Exproprier des propriétaires immobiliers privés pour loger des requérants d’asile – ça va pas, non?

Par Hans Egglof, conseiller national UDC, Aesch (ZH)

 

Il n'est pas acceptable que des propriétaires immobiliers suisses soient contraints de céder leurs terrains et maisons pour contribuer à régler le problème posé par l'afflux de requérants d'asile.

Le Parlement fédéral a approuvé la nouvelle loi sur l'asile il y a un mois environ. Amplement débattue durant la dernière session par les deux chambres législatives, la révision a finalement obtenu l'aval tant du Conseil national que du Conseil des Etats lors des votes finaux du 25 septembre 2015. Elle a été largement soutenue, un seul parti, l'UDC, s'y opposant notamment en raison des avocats gratuits pour tous les requérants d'asile et de la nouvelle procédure de planification qui permet à la Confédération d'affecter ses immeubles au logement de requérants d'asile sans demander auparavant l'autorisation des cantons et des communes concernés. Basée sur le droit en vigueur, la procédure ordinaire de demande du permis de construire serait remplacée par une procédure de planification rapide et centralisée. Cette règlementation comporte même la possibilité d'exproprier des immeubles pour installer des centres fédéraux d'accueil de requérants d'asile. Pour toutes ces raisons, l'UDC a annoncé déjà avant le vote final le lancement d'un référendum contre la révision de la loi sur l'asile.

Dans ma fonction de président de la Fédération immobilière Suisse (sigle allemand: HEV), c'est évidemment la disposition sur l'expropriation qui me fait le plus de soucis. En son article 95b, la loi révisée sur l'asile permet au Département fédéral de justice et police (DFJP) de "procéder, au besoin, à l’expropriation". Vous avez bien lu: pour appliquer le programme de logement des requérants d'asile, la Confédération n'impose pas seulement une procédure de planification centralisée, mais donne de surcroît la compétence au DFJP d'exproprier. Cette disposition va beaucoup trop loin. D'une manière générale, d'ailleurs, le DFJP s'arroge tous les pouvoirs: il autorise les procédures de planification et exécute les procédures d'expropriation. Le droit de participation des cantons et des communes est réduit à la portion congrue et la législation actuelle sur l'autorisation des constructions est écartée.

L'idée d'exproprier pour installer des centres d'asile est intolérable
Cette atteinte grave à la garantie de la propriété et à l'autonomie des cantons et des communes est proprement intolérable. La Constitution fédérale garantit la propriété en son article 26. La législation sur l'expropriation entraîne forcément une atteinte massive à la propriété. Elle ne doit donc être appliquée qu'avec une extrême retenue. Il n'est pas acceptable que des propriétaires immobiliers suisses soient contraints de céder leurs terrains et maisons pour contribuer à régler le problème posé par l'afflux de requérants d'asile. Une expropriation pour réaliser des logements de requérants d'asile constitue un instrument disproportionné.

Bien que personne ne souhaite parler publiquement de la possible expropriation de propriétaires, la situation juridique créée par la révision de la loi sur l'asile est parfaitement claire. En présence d'un intérêt public, l'Etat ou plutôt le Département fédéral de justice et police peut exproprier des propriétaires immobiliers suisses afin de pouvoir réaliser des logements pour des requérants d'asile. Il est évident à mes yeux qu'une légitimation légale de procéder à des expropriations est faite pour être appliquée dans la pratique. Il faut absolument éviter cela. La collaboration avec des particuliers ne doit se faire que sur une base privée – par exemple, par la location de logements vides aux communes à condition que les pouvoirs publics garantissent le loyer, la caution et les frais annexes et que les bailleurs privés bénéficient d'un interlocuteur qui leur permette de régler les problèmes particuliers liés à ce type de location.

Protéger la propriété privée
Je m'oppose avec détermination à toute mesure de contrainte contre les propriétaires immobiliers. Le projet d'article 95b LAsi viole le cœur de la législation sur la protection de la propriété. Le législateur franchit ainsi une limite qui doit être infranchissable. Voilà pourquoi je soutiens le référendum contre la loi révisée sur l'asile.

Source

Référendum de l’UDC contre les avocats gratuits pour tous les requérants d’asile

Communiqué UDC du 25.09.15 :
Adrian Amstutz, président du groupe parlementaire UDC, a annoncé aujourd'hui avant le vote final du Conseil national que l'UDC lancerait un référendum contre la révision nuisible de la loi sur l'asile, soit en particulier contre les avocats gratuits pour les requérants d'asile et contre les expropriations par l'Etat.

