Génocide des Chrétiens en Terre d’Islam

   
Depuis le 8ème siècle, l'islam tue des Chrétiens. Cela fait quatorze siècles que la religion de Mahomet opère le "génocide à petit feu" des Chrétiens en Terre d'Islam. Des dizaines de milliers de Chrétiens ont été exterminés par des musulmans. Des centaines de milliers de Chrétiens ont été expulsés, déportés. Le Proche et le Moyen Orient, jadis terres judéo-chrétiennes, sont aujourd'hui des espaces soumis à l'islam. Avec les attentats de Paris et de Bruxelles, c'est au tour de l'Europe d'être confrontée à la "guerre sainte" menée par des musulmans, au djihad, à la mise en place d'un Califat universel basé sur la charia. Le "génocide à petit feu" des Chrétiens est entré dans une phase où plus personne (chrétien ou pas) n'est en sécurité, ni en Orient, ni en Occident. Aux Etats-Unis, certains dénoncent le massacre permanent de Chrétiens en Terre d'Islam. Mais en Europe ?
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Sur Aleteia, John Burger signale (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Il est temps que les États-Unis « se rallient au reste du monde » et reconnaissent que les chrétiens font l’objet d’un génocide au Moyen-Orient. C’est ce qu’indique un rapport remis la semaine dernière au Secrétaire d’État John Kerry, l’exhortant à qualifier de génocide les exactions contre les chrétiens commises par le groupe État islamique. Ce rapport de près de 300 pages intitulé « Génocide contre les chrétiens au Moyen-Orient » rédigé conjointement par les Chevaliers de Colomb et l’association « In Defense of Christians » signale que les États membres de l’Union européenne, les gouvernements d’Irak et de la Région autonome du Kurdistan, ainsi qu’ Hillary Clinton et la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale ont qualifié les exactions contre les chrétiens de « génocide ».
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La réalité d’un génocide :
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Le rapport donne des détails sur le meurtre, les blessures, l’esclavage et le déplacement des chrétiens par le groupe djihadiste. Il inclut un dossier établissant la base juridique de la reconnaissance de génocide et donne des éléments de preuve détaillés montrant que Daesh a pour objectif de commettre un génocide. Il présente des preuves jamais signalées, réunies lors d’une mission d’enquête effectuée en Irak le mois dernier. Le dossier juridique fait référence à la Convention des Nations unies sur le génocide, notamment la partie des naissances entravées au sein du groupe ciblé.
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« Les hommes et les femmes aux mains de l’État islamique sont séparés pendant des semaines. Les chrétiens se voient offrir la liberté en échange de la vie d’un membre de leur famille, souvent le père. Beaucoup n’ont pas vu leur femme ou leur mari depuis plus d’un an et demi et n’ont aucune nouvelle de leur part ; Daesh a violé des centaines et probablement des milliers de femmes chrétiennes, endommageant de manière permanente leurs organes reproducteurs ou les laissant enceintes des œuvres de leurs ravisseurs ».
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Le rapport contient des témoignages émouvants sur le génocide en cours :
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« Je suis allé en Irak il y a trois semaines et j’ai rencontré une petite fille de 3 ans qui  a été victime de brutalité de la part des membres de Daesh, ils l’ont jetée contre un mur. Elle ne peut plus parler. Où était son père ? Il a été assassiné, parce qu’il était chrétien », raconte Juliana Taimoorazy, une assyrienne chrétienne, présidente de « Christian Relief Council ». « J’assiste à l’élimination totale de mon pays, de la nation assyrienne qui a plus de 7 000 ans d’existance, une des premières nations à s’être convertie au christianisme il y a plus de 2 000 ans. Nous n’entendrons bientôt plus parler l’araméen, notre langue, celle de Jésus ». Le porte-parole du Département d’État, John Kirby, a déclaré que le Département d’État était « horrifié par les actes commis par Daesh contre la population de divers contextes religieux et ethniques en Irak et en Syrie ».
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Les États-Unis ont clairement indiqué qu’ils étaient toujours aussi déterminés à demander des comptes aux auteurs de ces génocides. « En tant que Secrétaire d’État, John Kerry a clairement indiqué lors des audiences budgétaires récentes, que le Département d’État continue à rassembler et évaluer toutes les informations concernant les atrocités commises par Daesh et nous travaillons dur sur le rapport du Congrès qui contiendra les détails de ces actes horribles ». À ce jour, près de 65'000 Américains ont signé la pétition « Halte au génocide chrétien » lancée par IDC et les Chevaliers de Colomb, exhortant le Département d’État à inclure les Chrétiens dans sa déclaration de génocide, conclut John Burger (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Michel Garroté
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http://fr.aleteia.org/2016/03/23/lextermination-des-chretiens-dorient-continue/
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http://www.stopthechristiangenocide.org/scg/en/resources/Genocide-report.pdf
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Suisse. Père Samir Khalil Samir: Les réfugiés musulmans sont aussi une chance pour les chrétiens

Il y a plus de 15 millions de musulmans dans l’Union européenne et on passe souvent à côté d’eux sans les voir. Pour le Père Samir Khalil Samir, c’est en quelque sorte une “occasion manquée”. “Face à l’arrivée massive des réfugiés fuyant la guerre au Moyen-Orient, nous devons être des modèles d’accueil, sans avoir peur de témoigner de notre foi, pas uniquement en faisant des signes de croix, mais par des actes concrets de charité et d’amour!”

“C’est là une occasion de redonner aux pays européens la vitalité spirituelle qui fait de plus en plus défaut en Occident”, confie-t-il à cath.ch. De passage dans la cité des Zaehringen à l’invitation notamment du Centre Culturel de Fribourg, le jésuite égyptien salue la mobilisation de la société civile et des Eglises catholique et réformée fribourgeoises en faveur des requérants d’asile, qui ont lancé les projets “Osons l’accueil !” et “Don de Dieu, don de l’autre”.

“Certains se faisaient tuer, cela faisait des martyrs…”

En accueillant les réfugiés syriens, irakiens et afghans qui fuient la guerre et la violence, les chrétiens de Suisse ne doivent pas avoir peur de montrer la couleur: “Par le passé, nos pères dans la foi sont partis comme missionnaires dans les pays musulmans, pour annoncer l’Evangile aux musulmans. C’était une mission presque impossible, ils n’avaient aucun outil, aucune chapelle, ils y allaient avec leurs convictions pour seules armes. Certains se faisaient tuer, cela faisait des martyrs…

Ne pas hésiter à présenter le Christ aux musulmans

Aujourd’hui, des millions de musulmans trouvent en Occident des chapelles et des églises à chaque coin de rue. “Mais il n’y a presque pas de musulmans qui demandent le baptême, alors que dans le passé, on était prêt à aller au bout du monde pour ne convertir ne serait-ce qu’un seul musulman. Pourquoi ? Nous constatons un affaiblissement de la foi dans les pays occidentaux. Pourtant, nous devons et nous pouvons aider les musulmans à découvrir le Christ, ici, et dans le monde musulman. Certes, dans ce dernier cas, il faut faire preuve de prudence et agir intelligemment!”

Concernant l’accueil des Syriens, le Père Samir Khalil Samir, professeur d’islamologie et spécialiste de la pensée arabe, estime que l’intégration des réfugiés chrétiens en Occident est plus facile, car ils connaissent davantage les codes de nos sociétés. “Ils ne font pas de bruit, ne réclament pas de privilèges, comme le font les musulmans. Certains d’entre eux ont fait du grabuge, comme à Cologne ou à Berlin…”

Les chrétiens ont l’habitude de jouer le rôle de ponts

Si les réfugiés musulmans sont avec des chrétiens de leur région, l’intégration de l’ensemble est plus facile, car les chrétiens ont l’habitude de jouer le rôle de ponts entre les civilisations. Ils sont des conciliateurs, et comme ils sont souvent plus cultivés, ils vont plus vite apprendre la langue des pays d’accueil, souligne le religieux. “La présence d’églises dans les pays d’accueil est aussi pour eux un facteur d’intégration. C’est aussi souvent leur seul secours spirituel”.

