La ville de Rato Dero, dans la province du Sindh, au sud du Pakistan, lutte contre une épidémie de VIH. Le cluster a été signalé en avril 2019. La plupart des personnes atteintes étaient des enfants.
Lorsqu'il est apparu que la majorité des cas semblait être liée à un même médecin, les autorités ont pris des mesures. Mais de nombreuses familles souffrent encore.
Un centre médical a été mis en place en réponse à l'épidémie massive de VIH chez les enfants de la ville en 2019. Le centre distribue gratuitement les antirétroviraux utilisés contre le VIH. Mais les familles doivent couvrir tous les autres frais. Elles disent que c'est injuste - d'autant plus que la tragédie qui a frappé leur communauté il y a deux ans aurait pu être évitée.
C'est le docteur Imran Akbar Arbani qui a tiré la sonnette d'alarme sur le nombre croissant de cas de VIH chez les enfants.
Selon des rapports, ces cas étaient liés à la réutilisation de seringues sales par un médecin de la ville.
Il a nié ces accusations. Il a été arrêté mais il est maintenant en liberté sous caution. Certains ont accusé les autorités de faire du médecin un bouc émissaire pour tenter de dissimuler les propres lacunes du gouvernement et son incapacité à fournir des soins de santé de base à la majorité de la population.
À la suite de ce désastre, le gouvernement régional a tenté d'améliorer la situation en vérifiant que les médecins respectaient les règles. Mais les critiques disent qu'ils sont depuis lors devenus moins stricts, et pour les familles et les enfants des communautés touchées par l'épidémie de VIH, il n'y a toujours pas de fin en vue à leurs souffrances.
Quand la justice sera-t-elle rendue aux victimes pakistanaises d'abus sexuels sur enfants ?
Trois ans après le meurtre de Zainab Ansari, sept ans, qui a secoué le Pakistan, peu de choses ont changé pour les victimes.
11 mars 2021
Le 9 janvier 2018, le corps de Zainab Ansari, sept ans, a été découvert sur une décharge dans sa ville natale de Kasur, au Pakistan.
Ce n'était pas la première jeune fille de la ville à avoir disparu et des protestations ont éclaté à Kasur à propos de l'inaction de la police face à une série d'agressions sexuelles violentes contre de jeunes enfants dans la ville. Cette colère s'est propagée au-delà de Kasur et des émeutes ont éclaté dans tout le Pakistan.
Trois semaines après le viol et le meurtre de Zainab, son meurtrier, Imran Ali, a été arrêté grâce aux images des caméras de sécurité, obtenues non pas par la police, mais par l famille de Zainab. Il a été reconnu coupable de crimes similaires sur six autres filles. Les familles de ces autres enfants avaient demandé l'aide de la police, mais elles avaient été éconduites ou avaient été elles-mêmes soupçonnées, ce qui laissait le tueur libre de continuer à sévir. Il a été exécuté plus tard cette année-là, mais la rage qui couvait à propos de la mauvaise gestion de l'affaire demeure.
Cette rage a déclenché un débat national sur la prévalence de la maltraitance des enfants et des agressions sexuelles au Pakistan [...]
L’opposition pakistanaise ne veut pas plus de démocratie, elle veut plus de théocratie!
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Selon les commentaires, divers groupes militants islamistes au Pakistan veulent attiser la haine contre la France à cause de sa position sur les représentations de Mahomet et la liberté d'expression.
De manière générale, il est facile et bon marché d'exciter une foule immense au Pakistan.
Des travailleurs du Tehreek-i-Labbaik Pakistan (TLP), [un parti islamiste radical] récemment interdit, ont "brutalement torturé" un directeur adjoint de la police (DSP) et l'ont pris en otage, ainsi que quatre autres fonctionnaires, dimanche, a déclaré à Media Talk le porte-parole du CCPO de Lahore, Rana Arif.
La police a déclaré que la violence s'est produite après que des "mécréants" - une référence apparente aux travailleurs du TLP - ont attaqué un poste de police et enlevé le DSP, ajoutant qu'elle a agi uniquement en "légitime défense". Une opération contre les militants du TLP est toujours en cours.