Adrian Amstutz, président du groupe parlementaire UDC, a annoncé aujourd'hui avant le vote final du Conseil national que l'UDC lancerait un référendum contre la révision nuisible de la loi sur l'asile, soit en particulier contre les avocats gratuits pour les requérants d'asile et contre les expropriations par l'Etat. Le Conseil national a approuvé par 138 voix contre 55 et le Conseil des Etats par 35 voix contre 5 ce projet contreproductif qui accroît encore le pouvoir d'attraction que la Suisse exerce sur les immigrants illégaux et les migrants économiques. Le Comité central de l'UDC Suisse décidera formellement du référendum lors de sa séance extraordinaire du 6 octobre 2015.

Approuvée sans aucun esprit critique par le parlement, la révision de la loi sur l'asile voulue par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga sert principalement à tromper le public. C'est avant tout d'une intervention immédiate que le domaine de l'asile besoin. Les bases légales existent à cet effet, comme le renvoi systématique des requérants qui ne sont pas menacés dans leur intégrité physique et leur vie, la réintroduction des contrôles aux frontières pour combattre les agissements des bandes de passeurs, un combat sévère contre toutes les formes d'abus ainsi que la création de centres spéciaux pour les requérants récalcitrants afin de protéger l'ordre et la sécurité publics.

La Suisse, un aimant attirant les migrants illégaux

La révision approuvée aujourd'hui aura des effets – à condition qu'elle en ait réellement, ce qui paraît douteux – au plus tôt en 2019. Elle repose de surcroît sur le système Dublin de l'UE qui a définitivement échoué. En clair, la Suisse reprend à son compte la politique d'asile désastreuse de l'UE en permettant à un maximum de personnes de rester dans le pays même si elles ne sont pas menacées dans leur intégrité physique ou leur vie. La Suisse devient ainsi un puissant aimant attirant les immigrants clandestins, les migrants économiques et autres profiteurs du système social. Offrant sans condition des avocats gratuits à tous les requérants d'asile et donnant à l'Etat le droit d'exproprier pour construire des centres d'accueil, la révision approuvée aujourd'hui ouvre la voie à une politique inefficace et dangereuse au détriment des citoyennes et des citoyens.

Révision nuisible

Voici les motifs qui imposent le lancement d'un référendum contre ce projet de loi:

  1. la révision se base sur système européen d'asile selon le traité de Dublin qui a entre-temps échoué. Il part en outre de chiffres complètement dépassés en matière de demandes d'asile ainsi que d'échéances et de coûts irréalistes.
  2. l'énorme défi que représente le secteur de l'asile exige une action rapide et rigoureuse de la Suisse afin de sauvegarder son indépendance et sa sécurité.
  3. tous les prétendus requérants d'asile profiteraient d'un avocat gratuit sans condition et seraient ainsi privilégiés par rapport aux citoyennes et citoyens suisses. En contradiction avec le principe constitutionnel de l'égalité des droits, cette règlementation provoquera d'innombrables recours et une hausse des coûts de l'asile.
  4. les droits de la propriété des citoyennes et des citoyens ainsi que l'autonomie des cantons et des communes sont foulés au pied. Cette révision installe un système d'autorisation centraliste des projets et permet à la Confédération d'exproprier pour pouvoir installer des centres d'asile dans les communes. Les droits fondamentaux, le fédéralisme et la démocratie directe sont ainsi abrogés dans ce domaine.
  5. cette révision permet à un nombre encore plus important de personnes de rester Suisse indépendamment du fait qu'elles sont menacées ou non dans leur pays d'origine. L'accélération des procédures sans exécution systématique des décisions négatives est contreproductive, car elle accroît encore l'attractivité de la Suisse. Les autorités concernées doivent enfin exécuter sans discuter les décisions prises.
  6. la révision proposée est inutile à la lutte contre les abus. Bien au contraire, elle rend la Suisse encore plus attractive comme pays de destination des immigrants illégaux, des migrants économiques et des profiteurs de notre système social.
  7. cette révision passe complètement à côté des problèmes les plus urgents à régler comme les agissements brutaux des bandes criminelles de passeurs, le statut problématique des personnes "admises provisoirement", l'absence de sanctions à l'égard de requérants refusant de coopérer, l'absence de centres spéciaux pour les requérants récalcitrants ou encore la limitation à l'aide d'urgence du soutien accordé aux requérants dont la demande a été refusée.

Requérantes sur le trottoir pour payer leur passage

Berne

Plusieurs femmes se prostitueraient à proximité de centres pour migrants. Elles y seraient contraintes afin de rembourser leur voyage.

