Respect du peuple au lieu de visions gouvernementales

Communiqué de presse UDC Suisse, le 1 novembre 2017

Le Conseil fédéral a publié aujourd’hui sa « Vue d’ensemble du développement de la politique agricole ». Au lieu de respecter la décision claire et nette prise par le peuple et les cantons le 24 septembre dernier, le gouvernement met en péril la base existentielle de l’agriculture, donc de la production alimentaire en Suisse, par des projets irréalistes et incompréhensibles d’ouverture des frontières et d’exigences excessives imposées aux familles paysannes.

Le nouvel article 104a de la Constitution fédérale oblige explicitement le Conseil fédéral de garantir l'approvisionnement de la population en denrées alimentaires. Près de 80% des citoyennes et citoyens qui ont participé à la votation et la totalité des cantons ont adressé ce mandat au Conseil fédéral. Or, on ne trouve nulle trace de cette exigence du souverain dans le document du Conseil fédéral. Le gouvernement rejoint bien plus la rhétorique choquante de la présidente de la Confédération Doris Leuthard lors de l'exposition agricole OLMA. L'unique "vision" que le Conseil fédéral tente depuis des années d'appliquer avec un zèle quasi religieux en politique agricole est la suppression des frontières et l'exposition directe des exploitations agricoles familiales suisses à la production globale de masse, une concurrence à laquelle l'agriculture suisse ne pourra évidemment pas résister. Dans ces conditions, il est évident, comme l'écrit le Conseil fédéral lui-même, que l'approvisionnement de la Suisse dépendra de marchés ouverts. Lorsque la Suisse aura sacrifié toute sa production agricole nationale sur l'autel d'un libre-échange agricole global conformément à la vision fanatique d'une majorité du Conseil fédéral, la Suisse dépendra effectivement de l'étranger pour pouvoir importer la totalité de ses denrées alimentaires.

On atteint le sommet du cynisme lorsque ce même Conseil fédéral exige que l'empreinte écologique de l'économie agricole et alimentaire soit encore être réduite et que les paysans augmentent leurs performances écologiques et fassent des progrès constants en termes de protection de l'environnement. En clair, nous avons un Conseil fédéral et une administration qui considèrent l'agriculture comme un problème écologique et qui n'hésitent pas à la sacrifier pour pouvoir se vanter au niveau international avec la conclusion d'accords de libre-échange agricole et la suppression de la protection contre les importations. Il est évidemment beaucoup plus agréable de manger de la viande brésilienne et de boire du vin argentin avec les fonctionnaires de Mercosur, l'organisation du marché intérieur sud-américain qui couvre 12,8 millions de kilomètres carrés, que d'expliquer à une famille paysanne fribourgeoise comment elle va gagner assez pour vivre ou comment elle doit convaincre ses enfants de reprendre un domaine sans aucune perspective économique.

Dans la perspective de la procédure de consultation sur la Politique agricole 22+ du Conseil fédéral en 2018, l'UDC invite notamment l'Union suisse des paysans de prendre clairement position et de s'engager avec elle de toutes ses forces pour la sauvegarde d'une production agricole minimale en Suisse.

Les débats parlementaires de 2019 seront existentiels pour la production alimentaire en Suisse. Il n'est pas nécessaire à cet effet d'ouvrir les frontières ou d'imposer aux paysans des prescriptions écologiques quasi inapplicables; ce qu'il faut, s'est tout simplement améliorer les conditions-cadres de la production nationale. Au lieu de se pavaner sous les projecteurs de conférences ministérielles internationales en Argentine, le Conseil fédéral ferait mieux de s'interroger sur les moyens de faciliter effectivement le travail des agriculteurs suisses afin de réduire leurs coûts de production et d'alléger les charges bureaucratiques. C'est dans ce sens que s'engagera l'UDC.

La gauche diabolise l’élection d’Ignazio Cassis: “La population suisse n’est pas prête à un glissement à droite.”

Mathias Reynard (PS/VS)

«La gauche a des craintes légitimes. On se demande maintenant si le Conseiller fédéral Cassis sera comme le chef de groupe Cassis, très à droite et proche de l'UDC, ou plutôt comme le parlementaire Cassis, ouvert au dialogue et au consensus. Mais on pourrait bien se retrouver face à un bloc PLR-UDC au gouvernement, et ça, ce serait mauvais pour la Suisse

Roger Nordmann (PS/VD)

«C'est probablement un nouveau glissement à droite, et la population n'est pas prête à ça. Si la ligne politique du gouvernement va trop à droite, on ira dans le mur. (...) »

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Pierre Maudet, le sacre attendra

Les contribuables genevois sont soulagés, financièrement du moins. Ils n'auront pas à sponsoriser le sacre de Pierre Maudet. L'homme n'a pas été retenu par l'Assemblée fédérale qui lui a préféré Ignazio Cassis. Au vu de la belle unanimité que son canton affichait derrière ses ambitions nationales, le candidat défait pouvait y croire. Tout le monde disait tant de bien de lui, on lui prêtait toutes les qualités, toutes les vertus; sympathique, beau, jeune, dynamique, pragmatique, humaniste, la liste est longue des qualificatifs élogieux. Présent partout, un avis sur tout, une solution pour tout, l'homme a sillonné notre pays en tous sens afin d'informer les populations qu'il faisait don de sa personne à la Suisse, chose qui n'allait pas manquer de soulever une vague d'enthousiasme dans les campagnes. Difficile d'évaluer l'impact Maudet en milieu rural mais pour ce qui est des médias, ils ont été très rapidement conquis. Il est vrai que le candidat jouissait dès avant sa candidature d'une vive sympathie médiatique. L'opération Papyrus a été saluée un peu partout comme la solution ultime au problème des sans-papiers. Il suffisait simplement de donner des papiers à ceux qui en étaient dépourvus. Il fallait y penser, Pierre Maudet y a pensé et l'a fait. Il est vrai que quelques pisse-vinaigres ont pu estimer que Papyrus devait surtout à l'incurie du même, incapable de lutter contre le travail au noir, mais ce ne sont que de viles médisances. Le courageux Conseiller d'Etat pouvait d'ailleurs compter sur l'appui de la Conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga, celle qui nous impose les migrants d'Angela Merkel. C'est dire s'il avait raison.

