Abdoul, malade, mort 11 mois après son renvoi

Résumé Cenator: Abdoul a été débouté, après avoir épuisé toutes les possibilités de recours. Ensuite, il a été renvoyé en Guinée, après que les ONG/associations/avocats « gratuits » aient tout mis en œuvre pour qu’il obtienne un permis d’établissement. Abdoul a pu fournir des certificats médicaux pour douleur à la jambe, fatigue, vertiges... et même une contusion !

Tout cela n’a pas suffi pour amadouer le SEM.

C'est le Permis B, type « cas de rigueur », qui était visé par son avocat.

Abdoul est arrivé en Suisse à 19 ans, avec son père, comme requérant d’asile. Il a fini son apprentissage de cuisinier au CHUV il y a cinq ans (!). L’article ne dit pas ce que son père est devenu dans l’aventure, ni même pourquoi Abdoul n’a pas trouvé à son goût les pays sans guerre, totalement secure qu’il a traversés avant d’arriver en Suisse. Nous ignorons également comment il a franchi les frontières, bien gardées, des pays d’Afrique, s’il n’avait pas de papiers d’identité.

L’association Droit de rester affirme que son parcours d’intégration était sans faute. La journaliste Sophie Dupont relève qu’il était financièrement indépendant depuis des années, ce qui est rare pour les demandeurs d’asile (mais, nous le savons, également pour les réfugiés statutaires).

Abdoul, cuisinier au CHUV, était infecté par l’hépatite B (et qui sait de quoi en plus ?), bon appétit pour les malades !

Abdoul a probablement détruit ses papiers d’identité en venant en Suisse, comme le font l’écrasante majorité des requérants d'asile. Une fois renvoyé en Guinée, Abdoul n’aurait pas pu obtenir des aides, faute de papiers d’identité guinéens. Sans papiers officiels, sans argent et sans soins, il a rendu l’âme 11 mois après son renvoi.

À la demande d’Abdoul, le 7 avril 2020, en plein confinement, son avocat a demandé au SEM de faire revenir son protégé pour le soigner, et du même coup, lui octroyer 10'000 fr. de dommages et intérêts pour renvoi illégitime. Le SEM est resté de marbre. Abdoul voulait revenir travailler en Suisse mais les personnes hors UE, ne disposant pas d’un diplôme professionnel spécifique recherché (en manque), ne peuvent obtenir un permis de travail. Nous ignorons comment son avocat s’est arrangé avec la santé délabrée d'Abdoul et l’exercice d’une profession aussi exigeante, physiquement parlant, que celle de cuisinier.

Abdoul est mort à l’hôpital, seul, à l’âge de 30 ans. Selon les groupes de pression pro-asile et son avocat, appelé « représentant juridique », la Suisse serait coupable, et bien entendu responsable de sa mort.

Remarque: Avec le confinement, des milliers de personnes, disposant de diplômes, ont tout perdu, sont au chômage, tombent dans la pauvreté, et se retrouvent, malgré eux, à la charge de la collectivité.
Mais tout le beau monde qui gravite autour du business ruineux de l’asile suisse voulait encore faire revenir Abdoul pour le soigner à  nos frais.

article réservé aux abonnés: https://lecourrier.ch/2020/12/14/decede-apres-son-renvoi/

Renvoi des criminels: les cantons disent non

Les cantons rejettent l'initiative de mise en oeuvre sur les criminels étrangers de l'UDC, car elle porte atteinte aux valeurs fondamentales de la Suisse. En expulsant des auteurs de délits mineurs, la Constitution et des accords internationaux sont violés, dénoncent-ils.

Expulser automatiquement des auteurs de délits mineurs sans tenir compte des circonstances du cas, même s'il s'agit d'étrangers nés et élevés en Suisse, heurte le bon sens élémentaire et la conception de l'humanité.

 

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Expulsion des criminels étrangers: Seules 46% des procédures de renvoi ont abouti!

Christian Hofer: Article lénifiant rappelant que le CF a stoppé le renvoi (de quel droit?) en prétextant qu'il fallait attendre la nouvelle votation. Cela démontre à loisir toute la liberté qu'ils prennent avec nos votations. On notera que c'est encore un UDC qui a mis la pression afin que la situation soit clarifiée, les autres partis seraient restés dans un flou statistique tout à leur profit. Quant au taux de renvoi, cela démontre à quel point Sommaruga nous ment en prétendant "qu'une personne qui représente un risque pour la sécurité est renvoyée".