Mais le jésuite égyptien est d’avis que les réfugiés chrétiens, qui ont plus de facilités dans les sociétés occidentales, ont aussi un devoir de responsabilité envers leurs frères musulmans partageant leur sort, “une mission d’intermédiaires”. Car du point de vue sociologique, les chrétiens arabes ont une conception de la famille et des rapports hommes-femmes plus proches de celles des Occidentaux.

Les réfugiés, une chance pour les chrétiens de se découvrir solidaires

Le jésuite égyptien n’ignore pas la réalité des réfugiés en Europe. Depuis 30 ans, il se rend en été durant deux mois en Allemagne, où il travaille comme prêtre dans la localité bavaroise de Riedenburg, à une quarantaine de kilomètres de Ratisbonne.

“Cette ville de près de 6’000 habitants héberge quelque 150 réfugiés: des Iraniens, des Erythréens, beaucoup de Syriens, des migrants d’Afrique noire… Les autorités ont demandé à chaque région d’accueillir des réfugiés. Si on arrive à les installer dans des structures à dimension humaine, cela marche bien. Au début, certains, dans la population, ont peur et sont plutôt méfiants. Mais les habitants découvrent que ces réfugiés sont des gens qui ont souffert. Les chrétiens allemands se sont mobilisés et les réfugiés ont senti que les paroisses étaient accueillantes. Je l’ai vu en de nombreux endroits en Allemagne. C’est également une chance pour les chrétiens de se découvrir solidaires!”

Source

Rappel: Pendant ce temps, les femmes chrétiennes et yazidies sont mises en esclavage par l'Etat islamique

“Les Suisses chrétiens ne doivent pas être convertis mais décapités”

Le principal accusé du procès qui s'est tenu hier au Tribunal pénal fédéral de Bellinzone contre quatre Irakiens accusés d'être des membres ou des soutien d'Isis continue d'éluder les questions du juge et à contester le bien fondé des accusations. Celles-ci sont basées essentiellement sur des extraits de communications via internet.

Pendant les débats qui se tiennent en allemand et sont traduits en arabe, cet homme de 29 ans en chaise roulante suspecté d'avoir planifié un attentat terroriste a de nouveau éludé les accusations fondées sur des protocoles de tchats. Il aurait échangé des messages avec Abu Hajer, un homme suspecté de soutenir l'Etat Islamique et aurait continué d'avoir des contacts avec lui depuis son arrivée en Suisse. [Précisons que l'individu a fait une demande d'asile en Suisse en 2010]

[...]

Dans des extraits de l'acte d'accusation, cet homme avait qualifié les Suisse de "chiens", mais lui parle d'un malentendu. Il a expliqué qu'il avait vu à la télévision des soldats tuant des talibans et avoir cru que c'était des soldats suisses, puisque le reportage passait sur la télévision suisse alémanique....

[...]

Dans une sentence du TPF publiée le 18 mai 2015 [...] il été rapporté que l'homme avait fait des déclarations choquantes quand il habitait dans le canton de Schaffhouse. Parlant des Suisses de confession chrétienne il aurait déclaré :

"Oui, par Allah, on doit les décapiter et non les convertir"

 

Article complet en italien (trad. partielle D. Borer)

Gerhard Pfister veut donner la priorité aux réfugiés chrétiens

Unique candidat à la succession de Christophe Darbellay à la tête du PDC Suisse, Gerhard Pfister plaide pour un plafond de 25'000 réfugiés par an, avec une préférence pour les chrétiens, les femmes et les enfants.

Le conseiller national de 53 ans a tenu ces propos mercredi à la SRF dans le cadre de l'émission Rundschau. Il a ainsi expliqué que s'il est confirmé en tant que président du PDC, il souhaitait se porter garant d'une limite de 25'000 demandes d'asile dans le pays chaque année.

Le Zougois a par la même occasion proposé de se concentrer sur les pays islamiques et les personnes vulnérables, en particulier les chrétiens les femmes et les enfants.

Gerhard Pfister a encore rejeté l'accusation d'instaurer une solidarité pour les réfugiés à deux vitesses, étant donné qu'elle existe déjà dans les faits, avec d'une part les migrants économiques, et d'autre part les personnes dont la vie ou l'intégrité physique est menacée.

La réaction de Yannick Buttet

Candidat à la vice-présidence du PDC, le conseiller national valaisan Yannick Buttet a de son côté précisé que le parti a une position claire dans l'asile, avec la nécessité d'aider toutes les personnes en danger et respecter la tradition humanitaire suisse.

Il a par ailleurs souhaité replacer les propos du probable futur président du PDC dans un contexte précis, mettant en avant que "les gens qui sont les plus combattus, les plus persécutés dans ces pays sont souvent les femmes, les enfants, et les chrétiens, comme les violences dans ces pays sont souvent liées à l'islamisme."

Source

Notre civilisation brûle

Alep-1

   
Récemment, le directeur d’Europol a lancé une alerte générale dans tous les Etats européens du fait de la présence de 3'000 à 5'000 djihadistes infiltrés parmi les "migrants". Ces chiffres sont inférieurs à la réalité. La triste vérité, c'est que 10% à 50% du 1,2 million de "migrants" arrivé en Europe en 2015, ont eu une "expérience djihadique", selon des sources fiables, en Syrie, en Irak et en Libye notamment. En outre, environ 100'000 chrétiens meurent chaque année en terre d'islam. C'est un génocide à petit feu, c'est la fin d'un temps, c'est notre civilisation judéo-chrétienne qui brûle.
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Ivan Rioufol donne son point de vue (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les attentats de janvier et de novembre annoncent d’autres assauts. Car l’armée de l’ombre existe. Elle compte en France des milliers de guerriers, bénéficie de la passivité des cités, de la myopie du pouvoir,  de la collaboration des premiers traîtres. Les huit cents "zones sensibles" (ndmg - zones franco-musulmanes de non droit), les cent cinquante mosquées salafistes, les écoles coraniques, les Frères musulmans sont autant de foyers d’incubation. En face, nombreux sont ceux qui se sont déjà soumis. Or cette manière d’éviter l’affrontement est la pire. Une urgente et authentique résistance s’impose, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). A noter que "La guerre civile qui vient" d'Ivan Rioufol, aux Editions Pierre-Guillaume de Roux, sortira le  3 mars prochain.
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Sur aleteia.org, Aliénor Gamerdinger (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) signale le point de vue de Pierre Perrier, membre du CNRS et de l’Académie des Sciences, sur le drame que vivent l’Irak et la Syrie : « Nous sommes dans les débuts de la fin des temps, car la civilisation originelle du monde brûle ». Il s’agit de la civilisation des assyro-chaldéens (ndmg - il s'agit ici de Chrétiens d'Orient), qui portent encore aujourd’hui sur leur drapeau quatre lignes bleues : les quatre fleuves de la Genèse, et dont le génocide avait déjà bien été entamé par les Turcs il y a 100 ans.
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Aliénor Gamerdinger : Pierre Perrier rappelle que l’écriture est née à Sumer, dans le sud de l’Irak, il y a 3 500 ans. Cette région comblée par le Tigre et l’Euphrate était le cœur d’un véritable « croissant fertile » grâce à une prouesse technique : les milliers de canaux d’irrigation faisant naître l’agriculture. Le croissant fertile, explique l’intervenant, comprenait 50 villes allant jusqu’au Nil, dont chacune était peuplée de 25 000 à 50 000 habitants. Le peuple de Mésopotamie était nomade, mot dont la traduction n’est autre qu’ « hébreu » en langues araméenne et hébraïque, qui signifie « celui qui traverse ». Pour cette région, qui abritait la plus grande communauté humaine et commerciale du monde, la création d’une langue franche était indispensable, l’araméen était né.
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Aliénor Gamerdinger : Des découvertes archéologiques prouvent qu’au temps de Jésus, l’araméen était parlé de l’Espagne à la Chine pour faciliter les échanges diplomatiques notamment, et nous savons qu’à cette même époque il était depuis 500 ans la langue du peuple en Palestine. Langue écrite depuis toujours, dans laquelle la justice mésopotamienne ordonnait de coucher par écrit tous les contrats, ainsi que tous les débats contradictoires avec le nom des témoins. C’est d’ailleurs à la qualité de la justice et du système d’écriture assyro-chaldéen que nous devons la qualité des Évangiles, dont la traduction du mot « évangile » elle-même n’est pas choisi au hasard : Tchmita. De chmita, le récit et « T », notion grammaticale qui traduit une valeur juridique forte.
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Aliénor Gamerdinger : Cela nous amène au cœur du propos de Pierre Perrier, qui soutient l’hypothèse d’une écriture primitive des évangiles en araméen avant leur traduction en grec. « Il existe des techniques de lecture quasi-mathématiques permettant d’identifier si un texte est original ou s’il est traduit d’un autre texte. » Il ajoute : « Quand je raconte à mes amis de l’université d’Athènes que selon certains traducteurs européens, la langue originale des Évangiles est le grec, telle que le vocabulaire et la grammaire propres des Évangiles le laisseraient entendre, ils ne peuvent y croire ». Pourquoi choisir le grec comme langue support et véhicule des évangiles quand pas moins de quatre dialectes grecs différents cohabitent au temps de Jésus.
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Aliénor Gamerdinger : selon le spécialiste, il est impossible que les Évangiles aient été retouchés après l’Assomption de la Sainte Vierge, située dans le début des années 50. Au moment de la destruction de Jérusalem, c’est à Mossoul que l’Évangile original, la « Pchita » (qui signifie « pur », « simple ») aurait été envoyé pour être protégé des romains. À Mossoul, la Sainte Messe était dite de façon ininterrompue depuis l’an 37, ce dont Pierre Perrier se désole : « Une chaîne a été brisée, et ce par la Providence, ou par ceux qui luttent contre la Providence », conclut Aliénor Gamerdinger (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/02/une-geurre-civile-savance-a-pa.html
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http://fr.aleteia.org/2016/02/23/nous-sommes-au-commencement-de-la-fin-des-temps-car-la-civilisation-originelle-du-monde-brule/
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Allemagne. L’Eglise découvre que les “réfugiés” musulmans sont intolérants: “Les migrants chrétiens sont persécutés”

