Le Conseil de l’Europe, creuset de l’idéologie victimaire

Autopsier les ravages du racisme et de l’intolérance de nos sociétés et imaginer les mille et une manières d’adoucir le sort des victimes, telles sont les objectifs de l’ECRI, émanation du Conseil de l’Europe. Des victimes qui ne méritent pas l’ombre d’une critique.

Alain Berset vient d’être nommé secrétaire général du Conseil de l’Europe.

Dans quelle genre d’institution Alain Berset, nouveau secrétaire général, va-t-il œuvrer?  Le Conseil de l’Europe a pour priorités la protection et la promotion des droits de l’homme, de la démocratie et de l’État de droit dans les États membres «et dans le monde entier» par des accords intergouvernementaux de droit international contraignants.

L’élection d’Alain Berset m’a rappelé la découverte en 2014 d’une émanation de ce Conseil: la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI).

Le racisme et l’intolérance! Depuis qu’on a découvert leur ampleur dans les démocraties, le champ d’études est infini! Toute l’Europe consacre un temps fou et un argent incalculable à répertorier les tourments de nos victimes qui sont aussi nos minorités. Et très nombreux sont les chercheurs qui vivent de cette activité, souvent baignés dans le moule universitaire. Ils copient-collent le saint catéchisme avec une petite originalité personnelle… Cette activité à laquelle des musulmans prosélytes participent en nombre promet de fructueuses carrières.

Pour faire comprendre la gravité des maux, des commissaires politiques de l’ECRI se rendent chaque année dans quelques-uns des 46 pays membres, chaque inculpé passant sous la loupe tous les cinq ans. Les enquêteurs dressent un acte d’accusation d’une quarantaine de pages qui recensent les calamités infligées aux victimes, assorties de «recommandations»: amélioration de la législation, resserrement des filets sociaux, formations et autres idées modernes et progressistes destinées à enrichir le bien-être des immigrés, migrants, musulmans, harcelés, blessés du racisme… Et bien sûr LGBT qui comme il est d’usage prennent une place totalement ahurissante dans la tête et les « ECRI » des rapporteurs.

Quelques failles helvètes

La dernière enquête qui autopsie la Suisse date de 2019.

Depuis quelque temps, l’ECRI se penche sur les victimes du «tsiganisme», un racisme et des discriminations spécifiques aux Yéniches et aux Roms. En Suisse, «il semble y avoir une augmentation des manifestations d’intolérance envers les Roms, les Yéniches et les Sintés/Manouches, y compris dans le discours politique et sur internet.» Leur vil traitement est dû à la mauvaise volonté des autorités qui pourraient, nous dit la commission, si facilement multiplier les aires de stationnement et considérer leur caravane comme un logement.

Non seulement nous discriminons, mais l’ensemble des victimes fait l’objet de «discours de haine», qu’il importe de traquer sans faiblir. Le mot haine, les défenseurs de ces affligés l’adorent. Ils le préfèrent de loin à «préjugé» ou «critique», mots qui pourraient affaiblir le réquisitoire.

Les anges gardiens de la population figurent parmi les grands coupables. En Suisse, «le racisme institutionnel et structurel persiste au sein de la police.»  Un organe indépendant des forces de l’ordre et du parquet devrait être créé pour enquêter sur les allégations de discrimination raciale et de comportements «à motivation raciste» de la part des policiers. Ceux-ci doivent être étroitement contrôlés, toute dénonciation prise en compte, leurs activités enregistrées et rendues publiques. Des formations au «profilage racial» et aux «crimes de haine» s’imposent.

L’ECRI observe également «une forte augmentation des discours d’intolérance à l’égard des musulmans, notamment dans les médias».

Toute analyse critique de l’islam et des islamistes est considérée par ces bienpensants comme une forme de racisme et d’islamophobie. En Occident, les musulmans militants sont entre autres devenus les meilleurs défenseurs de la liberté religieuse. Dans les pays régis par l’islam, les meilleurs défenseurs de cette liberté sont derrière les barreaux.

Pour adoucir le sort de l’ensemble des réfugiés, il serait bel et bon, note L’ECRI, de modifier la loi suisse sur l’asile «pour créer davantage de catégories de personnes admissibles au regroupement familial». Les commissaires considèrent aussi que l’intégration serait facilitée si ces personnes obtenaient plus rapidement la citoyenneté et les droits afférents. Quant à la naturalisation, c’est «un facteur important de l’amélioration du bien-être des migrants».

Lors de chaque rapport, la Commission choisit parmi les multiples manquements du pays examiné deux priorités à mettre en place dont elle vérifie la réalisation deux ans plus tard.

