France: Le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers annonce sa démission [MàJ Vidéo]

Le général de Villiers explique qu’il considère « ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel (il) croit pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays » et avoir « pris ses responsabilités » en présentant sa démission au président, qui l’a récemment vivement recadré après ses critiques sur le budget de l’armée.

 

 

Après avoir sèchement recadré le général de Villiers devant un parterre militaire à la veille du 14 juillet, en lui reprochant, sans le nommer, d’avoir mis de façon « indigne » une polémique budgétaire « sur la place publique », le président avait enfoncé le clou dimanche en n’excluant pas de lui retirer sa confiance.

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Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

 

France. Budget de la Défense: Le gouvernement veut encore 850 millions d’économie.

Auditionné ce matin en commission de la défense de l’Assemblée nationale, le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers n’a pas caché sa colère suite aux 850 millions d’euros de coupes imposées au ministère.

"Je ne vais pas me faire b… comme ça". C'est, de sources concordantes, le rugueux cri du cœur poussé ce matin par le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers aux députés de la commission de la défense, au lendemain de l'annonce par Bercy d'une réduction des crédits de 850 millions d'euros en 2017. "Le grand écart entre les objectifs assignés à nos forces et les moyens alloués n'est plus tenable", a assuré le général de Villiers lors d'une audition à huis clos. "On a déjà tout donné", a-t-il martelé, répétant que l'armée est déjà à l'os, avec des effectifs militaires passés de 241.000 à 203.000 personnes de 2008 à 2015. "Il a tapé du poing sur la table, et pas seulement au sens figuré', relate un témoin. De mêmes sources, le chef d'état-major des armées, très applaudi à l'issue de sa présentation, a prôné un budget défense de 34,8 milliards d'euros dès 2018, soit une hausse de plus de 2 milliards, dans la droite ligne de ses préconisations des derniers mois.

La grosse colère du plus haut gradé français n’a rien d’étonnant. Pierre de Villiers avait fait de l’obtention de moyens suffisants pour les armées la condition de sa prolongation d’un an comme CEMA. Les 850 millions de coupes, auxquels s’ajoutent 40 millions d’annulations de crédits selon la Tribune, ressemblent bien à un coup de canif dans le contrat, alors qu’Emmanuel Macron et Edouard Philippe ne cessent de répéter l’objectif d’un budget de défense à 50 milliards d’euros en 2025, contre 32,7 milliards actuellement. Soit les fameux 2% de PIB promis par le candidat Macron durant sa campagne présidentielle.

Timing étrange

Le timing des annonces a aussi de quoi laisser songeur : les coupes, qui représentent 20% de l’effort total demandé aux ministères, ont été annoncées à quelque jours du défilé du 14 juillet, et la veille de la publication au journal officiel de l’arrêté officialisant la prolongation du mandat du mandat du chef d’état-major des armées jusqu’au 31 juillet 2018. Un étrange cadeau du 14 juillet pour des armées mises à rude épreuve par les opérations extérieures (Sahel, Levant) et intérieures (Sentinelle). Reporter l’objectif le rend encore plus difficile à atteindre : tenir les 50 milliards d’euros de budget défense en 2025 nécessitait déjà 17,3 milliards supplémentaires  en huit ans. Avec les coupes, il faudra trouver 18,2 milliards en sept ans. Soit une hausse de l’ordre de 2,6 milliards par an !

Certes, le premier ministre Edouard Philippe assure que la défense pourra compter sur une hausse de son budget dès 2018. "Il faut faire crédit au gouvernement de son intention d'augmenter les moyens de l'armée dès l'année prochaine", assure le député du Tarn Philippe Folliot (LRM). Mais d'autres parlementaires assurent que le compte n'y est pas. "Alors qu’une remontée en puissance des moyens de nos armées est absolument indispensable pour faire face aux menaces extérieures et intérieures, on assiste au contraire à une mise en danger du ministère des Armées", a dénoncé Christian Cambon, nouveau président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, dans un communiqué publié le 12 juillet.

Macron en pacificateur ?

Les premières voix discordantes apparaissent même au sein de la majorité présidentielle. Premier à monter au front, Gwendal Rouillard, député du Morbihan, très proche de Jean-Yves Le Drian : "La proposition de Bercy est inacceptable, assure-t-il à Challenges. Les engagements du président de la République doivent être tenus et respectés, jusqu'à Bercy. Cela n'aurait aucun sens de viser 2% PIB pour défense en 2025 si on n'est pas au rendez-vous en 2017-2018. Il faut donner un signal à nos forces de sécurités intérieures et aux armées." La nécessité de contenir le déficit à 3% du PIB ? "Je partage l'objectif, pas le calendrier, résume Gwendal Rouillard. Je souhaite un calendrier différent qui permette de tenir nos engagements régaliens, notamment l'accélération du programme Scorpion de renouvellement des blindés de l'armée de terre. Il est inacceptables que 60% du parc des véhicules de l'armée de terre ne soient pas blindés. Combien de temps va-t-on continuer à pleurer nos morts quand ils sautent sur des mines ?"

Emmanuel Macron va-t-il saisir l’occasion de son passage à la réception de l’hôtel de Brienne, offerte à l’occasion de la fête nationale le 13 juillet en soirée, pour remettre en cause l’arbitrage de son gouvernement, et apparaître comme le sauveur des armées ? François Hollande avait déjà utilisé la recette à plusieurs reprises, avec un certain succès. Le chef de l’Etat va en tout cas devoir jouer serré, entre l’objectif de contenir le déficit sous les 3% de PIB, et la colère grandissante au sein d'armées auxquelles il a beaucoup promis.