Christian Hofer: Je crois qu'il n'est nul besoin de rappeler ici toute la propagande pro réfugié dont les différents courants chrétiens sont responsables. On a pu même constater que des sites chrétiens traitaient les identitaires de "chemises brunes" alors que ces jeunes avaient été bien plus intelligents, perspicaces et réactifs que ces idiots bouffis d'arrogance distribuant des leçons de charité tout en nous forçant à accueillir nos futurs persécuteurs.

Bien évidemment, ces gens sont forcés de reconnaître aujourd'hui la réalité mais ils ne se posent aucunement la question de leur responsabilité dans ce qui se passe ni des conséquences pour les populations autochtones lorsque ces musulmans brutaux se retrouveront dans nos rues.

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Le magazine britannique Catholic Herald a signalé, dans un article d’hier, la préoccupation croissante des autorités catholique et protestante quant à la persécution dont les migrants chrétiens souffrent de la part des migrants musulmans en Allemagne. S’exprimant lors d’une réunion œcuménique à Düsseldorf samedi 13 février, son archevêque, le cardinal Rainer Woelki, a déclaré : « La crainte augmente que les politiciens et les autorités ne prennent pas suffisamment au sérieux de telles menaces [contre les chrétiens dans les centres de réfugiés]. La persécution des chrétiens n’est pas une choses des âges révolus ». Il a exigé que l’Allemagne défende de manière plus forte la liberté religieuse.

De son côté, le pasteur Gottfried Martens a déclaré que les « harcèlements » contre les migrants chrétiens dans les centres de réfugiés en Allemagne, augmentaient. Il a affirmé que les chrétiens y étaient obligés de regarder des vidéos décapitations, étaient interdits, car “impurs”, d’utiliser les cuisines communes, battus et qu’on leur arrachait les croix qu’ils portaient au cou.

Le pasteur suggère que chrétiens et musulmans soient hébergés dans des centres d’accueil différents : « Quand j’en parle aux politiciens, ils me répondent que les églises n’estiment pas nécessaires que les hébergements soient séparés et j’ai l’air ridicule (…) Nos efforts pour être tolérants, ce qui est en soi digne d’éloges, ne doivent pas pour autant nous autoriser à laisser les chrétiens devenir des sortes de cobayes ».

Source : Catholic Herald, 19 février

Via Christianophobie.fr

Daniel Pipes : «Les tensions entre chrétiens et musulmans en Occident portent les germes d’une guerre civile»

Pour l’universitaire américain, l’exacerbation des tensions entre chrétiens et musulmans dans les pays occidentaux porte les germes d’une guerre civile.

Daniel Pipes, 66 ans, titulaire d’un doctorat en islam médiéval de l’université de Harvard

À chaque attentat, des citoyens changent d’avis sur l’islam. De leur côté, les musulmans se sentent très forts, et ils vont encore étendre leur influence.

Le rejet de l’islam ne cesse de monter en Europe et aux États-Unis. Cela a commencé en 1989 avec l’affaire Salman Rushdie au Royaume-Uni, et avec le débat sur le port du foulard en France. Aujourd’hui, les partis politiques qui prospèrent sur le rejet de l’islam représentent partout de 20% à 30% de l’opinion. Un consensus prétend que ça va s’arrêter là, mais je ne le crois pas du tout. Ces mouvements peuvent grandir jusqu’à prendre le pouvoir. [...]

Source

La Chrétienté libanaise est-elle définitivement morte ?