Pour la Suisse, il s’agissait d’augmenter les centres de conseil et de plaintes relatifs aux discriminations et au racisme par un arrosage financier nouveau, plus digne de leur action (à vrai dire assez modeste). Et d’accorder un statut de séjour régulier aux personnes qui ne peuvent pas être renvoyées dans leur pays après une période maximum de six ans.

En 2021, à l’échéance des deux ans, les valeureux justiciers ont constaté que ni l’une, ni l’autre de ces priorités n’a été mise en place par la Suisse. Celle-ci ne perd rien pour attendre, la traque est sans fin.

Les causes prioritaires du rapport 2023

Le rapport annuel 2023 du Conseil se penche sur trois grandes causes: la situation des personnes déplacées par la guerre et d’autres situations, la montée de l’antisémitisme et la prise de «mesures énergiques pour combattre le racisme et la discrimination envers les musulmans dans toute l’Europe».

Cartains pays par exemple annoncent vouloir expulser les délinquants et sympathisants du terrorisme. Ils ont tort, affirment les commissaires, ils froissent ainsi l’ensemble de la communauté: «La mise en œuvre de lois ou de politiques antiterroristes ou anti-extrémistes a également continué d’avoir des effets négatifs sur les personnes musulmanes ou perçues comme telles.»

Les agressions commises au nom d’Allah, parfois atroces, les émeutes, la police des moeurs, le « vote musulman » que rechechent -et trouvent- de plus de plus de politiciens… les maux de l’expansion musulmane se multiplient. Les commissaires politiques hélas ne voient rien, n’entendent rien, ne disent rien.

Des discriminations étonnantes sont relevées dans le rapport 2023, celles des soignants. Des patientes ou patients musulmans «ont pu avoir du mal à obtenir un rendez-vous médical ou les soins médicaux dont ils avaient besoin». Et pire encore: «de nombreuses personnes musulmanes, en particulier des femmes, ont eu le sentiment d’être traitées de manière irrespectueuse et discriminatoire par le personnel médical qui aurait laissé entendre que leurs symptômes étaient d’une manière ou d’une autre d’origine culturelle».

Pour nos fins limiers, «le discours public anti-immigrés et parfois anti-musulmans a considérablement augmenté, en présentant les nouveaux arrivants comme une menace pour la sécurité nationale ou l’identité nationale».

Les régimes démocratiques affiliés à l’ECRI s’en voudraient pour leur part de faire la moindre critique des «migrants». Donc, pas de formation annoncée pour les réfugiés arrivés de pays dont l’intolérance, le patriarcat et les discriminations sont légendaires. Pas la moindre crainte non plus que ces caractéristiques de l’islam s’inscrivent dans nos sociétés par le biais, entre autres, des Frères musulmans.

Les silences de la commission

La grande majorité des Européens qui ont cru évoluer dans les sociétés les plus égalitaires de la planète, se demandent en quoi des acteurs lointains de l’esclavage et de la colonisation remettent en question cette réalité.

Il est pourtant nécessaire qu’ils soient rééduqués, selon la Commission et ses innombrables alliés, afin de recevoir dignement les nouveaux venus… Y compris ceux qui ont évolué au cours des siècles et aujourd’hui encore dans des sociétés aux écrasantes et islamiques discriminations.

C’est ainsi que cette idéologie procède à une extraordinaire inversion qui transforme les minorités en victimes. On aura compris que sans en reprendre toute la saveur totalitaire, elle rejoint les « wokes » dézingueurs de l’Occident dans leur «épopée de la déraison». «Et c’est efficace dans une société de flagellants! De défenseurs des droits de chacun, les woke se transforment en accusateurs publics, en prétendus penseurs dont la principale ficelle est de se lancer dans des indignations surjouées.»* Et gare aux islamophobes, LGTIphobes (dixit l’ECRI) , racistes et opposants à l’immigration sans contrôle qui osent s’élever contre les nouveaux dogmes.

* Jean Romain et Jean-Claude Pont, « L’Occident malade du wokisme. Une épopée de la déraison » (2024)

Les recommandations du Conseil de l’Europe sur l’asile: “Il faut veiller à ce que le regroupement familial soit souple, rapide et efficace.”

Recommandations du Commissaire

Veiller à ce que les procédures de regroupement familial soient souples, rapides et efficaces pour tous les réfugiés (le terme « réfugiés » étant entendu au sens large)

  1. Donner effet à la jurisprudence de la Cour et veiller à ce que toutes les procédures de regroupement familial de réfugiés soient souples, rapides et efficaces, afin d’assurer la protection du droit au respect de la vie familiale.
  1. S’employer d’urgence à examiner les politiques nationales pertinentes et à les réviser si elles introduisent une discrimination en faisant la distinction entre les réfugiés au sens de la Convention de 1951, les bénéficiaires de la protection subsidiaire et les bénéficiaires d’autres formes de protection.

