Alors que la RTS ne cesse de manipuler l’opinion publique pour promouvoir les idées gauchistes, elle balaye toute critique

Gilles Marchand: "Le service public doit encadrer le débat de société"
Le directeur général de la SSR Gilles Marchand, qui va quitter son poste d'ici au début de 2025[...]

A l'heure des réseaux sociaux, avec son lot de fake news et de propos radicaux, le paysage médiatique se transforme. Aux yeux de Gilles Marchand, 61 ans, il s'agit d'un "enjeu majeur de société".

[...] Ces transformations mettent en évidence la vocation du service public: "Nous avons une vraie responsabilité. Nous devons mener ce débat, ce dialogue de manière correcte, ouverte et professionnelle, en accompagnant la discussion et en essayant de l'organiser. Pas du tout pour la manipuler, mais pour que le principe de la Suisse – le débat constructif entre nous – soit toujours possible", argumente-t-il. Le service public doit dans ce cadre être "capable de s'adresser à tout le monde", insiste-t-il.

Fiabilité des informations

[...]  Gilles Marchand: Le service public doit être en phase avec la société

En revanche, le rôle des médias publics n'est pas de s'engager pour des causes. "Le service public doit encadrer le débat de société", souligne Gilles Marchand. "Il n'a pas à donner des directives. Il n'a pas à donner la température tout seul. Il doit être en phase avec la société. C'est cela, son mandat", martèle-t-il.

Une mission prise à cœur

Pour Gilles Marchand, le service public, mis sous pression en Suisse par l'initiative qui vise à réduire la redevance radio/TV à 200 francs, prend sa mission au sérieux.

Qu'il soit suisse ou européen, le service public "essaie vraiment d'offrir un reflet tout à fait correct des pensées, des points de vue et des idées qui traversent la société", relève le natif de Lausanne. "C'est un vrai souci qui est chevillé au corps", déclare-t-il.

Et de rappeler que des études indépendantes témoignent de l'équilibre des programmes de la SSR. Il balaie ainsi les critiques qui estiment que les contenus de la RTS, par exemple, penchent trop à gauche.

>> Lire par exemple : La couverture par les grands médias est politiquement équilibrée, selon une étude

Une "saine" autocritique

Ce qui n'empêche pas une certaine remise en question: "L'autocritique est saine et il faut la faire en permanence", assure Gilles Marchand. Il évoque une piste d'amélioration pour le service public: [...]

Et quand des erreurs sont commises, "il faut les corriger franchement", lance-t-il. "C'est notre force que d'être capables de dire: 'Là, on s'est trompés. Il n'y a pas d'intention. Mais on corrige et on continue la discussion.'"

Propos recueillis par Jennifer Covo, Adaptation web: Antoine Michel, Publié le 10 février 2024

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Un départ "dans l'intérêt" de la SSR

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> Lire aussi : Gilles Marchand: "Prendre ce genre de décision, ça veut dire qu'on prépare bien l'avenir"

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Carla Montet: Le sociologue franco-suisse et directeur général de la SSR Gilles Marchand, nous assure tout en épicène, que le contenu des émissions du Service public est un reflet fidèle de la société. Pour Gilles Marchand, les émissions sont très équilibrées, il n'y a pas d'intention politique derrière, d'ailleurs des études indépendantes le prouvent.

Quelques extraits, en résumé:

- Jennifer Covo: La difficulté - on l'a évoquée tout à l'heure -  ce sont les réseaux sociaux, où n'importe qui a le droit de dire n'importe quoi! Les réseaux sociaux, qui forment l'opinion, qui essayent de dévier l'opinion. Comment on lutte, NOUS?

- Gilles Marchand: En étant capables de s'adresser à tout le monde. Il faut que ce qu'on dit soit crédible.

- Jennifer Covo: Source de confiance, c'est majeur. Il y a une perte de confiance aujourd'hui dans les médias.

- Gilles Marchand: Faire de  l'audience ne suffit plus. La crédibilité, la relation de confiance est plus importante.

Jennifer Covo: Vous disiez à 38 ans que vous aimez les risques. Ce n'est plus le cas, vous avez changé?