FL-2

   
Lundi 18 janvier 2016, le chef du parti chrétien des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a annoncé son soutien à la candidature aux présidentielles du chrétien-traître Michel Aoun, allié du Hezbollah, qui lui est aligné sur l'Iran, cet Iran des ayatollahs qui finance ce même Hezbollah depuis de nombreuses années. Le soutien de Geagea à Aoun est, selon moi, une épouvatable nouvelle et une terriblee déception. De toute évidence, des tractations secrètes ont récemment été menée avec l'Iran, l'Arabie saoudite, le Liban et la France molle pour aboutir à un tel désastre. La Chrétienté libanaise est-elle définitivement morte ?
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En 2008, j'avais publié une analyse intitulée "LIBAN : le mystère des Forces Libanaises" (extraits ; voir troisième lien vers source en bas de page), analyse dans laquelle j'écrivais notamment : Samir Geagea a croupi en prison de 1994 à 2005, dans les sous-sols du ministère libanais de la Défense, sous contrôle et sous occupation syriennes. Samir Geagea a - évidemment - été torturé. A part cela, qui est Samir Geagea ?
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Si vous compilez les archives du quotidien Le Monde ou toute autre feuille de choux du même acabit, vous lirez, évidemment, que Samir Geagea était - et donc reste potentiellement - un dangereux milicien. C’est la version - ou plutôt la farce - officielle. Cela dit, Samir Geagea a effectivement occupé d’importantes fonctions au sein des Forces Libanaises pendant une partie de la guerre dite civile de 1975-1990. Dans les années 1980, une direction collégiale se met en place à la tête des Forces Libanaises.
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Deux personnalités très distinctes, Samir Geagea, un homme qui prie, médecin de profession, et Elie Hobeïka, un opportuniste sanguinaire, se partagent les responsabilités à la direction des Forces libanaises. En 1985, Elie Hobeïka trahit les siens en se mettant aux ordres du dictateur syrien Hafez el Assad. Samir Geagea, lui, reste fidèle. En 1990, l’ineffable général « chrétien » Michel Aoun, un mythomane qui se prend pour De Gaulle, lance, à la tête de l’armée libanaise, une offensive aussi effroyable que stupide contre les Forces Libanaises de Samir Geagea.
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L’incommensurable idiotie de Michel Aoun - aujourd’hui allié du Hezbollah - divise le camp chrétien et permet aux Syriens d’instaurer un régime libanais à leur solde et permet aux Syriens d’imposer au Liban la « pax syriana » (add. et sourtout aux ayatollahs iraniens d'étrendre leur sphère d'influence). Samir Geagea refuse la capitulation et la collaboration avec un gouvernement libanais aux ordres de la dictature syrienne. Samir Geagea refuse de quitter son pays, il est accusé de soi-disant crimes dont il est innocent, il est arrêté en 1994 et emprisonné par les Syriens jusqu’en 2005 (fin des extraits de mon analyse "LIBAN : le mystère des Forces Libanaises" publiée en 2008 ; voir troisième lien vers source en bas de page).
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Les différents titres de la presse libanaise, souline le quotidien libanais L'Orient-le-Jour, ont diversement réagi mardi (19 janvier 2016) à l'annonce par le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, de son soutien à la candidature à la présidence de la République du chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, le général Michel Aoun (voir premier lien vers source en bas de page). Les quotidiens proches du 14 Mars notent un bouleversement de la donne présidentielle, édulcoré par l'annonce par le chef des Marada, Sleimane Frangié, du maintien de sa candidature, soutenue par l'ancien Premier ministre Saad Hariri. De leur côté, les titres plus proches du Hezbollah saluent le courage de M. Geagea et estiment que son annonce porte un coup à la coalition du 14 Mars.
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"Geagea modifie les règles du jeu de la présidentielle en évinçant la candidature de Frangié et incommodant ses alliés", écrit Rosanna Bou Mounsef dans les colonnes du quotidien an-Nahar. "Il ne fait pas de doute qu'en annonçant son soutien à la candidature de Michel Aoun, qui préempte le soutien déclaré de Saad Hariri à la candidature de Sleimane Frangié, Samir Geagea a voulu montrer qu'il avait le pouvoir de changer les règles du jeu de l'élection présidentielle, qui semblait devoir s'achever par l'élection de M. Frangié", estime-elle. Décrite par an-Nahar comme un "renversement chrétien", l'annonce de M. Geagea met la balle dans le camp du Futur, affirme le quotidien, estimant que l'élection présidentielle aura lieu "aujourd'hui ou jamais"
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Le quotidien al-Moustaqbal met, lui, en avant le fait que l'annonce tonitruante de M. Geagea a été douchée par les propos de Sleimane Frangié qui a assuré qu'il maintenait sa candidature, à l'issue d'une rencontre avec le patriarche maronite, Béchara Raï. "L'euphorie des aounistes a été douchée par la déclaration franche et brève du candidat consensuel Sleimane Frangié, annonçant qu'il ne retirera pas sa candidature", souligne le quotidien proche du Courant du Futur.
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De son côté, le quotidien as-Safir met en avant le "courage" de Samir Geagea. "Oui, Samir Geagea a vraiment annoncé son soutien à la candidature de Aoun. Ce que d'autres n'ont pas osé faire, les Forces libanaises l'ont fait", écrit l'ancien ministre Élie Ferzli, qui écrit régulièrement dans le quotidien. "Hier, Samir Geagea a porté le bâton de pèlerin des chrétiens. Il s'est élevé au rang de leader chrétien et a lancé Aoun sur la route de Baabda", poursuit-il dithyrambique, estimant que la conférence de presse de la veille ressemblait à un "passage de relais, comme si Aoun achevait le processus de sa propre succession". Un autre article publié mardi dans les colonnes d'as-Safir affirme que Sleimane Frangié ne se retirera pas de la course présidentielle.
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Pour sa part, le quotidien al-Akhbar, proche du Hezbollah, a titré mardi sans ambages "Le soulèvement de Geagea contre Hariri". Dans un dossier spécial, le quotidien explique que "la fête de Maarab trouble Hariri et Frangié et énerve Berry et Joumblatt". Dans un deuxième article, il assure que le Futur va se contenter de prendre acte de la "réconciliation" entre M. Geagea et M. Aoun, sans pour autant saluer l'annonce du chef des FL. Dans un billet, le journaliste Jean Aziz oriente son propos sur la portée historique de l’événement.
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Sandra Noujeim, dans L'Orient le Jour, écrit (voir deuxième lien vers source en bas de page) Bien qu'attendue depuis une semaine, la scène du chef du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun, faisant son entrée solennelle hier à Meerab, n'a pas été sans produire un effet de stupeur générale. La stupeur face à cet instant de « réconciliation historique » a préludé à la joie affichée par les artisans du rapprochement entre le Courant patriotique libre (CPL) et les Forces libanaises (FL), ayant conduit à l'annonce, hier, par le président des FL, Samir Geagea, de son appui à la candidature de son rival historique à la présidentielle.
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Sandra Noujeim : « Nous tournons la page de vingt années de rivalité et scellons la réconciliation interchrétienne », a-t-il dit, sous les applaudissements de ses partisans, conquis tantôt par la perspective d'unité interchrétienne que cette union ouvre, tantôt par la virtù démontrée par leur leader, et tantôt par la volonté de peser à nouveau dans un processus de décision dans lequel ils se sentent viscéralement marginalisés. Une réconciliation qui se traduit d'ailleurs, en politique, par « une entente chrétienne sur la présidentielle, dans l'espoir de décrocher une entente nationale », ont souligné hier en chœur le député Ibrahim Kanaan et le responsable de la communication au sein des FL, Melhem Riachi, les artisans du rapprochement entre les deux formations.
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Sandra Noujeim : En dehors du cadre restreint et confiné de Meerab, où les rires larges des uns ont caché les rictus forcés de quelques autres, et où les cadres des FL, tous mobilisés et cravatés pour accueillir les cadres du CPL, ont applaudi – parfois avec un sourire un peu gêné, il est vrai, comme Antoine Zahra – les traits d'esprit échangés entre MM. Geagea et Aoun, la réaction des acteurs extérieurs était, en revanche, faite de consternation.