"Aujourd'hui, tôt le matin, des mécréants ont attaqué le poste de police de Nawankot où des Rangers et des policiers ont été piégés à l'intérieur du poste de police et où le DSP de Nawankot a été enlevé et emmené au markaz", a déclaré la police du Pendjab dans un communiqué, faisant référence au siège du TLP.
Elle a ajouté qu'"au moins un camion-citerne contenant 50 000 litres d'essence a été emmené par les malfaiteurs au markaz".
Selon la déclaration, les mécréants étaient armés et ont attaqué les Rangers/police avec des bombes à essence.
La police et les Rangers les ont repoussés et ont repris possession du poste de police", indique le communiqué, ajoutant que la police n'a pas planifié ni mené d'opération contre la mosquée ou la madressah.
"L'action, si action il y a, était en état de légitime défense et pour protéger les biens publics".
Selon un rapport officiel, 15 policiers blessés sont soignés dans différents hôpitaux de la ville. Arif a déclaré que le personnel de sécurité avait été soumis à des "tortures brutales" par des membres du TLP.
Pendant ce temps, au moins trois manifestants ont été tués et plusieurs autres blessés au cours de l'affrontement, selon les travailleurs du parti.
Un porte-parole du TLP a déclaré que l'affrontement a commencé lorsque la police a lancé une opération pour nettoyer la zone autour de Yateem Khana Chowk à Lahore, où les travailleurs du parti interdit ont organisé une manifestation depuis le début de la semaine.
Dans un message vidéo, le porte-parole du TLP, Shafiq Ameeni, a déclaré : " [Nous] enterrerons [les personnes tuées] lorsque l'ambassadeur de France aura quitté le pays et que notre accord (avec le gouvernement) sera appliqué. "
Des vidéos sur les médias sociaux ont montré des personnes transportant les blessés et les soignant. Cependant, certains utilisateurs ont souligné que les vidéos étaient anciennes et qu'elles étaient partagées sans contexte.
Des travailleurs du TLP brandissant des bâtons et des pierres sont également montés sur le toit de la ligne orange du métro, tandis que des discours étaient prononcés dans la mosquée du quartier pour appeler les gens à les soutenir, selon le porte-parole de la police de la ville.
Il a déclaré que les manifestants lançaient des pierres sur le personnel de la police et des Rangers.
Les routes menant au quartier général du TLP, près de Yateem Khana Chowk, ont été bloquées.
Néanmoins, les partisans du TLP, qui est interdit, ont partagé sur les médias sociaux des vidéos de ce qu'ils ont appelé des affrontements avec la police dimanche, et les hashtags soutenant le groupe étaient en vogue au Pakistan dimanche.
Le TLP a également partagé une vidéo d'un haut fonctionnaire de la police du Pendjab, qui aurait été enlevé par ses travailleurs dimanche.
Le fonctionnaire de police blessé, vraisemblablement sous la contrainte, a déclaré qu'une opération était en cours pour nettoyer la zone à l'extérieur d'un poste de police lorsqu'il a été "capturé" par la foule "enragée".
Il a déclaré que trois personnes avaient été tuées et que plusieurs autres avaient été blessées par balle, appelant à une solution par le dialogue.
Une situation "tendue
Le TLP a été formellement interdit par le gouvernement fédéral en début de semaine après que ses partisans aient organisé trois jours de manifestations violentes à travers le pays, faisant plusieurs morts et blessés parmi les policiers.
S'adressant à une conférence de presse à Islamabad aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur Sheikh Rashid a déclaré que la situation dans la zone autour de Yateem Khana Chowk était "tendue", ajoutant que le gouvernement prendrait une décision sur la dissolution du TLP et que la question serait soumise au cabinet d'ici le 20 avril.
"Si [le TLP] doit être dissous, le ministère du droit et le procureur général [du Pakistan] travailleront sur cette question et une référence sera déposée."
Lorsqu'on lui a demandé si des négociations avaient lieu entre le TLP et le gouvernement, M. Rashid a répondu par la négative.
Il a déclaré que le gouvernement n'acceptait le blasphème sous aucune condition "mais pour la paix de ce pays et pour rester en vie dans le monde, [nous] avons dû prendre des mesures inévitables auxquelles nous n'étions mentalement pas préparés", faisant référence à l'interdiction imposée au TLP.