Ce n'est donc pas par hasard que la gauche a fait de Pierre Maudet son champion. Christian Levrat ne pouvait supporter l'idée que la droite soit enfin majoritaire au Conseil fédéral, reléguant de facto les deux représentants socialistes à leur vraie place. Le parti à la rose a ainsi appelé le PDC à soutenir le Genevois au motif qu'il n'était pas dans l'intérêt des démocrates-chrétiens d'avoir une majorité bourgeoise au gouvernement. Bel aveu de la gauche au sujet du candidat qu'elle reconnaissait comme l'un des siens. Une image valant mieux que mille mots, les observateurs auront remarqué la bobine de Rémy Pagani, très à gauche maire de Genève, à la tribune de l'Assemblée fédérale, l'homme étant venu soutenir Pierre Maudet. Serions-nous audacieux que nous oserions le qui se ressemble s'assemble.

Si la gauche vient d'enregistrer une lourde défaite ce matin, il en va bien sûr tout autrement de la Suisse qui fait une excellente affaire. Conscient qu'on ne saurait servir deux maîtres, Ignazio Cassis avait fait savoir dès le début qu'il renonçait à sa double-nationalité pour endosser le costume de Conseiller fédéral, ce qui n'avait pas manqué d'irriter fortement les bonnes âmes pour qui ce geste démontrait que le Tessinois vendait la sienne à l'UDC. Aucune confusion des genres n'est donc à redouter par rapport à un autre pays. Désormais formé de quatre membres bourgeois, d'une représentante à géométrie variable et de deux socialistes enfin minoritaires, le Conseil fédéral est maintenant en mesure de défendre efficacement les intérêts de notre pays, notamment face à une Union Européenne de plus en plus vorace. Simonetta Sommaruga ne pourra peut-être plus faire de la Suisse un protectorat allemand par son humiliante allégeance à Angela Merkel, ce qui nous permettrait de mettre un peu d'ordre en matière d'asile et de sauvegarder notre tradition libérale sur les armes. Il est bon de rêver.

En attendant de juger le nouvel élu sur ses actes, réjouissons-nous que le Parlement ait choisi la Suisse plutôt que Pierre Maudet. Sans doute nombreux sont les grands électeurs qui ont voulu rappeler à l'infortuné que nous ne sommes pas en France, qu'il ne suffit pas de participer au concours "ma binette partout" pour accéder à la magistrature suprême et qu'il est peut-être délicat de se proposer en modèle sécuritaire tout en tolérant ce qui se passe à la mosquée du Petit-Saconnex.

Bref, pour Pierre Maudet, ce n'était pas le jour. Les Genevois, par contre, doivent se réjouir. Ils vont pouvoir bénéficier de la sagesse du magistrat durant plusieurs années encore avant, sans doute, de l'envoyer à Berne pour y étudier les us et coutumes des lieux. Il aura ainsi une nouvelle occasion de proposer ses services au pays, après avoir côtoyé ces parlementaires qui lui ont dit non aujourd'hui, ces parlementaires dont il se gausse volontiers, incapables qu'ils sont de résoudre les problèmes dont il détient la solution. Pierre Maudet pourra ainsi constater qu'il n'a pas perdu par manque de compétences mais par excès d'arrogance.

Yvan Perrin, 20.9.2017

Frère Pierre s’en va-t’en guerre

Pierre Maudet est en campagne en vue d'accéder à la place qui lui revient de droit, à savoir Conseiller fédéral. Si l'intéressé devait être élu par les médias, il serait déjà à n'en pas douter Président de la Confédération à vie. On ne lui trouve que des qualités, un peu comme à Emmanuel Macron avant de constater que l'étiquette ne correspondait pas au produit. Après quelques semaines de profonde euphorie, la France découvre la face cachée de celui qu'elle a placé à la présidence, un homme qui qualifie ceux qui ont l'outrecuidance de ne pas partager ses vues quant aux réformes qu'il impose de fainéants, cyniques ou d'extrêmes.

Dans le cas de Pierre Maudet, nous avons l'avantage de nous faire avoir en toute connaissance de cause si d'aventure l'Assemblée fédérale devait faire le choix de le porter à la magistrature suprême. L'homme est transparent, ou plutôt presque transparent. Son appartenance à la franc-maçonnerie relève de la sphère privée selon lui, il refuse donc de répondre à la question de savoir s'il a été initié ou non. Cette non-réponse jette une légère ombre. Que faut-il comprendre ? Que l'appartenance à la franc-maçonnerie relève de la maladie honteuse ? Que Pierre Maudet aurait honte de ses frères maçons ? On ne le saura jamais puisque la chose relève de la sphère privée. Que les indiscrets qui souhaiteraient savoir si un prétendant au gouvernement appartient à une société secrète veuillent bien garder leur désir de transparence pour eux, cela ne les regarde pas.

Pour le reste, Frère Pierre se montre volontiers plus loquace, surtout lorsqu'il est question de faire des appels du pied à la gauche. Les camarades n'y sont pas insensibles, qui échafaudent déjà le scénario de rêve. Elu, l'homme qui régularise les sans-papiers à grands coups d'opération Papyrus succèderait à Simonetta Sommaruga, elle aussi grande amie des clandestins, déboutés ou islamistes. La Dame reprendrait dans la foulée le Département des Affaires étrangères, histoire de poursuivre la dilution de la Suisse dans l'Union européenne. Orgasme garanti !