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France. Radicalisation: plusieurs cas détectés dans la police et l’armée

Comme d’autres secteurs, la police, la gendarmerie et l’armée n’échappent pas aux cas de radicalisation dans leurs rangs.

Suisse: Augmentation des cas d’extrémisme dans l’armée

Sur 50 cas d'extrémisme en 2016, 21 concernaient l'extrême droite et 15 le djihadisme, annonce mardi le DDPS.

Cinquante cas d'extrémisme ont été signalés au sein de l'armée suisse en 2016, soit seize de plus que l'année précédente. Ils étaient surtout liés à l'extrémisme de droite et à des motifs djihadistes. Aucun incident majeur n'a cependant été constaté.

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Suisse: Des soldats d’origine albanaise photographiés avec l’écusson albanais [MàJ]

Christian Hofer: Il n'y a aucune confiance à avoir avec certaines personnes affichant clairement leurs préférences mais qui bénéficient aujourd'hui de l'accès à nos armes, que cela soit dans l'armée ou dans la police. Or on rappelle que les ressortissants de ces pays sont normalement interdits d'armes. Leur naturalisation est une faiblesse pour notre sécurité. Nul besoin de rappeler quel parti se bat constamment afin de brader notre passeport.

Bien évidemment, ce n'est pas la première fois qu'une telle chose se produit: Des soldats "suisses" s'étaient déjà exhibés avec un drapeau albanais en 2015.

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On rappelle aussi qu'en 2013 des Albanais s'étaient affichés en faisant le signe de leur aigle bicéphale. Il est bien clair qu'ils représentent un danger pour notre sécurité. Entre l'Albanie et la Suisse, ces individus ont déjà choisi. Notre gouvernement minimise, fait semblant de ne pas comprendre ce qui se passe, préfère attaquer et accuser de racisme ceux qui se posent des questions légitimes... en clair, ce gouvernement a choisi de ne pas nous protéger non plus.

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Les photos ont créé un certain émoi. Elles montrent trois jeunes recrues des troupes sanitaires à Airolo (TI), qui posent en uniforme de l'armée suisse... mais avec un écusson albanais sur le bras.

Les clichés, postés sur Internet, ont rapidement dépassé les frontières helvétiques, comme l'explique le Blickdans son édition du 2 février. Mais pour l'armée suisse, le mal était fait, d'autant plus que le règlement sur l'uniforme est très clair. «Le port de tels écussons est interdit, peu importe ce qu'il représente», a déclaré le porte-parole des forces armées, Daniel Reist.

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Ueli Maurer veut 50 soldats à la frontière: “Les migrants choisissent de plus en plus souvent la Suisse comme pays de destination.”

Ueli Maurer veut dès l'année prochaine cinquante soldats à la frontière pour aider les gardes-frontière. Le ministre des finances va déposer une demande dans ce sens, a-t-il expliqué jeudi lors de sa conférence de presse annuelle à Adelboden (BE).

Les migrants choisissent de plus en plus souvent la Suisse comme pays de destination, a poursuivi le ministre. Ainsi, moins de demandeurs pourront être refoulés en Italie, car les demandes d'asile devront être traitées en Suisse. Cela signifie davantage de travail pour les gardes-frontière.

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L’Armée de l’Ombre

Par François Celier, pasteur iconoclaste.

Conversant avec un ami analyste sur la résistance française, une réflexion nous conduisit à la définir comme un mouvement de « Gardiens de la Mémoire ». Nous n’ignorons pas que la France fut constituée par le brassage ethnique, multiculturel et séculaire, de déshérités et d’exilés. Hors, elle est prise d’assauts de nos jours par des hordes de damnés, sans foi ni loi, si ce n’est l’idéologie mystique de s’en emparer.

La France est riche de son histoire brillante et de sa terre accueillante. Outre ses talents et son génie, elle peut s’enorgueillir de la première déclaration des droits de l’homme et du citoyen, reprise en 1948 dans la Déclaration Universelle des Nations Unies, avec quatre libertés fondamentales : liberté d’expression; liberté de religion; liberté de vivre à l’abri du besoin et de liberté de vivre sans peur.

Jadis souveraine, elle est de nos jours confrontée à l’afflux massif de populations étrangères qui ne veulent pas de nos us et coutumes et contraintes sociétales. La menace qui en découle l’oblige à déployer des moyens humains et financiers ruineux, comparables au coût d’une guerre civile, afin de vaincre ces envahisseurs étrangers métamorphosée en force d’occupation.

Dépourvus d’une volonté opérationnelle offensive adaptée à leurs attaques brutales et protéiformes, les autorités politiques tentent d’y répondre par un principe de laïcité républicaine qui sera vite, telle une ligne Maginot virtuelle de démarcation, violée et bafouée, au nom de leur idéologie criminelle agressive.

La conjonction des conflits internationaux, l’ampleur du délitement de ses structures étatiques et de ses pouvoirs régaliens n’ont pu empêcher que ces populations importent avec elles leurs maux et leurs conflits inhérents, prenant en otage les pays qui les avait accueillis. Leurs guerres extérieures sont devenus nos guerres intérieures par la voie du terrorisme.

Ces envahisseurs musulmans arabo-africains expérimentés, usent de ruse rampante, d’un phagocytage progressif tactique, d’un communautarisme métastatique et de violences moyenâgeuses. Dès lors, la France plonge en sidération, se retrouve bâillonnée par des droits de l’homme inadaptés, s’endeuille du sang de ses citoyens, perpétrés par des « s’en-foutent-la-mort » au nom d’un dieu barbare. Bernée et impunément massacrée, une partie de la France se rebelle pour dire: ça suffit ! Une partie de son âme à décidé de réagir, de réanimer son bon sens jusque-là assommé de désinformations médiatico-politiciennes et d’activer son instinct de survie.

