La retraite des fonctionnaires vaudois au bord du gouffre; d’autres répercussions de la débâcle bancaire sont prévisibles

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Les risques auxquels est confrontée la caisse de pension de l’État de Vaud.

Fabrice Moscheni -  04.04.2023

Récemment, la fonction publique vaudoise, ou du moins une partie, a manifesté car elle considère que son augmentation de salaire 2023 n’est pas suffisante. Cette mobilisation semble bien dérisoire lorsqu’on analyse les risques auxquels leur caisse de pension, la CPEV, est confrontée. Depuis plus de 10 ans, ces risques sont connus, mais l’ancien Conseil d’État de majorité de gauche a été complaisant voire complice de cette situation.

En 2013, une recapitalisation extraordinaire de 1,44 milliard de CHF avait été faite afin de sauver la CPEV, financée exclusivement par l’argent des contribuables. Cela équivaut à une prime salariale de près de 45’000 CHF pour chaque fonctionnaire actif… à l’aune de cette recapitalisation, l’indexation 2023 apparaît comme une broutille.

La CPEV gère la retraite de 60’000 fonctionnaires (40’000 actifs et 20’000 retraités).
Au 31.12.2022, son taux de couverture serait de 68,6%, c’est-à-dire qu’il lui manque près de 2 milliards pour atteindre 80% de taux de couverture et près de 6 milliards pour un taux de couverture de 100%. La situation actuelle de la CPEV est donc similaire à celle de l’année 2012, avant la recapitalisation de 1,44 milliard, où son taux de couverture était de 65,7%. Après 10 ans et si on considère le 1,44 milliard d’argent public envolés comme une bagatelle, on est de retour à la case départ!

Lors de la recapitalisation de 2013, l’État a stipulé qu’aucune autre injection d’argent public ne serait effectuée si les plans de prévoyances n’étaient pas révisés régulièrement pour tenir compte des réalités économiques et actuarielles de la CPEV. [...]

Justification inattendue

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La caisse de pension Migros a souffert de la crise de Credit Suisse à hauteur de 110 millions de francs.

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Carla Montet: Dans un contexte économique et politique pour le moins inquiétant, la Ville de Lausanne creuse son déficit, qui se chiffre d'après les interprétations des comptables à 10, 8 millions, et fait même des émules.
La capitale vaudoise, avec son règne de la Gauche sur lequel le soleil ne se couche jamais, creuse sa dette avec persévérance, au-delà du taux d'endettement de la Grèce.
Son deuxième shootoir de 100 m², au coût annuel de 1,7 million, vient de faire sensation. Lausanne croit pouvoir par ce moyen rendre aux usagers lambda ses toilettes publiques actuellement investies par les toxicomanes. C'est déjà pour mettre fin à ces habitudes que le premier shootoir avait vu le jour. Depuis le 1er octobre 2018, c'est 35'904 fois que des toxicos ont utilisé ces locaux, ouverts 7 jours sur 7, ce qui revient à 47.30 francs par shoot pour les contribuables!

L'un des effets visibles de la banalisation de la toxicomanie, c'est que l'on croise de plus en plus de jeunes filles blanches qui mendient en plein jour dans les rues de Lausanne, d'Yverdon, le visage couvert de plaies, portant les stigmates du crack qui ravage actuellement la jeune génération. Le crack est pareil à la mode transgenre: tous ces jeunes détruisent leur vie tout en faisant marcher le commerce de ceux qui vivent de leur mal-être. Et à la fin, c'est encore le contribuable qui va trinquer pour tous.

Dans ce contexte de déclassement de l'Occident, de la Suisse, de crise bancaire, d'augmentation du chômage, du coût de la vie, de licenciements en série, de faillites, de délocalisations, d'augmentation des taux hypothécaires, les villes vaudoises se lancent sans fin dans des projets d'utilité publique, sans se soucier de leur dette vertigineuse.

Les Vert.e.s, toujours riches en idées, proposent cinq milliards pour l'Ukraine, alors que même le CICR doit massivement licencier et revoir ses ambitions à la baisse.

Il y a aussi de petites villes comme Prilly qui vivent encore dans la Suisse d'avant. Cette commune projetait en mars d'acheter une parcelle à 62 millions pour y construire 200 logements subventionnés; donc le terrain à lui seul reviendrait à 310'000 francs par logement.
Lausanne a usé de son droit de préemption une dizaine de fois en deux ans, au moyen d'un crédit supplémentaire de 50 millions de francs en 2022, 80 millions en 2021, et prévoit d'y consacrer 130 millions en 2023, sortant tout droit de la poche des contribuables, afin d’acquérir de nouveaux immeubles pour les subventionner – ce qui permet de fidéliser son électorat et accessoirement servira de tour de passe-passe comptable pour "diminuer la dette".
Notons que le nombre des logements subventionnés par tête d'habitant à Lausanne était déjà il y a vingt ans un record national absolu!

Commentaire d'un lecteur du 20min.ch: AlexanderTheGreat 10.02.2023

130 millions, c’est le coût annuel de seulement 1’300 demandeurs d’asile, ou le coût sur dix ans de 130 mineurs non accompagnés. Des clopinettes sont données aux Suisses en comparaison de ce qui est investit pour ceux qui arrivent en Suisse pour profiter du système.
Source: https://www.20min.ch/fr/comment/441856034912

voir aussi: https://www.20min.ch/fr/story/achat-vente-dimmeubles-par-la-ville-ce-nest-pas-de-la-speculation-471002594305

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