Veiller à ce que la définition des membres de la famille admissibles au regroupement soit suffisamment large

  1. Accorder le droit au regroupement familial à tous les conjoints, le terme « conjoint » étant entendu au sens large comme englobant les conjoints et les partenaires civils reconnus légalement (y compris les conjoints de même sexe et les partenaires civils de même sexe), mais aussi les personnes fiancées et les personnes qui ont contracté un mariage coutumier (ou un mariage « de fait ») ou qui ont établi un partenariat à long terme (y compris les personnes de même sexe).
  1. Supprimer les conditions au regroupement familial qui fixent un âge minimal du conjoint supérieur à 18 ans.

Renforcer la place de l’enfant dans le processus de regroupement familial

  1. Veiller à ce que l’intérêt supérieur de l’enfant soit une considération primordiale dans toutes les décisions relatives au regroupement familial et à ce que les demandes d’enfants réfugiés concernant le regroupement familial soient traitées dans un esprit positif, avec humanité et diligence.
  1. Éviter la séparation familiale et permettre aux parents et aux frères et sœurs de rejoindre le regroupant (c’est-à-dire le premier membre de la famille à être arrivé dans le pays d’accueil) lorsque celui-ci est un mineur non accompagné.
  1. Veiller à ce que, aux fins de la demande de regroupement familial, un enfant soit considéré comme tel si la demande est déposée avant ses 18 ans. Il ne faudrait pas exiger qu’une procédure engagée par un enfant soit achevée avant que celui-ci atteigne l’âge de 18 ans et il importe de reconnaître les besoins de protection particuliers des jeunes adultes qui ont fui en tant que mineurs non accompagnés.

Établir des limites claires pour les processus de détermination de l’âge

  1. Procéder à une détermination de l’âge uniquement en cas de doutes raisonnables sur le fait que la personne soit mineure. Si la minorité de l’intéressé reste incertaine, celui-ci devrait avoir le bénéfice du doute. Les décisions liées à l’évaluation devraient pouvoir faire l’objet de recours administratifs ou judiciaires.
  1. Les déterminations de l’âge basées uniquement sur des critères médicaux se sont révélées douteuses d’un point de vue éthique et inappropriées pour déterminer l’âge réel d’une personne. La démarche devrait se fonder sur une évaluation multidisciplinaire réalisée par une autorité indépendante, durant une certaine période, au lieu de reposer uniquement sur un avis médical.
  1. Lorsqu’une évaluation multidisciplinaire a une composante médicale, il ne faudrait réaliser les examens qu’avec l’accord de l’enfant ou de son tuteur. Ces examens ne devraient pas être intrusifs ou contraires aux règles d’éthique médicale et à d’autres normes éthiques pertinentes. La marge d’erreur des examens médicaux et autres devrait être clairement indiquée et prise en compte.

Veiller à ce que le regroupement familial soit accordé aux membres de la famille élargie, au moins lorsqu’ils dépendent du regroupant réfugié

  1. Faire en sorte que les membres de la famille élargie soient également admissibles au regroupement familial lorsqu’ils dépendent du regroupant.
  1. Veiller à ce que la notion de dépendance permette une évaluation souple des liens émotionnels, sociaux et financiers et d’autres liens et soutiens entre réfugiés et membres de la famille. Si ces liens ont été perturbés en raison de facteurs liés à la fuite du pays, cela ne devrait pas être interprété comme le signe que la dépendance a cessé.
  1. Les critères utilisés pour évaluer la dépendance devraient cadrer avec la notion juridique développée dans la jurisprudence de la Cour et dans d’autres textes juridiques. Il faudrait expliquer ces critères dans des lignes directrices ou dans des instruments juridiques clairs et publics pour permettre aux réfugiés d’adapter leurs demandes en conséquence.

Éviter de faire la distinction entre les familles formées avant la fuite et après

  1. Respecter le devoir de non-discrimination en évitant de faire des différences entre les membres de la famille, notamment entre les membres de la famille formée avant la fuite et après. Les réfugiés doivent pouvoir faire valoir les liens familiaux établis au cours de l’exil ou de la fuite. En cas d’ingérence dans les liens familiaux tissés par les réfugiés après la fuite, il faut démontrer que cette ingérence est nécessaire dans une société démocratique et proportionnée au but poursuivi.

Veiller à ce que les processus de regroupement familial ne soient pas indûment retardés

  1. Les délais d’attente pour le regroupement familial des réfugiés ne devraient pas entraver l’exercice du droit à la vie familiale. Les délais de plus d’un an sont inappropriés pour les réfugiés comme pour les membres de leur famille.
  1. Les délais d’attente doivent être justifiés dans chaque cas et conformes à la loi, poursuivre un but légitime et être nécessaires et proportionnés, compte tenu de la situation.