Sourde aux déclarations de politiciens singeant des menteries sur les podiums et les écrans, cette France qui se réveille refuse de se voir humiliée. Par ailleurs, elle ne veut plus se soumettre aux directives européennes bureaucratiques, imposées par 27 pays incompétents, nanties d’une pléthore de fonctionnaires politiquement nommés.

Telle une Armée de l’ombre de 2016, dispersée en de nombreux îlots d’insoumis, la France historique des Martel, d’Arc et de Moulin entre en résistance patriotique avec le devoir de retrouver la fierté d’être fidèle à sa geste insurrectionnelle, à ses hauts faits d’armes de jadis, à son brillant patrimoine intellectuel et son génie créatif. Chaque français de souche et de coeur se doit d’en être redevable pour l’avenir des générations futures.

D’où la levée des « Volontaires pour la France », des « Gardiens de la Mémoire » et d’innombrables autres groupes d’insoumis. Pour rendre la parole à l’ensemble du peuple français, ils sont prêts à faire la guerre de l’ombre pour rétablir nos libertés républicaines. Cela nécessite un nouvel Etat de Droit par les urnes, un Etat nettoyé de ses corruptions et de ses lâchetés, pour recouvrer l’honneur de servir, de s’allier avec des pays de ‘l’Europe à l’Oural’ pour une collaboration militaire, économique et sociale.

Au prix de la libération de cette invasion barbare, la France retrouvera son âme et sa grandeur. Nos vies, celles de nos enfants, notre honneur et notre liberté chérie sont en jeu. Défendons-les ! Chassons hors de nos frontières ces Sarrasins relookés jihadistes ! L’exemplarité d’Israël nous montre sa voie bi-millénaire. Nous devons reconquérir notre liberté avec furia car « Si je t'oublie, ô douce France, Que ma main droite se dessèche ! Que ma langue s'attache à mon palais, Si je perdais ton souvenir, Si je ne mettais en toi toute ma joie, ô ma belle et douce France !"

Humbles et courageux supplétifs de nos armées conventionnelles, marine, armées de terre et aérienne, n’ayons pour seul bagage moral que notre foi patriotique et nos valeurs de loyauté et de justice. Entrons dans l’Armée de l’ombre, pour l’amour de nos enfants, héritiers légitimes de notre pays bien-aimé.
François Celier.

Conseiller National du Comité de pilotage
« Volontaires Pour la France ». Chargé des Relations Internationales

Italie : face au chaos migratoire à Milan, l’armée est appelée à la rescousse

Le gouvernement italien envisage d’envoyer 150 soldats à Milan sur les demandes de la ville qui est à un point de rupture en raison d’un afflux de migrants.

Le ministre de l’Intérieur, Angelino Alfano, a ajouté qu’il allait doubler le nombre d’officiers de l’armée pour gérer le chaos.

M. Alfano a dit : « Nous allons envoyer 150 soldats supplémentaires à Milan pour soutenir la police, qui fonctionnent déjà au plus haut niveau (…)

Le ministre s’exprimait lors d’un sommet sur la sécurité à Milan où le maire de la ville, Giuseppe Sala, a dit qu’il priait le gouvernement d’intervenir après que la ville ait été envahie par les migrants.

Le maire Sala a déclaré : «Nous travaillons à prévenir et à prendre des mesures si nécessaire, nous avons donc demandé au gouvernement d’augmenter le nombre de soldats qui sont déjà dans la ville. » (…)

(…) la mairie et le gouvernement ont dit que l’armée sera en charge de la «surveillance des sites sensibles» tandis que la police s’occupera d’autres endroits clés tels que la gare principale où les gangs de migrants se rassemblent (…)

L’annonce vient après un combat au couteau qui a éclaté entre les migrants en provenance des Philippines dans la ville (…)

Source via CivilWarInEurope

France : La Direction générale de l’armement ne peut plus payer ses factures depuis le 12 octobre

L’an passé, à la mi-octobre, la Direction générale de l’armement (DGA), à qui il revient de gérer le programme 146, c’est à dire l’équipement des forces, n’avait plus que 217 millions de crédits de paiement et risquait donc, selon les mots de son responsable, Laurent Collet-Billon, une « rupture de trésorerie ».

La raison de cette situation tenait au vote d’un loi de finances rectificative (LFR), qui devait remplacer les recettes exeptionnelles (REX) attendues de la vente de fréquences hertziennes par des crédits budgétaires. Mais en attendant, la DGA avait dû trouver quelques rustines pour retarder, voire éviter, cette « rupture » de trésorerie.

Cette année, la situation n’est pas meilleure. Car lors de son audition par les députés de la commission de la Défense, le 12 octobre, M. Collet-Billon a indiqué que la DGA n’était plus en mesure d’honorer les demandes de paiements (autrement dit les factures), en raison du gel de 1.858 milliard d’euros de crédits du budget de la Défense, soit l’équivalent de 18% de l’enveloppe affectée au programme 146. La conséquence est que la notification de nouveaux contrats doit être retardée au moins jusqu’en décembre.

« Le niveau sans précédent de ces gels de crédits conduit aujourd’hui même à une rupture de paiement, c’est-à-dire que depuis ce matin, les demandes de paiement que nous émettons vers le comptable ne sont plus couvertes en crédits de paiement. Cela arrive un peu précocement, car, l’an dernier, nous n’étions dans cette situation qu’à la fin du mois d’octobre. Je compte sur la représentation nationale pour nous aider à obtenir de Bercy le dégel de la réserve », a en effet affirmé le Délégué général pour l’armement (DGA).