Pour celles et ceux qui portent encore quelque intérêt aux valeurs helvétiques, c'est bien entendu ce qui pourrait arriver de pire à cette Suisse qui subit déjà bien des violences de la part d'une gauche soucieuse de détruire ce qui fut avant elle. Les clandestins régularisés faute d'avoir su les renvoyer en temps et en heure, la Suisse protectorat européen en attendant l'annexion pure et simple, voici ce que l'élection du sémillant Genevois nous vaudrait. L'Assemblée fédérale doit maintenant choisir entre la Suisse et Pierre Maudet.

Yvan Perrin, 13.9.2017

Suisse. Armes: Le Conseil des Etats refuse de faire pression sur le Conseil fédéral

Le Conseil des Etats a enterré lundi, par 29 voix contre 13, une motion du National qui visait à mettre la pression sur le gouvernement.

Craignant que «des centaines de milliers de citoyens suisses» soient désarmés, le conseiller national Werner Salzmann (UDC/BE) exigeait que Berne s'active auprès des Etats européens également opposés aux modifications de la législation sur les armes. Il faut coordonner la résistance, selon lui.

(...)

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Le Conseil fédéral rejette l’interdiction de distribuer des corans dans les rues

La distribution de corans dans la rue ne doit pas être interdite. Le Conseil fédéral soutient néanmoins les efforts menés pour mettre un terme aux activités de la campagne "Lies!". Il prévoit en outre de revoir la loi.

Dans une motion, le conseiller national Walter Wobmann (UDC/SO) demande l'interdiction en Suisse de "Lies!" et d'autres organisations poursuivant les mêmes objectifs. Prises isolément, les actions de distribution du coran ne constituent pas en soi une menace pour la sécurité intérieure ou extérieure de la Suisse, fait valoir le gouvernement dans sa réponse publiée jeudi.

L'exécutif met par ailleurs en avant la liberté d'opinion et de croyance ainsi que la liberté de réunion et d'association. Pour pouvoir interdire "Lies !", il faudrait pouvoir prouver l'existence d'une structure organisationnelle en Suisse. La seule distribution de corans ne suffit pas.

Contribue à la radicalisation

Le Conseil fédéral tient toutefois la campagne dans son viseur, estimant probable qu'elle contribue à la radicalisation et au recrutement de djihadistes.

Un nombre important de voyageurs du djihad suisses, présumés ou reconnus, a des liens avec "Lies!". Plusieurs procédures pénales sont en cours.

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Marco Chiesa, UDC: “Il faut interdire la double nationalité des conseillers fédéraux”

Le conseiller national UDC tessinois Marco Chiesa prépare une motion pour interdire la double nationalité pour les conseillers fédéraux, a appris dimanche la RTS.

Alors qu'Ignazio Cassis a renoncé à son passeport italien pour pouvoir se présenter au Conseil fédéral, le conseiller national UDC tessinois Marco Chiesa a décidé de déposer deux motions.

>> Lire: Candidat au Conseil fédéral, Ignazio Cassis rend son passeport italien

La première motion demandera l'interdiction de la double nationalité pour les conseillers fédéraux, la seconde obligera les parlementaires à inscrire leurs nationalités dans le registre des liens d'intérêts.

"Au niveau exécutif, il y a des problèmes si tu as une double nationalité, tu es porteur des intérêts suisses", a relevé Marco Chiesa dans l'émission Forum de dimanche.

On ne peut pas servir deux patrons

Marco Chiesa

"Le Conseil fédéral ne peut pas avoir de double nationalité car il y a des intérêts à protéger, on ne peut pas servir deux patrons, il ne faut pas y avoir d'ambiguïté", a encore expliqué le conseiller national tessinois.

Par ailleurs, les passeports détenus par les parlementaires sont des liens d'intérêt importants à connaître, a-t-il également précisé.

A noter que la loi prévoit déjà que pour certains postes, le Conseil fédéral puisse obliger à être uniquement détenteur du passeport suisse (poste de diplomates, par exemple).

Interrogé dans l'émission Forum, Murat Alder, député PLR genevois, a tenu à préciser qu'un citoyen suisse sur 4 possède une autre nationalité: "pourquoi discriminer 25% du peuple suisse s'agissant de l'accès au Conseil fédéral?".

De son côté, pour Raymond Clottu, conseiller national neuchâtelois indépendant, Ignazio Cassis a pris la bonne décision en renonçant à sa double nationalité, alors que Pierre Maudet a deux pays, "pour nous c'est un problème". Pour être élu "il faut avoir les deux pieds dans le pays dans lequel on s'engage".

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Nos remerciements à Victoria Valentini

Pour un Conseil fédéral bourgeois

Le Conseil fédéral s'apprête à vivre une révolution bourgeoise inédite depuis bien longtemps. A la suite des dernières élections fédérales, le PLR et le PDC ont placé de nouvelles personnes à leur tête, nettement moins conciliantes avec la gauche que leurs prédécesseurs. Cela ne manquera pas d'influencer la composition du prochain gouvernement qui va marquer un fort virage à droite. S'il est toujours difficile de prévoir le résultat d'une élection au Conseil fédéral tant sont nombreuses les variables incontrôlables, on peut néanmoins se risquer à quelques pronostics. Favori pour succéder à Didier Burkhalter, le Tessinois Ignazio Cassis peut compter sur un fort soutien du camp bourgeois, las de voir des Conseillers fédéraux issus de ses rangs servir la soupe à la gauche. Aux côtés d'une UDC unanime, le PDC apportera lui aussi un fort soutien au Tessinois, ceci en vue du départ de Doris Leuthard. Les Démocrates-Chrétiens veulent eux-aussi profiter d'une personnalité conforme à la ligne défendue par Gerhard Pfister, ayant pour ce faire besoin du soutien bourgeois. Par la suite, il sera temps pour Karin Keller-Sutter d'entrer elle-aussi au Conseil fédéral, ce qui ne manquera pas de ravir le Parti socialiste, toujours soucieux de parité.