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Sandra Noujeim : Certes, nul ne conteste le principe du rapprochement. Certains, y compris au sein du bloc du Futur, comme le ministre Nabil de Freige, ont d'ailleurs tenu à valoriser hier « toute entente entre chrétiens ». De plus, Samir Geagea a voulu donner hier la preuve, à travers les clauses de la déclaration commune dont il a donné lecture, que c'est Michel Aoun qui a fait un grand pas en direction de son programme électoral et des principes du 14 Mars, et pas le contraire.
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Sandra Noujeim : M. Geagea affirme par ailleurs à l'adresse de ses détracteurs qu'il faut lui laisser le temps de prouver la justesse de sa démarche stratégique, qui cherche notamment à prouver que le Hezbollah ne veut pas de président de la République, in fine, quel qu'il soit, Michel Aoun ou autre. Mais il est des questions que cette entente soulève, à plus d'un niveau.
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Sandra Noujeim : Il y a d'abord la question de l'authenticité du rapprochement. Dans un pays privé de son travail de mémoire, et qui subit jusqu'à aujourd'hui les effets pervers d'une guerre qu'il est interdit de revisiter, de comprendre, voire de surmonter, la réconciliation ne saurait se limiter à une poignée de main, aussi méritoire soit-elle. « Que ces deux parties qui disent avoir effectué leur réconciliation nous exposent en détail les apprentissages qu'ils ont fait de leur passé conflictuel depuis 1989 », souligne ainsi une source du 14 Mars.
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Sandra Noujeim : Purger les haines du passé nécessite un long travail d'histoire, de dialogue, de face-à-face entre les acteurs et témoins d'une guerre fratricide, qui avait ravagé le camp chrétien en 1990. En prétendant sceller leur réconciliation, FL et CPL parient sur la symbolique de leur rapprochement. Aussi louable soit-il (il pourrait constituer d'ailleurs un premier pas vers un travail de mémoire constructif), ce rapprochement n'a pas prêté l'oreille à l'histoire individuelle des Libanais directement concernés par ce conflit. Jusqu'à preuve du contraire, la réconciliation FL-CPL ne sert donc qu'un objectif étroitement politique, et étroitement communautaire.
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Sandra Noujeim : Des sources du Futur et des indépendants du 14 Mars estiment que le rapprochement CPL-FL avait d'entrée des motifs liés à la présidentielle. Selon certains, le soutien par Samir Geagea de la candidature de Michel Aoun aurait même été prévu avant que ne se précise la perspective d'un soutien de Saad Hariri à la candidature de Sleiman Frangié.
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Sandra Noujeim : L'avis prédominant, au sein du 14 Mars, reste que le soutien de Meerab au général Michel Aoun est un « acte réactionnaire », né d'un besoin injustifié de prouver que Meerab est un passage obligé pour la présidentielle. « L'erreur de Saad Hariri ne justifie pas l'erreur de Samir Geagea. Ce dernier aurait dû exprimer, au sein même du 14 Mars, ses réserves à l'égard de la candidature de Sleiman Frangié, et exiger des garanties concrètes liées au compromis dont ce dernier fait l'objet », ajoute cette source.
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Sandra Noujeim : Cet acte qui serait mû par un sentiment de rivalité entre les leaderships sunnite et chrétien, d'une part, et qui attise, de l'autre, le conflit sunnite-chiite, aurait ainsi sonné le glas du 14 Mars. « Samir Geagea a donné le coup final au 14 Mars, ce 14 Mars étant l'instant où chacun a décidé de surmonter son appartenance communautaire », fait remarquer la source indépendante.
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Sandra Noujeim : Or l'événement hier à Meerab a consacré non pas « un dépassement des événements de 1989-1990, mais une réémergence des mêmes acteurs et une réactualisation des mêmes réflexes identitaires caractéristiques de cette époque ». En tout cas, l'absence de personnalités symboliques du 14 Mars, qui n'ont jamais pratiqué la politique de la chaise vide à Meerab depuis que Samir Geagea y a établi sa demeure, était hier particulièrement révélatrice.
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Sandra Noujeim : D'un point de vue pragmatique, la portée stratégique de l'appui de Samir Geagea à la candidature de Michel Aoun est elle aussi questionnée. En la forme, cette candidature ne s'inscrit pas dans le prolongement d'un compromis régional, qui justifierait la démarche de Meerab, comme il l'avait fait de l'initiative de Saad Hariri en faveur de Sleiman Frangié.
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Sandra Noujeim : Plus encore, au niveau de sa lecture de la conjoncture régionale, Samir Geagea ferait une « erreur politique grave » : celle de soutenir le candidat du Hezbollah, donc de l'aile radicale iranienne, à l'heure d'une transition régionale décisive (l'entrée en vigueur de l'accord sur le nucléaire, les prochaines élections iraniennes, la maturation d'une solution politique en Syrie) et surtout d'une solidarité arabe sans précédent, incluant l'Irak et le sultanat d'Oman, contre la politique radicale de Téhéran dans la région.
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Sandra Noujeim : Autrement dit, toutes les lectures incitent à croire que Samir Geagea risquerait de tout perdre désormais, y compris ses relations privilégiées avec l'Arabie saoudite. En contrepartie, c'est le général Michel Aoun qui aurait marqué hier une victoire symbolique : une « double intronisation » politique à Meerab, et morale à Bkerké. Son passage préalable au siège patriarcal est placé pour l'heure, par les Marada, dans le cadre du soutien du patriarche à toute entente chrétienne et toute initiative de déblocage de la présidentielle.
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Sandra Noujeim : Mais cette visite n'a pas été sans provoquer une réaction immédiate de Sleiman Frangié : ce dernier s'est rendu hier en soirée à Bkerké, où il a annoncé aux médias le maintien de sa candidature. Une source autorisée insiste sur le fait que la visite « était prévue d'avance et n'est pas liée à la visite de Michel Aoun à Bkerké ».
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Sandra Noujeim : La source a qualifié l'entretien de « positif et franc », et révélé que le député de Zghorta prévoit de prendre « une position importante » à l'égard de la démarche de Geagea « au cours des deux prochains jours », confie une source autorisée à L'OLJ. On apprenait en outre que le chef des Marada doit se rendre aujourd'hui au Vatican, où il doit être reçu par le pape. Une information néanmoins démentie par les Marada.
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Sandra Noujeim : L'entente CPL-FL, accueillie par Bkerké, n'est pas sans embarrasser les différents acteurs. Le parti Kataëb a pris hier la décision de s'abstenir de tout commentaire pour l'instant. Des milieux proches de ce parti révèlent toutefois à L'OLJ « ne pas avoir été informé à l'avance de la décision de Samir Geagea, ni par le CPL, ni par les FL ». Un manquement qui aurait conduit le chef des FL à contacter hier le chef des Kataëb, Samy Gemayel.
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Sandra Noujeim : Une réunion s'est tenue hier à Riyad entre Saad Hariri, rentrant de Paris, et une délégation du courant du Futur, formée notamment par Fouad Siniora, Nouhad Machnouk, Achraf Rifi et Ahmad Fatfat. Pour l'instant, ce qui est certain est que « le Futur continue de soutenir la candidature de Sleiman Frangié », comme l'a assuré une source de ce courant à L'OLJ. Le chef du Rassemblement démocratique, Walid Joumblatt, a par ailleurs convoqué son bloc à une réunion aujourd'hui.
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Sandra Noujeim : L'éventualité d'une tenue d'une séance électorale le 8 février prochain est écartée presque à l'unanimité, à l'heure où la grande inconnue des pointages reste le Hezbollah. Pour une source autorisée du Futur, la visite du général Michel Aoun a été concertée avec le parti chiite, qui « n'est pas sans se délecter du spectacle », conclut Sandra Noujeim, dans L'Orient le Jour (voir deuxième lien vers source en bas de page) .
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Michel Garroté, 19 janvier 2016
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http://www.lorientlejour.com/article/965664/lalliance-geagea-aoun-vue-par-la-presse-libanaise.html
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http://www.lorientlejour.com/article/965644/lalliance-aoun-geagea-suscite-a-la-fois-exaltation-et-craintes.html
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Lire également mon analyse parue en 2008 :
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http://monde-info.blogspot.ch/2008/09/liban-le-mystre-des-forces-libanaises.html
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«Faites semblant d’être chrétiens» : Daech publie un manuel destiné aux djihadistes européens