Répondant à une question, M. Rashid a déclaré que le gouvernement ferait tout son possible pour s'assurer que toutes les routes et autoroutes restent ouvertes le 20 avril.
Les émeutes ont fini dans un bain de sang dont nous ne pouvons pas publier les images.
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Le Pakistan a coupé l'accès aux médias sociaux dans le but d'écraser les protestations
Par Christina Maas - 19 avril 2021
Vendredi, le Pakistan a temporairement suspendu les services des médias sociaux pendant plusieurs heures, dans le but d'écraser les protestations.
Le pays a été confronté à de violentes manifestations la semaine dernière après l'arrestation du chef du groupe islamiste interdit Tehrik-i-Labaik Pakistan.
Le gouvernement pakistanais a publié un décret intitulé "Blocage complet des plateformes de médias sociaux", en vertu duquel l'autorité pakistanaise des télécommunications devait refuser aux citoyens l'accès aux plateformes en ligne, notamment WhatsApp, Facebook, Twitter, YouTube et Telegram.
Le blocage des plateformes a duré trois heures vendredi, de 11 heures à 15 heures, heure locale.
Le gouvernement pakistanais avait déjà bloqué l'accès aux appels téléphoniques. Mais c'était la première fois qu'il prenait une mesure aussi audacieuse que le blocage des médias sociaux.
Certains pensent que le gouvernement pourrait prendre des mesures similaires ou plus extrêmes à l'avenir.
La fermeture de l'internet par le gouvernement et le fait d'empêcher les citoyens de communiquer sont considérés au niveau international comme une violation des droits de l'homme. L'interdiction des services mobiles ou Internet restreint le droit à la liberté d'expression et le droit à la liberté de réunion, garantis par les articles 19A, 19 et 16 de la Constitution du Pakistan.
Au Pakistan, il est de la responsabilité constitutionnelle du gouvernement fédéral de faire respecter ces droits fondamentaux.
Ce jeune homme est « cleaner ». Au Pakistan, ce métier est considéré comme « tout en bas de l’échelle sociale » et se destine donc aux minorités vivant dans le pays.
Ce jeune homme est « cleaner ». Au Pakistan, ce métier est considéré comme « tout en bas de l’échelle sociale » et se destine donc aux minorités vivant dans le pays.
A noter que la Suisse a accueilli des dizaines de milliers d'Albanais musulmans, les a formés, leur a octroyé bourses d'études, logements, aides sociales, aides en tout genre et un avenir en leur offrant des postes jusque dans nos administrations et autres écoles pendant que les pays musulmans discriminent les chrétiens de la manière la plus brutale à tous les niveaux.
Un tribunal pakistanais a condamné à la peine de mort un chrétien déjà emprisonné à vie pour avoir envoyé des SMS diffamant le prophète Mahomet.
Le 10 mars, la Haute Cour de Lahore (Pendjab) a autorisé Sajjad Masih Gill, membre de l’Église adventiste du septième jour, à faire appel vers la Cour Suprême après avoir admis la révision de la condamnation pénale.
En juillet 2013, un tribunal de première instance avait condamné Gill, de la ville de Gojra dans la province du Pendjab, à la prison à vie pour avoir envoyé un SMS controversé à un homme musulman en décembre 2011.
Mohammad Sarwar né le 2 août 1952 à Pir Mahal, dans la province du Pendjab, est un homme politique britannique puis pakistanais.
Ayant possédé la double nationalité, il devient le premier député musulman du Parlement du Royaume-Uni en 1997 en représentant Glasgow, poste qu’il occupe durant treize années. Il a été deux fois gouverneur de la province du Pendjab au Pakistan.
Le 1er mai 1997, il devient le premier député musulman du Parlement du Royaume-Uni, élu dans une circonscription de Glasgow sous l’étiquette du Parti travailliste. Il occupe ce poste durant treize années, jusqu’au 6 mai 2010.
Quatre travailleuses humanitaires ont été abattues par deux hommes armés lundi dans le nord-ouest du Pakistan, dans une zone frontalière de l'Afghanistan qui connaît depuis quelques mois une recrudescence des violences extrémistes, a-t-on appris de source policière.
Les quatre humanitaires travaillaient pour un programme créé par une institution locale pour venir en aide aux femmes.