Disposant d'une confortable majorité aux Chambres, les trois partis bourgeois ont enfin décidé de traduire cette situation au Conseil fédéral, conscients qu'ils n'ont nul besoin de la gauche pour obtenir ce qu'ils veulent. Compte tenu du mode d'élection de nos Sages, la traduction du résultat des élections fédérales au niveau gouvernemental prend du temps mais elle s'annonce au cours de cette législature, au plus tard dès le début de la prochaine. Les représentants socialistes ne vont pas tarder à se sentir bien seuls face à une majorité enfin unie et cohérente et on se réjouit d'ores et déjà d'entendre Christian Levrat revenir avec l'idée de quitter le Conseil fédéral pour passer dans l'opposition, soutenu en cela par les Jeunes socialistes poussés encore plus à gauche par leurs prochaines déconvenues.

Le temps de l'arrogance est derrière pour le Président du PS qui, du haut de ses 20%, entendait soumettre ses adversaires à ses vues avec la complicité de Christophe Darbellay. Dorénavant, ses coups de menton n'atteindront plus que les membre du parti à la rose, heureux d'entendre que le grand chef ne va pas se laisser faire. Ailleurs, c'est peut-être avec joie que certains auront à cœur de ramener l'homme à sa vraie place, écoutant avec plaisir les glapissements outrés du personnage dont on aura rogné les dents.

A propos de dents, l'annonce de la candidature de Pierre Maudet ne surprend personne, l'homme se voyant en Macron helvétique, ce qui n'est pas du meilleur augure au vu de la chute du président français dans les sondages. Il est évident que PS et Verts vont lui trouver nombre de qualités, sa double nationalité, ses penchants europhiles ou la régularisation des sans-papiers étant de nature à séduire à gauche. Les camarades devraient néanmoins avoir les déclarations d'amour discrètes étant entendu que s'annoncer au sein des groupes parlementaires bourgeois en qualité de candidat de la gauche n'est pas une garantie de succès pour notre bouillant magistrat.

Nous verrons courant septembre si la stratégie retenue donne ses premiers résultats avec le retour du Tessin au Conseil fédéral. L'élection d'Ignazio Cassis constituera la première étape visant à doter notre pays d'un gouvernement enfin en phase avec sa population, un gouvernement conscient de nos intérêts et prêt à les défendre face à des partenaires d'autant plus voraces que nos Sages leur disaient oui avant de savoir quelles étaient leurs revendications. Il ne serait dès lors pas surprenant que l'armée soit très vite déployée à notre frontière sud, une frontière qu'Ignazio Cassis connait bien.

La Côte-aux- Fées, le 04 août 2017.                         Yvan Perrin

UDC: “La propagande des autorités affaiblit la démocratie directe. L’assurance-chômage et l’AVS ne peuvent pas être assainies par l’immigration.”

Durant la conférence de presse que l'UDC a tenue aujourd'hui, les conseillers nationaux Albert Rösti, Adrian Amstutz, Alfred Heer et Manfred Bühler ont dénoncé l'attitude de plus en plus arrogante et autoritaire que le Conseil fédéral et son administration adoptent à l'égard des règles de la démocratie directe.

Ces autorités développent leur propre agenda, l'imposent en se servant du prétexte du droit international public et n'hésitent pas à informer de manière incomplète la population pour arriver à leurs fins. Ce développement est une menace pour la démocratie directe, car le citoyen ne sait plus si les informations que lui donnent les autorités élues et l'appareil administratif sont correctes, suffisantes et équilibrées.

Ce constat a été confirmé notamment par des présentations intolérables contenues dans le message du Conseil fédéral sur l'initiative pour l'autodétermination ainsi que dans le rapport "15 années de libre circulation des personnes".

Exemples à l'appui, l'UDC a démontré lors de cette conférence de presse que le Conseil fédéral dissimule des aspects et déforme sciemment la vérité dans ces thématiques d'une importance capitale. La réalité est que l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'UE n'a guère apporté de croissance de la productivité, de la prospérité et des revenus à la population suisse. Le taux de chômage a atteint un niveau record. L'assurance-chômage et l'AVS ne peuvent certainement pas être assainies par l'immigration, mais sont au contraire menacées à moyen et à long terme par une immigration massive. La Suisse est devenue une sorte de vase d'expansion du marché du travail UE (notamment en provenance du sud et de l'est européens) au détriment de la population résidante. Tous ces faits, le Conseil fédéral les ignore sciemment.

Dans ces conditions, il est plus que contestable d'embellir grossièrement les résultats de 15 années de libre circulation des personnes et d'en minimiser ou d'en taire les effets négatifs évidents. Cette attitude confirme l'urgente nécessité de donner au peuple suisse la possibilité de se prononcer sur la poursuite du droit donné à tous les citoyens UE d'immigrer en Suisse dans le cadre de la libre circulation des personnes.

Pour l'UDC, il est par ailleurs évident que notre droit national, qui a fait ses preuves, doit avoir la priorité sur le droit international (à l'exception du droit international impératif) et que la Constitution fédérale doit redevenir la source suprême du droit suisse. Le peuple pourra s'exprimer à ce sujet en votant sur l'initiative pour l'autodétermination. La propagande grossière et unilatérale que pratiquent la majorité du Conseil fédéral et l'administration pour contrer ce projet est inadmissible. Il va de soi que nous thématiserons ces procédés dans la campagne de votation à venir.

