Affaire Obono : des membres de la Ligue de défense noire africaine s’introduisent dans les locaux de Valeurs actuelles

Deux militants du groupuscule racialiste ont pénétré en toute illégalité dans le siège du journal, ce samedi, pour dénoncer notre publication consacrée à Danièle Obono.

Deux membres de Ligue de défense noire africaine (LDNA) ont pénétré en toute illégalité dans les locaux de Valeurs actuelles, ce samedi après-midi, à Paris, et diffusé en direct leur forfait sur Facebook. « C’est pas le souci que ce soit Danièle Obono, ce sont les clichés, l’incitation à la haine anti-noirs que ce journal torchon propage en toute impunité », y dénonce Egountchi Behanzin, fondateur et porte-parole du groupuscule racialiste, pendant que son complice le filme déambulant dans le hall d’entrée, les locaux déserts de la rédaction et feuilletant notre dernier numéro, à l’origine d’une polémique autour d'une fiction consacrée à la députée de la France insoumise, à laquelle Valeurs actuelles a déjà répondu plusieurs fois.

 

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Valeursactuelles.com

[Scandale Soros] Pour Nicolas Bay, “la CEDH est l’incarnation du gouvernement supranational des juges contre la volonté des peuples”

Par Bastien Lejeune

Dans son dernier numéro, Valeurs actuelles révèle l'ampleur de l'influence de Georges Soros, le milliardaire hongrois à la tête du réseau d'ONG Open Society Foundations, sur la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Nicolas Bay, élu RN au Parlement européen, juge ces révélations « proprement terrifiantes ».

Valeurs actuelles. Qu’avez-vous pensé de l’enquête publiée par Valeurs actuelles cette semaine, qui dévoile les relations entretenues par les juges de la Cour européenne des droits de l’homme avec les ONG de l’Open Society Foundations ?

Nicolas Bay. Cette enquête est plus qu’édifiante : elle est proprement terrifiante. La stratégie de long terme développée par George Soros à travers son Open Society lui a assuré une influence que peuvent envier de nombreux chefs d’États, tout en se faisant passer pour un « philanthrope ». C’est un peu vite oublier qu’il a fait sa fortune en spéculant et en ruinant la vie de nombreuses personnes, qu’il est cité dans les Paradise Papers ou encore qu’il a été condamné pour délit d’initié.

Quel est cet homme qui est en position d’imposer ainsi son idéologie globaliste aux peuples européens via un organe initialement conçu pour les protéger ? À quel point nos dirigeants sont-ils coupables de passivité, voire de complicité ?

Plus généralement, cette enquête permet de s’interroger sur l’instrumentalisation du concept
« d’état de droit ». Ce dernier tourne souvent au procès politique, dans le but de détruire les fondamentaux de nos nations en contestant par la voie judiciaire ce qui a pourtant été voulu et décidé par les urnes. Le projet revendiqué par George Soros est celui d’un libéralisme mondialisé chimiquement pur, la société globale régie par les juges, qui ne reconnaît que des individus déracinés et interchangeables ; le libre échange commercial et la libre circulation des personnes devenant les valeurs cardinales de la société.

Je le vois chaque jour au Parlement européen, étant rapporteur au nom de notre groupe parlementaire sur deux des dossiers les plus importants de ces dernières années : les attaques de Bruxelles contre la Pologne et la Hongrie. Officieusement ciblés car ils refusent d’accepter la répartition automatique des migrants, ces deux pays sont officiellement accusés d’atteintes à l’état de droit. La CEDH fait de son mieux pour soutenir ces assauts, comme l’illustre votre dossier.

Connaissant la situation de conflit d’intérêts dans laquelle se trouvent de nombreux juges de la CEDH, la France devrait-elle prendre des mesures pour se protéger de l’influence de l’OSF ? Lesquelles ?

Plusieurs mesures peuvent être prises. Par exemple, la Hongrie de Viktor Orbán a décidé d’obliger les ONG à déclarer leurs financements reçus de l’étranger afin d’exposer toute forme d’ingérence provenant de pays tiers. De plus, les fonds perçus sont taxés afin de soutenir des programmes pour contrer la propagande de ces ONG. Ces dispositions ont naturellement déclenché l’ire de la Commission européenne ! Il faut dire que George Soros et Jean-Claude Juncker, grands amis, s’affichaient souvent ensemble…

Mais la décision la plus simple et la plus efficace serait, comme le propose le Rassemblement National, de quitter la CEDH. […]

Ceux qui évoquent l’influence de l’Open Society Foundations au sein des institutions européennes sont systématiquement taxés de complotisme. Son influence est-elle selon vous exagérée ?