Nos lecteurs nous communiquent (merci à Voxnev)

L’Etat islamique a édité un manuel de conseils aux djihadistes britanniques qui voudraient organiser des attentats. Un de conseils principaux est de se fondre le mieux possible dans la masse en se rasant la barbe et en portant une croix chrétienne.

Suite

Persécution des chrétiens : Obama ne veut pas la voir

Le quotidien étatsunien The Washington Times a publié, le 15 décembre, un éditorial intitulé L’aveuglement d’Obama à la persécution des chrétiens. En voici des extraits significatifs.

Des sources chrétiennes aux États-Unis estiment que 180 chrétiens sont tués chaque mois dans soixante pays différents simplement à cause de leur foi […] Depuis 2011, dans le nombre officiel de réfugiés légaux [en provenance du Moyen-Orient] aux États-Unis, on compte 2 000 musulmans mais seulement 53 chrétiens. Les chrétiens syriens, qui sont généralement mieux éduqués et aisés, sont arrivés aux États-Unis avec des visas réguliers et ont obtenu un droit de séjour permanent. Le président Obama s’oppose à toute loi qui accélérerait l’arrivée de réfugiés chrétiens malgré le fait que près d’un tiers des chrétiens syriens, environ 600 000, ont fuit les persécutions menées par Al-Qaïda et l’État Islamique […] Le gouvernement Obama est, comme toujours, soucieux d’éviter d’offenser ou de provoquer l’État Islamique en Irak et au Levant. Sauver des chrétiens pourrait être considéré comme tomber dans le “choc des civilisations”.

M. Obama, depuis qu’il est devenu président, a toujours été profondément préoccupé par “l’islamophobie” et l’hostilité envers les musulmans américains et la communauté islamique mondiale […] Les propositions visant à accueillir un grand nombre de chrétiens du Moyen-Orient, ont été qualifiées de violation de l’interdiction constitutionnelle de favoriser une religion […] Craindre les propagandistes musulmans n’est pas une excuse permettant aux chrétiens du Moyen-Orient d’être abandonnés au gré du vent en attendant le cimeterre des bourreaux. Les extrémistes musulmans, pour autant obsédés qu’ils soient des “croisés” d’il y a mille ans, ne doivent pas intimider le président Obama et son gouvernement. Sauver des chrétiens des voyous et des tueurs “religieux” est une cause digne et authentique dans la défense des droits de l’homme.

Source : The Washington Times, 15 décembre via christianophobie.fr

Pape François : le fondamentalisme est « une maladie de toutes les religions »

Plus de deux semaines après les attentats du 13 novembre à Paris, le pape a insisté sur le fait que l’islam n’était pas la seule religion concernée.

Le pape François a condamné lundi le fondamentalisme en assurant qu’il n’était « pas religieux », même si c’était « une maladie de toutes les religions«, à commencer par le catholicisme qui n’a pas compté que des saints.

« Le fondamentalisme est toujours une tragédie (…). Il n’est pas religieux, il lui manque Dieu, il est idolâtre« , a déclaré le pontife argentin à la presse dans l’avion qui le ramenait à Rome après une tournée en Afrique.

Interrogé sur la menace qui s’est encore une fois concrétisée dans les attentats du 13 novembre à Paris, le pape a insisté sur le fait que l’islam n’était pas la seule religion concernée. « Nous, catholiques, nous en avons quelques-uns, et même beaucoup des fondamentalistes. Ils croient avoir la vérité absolue et salissent les autres, avec les diffamations, ils font du mal. Et je dis cela parce que c’est mon Eglise« , a-t-il déclaré.

Si ces fondamentalistes catholiques s’expriment encore, ils ont aussi laissé des traces sanglantes dans l’Histoire: « Catherine de Médicis n’était pas une sainte« , a ainsi relevé le pape au sujet de cette reine de France ayant ordonné le massacre de la Saint-Barthélémy contre les protestants en 1572.

«Chrétiens et musulmans sont frères»

Le pape François s'est rendu à la mosquée centrale de Bangui, dans le quartier du PK-5, théâtre d'atrocités pendant les massacres intercommunautaires de la fin 2013.

 

Source Source2

 

Rappel pour ce Pape sur la "fraternité entre chrétiens et musulmans": Sami Aldeeb

Comment voulez-vous intégrer quelqu’un qui affirme que jamais il ne permettra à sa fille d’épouser un chrétien, alors même que les liens du sang sont la meilleure voie pour une véritable intégration? Et comment voulez-vous intégrer quelqu’un qui refuse d’être enterré avec des mécréants, qui veut être séparé d’eux jusque dans la mort?

Le Coran impose au musulman le devoir d’obéir à la loi de Dieu, qu’il considère dans tous les cas supérieure à la loi de l’Etat. Il ne peut choisir les normes à appliquer comme vous choisissez votre repas à la carte (verset 2: 85). Le droit musulman est un tout: à prendre ou à laisser. On peut laisser tomber un certain nombre de normes en cas de faiblesse ou de contrainte, mais le musulman se sentira toujours coupable de ne pas appliquer l’ensemble des normes islamiques. Dès que l’occasion se présente, il revient à l’intégralité du texte et des pratiques. A moins d’abandonner totalement l’islam pour ne pas vivre dans une situation de schizophrénie. De ce fait, il y a un mouvement d’athéisme sans précédent parmi les musulmans. Remarquez que même les musulmans modérés ne céderont que très rarement sur certains principes qui sont pourtant contraires aux droits de l’homme, comme en matière de mariages mixtes ou de cimetières. C’est cela qui empêche la bonne intégration des musulmans dans la société occidentale.

Source

Christian Hofer, 1er  décembre 2015

Belgique: “Les monastères et les abbayes doivent héberger les migrants”

Le vice-premier ministre libéral Alexander De Croo (Open Vld) souhaite que l'église catholique mette les monastères et abbayes vides à disposition de l'accueil des réfugiés. Cela permettrait d'aider le gouvernement à trouver des solutions de qualité pour l'accueil des nouveaux venus, a affirmé le ministre.

"Quand l'Eglise entreprendra-t-elle une action pour ouvrir les monastères et abbayes (vides)? ", s'est interrogé le ministre sur Twitter.

"L'Eglise fait preuve de mutisme sur ce sujet"
"J'entends le pape François réclamer plus de compassion pour les réfugiés. Mais l'Eglise en Belgique est restée à ce jour silencieuse sur le sujet", a affirmé le ministre à Belga. "D'autre part, le nouvel archevêque a déclaré qu'il allait se pencher sur la manière dont l'Eglise va gérer son patrimoine."

Le vice-premier ministre a mis la question dimanche soir sur la table du conseil des ministres restreint. Le secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration, Theo Francken (N-VA) devrait prendre contact avec les instances ecclésiastiques. Alexander De Croo serait "surpris que le silence demeure à ce sujet."

Source

L’inversion des valeurs chrétiennes



Qui est responsable de la perte des valeurs chrétiennes ? Qui est responsable de l’inversion des valeurs chrétiennes ? La Révolution française ? Mai 68 ? Staline ? Hitler ? Le Concile Vatican II ? L’Eglise catholique elle-même ? Le fait est que depuis 40 ans, l’Eglise catholique d’Occident se divise en « modernistes », « traditionalistes », « charismatiques », « progressistes », etc. Tous allèguent qu’eux ont raison et que les autres ont tort. En ma qualité de catholique conservateur, croyant et pratiquant, je suis régulièrement affligé par les prises de positions de certains évêques européens. Le plus affligeant, pour ce qui me concerne, ce sont les prises de positions de certains évêques européens sur l’islam et sur la migration mahométane de peuplement. Pourtant, il arrive que je tombe sur une déclaration qui me conforte dans mes convictions chrétiennes.

Ainsi en va-t-il du cardinal américain Raymond Leo Burke, lorsqu’il déclare (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le monde catholique occidental vit dans une culture qui est de plus en plus sécularisée et hostile au christianisme. Pour moi, la culture ecclésiale va nécessairement à rebours de cette culture-là. Nous devons voir que dans le monde, la mission de l’Eglise est de transformer la culture par l’évangélisation et le témoignage rendu au Christ. Malheureusement, maintenant, au sein même de l’Eglise, on observe une insistance à vouloir à tout prix s'accommoder avec la culture sécularisée au point de s'identifier à elle, en changeant notre langage et notre discipline. Cette attitude est mauvaise et erronée. Oui, l’Eglise doit être à la périphérie de la culture, en veillant à garder toujours son identité de manière très nette et très forte, à partir du Christ. Oui, il faut suivre l’Evangile.