«Nous savons que des femmes qui ont demandé l’asile sont devenues des travailleuses du sexe, déclare Alexander Ott, directeur de la police des étrangers à Berne, dans la «NZZ am Sonntag». Originaires pour la plupart d’Afrique de l’Ouest, principalement du Nigeria, elles racolent près des centres pour requérants.»

Suite

Yverdon : Rixe sanglante au centre-ville, deux blessés

[...]

Selon nos sources fiables sur place, mais qui désirent rester anonymes, il s'agirait d'une violente dispute qui a débuté entre deux groupes de requérants d'asile, peut-être enivrés, près de la gare. Deux de ces individus ont poursuivi leur chemin et leur querelle jusqu'à la rue du Lac, où tout a soudain gravement dégénéré de manière sanglante.  [...]

Source

L’exécutif genevois dépassé par l’afflux des demandeurs d’asile

En matière d’asile, tout va bien pour Mme Sommaruga. La situation à Chiasso, où trois nouveaux centres d’accueil ont dû être ouverts en urgence, serait « normale ». Il serait tout autant normal que tout Erythréen soit, de par sa nationalité seulement, considéré comme réfugié, l’Erythrée étant un Etat arbitraire. Faut-il alors également considérer les saoudiens par exemple comme des réfugiés ?

Cette politique de Mme Sommaruga ignorant la notion légale de réfugié telle que prévue par l’art. 3 al. 1 de la loi sur l’asile, est aussi dangereuse que l’est son déni de la situation dans les cantons suisses. Le résultat ? Avec Chiasso et Lucerne, c’est maintenant Genève qui a dû édicter le 22 juillet dernier un nouvel arrêté relatif à l’accueil et l’hébergement des personnes relevant du dispositif d’aide aux requérants d’asile à cause de l’accroissement du nombre de requérants d’asiles et des « difficultés objectives que les structures d’accueil gérées par l’Hospice général rencontrent pour donner une réponse adéquate aux problèmes d’hébergement ».

Dépassé, le Conseil d’Etat ordonne donc maintenant aux communes de trouver des solutions d’hébergement, le tout sous l’entière responsabilité de l’Hospice général.

Lorsque l’on se rappelle que des migrants ont pris d’assaut le Théâtre du Grütli avec la bénédiction de la Ville qui les a ensuite placés à la salle du Faubourg, structure manifestement pas équipée pour ce genre d’exercices, on peut légitimement se demander comment l’Hospice général va pouvoir endosser ses responsabilités légales en termes sécuritaires et avec quels moyens.

Pour les déboutés et les NEM, la situation est pourtant claire : leur renvoi doit être exécuté dans les 7 à 30 jours (art. 45 al. 2 LAsi). L’UDC réitère donc que les autorités doivent faire preuve d’une grande fermeté, car comme l’a rappelé récemment le porte-parole de Pierre Maudet : «Genève est un canton d'exécution des renvois ».

Pour toute information :
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97
Eric Bertinat, secrétaire général et conseiller municipal, 076 / 391 25 03

Les Erythréens sont majoritaires parmi les requérants d’asile

Aucun autre groupe de requérant n'est plus important que les Erythréens et ils coûtent très cher.

87% d'entre eux finissent à l'aide sociale.

 

NDLR : Suite en allemand pour les germanophones aguerris et les autres (texte assez facile à comprendre en ayant de bonnes notions d'allemand)

Keine Asylgruppe in der Schweiz ist so gross wie jene der Eritreer. Die Bevölkerung stellt Fragen. Eine Auswahl mit Antworten.

Par Peter Keller (Die Weltwoche)

Mittlerweile stellen sie ein vertrautes Bild in der Öffentlichkeit dar: Eritreer tippen auf ­ihrem Smartphone herum, telefonieren an­geregt, ­surfen, wischen über den Bildschirm. Sie verhalten sich nicht anders als ihre Schweizer Alters­genossen. Dass sie in der Bevölkerung für Diskussionsstoff sorgen, liegt an ­einer simplen Irritation: Wie ist es möglich, dass Menschen, die angeblich nur ihr nacktes Leben retten konnten, sich solche Handys leisten können?

Selbstverständlich haben nicht «alle» Eri­treer ein Smartphone. Aber auffallend viele. Wie kommen mittellose Wirtschaftsflücht­linge zu diesen nicht ganz billigen Geräten? «Wollen Sie die offizielle Antwort . . . oder eine ehrliche?», fragt der Chef einer kantonalen Migrations­behörde maliziös zurück. «Faktisch zahlen Sie mit Ihren Steuern die Handys und deren Kosten. Viele Eritreer erhalten ­Sozialhilfe.» Damit liessen sich diese Smartphones locker bezahlen.