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Nos remerciements à info

Pierre Maudet, l’homme qui murmurait à l’oreille des gauchos

Ce n'est un secret pour personne, la patience ne fait pas partie des nombreuses vertus de Pierre Maudet. Depuis l'annonce du départ de Didier Burkhalter, l'homme ne rêve plus du Conseil fédéral, il s'y voit. A l'adresse des esprits chagrins qui ont tendance à lui prêter de fort longues dents, il convient de préciser qu'il n'en est rien. Si Pierre Maudet est pressé de gravir la marche ultime, c'est parce qu'il est bien conscient que s'il reste confiné à Genève, il prive l'ensemble de la Suisse de ses innombrables qualités.

Certes, ils sont quelques-uns à considérer que sa réputation de chantre de la sécurité est quelque peu usurpée mais ces vils calomniateurs n'ont en fait rien compris. Pierre Maudet est sévère, Pierre Maudet est rigoureux, Pierre Maudet est intransigeant mais Pierre Maudet est mal servi. Est-ce sa faute à lui si la directrice de la Pâquerette ou le numéro 2 de la police genevoise ont perverti ses instructions ? Que nenni; d'ailleurs, il a tout-de-suite pris les mesures nécessaires en écartant ces mauvais collaborateurs. Un peu hâtivement en ce qui concerne le second qui vient d'être réhabilité par la justice mais l'important, c'est que la réputation d'homme fort reste intacte.

Toujours à la pointe de la politique sécuritaire, l'homme fait savoir ces jours-ci que la Suisse a une vision naïve de l'islamisme, ce qui est vrai. Hélas, Pierre Maudet met un zèle remarquable à fustiger ailleurs ce qu'il tolère chez lui. Les bagagistes un peu islamistes de Cointrin ou les imams controversés de la Grande Mosquée de Genève ont longtemps pu œuvrer dans le calme et la quiétude avant que quelques fuites inopportunes n'obligent le Shérif à agir. Faites comme je dis, pas comme je fais.

Actuellement, les grandes affaires de Pierre Maudet, ce sont Papyrus et les naturalisations de masses. L'opération Papyrus, c'est cette géniale idée qui consiste à octroyer des autorisations de séjour aux clandestins ayant longuement séjourné illégalement sur notre sol. Avec l'appui et les louanges de Simonetta Sommaruga dont la politique migratoire ne cesse de causer des ravages, Pierre Maudet signale ainsi qu'à Genève, il vaut mieux contourner la loi plutôt que la respecter si l'on veut obtenir des papiers. Dans la foulée, l'homme naturalise à tour de bras, estimant que le processus participe d'une volonté de soutenir la cohésion sociale.

Nul doute qu'avec de pareils gages, il s'assure le soutien de la gauche le jour où la personne qui succèdera à Didier Burkhalter sera élue par les chambres. Malheureusement, ses déclarations d'amour risquent fort de ne pas lui servir à grand-chose dans la mesure où il lui faut l'aval de son parti. Et sur ce point hélas, ce n'est pas gagné.

Pierre Maudet n'est pas une femme.

Les Africains arrivent – d’autres pays se réveillent – la majorité du Conseil fédéral continue de dormir

Par Adrian Amstutz adrian-amstutz

 

L'Italie est submergée depuis des mois par des migrants clandestins en provenance d'Afrique et arrivant par la Méditerranée. La question est de savoir combien de temps ces gens resteront en Italie, car leurs objectifs véritables, ce sont des Etat sociaux généreux comme l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse.

Grâce à l'accord de réadmission que la Suisse a conclu séparément avec l'Italie, 25 000 personnes[1], que le Corps des gardes-frontière a interceptées l'an passé principalement à la frontière sud de la Suisse, ont encore pu être renvoyées en Italie.

L'UDC et ses élus fédéraux demandent depuis des mois l'intervention de gendarmes militaires formés pour soutenir le Corps des gardes-frontière et renvoyer les personnes tentant de franchir illégalement la frontière. La majorité du Conseil fédéral reporte sans cesse les propositions correspondantes des ministres UDC.

L'Autriche, en revanche, a décidé d'agir. Le ministre autrichien de la défense prévoit de stationner 750 soldats près du col du Brenner pour intervenir au cas où le nombre de migrants en provenance d'Italie continue d'augmenter[2]. Des véhicules blindés sont déjà arrivés sur place.

Au détriment de la sécurité intérieure

Les projets annoncés par le Conseil fédéral pour le cas où le nombre de requérants d'asile augmente rapidement à la frontière sud sont plutôt inquiétants. D'une part, le Corps des gardes-frontière a retiré du personnel des autres frontières du pays pour les envoyer dans le sud. Résultat: les autres régions du pays sont moins bien contrôlées, ce que les bandes de voleurs et de trafiquants de drogues exploitent immédiatement. D'autre part, la conseillère fédérale Sommaruga et son département de justice et police veulent envoyer 50 policiers cantonaux à la frontière sud, si on ne parvient plus à retenir les migrants. Résultat: la sécurité intérieure des cantons est affaiblie.

Ces réactions hésitantes face à une crise dont on sait qu'elle va s'aggraver à brève échéance sont proprement irresponsables.

Le nombre de migrants économiques illégaux augmente rapidement

Le nombre de migrants entrés illégalement en Suisse a massivement augmenté entre les mois de janvier et de mai cette année et la même période de 2015. Les autorités ont interpellé 11 912 personnes qui sont entrées clandestinement en Suisse, un nouveau record. Durant la même période de 2015 ce chiffre était encore de 7063[3]. Le nombre de demandes d'asile a cependant baissé en 2017. Ces chiffres étayent l'hypothèse selon laquelle de nombreux d'immigrants clandestins se cachent chez leurs compatriotes en Suisse et ne déposent pas de demande d'asile ou alors se servent de la Suisse comme pays de transit, ce qui est également illégal.

