habitude que l'électorat UDC est pauvre et sans instruction, ou 24Heures proclamant carrément un auto-piratage des affiches du parti... Et il faudrait répéter l'opération pour d'autres journaux encore, les chaînes de radio, les émissions de la RTS. Un travail à plein temps!

A titre de comparaison, voici le seul article négatif à l'encontre du PS que Le Matin est parvenu à publier sur la même période:

  • L’élu qui tutoie les inconnus - Le courrier électoral de Mathias Reynard (PS/VS) choque certains de ses destinataires avec son ton jugé trop «jeune».

Il remonte au 23 septembre. Son titre est en outre trompeur, car il est moins question de tutoiement que de l'utilisation de données privées dans une missive (le candidat socialiste valaisan mentionne l'âge de ses destinataires) ce qui a entraîné près d’une dizaine de plaintes auprès du préposé à la protection des données du canton. On a donc, comme d'habitude, un traitement pour le moins bienveillant de l'information lorsqu'elle ne concerne pas l'UDC.

Si les médias se sont plaints d'une campagne fade et ennuyeuse ils en sont les premiers responsables. Pas un mot sur l'alignement pro-européen des partis politiques, leur attrait pour l'importation de réfugiés, leur absence de respect pour la démocratie directe... Aucune mise en perspective des enjeux, aucune vision d'ensemble des conséquences des élections fédérales 2015: la fouille des poubelles anti-UDC a tenu lieu d'information. Mais le public, de plus en plus conscient de ces manipulations cousues de fil blanc, n'a pas mordu à l'hameçon.

Résultats vaudois

Selon les résultats officiels, la distribution des 18 sièges au Conseil National dans le canton évolue comme suit, avec un PLR soufflant un siège aux socialistes:

  • PLR, 5 sièges (+1)
  • PS, 5 sièges (-1)
  • UDC, 4 sièges (-)
  • Verts, 2 sièges (-)
  • Verts Libéraux, 1 siège (-)
  • PDC, 1 siège (-)

L'UDC n'a que quatre sièges, mais fait venir du sang neuf à Berne par le biais de deux nouveaux élus - Jacques Nicolet et Michaël Buffat. Fabienne Despot, traînant les conséquences du scandale de cet été, est massivement biffée par les électeurs et finit à la 11e place de la liste, tout en refusant de comprendre le message. Les citoyens se sont chargés de prendre les décisions que le congrès vaudois du mois d'août n'a pas eu le courage d'assumer.

Sous de meilleurs auspices, l'UDC vaudoise aurait peut-être pu espérer un cinquième siège. Ce n'est que partie remise. Compte tenu des contrariétés traversées par la formation politique cet été, le score obtenu n'est pas mauvais. La représentation fédérale vaudoise gagne en qualité ce qu'elle échoue à remporter en quantité. Je me réjouis pour ma part d'avoir placé un de mes quatre favoris au Conseil National.

Saluons enfin l'éjection du dogmatique Christian van Singer des Verts et de l'anti-UDC Fathi Derder du PLR, leurs remplaçants ne pouvant certainement pas être pires.

Les prochaines batailles de la fin de l'année

Même si les tendances sont claires, le second tour de l'élection au Conseil des États reste ouvert. Il n'est pas certain du tout que recul du centre-gauche auquel les citoyens ont assisté aujourd'hui ne se confirme lors du second tour de l'élection à la Chambre Haute.

Les alliances, les retraits et les maintiens calculés contribueront probablement davantage à emporter les décisions que la volonté électorale des citoyens helvétiques qui ont clairement poussé à droite ce dimanche. Attendons-nous à un gros effort de mobilisation de la gauche, avec force éditoriaux invitant à sauvegarder l'influence du centre-gauche au Conseil des Etats.

D'une certaine manière, ce second tour sera une très bonne répétition de ce qui attend le peuple suisse lors des élections du Conseil Fédéral en décembre, avec son lot d'alliances et de connivences. L'UDC a clairement droit à un second siège au gouvernement mais Christian Levrat du PS a immédiatement temporisé en décrétant que la situation était "grosso-modo stable", un appel du pied à une reconduction du déséquilibre démocratique actuel - et peu importe que le PBD, qui ne compte plus que 4,1% des suffrages à l'échelle nationale, soit la cheville ouvrière de cette mascarade. Qu'importe le manque de représentativité s'il peut servir à barrer la route à l'UDC!

Plus que jamais, l'élection au CF est elle-même suspendue à la volonté d'Evelyne Widmer-Schlumpf de reconduire ou non sa candidature pour un nouveau mandat de quatre ans. La Grisonne n'a pas encore fait connaître ses intentions.