[…] Le rapport de Grégor Puppinck comme l’enquête de Valeurs actuelles montrent bien que la plupart des éléments concernant l’infiltration de la CEDH sont publics et que cette stratégie est efficace. Il est par ailleurs habituel d’avoir au Parlement européen des conférences organisées par divers groupes politiques allant de l’extrême gauche aux macronistes avec le soutien affiché ou la participation de l’Open Society. L’influence de George Soros est réelle, elle est même considérable et doit être combattue.

Article complet: Valeurs Actuelles

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Rappels :

Comment George Soros a infiltré la Cour européenne des droits de l’homme

[Le scandale Soros] “Le principe de l’équilibre des pouvoirs est rompu” : François-Xavier Bellamy dénonce l’emprise de la CEDH sur les choix des États

[Vidéo] Le scandale Soros

Le scandale Soros, partie 4 : Opacité des protocoles, “oublis” et collusions… Comment les ONG couvrent leurs traces

Mainmise du milliardaire Soros sur l’UE

Enquête Soros : les révélations de Valeurs Actuelles provoquent des réactions à l'étranger

“Valeurs Actuelles” soutient-il Sarkozy ?

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L'hebdomadaire français "Valeurs Actuelles" passe pour "le media de la vraie droite". Il serait lu "par les électeurs du FN". Il se distingue nettement de "Le Point" ou de "L'Exrpess". Bref, "Valeurs Actuelles" serait le seul hebdo lisible si l'on est vraiment de droite. Qu'en est-il réellement ? Et si en réalité "Valeurs Actuelles"  roulait pour Sarkozy ? Ci-dessous, une enquête sans concession sur un media "pas si de droite que ça" (voir liens vers sources en bas de page).
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Qui sont Yves de Kerdrel et Denis Tillinac ?
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Sur Lafautearousseau, Dominique Bonnétable écrit à ce propos (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le rendez-vous que Robert Ménard avait proposé ne manquait pas d’intérêt : débattre en toute liberté des sujets qui réunissent ou divisent la droite nationale française, contribuer à réduire les hostilités, permettre l’établissement d’un consensus de nature à remettre en cause le « Front républicain » et donc la domination idéologique de la Gauche. Faire contrepoids, enfin, à la tendance jugée trop socialisante, sur le plan sociétal et sur le plan économique, de Florian Philippot. Le maire de Béziers avait bien fait les choses : les bâtiments publics avaient été préparés pour accueillir les participants, dans une ville dont la propreté et la bonne tenue témoignaient de l’efficacité de son nouvel édile.
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Dominique Bonnétable : Malheureusement les personnes que Ménard avait choisies pour animer cette réunion et réaliser cette mission n’étaient pas toutes nécessairement les mieux placées pour cela, et cette situation s’est révélée dès les premières minutes de parole. L’ouverture des débats avait été confiée à Yves de Kerdrel, rédacteur en chef de « Valeurs actuelles », et à Denis Tillinac, écrivain réputé. Or, le premier, qui ne fait pas mystère de son désir de voir Sarkozy revenir aux affaires, ou à défaut Fillon ou Juppé, a considéré que son ennemi désigné était le Front National, déclarant en liminaire qu’il existait une « extrême-extrême droite sectaire » qui défendait le dirigisme et combattait les lois du marché. Quant à Denis Tillinac, au cours d’un exposé destiné à définir la « Droite », au cours duquel il a répété avec talent que la Droite, ce sont « des sentiments, des valeurs et des images », laissant ainsi les idées à la Gauche, il a soutenu que le Front National était depuis l’origine un soutien du parti socialiste.
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Dominique Bonnétable : On aurait pu penser que les résultats des dernières élections régionales dissuaderaient quiconque de répéter ce type de slogan absurde, mais le mépris du réel est enraciné chez certains. Quoiqu’il en soit, après cela, il était évident que les seules personnalités politiques présentes, à savoir Marion Maréchal Le Pen et Louis Alliot allaient se trouver de trop et quitter les lieux. M. Ménard lui-même répéta pour faire bon poids qu’il n’était pas là pour « servir de marchepied au Front National ». Les choses avaient donc mal commencé. Le lendemain, les débats furent inégaux et marqués, comme il en est toujours, par les oppositions personnelles et partisanes : ainsi Mme de La Rochère refusa de se trouver en présence de Mme Bourges à la même table ronde sur la famille. A noter tout de même, et au grand dam de M. de Kerdrel, une étonnante et complète unanimité contre l’Union Européenne, tant parmi les intervenants que parmi les participants, au premier rang desquels Hervé Juvin, qui donna un échantillon de sa rigueur et de son audace.
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Dominique Bonnétable : Malheureusement, la teneur des tables rondes ne permit pas de déboucher sur des propositions solides : les 51 articles de la motion finale, malgré leur bon esprit, sont quelquefois redondants et même démagogiques, et surtout laissent de côté l’économie, l’Europe et notamment l’euro, la politique étrangère et les questions idéologiques, pourtant essentielles. On n’a pas abordé l’idéologie de la non-discrimination, ni l’idéologie mortifère des droits de l’homme. En bref, seules les questions secondaires faisaient l’objet d’une proposition. Evidemment, les mandants de M. de Kerdrel, actionnaires de sa revue, n’auraient pas aimé qu’il en fût autrement. Or, pour faire de la force en faveur du clan national, on ne peut pas faire l’impasse sur la remise en cause de la démocratie idéologique.
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Dominique Bonnétable : En conclusion, et malgré les tentatives timides de Robert Ménard pour atténuer l’effet de ses propos, la réunion se solde par un demi-échec pour leurs organisateurs : ils ne pourront se fonder sur ses résultats pour passer à l’action, et les relations entre FN et Ménard seront compromises quelque temps. Quant à Kerdrel, il ne pourra réaliser son but inavoué, à savoir arracher suffisamment de voix au Front National pour mettre en selle son candidat libéral et atlantiste. Il reste le plaisir d’avoir pu rencontrer des personnalités marquantes, d’avoir resserré les liens avec nos amis de près ou de loin, d’avoir échangé des propos roboratifs et d’avoir pu apprécier la qualité de la gestion municipale de Béziers. Ce n’est pas tout à fait rien, conclut Dominique Bonnétable (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Valeurs actuelles roule-t-il pour Nicolas Sarkozy ?