Eine relativ grosse Gruppe, ergänzt der Migrationsexperte, verfüge über italienische SIM-Karten. Wie die Leute an diese herangekommen seien, könne er nicht sagen. Den Einwand, mit einer ausländischen SIM-Karte im Handy fielen die Telefonkosten viel zu teuer aus, lässt er nicht gelten. «Die Leute nutzen frei zugängliche WLAN-Netze.

Dort können sie gratis surfen und über Whatsapp kostenlos telefonieren.» Das sei auch der Grund, warum sich viele Eritreer gruppenweise in Bahnhöfen oder ­Geschäftszentren aufhielten: Dort könnten sie sich problemlos in öffentliche WLAN-Netze einwählen. Mittlerweile sei die eritreische Bevölkerungsgruppe hierzulande recht gross, fügt der Asyl­experte an. «Man kennt sich, man hilft sich.» Zumindest die Abos liessen sich auf ­diese Weise einfach bei einem der Anbieter ­abschliessen. Womit man bei einer weiteren Gruppe sei, jener, die zwar unter Angabe einer Adresse – des Asylzentrums – ein Handy ­erwerbe, «aber mit ­irgendeinem Fantasie­namen». Manche Telekomgeschäfte prüften die Personalien zu wenig genau und forschten erst nach ein paar Monaten bei ausbleibenden Zahlungen nach. «Aber dann ist es zu spät. Sie können das Geld abschreiben.»

Wie sie kommen, warum sie kommen
Nicht wenige glauben, die Flüchtlinge würden nachts von ortskundigen Begleitern über die grüne Grenze geschleust. Quasi mitten durch die Tessiner Wälder oder über abgele­gene Bergpfade. Tatsache ist aber, dass 90 Prozent der Asylbewerber bequem im klimatisierten Zug aus Mailand in die Südschweiz anreisen – mit gültigem Billett: Man will schliesslich nichts riskieren bei der Fahrt ins Asylwunschland Schweiz.

In den Jahren 2011 bis 2014 stellten ins­gesamt 17 249 Personen aus Eritrea ein Asyl­gesuch in der Schweiz. Im vergleichbaren Land Österreich, das ebenfalls rund acht Mil­lionen Einwohner und gemeinsame Grenzen mit Italien hat, waren es im gleichen Zeitraum lediglich 106 Gesuche. Die Erklärung ist einfach: Die Anerkennungsquote für Eritreer ist in der Schweiz im Gegensatz zu den umliegenden Nachbarstaaten enorm hoch. Das hat mit Gerichtsentscheiden und mit der Praxis von Simonetta Sommarugas (SP) Beamten zu tun. «Ein grosser Teil dieser eritreischen Asyl­suchenden kommt aus grosser Not in die Schweiz und ist auf unseren Schutz angewiesen. Viele von ­ihnen erhalten daher Asyl oder eine vorläufige Aufnahme und dürfen länger hier bleiben: Die Schutz­quote lag 2014 bei rund 85 Prozent», schreibt das Staatssekretariats für Migration. Das sind europäische Spitzenwerte.

Polizeikreise gehen von einem mafiösen ­Verteilsystem aus. Die Wirtschaftsmigranten würden zielsicher in jene Länder geschleust, in denen die Aufnahme oder der illegale Auf­enthalt besonders erfolgversprechend sei. In Frankreich bilden laut Eurostat (2013) Kongolesen die grösste Gruppe der Asylsuchenden, in Österreich sind es Russen, in Deutschland Personen aus Serbien, in Italien Nigerianer.

Was sie kosten
Die Aufnahme der Eritreer kostet viel Geld. Gemäss einer Studie aus dem Jahr 2014 liegt die Sozialhilfequote bei den erwerbsfähigen und als Flüchtlinge anerkannten Eritreern bei 87 Prozent. Sie bekommen die gleichen Sozialhilfeansätze (der Skos) wie Schweizer. Ein ­Beispiel: ­Eine Familie mit zwei Kindern erhält in der Zürcher Gemeinde Dietikon total Fr. 4911.30 im Monat. Steuerfrei. Mehr als Fami­lien im Niedriglohnbereich zur Verfügung ­haben.