Selon des informations portées au Pakistan Christian News, Tabitha Nazir Gill aurait été ligotée et enfermée dans une pièce. La police a ensuite été appelée.
Le pasteur Eric Sahotra s’est rendu au poste de police quand Tabitha y a été conduite. Il affirme que l’intervention rapide de la police sur place a été décisive :
Heureusement, quelqu’un a appelé la police, et ils sont rapidement arrivés sur les lieux et lui ont sauvé la vie.
La police a conclu dans un premier temps que les charges retenues contre Tabitha étaient sans fondement. Mais le média précise ensuite qu’après les prières du soir, le 29 janvier, « une foule de mollahs et d’extrémistes se sont rendus au poste de police ». Ces derniers auraient accusé la police d’avoir abrité un blasphémateur. À la suite de ces pressions, une plainte pour blasphème en vertu de l’article 295-C du code pénal pakistanais a été enregistrée par la police.
Christian nurse Tabeeta Nazir Gill charged with 295C of #blasphemy in Karachi. Gill on Thursday was beaten up by hospital staff who alleged she passed derogatory remarks. Police dismissed charge earlier as vendetta. Today police registered case after mob surrounded the station. pic.twitter.com/yAO3jQlOhc
Nasir Saeed, directeur de CLAAS-UK, dénonce l’utilisation « à mauvais escient » des lois sur le blasphème :
Malheureusement, selon notre propre étude, les lois sur le blasphème continuent d’être utilisées à mauvais escient par des individus pour régler leurs comptes personnels. L’an dernier seulement, près de 60 personnes, dont neuf chrétiens et quarante-sept musulmans (40 de la communauté chiite) ont été accusées de blasphème, tandis qu’au moins trois personnes innocentes, un chrétien, un de la communauté ahmadiyya et un musulman, ont été tuées par des individus.
Selon plusieurs sources, Tabitha serait en sécurité dans un endroit inconnu.
Les deux sœurs avaient été enlevées le 26 novembre 2020. Leurs corps ont été retrouvés au début de l'année. Un nouveau crime qui témoigne de la menace qui pèse sur les minorités chrétiennes dans le pays.
La liberté religieuse est de nouveau mise à mal au Pakistan. Deux jeunes sœurs chrétiennes de 26 et 28 ans ont été tuées en début d'année dans la ville de Lahore, après avoir refusé de se convertir à l'islam. Une information rapportée par l'agence Fides. Abida et Sajida, qui travaillaient dans une usine de fabrication de médicaments avaient disparu le 26 novembre dernier. Leur famille avait déposé plainte et ne cachait pas son inquiétude car les deux sœurs avaient régulièrement fait état de faits de harcèlement sexuel et de menaces de se convertir à l'islam de la part de deux collègues de travail musulmans.
Selon la police qui a retrouvé les corps il y a quelques jours, Abida et Sajida auraient été étranglées après avoir été menotées. Deux hommes ont été arrêtés. Ce double meurtre a provoqué l'indignation de la communauté chrétienne locale. «Ce meurtre sans pitié d'Abida et de Sajida constitue une tragédie qui montre combien la vie des minorités religieuses au Pakistan tient à un fil, voire même est privée de toute valeur», a réagi Nasir Saeed qui dirige l'ONG CLAAS (Centre for Legal Aid Assistance & Settlement).
Les deux soeurs vivaient dans le quartier de Makhan dans la banlieue de Lahore, la deuxième ville du pays. Selon le pasteur protestant Amir Salamat Masih, qui connaît la famille des victimes, «la majeure partie de la population de ce quartier est composée de chrétiens pauvres et analphabètes», qui «n'ont pas d'autre choix que de travailler comme ouvriers dans les usines des environs, pour y produire des vêtements, des chaussures, des médicaments, des matériaux variés».
Une jeune fille de 12 ans a été enlevée, puis retenue captive et violée pendant cinq mois par un homme de 45 ans, au Pakistan pays où la communauté chrétienne est régulièrement la cible de persécution.
Selon The Telegraph et l'ONG Aid to the Church in Need, la police, sollicitée à plusieurs reprises par la famille de la victime, a secouru au mois de décembre la fillette à Faisalabad. Retrouvée dans un état déplorable, la jeune mineure avait été contrainte d'épouser son tortionnaire qui l'avait affectée au nettoyage des excréments des animaux dans sa ferme.