Laisser suffisamment de temps aux réfugiés pour demander le regroupement familial

  1. Supprimer les délais courts pour les demandes de regroupement familial, à moins qu’ils ne soient adaptés pour permettre aux réfugiés de déposer une première demande provisoire dans le pays d’asile, avec communication ultérieure de pièces justificatives et de renseignements détaillés.

Prendre des mesures pour tenir compte des problèmes particuliers (d’ordre pratique) que les réfugiés et leurs familles rencontrent dans les procédures de regroupement

  1. Examiner simultanément les demandes d’asile et les questions de regroupement familial, en particulier pour les demandeurs d’asile ayant manifestement de fortes demandes de protection.
  1. Les réfugiés peuvent être confrontés à des problèmes particuliers dans la collecte de pièces justificatives à l’appui de leur demande de regroupement familial. En conséquence, lors de l’évaluation des relations familiales, les États devraient envisager plusieurs types de preuves permettant de démontrer l’existence de liens familiaux, qui ne se limitent pas aux preuves documentaires. Des approches souples devraient être adaptées aux situations particulières des différentes populations de réfugiés.
  1. Élaborer des lignes directrices pour préciser quels types d’autres éléments justificatifs peuvent être présentés pour prouver les liens familiaux, si les documents officiels ne sont pas acceptables ou disponibles.
  1. Veiller à ce que les exigences en matière de pièces justificatives imposées aux réfugiés ne les exposent pas à des risques supplémentaires émanant de leur pays d’origine ou ne mettent pas en danger les membres de leur famille. Dans la mesure du possible, adapter les procédures pour que les réfugiés et les membres de leur famille ne soient pas tenus de contacter les autorités du pays d’origine.
  1. Faire en sorte que des documents de voyage de remplacement soient fournis lorsque les documents de voyage nationaux ne sont pas acceptés ou disponibles ; ces documents de remplacement peuvent être, par exemple, des titres de voyage au sens de la Convention de 19542 ou des documents d’urgence du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Délivrer des laissez-passer aux membres de la famille qui n’ont pas la possibilité d’obtenir des documents de voyage nationaux.
  1. Éviter de subordonner le regroupement à de lourdes conditions d’intégration, telles que la réussite de tests d’intégration excessivement difficiles dans le pays d’origine.

Éviter l’utilisation systématique des tests ADN et d’autres mesures biométriques

  1. Éviter l’utilisation systématique des tests ADN et d’autres mesures biométriques pour établir l’existence de liens familiaux. Mettre en place des normes pour établir des limites et des garanties pertinentes à cet égard.
  1. Avoir recours aux tests ADN pour vérifier l’existence de liens familiaux uniquement lorsque des doutes sérieux persistent après l’examen de tous les autres types d’éléments de preuve ou lorsqu’il y a de fortes présomptions d’intention frauduleuse et que les tests ADN sont considérés comme le seul moyen fiable de prouver l’existence ou l’inexistence de fraude.
  1. Réglementer le coût maximal des tests ADN pour le regroupement familial et prévoir la prise en charge de ces coûts par l’État, en particulier lorsque le lien familial est confirmé par la suite.

Assurer un accès effectif aux lieux où des procédures de regroupement familial peuvent être engagées

  1. Permettre la présentation des demandes de regroupement familial dans le pays d’asile pour éviter aux familles des déplacements dangereux et coûteux jusqu’à l’ambassade.
  1. Si les États exigent que les membres de la famille se présentent dans une ambassade ou un consulat pour déposer leurs demandes, il faudrait tout mettre en œuvre pour que ces lieux soient accessibles en pratique.
  1. Procéder à un examen approfondi des procédures concernant les ambassades et élaborer un ensemble clair de protocoles pour faciliter le regroupement familial, ce qui suppose notamment de prévoir la possibilité de déposer des demandes et de prendre rendez-vous sur internet.
  1. Pour les États membres de l’UE : si l’État de résidence du regroupant n’a pas d’ambassade dans le pays d’asile de sa famille, faire usage du système de l’UE qui permet à un autre État membre de s’occuper de la délivrance de visas.

Réduire les obstacles pratiques au regroupement familial

  1. Mettre à disposition des informations sur les règles, les procédures et les documents nécessaires pour le regroupement familial, dans plusieurs langues pertinentes, sur internet et par l’intermédiaire des différents acteurs qui aident les réfugiés dans les régions d’origine.
  1. Réduire ou supprimer les frais administratifs et de visa pour les réfugiés (le terme « réfugiés » étant entendu au sens large), lorsque ces coûts risquent d’empêcher le regroupement familial.
  1. Établir des mécanismes d’aide financière pour le regroupement familial des réfugiés qui ne disposent pas de ressources suffisantes pour couvrir les coûts.