« Comme chaque année, le risque principal de la gestion du programme 146 tient à l’incertitude du devenir des crédits gelés », a ainsi observé M. Collet-Billon.

Pour 2016, le ministère de la Défense a dû geler 800 millions d’euros au titre de la réserve de précaution qui « consiste à rendre indisponible, dès le début de la gestion, une fraction des crédits ouverts en lois de finances » afin de donner au « gouvernement une marge de crédits mobilisables pour faire face aux aléas survenant en cours de gestion. »

À ces 800 millions d’euros « gelés », la direction du budget (Bercy) a décidé de reporter, en 2016, 590 autres millions de crédits de paiements ouvert par la loi de finances rectificative de décembre 2015 avant finalement de les « geler ». Et un « surgel » supplémentaire de 470 millions d’euros est venu s’ajouter à cette somme, qui atteint donc 1,858 milliards.

« La valeur du report de charges sur le programme 146 dépendra donc des décisions prises pour ces crédits gelés ou mis en réserve. Si tous les gels étaient levés (gel, surgel et mise en réserve), le report de charges dépasserait légèrement 1,3 milliard d’euros en 2016, mais si tous les crédits gelés étaient annulés ou reportés, le report de charges pourrait approcher 3,2 milliards d’euros, montant compromettant l’équilibre de la Loi de programmation militaire (LPM) », a donc fait valoir M. Collet-Billon.

Or, cette LPM prévoit justement de limiter ce report de charges à 2,8 milliards d’euros d’ici 2019. « Compte tenu de l’augmentation des besoins de paiement attendue en 2018 et en 2019, ce résultat ne pourrait être obtenu que si la totalité des crédits actuellement gelés pouvaient être consommés », a souligné le DGA.

Tout se jouera donc à la fin de l’année, quand sera adopté un collectif budgétaire devant financer les dépenses qui n’étaient initialement pas prises en compte.

« La mécanique est connue : la réserve va être libérée pour être reversée dans la réserve interministérielle, qui ressortira un milliard pour le surcoût OPEX. La question, pour nous, c’est de savoir à combien nous aurons droit. Nous ne souhaitons pas des reports de charge supérieurs à 1,8 ou deux milliards, compte tenu des perspectives actuelles de la loi de programmation, de manière à être certains de pouvoir respecter les 2,8 milliards indiqués comme la condition de bonne exécution de la LPM à la fin de 2019″, a expliqué M. Collet-Billon.

Et d’insister : « Le gel est une décision de gestion de Bercy. L’enjeu à présent, pour nous, est d’obtenir la libération de ces crédits. »

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Nos remerciements à Didier S.

Immigration: Berne ébauche son plan d’urgence

Le concept «Halle», prévoit que l'armée mette à disposition ces infrastructures dans un délai de 48 heures. «Il n'interviendrait qu'en cas d'extrême urgence», soit plus de 30'000 entrées irrégulières sur territoire suisse en quelques jours. Chacune devrait pouvoir accueillir 250 requérants en cas d'afflux massif sur quelques jours.

Le plan d'urgence prévoit d'augmenter ce chiffre à 6000, voire 9000 places dans le scénario 3, dit d'extrême urgence. Les installations militaires ou des objets civils peuvent être mis à contribution.

L'évaluation des halles doit se terminer à la fin de l'année. Il peut s'agir de halles pour chars, de stockage ou d'arsenaux.

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Le général Piquemal radié des cadres de l’armée

Christian Hofer: On parlait déjà du Général Piquemal ici, et ici ou encore ici.

C'est ce qui se passe avec la France socialiste: les sanctions les plus vives pour les personnes de droite, le laxisme le plus inadmissible avec les clandestins, la racaille, les repris de justice.

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INFO LE FIGARO - Il est reproché à l'ancien parachutiste d'avoir participé à une manifestation non autorisée contre la politique migratoire à Calais le 6 février dernier. Le port de son uniforme lui est désormais interdit.

Le général de corps d'armée Christian Piquemal, qui avait participé à une manifestation non autorisée contre la politique migratoire à Calais le 6 février dernier, est, selon nos informations, radié des cadres. Cette mesure disciplinaire très forte intervient comme une surprise, cinq mois après sa comparution devant le tribunal de Boulogne-sur-mer, d'autant que l'institution judiciaire l'avait finalement relaxé le 26 mai.

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France. Terrorisme: « Demain l’ennemi aura porté nos uniformes », affirme le chef de l’armée de terre

La France va continuer à mobiliser longtemps 10 000 soldats en armes dans les villes, les sites touristiques, les écoles du pays. « Nous n’avons pas le choix », affirme le chef d’état-major de l’armée de terre, Jean-Pierre Bosser. « Nos frontières ne nous protègent plus. Il n’y a plus de distinction entre le lieu de la guerre et le lieu de la paix, l’homme de la guerre et l’homme de la paix. C’est un changement majeur », a insisté le général mardi 20 septembre lors d’une intervention à l’Ecole militaire, à Paris. En évoquant les profils des derniers auteurs d’attentats, des jeunes Français ordinaires, il a ajouté à propos du nouvel « ennemi » lié au terrorisme djihadiste : « Il a étudié dans nos écoles avec nos enfants. Demain il aura porté nos uniformes. »

Dans ce contexte exigeant, l’armée de terre se sait « observée ». Au-delà des résultats obtenus dans la mission de protection des Français, pas toujours lisibles pour l’opinion publique, elle veut donc s’affirmer comme un acteur majeur de la cohésion nationale et des valeurs – « Liberté, égalité, fraternité, s’appliquent tous les jours à l’armée de terre », déclare le général. Qui cite « l’influence » comme un des « facteurs de supériorité opérationnelle » identifiés pour les prochaines années, au même titre que « l’agilité », « l’endurance » ou « la force morale » de la troupe.