Die SVP Zürich rechnet vor, dass jährlich mehr als 100 Millionen Franken Sozialkosten für Personen aus dem Asylbereich ­anfallen. Tendenz rasant steigend – was auch mit der Service-Mentalität der Migrationsämter zu tun hat. Wie eine Anfrage der SVP-­Kantonsrätin Barbara Steinemann ergeben hat, wurden zwischen 2010 und 2014 insgesamt 2402 von 2450 Reiseanträgen eritreischer Flüchtlinge bewilligt. «Dabei handelt es sich nicht um einen Einkaufsausflug zu Aldi Deutschland», sagt Steinemann. «Eine Reise dauert gemäss Definition mehrere Tage.» Es handle sich um ein Massengeschäft. «Wie viele Flüchtlinge in ihr Heimatland reisen, kann der Zürcher Regierungsrat gar nicht überprüfen.»

 

Source "Die Weltwoche"

Merci à Anne-Marie

Un médecin dénonce : “A Chiasso on assiste à une explosion des cas de gale et de tuberculose”

Comme à Milan et dans de nombreuses autres villes italiennes, au Tessin aussi on enregistre une augmentation des maladies infectieuses, augmentation proportionnelle à l'afflux croissant du nombre de clandestins qui arrivent illégalement au Tessin. Un médecin de Chiasso, qui bien entendu a voulu garder l'anonymat, nous raconte ce que le personnel médical vit ces jours :

- Est-il vrai que ces derniers temps on a enregistré une augmentation de cas de gale à Chiasso ?

- Pas une augmentation, non, je parlerais plutôt d'une véritable explosion. Le mois passé, nous avons diagnostiqué en moyenne 3 cas de gale par jour, c'est vraiment beaucoup. Au point que de nombreux médecins sont obligés d'envoyés leurs patients chez des confrères parce qu'ils n'arrivent plus à gérer tous les cas qu'ils reçoivent. Mais ce qui est encore plus préoccupant, ce sont les cas de tuberculose en nette augmentation.

- Tuberculose ?

- Oui. Chaque jours, nous faisons entre 3 et 4 tests de Mantoux (ndt, tests de détection de la TBC). Dans mon cabinet, nous trouvons 1 à 2 cas positifs par mois.

- Comment vivez-vous cette situation ?

- Sincèrement, je suis préoccupé. J'ai un fils et l'idée qu'il puisse, à cause de moi, attraper une de ces maladies me fait peur.

- Quelles sont les précautions à prendre ?

- Nous portons toujours des masques et des gants. Nous installons les réfugiés dans des salles séparées des autres patients et nous désinfectons tout ce qu'ils touchent. Nous ne pouvons risquer de provoquer une contagion, chose qui, malgré tout, est déjà arrivée.

- Vraiment ?

- Oui. Deux infirmières ont contracté la tuberculose. Vous pouvez imaginer comment elle doivent se sentir....

Que se passe-t-il en cas de contagion par la TBC ?

- C'est un sérieux problème. Cela signifie subir un traitement par antibiotiques pendant 6 mois (tout en priant pour que le bacille ne soit pas trop résistant) et une hospitalisation en isolement pendant le temps où la personne reste contagieuse. Outre le problème physique, se superpose une épreuve psychologique.

- Est-ce que la gale représente un danger aussi grave ?

- Par chance, ce n'est pas mortel. Mais c'est une maladie très désagréable car elle provoque des éruptions cutanées particulièrement prurigineuses qui s'infectent facilement.

- Que peuvent faire les autorités pour limiter les risques de contagion ?

-  Ils doivent interdire aux requérants de circuler librement dans Chiasso, car il existe un risque constant de contaminer d'autres personnes. Il faudrait que des médecins soient chargés d'examiner les requérants directement dans le centre d'accueil pour empêcher qu'ils sortent, et, évidemment, limiter l'afflux de clandestins, peut-être même en refouler quelques uns : avec mes collègues nous nous demandons pour quelles raisons on accueille de nombreux toxicomanes, des Algériens ou des Tunisiens, qui, en plus de représenter un danger, nous coûtent très cher. Il suffit de penser aux doses de méthadone qu'on doit leur donner et aux traitements pour sevrage auxquels on doit régulièrement faire face. Il n'est pas difficile de se rendre compte que ces personnes auront bien du mal à s'intégrer au Tessin.

Source en italien (trad. D. Borer)

 

 

Mettre fin au chaos de Sommaruga dans l’asile

La politique de l'asile menée par la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga encourage les abus.

