Boris Johnson envisage une nouvelle taxe sur le carbone qui pourrait voir le prix de la viande hachée augmenter de 40% à plus de 5 £, quatre pintes de lait de 21% et faire grimper le coût du chauffage au gaz

Les familles sont confrontées à une taxe sur leur mode de vie. Boris Johnson réfléchit à de nouvelles taxes et redevances sur le carbone pour la Grande-Bretagne, qui verraient augmenter les prix de la viande et du fromage au supermarché et du gaz pour leurs plaques de cuisson et leurs chaudières à la maison.

 

  • Downing Street demande à tous les ministères de prévoir un système de tarification du carbone
  • L'une des politiques proposées est une taxe carbone sur les aliments à fort impact tels que le bœuf
  • Cela pourrait ajouter jusqu'à 1,80 £ sur un steak, 1,50 £ sur des côtelettes d'agneau et 20 pence sur du lait
  • Les agriculteurs estiment que le débat sur le changement climatique est fortement biaisé contre la viande

 

Le Premier ministre a ordonné aux services de Whitehall d'examiner combien coûtent à la société les émissions de gaz à effet de serre produites par les différents secteurs de l'économie.

Actuellement, seules les compagnies aériennes et les producteurs d'électricité sont facturés pour leurs émissions, mais les ministres veulent étendre le principe du "pollueur-payeur" à tous les secteurs. Cela pourrait entraîner une hausse des prix de biens tels que le bœuf, l'agneau et le fromage, ou de formes de chauffage plus polluantes comme le gaz.

Aucun coût n'a été évoqué par Whitehall, mais des études récentes menées par une équipe de l'université d'Oxford ont calculé que des suppléments de 40 % sur le bœuf, 25 % sur les huiles, 20 % sur le lait, 15 % sur l'agneau et 10 % sur le poulet permettraient de réduire les émissions et de diminuer la consommation comme le souhaitent les particules.

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(Traduction libre Schwarze rose pour Les Observateurs.ch)

Dailymail.co.uk

Nos remerciements à Aldo Sterone

 

Covid-19 : retour d’un confinement strict en Angleterre, au moins jusqu’à la mi-février

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé lundi un retour au confinement national en Angleterre pour tenter de freiner les contaminations par le nouveau variant, plus contagieux, du coronavirus. Ce nouveau "lockdown" doit durer au moins jusqu'à la mi-février.

Après l'Écosse, l'Angleterre. Boris Johnson a annoncé, lundi 4 janvier, le reconfinement national en demandant aux habitants de ne pas sortir de chez eux pour tenter de freiner les contaminations au Covid-19.

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France24

 

Grande-Bretagne : une maire de gauche satisfaite à l’idée que Boris Johnson se trouve aux soins intensifs

Article datant du 7 avril 2020

Une maire travailliste fait face à une vive réaction pour avoir déclaré que Boris Johnson "mérite pleinement" son combat en soins intensifs contre le coronavirus.

Elle n'est que l'un des nombreux trolls de gauche qui ont pris pour cible le Premier ministre en abusant des médias sociaux.

M. Johnson a été transféré dans une unité de soins intensifs de l'hôpital St Thomas de Westminster la nuit dernière, car ses symptômes se sont aggravés. Il avait été admis à l'hôpital dimanche.

Mais alors qu'il lutte contre le virus mortel Covid-19, les gens ont eu recours aux médias sociaux pour l'attaquer. La conseillère Sheila Oakes, qui est actuellement maire de Heanor dans le Derbyshire, a déclaré : "Désolé, il le mérite totalement et c'est l'un des pires premiers ministres que nous ayons jamais eus."

 

 

L'utilisateur de Twitter @bibagirl a écrit : "Pauvre Boris ? Non. Pauvre NHS [NDLR : National Health Service]. J'emmerde cet homme débraillé."

Un autre utilisateur, sous le pseudo @Corby2209, a écrit : Stormzy a dit fuck Boris et le Coronavirus fera le reste."

Miguel Suarez a tweeté : "Boris Johnson aux soins intensifs, yeah!"