Obama

Barack Obama est pour l’avortement sur demande, il soutient les soi-disant mariages homosexuels. Il définit la liberté de la religion comme liberté du culte. Il a dit: « Vous les catholiques, pouvez entre les murs de l’Eglise agir librement, mais du moment où vous sortez de l’église dans le monde, vous devez accepter tout ce que le gouvernement vous dit ». C’est inacceptable pour nous.

Poutine

Vladimir Poutine ne partage pas les mêmes opinions que Barack Obama. Par exemple, je ne l’ai jamais entendu se prononcer pour le soi-disant mariage homosexuel. Les chiffres des avortements en Russie ont été divisés par deux. Et la Russie va toujours dans le sens de les réduire de plus en plus.

La France

Il faut distinguer la Nation représentée par le président François Hollande et les Français. Parce que je connais beaucoup de Français très chrétiens qui sont enthousiastes d’écouter l’enseignement de l’Eglise. Mais il est certain que la politique française actuelle est antichrétienne. De plus, le peuple est de moins en moins attentif à la Parole de Dieu et n’appréhende pas vraiment, à partir de la lumière divine, les paroles et actions des hommes politiques. La politique en France est pour une large part responsable de la perte des valeurs chrétiennes. D'ailleurs, la constitution de l’Union Européenne n’a pas voulu qualifier l’Europe comme un continent chrétien... alors qu’il l’est, c’est évident. Le fait que l’islam prenne de plus en plus d’ampleur accentue bien sûr cette déchristianisation. Dans le livre que j’ai écrit avec Guillaume d’Alançon, je décris la situation dangereuse vers laquelle l’Islam nous conduit. Il faut savoir que l'Islam est totalement hostile au christianisme.

Les migrants

La question de la migration vers l’Europe ou les Etats Unis est à envisager sous l'angle d'une volonté de repopulation des nations occidentales avec celles du Moyen Orient qui sont, en grande parties, musulmanes. Avec cette crise, la population des musulmans en France, en Allemagne ou encore aux Etats-Unis va beaucoup augmenter. Je pense que cette vague de migrants, parmi lesquels sont présents de nombreux musulmans, peut représenter un vrai danger pour les chrétiens, car, il ne faut pas l'oublier, l'Islam n'est pas d'abord une religion mais un système politique (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté, 4 novembre 2015

http://rusoch.fr/lang/fr/tour/kto-otvetstvenen-za-poteryu-xristianskix-cennostej.html

   

Des djihadistes infiltrés assassinent des chrétiens dans des camps de réfugiés

Voici des extraits d’un article de Nick Gutteridge publié hier dans le Sunday Express. On ne pourra pas nous dire qu’on ne savait pas…

Les djihadistes fanatiques envoient dans les camps [de réfugiés] des équipes de tueurs aguerris qui se font passer pour des réfugiés afin d’enlever et de tuer les chrétiens vulnérables. Mais les refugiés sont terrifiés à l’idée de révéler les nombreux meurtres de crainte d’être les prochain sur la liste, ont révélés des travailleurs humanitaires. L’effroyable tactique a émergée après qu’un terroriste a perdu son bel enthousiasme et abandonné le djihad en constatant que les chrétiens apportaient leur aide à d’autres réfugiés dans le camp. Il a alors révélé qu’il avait été envoyé avec un commando islamiste pour éliminer les chrétiens, un agissement faisant partie de l’orientation idéologique pour effacer [cette] religion du paysage […] Un travailleur humanitaire d’un camp de réfugiés géré par les Nations Unies en Jordanie, et dont le nom est tenu secret par crainte de représailles, a révélé que les djihadistes ont aussi enlevé des jeunes filles réfugiés pour les vendre sur le marché aux esclaves. Il a déclaré que « les gangs musulmans viennent comme réfugiés, mais ils ont leur propre programme. Ils sont comme une mafia. Des gens sont même tués à l’intérieur du camp mais les réfugiés sont effrayés de dire qu’ils ont vu quelqu’un être tué […]. On craint que des centaines de djihadistes se soient déguisés en réfugiés afin d’atteindre le Royaume-Uni pour lancer des attaques terroristes dans nos rues […]

Source : Observatoire de la Christianophobie 

Jordanie : des djihadistes infiltrés, assassinent des chrétiens dans des camps de réfugiés

 

Voici des extraits d’un article de Nick Gutteridge publié hier dans le Sunday Express d’hier. On ne pourra pas nous dire qu’on ne savait pas…

Les djihadistes fanatiques envoient dans les camps [de réfugiés] des équipes de tueurs aguerris qui se font passer pour des réfugiés afin d�… Lire la suite...

 

Extrait de: Source et auteur

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Allemagne : des réfugiés chrétiens persécutés par des musulmans

«Là où nous sommes règne la charia»

Les premières répliques du séisme migratoire qui secoue actuellement l’Europe se font sentir. Et on peine à y croire. Des réfugiés fuient aujourd’hui l’Allemagne, pour échapper aux mêmes persécutions que celles qui les avaient poussés à quitter leur pays d’origine.

En Bavière, en Saxe ou dans le Brandebourg, les témoignages s’accumulent. De nombreux réfugiés chrétiens en provenance de Syrie, d’Irak ou du Kurdistan subissent intimidations et agressions de la part de réfugiés musulmans. Dans plusieurs centres d’accueil mis en place par les autorités locales, la charia s’applique et les chrétiens – minoritaires – sont victimes de brimades.

Suite

Allemagne : Des musulmans menacent les chrétiens dans les camps de réfugiés

Les chrétiens qui fuient la guerre dans leurs pays doivent aussi craindre pour leur vie dans des centres d'accueil en Allemagne. Ils sont insultés, maltraités, agressés et menacés de mort par des musulmans radicaux. Le journal réputé Die Welt a compilé certains témoignages dans son édition du week-end "Welt am Sonntag".

Said est un chrétien qui a fui l'Iran après l'arrestation de son frère dans une église. Il a traversé la Turquie à pied. Il n'aurait jamais pensé connaître de tels soucis en Allemagne.

"Je pensais que je pouvais vivre librement ma religion ici. Mais si je dis que je suis un chrétien dans un centre d'accueil, je suis menacé de mort."

" Ils menaçaient de me tuer"
Said occupe une place au beau  milieu des sunnites syriens dans un  centre d'accueil à Brandenburg (près de Berlin).

"Durant le ramadan, ils me réveillaient à l'aube pour m'obliger à manger et à boire avant le lever du soleil. Si je refusais, on me traitait de mécréant, d'infidèle. On me crachait dessus et on me traitait comme un animal. Ils menaçaient de me tuer."  

Sharia
Le pasteur Gottfried Berlin Martens, qui s'occupe du sort des chrétiens venus de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan, confirment ces problèmes dans les centres d'accueil.

"Les musulmans radicaux font la loi", précise-t-il. "Ils martèlent: là où nous sommes, c'est d'abord la sharia. Les chrétiens n'osent même plus préparer leurs repas dans les cuisines communes. Celui qui ne prie pas cinq fois par jour en direction de La Mecque est maltraité. Les croix portées autour du cou sont interdites. Les chrétiens se demandent quand ces musulmans radicaux vont quitter les centres d'accueil. Les chrétiens devront-ils se cacher à l'avenir?"

État Islamique
L'histoire de Said rappelle celle d'un tas de chrétiens réfugiés dans des centres d'accueil. À Hemer (au sud-est de Dortmund), un homme d'origine érythréenne et sa femme enceinte ont été agressés par des musulmans radicaux venus d'Algérie. Il a été blessé avec une bouteille en verre.

Un jeune Syrien parle aussi d'une menace terrible dans un centre d'accueil à Giessen (petite ville de 73.000 habitants). Il craint que beaucoup de combattants de l'Etat Islamique se retrouvent au beau milieu des migrants.

Cauchemar

"Ils hurlent des versets coraniques et des slogans appelant à décapiter des gens. Je ne peux pas rester ici. Je suis chrétien".