Aid To the Church in Need indique qu'elle avait été enlevée le 12 juin dernier. Son père a mis en cause le comportement de certains policiers auteurs selon lui de remarques christianophobes à l'égard de sa propore famille.
“Ils étaient préparés, certains portaient des marteaux et des bidons d’essence”
Plusieurs centaines de musulmans ont attaqué et incendié mercredi un temple hindou dans le nord-ouest du Pakistan, ont annoncé la police et des témoins.
A hindu temple was demolished by religious extremists in karak today. It is very shameful moment for us because it reflects the way of how we treat minorities in our country.
You can't run a federation unless and until the rights of minorities are protected. Strongly condemnable. pic.twitter.com/PJOKZA3a1l
L’attaque a eu lieu dans un village reculé du district de Karak, à une centaine de kilomètres au sud-est de Peshawar, capitale de la province de Khyber Pakthunkhwa.
Une foule a été “incitée par des religieux musulmans locaux à détruire le temple hindou”, a déclaré le chef de la police du district Irfanullah Khan.
Chrétienne pakistanaise de 24 ans, Sonia Bibi a été tuée d’une balle dans la tête fin novembre dans la région du Pendjab par l’homme qu’elle a refusé d’épouser et pour qui elle n’a pas voulu se convertir.
Sonia Bibi avait 24 ans lorsqu’elle a été abattue d’une balle dans la tête le 30 novembre à Rawalpindi, une ville située dans la province du Pendjab (Pakistan). Son meurtrier n’aurait pas supporté que la jeune fille, chrétienne, refuse de l’épouser et de renoncer à sa foi, rapporte UCA News.
Le père de la victime, Allah Rakha Masih, professionnel de santé, a accusé un homme prénommé Shehzad et son ami Faizan d’avoir tué sa fille. Faizan a été arrêté mais Shehzad est toujours en liberté. « Shehzad avait menacé de tuer ma fille à plusieurs reprises », a-t-il dénoncé. « Faizan l’accompagnait pour la suivre. Elle a été assassinée pour avoir refusé la proposition. » En 2018, une jeune femme chrétienne de 25 ans, Asma Yaqoob, est décédée à Sialkot, à une centaine de kilomètres de Lahore, après qu’un homme musulman l’a brûlée en l’aspergeant d’essence pour avoir refusé de renoncer à sa foi et de l’épouser.
Une ministre pakistanaise a notamment accusé la France de faire « aux musulmans ce que les nazis infligeaient aux Juifs ». Elle a rétropédalé depuis.
La rumeur bruissait depuis deux jours sur les réseaux sociaux. En affirmant que la France projetait d'attribuer des numéros d'identification aux enfants musulmans, la ministre pakistanaise des Droits de l'homme a contribué samedi à la prolifération d'une « fake news » propagée, entre autres, par des sites d'information peu scrupuleux.
En cause : une mauvaise compréhension, sans doute d'abord involontaire, d'articles anglophones exposant le contenu du projet de loi « confortant les principes républicains », anciennement appelé « projet de loi sur le séparatisme ». Car celui-ci mentionne bien l'obligation d'étendre un numéro d'identification, déjà existant, à… tous les élèves du pays.
Une autre protestation anti-France, organisée par un parti politique islamiste, s’est tenue au Pakistan contre la liberté de caricaturer le prophète Mahomet.
« Ceux qui blasphèment doivent être tués », ou encore : « il n’y a pas d’autres châtiments pour ceux qui blasphèment que de leur couper la tête ». Voici les inquiétants slogans que scandaient des milliers de Pakistanais dans les rues d’Islamabad. Ils défilaient ce dimanche 15 novembre contre la France, relate RFI. Pour rappel, lors de l’hommage à Samuel Paty - professeur décapité par un terroriste islamiste le 16 octobre dernier à Conflans-Sainte-Honorine pour avoir osé montrer des caricatures de Mahomet en classe - Emmanuel Macron avait soutenu la liberté de caricaturer.