Boris Johnson a été transférée aux soins intensifs à 19 heures en raison de difficultés respiratoires - ce qui l'a obligé à "déléguer" au ministre des affaires étrangères Dominic Raab les rênes du gouvernement.

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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Meaww.com / Dailymail.co

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Royaume-Uni : Boris Johnson augmente le salaire minimum

Après sa victoire électorale, le Premier ministre veut faire oublier l'austérité appliquée par son parti grâce une hausse du salaire minimum.

Le salaire minimum pour les employés de plus de 25 ans va augmenter de 6,2% au 1er avril pour passer à 8,72 livres de l'heure, a indiqué le Trésor. Cela constitue «la plus forte augmentation en valeur» depuis la création en 2016 du salaire minimum sous sa forme actuelle, touché par 2,8 millions de Britanniques, a insisté le premier ministre Boris Johnson, cité dans un communiqué.

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20Min.ch

Boris Johnson va boycotter le Forum économique de Davos : «Notre priorité est de répondre aux priorités des gens, pas le champagne avec les milliardaires»

«Notre priorité est de répondre aux priorités des gens, pas le champagne avec les milliardaires», a déclaré une source gouvernementale au tabloïd «Daily Mail».

«Orgies mutuelles d’adulation»

Il revendique être à la tête d’un «gouvernement du peuple» pour répondre, dit-il, aux aspirations des Britanniques en matière de services publics, de justice sociale ou encore d’infrastructures.

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Lematin.ch

Nos remerciements à Wilhou

Royaume-Uni : des musulmans britanniques se prépareraient à quitter le pays après la victoire de Boris Johnson

Des musulmans britanniques ont commencé à préparer leur départ du Royaume-Uni par crainte pour leur « sécurité personnelle » maintenant que Boris Johnson est Premier ministre pour cinq ans, peut révéler Metro.co.uk.

Parmi eux, le directeur d’une organisation caritative musulmane, qui fournit des colis de nourriture aux pauvres de Manchester, après avoir dit qu’il avait peur pour « l’avenir de ses enfants ».

Manzoor Ali a déclaré : « J’ai peur pour ma sécurité personnelle, je m’inquiète pour l’avenir de mes enfants ».

Cela arrive après que le Premier ministre ait été accusé d' »islamophobie et de racisme » à la suite d’un certain nombre de commentaires controversés faits dans le passé, dont ses remarques dans un article paru en 2005 dans le Spectator dans lequel il avait affirmé qu’il était parfaitement « naturel » pour le public d’avoir peur de l’Islam.

M. Johnson a également fait l’objet de nombreuses critiques pour avoir comparé les femmes musulmanes à des « boîtes aux lettres et des braqueurs de banque » dans une chronique du Telegraph de l’an dernier.

Le premier ministre a insisté pour dire que ses propos étaient sortis de leur contexte et qu’il défendait le droit des femmes musulmanes de porter ce qu’elles veulent.
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Metro.co.uk

Via Fdesouche

Brexit: Johnson conditionne un accord à l’abolition du « backstop

Reuters25/07/2019, par Kylie MacLellan et William James

LONDRES (Reuters) - Le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé jeudi que la clause de sauvegarde ("backstop") destinée à empêcher le rétablissement d'une frontière physique entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande doit être aboli pour sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le Brexit.

Dans son discours inaugural devant la Chambre des communes après sa prise de fonctions mercredi, Boris Johnson a dit qu'aucun accord ne sera possible avec l'Union européenne tant que sera maintenue cette clause de sauvegarde.

"Il doit être clairement compris que le chemin vers un accord passe par une abolition du 'backstop'", a-t-il dit devant les députés.

Pour le successeur de Theresa May, les termes de l'Accord de retrait sur lequel se sont mis d'accord les négociateurs britanniques et européens en novembre dernier ne sont pas acceptables.

L'ancien ministre des Affaires étrangères a répété que le Brexit aurait lieu le 31 octobre avec ou sans accord, tout en promettant de faire de la Grande-Bretagne le plus formidable pays du monde.

Il a toutefois reconnu qu'il préférerait que la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne se fasse de manière ordonnée et en accord avec les Européens.

