«Nous venons en paix», c’est notre chronique de choses vues sur le web et les réseaux sociaux à propos de nos chers « migrants » / « réfugiés » / Bisounours… une petite pastille de vérité dans un océan de propagande aux bons sentiments… mais chut… PADAMALGAM ! Aujourd’hui, un gentil ivoirien tente d’aider l’Italie à régler le problème de la surpopulation de personnes âgées dans ce pays. Son geste est mal interprété...
Mamadou Kamara, 18 ans, de Côte d’Ivoire a été arrêté pour un double meurtre à Palagonia, en Sicile, selon Il fatto quotidiano.
Le 8 septembre deux immigrés ont été agressés et dévalisés par un gang de jeunes siciliens probablement en représailles pour le meurtre de deux retraités, par de soi-disant réfugiés, dans la petite ville de Palagonia. Les tensions sont très vives dans la petite communauté agricole, située près de Catane, après que le jeune ivoirien Mamadou Kamara, qui séjournait dans le camp de réfugiés de Mineo ait été arrêté pour le meurtre de Vincenzo Solano, 68 ans et de son épouse Mercedes Ibanez, 70 ans.
Des centaines de personnes ont afflué à l’église locale pour les funérailles du couple, tué d’après les policiers lors d’un vol qui a mal tourné. Kamara est accusé d’avoir tranché la gorge de Solano avant de jeter Ibanez d’un balcon. Selon la police un premier examen du médecin légiste laisse supposer qu’elle a également été victime d’abus sexuels.
Les enquêteurs ont rapidement arrêté Kamara, qui est arrivé en Italie, sur un bateau, de Libye, en juin dernier et avait demandé l’asile politique. Les preuves à son encontre paraissent écrasantes. Il a été arrêté au cours d’un contrôle de routine à la Cara Mineo, une ancienne base militaire américaine transformée en camp d’accueil de migrants, pouvant accueillir 3 200 personnes de l’Érythrée, du Soudan, du Nigeria, de Gambie, d’Afghanistan, de Syrie, du Pakistan et ailleurs.
Une fouille de son sac a permis de récupérer un caméscope, un téléphone portable, un PC, une chaîne en or et autres marchandises appartenant toutes au couple assassiné. Le sac contenait également une paire de pantalons tachés de sang, que Kamara portait sur les images récupérées sur son téléphone portable. Au moment de l’arrestation, il portait des vêtements provenant de la garde-robe des victimes.
Kamara nie les accusations en bloc, affirmant qu’il a trouvé le sac abandonné dans une poubelle dans une rue voisine.
La fille de Solano, Rosita, une institutrice de 46 ans, a déclaré qu’elle accusait le gouvernement du meurtre. « Ils ont laissé ces immigrants venir ici et ils font ce qu’ils veulent, des cambriolages et des meurtres, » dit-elle, ajoutant que les politiciens n’étaient pas les bienvenus aux funérailles. Le double meurtre a été rapidement récupéré par les partis de droite. Le leader de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, a repris les mots de Rosita, disant que le gouvernement était le seul responsable, tandis que Giorgia Meloni, de la Fratelli d’Italia, a ajouté que les contrôles laxistes au Centre Mineo avaient laissé ce couple se faire « égorger comme des chèvres ». Le mouvement nationaliste Forza Nuova devait manifester à Palagonia le week-end.
Le premier ministre Matteo Renzi a envoyé ses condoléances et a promis des sanctions exemplaires contre les responsables, mais a également exhorté au calme. « Ceux qui ont fait cela doivent payer, mais nous ne devrions pas changer nos façons de faire, » a-t-il dit.
Apparemment, ses paroles n’ont pas été entendues par les trois jeunes siciliens détenus par la police. Ils sont accusés d’avoir attaqué deux migrants de Gambie qui étaient à vélo dans le Centre de Mineo, comme signalé par Il Corriere della Sera. Armé d’un fusil les adolescents ont arrêté les prétendus réfugiés avant de les frapper sauvagement.
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