Une école de filles musulmane au Pakistan a réagi à la nouvelle des caricatures de Mahomet en France en montrant comment décapiter les blasphémateurs. Les filles de l'école sont activement encouragées à chercher le martyre en versant leur sang pour Mahomet. David Wood discute la question. (sous-titres en anglais)
https://www.youtube.com/watch?v=5T6EkSFxly8
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Cenator: Pendant ce temps, les migrants arrivent massivement, chaque jour en Europe Occidentale. Parmi eux, des soldats entrainés pour massacrer les coufards.
Même la Hongrie attrape régulièrement des "migrants" qui arrivent malgré tout à traverser les frontières, pourtant gardées par radars et l'armée. Des tunnels sont régulièrement creusés, et grâce aux ONG, des fermes vides ont été rachetés par les musulmans provenant de l'invasion, près de la frontière, du côté serbe, croate. Les opérations sont dirigées depuis ces bases, les propriétaires sont des vrai barons du trafique humain.
Nous avons lu dans le journal de ce jour cette nouvelle:
Dix-neuf migrants syriens ont été appréhendés sur l'autoroute M1 à Tata (ndlr: pas loin de Visegrad), les migrants voyageaient dans un minibus arrêté
MTI
Dans un communiqué envoyé au MTI vendredi, le bureau du procureur général du comté de Komárom-Esztergom a écrit que les migrants avaient été pris en charge dans le minibus à Ruzsa, près de la frontière serbe, puis se sont rendus devant le bus pour Vienne pour "détecter d'éventuels contrôles de police".
Le véhicule a été arrêté jeudi pour inspection par la police sur l'autoroute M1. Le conducteur et le passager de la voiture de tête ont aperçu la police et ont fait demi-tour sur l'autoroute. Ils ont été arrêtés sur la route 1, a écrit le porte-parole adjoint Sándor Horváth.
Le tribunal de district de Tatabánya a ordonné l'arrestation de deux chauffeurs et de leurs associés, deux citoyens roumains et un double citoyen roumain-hongrois, pendant un mois, soupçonnés de traite des êtres humains. L'ordonnance n'est pas définitive car les avocats de la défense n'étaient pas présents à l'audience afin qu'ils puissent faire leurs déclarations juridiques après l'arrestation. (Ndlr: Les ONG de Soros vont à présent entrer en action, très actives également dans les pays de l'Est.)
Arzoo Masih n’a que 13 ans. Le 13 octobre dernier, alors qu’elle jouait devant la paroisse Saint Antoine de Karachi, la capitale pakistanaise, elle a été enlevée par un musulman, Ali Azhar.
Deux jours plus tard, sa famille est convoquée au commissariat. La police lui annonce qu’elle s’est convertie à l’islam et est désormais mariée à son ravisseur.
L’histoire d’Arzoo n’est pas un cas unique. Au Pakistan, comme le précise Shabbir Shafqat, président du Parti national chrétien, « la conversion forcée est devenue un outil majeur pour la persécution des chrétiens et des autres minorités ».
Une réalité dramatique confirmée par la Commission des droits de l’homme du Pakistan, qui précise que « trop souvent, [les conversions forcées] sont déguisées en conversions volontaires ».
« La dure réalité est qu’elles ne sont pas considérées comme un crime, et encore moins comme un problème qui devrait préoccuper le public. »
Son père, Raja Lal Masih, rappelle pourtant que, selon la loi pakistanaise, Arzoo est « trop jeune pour se marier ».
« À 13 ans, elle est trop jeune pour se marier. Nous avons informé les autorités ecclésiastiques de ce qui s’est passé et demandé de l’aide. Nous remercions la Commission nationale pour la justice et la paix pour sa volonté d’aider à engager des poursuites judiciaires. »
Dans ce contexte, au Pakistan, le « projet de loi sur la protection des droits des minorités, 2020 », présenté par le sénateur Javed Abbasi, membre de la Ligue musulmane du Pakistan, redonne de l’espoir.
Parmi les mesures qui visent à protéger les minorités, l’une envisage, selon Vatican News, de « considérer le ‘mariage forcé’ entre un homme musulman et un mineur d’une autre religion comme automatiquement nul et non avenu ». Des sanctions pénales seraient ainsi prévues pour les organisateurs du mariage.
Dans ce projet, les incitations à la haine et à la violence seraient également passibles de trois années de prison et d’une amende de 50 000 roupies, soit environ 260 euros, et les cas de discrimination d’une année d’emprisonnement.