Johnson a également annoncé qu'il s'engageait dans une nouvelle approche pour mettre en oeuvre une politique commerciale indépendante. Il n'enverra pas de commissaire britannique pour siéger au sein de la prochaine Commission européenne.

"Je veux commencer à débarrasser nos responsables de leurs entraves afin qu'ils entament leur nouvelle mission (passer des accords commerciaux) immédiatement", a-t-il dit.

"En conséquence, nous ne nommerons en aucun cas de commissaire britannique dans la nouvelle Commission européenne qui doit prendre ses fonctions le 1er décembre", a-t-il dit devant les députés.

"Aujourd'hui est le premier jour d'une nouvelle approche qui s'achèvera par notre sortie de l'UE le 31 octobre", a-t-il promis.

JOHNSON PENSE QUE L'UE SOUHAITE UN COMPROMIS

Boris Johnson n'a pas précisé quelles mesures il entendait proposer pour remplacer le "backstop" mais a appelé les Européens à réfléchir à leur refus de renégocier l'Accord de retrait de novembre qui a été rejeté à trois reprises par les députés britanniques.

Selon lui, les Européens ont toutes les raisons de souhaiter un compromis sur les termes du divorce. "Pourquoi commencer en supposant que nos amis européens ne souhaitent pas un compromis ? Je pense qu'ils ont toutes les raisons de souhaiter un compromis et c'est ce que nous chercherons", a-t-il expliqué.

Pour l'instant, ces derniers ont exclu toute réouverture de la négociation sur le contenu de l'Accord de retrait et se sont contentés d'indiquer que seule la Déclaration politique accompagnant le texte pourrait être amendée.

Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar a déclaré être impatient de s'entretenir avec Boris Johnson pour connaître les mesures qu'il préconise pour abolir la clause de sauvegarde.

Le chef du gouvernement britannique qui a constitué un gouvernement réunissant nombre de partisans du Brexit a reconnu que le temps était compté pour parvenir à une sortie de l'UE le 31 octobre.

"Dans les 98 jours qu'il nous reste, nous devons fortement accélérer nos préparatifs pour qu'il y ait le moins de perturbations possibles dans notre vie nationale", a-t-il dit.

Le chef de file du Parti travailliste Jeremy Corbyn a répondu en affirmant que sa formation politique s'opposerait à toute proposition de Boris Johnson qui ne respecterait pas l'emploi, les droits des salariés et l'environnement.

"Le Labour s'opposera à tout accord ne protégeant pas l'emploi, les droits des salariés et la protection de l'environnement. Et s'il (Johnson) a le courage de proposer au peuple de s'exprimer sur cette décision, nous ferons campagne pour le 'maintien'", a-t-il ajouté.

(Pierre Sérisier pour le service français)

 

Brexit: l’UE peut « toujours courir » pour sa facture, selon le ministre britannique des Affaires étrangères

Les responsables européens peuvent "toujours courir" pour que Londres paye la facture du Brexit évaluée à plusieurs dizaines de milliards d'euros, a lancé mardi le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson devant le Parlement.

"Les sommes qu'ils (les responsables européens: NDLR) proposent de réclamer à ce pays me semblent exorbitantes et je pense que +ils peuvent toujours courir+ est une expression tout à fait appropriée", a ajouté Boris Johnson, héros de la campagne en faveur du Brexit.

Aucun chiffre officiel concernant le règlement financier des engagements de Londres envers l'Union européenne n'a été publié mais un haut responsable européen avait indiqué à l'AFP en avril que la Commission l'avait évalué entre 55 et 60 milliards d'euros.

La facture inclut notamment les contributions déjà promises au budget de l'Union et à toutes les institutions ou entités établies par les Traités européens, ainsi que la participation du Royaume-Uni à des fonds spécifiques tels que le Fonds européen de développement, selon la Commission européenne.

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Source

Le ministre britannique des Affaires étrangères veut repousser les bateaux de migrants vers la Libye

Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson s'est déclaré jeudi favorable à l'idée de "repousser" les bateaux de migrants vers la Libye "afin qu'ils n'atteignent pas l'Italie".

"Nous sommes déterminés, au Royaume-Uni, à aider l'Italie. Nous reconnaissons que c'est un problème européen", a déclaré le ministre britannique lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue italien, Paolo Gentiloni, à Florence.