Une famille chrétienne, originaire d'Irak, a connu un vrai cauchemar dans un centre d'accueil à Freising (au nord de Munich). Ils ont été menacés par un extrémiste syrien.

"Le sommet de l'iceberg"
"Il nous répétait: nous allons vous tuer et boire votre sang", a raconté le père à une chaîne locale de Beieren. La famille vivait dans une petite chambre. Personne n'osait la quitter. Du coup, ils sont repartis vers Mossoul (en Irak) pour retrouver la paix. Mais là-bas, ils ont une nouvelle fois été menacés par des extrémistes. La famille est finalement partie pour Erbil (Irak). Aux dernières nouvelles, ce n'est pas la gloire pour eux.

"Cette famille était en insécurité", a ajouté Simon Jacob du Conseil des chrétiens d'Orient. "C'est le sommet de l'iceberg mais je sais que beaucoup de chrétiens ont été agressés".

Drame
Pour Max Klingberg, qui travaille avec les réfugiés depuis plus de 15 ans dans la Société internationale pour les droits de l'homme (Internationalen Gesellschaft für Menschenrechte), les Afghans et les Pakistanais sèment surtout la terreur dans les centres d'accueil. Ils sont plus extrémistes que les Irakiens et les Syriens.

"Il faut arrêter de penser que tous ceux qui viennent ici respectent les droits humains. C'est une illusion. Beaucoup de réfugiés actuels sont plus religieux que les Frères musulmans. Les chrétiens et les yézidis sont les premières victimes. Pour les musulmans convertis au christianisme, il y a quasiment 100% de chance qu'ils seront attaqués."

Afin d'éviter un nouveau drame, la police allemande a soumis l'idée de séparer les réfugiés selon leurs croyances religieuses. Dimanche, des affrontements entre plusieurs centaines de réfugiés ont éclaté dans un camp d'hébergement près de Cassel (centre de l'Allemagne) où 14 personnes, dont trois policiers, ont été légèrement blessées.

Source

Source originale : Die Welt

Les réfugiés chrétiens sont exposés aux menaces de musulmans fanatiques dans les centres d’asile allemands. Les fondamentalistes menaçant même de les assassiner.

En Iran, mon frère a été arrêté par les gardiens de la révolution dans une église clandestine. J’ai fuit la prison iranienne car je pensais être enfin libre de pratiquer ma religion en Allemagne, affirme Said. Pourtant dans mon foyer d’immigrés, je peux rarement dire que je suis chrétien, à cause des menaces. Sinon je serais menacé.

Said vit dans un foyer pour demandeurs d’asile dans le sud de Brandebourg, non loin de la frontière avec la Saxe. C’est l’un de ces « foyers de la jungle » qui ne sont reliés à aucune ligne de bus. Là-bas, ce sont surtout des réfugiés syriens qui y vivent, qui sont pour la plupart des sunnites à la foi très rigoureuse. "Ils me réveillent avant l'aube pendant le Ramadan et me disent que je devrais manger avant le lever du jour. Si je refuse, ils me disent que je suis un kuffar, un incroyant. Ils me crachent dessus", déclare Said. "Ils me traitent comme un animal. Et ils menacent de me tuer." Said dit qu'il a appelé le service de sécurité. Celui-ci ne s'est pas intéressé à ses problèmes. "Ils (ND Ch. H. le service de sécurité) sont tous également musulmans."

Ils crient des versets coraniques. Ce sont des mots que crie l'Etat islamique avant qu'ils ne coupent la tête des gens

 

Près de 600 Afghans et Iraniens fréquentent sa paroisse, dont la plupart baptisés par lui. « Presque tous ont des problèmes dans leur foyer, explique Martens ; les musulmans radicaux affirment : « là où nous sommes règne la charia, notre loi » Les chrétiens n’ont pas le droit de préparer leur nourriture dans les cuisines. Quiconque ne prie pas cinq fois par jour face à la Mecque est harcelé.« Tous les chrétiens qui se sont convertis à l’islam souffrent de leur situation en tant que minorité, ajoute Martens. Et ils se posent encore la question : que se passera-t-il lorsque les réfugiés musulmans radicaux quitteront le camp ? Nous chrétiens, devrons-nous nous cacher dans ce pays ?

L’histoire de Said n’est qu’un cas parmi de nombreux autres survenus au cours des dernières semaines. Dans le camp de Sauerland, des demandeurs d’asile algériens ont agressé un Érythréen et sa femme enceinte. Tous deux portaient leurs croix de baptême autour du cou. L’un d’entre eux a frappé l’Érythréen avec une bouteille en verre.

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Un cas particulièrement dramatique est celui d’une famille chrétienne d’Irak qui était hébergée dans un camp de premier accueil à Freising (en Bavière). Le père a parlé à une équipe de la radio-télévision bavaroise de coups et de menaces de la part d’un islamiste syrien.  » Ils ont crié après ma femme et ont battu mon enfant. Ils disaient  :  "Nous te tuerons et nous boirons ton sang." La famille vivait comme recluse dans une pièce du foyer – jusqu’à ce qu’ils n’y tiennent plus et retournent en Irak à Mossoul.

La plupart des agressions sont commises par des Afghans ou des Pakistanais. Ils sont fréquemment encore plus islamistes que beaucoup de Syriens ou d’Irakiens déclare Max Klingberg de la Société internationale des Droits de l’homme qui travaille depuis 15 ans à l'accueil des réfugiés.

Il s’attend à ce que la violence continue de croître dans les foyers pour demandeurs d’asile. "Nous devons nous libérer de l’illusion que tous ceux qui viennent ici sont des militants des Droits de l’homme.

Parmi ceux qui arrivent maintenant  une partie non négligeable d’entre eux ont un engagement religieux qui est de l’intensité de celui des Frères Musulmans."

"Il faudrait protéger la famille», délare Simon Jacob du Conseil central des chrétiens d'Orient. Des histoires comme celles-ci ne le surprennent. "Je connais de nombreux rapports de réfugiés chrétiens qui font état d'attaques. Mais c'est juste la pointe de l'iceberg», dit Jacob."Le nombre de cas non signalés est élevé. Nous devons nous attendre à d'autres conflits que les réfugiés amènent de leur patrie en Allemagne. Entre chrétiens et musulmans (ND Ch. H. alors que ce sont les Chrétiens qui sont attaqués, ce n'est nullement un conflit mais une agression unilatérale!). Entre chiites et sunnites. Entre les Kurdes et les extrémistes. Entre les Yézidis et les extrémistes." Jacob fait valoir que les réfugiés accueillis soient séparés par religions. Mais cela n'est pas une solution à long terme.

Source via Fdesouche

Serbie : Des clandestins campent dans un cimetière chrétien et le souillent avec leurs ordures

Source et Source

“Nos âmes sont en danger !”

Lettre d’un chrétien de Syrie

Lors de votre dernier voyage, vous nous aviez demandé de mettre par écrit le fond de notre pensée. Depuis de nombreuses années, vous vous attachez à exposer à nos amis français comment la plus ancienne chrétienté d’Orient, la Syrie est dangereusement menacée dans sa chair, et même dans son existence (...). A quoi servirait de distinguer entre une hiérarchie uniquement préoccupée par l’argent, des prêtres qui ne se tracassent que de nourrir les pauvres sans leur livrer jamais le pain de la Parole, ou ceux qui ne s’embarrassent ni de l’un ni de l’autre et, souvent, ne donnent guère le bon exemple ?
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La réalité manifeste aujourd’hui est celle-ci : pas plus que les prêtres n’ont confiance dans leur hiérarchie, les chrétiens n’ont confiance dans leurs prêtres. Et la conséquence concrète est dramatique : en présence des indescriptibles souffrances qu’ils endurent depuis le début des affrontements, ils sont de plus en plus nombreux les chrétiens en Syrie qui déclarent : « Dieu n’existe pas ! »
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Merci à Pierre H