L'attractivité de la Suisse comme pays de destination est toujours beaucoup trop grande face aux migrations massives en direction de l'Europe. La prétendue baisse du nombre de demandes d'asile ne doit pas faire oublier qu'un énorme potentiel migratoire s'est constitué aux frontières de l'UE, au Proche Orient et en Libye. Ces masses humaines se déverseront tôt au tard sur les principaux pays de destination, à savoir l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse. Il existe également un gros potentiel de migration à l'intérieur de l'Europe, notamment en Italie, mais aussi en Allemagne[4].

Protéger les frontières nationales

L'Allemagne a été le premier Etat Schengen à réintroduire des contrôles frontaliers en septembre 2015 entre la Bavière et l'Autriche. L'Autriche, le Danemark, la Suède et la Norvège ont suivi l'exemple. Lorsque les contrôles aux frontières extérieures de l'UE sont inefficaces, la frontière nationale doit redevenir une frontière extérieure. Selon des comptes rendus de la presse[5], la police allemande a exécuté, grâce au renforcement des contrôles frontaliers, 673 mandats d'arrêt pour des actes pénaux avant le sommet G20 et samedi, 8 juillet 2017 à minuit, des arrestations qui n'ont pas de rapport avec le sommet. Les autorités suisses, elles, se contentent d'attendre et d'espérer que cela aille mieux un jour.

L'UDC demande enfin l'engagement de gendarmes militaires à la frontière sud, la mise en alerte d'unités adéquates de l'armée, si nécessaires de troupes effectuant leur service de répétition, d'hélicoptères équipés d'appareils de vision nocturne ainsi que des mesures de construction pour empêcher les passages frontaliers illégaux.  De surcroît, il faut enfin communiquer ouvertement et honnêtement en Suisse et à l'étranger que la frontière suisse est étanche et que l'entrée de migrants clandestins et autres faux réfugiés n'est plus tolérée.

Si la majorité du Conseil fédéral continue de dormir et d'attendre que des dizaines de milliers de migrants et requérants d'asile déferlent sur la Suisse en l'espace de quelques jours – que ce soit pour demander l'asile en Suisse ou pour transiter par le pays – la majorité de centre gauche du Conseil fédéral, emmenée par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, sera pleinement responsable de la catastrophe qui se dessine d'ores et déjà en matière de migration.

Source UDC suisse


[1] Réponse du Conseil fédéral à la question urgente 17.1038 du CN Thomas Aeschi.

[2] "20 Minuten" du 04.07.17

[3] "20 Minuten" du 14.06.17

[4] Secrétariat d'Etat à la migration, Statistique de l'asile 1er trimestre 2017, page 2

Pas de nouveau milliard pour l’UE sans contrepartie!

Communiqué de l'UDC suisse :

Le Conseil fédéral discute actuellement d'une nouvelle contribution de plus d'un milliard de francs à l'UE. Il semble qu'une majorité du gouvernement soit prête à verser une fois de plus quelques centaines de millions de francs à des pays d'Europe de l'Est sans aucune contrepartie clairement définie de Bruxelles. En lieu et place de ces humiliants gestes d'obéissance anticipée, l'UDC invite le Conseil fédéral à défendre enfin fermement les intérêts de la Suisse.Le délai d'application de dix ans dudit "milliard pour la cohésion" versé à 10 pays UE du centre et de l'est est arrivé à échéance la semaine dernière. Dans le cadre de cette action, la Suisse a fait cadeau à l'Union européenne de plus d'un milliard de francs – de l'argent des contribuables helvétiques. Une forte proportion de ces fonds est allée à des projets plus que douteux. Par exemple, 140 000 francs ont été dépensés pour une étude vérifiant l'opportunité d'un service d'urgence par hélicoptère en Bulgarie. Un projet visant à "accroître l'efficacité du système de justice bulgare en matière de règlementations environnementales" a coûté 180 000 francs. Une enquête sur les espèces d'animaux menacés en Hongrie a absorbé 1 million de francs. 4 millions ont été accordés à un projet prétendant améliorer la sécurité routière en Pologne et 4,8 autres millions de francs pour encourager le tourisme dans les Carpates polonaises.

L'UDC a été le seul parti du Parlement à s'opposer en 2016 à ce qu'encore une fois plus d'un milliard de francs d'argent des contribuables suisses soient gaspillés dans des projets douteux et que la "contribution pour la cohésion" soit renouvelée. Un nouveau versement de 1040 millions de francs est effectivement prévu pour les années 2017 à 2020. On est en droit d'attendre du Conseil fédéral qu'il se serve au moins de cette contribution comme moyen de défendre les intérêts de la Suisse dans les négociations avec l'UE. Bruxelles ayant déjà réussi à dicter à la Suisse comment elle doit appliquer l'initiative contre l'immigration de masse – c'est-à-dire pas du tout! – et l'UE bloquant manifestement depuis des années les négociations sur plusieurs dossiers, la Suisse doit adopter une stratégie de négociation plus offensive. Cela implique notamment que l'on ne fasse pas simplement de généreux cadeaux à l'UE aux frais des contribuables suisses, mais que l'on obtienne au moins une contrepartie valable. L'UE exige du Conseil fédéral qu'il représente effectivement les intérêts du peuple suisse face à l'UE.