Suite de l'article (réservé aux abonnés)

Suisse. Armée: plusieurs kilos d’explosifs ont disparu

Lors d'un contrôle des caisses de munitions effectué la semaine dernière auprès de l'école d'infanterie en service long 14 (ER in mil SL 14) à Aarau, les responsables ont probablement découvert une perte d'explosifs.

Une enquête a été ouverte immédiatement, a annoncé le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports dans un communiqué laconique.

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Référendum contre la révision de la Loi sur l’armée et le „Développement de l’armée“

Communiqué de presse

Un comité de citoyens lance un référendum contre l’ainsi nommé «Développement de l’armée»

Un comité de citoyens politiquement neutre a lancé un référendum contre la révision de la loi militaire, qui a été adopté le 18 Mars 2016, par le Parlement. Cette démarche devra donner au peuple suisse la possibilité de se prononcer sur l'armée de milice suisse.

Zoug/Berne, 6 avril 2016. Un comité de citoyens qui rassemble, aujourd’hui, déjà plus de 80 personnes, a lancé le référendum contre la loi militaire (référence 14.069 du Conseil fédéral) laquelle introduit le soi-disant «développement de l'armée» (DEVA) et qui a été adoptée le 18 Mars 2016, par le Parlement. Willi Vollenweider, membre du comité citoyen: «Nous croyons que la Suisse devrait voter non seulement sur la vignette autoroutière ou les frais radio-tv Billag, mais peut également s’exprimer sur la politique de sécurité de la Suisse. Avec ce référendum, nous permettons à la population suisse de décider si l'armée de milice suisse devrait être réduite de moitié ou pas.»

Celui qui analyse en détail la révision de cette loi militaire, s’apercevra que la communication ne dit pas ce qu'elle promet. François Villard, un membre du comité référendaire affirme: «au lieu de la continuation d’un développement on lit qu’il s’agit en fait d’une nouvelle réduction l'armée.» Pour fixer les améliorations prévues – du reste longtemps constatées et incontestées – dans les domaines de la formation (cadres), de l’équipement (équipement pour toutes les troupes), et de l’état de préparation (mobilisation), une révision de la loi n’est absolument pas nécessaire.»

Selon l’avis du comité référendaire, la révision de la loi militaire entraîne un fort dangereux affaiblissement de la sécurité de la Suisse et doit, de ce fait, être combattu par le dépôt d’un référendum. Le délai référendaire est fixé pour la fin du mois de juin 2016. Jusque-là, le Comité référendaire veut recueillir aussi rapidement que possible les 50'000 signatures nécessaires, de telle façon que le peuple puisse se prononcer, lui-même, sur le ci-nommé DEVA.

Notes: Cinq principales raisons pour un référendum

Personnes de contact:

Comité citoyen Pour notre sécurité – Non à la réduction de l’armée !
CP 7701, 6302 Zoug

Feuilles de signature  ICI

François Villard: (Tél.) 079 635 77 63, (E-Mail) f.villard@bluewin.ch

Martin Fricker: (Tel.) 079 713 28 06, (E-Mail) fricker@armee-halbierung-nein.ch

Willi Vollenweider: (Tél.) 044 732 40 00, (E-Mail) vollenweider@armee-halbierung-nein.ch

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Referendum contre la révision de la Loi sur l’armée et le „Développement de l’armée"

Simon Küchler*

Un comité indépendant de citoyens Suisse a lancé début avril le referendum contre la révision de la Loi sur l’armée et l’administration militaire (Loi sur l’armée – LAAM) adoptée par le Parlement en date du 18 mars 2016. L’objectif du referendum est de permettre aux électrices et électeurs de décider souverainement de l’avenir de notre armée de milice. L’article ci-dessous souhaite présenter à nos lecteurs l’objet dans un esprit critique et objectif, libérée de toute influence de la propagande officielle. (Rédaction).

La modification de la Loi sur l’armée est volontiers présentée par la Berne fédérale sous l’appellation simplificatrice de « Développement de l’armée » (DEVA). Quel partisan d’une défense crédible peut-il sérieusement s’opposer à un développement de l‘ armée, en particulier si il s’agit d’enfin corriger les graves défauts de l’Armée XXI ? Il n’y a en principe pas grand-chose à opposer à une telle volonté, encore moins si celle-ci est accompagnée de la décision du Parlement d’accorder à l’armée un crédit cadre de 20 milliards de francs en quatre ans. Ceci étant, ne manquons pas de souligner que les graves défauts de l’Armée XXI auraient pu être éliminés de longue date en s’appuyant sur la seule Loi militaire actuellement en vigueur. Le problème posé vient du fait que, mise à part la correction tardive des défauts signalés, le reste de la réforme n’est de loin pas aussi positif que la propagande officielle veut bien nous le faire croire. Celui qui, par exemple, prend la peine d’examiner en détail la proposition de « Développement de l’armée » (DEVA) doit bien vite déchanter et constater que celle-ci comporte de telles faiblesses que même ses partisans admettent que la réforme en cours ne serait qu’un premier pas vers le nécessaire renforcement de l’armée.

Quels sont les arguments du DEVA ?
La proposition de loi s’appuie sur des documents de base dépassés et caduques, le Rapport sur la politique de sécurité 2010 et le Rapport sur l’armée 2010. La menace a depuis largement et négativement évolué au plan mondial. La situation géo-politique et sécuritaire actuelle rappelle celle de la Guerre froide et la montée en puissance du terrorisme, particulièrement en Europe, menace directement notre sécurité intérieure. La France est toujours à ce jour en « état d’urgence ». Le DEVA, en accélérant la diminution des effectifs et l’abandon d’infrastructures, ne tient absolument pas compte du durcissement de la situation. La réforme en cours, plutôt que de mettre l’armée au diapason des menaces présentes et de la situation la plus dangereuse, table sur un «cas beau temps » qui appartient hélas au passé.