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A ce propos, il faut savoir que Valeurs Actuelles, d'une part, change de rédacteur en chef ; et d'autre part, tiendra un rôle important pour 2017 (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page). C'est Geoffroy Lejeune qui prend cette responsabilité au sein de l'hebdomadaire : "Geoffroy Lejeune a couvert l'élection présidentielle de 2012 pour l'hebdomadaire, avant de devenir rédacteur en chef du service politique. Diplômé de l'École supérieure de journalisme de Paris en 2011, Geoffroy Lejeune doit prendre ses fonctions le 1er juin, épaulé au cours des quatre mois à venir par Yves de Kerdrel, directeur du groupe Valmonde qui effectuait l'intérim. Geoffroy Lejeune arrive à cette rédaction d'une vingtaine de journalistes plutôt jeunes dans une période faste pour l'hebdomadaire, dont les ventes ont progressé de 5,4% en 2015, à 116.000 exemplaires par semaine, alors que le marché est globalement morose pour les magazines.
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"Je suis très fier de diriger un groupe de presse dont le navire amiral, Valeurs actuelles, a le plus jeune directeur de la rédaction de France", a déclaré Yves de Kerdrel à l'AFP. Geoffroy Lejeune représente déjà l'hebdomadaire dans de nombreuses émissions de télévision et de radio, notamment dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel sur RTL. "Nous ne sommes pas sur la même ligne que le FN, mais nous faisons des efforts pour ne pas être sectaires", et "parler à tout le monde, de Florian Philippot à François Bayrou": Geoffroy Lejeune définissait ainsi dans Le Monde daté de dimanche la ligne du journal, qui titre cette semaine sur "Les dynamiteurs de la droite". Présent le week-end dernier à Béziers (Hérault), où Valeurs actuelles coorganisait des "Rendez-vous" de la droite dure, il expliquait vouloir "flirter partout où il y a du débat à droite". "Mais nous voulons être aussi le journal de la primaire des Républicains", assurait le journaliste.
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Le magazine organise dès mercredi un débat avec François Fillon, avant de recevoir tous les candidats à la primaire". L'Observatoire des journalistes et de l'information médiatique analyse et rappelle le passé sarkosyste de l'hebdomadaire : "À 27 ans, Geoffroy Lejeune, va donc piloter la rédaction d’un des cinq newsmagazines français. Malgré ces bons résultats, dus à la reprise en main éditoriale de Valeurs actuelle par son directeur, Yves de Kerdrel, la promotion de Lejeune forcera ce dernier à prendre du recul. Kerdrel, qui remplaçait Branca dans l’interim, aurait vu ses rapports se détériorer depuis plusieurs mois avec ses nouveaux actionnaires, Iskandar Safa, Étienne Mougeotte et Charles Villeneuve. Associés au sein de Prinvinvest Medias, ces derniers déploreraient en coulisses le coup de barre à droite donné par Kerdrel à Valeurs actuelles depuis trois ans.
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Ils n’auraient guère approuvé notamment le parrainage de l’hebdomadaire du récent Rendez-vous de Béziers, à l’initiative de son maire proche du Front national, Robert Ménard. En perspective de l’élection présidentielle de mars 2017, Mougeotte et Villeneuve – à l’époque sarkozystes – militeraient pour un recentrage en faveur des Républicains. Lassé des critiques, Yves de Kerdrel aurait finalement accepté de ne plus diriger la rédaction, tout en plaçant Geoffroy Lejeune, très proche de lui. Il garderait ainsi une partie du contrôle". De son côté, Yves de Kerdrel vient de se montrer très critique vis-à-vis de Robert Ménard et s'estime même trahi par ce dernier : Yves de Kerdrel, directeur général de Valeurs actuelles, a expliqué à l'Agence France-Presse être "mal à l'aise" après le rendez-vous de Béziers coorganisé avec le maire de la ville Robert Ménard, estimant avoir été trahi par celui-ci après un week-end qui a tourné à la création d'un "mouvement ménardiste".
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"Notre journal cherche à être indépendant. Je cherche pas à faire de l'épicerie politicienne", a déclaré Yves de Kerdrel, interrogé par téléphone, se disant "mal à l'aise" alors que son journal a participé au financement de cette réunion de la droite de la droite et de l'extrême droite, qui s'est, selon lui, transformée en "rampe de lancement pour les législatives ou une autre ambition de Ménard". Hasard de calendrier ou réaction de cause à effet, il se trouve aussi que Robert Ménard vient de clarifier son positionnement vis-à-vis de 2017 suite aux critiques qu'il a essuyées : le « mouvement citoyen » appelé « Oz ta droite », dont il a annoncé le lancement mercredi 25 mai, sera-t-il une rampe de lancement pour la présidentielle 2017 ?
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« C'est pas une rampe de lancement », a répondu M. Ménard sur BFMTV, avant de déclarer qu'il ne serait pas candidat pour cette échéance : « Je ne suis pas mégalo, je ne suis pas stupide. Il y a assez de candidats ». Vous allez soutenir qui en 2017 ? « Moi, personnellement tout le monde sait que je vote Marine Le Pen » a répondu l'ancien patron de Reporters sans frontières. Ce que je souhaite, c'est que Marine Le Pen comme les autres partis de droite entendent ce qui s'est dit à Béziers. Ce rassemblement servait à faire discuter ensemble des gens qui ne se parlent jamais. A droite, on est spécialiste de l'oukase » a lancé Ménard. « Ca agace le FN, en même temps ils reviendront », veut-il croire. « Il y avait tout un tas de militants FN qui étaient là, qui étaient contents. Ca agace les états-majors ».
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Valeurs actuelles arrivera-t-il à se débarrasser du soupçon de rouler pour Nicolas Sarkozy et à devenir un véritable hebdomadaire prônant l'union des droites ? L'avenir nous le dire mais il jouera de toute évidence un rôle important à droite en vue de 2017 (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Michel Garroté
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/05/31/que-s-est-il-passe-a-beziers-5808987.html
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http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/un-jeune-journaliste-a-la-tete-de-la-redaction-de-valeurs-actuelles_1797509.html
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http://www.ojim.fr/vent-de-renouveau-a-valeurs-actuelles/
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http://www.lepoint.fr/politique/rendez-vous-de-beziers-kerdrel-estime-avoir-ete-trahi-par-menard-01-06-2016-2043754_20.php
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Donald Trump dans Valeurs Actuelles