Le Conseil fédéral transforme la préférence nationale en préférence étrangère

Communiqué de presse

UDC Suisse, le 16 juin 2017

En décembre 2016 le Parlement fédéral a violé la Constitution en refusant d'appliquer, ne fût-ce que partiellement, l'article 121a de la Constitution fédérale. Il n'existe ni contingent, ni plafond, ni gestion autonome et limitation de l'immigration, autant de règles pourtant explicitement voulues par le peuple et les cantons qui ont accepté l'initiative contre l'immigration de masse. En appliquant la décision du Parlement, le Conseil fédéral fait un pas de plus: il transforme en pratique la "préférence nationale" en une "préférence étrangère".

Le Conseil fédéral a présenté aujourd'hui les dispositions clés des ordonnances qui appliqueront la loi d'exécution de l'art. 121a de la Constitution fédérale. Ces règles n'auront strictement aucun effet sur l'immigration de masse que continue de subir la Suisse. L'obligation d'annoncer les places de travail vacantes, qui a été adoptée en décembre dernier, profiterait aujourd'hui à quelque 187 000 personnes sans emploi de Suisse parmi lesquels ont compte aujourd'hui déjà un très grand nombre d'étrangers. Le Conseil fédéral veut de surcroît faire annoncer aux offices de placement tous les réfugiés et les requérants d'asile admis provisoirement qui sont aptes à se présenter sur le marché du travail. C'est dire que la plupart des personnes à placer seront sans doute de nationalité étrangère. Une fois de plus, on constate à quel point la majorité du Conseil fédéral et du Parlement se moque du peuple suisse: d'un côté, on offre à des étrangers des emplois en Suisse, de l'autre côté, on impose aux entreprises et aux cantons des charges bureaucratiques énormes. Le Conseil fédéral ignore aussi superbement la disposition de l'art. 121 cst. qui exige une préférence nationale permanente sans aucune valeur seuil ou d'autres conditions.

Une fois de plus la politique donne à l'accord de libre circulation des personnes avec l'UE la priorité par rapport à notre Constitution fédérale et à la volonté du peuple qui a exigé un contrôle de l'immigration. Conclusion: il est grand temps de mettre fin au principe de la libre circulation des personnes dans des accords internationaux, donc de cesser de donner aux étrangers le droit d'immigrer librement en Suisse. Le 24 juin prochain, les délégués de l'UDC Suisse fixeront la marche à suivre pour atteindre cet objectif.

 

Suisse. Asile: Les personnes admises à titre provisoire pourraient rester indéfiniment. Le Conseil fédéral soutient l’idée.

Christian Hofer: A noter que le sondage donne une réponse clairement négative mais que tous les partis politiques à l'exception de l'UDC soutiennent cette motion, en se fichant éperdument de notre avis.

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Les personnes admises à titre provisoire devraient bénéficier d'un nouveau statut. Si la durée de leur séjour est amenée à durer, elles devraient être protégées sans limite dans le temps. Le Conseil fédéral propose d'accepter une motion en ce sens.

statut durée illimitée

Selon la commission des institutions politiques du National à l'origine du texte, les personnes dont on peut se rendre compte très rapidement qu'elles resteront durablement en Suisse devraient bénéficier du nouveau statut de «personne protégée» sans limite dans le temps. Celles qui ne nécessitent que d'une protection temporaire devraient obtenir celui de «personne à protéger provisoirement», en raison par exemple d'un conflit dans leur pays d'origine.

(...)

Dans sa réponse publiée vendredi soir, le Conseil fédéral propose d'accepter la motion. Seule l'UDC s'y oppose.

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Suisse: le Conseil fédéral se penchera sur l’opportunité de former des imams

Le Conseil fédéral devra établir un rapport visant à réglementer la formation des imams en Suisse. Même si les cantons restent les premiers responsables dans ce domaine, la Confédération peut jouer un rôle d'intermédiaire. L'UDC, pour sa part, pense que "la Suisse en a déjà fait assez pour la tolérance".

Le texte, signé Maja Ingold (PEV/ZH), demande au Conseil fédéral d'établir un rapport visant à réglementer la formation des imams. L'idée est de prévenir tout prosélytisme islamiste et "tirer parti du potentiel intégrateur que ces imams peuvent avoir au sein des jeunes de la communauté musulmane."

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Nos remerciements à 

Négation de droits humains fondamentaux par le Conseil Fédéral?

Fin 2016, Jean-Luc Addor déposait une interpellation visant à faire en sorte que la Suisse fasse le nécessaire pour accorder protection à Julian Assange.

Son argumentaire consistait à dire que puisque le Conseil Fédéral se gargarise de protéger les défenseurs des droits humains, il fallait accorder également à Assange une attention particulière. L'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme précise en effet que le droit "de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit" est un droit humain fondamental.

Au regard de cette définition, il est impossible de nier à Assange la qualité de défenseur des droits humains puisque son site Wikileaks est, de par essence, une création visant à permettre de chercher, recevoir et répandre des informations. Wikileaks n'a d'ailleurs pas d'autre vocation que celle-là.

Mais il en va tout autrement pour le Conseil Fédéral. Pour celui-ci, si certaines actions d'Assange "peuvent viser à la promotion indirecte des droits de l'homme, il n'avait pas l'intention de lier ses révélations directement à la promotion et la protection des droits de l'homme". Par conséquent, il ne mérite pas de protection particulière.

Autrement dit, soit le Conseil Fédéral se permet de nier la substance même de Wikileaks et de lui attribuer une autre utilité que celle de " chercher, recevoir et répandre des informations", soit il nie que l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, à savoir "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit" protège le droit de "chercher, de recevoir et de répandre" des informations comme le fait Wikileaks.

Tout aussi grave, le Conseil Fédéral se permet de lire dans les pensées de Julian Assange afin d'affirmer ce qu'il a ou non l'intention de faire. C'est ce que l'on appelle un "procès d'intention", ce qui correspond grosso modo à un des niveaux les plus faibles et malhonnêtes qui puissent être atteints en guise d'argumentation.