La déconstruction engagée ne saurait être corrigée dans le court terme. Le Conseiller aux Etats Alex Kuprecht (UDC, SZ), Président de la Commisssion de politique de sécurité du Conseil des Etats, s’affirme lui-même convaincu qu’une montée en puissance de l’armée ne serait ni possible, ni nécessaire dans l’avenir !

Le Conseil fédéral s’efforce sans convaincre de justifier la Réforme en publiant dans la précipitation un Rapport sur la politique de sécurité 2016. Les conclusions de ce rapport ont été tout simplement balayées, aussi bien par l’Union suisse des arts et métiers (Usam) que par la Société Suisse des Officiers (SSO).

Les avocats du DEVA prétendent que l’augmentation de la menace a bien été prise en compte et que, c’est justement pour cette raison que la Réforme devrait être mise en place dès maintenant avec une armée, certes réduite de moitié, mais bien équipée.

Quel effectif réglementaire pour l’armée DEVA ?
Avec cette quatrième réforme de l’armée en l’espace de 25 ans, l’effectif serait réduit de moitié pour la troisième fois pour arriver à 100'000 militaires.

Dans son message du 3 septembre 2014 au Parlement, le Conseil fédéral confirme : « Avec un effectif réglementaire ramené à 100'000 hommes, celui-ci serait diminué de moitié ; il était encore de 600'000 il y a vingt ans. ». Le nombre de jours de service à accomplir se verrait en plus réduit pour chacun des militaires astreints. Cela semble pourtant ne pas suffire à l’administration. Le concept de stationnement lié à la réforme conduit lui à l’abandon d’une infrastructure de combat aussi importante qu’utile.

A ce sujet, un seul exemple. Les Forces aériennes ne disposeraient à l’avenir plus que de trois places d’aviation, celles d’Emmen, Meiringen et Payerne. L’abandon de l’aérodrome de Sion conduira l’aviation à ne plus pouvoir voler en cas de conditions météorologiques défavorables au nord des Alpes (fort brouillard persistant sur le Plateau). La surveillance aérienne serait globalement remise en question. En particulier celle liée à la protection du World Economic Forums (WEF) de Davos en cas de fort brouillard au sol.

Les avocats de la Réforme basent leur argumentation sur le fait que ni la motivation de la troupe, ni la sécurité du pays ne sauraient être garanties si l’armée, disposant comme aujourd’hui d’un effectif suffisant, n’était pas en mesure d’être équipée entièrement et correctement par manque de moyens financiers. Les mêmes avocats prétendent que les opposants à la Réforme s’appuient sur des chiffres dépassés. L’effectif réel de l’armée actuelle est, fin 2015, de 170'000 militaires (actifs et de réserve). L’armée actuelle, selon les partisans de la réforme, ne pourrait de toute façon plus survivre longtemps car les effectifs (troupe et cadres) ne seraient plus garantis.

Quelle garantie pour notre sécurité intérieure?

Personne ne conteste sérieusement le fait que le danger terroriste s’est considérablement accru. Selon les articles 173 et 185 de la Constitution fédérale l’Assemblée fédérale, respectivement le Conseil fédéral, sont responsables de prendre les (des) mesures nécessaires pour préserver la sécurité intérieure. Le Conseil fédéral en est bien conscient puisqu’il a approuvé en date du 18 septembre 2015 la «Stratégie de la Suisse pour la lutte contre le terrorisme ».

L’intention du Conseil fédéral est de veiller à la protection d’infrastructures et d’objets d’importance vitale. Les 17 bataillons d’infanterie restants ne permettront de protéger du terrorisme qu’une petite partie des près de 1000 objets et infrastructures critiques recensés (énergie, communication, transports). Nous négligeons ainsi notre propre protection puisque ces objets vitaux doivent nécessairement faire l’objet d’une protection rapprochée.

Les avocats du DEVA ne cessent eux d’affirmer que la sécurité intérieure est l’affaire des seuls cantons, même si ils ne disposent que de faibles moyens. Notons ici que des troupes modernes, mobiles et bien équipées, sont parfaitement en mesure d’assurer des tâches de protection.

Quelle structure de conduite pour l’armée ?

La Réforme DEVA introduirait une structure de conduite bureaucratique, lourde et centralisatrice et ainsi parfaitement en contradiction avec le caractère de milice de notre armée autant qu’inefficace en cas d’engagement. Les troupes de protection et de combat seraient subordonnées à des commandements différents.

Les Forces aériennes seraient reléguées en Challenge League, faussement structurées et difficilement en mesure de faire face à des menaces aériennes qui, aujourd’hui, interviennent aussi rapidement que soudainement. Le nouveau concept de stationnement qui serait introduit par le DEVA entraînerait de facto la destruction ou l’abandon d’importantes infrastructures militaires.

Les avocats du DEVA affirment que l’organisation de conduite choisie du Département de la défense est la plus adaptée de toutes celles évaluées. Le concept de stationnement serait lui le seul et sans alternative possible en fonction du cadre financier défini.

Que reste-t-il de la milice ?

Le respect du principe de milice, tel qu’analysé dans les études approfondies du Professeur Dr. Dietrich Schindler (Université de Zurich, 1999) et du Professeur Dr. Rainer J. Schweizer (Université de St-Gall, 2010) implique que l’armée puisse être, y compris dans les plus hautes fonctions, conduite par des cadres issus de la milice.