Dans le même temps, le navire britannique Enterprise, engagé dans l'opération navale européenne anti-passeurs Sophia au large de la Libye, a participé jeudi à des opérations de secours au cours desquelles 750 migrants ont été sauvés.

Source et article complet

MàJ. Boris Johnson aux Affaires étrangères. La désinformation à son sujet.

  

I. Signature, rubrique de "notre" rts

Vendredi 1 Juillet 2016

Laurent Caspary: le populisme à l'épreuve de la victoire

"Ce qui était encore acceptable, avec les populistes, c'est qu'ils montaient certes en puissance dans de nombreuses démocraties occidentales, mais qu'ils restaient minoritaires, souvent repoussés par un front républicain de circonstance. Jusqu'à vendredi dernier, jour du Brexit.

 

Ce jour-là, les dits populistes du Ukip - aidés en soi par les crises migratoires et économiques - ont gagné leur pari. Ils existaient uniquement pour faire sortir la Grande Bretagne de l'Union européenne, et ils l'on fait!

Nigel Farrage, leur leader, n'a pas boudé son plaisir devant le parlement européen en lançant à ses futurs ex-collègues: "Vous m'avez accueilli dans cette salle en riant, et maintenant vous ne riez plus"...

A vrai dire, à part Nigel Farrage, ils sont plutôt rares ceux qui rient encore en Grande-Bretagne. Le pays découvre à quel point les pro-Brexit n'avaient pas anticipé cette victoire. Au fur et à mesure, les "regrets" et les retournements de veste de la part de ceux qui poussaient pour une sortie de l'Union se font jour. Prenez l'éditorialiste du Sun, Kelvin McKenzie, un pro-Brexit qui vient d'écrire que l'avenir, désormais, l'inquiète et qu'il se sent floué sur la marchandise.

Et puis, quintessence de cette débandade, Boris Johnson, l'ancien maire de Londres renonce à briguer le poste de Premier ministre, comme s'il renonçait à gérer une situation qu'il sait par avance ingérable.

Pour la première fois, les conséquences d'une victoire de ceux qu'on appelle "populistes" vont pouvoir s'observer à l'échelle d'un grand pays européen.

En d'autres termes, pour le meilleur ou pour le pire, les Britanniques vont servir de véritables premiers cobayes du populisme appliqué."

II L'article de Michel Garroté :