Une motion Felix Müri (UDC/LU) a mis la pression et un nouvel appareil statistique fédéral est désormais prêt à l’usage, assure le SEM. La loi de 2015 sur le renvoi des étrangers criminels apporte la base légale à ce dispositif, mais elle a été suspendue jusqu’à la votation sur l’initiative de l’UDC dite de «mise en œuvre des renvois».

Bien documentée, l’expérience avec les renvois dans le domaine de l’asile invite à la modestie. En 2015,8928 renvois ont été exécutés – départs volontaires contrôlés ou expulsions sous contrainte policière jusqu’au stade du vol spécial. Mais 5357 personnes visées par une décision de renvoi y ont échappé en disparaissant dans la nature. La statistique des échecs est alourdie par les renvois décidés mais jamais exécutés, car les conditions ne sont pas réunies. Soit le pays ne coopère pas – l’Algérie, l’Iran, l’Ethiopie et le Maroc sont quatre Etats vers lesquels les renvois sont quasi impossibles. Soit le principe de non-refoulement s’applique (risque de torture dans le pays de renvoi). Leur nombre n’est jamais publié. Il y a encore les renvois Dublin qui échouent.

Au final, seulement une décision de renvoi sur deux a abouti en 2015 (46% des 17 460 procédures de renvoi ouvertes, chiffres au 31 novembre 2015).

Source

“Tu viens chez nous, tu te comportes bien. Sinon, tu pars. C’est simple!”

 Oskar Freysinger était l'invité de la rédaction du Journal du matin (RTS)

L'initiative dite "de mise en oeuvre", soumise au peuple suisse le 28 février, fait suite à la précédente initiative de l'UDC sur le renvoi des étrangers criminels acceptée en 2010. Elle est combattue par une écrasante majorité des formations politiques, de la gauche à la droite. Mais cette opposition n'effraie visiblement pas l'UDC. Ancien conseiller national, le conseiller d'Etat valaisan Oskar Freysinger est vice-président de l'UDC Suisse.

 

 

 

Infrarouge : “Renvoi des criminels étrangers: volonté populaire bafouée?”

Invités : Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale socialiste, Yvan Perrin, président UDC Neuchâtel, Céline Amaudruz, conseillère nationale UDC Genève,  Jean Sanchez, député MCG-Genève,  Christian Lüscher,  vice-président PLR, conseiller national GE et Cristina Gaggini, Directrice romande economiesuisse.

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[Selon la demande de nos lecteur, pour info, voir ICI le projet d’origine du Conseil Fédéral]

Des acteurs économiques s’engagent contre l’initiative UDC sur les renvois

Les opposants au renvoi ont le soutien d’acteurs économiques. En cas de deuxième délit, une femme bien intégrée pourrait être expulsée pour un simple graffiti, a critiqué le Conseil fédéral.

Criminels étrangers • Swissmem et Interpharma participent financièrement à la campagne lancée contre l’initiative de mise en œuvre. Economiesuisse reste à l’écart.

Suite sur La Liberté pour les abonnés

 

Merci à Cenator

La ministre de l’Intérieur britannique aux Italiens :”Renvoyez les clandestins en Afrique”

La Grande-Bretagne n'a absolument pas l'intention de se soumettre au diktat de l'UE qui veut imposer des quotas de clandestins pour chaque pays européens.

La ministre britannique de l'Intérieur, Theresa May (photo), a été claire : "Nous nous opposerons à toutes les propositions de la Commission européenne d'introduire des quotas non volontaires. La vague migratoire qui arrive de la Méditerranée est désormais ingérable. L'unique solution est que les clandestins arrivant sur les côtes italiennes, espagnoles, françaises ou grecques doivent être renvoyés par les autorités respectives sur les côtes africaines d'où ils sont partis."

Source en italien

 

 

 

La Ville de Genève s’oppose au renvoi de requérant d’asile ayant mis le feu

«Le Conseil administratif demande au Conseil d’Etat de ne pas exécuter le renvoi de Monsieur Ayop Aziz tant que les garanties pour sa santé ne sont pas réunies et les responsabilités quant à l’incendie du foyer établies.»

Une procédure est en cours pour établir les responsabilités dans ce dossier, et Ayop doit pouvoir assister et participer à ce procès en tant que partie civile: «Genève a de tout temps été une terre d’accueil. Berceau des conventions de Genève, capitale des droits humains, elle se doit d’être exemplaire.

Source