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Donald Trump dans un entretien avec l'hebdo français de droite 'Valeurs Actuelles' déclare (extraits ; voir lien vers 'Valeurs Actuelles' en bas de page) : "Vous pensez vraiment que, s’il y avait eu dans l’assistance quelques personnes armées et entraînées, cela se serait passé de la même façon ? Je ne le crois pas. Ils auraient tué les terroristes. C’est du bon sens (…) Je possède en permanence une arme sur moi. Je peux vous dire que si j’avais été au Bataclan ou dans un des cafés, j’aurais tiré. Je serais mort peut-être, mais j’aurais dégainé".
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Donald Trump : "Malheureusement, la France n’est plus ce qu’elle était, et Paris non plus. Il y a des quartiers dont on a l’impression qu’ils sont devenus hors la loi, qu’ils sont, comme certains de vos essayistes l’ont écrit, des territoires perdus de la République. Des amis français me disent qu’ils ont parfois le sentiment de n’être plus vraiment chez eux quand ils se promènent çà et là dans leur pays".
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Enfin, Donald Trump distingue migrants et populations des Etats européens notant que certains "réclament l’instauration de la charia" et que nous allons "au-devant de véritables révolutions" (fin des extraits ; voir lien vers 'Valeurs Actuelles' en bas de page).
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Michel Garroté, 10.2.2016
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http://www.valeursactuelles.com/monde/exclusif-trump-la-france-nest-plus-ce-quelle-etait-59116
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Le gouvernement veut priver Valeurs actuelles et Minute d’aides à la presse