Veiller à ce que les permis de séjour des membres de la famille permettent une protection et une autonomie juridiques

  1. Accorder aux conjoints et aux membres de la famille qui arrivent sur la base du regroupement familial un statut juridique qui leur permette de bénéficier d’une protection et d’une indépendance juridiques qui soient pleines et entières. En particulier, accorder des permis de séjour autonomes aux conjoints, conformément aux bonnes pratiques et aux mesures juridiques de lutte contre la violence faite aux femmes et aux enfants.

Pour les États liés par le Règlement de Dublin : utiliser pleinement et avec souplesse les critères d’unité familiale

  1. Garantir une interprétation large et une application efficace des critères de Dublin en matière d’unité familiale.
  1. Si les dispositions de Dublin relatives à l’unité familiale sont inefficaces, reconnaître les obligations positives découlant de l’article 8 de la Convention et agir sur la base de ces obligations pour rassembler les membres de la famille.

Document PDF 2017 du Conseil de l'Europe

Via Riposte Laïque

Rappels:

Un haut responsable de l’ONU: « L’Etat islamique tente de fomenter une vague de migration à partir de l’Afrique vers l’Europe pour s’infiltrer. »

« Ça peut arriver ! » : Quand un demandeur d’asile érythréen tente d’expliquer pourquoi il a tué une mère et son fils dans un Ikea, en Suède.

Suisse: Des Erythréens trichent avec le regroupement familial pour mieux piller la Suisse. La situation est cachée au grand public.

Fribourg: Le Christ Rédempteur a été vandalisé par un requérant d’asile syrien.

Allemagne: Les demandeurs d’asile exigent agressivement une meilleure nourriture et davantage d’argent. « En Allemagne, tout est mauvais. »

Bonn (All.) : un demandeur d’asile syrien de 18 ans reconnaît avoir violé une Allemande de 23 ans le week-end dernier

Allemagne: Des centaines d’islamistes ont demandé l’asile

Canton de Berne: Crédit de 42 millions accepté pour l’encadrement des requérants d’asile mineurs

Vaud: Un requérant d’asile Yéménite tabasse sa soeur qui avait parlé à un inconnu. « Il a cogné sa tête plusieurs fois contre le mur et l’a rouée de coups de pieds à la tête. »

Attentat du métro londonien: Ahmed Hassan s’était infiltré en Grande-Bretagne en tant que demandeur d’asile mineur.

etc. etc.

Le Conseil de l’Europe Recommande à la Presse Britannique de ne PAS dire que les Terroristes sont Musulmans

  • Nous sommes arrivés au point où les lois contre le discours de haine menacent plus ouvertement la démocratie et la liberté d'expression que le discours de haine lui-même.
  • En France, les terroristes musulmans ne sont jamais des terroristes musulmans, mais des « déséquilibrés », des « fous » ou des « jeunes ».
  • S'en prendre à la liberté de la presse et à la liberté d'expression n'est pas lutter contre le discours de haine ; c'est de la soumission.
  • Si le gouvernement britannique avait suivi ces recommandations, il aurait conféré aux organisations musulmanes une situation de monopole : elles seraient devenues la seule source d'information autorisée sur les musulmans. Un ordre informationnel totalitaire aurait été institué.
  • Créés pour empêcher le retour des propagandes xénophobes et antisémites qui ont frayé la voie à l'Holocauste, les lois nationales contre les discours de haine ont été utilisées de manière croissante pour criminaliser la liberté d'expression chaque fois qu'elle était jugée « insultante » pour une race, une ethnie, une religion ou une nationalité
  • Il est permis de s'inquiéter de l'énergie que le Conseil de l'Europe compte déployer à l'avenir, à travers ses experts et son influence, pour éliminer les obstacles juridiques qui empêchent d'interdire la critique de l'islam, au risque de se soumettre aux valeurs du djihad.

Selon la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), organe de protection des droits de l'homme du Conseil de l'Europe - la presse britannique est à blâmer pour sa contribution au discours de haine et de violence raciste qui augmente en Grande Bretagne. Le 4 octobre, 2016, l'ECRI a rendu public un rapport uniquement dédié à la Grande - Bretagne. Selon ce rapport :

...certains médias traditionnels, en particulier les tabloïds ... sont en position de quasi-monopole dans l'utilisation de termes offensants, discriminatoires et provocateurs. The Sun, par exemple, en avril 2015, a publié un article intitulé « Des canots de sauvetage pour les migrants ? Plutôt des vedettes de guerre pour les arrêter » (« Rescue boats ? I'd use gunships to stop migrants »), dans lequel le chroniqueur a comparé les migrants à des « cafards » ...

The Sun a également publié des manchettes antimusulmanes enflammées, telle celle du 23 novembre 2015 sur laquelle on peut lire « 1 musulman britannique sur 5 a de la sympathie pour les djihadistes » ; articlé orné d'une photo figurant un terroriste masqué armé d'un couteau ...