Les nombreux citoyens suisses qui ont soutenu l'UDC doivent se rappeler que la classe politique ne leur fera pas plus de cadeaux que ne lui en font les médias. Toute progression ne pourra être arrachée que de haute lutte. Aujourd'hui, l'UDC atteint avec 29,5% un plus haut historique. Le record précédent remontait à 2007 avec 28,9% des suffrages... Un score tout aussi historique qui n'empêcha pas la nouvelle Assemblée Fédérale d'évincer du gouvernement un certain Christoph Blocher deux mois plus tard.

S'il y a bien une chose qui distingue les élus fédéraux des gens normaux, c'est leur absence de scrupules. L'UDC a gagné les élections mais rien n'oblige le nouveau Parlement à en tenir compte. Enfin, la progression de la droite est aussi celle du PLR - un parti qui démontre régulièrement sa soumission à l'Union Européenne et refuse de mettre en œuvre l'initiative du 9 février.

Le chemin est donc encore long, et le triomphalisme n'est pas de mise.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, le 19 octobre 2015

Elections fédérales 2015: L’UDC en très bonne position

Si la population avait voté le 21 août, l'UDC signerait un nouveau triomphe et le PLR n'aurait pas réussi à détrôner le PS de sa place de deuxième parti le plus important de Suisse.

Par rapport au dernier baromètre électoral diffusé fin juin, l'UDC affiche la plus forte progression, avec un niveau de 28%, contre 26,1% lors du précédent sondage. C'est ce qui ressort de la dernière version du baromètre électoral de la SSR SRG réalisé par l'institut gfs.bern et publié mercredi 9 septembre.

Le PDC reflue également en intentions de vote, puisque il recueille 11,1% contre 11,5% il y a trois mois. Les Verts campent sur leurs positions à 7,4%. Quant aux Vert'libéraux, leur recul s'amplifie, puisqu'ils passent de 4,8% fin juin à 4,3%. Le PBD reflue également avec des promesses de vote atteignant 4,2% contre 4,4% précédemment.

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Victoire du candidat conservateur Andrzej Duda aux élections présidentielles polonaises.

Il y en a qui vont mal dormir cette nuit à Bruxelles !

D’après les sondages de sortie des urnes, c’est Andrzej Duda (photo), le candidat du parti conservateur Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński, qui aurait remporté le deuxième tour des élections présidentielles polonaises, contre le président sortant Bronisław Komorowski, candidat du parti « libéral » Plateforme civique (PO) de Donald Tusk. Si la commission électorale a retardé d’une heure et demie, jusqu’à 22h30, l’heure à partir de laquelle il est permis de donner les résultats des sondages, en raison d’un incident dans un bureau de vote (le décès d’une électrice de 80 ans) qui a interrompu le processus électoral pour quelque 600 électeurs, avant 21h les résultats circulaient déjà de manière plus ou moins masquée sur les réseaux sociaux : 53 % pour Andrzej Duda contre 47 % pour Bronisław Komorowski.

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Et si on inventait autre chose?

Par Pascal Décaillet

ELECTIONS • Héritée des Lumières et de la Révolution française, la démocratie représentative ne parvient-elle pas doucement à ses limites? N’est-il pas temps d’entamer une réflexion sur un nouveau système, plus direct, pour les générations qui viennent?

Des affiches, des sourires, des tronches. Tous, l’air sympa. Des campagnes, des stands, des raclettes, des saucisses. Du blanc de messe. Des grappes de militants, qui tentent de vous harponner. Des ballons, pour les enfants. Des annonces dans les journaux, des slogans. Des attaques, des missiles. Des baisers de Judas. Des chats, des chiens, des photos de famille, sur les réseaux sociaux. Ça fait un moment que ça dure, ce système. Les supports changent, en fonction de l’évolution des techniques, mais au fond, voilà bientôt deux siècles que le principe demeure: le citoyen délègue à d’autres le pouvoir de décider à sa place. Siéger en son nom. Dans le délibératif d’une commune (Conseil municipal, à Genève), le législatif d’un canton (Grand Conseil), ou celui de la Confédération (Conseil national, Conseil des Etats). Cela s’appelle la démocratie représentative. D’aucuns nous décrivent ce système comme inégalable, inattaquable: on n’aurait jamais fait mieux. Je ne suis pas certain de partager ce point de vue.