Gilles Marchand : C'est un grand risque d'arrêter sans savoir trop ce qu'on va faire...

rappel: "Gilles Marchand (61 ans), directeur de la SSR, a gagné 514 184 francs l'année dernière. Lui aussi a dû se contenter de moins : en 2021, il percevait encore un salaire de 534'014 francs. (source Blick.ch 16 juin 2023:)"

 

Gilles Marchand rassure les Romands, il quitte la navire, -qu'il nomme aussitôt bateau,- après une réflexion qui a muri d'une manière profonde.
La bienséance ne nous permet pas de nommer ce que nous ressentons après que le peuple ait été conduit par le bout du  nez à refuser l’initiative "No Billag", mais nous allons livrer  nos réflexions autour de ce paquebot insubmersible de 7000 employés, qui travaille  pour le compte d'une Suisse globaliste, soumise aux intérêts du parti Démocrate des USA, de l'UE, au lieu de servir les intérêts d'une Suisse souveraine.

De toute évidence, pour la SSR, faire de l’audience est devenu le raisin trop vert, car inatteignable. Marchand se rabat alors sur le créneau de la crédibilité, plus difficile à chiffrer, mais "estampillable crédible" par les instituts de sondage et fact-checkers, tous de la même famille politique que la RTS.
Idem pour la presse qui ne se vend plus, mais peu importe, elle mérite "l'aide aux médias" puisque ces journaux sont "crédibles", et surtout, ils ont le monopole de la vérité.
Le coût d'un média est tel, qu'en Suisse romande personne ne se lance d'en créer sans l'assurance des subventions, ce qui garantit du coup la ligne directrice idéologique du camps du bien, ainsi que la partialité des censeurs qui leurs sont bénéfiques.
En face, les médias alternatifs online, qui vivent de la publicité et des donateurs doivent faire également beaucoup de concessions quant aux contenus. C'est à cause de cette concurrence déloyale que les voix de l’opposition sont peu audibles, et que c'est toujours nos médias étatisés qui ont le monopole de l'information, qui formatent la société; spécialement en Suisse romande, qui n'a même pas une Weltwoche pour se faire une opinion avec un équilibre des informations.

Marchand dit que la RTS reflète véritablement la société, notre Parlement, mais c'est justement le résultat du formatage de nos médias et non pas l'inverse, même si les rares accidents de parcours existent, comme la non-réélection de Cesla Amarelle, ou les votations du 09.02.2014 sur l'immigration de masse. Et si la volonté populaire n'a jamais été appliquée dans ce cas pourtant vital, c'est bien grâce à la contre-offensive "antiraciste" omniprésente - portée principalement par la RTS, comme nos exemples ci-dessous [1e, 2e] le démontrent.

Pourtant, l'antiracisme actuel s'est greffé sur un élément de base des théories communistes (les humains seraient tous équivalents, interchangeables), en instrumentalisant le "plus jamais ça" de la communauté juive après la Shoah.
Et jamais à une contradiction près, cette même Gauche occidentale s'est acoquinée avec l'oumma, qui pratique comme on sait une hiérarchie entre humains brutale et immuable, et travaillent en entente à la destruction de l’État d'Israël, tout en déplorant bien entendu l'antisémitisme grandissant. Ce que la classe bavarde interdit de dire, c'est que nous risquons aussi tous d'y passer.

Ceux qui diffusent des opinions incorrects sur le web sont forcément assimilés à des éléments dangereux. Il y reste encore une liberté très restreinte, mais l'appétit illimité du camp progressiste ne cesse de la grignoter, sinon de l'avaler.
N'a-t-on pas vu la déferlante de nos médias autour du rachat de Twitter, qui a libéré un peu la parole, ou du projet d'interdiction de l'AfD en Allemagne, qui est 30% de l'électorat du pays?

La RTS affirme représenter la pluralité des opinions, et pour le prouver, elle organise régulièrement des émissions avec des spécialistes de l'extrême droite, des spécialistes qui sont tous sortis tout droit des Lomonossov occidentaux wokisés, alors que l'extrême droite, à l'instar du mythe du Loch Ness, on en parle tout le temps mais personne ne l'a jamais vue, entendue.