Il n'est pas inutile de noter que l'IPSO (Independent Press Standards Organisation), le régulateur de la presse écrite britannique a obligé The Sun à reconnaître que le titre concernant « 1 musulman britannique sur 5 » mentionné par le rapport de l'ECRI report « était grossièrement trompeur ».

Mais le rapport de l'ECRI va plus loin en établissant un lien de causalité direct entre les titres à sensation des tabloïds britanniques et la sécurité des musulmans au Royaume-Uni. En d'autres termes, la presse britannique inciterait ses lecteurs « islamophobes » à des passages à l'acte contre les musulmans :

« L'ECRI estime que, compte tenu du fait que les musulmans sont sous les projecteurs en raison des actes terroristes de l'Etat islamique, alimenter les préjugés contre eux constitue un mépris total, non seulement de la dignité de la grande majorité des musulmans du Royaume-Uni, mais aussi de leur sécurité ».

 

ECRI a construit son rapport sur une étude récente de Matthew Feldman, Professeur à Teesside University, qui a compilé les incidents antimusulmans avant et après les attaques terroristes.

« Au cours des sept jours qui ont précédé le massacre de Charlie Hebdo à Paris, où 12 personnes ont été tuées, 12 incidents (antimusulmans) ont été signalés. Mais dans les sept jours qui ont suivi, 45 incidents ont été recensés. La même tendance a eu lieu en relation avec les attaques terroristes de Sydney, en décembre et Copenhague, en février ».

Ainsi, selon l'ECRI et les chercheurs de l'Université de Teesside, quand les djihadistes musulmans tuent et que la presse signale l'appartenance religieuse des tueurs, c'est la presse et non les islamistes qui sont à l'origine de la recrudescence d' « incidents islamophobes » en Grande-Bretagne. Selon Christian Ahlund, président de l'ECRI, « ce n'est pas une coïncidence que la violence raciste augmente au Royaume-Uni parallèlement à ces inquiétants exemples de discours de haine et d'intolérance dans les journaux, en ligne et même parmi les politiciens. »

Pour l'ECRI, le plus gros problème tient :

« ... à l'insistance des médias sur l'origine musulmane des auteurs d'actes terroristes. A chaque fois, la réaction violente contre les musulmans est susceptible d'être plus grande que dans les cas où la motivation des auteurs est minimisée ou abandonnée en faveur d'une explication de rechange ».

Le rapport ne précise pas ce que pourraient être ces « explications de rechange ». Mais il suffit de se pencher sur la presse française pour en avoir une idée : ainsi, en France, quand un musulman attaque un soldat et essaie de lui prendre son fusil, il n'est pas un terroriste islamiste, mais un « déséquilibré ». Les attaques de « déséquilibrés » sont très fréquentes en France.

La presse française a une autre manière de minimiser les attaques islamistes en refusant de nommer leurs auteurs musulmans : incriminer un « Mohamed » pourrait, dans l'esprit des journalistes français, inciter à des représailles contre les musulmans. Alors, les noms sont gommés. Autre exemple encore, pour éviter d'incriminer les gangs de jeunes musulmans qui se livrent à des violences religieuses, à des violences contre les femmes ou à différentes formes de rackets et vols, ils deviennent des « jeunes ». En France, les terroristes et les délinquants musulmans ne sont jamais des terroristes ou des délinquants musulmans, mais des « fous », des « maniaques » ou des « jeunes. »

Mais c'est la France. En Grande - Bretagne, les tabloïds ne sont pas si polis – ni politiquement corrects - , et ils comprennent parfaitement les intentions du rapport de l' ECRI: il s'agit de bannir le mot « musulman » chaque fois qu'il risque d'être associé à un acte de « violence terroriste ».

Source et article complet

Conseil de l’Europe: Le délégué turc arrache une caricature de Mahomet

Un membre de la délégation turque n'a pas supporté l'exposition sur la liberté d'expression au Conseil de l'Europe. Armé de son stylo, il a vandalisé une oeuvre.

Cet assistant parlementaire, membre de la délégation turque et du parti AKP du président Recep Tayyip Erdogan, «se sentant offusqué» par la caricature publiée en 2005 par un journal danois représentant Mahomet avec une bombe à la place du turban, «a enfoncé dans le dessin un stylo et a arraché» cette partie de l'oeuvre d'art montrant le prophète.

 

Source

Le Conseil de l’Europe accuse les Britanniques de racisme et d’islamophobie

Christian Hofer: Accuser le Ukip est logique provenant d'un organe de l'UE. Par leur attaque, ils démontrent qu'ils n'ont toujours pas digéré le Brexit.

Par ailleurs, ils arrivent à se discréditer tout seuls: C'est bien une nuée de personnes qui traversent la Méditerranée, la situation en Italie étant hors de contrôle.