 
Michek Garroté - Primo, ce n'est pas le sujet du présent article, mais je signale tout de même en passant, et, en riant, que la bourse de Londres a tout regagné depuis le Brexit et qu'elle est au plus haut depuis 2015... Secundo, en nommant Boris Johnson à la tête du ministère des Affaires étrangères, la nouvelle Première ministre du Royaume-Uni Theresa May aurait "étonné", raconte la presse. Il n'y a pas de quoi.
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On peut ne pas souhaiter être Premier ministre (Boris Johnson) et devenir ministre des Affaires étrangères (Boris Johnson). Boris Johnson s'était distingué en menant le camp du Brexit à la victoire puis en renonçant à briguer le poste de Premier ministre. Ci-dessous, quelques analyses sur Boris Johnson et Nigel Farage qui nous changent des inepties parues dans la presse  (je note avec joie qu'il s’agit d’une très bonne nouvelle pour Israël, car contrairement à son prédecesseur, Philip Hammond, Boris Johnson est un ami déclaré et enthousiaste d’Israël ; tant pis pour les "anti-sionistes"...).
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Boris Johnson critique vertement ses opposants dans une tribune :
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Dans une tribune publiée dans le Telegraph, l'ancien maire de Londres accuse les opposants au Brexit d'entretenir la confusion des électeurs britanniques. D'après lui, il est temps de "mettre fin aux bêtises" du camp anti-Brexit. C'est sa première déclaration depuis qu'il s'est retiré de la course au poste de Premier ministre de Grande-Bretagne (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Boris Johnson, ex-maire de Londres et principal porte-étendard de la campagne du Brexit, a adressé une tribune féroce à ses adversaires "gauchistes" qui, depuis le 24 juin, protestent contre la sortie de l'Union européenne. Des électeurs qui entretiennent une "hystérie" semblable, d'après le rival du Premier ministre David Cameron, à celle que le Royaume-Uni a pu connaître lors du décès de Lady Diana, il y a presque vingt ans. Publiée dans les colonnes du Telegraph, l'éditorial dénonce les "confusions" dont seraient victimes les anti-Brexit depuis l'issue du vote. Des amalgames sur la nature véritable de l'UE, que le gouvernement de M. Cameron nourrirait allègrement, avec l'aide d'un parti travailliste d'ailleurs profondément divisé.
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Selon Boris Johnson, il s'agit là de la plus grande opération de "manipulation gouvernementale depuis les prémices de la guerre en Irak". Une opération renforcée, d'après lui, par des électeurs de gauche qui ne réaliseraient pas combien l'Europe fonctionne au détriment des causes qu'ils défendent. Et l'ancien maire de Londres d'énumérer les aspects les plus libéraux et inégalitaires qui, selon lui, caractérisent l'UE. Comparant ses contempteurs travaillistes à des "merles sur une branche d'arbre", Boris Johnson en profite pour égratigner le manque de pédagogie du gouvernement Cameron pendant la campagne du référendum.
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Un manque de clarté qui, du même coup, aurait laissé le champ libre aux "émotions", qui selon M. Johnson "comptent, même lorsqu'elles ne semblent pas tout à fait rationnelles". Ce faisant, l'ex-maire de la capitale britannique compare les approximations des anti-Brexit au trauma d'une jeunesse endeuillée par la disparition de l'icône Lady Diana, en 1997. Parmi ces approximations, le clivage sociologique entre jeunes et personnes âgées, mis en avant par de nombreux sondeurs. "Je ne pense pas qu'il soit crédible d'imaginer ces jeunes gens manifestant hystériquement en faveur des bureaucrates de Bruxelles", croit savoir Boris Johnson, ajoutant que le Brexit, d'après lui, avait surtout cristallisé les "craintes" de la jeunesse (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Accuser Johnson et Farage de fuir leurs reponsabilités, c'est être soit un imbécile, soit un menteur :
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Qu'un premier ministre ayant perdu un référendum, qu'il a lui même proposé, quitte ses fonctions semble surprendre en France (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Qu'un chef de l'opposition souverainiste, qui est techniquement dans l'impossibilité de devenir premier ministre, quitte la direction de son parti estimant son devoir accompli, il est qualifié de lâche... Mais que le chef des travaillistes, désavoué par 80% de son parti, s'accroche à son poste, on ne trouve rien à dire. David Desgouilles,  membre de la rédaction de Causeur, donne son avis dans FigaroVox : "On les avait accusés de démagogie, de surfer sur les peurs. On les avait accusés d'avoir menti pendant la campagne pour le «leave».
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On avait même laissé entendre qu'ils avaient armé le bras du meurtrier de Jo Cox. De ce côté de la Manche, les médias français ont brillé par leur quasi-unanimisme pour vouer aux gémonies les leaders du «leave», Boris Johnson et Nigel Farage. Mais ils ne les avaient pas encore taxés de lâcheté. C'est chose faite, désormais. Boris Johnson a renoncé à se porter candidat au poste de Premier ministre de Sa Gracieuse Majesté. Quant à Nigel Farage, il abandonne la présidence de son parti, l'UKIP. Et nos médias, encore à l'unisson, de fustiger la trouille du duo. Johnson et Farage n'assumeraient pas leurs responsabilités. Ils quitteraient le champ de bataille piteusement après avoir engagé leurs troupes dans un bourbier. Cameron n'est pas mieux loti. C'est le recours au référendum, qu'on lui reproche, à celui-là. Et il se tire ensuite, l'apprenti-sorcier !