L’Armée XXI s’était déjà appliquée à ne pas respecter ce principe. La nouvelle mouture va dans la même direction. Si seule la troupe et les cadres subalternes sont issus de la milice, alors il faut renoncer à cette appellation.

Le DEVA prévoit même de supprimer radicalement toutes les brigades d’infanterie, autant dire qu’un officier de milice ne pourra plus désormais accéder, au mieux, qu’au commandement d’un bataillon.

Que deviendraient par ailleurs les sociétés de milice, leurs 10'000 officiers (SSO) et leurs 15'000 sous-officiers (ASSO), sensées ancrer l’armée dans la population ?

Les avocats du DEVA avancent malicieusement de leur côté que l’esprit est toujours respecté, aussi longtemps que le gros de la troupe est toujours constitué par des soldats de milice.

Le DEVA n’est pas conforme à la Constitution

Une armée réduite de moitié n’est plus en mesure de remplir les devoirs qui lui sont confiés par la Constitution (articles 58, 173 et 185), en particulier la défense du pays et de sa population, de même que l’appui aux autorités civiles en cas de menaces sur la sécurité intérieure.

L’armée n’est plus en mesure de faire respecter notre neutralité.

Le moment est venu pour le Conseil fédéral et le Parlement de répondre aux nombreuses interrogations au sujet de la conformité de l’armée issue du DEVA à la Constitution, autant que de son rapprochement, toujours plus marqué, sur l’OTAN et l’Union Européenne (voir à ce sujet l’éditorial de « Pro Militia 1/2016).

Il est, par ailleurs, urgent et impératif de mettre un terme à l’affaiblissement continuel des effectifs engendré par les nombreux refus de servir, la plupart du temps opportunistes et contraires à la loi, ou par la dérive et l’abus du service civil.

Les avocats du DEVA prétendent que la Suisse ne dispose pas d’une juridiction permettant d’apprécier la conformité à la Constitution et que, de ce fait, la réponse à la question posée ne peut trouver de réponse claire. Cette affirmation est purement académique.

De la nécessité d’un débat public et citoyen sur la sécurité du pays !

Le peuple a eu la dernière fois l’occasion de s’exprimer le 18 mai 2003 lors d’un vote référendaire sur la révision de la Loi militaire conduisant à l’Armée XXI. Un comité de citoyens souhaite aujourd’hui qu’un débat public ait enfin lieu sur une réforme au sujet de laquelle on a bien trop évité jusque là la discussion. On est en droit de se poser la question de savoir si un tel affaiblissement de l’armée ne porte pas gravement et durablement atteinte à la sécurité du pays. La reconstruction ultérieure de cette armée, étape par étape, nécessiterait un tel effort, entre autre financier, que ce scénario démolition-reconstruction est juste incroyablement risqué.

Les avocats du DEVA admettent aujourd’hui qu’un débat public au sujet de la politique de sécurité de la Suisse devrait plus souvent avoir lieu. Les mêmes, en parfaite contradiction, affirment pourtant que ce débat devrait faire abstraction ou éviter une discussion publique et citoyenne sur la réforme dite du Développement de l’armée (DEVA).

*Simon Küchler était officier de milice jusqu’au grade de brigadier. Il commanda par la suite quatre ans la Division de montagne 9 et sept ans le Corps d’armée de montagne 3. Il représenta en tant que milicien la Société Suisse des Officiers durant dix ans au Conseil de la Défense générale. 

Les cinq principales motivations pour le référendum :

1. Grand débat public sur la sécurité de la Suisse!
Le peuple s’est exprimé le 18 mai 2003 dans le cadre de la votation référendaire sur la révision de la Loi militaire (’Armée XXI). Le Comité citoyen souhaite, par le biais du referendum, permettre d’ouvrir une discussion, jusque là bien discrète voire étouffée, sur la réforme en cours.
2. Diminution de moitié de l’effectif réglementaire à 100‘000 militaires ! Avec la quatrième réforme de l'armée dans les 25 derniers ans, l’effectif serait réduit de moitié pour la troisième fois – à encore 100.000 militaires, dont environ 24.000 troupes de combat. Pour une utilisation continue de 365 jours 24 heures sur 24, par exemple, pour protéger des objets vitaux étaient disponibles que 1.200 militaires pour l'ensemble du territoire suisse. Le Comité citoyen juge la dimension de moitié des effectifs prévue irresponsable et demande que l’on maintienne l’effectif légalement prévu aujourd’hui de 220'000 militaires astreints (140'000 actifs, 80'000 de réserve).

3. La conformité du projet à la Constitution fédérale manque ! Une armée réduite de moitié ne serait plus en mesure de protéger la liberté et d’assurer l’indépendance et la sécurité du pays comme le veut l’article 2 de la Constitution. La défense du pays et de sa population, de même que l’aptitude à soutenir les autorités civiles lorsqu’elles doivent faire face à une grave menace pesant sur la sécurité intérieure ou à d’autres situations d’exception (Article 58) ne seraient plus correctement assurées. L’armée ne serait plus en mesure de garantir notre neutralité armée. Le principe de milice, également inscrit dans la Constitution, ne serait plus respecté et les associations basées sur ce même esprit irrémédiablement affaiblies. Les très nombreuses questions en suspend liées à la conformité à la Constitution ou à notre positionnement au plan international (Union Européenne, OTAN) méritent de trouver des réponses claires.

4. Les rapports dépassés sur la politique de sécurité de 2010 et antérieurs!
Le soit disant Développement de l’armée (DEVA) se fonde sur des analyses et documents dépassés (Rapport sur la sécurité 2010 et le Rapport sur l’armée 2010). La situation s’est visiblement considérablement modifiée et aggravée aux niveaux de la sécurité extérieure et intérieure. Le Conseil fédéral a tenté de justifier à posteriori le projet de réforme DEVA en publiant le peu convaincant Rapport de sécurité 2016 (projet du 26 octobre 2015).