Citoyenneté

Nous fonctionnons encore comme au temps des diligences. A l’époque où le système de délégation parlementaire se met en place (autour de la Révolution française, puis deux siècles, riches de soubresauts, jusqu’à aujourd’hui), la plupart des gens ne savent pas lire, n’ont pas grande idée de la vie politique de leur pays, ne connaissent pas les lois, seraient incapables d’argumenter, du haut d’une tribune. Alors, on délègue. A des gens instruits, combatifs, courageux, sachant s’exprimer. Et il faut bien dire qu’en ce temps-là, l’invention des parlements fut un progrès exceptionnel par rapport aux systèmes d’Ancien Régime. De sujet, vous deveniez citoyen. En élisant vos députés, vous participiez à la vie du pays. D’abord, seulement les hommes. Puis, beaucoup plus tard (1945 en France, 1971 au niveau fédéral en Suisse), les femmes. Aujourd’hui encore, ma foi, à part rêver à livre ouvert (ce à quoi je m’aventure ici), comment concevoir un meilleur système?

Il faudrait pourtant, doucement, commencer à inventer autre chose. Juste après l’antenne, ce dimanche 10 mai vers 18h45, à Uni Mail, je discutais avec Pierre Conne, candidat PLR non-élu, mais fort bien placé, et ayant mené une belle campagne. Et il y a eu un moment, très fort, où ce paisible sexagénaire, ce gentleman aux yeux bleus, m’a glissé: «Il faut que les jeunes inventent autre chose. Nous sommes au bout d’un système.» Je crois qu’il a raison.

Le lieu, certes, l’ambiance, avec cette surabondance de candidats, heureux ou déçus dans le jeu de miroirs de leurs ambitions, tout cela se prêtait à un sentiment de trop-plein, presque de nausée. Allons-nous, pour l’éternité, laisser se développer, comme une machine à Tinguely, la mécanique recommencée de ces cirques électoraux? Candidats, assemblées, affiches, coups bas, alliances de dernière minute, promesses? N’est-il pas temps d’inventer un nouveau système démocratique, où le citoyen, la citoyenne, serait en prise plus directe avec les décisions à prendre? Je ne parle ici, vous l’avez compris, ni de demain, ni d’après-demain. Mais d’une évolution, dans les générations qui viennent, de notre rapport à la citoyenneté. En attendant, bonne chance à tous les élus communaux 2015-2020. Et surtout, bon courage!

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Large victoire de David Cameron aux élections britanniques

David Cameron sera de retour à Downing Street. La large victoire des conservateurs prévue par les estimations sorties des urnes se confirme et pourrait même s'amplifier, faisant mentir tous les sondages de la campagne, jusqu'au dernier jour. Selon une projection de la BBC, les conservateurs pourraient emporter 329 sièges, soit la majorité absolue au Parlement qui compte 650 sièges. Les travaillistes sont défaits avec 233 sièges et les libéraux-démocrates écrasés, avec 8 députés sur leurs 56 de l'assemblée sortante.

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Edito de Cyrano sur les élections françaises

Netanyahou-Marine : que les Gaulois s’inspirent des Israéliens

 

Au lendemain de la victoire de Benjamin Netanyahou, qui a pris de court l’ensemble de la bobocratie, médias compris, notre ami Jean-Pierre Lledo, dans un excellent article paru sur Huffington Post, osait ce titre qui lui vaudra la haine de toute l’extrême gauche dite antisioniste et de toute la clique soralienne : « Un tel peuple, je l’aime ».

http://www.huffingtonpost.fr/jean-pierre-lledo/israel-victoire-netanyahu_b_6901712.html

Il termine ainsi : « Un tel peuple capable de tant de discernement, de lucidité et de tant de dignité, un tel peuple doté d’un profond sens de la VIE, dans un contexte moyen-oriental arabe et musulman miné par la mort et sa glorification, un tel peuple refusant donc de se prêter à des expériences suicidaires, un tel peuple je le souhaite à bien des pays! Un tel peuple, je l’aime ! »

Comment ne pas faire le parallèle avec la situation française, au lendemain des élections départementales. Certes, les manipulateurs de l’opinion, en ajoutant aux voix du PS le score d’autres listes, ont voulu faire croire que le parti gouvernemental avait réalisé un score honorable. En ayant gonflé, dans les sondages, les scores annoncés du FN, veut faire croire à un sursaut « républicain » de l’électorat.

Mais les faits sont là. Dans près de la moitié des cantons, le PS est éliminé dès le premier tour. Après les municipales, les européennes, c’est la troisième fois que nos compatriotes font savoir à Hollande-Valls-Taubira-Cazeneuve qu’ils ne veulent plus d’eux. Et comme seule réponse, ils auront de nouveau droit aux phrases creuses habituelles, au coup de la République en danger, et de l’Union européenne, horizon indépassable pour sauver nos peuples.

Durant toutes ces élections, l’appareil d’Etat, ses ministres et ses journaleux complices a été mobilisé contre le seul Front national. Tout y est passé. Ils ont épluché la liste de tous les candidats FN, et ont découvert qu’une dizaine d’entre eux avait écrit, ces dernières années, des choses pas bien du tout. Sur tous les plateaux, Marine et son équipe ont été systématiquement interpellées sur cette question.