Ces intellectuels-expertes désignés par nos médias incriminent ceux qui seraient les ennemis de la démocratie, les affabulent de catégories péjoratives, racistes, populistes, complotistes, islamophobes, climatosceptiques, etc., et créent tout une rhétorique autour de ceux qui remettent en question leurs idéologies, sans que ceux-là aient le droit de s'exprimer.

 

- Gilles Marchand: Aujourd'hui la société se fragmente à cause du numérique. GM voit la solution dans le débat constructif, utile.

Gilles Marchand a raison, la société suisse se fragmente, mais ce n'est pas à cause de la polarisation créée par les réseaux sociaux, c'est à cause de l'islamisation et de l'immigration de masse, deux désastres civilisationnels activement soutenus depuis quarante ans par notre premier parti de Suisse, la RTS.

L'invasion migratoire, l'islamisation est la tragédie majeure de notre pays, de la civilisation occidentale, sujet rendu tabou par l'impérialisme de cette gauche médiatique qui détiendrait l'apanage de la vérité, qui formate et filtre les opinions qui peuvent être exprimées et celles qui doivent être ostracisées et proscrites.

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Gilles Marchand, nous livre ses réponses dans cet interview en langue de bois et tout en épicène, bien sûr: 


-Non, RTS n'est pas trop à gauche.

Marchand affirme que sa boîte mammouth à 1,5 milliard est capable d'autocritique, et que la RTS ne formate en aucun cas l'opinion de nos citoyens captifs: bien au contraire, elle court humblement derrière la population pour représenter au mieux l’opinion de tous.

Nous invitons Gilles Marchand à lire ou relire nos analyses d'émissions RTS, que nous avons publiées durant huit ans;
nos analyses reflètent bien le problème d'orientation idéologique de la RTS.

Quant aux sondages RTS pour accréditer sa prétendue neutralité, tout le monde sait qu'avec des questions bien orientées, posées par des fonctionnaires bien formatés par les mêmes universités progressistes... celui qui les commande pourra y trouver ce qu'il souhaitait obtenir.
Il ne faut quand même pas prendre les gens pour des imbéciles!

Par ailleurs, la RTS prétend être un élément indispensable et garant du débat démocratique.
La réalité plus sombre est que notre service public travaille non-stop l’inconscient collectif pour fabriquer le consentement à son idéologie par l'imposition continuelle de faux problèmes, tout en posant une chape de plomb sur les vrais problèmes.
Par exemple, "comme élément indispensable et garante du débat démocratique", lors des votations, en annonçant d'avance les "tendances" qui devraient sortir des urnes la RTS nuit GRAVEMENT à la démocratie. Ceci devrait cesser immédiatement, tout comme les débats et les émissions déséquilibrés, menés par des journalistes - pratiquement tous progressistes - qui orientent les débats avec des questions-réponses, avec une distribution du temps de parole antidémocratique, en valorisant sans cesse le camp progressiste.

En période électorale, combien de fois avons-nous vu des reportages extrêmement favorables à un candidat Rouge, et le candidat UDC présenté d'une manière extrêmement désavantageuse? (Aussi ici, dès la 18e min.)
Qui n'a pas eu une overdose de la diabolisation incessante de Christoph Blocher ou de Donald Trump?

Depuis des décennies, la RTS fabrique des politiciens de gauche de toutes pièces, en les sortant du néant, avec une expérience de vie nulle, un projet politique inexistant, mais en les invitant à n'importe quelle émission, les visibilisant, les valorisant sans cesse. Les méthodes de manipulation de masses utilisées sont les mêmes que celles qui ont créé la star planétaire Greta Thunberg; pression mentale maximale par gavage, menaces, pour mieux soumettre la population cible.

Des opinions diffusées en continu, qui prennent leur source dans l'idéologie marxiste-progressiste, sont imposées par le flot des émissions comme des vérités incontestables. Les hystéries successives venant des campus déconstructionnistes d'outre-Atlantique, comme le néo-féminisme, le climatisme, le transgenrisme, le décolonialisme, le wokisme ou l'antiracisme, la propagande antichrétienne couplée à celle pro-islam, sont relayées tour à tour. Tous ces sujets sont abordés sous un angle culpabilisateur, afin de mieux pouvoir livrer la population à ceux qui cherchent la destruction de la Suisse libre et prospère et plus largement de la civilisation occidentale jadis florissante.