 

Explications :

Stories_virtuemart_product_2744_page_01nsp_106"Charlie Hebdo, Le Monde diplomatique, Society ou encore Le 1 : ces titres ne touchent pas de fonds publics au titre des aides au pluralisme de la presse, contrairement à leurs confrères des quotidiens L'Humanité, La Croix ou Libération. Une anomalie pour Fleur Pellerin, qui a lancé une réforme destinée à élargir l'attribution de ces subsides, qui représentaient un total de 9 millions d'euros en 2014. Mais la ministre de la Culture veut filtrer. Pas question d'être accusée de financer des hebdomadaires comme le très droitier Valeurs actuelles ou l'extrémiste Rivarol.

Pour cela, Fleur Pellerin a un plan. Elle l'a livré succinctement le 2 novembre, au détour d'une intervention devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, comme l'a relevé la Correspondance de la presse. Evoquant l'extension des aides au pluralisme aux périodiques, Fleur Pellerin a indiqué que cette réforme serait "mise en œuvre avec une condition qui est l'absence de condamnation pénale pour incitation à la haine raciale" - contacté pour des précisions, son cabinet n'a pas encore répondu à nos sollicitations (...)

Sans-titreParmi les titres visés par cette mesure, on trouve d'abord Valeurs actuelles, connu pour ses couvertures controversées. Le patron de l'hebdomadaire, Yves de Kerdrel, a été condamné en mars dernier à 3.000 euros d'amende pour "provocation à la discrimination, à la haine ou la violence" et pour diffamation. En cause, une couverture d'août 2013 sobrement intitulée : "Roms : l'overdose".

Contacté par Marianne, Yves de Kerdrel ne se dit "pas surpris" par la décision de Fleur Pellerin. "C'est la première fois dans l'histoire de la Ve République qu'un gouvernement s'attaque à la presse de manière aussi frontale", tempête-t-il, affirmant que "la liberté d'expression est menacée en France" (...)

Autre titre dans le collimateur : l'hebdomadaire d'extrême droite Minute. Sa condamnation à 10.000 euros d'amende pour "injure à caractère racial" a été confirmé par la cour d'appel de Paris en septembre, après sa couverture de novembre 2013 comparant Christiane Taubira à un singe (...)"

Pour vous abonner à Minute, c'est ici. pour Valeurs actuelles, c'est ici.

 

Extrait de: Source et auteur

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France – Désormais le régime socialiste persécute. Gravissime!