Pour Lesobservateurs.ch, Cain Marchenoir, le 6 mars 2017

 

 

Interdiction d’entrées aux USA: Burkhalter prend la défense des musulmans et parle de discrimination. (Vidéo)

Christian Hofer: Ce même Conseil fédéral se fiche éperdument lorsque des mesures coercitives sont imposées aux Suisses, notamment par le biais de la nouvelle loi sur les armes alors que ce durcissement a été établi à la suite d'attentats musulmans. Il en a été de même lors de l'application contre l'immigration de masse: la défense des intérêts de notre population n'existe tout simplement plus.

Ici, nos politiciens défendent spécifiquement les intérêts des musulmans et rien d'autre. Cette différence de traitement n'heurte évidemment pas la sensibilité de nos représentants apatrides.

A noter que ce même Conseil fédéral "oublie" que les non musulmans sont discriminés depuis des siècles:

Coran 9:28: 

Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu’impureté: qu’ils ne s’approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci(8). Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s’Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage.

Bien entendu, lorsqu'il est question de la discrimination dans l'islam à l'égard des non musulmans, on tait toute notion des Droits de l'Homme.

On notera que Burkhalter va encore plus loin, jusqu'à trouver des excuses aux attentats: "Plus vous attisez les frustrations de certains groupes de la population, plus vous les qualifier généralement négativement, plus vous risquez d'accroître encore les dangers notamment du terrorisme." Il convient donc de faire profil bas, de tout accepter, la dhimmitude étant garante de paix et de sécurité. Il n'y a qu'à voir le sort des chrétiens d'Orient qui ont été trahis par leurs propres voisins musulmans!

On comprend bien que Trump dérange notre Conseiller fédéral, notamment parce que ce président américain tient ses promesses et ne trahit pas son peuple, contrairement à nos politiciens qui nous ont vendus plus d'une fois à l'Union Européenne.

De plus, on aimerait que ce simplet nous explique pourquoi la Suisse, qui est neutre et qui verse chaque année des centaines de millions d'aide pour le développement des pays musulmans, a dû faire face à un risque d'attentats islamiques.

Bien entendu, le discours de Burkhalter n'est pas applicable pour les "populistes", entendez par là les gens opposés à l'immigration et à l'islam. Les politiciens de gauche se sont attaqués à de nombreuses reprises (ici, ou ici et encore ici) à une partie de notre population sans jamais y voir un problème d'éthique ni craindre la stigmatisation de certains Suisses ni subir une quelconque remarque de la part de ce Conseiller fédéral. Encore une fois ici, on offre aux musulmans ce qu'on interdit aux patriotes.

Enfin on n'échappera pas au sophisme bien-pensant: "La fermeture n'est pas synonyme de sécurité." Ce Conseiller fédéral devrait dire ses âneries aux familles des victimes allemandes, une Allemagne qui a accepté plus d'un million de migrants avec le sourire mais qui a dû faire face à plusieurs attentats islamistes et de très nombreuses agressions sexuelles malgré son ouverture! On ne l'a guère vu monter au créneau contre l'immigration musulmane lorsque les Européens subissaient massivement toutes ces attaques.

Mais il est vrai que pour ce genre d'individu, les victimes européennes ne comptent pas!

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"Il y a deux problèmes, un problème pratique et un problème de valeurs", a expliqué à la RTS le conseiller fédéral Didier Burkhalter, à propos du décret promulgué vendredi soir par le nouveau président américain Donald Trump. Celui-ci interdit temporairement l'accès aux Etats-Unis aux réfugiés et aux ressortissants de sept pays, à savoir la Syrie, l'Irak, l'Iran, le Soudan, la Libye, le Yémen et la Somalie.

Le premier problème concerne les personnes qui ont un lien avec la Suisse, qu'elles soient binationales ou alors qu'elles travaillent en Suisse et doivent se rendre régulièrement aux Etats-Unis. "Il y a des incertitudes et des problèmes pratiques", observe le Neuchâtelois qui rappelle: "On peut prendre aux Etats-Unis toutes les mesures que l'on souhaite en matière d'immigration, mais il faut être conscient des conséquences".

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Berne veut un passeport pour les requérants d’asile déboutés

Le Conseil fédéral a décidé d'introduire en Suisse le nouveau passeport européen pour les requérants d'asile déboutés et les étrangers en situation irrégulière, a indiqué dimanche la NZZ am Sonntag.

Ce passeport européen s'apparente plutôt à une forme de laissez-passer pour des ressortissants de pays tiers en situation irrégulière qui ne peuvent être renvoyés dans leur pays d'origine faute de documents officiels. Cette solution a été adoptée par le Parlement européen l'automne dernier pour améliorer les renvois effectifs. Selon la Commission européenne, moins de 40% de l'ensemble des décisions de renvoi ont été exécutées en 2014.

En Suisse, environ 2800 personnes sur 4300 seraient concernées, notamment des ressortissants d'Algérie, du Maroc, de Tunisie et de Chine, qu'il n'était pas possible d'expulser jusqu'à présent, faute de documents officiels.

Solution par le dialogue

Le Conseil fédéral souhaite emboîter le pas, mais les écueils restent nombreux. Il faut un accord de réadmission et les Etats de provenance ne veulent pas forcément reprendre leurs ressortissants déboutés.

Les décisions de renvois donnent lieu en Suisse à des entretiens avec les autorités du pays tiers pour tenter de trouver une solution. Un tel laissez-passer imposé aux forceps pourrait les braquer, estime-t-on du côté d'organisations comme Amnesty international. Mieux vaut passer par le dialogue et la voie diplomatique. Le Mali vient d'ailleurs d'annoncer qu'il ne reconnaîtrait pas ce document.

Sylvie Belzer/lan / RTS