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La politique de l'asile menée par la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga encourage les abus. Les principaux profiteurs en sont les migrants économiques, les bandes criminelles de passeurs et l'industrie de l'asile suisse. Les coûts annuels de quelque 6 milliards de francs pour l'asile et l'aide au développement sont payés par les contribuables suisses. A la suite d'un taux de reconnaissance de 60% actuellement (trois fois plus qu'en 2012), il faut s'attendre à ce que 18 000 des quelque 30 000 requérants d'asile arrivant cette année pourront rester dans le pays. Ils y séjourneront durablement et occasionneront des coûts supplémentaires d'environ 600 millions de francs par an. La responsabilité de cette pagaille incombe à la direction politique du Département fédéral de justice et police, soit en particulier à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

L'UDC a présenté lors de sa conférence de presse d'aujourd'hui son document de fond sur les dysfonctionnements du secteur de l'asile ainsi que deux initiatives parlementaires demandant des réformes constitutionnelles pour corriger cette situation. Les problèmes qui marquent l'asile en Suisse ont des causes internes. Ils sont le résultat d'une mauvaise politique des services fédéraux concernés. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga mène depuis toujours une large politique d'accueil et d'intégration, mais néglige totalement l'exécution des décisions et l'application stricte des lois existantes. En accélérant la reconnaissance et en multipliant les admissions provisoires, ses services enjolivent la statistique des cas liquidés. Les mauvaises décisions et changements de pratique, par exemple à l'égard des Erythréens et des Sri-Lankais, ont provoqué une explosion des demandes d'asile en provenance de ces pays. La Suisse est une destination beaucoup trop attractive pour les migrants. La majeure partie des requérants ne proviennent d'ailleurs pas de région en crise ou en guerre. Les principaux profiteurs de cette situation intolérable sont les migrants économiques et l'industrie de l'asile. Les cantons et les communes, donc leurs contribuables, sont de plus en plus sollicités pour payer l'addition. La responsabilité de cette pagaille incombe à la direction politique du Département fédéral de justice et police (DFJP), soit en particulier à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, qui élude systématiquement l'exécution lacunaire des décisions et les inquiétudes justifiées de la population. Ses propositions de restructuration sont inaptes ou inapplicables. Les réformes constitutionnelles proposées par les deux initiatives parlementaires de l'UDC ne permettent certes pas de remplacer la direction politique du DFJP, mais elles lui imposent un cadre stricte.

 L'UDC fait les propositions suivantes pour régler le chaos de l'asile:

  1. On cherche en vain un décompte complet de ce que coûte l'asile aux contribuables. Il faut enfin indiquer en toute transparence ce que coûte en moyenne un requérant d'asile par an durant les dix premières années de sa présence en Suisse (y compris les frais de procédure, l'aide sociale, le coût total de la scolarisation, l'accompagnement des familles, les frais de santé y compris le dentiste, les programmes d'intégration, etc.).
  2. La loi sur l'asile durcie en 2006 et 2013 doit être rigoureusement appliquée par toutes les autorités fédérales et cantonales ainsi que par les œuvres d'entraide. On fait ainsi comprendre aux bandes criminelles de passeurs que la Suisse ne tolère pas les abuseurs de son droit d'asile.
  3. Les possibilités de recours et moyens de droit doivent être restreints. Un seul recours doit être permis après la décision de première instance. Durant le traitement de leur demande, les requérants doivent être placés dans des centres contrôlés. S'ils violent leur devoir de participation ou le code pénal, ils seront installés dans des centres fermes.
  4. Les migrants économiques et requérants d'asile délinquants doivent être systématiquement renvoyés afin que l'aide puisse être concentrée sur les personnes qui sont réellement persécutées.
  5. Le Conseil fédéral doit à cet effet conclure des accords de réadmission avec les Etats du Maghreb et faire ratifier les accords qui ne le sont pas encore. La Suisse doit prendre des contre-mesures dans d'autres domaines (par ex., en matière d'aide au développement) à l'égard des pays qui refusent de réadmettre leurs ressortissants.
  6. Les personnes admises provisoirement doit être réexaminées renvoyées le plus rapidement possible dans leur pays. Le statut de l'admission provisoire doit être supprimé. Les personnes qui, sans leur faute, ne peuvent pas être renvoyées doivent bénéficier d'un statut de protection.
  7. Les personnes admises provisoirement et les réfugiés dont les motifs subjectifs avancés sont les conséquences de leur fuite (par ex., une activité politique menée après leur fuite) ne doivent pas avoir droit au regroupement familial.
  8. L'aide sociale pour les requérants d'asile et personnes admises provisoirement doit être ramenée au niveau de l'aide d'urgence. L'aide sociale accordée aux réfugiés reconnus doit également être réduite après un certain temps pour éviter que ces personnes ne s'installent durablement dans le filet social.
  9. Les personnes en séjour illégal en Suisse ou qui refusent de coopérer avec les autorités ne doivent plus avoir droit à l'aide d'urgence. Le soutien de l'Etat à ces personnes doit se limiter à l'organisation de leur sortie de Suisse.
  10. Le Conseil fédéral doit insister sur l'application de l'accord de Dublin et, par conséquent, ne plus accorder de procédure d'asile aux personnes entrant en Suisse en provenance d'un Etat tiers.
  11. La Suisse doit à cet effet renforcer les contrôles frontaliers, notamment vers l'Italie et si nécessaire soutenir les gardes-frontières avec l'armée.
  12. L'agence Frontex doit intercepter les bateaux d'émigrants immédiatement après leur départ et les ramener sur la côte. Il faudra éventuellement conclure des accords avec les Etats nord-africains. Le Conseil fédéral doit à ce sujet s'engager dans le comité de Schengen.
  13. Les réfugiés de la guerre doivent en premier lieu être aidés dans leur région d'origine. On obtiendra sur place de bien meilleurs résultats avec les mêmes moyens financiers que par des actions de transplantation de quelques élus.
Conférence de presse UDC du 19. mai 2015