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A partir de 2012, le gouvernement socialiste s’est progressivement transformé en un régime socialiste de plus en plus sectaire et répressif. Contre La Manif Pour Tous (LMPT) à Paris, contre Génération Identitaire (GI) à Poitiers, et, plus récemment, contre une série de site et de blogues de droite, et, même, contre certains médias classiques, tel l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.

Il s’agit-là, très clairement, d’une dérive autoritaire. Elle est d’autant plus inquiétante que le régime socialiste utilise désormais la police comme une police politique, lorsque cela lui semble utile.

Au plan historique et sociologique, l’émergence de cette République socialiste autoritaire est très intéressante. Elle signifie notamment que le régime en place - et ses innombrables relais médiatiques - ne supportent plus que l’on puisse les critiquer ou les contester (sans doute parce qu’ils se savent non-représentatifs de la majorité des Français ; et sans doute aussi parce qu’au fond d’eux-mêmes, ils commencent à avoir peur).

Et de ce fait, ils vont jusqu’à réprimer, museler et même persécuter l’opposition de droite (on ne mettra pas ici « Les Républicains » dans la catégorie « de droite », car à l’évidence, ce parti issu de l’UMP est dominé et contrôlé par des centristes et mêmes de par personnalités de centre-gauche).

L’Affaire FdeSouche

Pierre Sautarel, un des contributeurs du site de ré-information http://www.fdesouche.com/, raconte les faits et donne sa propre interprétation de l’action policière menée à son encontre. Il en ressort quelques faits marquants sur l’évolution du système répressif socialiste français (ci-dessous quelques extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

L’attaque est policière et non plus milicienne

Jusqu’à présent, le PS s’appuyait sur des associations miliciennes, comme Actup, pour intimider par des actions violentes les citoyens de la ré-infosphère. On se souvient par exemple des infamies d’Actup contre la présidente de La Manif Pour Tous Ludovine de la Rochère, allant jusqu’à mettre en scène du faux sang sur les murs de la fondation Jérôme Lejeune, ou encore le saccage de la librairie d’Emmanuel Ratier par des militants socialo-fascistes.

Mais le PS semble avoir adopté des méthodes plus institutionnelles, profitant de son passage aux commandes de la République. Ainsi, Pierre Sautarel a fait l’objet d’une convocation et d’un interrogatoire musclé de la police, malgré la raison insignifiante, un prétexte : «J’ai reçu une convocation de la police pour une affaire de diffamation. Sur place j’ai appris que c’était dans le cadre d’une diffamation visant Pierre Bergé qui porte plainte. On me reproche d’avoir publié sur FdeSouche un lien vers un article du site Panamza que Pierre Bergé juge diffamatoire. Juste un lien. Même pas un copié-collé de l’article», explique la victime de l’action policière.

L’attaque vise la personne, sans relais médiatique

Jusqu’à présent, les militants PS excellait dans les actions symboliques à moindre frais, mais amplifiées grâce au relais des médias de propagande du système. Les Femen offrent les exemples les plus récents de ce type d’action dont le levier essentiel réside dans l’amplification médiatique des seins faméliques tristement associés à des messages de haine. Mais, dans le cas de Pierre Sautarel, la presse officielle n’a pas été mobilisée pour donner à l’interrogatoire une portée symbolique, l’attaque vise à atteindre la personne.

Il y a tout d’abord la volonté de trouver des chefs d’accusation qui n’existent pas. L’interrogatoire est musclé : «Ils voulaient absolument obtenir une chose : que je reconnaisse que je suis le directeur de la publication de FdeSouche. Or, je ne suis pas le directeur de publication du site». Bref, les grosses manœuvres pour créer un chef d’accusation.

Il y a ensuite la volonté d’humilier la personne en l’atteignant dans ses biens. En effet, les policiers ont perquisitionné au domicile et ont forcé la porte : «Ils ont saisi mon Smartphone que j’avais avec moi lors de la convocation. Ils se sont ensuite rendus chez moi, ont forcé la porte avec un serrurier et ont entièrement perquisitionné l’appartement à la recherche de mon matériel informatique et de mon ordinateur qu’ils n’ont pas trouvé.»