Marchand annonce l'avenir radieux de la RTS, pour faire face aux problèmes que ces mauvais réseaux sociaux ont suscités en se mettant au travers d'une prétendue neutralité politique de la SSR. Il s'agirait d'un projet de dialogue avec les citoyens et citoyennes qui permettra d'échanger indépendamment de la langue dans un débat national, pas cantonné aux communautés linguistiques.
Nous avons vu que les promesses faites suite au coup de semonce de No Billag n'ont pas tenu 12 heures: la RTS est devenue orientée d'une manière plus débridée, plus hégémoniquement Vert-Rouge qu'elle ne l'était avant cette votation.

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[1e] Vous trouvez ci-dessous deux exemples de ce conditionnement mental par la RTS, mais nous aurions pu choisir à l'aveugle n'importe quelle émission Forum de ces vingt dernières années.

Thibaut Schaller et Mehmet Gultas - Forum du 9 février 2024

Exemple récent de débat scandaleusement orienté, désquilibré:  Thème: "La Suisse est-elle raciste?" Cinq nuances de Rouge contre un UDC (+ le journaliste Rouge)

 Le grand débat - la Suisse est-elle une terre d'asile? [28:34]

Lien vers l'audio: https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/forum-presente-par-thibaut-schaller-et-mehmet-gultas-28397563.html?id=28397577

Participants:

- Michaël Buffat, UDC

- Maryam Yunus Ebner (PS), membre de l'exécutif, Onex (GE)

- Robin Stünzi, coordinateur scientifique du Pôle de recherche "NCCR on the move" de l'Université de Neuchâtel

- Diane Barraud-Astefan, pasteure-aumônière au Point d'Appui à Lausanne

- Maelle Lhomme, chercheuse à Médecins Sans Frontières

- Carole Dechantre, comédienne, productrice

Production RTS typique et proprement scandaleuse de A-Z!

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[2e] Mais nous aurions pu également prendre comme exemple ce 9 février, l'interview comico-tragique de Nicole Bacharan, en tant que spécialiste des USA depuis le temps des dinosaures, qui s'était distinguée comme férocement anti-Trump, et totalement acquise au camp Democrate des USA.

Les trous de mémoire à répétition de Joe Biden: interview de Nicole Bacharan

Bacharan: Oui, Biden a fait une bourde en disant qu''al-Sissi est le président de Mexique lors d'une conférence de presse pour prouver qu'il a toute sa tête, mais les américains trouvent les 2 candidats trop âgés. L'acuité intellectuelle de Biden est là, mais Donald Trump se trompe tout le temps de date, de nom. Et même si on lui tient pas de rigueur; ses défaillances peuvent inquiéter les modérés qui votent sans passion pour Trump.
Puis Bacharan cite Nany Pelosi qui a eu la sagesse de se retirer.

Dans un interview consacré à l'état mental de Joe Biden, nous avons appris que Trump est trop vieux, mais Bacharan, 69 ans passés, reste la référence pour la RTS et ses auditeurs captifs.

 

Un commentaire

  1. Posté par CiGîtLaSuisse le

    Excellente analyse de l’abjecte RTS ! Deux remarques qui me viennent à l’esprit :
    – La semaine dernière, Infrarouge, l’émission de pseudo-débats, traite d’un thème d’une importance cruciale : Infrarouge ! Il est clair qu’il n’y a aucun sujet d’importance actuellement.
    – L’émission « Les beaux parleurs », un exemple de la perversité de la RTS : Tous les chroniqueurs réguliers sont de gauche, voire d’extrême gauche (Avec en prime l’Idole Calamity Rey invitée régulièrement). En fait, non, il y a une chroniqueuse de droite (conservatrice) : l’arrière grand-mère Suzette Sandoz, 82 ans, le prototype de la bourgeoise protestante de la « bonne société lausanoise », soit tous les ingrédients pour faire office de repoussoir auprès des 9/10 de la population. Il y a bien Slobodan Despot invité (très) occasionnellement, pourquoi pas comme chroniqueur régulier ? Ou Oskar Freysinger ? Non, la RTS se gardera bien d’inviter des conservateurs percutants !

Et vous, qu'en pensez vous ?

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