L’échec de Sommaruga

Par Adrian Amstutz, conseiller national et chef du groupe parlementaire, Sigriswil (BE)

Les problèmes rencontrés dans le chaos de l’asile sont le fruit d’erreurs commises. La politique d’appel d’air menée par la conseillère fédérale PS a créé de nombreuses incitations négatives et produit de nouveaux dysfonctionnements, qui attirent chaque année en Suisse, aux côtés des vrais réfugiés, des dizaines de milliers de faux réfugiés. Ce sont avant tout de jeunes hommes voyageant seuls en provenance d’États sûrs qui viennent à la recherche d’une vie meilleure. La reconnaissance rapide ou l’admission provisoire enjolivent les statistiques de traitement des cas et permettent de communiquer des succès de façade, que nos cantons et communes devront en fin de compte payer cher avec l’argent des contribuables. En effet, ces gens ont pour objectif clair de rester en Suisse et de peser sur nos institutions sociales. La conseillère fédérale Sommaruga a jusqu’à présent réussi à imposer cette politique socialiste.  Les gagnants sont les requérants illégitimes.  Les perdants sont la population suisse et les vrais réfugiés.  La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a échoué.  Après les élections d’octobre, un changement à la tête du DFAE est indispensable. Le nombre de requérants d’asile a plus que doublé depuis la reprise du DFAE par Eveline Widmer-Schlumpf puis dernièrement par Simonetta Sommaruga. Depuis que cette dernière est en fonction, le nombre de demandes déposées n’est plus jamais passé en-dessous des 20 000 par an. En 2015, le Secrétariat d’État aux migrations table sur 29 000 demandes. Ce serait la valeur la plus élevée depuis 15 ans. Les chiffres montrent que les bandes de passeurs réagissent vite aux signaux envoyés par les différents conseillers fédéraux. Malgré l’Accord de Schengen/Dublin, la Suisse accueille toujours bien plus de requérants que la plupart des États de l’UE. Les coûts y relatifs explosent et dépassent largement le milliard de francs par an, uniquement au niveau fédéral.
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Erythrée et Sri Lanka
Contrairement à ce qu’on peut lire dans les médias, la plupart des demandeurs d’asile ne viennent pas de Syrie, mais d’Erythrée et du Sri Lanka. Comme chacun le sait, le problème érythréen a été déclenché par la funeste décision rendue par l’ancienne Commission de recours en matière d’asile en 2005, selon laquelle il fallait accorder l’asile à tous les déserteurs érythréens. Sur pression de l’UDC, une révision de la loi selon laquelle le refus de servir n’est plus un motif d’asile a ensuite été acceptée par le Parlement et par le peuple lors d’une votation sur référendum le 9 juin 2013.  Pourtant, dès la campagne électorale, la conseillère fédérale Sommaruga a averti que la modification de loi resterait lettre morte. Puisque le refus d’accomplir le service militaire ne fonde plus la qualité de réfugié, les ressortissants érythréens sont désormais reconnus comme réfugiés sur la base de la simple sortie illégale de leur territoire national. Cela prouve que la direction et l’orientation politique du DFAE sont déterminantes, que ce soit en faveur ou en défaveur d’une solution au chaos de l’asile. C’est également ce que confirment les demandes en provenance du Sri Lanka.