Quant à l'islam en Grande-Bretagne, on sait que Londres a vu émerger depuis de nombreuses années des Tribunaux islamiques, contraires aux droits du pays d'accueil, sans que cela ne gêne ce Conseil de l'Europe.

racisme

Enfin, ce Conseil de l'Europe n'est attentif aux messages sur les réseaux sociaux que lorsque ceux-ci sont blessants à l'encontre des musulmans, des Africains, jamais le contraire. Cela résume parfaitement le rôle de cet organe dont le seul but est notre culpabilisation.

**********

Dans un rapport rendu public mardi, la commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) - un organe du Conseil de l'Europe - pointe «la nature intolérante de nombreux discours politiques», qui «sont axés en particulier sur l'immigration».

Outre les «messages d'intolérance» véhiculés par le parti anti-immigration et europhobe Ukip, le rapport cite pour exemple des propos tenus par le premier ministre britannique David Cameron qui, interrogé sur la crise de Calais en juillet 2015, avait parlé de «nuées» de personnes traversant la Méditerranée. (...)

islam

Le discours de haine continue d'être «un grave problème dans la presse populaire» et «les propos haineux en ligne, ciblés notamment sur les musulmans, étaient en pleine expansion depuis 2013», estime la commission.

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Rappel:

Attentats. La réponse du Conseil de l’Europe: un séminaire contre le racisme, la xénophobie, l’homophobie et la transphobie

Attentats. La réponse du Conseil de l’Europe: un séminaire contre le racisme, la xénophobie, l’homophobie et la transphobie

Le Conseil de l'Europe / Programme de l'Union européenne "HELP in the 28" a organisé le Séminaire européen concernant la "Lutte contre le racisme, la xénophobie, l'homophobie et la transphobie», en collaboration avec l'école espagnole de la magistrature à Barcelone les 26 et 27 juillet.

Plus de 60 juges, des procureurs, des avocats et des experts dans le domaine ont participé activement, y compris des représentants du Réseau HELP, REFJ, CCBE, l'organisme EQUINET, les ONG et l'Agence européenne des droits fondamentaux.

L'objectif du séminaire était d'analyser les phénomènes de racisme, la xénophobie, l'homophobie et la transphobie en Europe, ainsi que les moyens juridiques plus efficaces pour prévenir et poursuivre ces crimes odieux. Une partie importante du séminaire a été consacrée à présenter le système juridique européen du Conseil de l'Europe et l'Union européenne, ainsi que la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l' homme et de la Cour de justice de l'UE.

Le contexte européen actuel de crise institutionnelle, les attaques terroristes, l'afflux massif de migrants ou de réfugiés et la montée du populisme nationaliste ont été brillamment exposés par des intervenants tels que le Directeur des droits de l'homme du Conseil de l'Europe (Direction générale des droits de l'homme et de la primauté du droit) Christos Giakoumopoulos, le Représentant spécial du Conseil de l'Europe, Secrétaire général pour les migrations et les réfugiés Tomas Bocek et le premier commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits de l'homme (1998-2006) Alvaro Gil-Robles.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Le racisme est “banalisé” en France déplore un rapport du Conseil de l’Europe

La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) dénonce dans son dernier rapport la "banalisation" des discours racistes en France. Les experts du Conseil de l’Europe s’inquiètent également de "l’accroissement des violences racistes, antisémites et islamophobes".

Les propos et actions racistes sont de plus en plus banaliser en France. C’est la conclusion du rapport de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI). Preuve de ce climat préoccupant, les données du ministère de l’Intérieur : les violences associées à ces préjugés ont augmenté de 14% entre 2012 et 2014, dont 36% pour celles relevant de l’antisémitisme. Les experts ont également dénoncé l’homophobie et les discriminations anti-Roms. Par ailleurs, en quelques mois, les violences racistes, antisémites et islamophobes se sont étendues dans l’Hexagone. "Le discours de haine, de par sa banalisation dans la sphère publique, demeure un sujet de préoccupation", a commenté le secrétaire général de l’organisation paneuropéenne, Thorbjorn Jagland.

Des responsables politiques qui "attisent les tensions"
Les experts du Conseil de l’Europe pointent également la responsabilité des politiques. En exemple, l’ECRI est revenu sur les propos du député et maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, en 2013, lors d’une altercation sur un terrain agricole occupé illégalement par des gens du voyage : "Hitler n’en avait peut-être pas tué assez". Le rapport a aussi cité le cas de la présidente du Front national, Marine Le Pen, qui a tenu des propos islamophobes en 2010. Elle acomparé les prières de rue à l’occupation allemande. Outre ses propos discriminatoires, la Commission déplore également des décisions prises "au nom d’une conception restrictive de la laïcité" comme exemple celle en 2015 du maire de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, de supprimer les menus sans porc des cantines scolaires.