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Le problème, c'est que toutes ces accusations, lorsqu'on prend la peine de les examiner plus de trente secondes - ce qui devrait normalement être à la portée d'un journaliste - tombent à plat. Boris Johnson aurait bien voulu assumer ses responsabilités. Il comptait bien s'asseoir dans le fauteuil de chef du gouvernement, 10 rue Downing Street. Mais il en a été empêché par son parti, un parti dont les trois-quarts des parlementaires étaient favorables au «remain». Quant à Nigel Farage, il avait fait du Brexit le combat de sa vie. Il avait prévenu que c'était la mère des batailles et qu'il ne quitterait la politique que cet objectif réalisé. Président d'un parti qui n'a pas de groupe parlementaire aux Communes, il ne pouvait pas accéder aux responsabilités.
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Dans ce contexte, accuser Johnson et Farage de les fuir, c'est être soit un imbécile, soit un menteur. Quant à David Cameron, il démissionne parce qu'il menait cette bataille pour le «remain» et que, désavoué par son peuple, il en tire les conclusions qui s'imposent comme l'avait fait le Général de Gaulle en 1969 à l'occasion du référendum sur la régionalisation. Au delà de la partialité évidente - et habituelle, s'agissant de la construction européenne - qui transpire de ces accusations sans fondement, on peut aussi voir de la schizophrénie dans l'attitude de la majorité de nos médias. Alors qu'on se plaît à fustiger - souvent à juste titre - le peu de renouvellement de la vie politique française, et qu'on dénonce ceux qui s'accrochent à leurs postes, on critique vertement ceux qui, de l'autre côté de la Manche font passer leurs idées avant leur destin personnel. A cet égard, ce référendum en a dit plus long sur l'état de notre débat public que sur celui de nos amis britanniques."
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Mission accomplie pour Nigel Farage :
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Bel exemple pour nos hommes politiques de droite, à l'égo démesuré et notamment pour les 13 ou 14 candidats à la primaire des Républicains ou pour le FN avec ses guerres familiales et purges permanentes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Nigel Farage a annoncé aujourd'hui qu'il démissionnait de la tête du parti europhobe et anti-immigration Ukip, maintenant qu'il a atteint l'objectif de sa vie: la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. "Mon objectif de sortir de l'UE est atteint (...) j'ai accompli ma mission", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, ajoutant qu'il quittait donc la tête de l'Ukip. La sortie du Royaume Uni de l'Union européenne, l'ancien trader de 52 ans en a rêvé nuit et jour depuis qu'il a co-fondé, en 1993, le "United Kingdom Independence Party".
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"Tout ce que j'ai pu faire en politique tourne autour de ce référendum, absolument tout", confiait-il à l'AFP pendant la campagne. Le jour après le référendum, il avait les larmes aux yeux en voyant poindre "à l'aube, le rêve d'un Royaume-Uni indépendant". "Je vais continuer à soutenir le parti, à soutenir son nouveau leader, je vais observer de très près le processus de négociation à Bruxelles et intervenir de temps en temps au Parlement européen", a-t-il poursuivi. Dans un communiqué, Nigel Farage a estimé que son parti pouvait encore "connaître des jours meilleurs" si le prochain gouvernement ne tient pas les engagements liés au Brexit.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lexpress.fr/actualite/politique/johnson-compare-l-hysterie-post-brexit-a-celle-qui-a-suivi-la-mort-de-lady-di_1808895.html
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http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/07/04/31002-20160704ARTFIG00199-cameron-farage-johnson-des-laches-quand-la-critique-francaise-tourne-a-la-schizophrenie.php
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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/07/04/97001-20160704FILWWW00078-gb-nigel-farage-annonce-sa-demission-de-la-tete-du-parti-ukip.php
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L’ex-maire de Londres compare l’UE à Hitler

Dans cet entretien, Boris Johnson déclare que l'histoire de l'Europe a été marquée depuis 2000 ans par des tentatives répétées de rassembler le continent sous un seul et unique gouvernement, comme pour imiter l'Empire romain.

«Napoléon, Hitler, plusieurs personnes ont essayé de le faire, et cela s'est terminé de manière tragique. L'Union européenne est une autre tentative avec des méthodes différentes», a-t-il affirméà quelques semaines du référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE.

L'ex-maire de Londres dit aussi que les tensions entre les Etats membres de l'UE ont permis à l'Allemagne d'accroître son pouvoir, de «faire une OPA» sur l'économie italienne et de «détruire» la Grèce.

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