Effet d’appel d’air
En été 2013, deux Tamouls renvoyés par la Suisse ont été arrêtés dans ce pays.
Suite à cela, l’ancien Office fédéral des migrations a provisoirement suspendu les retours des Tamouls.
Ce changement de pratique, combiné au taux élevé de reconnaissance, a eu un véritable effet d’appel d’air, suite à quoi 19% de toutes les demandes d’asile déposées par des personnes du Sri Lanka en 2014 ont été adressées à la Suisse.
L’afflux de masse de personnes en provenance d’un pays dont la guerre civile a pris fin doit être jugulé politiquement.
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Être actifs sur le plan international
Cependant, le Conseil fédéral doit aussi s’engager au plan international pour une politique d’asile crédible. La politique d’asile actuelle de l’Europe conduit à ce que les passeurs incitent de plus en plus de personnes à effectuer la dangereuse – et souvent mortelle – traversée et s’enrichissent de façon phénoménale à travers cette activité criminelle. C’est pourquoi la Suisse doit veiller, conjointement avec l’Europe et l’ONU, à ce que plus personne ne se lance dans cette traversée.
En Europe, le Conseil fédéral doit veiller à ce que l’Accord de Dublin soit enfin mis en œuvre. Si l’on s’en réfère à la pratique actuelle au détriment de la Suisse, celui-ci ne vaut pas même le papier sur lequel il est écrit. L’Italie et la Grèce violent l’accord quotidiennement, soit qu’elles n’enregistrent pas les migrants parvenus sur leur sol et ne les prennent pas en charge comme prévu dans l’accord, soit qu’elles s’en lavent les mains et les laissent poursuivre leur route vers le nord et vers l’est. Les renvois vers l’Italie et la Grèce sont délibérément sabotés par ces pays contractants et les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme rendent de tels raccompagnements plus difficiles, voire impossibles. Si l’Accord de Dublin devait à l’avenir continuer d’être vidé ainsi de sa substance au détriment de la Suisse, le Conseil fédéral devra résilier l’Accord d’association à Schengen et Dublin.
Aujourd’hui déjà, il faut réintroduire un contrôle systématique aux frontières, particulièrement celle avec l’Italie, afin de pouvoir empêcher l’immigration illégale des migrants économiques et des touristes criminels dès la frontière.
Ce que les cantons et la Confédération doivent mettre en œuvre, ce n’est pas une politique PS prônant l’accueil sans conditions et la promotion de l’intégration, mais une politique d’asile claire, digne de ce nom, comme l’exigent le Parlement et les cantons. En outre, il y a lieu d’utiliser les fonds d’aide au développement existants sur place, autour des zones de conflit. C’est cela qui aide les personnes véritablement indigentes et persécutées, c’est moitié moins cher et deux fois plus efficace.
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Adrian Amstutz
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Source : Journal Franc-Parler, mai 2015
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Les chiffres des demandes d’asile provenant d’Erythrée montrent que la décision de la Commission suisse de recours en matière d’asile a déclenché une avalanche de requêtes.
L’approbation du durcissement de la loi en 2012 a entraîné une baisse des demandes, tandis que la violation claire de ce même changement de loi par le
DFJP à partir de 2014 a fait définitivement exploser les chiffres.
En 2014, un requérant d’asile sur trois en Suisse venait d’Erythrée. Contrairement aux comptes rendus parus dans les médias, la plupart des requérants d’asile en Suisse ne venaient pas de Syrie (3819) mais d’Erythrée (6923).
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“Je suis déçu ! J’ai régulièrement accueilli un jeune requérant d’asile chez moi et il m’a volé mes économies”

Lettre de lecteur au journal tessinois Il mattino online :

"Je voulais vous signaler un évènement qui m'est déplaisant à un point que vous ne pouvez même pas imaginer :

Depuis plusieurs années mon fils joue au foot avec un garçon d'origine africaine vivant au Tessin comme requérant d'asile. Dès le début, nous l'avons invité chez nous, nous l'avons traité comme notre propre fils en faisant tout pour l'accueillir le mieux possible.

La semaine dernière nous sommes partis en vacances et quand nous sommes revenus, nous nous sommes aperçus que l'argent que nous gardions dans une boîte avait disparu, et il etait clair qu'il ne s'agissait pas de l'oeuvre d'un voleur mais de celle de quelqu'un qui nous connaissait bien puisqu'il a utilisé notre clef de réserve. Il n'a pas été difficile de remonter jusqu'à ce garçon qui a admit avoir pris l'argent.

Ce matin, j'irai à la police pour porter plainte mais, croyez-moi, avec les larmes aux yeux, car nous avions tout fait pour que ce garçon se sente comme chez lui quand il venait à la maison et il a trahi notre confiance."

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Nom de l'auteur de la lettre connu de la rédaction de Il mattinonline