Valls-a-Marion-Marechal-la-haineNous avons eu droit aux délires du forcené de Matignon, qui a mis tout son poids dans la lutte contre le FN. D’autant plus que ce dernier est à présent la cible de tous les rieurs, qui l’appellent Adolfo Ramirez (souvenir de l’inoubliable collabo interprété par Gérard Jugnot dans « Papy fait de la Résistance ») quand ils ne montent pas des gags irrésistibles comme celui de l’interview du père de Manuel Valls, mis en avant dans le dernier zapping d’Allah de Maud Orcel.

Le climat de haine entretenu par le système est tel que même une paisible grand-mère de 83 ans qui collait seule ses affiches (quel courage) a été agressée par des jeunes gens, sans que cela n’émeuve ni les médias, ni la classe politique.

Nos juges « Murs des Cons » ont multiplié les verdicts de propagande, au service d’une société métissée et multiculturelle.

Même le stupide président du Crif, Roger Cukierman, sans doute pour se faire pardonner sa sortie sur le racisme des jeunes musulmans contre les juifs, s’est cru obligé d’y aller de sa saillie contre le Front national.

Bref, en Israël comme en France, toute la classe politique, tout le système, tous les médias, ont tancé les électeurs, et leur ont fait savoir qu’ils ne devaient pas voter pour le seul parti qui ne voulait pas voir son peuple mourir, et se montrait déterminé à le défendre par tous les moyens : celui de Netanyahou et ses alliés, et celui de Marine.

Mais il y a une différence fondamentale : les Israéliens ont reconduit le responsable du Likoud au pouvoir, et l’ont remercié de son intransigeance à défendre son pays, contre le faux ami Obama et l’ensemble des pays arabes et musulmans voisins qui, eux, ne rêvent que d’une chose : éradiquer Israël et son peuple.

En France, certes, la prise de conscience progresse. Bien évidemment, le réel l’emporte sur le déni et la propagande. Nombre de nos compatriotes constatent qu’il y a dans notre pays de plus en plus d’étrangers africains, de plus en plus d’insécurité, de plus en plus de chômage, de plus en plus d’islam, et cela leur paraît fort dangereux pour leur avenir et celui de leurs enfants.

On peut d’autre part entendre que ce scrutin profitait aux sortants, et que ceux-ci étaient essentiellement de l’UMP et du PS. Les observateurs les plus lucides auront remarqué que jamais le FN n’avait réussi un tel score à des élections locales, ce qui est vrai.

Mais pour autant, seulement un peu plus de 25 % d’entre eux, à peine plus de 3 millions de Français ont voté pour ses candidats. Par rapport au quotidien de nos compatriotes, et à l’accélération dramatique de l’ensauvagement de la France, c’est un score bien trop bas.

Encore plus insupportable, 70 % des votants ont donné leur voix aux partis collabos du système, ceux qui imposent à notre pays Union européenne, islam, immigration, changement de peuple, changement de civilisation et grand remplacement, sans oublier les fous d’Allah.

Comment comprendre que des Français puissent encore voter pour la gauche islamo-collabo de Hollande, Mélenchon ou Duflot ? Comment comprendre qu’ils puissent voter pour l’UMP immigrationniste de Juppé-Sarkozy ?

Comment ne pas donner raison au blogueur algérien Aldo Sterone, quand il disait :

« Quand la Seine Saint-Denis a commencé à pourrir, les Français de souche ont quitté la Seine Saint-Denis transformée depuis en coupe-gorge.
De la même manière, ils quittent Lille, Marseille, Roubaix, les quartiers nord de Paris….etc.
Progressivement, viendra le jour où changer de ville ne résoudra pas le problème. Il faudra alors s’écraser ou bien quitter le pays. Pour ceux qui le peuvent…
Peu à peu, le Français de souche se fait remplacer et il est heureux.
Il regarde béatement sa Nation partir dans le tout à l’égout mais il est content de n’avoir jamais voté pour le « Front National ».
Pour lui, autant disparaître que de voter pour » le seul parti qui veut lui remonter son pantalon ».
La France est aujourd’hui cet animal mourant….!
Jusqu’au fond de l’Afrique, le dernier des Somaliens accourt pour prendre son petit morceau.
Par leurs impôts, les Français financent les logements, la nourriture et les soins de ceux qui sont en train de les remplacer. »

Comment ne pas rebondir sur cette phrase de Jean-Pierre Lledo, parlant du peuple israélien : « un tel peuple, je le souhaite au monde entier ».

Nous avons vraiment hâte qu’on puisse dire la même chose du peuple de France. Ce n’est pas hier qu’il nous en a donné l’occasion…

Peut-être dimanche prochain ?

Cyrano, Riposte Laïque

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