5. Structure déficiente de commandement et de conduite politique et militaire! La version modifiée de l’Ordonnance de l’Assemblée fédérale sur l’organisation de l’armée (OOrgA) propose une structure de commandement et d’organisation bureaucratique, lourde et centralisatrice. Les Forces aériennes en particulier ont été reléguées, mal structurées et seraient difficilement en mesure de faire face aux menaces aériennes d’aujourd’hui. Le nouveau concept de stationnement prévu avec le soi-disant DEVA, détruira des parts importantes de l’infrastructure militaire.

 

Les USA appellent à une forte implication allemande dans la dissuasion militaire contre la Russie.

Selon un rapport des médias, le président américain Barack Obama milite pour une présence militaire plus forte de l'Allemagne dans les Etats baltes, la Pologne et la Roumanie.

Les Etats-Unis appellent à une forte implication allemande dans la dissuasion militaire contre la Russie en Europe orientale.Washington insiste pour que la Bundeswehr participe de manière significative dans le stationnement prévu des unités de l'OTAN à la frontière orientale de l'OTAN, rapporte le "Spiegel" dans sa dernière édition, citant des sources gouvernementales allemandes.

Source

 

L’armée n’est pas un comité d’accueil pour requérants d’asile

Communiqué de l'UDC du 20 avril 2016.

Les décisions prises aujourd'hui par le Conseil fédéral concernant la "planification d'urgence pour l'asile" comportent des lacunes énormes. On ne sait absolument pas quelle mission l'armée doit accomplir dans le cadre d'un service d'assistance. Pour l'UDC, il est indispensable que l'armée soit clairement engagée aux frontières pour retenir les personnes qui veulent entrer illégalement en Suisse en venant d'un pays sûr et pour combattre les activités des bandes criminelles de passeurs. Les décisions du gouvernement ont une fois de plus pour objectif d'accueillir et de loger un maximum de requérants indépendamment du fait que l'intégrité physique et la vie de ces personnes soient menacées ou non.

Il est évident pour l'UDC que le Conseil fédéral continue de pratiquer sa "culture de bienvenue" en émettant des signaux contreproductifs. Pendant que les autres pays protègent leurs frontières et n'admettent plus d'immigrants illégaux – comme l'Autriche vient de le faire au col du Brenner – le Conseil fédéral prend des mesures qui font bien comprendre partout qu'il est quasiment prêt à accueillir un nombre illimité de personnes. Cette attitude est en totale contradiction avec la politique d'asile humanitaire de la Suisse qui vise des personnes dont la vie et l'intégrité physique sont menacées. Cela signifie par conséquent que la Suisse n'a pas à tolérer l'entrée de migrants économiques et d'autres profiteurs de nos institutions sociales et que les personnes qui veulent entrer en Suisse après avoir traversé plusieurs pays sûrs doivent être refoulées aux frontières.

Les critiques des cantons doivent être pris au sérieux
Les cantons ont eux aussi formulé des exigences parfaitement claires la semaine dernière. La Conférence des directeurs de la justice et de la police des cantons a adressé au Conseil fédéral une lettre dont voici un extrait (traduction):

"Au cours de la discussion, des critiques ont été exprimées concernant le fait que la planification d'urgence ne prévoit pas de mesures pour gérer et, le cas échéant, de limiter le nombre de requérants d'asile entrant en Suisse. Nous sommes d'avis que la Suisse doit, parallèlement aux mesures déjà prises pour surmonter la crise dans le domaine de l'enregistrement et du logement, entreprendre également des préparatifs dans ce domaine."

L'UDC invite le Conseil fédéral à prendre au sérieux ces exigences et à formuler en conséquence la mission de l'armée dans le cadre d'un service d'assistance. Pour l'UDC, il est proprement inadmissible que l'armée soit engagée pour accompagner des personnes et distribuer de la nourriture.

 

Au Venezuela l’armée s’impatiente

Venezuela-1

   
Un mouvement citoyen, au sein même de l'appareil chaviste, opère ces temps-ci pour forcer le despote gauchiste Nicolas Maduro à renoncer au poste de président du Venezuela. Ce mouvement implique actuellement les principales institutions du pays.
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Ainsi, le général Alexis López Ramirez (photo ci-dessus) a participé à des conversations qui visent à convaincre l'armée de demander à Nicolas Maduro de démissionner le plus vite possible. Il ne s'agit pas pour l'armée de prendre le pouvoir, mais d'assurer au plus vite une transition vers des élections véritablement démocratiques (mais notre chère gauche européenne va certainement alléguer que c'est "Pinochet - Le retour"...).
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Alexis López Ramirez met actuellement en route une coordination qui veut forcer, depuis un bon moment déjà, le président Nicolas Maduro à démissionner, étant donnée la situation catastrophique que vit depuis longtemps le pays, entre misère extrême et chaos généralisé. Nicolas Maduro est le successeur du "cynocéphale" Hugo Chavez, qui s'était comporté en véritable dictateur bouffon.
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De plus, Hugo Chavez avait été jusq'uà autoriser sur son territoire des "représentations officielles" des Farc, et, même, du Hezbollah ("Hezbollah Venezuela" : voir photo). Sous la présidence de Hugo Chavez et sous celle de Nicolas Maduro, l'appareil répressif vénézuélien a été - et est encore - dirigé par des agents cubains. Tout ceci ne préoccupe nullement les médias européens, au point qu'on est en droit de les suspecter d'être des complices castristes et silencieux du sanglant chavisme soi-disant "bolivarien"...
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Michel Garroté
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