Le mensonge médiatique de la presse sous influence ne fonctionne plus

Mais le plus significatif, au-delà de la prétendue diffamation contre Pierre Bergé, c’est la prise de conscience par la caste médiatico-politique que leur mystification de l’opinion publique ne fonctionne plus. Et cela explique la violence, l’irrationnel même de l’action policière contre Pierre Sautarel. Il explique : «Dans une période où tout nous donne raison, ils sont ennuyés, oui. Que ce soit avec l’explosion de la délinquance, comme les 17 commissariats attaqués pendant la période du 14 juillet dont aucun média en vue n’a parlé, ou avec la montée des attentats islamistes, nous assistons à l’explosion de leur France plurielle et à une grave régression au niveau sécuritaire, identitaire et civilisationnel. Et les gens en prennent de plus en plus conscience. (…) Nous bousculons toute leur hiérarchisation de l’information et nous avons plus de visibilité que certains journaux professionnels ou même locaux. A ce qui serait passé complètement inaperçu, nous lui offrons une visibilité auprès du plus grand nombre. La profusion est éclatante. Les Français ne croient plus vraiment ce que leur disent les journaux télé lorsqu’ils constatent tout ce qui est passé sous silence » (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté

http://24heuresactu.com/2015/08/03/persecutions-contre-fdesouche-le-systeme-saffole/

   

La tribune que vous n’auriez pas dû signer Monsieur Sarkozy


FRANCE-LIBYA-CONFLIT-DIPLOMACY


Une trentaine de personnalités, dont le revenant Sarkozy, le polémiste Éric Zemmour et le philosophe Alain Finkielkraut, cosignent dans Valeurs actuelles la tribune « Touche pas à mon église » pour répondre à la proposition du recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, de transformer les églises désaffectées en mosquées.

Les signataires, parmi qui se trouvent également l’ancienne ministre Jeannette Bougrab ou encore l’entrepreneur Charles Beigbeder, appellent dans ce texte -- rédigé par l’écrivain et journaliste Denis Tillinac pour l’hebdomadaire Valeurs Actuelles en kiosque jeudi 9 août 2015 -- à préserver ces sentinelles de l’âme française que sont les églises. Le magazine indique par ailleurs que 67% des Français sont opposés à l’idée avancée par Dalil Boubakeur.

En ma qualité de catholique, j’ai envie de dire : « La tribune que vous n’auriez pas dû signer Monsieur Sarkozy ». Sarkozy n’a pas tenu ses promesses électorales de 2007 envers les chrétiens. Sarkozy n’a pas tenu ses promesses électorales de 2007 envers Israël. Sarkozy a instauré les prémices du chaos islamique en Libye. Sarkozy a des relations étroites, beaucoup trop étroites, avec la monarchie islamique du Qatar.

Par conséquent, en ma qualité de catholique ami d’Israël et sceptique vis-à-vis de l’islam, je regrette que le nom de Sarkozy figure au bas de cette tribune par ailleurs lucide et courageuse.

Je ne crois pas à la sincérité de Sarkozy dans cette tribune. Je ne crois plus du tout, en quelque circonstance que ce soit, à la moindre sincérité de la part de Sarkozy. Sa présence dans « Touche pas à mon église » me fait simplement sourire et je lui réponds « toi non plus Sarkozy, ne touche pas à mon église ».

Michel Garroté, 8 juillet 2015

http://www.lepoint.fr/societe/sarkozy-et-zemmour-signent-l-appel-touche-pas-a-mon-eglise-08-07-2015-1943202_23.php

   

Valeurs actuelles : liberté d’expression condamnée

Pour la seconde fois en l’espace d’un mois Yves de Kerdrel, directeur de la publication de Valeurs actuelles a été condamné très lourdement par la 17 ème chambre du tribunal de grande instance pour avoir publié le 22 août 2013 une enquête intitulé « Roms, l'overdose ».
Une fois encore, par ce jugement, c’est la liberté d’expression qui est attaquée, et plus encore, la liberté de témoigner du quotidien invivable de millions de français qui ne supportent plus les campements illégaux. S’il n’est pas question de commenter une décision de justice, il convient simplement de s’interroger sur une question majeure pour notre Pays : « la liberté d’expression est-elle la même pour tous ? »
« La liberté d’expression est une et indivisible. Il ne peut pas y avoir une liberté sans limite pour Charlie Hebdo et des censures systématiques pour Valeurs actuelles » a déclaré Yves de Kerdrel, qui se réserve la possibilité de faire appel de cette décision.

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