Les recommandations du Conseil de l’Europe
Dans le rapport, les experts recommandent aux autorités de légiférer pour que le racisme ou l’homophobie constitue "une circonstance aggravante de toute infraction pénale ordinaire". Pour le cas des Roms, la France devrait leur accorder une domiciliation administrative afin de ne pas entraver leur accès "aux droits de base", notamment à la scolarisation de leurs enfants. De son côté, Thorbjorn Jagland a appelé les responsables politiques à s’abstenir "de tenir des propos qui stigmatisent des groupes déjà vulnérables et attisent les tensions dans la société française".

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Strasbourg. Le Conseil de l’Europe met la pression sur les médias

Le Conseil de l’Europe a prié l’Autriche de mettre la pression sur les médias qui informent sur la criminalité étrangère. Selon un rapport présenté mardi, les autorités doivent insister pour que les médias ne divulguent l’appartenance ethnique des auteurs présumés uniquement lorsque c’est absolument indispensable. Ceci vaut également pour la police et la justice.
Par ailleurs, la presse doit être « sensibilisée » et amenée à offrir un espace approprié aux membres de groupes vulnérables pour qu’ils se présentent eux-mêmes. Le Conseil de presse pourrait par exemple obtenir plus de pouvoir pour prendre des mesures contre les médias, des « sanctions pour tous les médias » qui iraient à l’encontre du « code déontologique ».
Le Conseil de l’Europe souhaite une surveillance « systématique » des forums internet afin de lutter contre les « discours haineux ». « Les normes légales disponibles doivent être appliquées plus strictement afin d’endiguer ceux qui propagent des idéologies racistes. ». Les discours haineux doivent être systématiquement combattus et condamnés, particulièrement pendant les campagnes électorales.

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Merci à Caroline

Le Conseil de l’Europe s’inquiète de la montée du racisme en Allemagne

«La situation concernant les manifestations publiques de racisme et de xénophobie a évolué de manière préoccupante», souligne le Conseil dans un rapport rendu public jeudi. Le texte a été rédigé par le Comité consultatif de la convention-cadre pour la protection des minorités nationales du Conseil de l'Europe. Il couvre la période allant de 2010 à début 2015.

Tout en notant l'importance des contre-manifestations, hostiles à Pegida, ils estiment que «des efforts soutenus sont encore nécessaires pour favoriser un climat de tolérance et de dialogue interculturel» en Allemagne.

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La dérive “raciste” en Hongrie et en Pologne inquiète le Conseil de l’Europe

Dans des rapports accablants, le groupe d’experts sur le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe a appelé la Hongrie et la Pologne à combattre les préjugés racistes qui se multiplient depuis plusieurs années.

Les propos racistes, antisémites ou homophobes se multiplient en Hongrie et en Pologne, selon les résultats de deux rapports du Conseil de l’Europe, qui s’inquiète particulièrement de la montée de partis politiques extrémistes.

Le rapport de la commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) en Hongrie, d’une soixantaine de pages, décrit notamment Jobbik comme « un parti populiste de la droite radicale qui adopte une rhétorique ouvertement anti-Roms, antisémite, homophobe et xénophobe ». [...]

« Étant donné le climat d’impunité qui règne, les remarques désobligeantes sur les Roms, les juifs, les personnes appartenant à la communauté LGBT et les réfugiés sont devenues courantes dans la sphère publique. Certains médias publient ou diffusent des contenus ouvertement racistes et la cyberhaine, les discriminations sur Internet, posent un problème particulier », peut-on y lire. [...]

Pour la Pologne, le rapport est plus concis – 44 pages – et explique que les déclarations homophobes sont monnaie courante dans les discours politiques polonais. La propagande haineuse sur Internet semble avoir trouvé une nouvelle cible : la communauté musulmane. Les organes d’autoréglementation ont en outre bien des difficultés à appliquer les sanctions adaptées contre les médias qui versent régulièrement dans ce type de discours. [...]

Euractiv via Fdesouche.com

L’Europe sermonne la Suisse sur le racisme

Si la Suisse s'est améliorée en matière de discrimination, le Comité Théodule du Conseil de l'Europe auquel la Suisse  pointe du doigt le discours «xénophobe» de certains politiques.

Police-de-la-pensee

La commission antiracisme recommande ainsi aux autorités helvétiques d'adopter une législation complète contre toutes les formes de discrimination et de légiférer pour que toute contrainte policière soit justifiée par «un doute raisonnable». L'indépendance de la CFR devrait également être consolidée.

Les autres recommandations formulées visent notamment à renforcer les mesures d'intégration et à améliorer la sensibilisation aux discriminations dans les médias. Il s'agirait également de mettre en place des structures et des offres de soutien pour la communauté LGBT dans toute la Suisse.

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