Le gang AK-47, qui est responsable ces derniers mois d'épisodes de violence dans la région de Bologne, a été dissout. Le gang était composé de jeunes Pakistanais, dont certains étaient mineurs.
Les enquêtes menées également sur les réseaux sociaux ont permis de vérifier l'existence d'une véritable organisation qui s'identifie grâce à l'utilisation du hashtag "AK-47-gang" [NDLR: nom porté en référence au fusil d'assaut russe].
Bologna, criminali del Pakistan sfilano per strada dopo aver commesso varie rapine e aggressioni con armi da taglio. La banda armata si fa chiamare "Ak47-Gang". Pd e M5s vogliono ridurre l'Italia come la Svezia?#RadioSavana
Ils sont accusés d'avoir planifié et perpétré au moins deux agressions, dont l'une ressemble à une véritable expédition punitive, à l'aide d'armes tranchantes et d'autres armes contondantes.
Le premier épisode remonte à août 2019, lorsqu'un jeune Roumain est attaqué et poignardé dans le dos. Heureusement, il ne décède pas. [...] La police a identifié les deux auteurs de l'attaque, deux Pakistanais majeurs et dix autres personnes présentes sur les lieux.
Cependant, le "gang" aurait au moins une autre agression à son actif. Cette fois, les victimes sont trois Pakistanais. En décembre 2019, un homme de 20 ans est contacté sur Facebook par des profils qui lui ordonnent de rompre sa relation avec une fille de la même ethnie. Pour résoudre le problème, ils se donnent rendez-vous aux Jardins de Corticella, dans la banlieue de Bologne. Le jeune homme se présente avec deux amis, mais il n'a aucune idée de ce qui va se passer. En fait, les trois hommes font face à 15 compatriotes armés de poings américains, de couteaux et de chaînes. Ils sont encerclés, massacrés et dévalisés. Le malheureux amant et l'un des deux amis ont pu guérir de leurs blessures en 15 jours. Le troisième est parvenu à se réfugier dans un bar.
Le commissariat et la police postale se sont immédiatement mis sur la piste du gang. En scannant TikTok, Facebook et Instagram, les agents ont pu retracer 10 profils qui peuvent être rattachés aux agressions.
Une vidéo sur TikTok a trahi le gang. On y voit certains des suspects exultant dans des voitures avec une musique de fond et les mots "AK-47-gang", Italie-Bologne" inscrits.
Et c'est précisément ce "AK-47" qui permet d'identifier d'autres corrélations entre tous les profils, caractérisés par ce signe d'appartenance. Les photos et vidéos issues de ces identités virtuelles permettent d'identifier les suspects, grâce aux descriptions des victimes et à l'utilisation d'un logiciel de reconnaissance faciale : certains des membres ont également fait tatouer sur leurs avant-bras ce fusil automatique, symbole du groupe.
[...]
(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)
La republication des caricatures dans Charlie Hebdo réveille la protestation chez les musulmans sunnites de ce pays de 220 millions d’habitants.
« Cessez d'aboyer, chiens français ». Une centaine de manifestants ont protesté jeudi contre la dernière Une de Charlie Hebdo, brûlant le drapeau français, alors que d'autres marches sont prévues vendredi au Pakistan, où la question de ce qui considéré comme un blasphème est incendiaire.
Les protestataires se sont rassemblés dans la ville de Muzaffarabad, capitale du Cachemire sous contrôle pakistanais. Ils ont hurlé «« Stop Charlie Hebdo » et d'autres slogans.
Un drapeau français brûlé
« Le gouvernement pakistanais devrait immédiatement rompre ses relations diplomatiques avec la France », a estimé l'un d'entre eux, Mohammad Zaman, un religieux. La manifestation s'est achevée sans violence, après qu'un drapeau tricolore a été piétiné, puis incendié.
Plusieurs autres manifestations sont prévues après la prière du vendredi, dont une à Lahore (Est) du parti extrémiste Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP), dont la lutte contre le blasphème est la principale arme politique.
Les Français priés de ne pas sortir
L'ambassade de France au Pakistan a appelé ses ressortissants à « rester à l'écart de tout rassemblement » et « éviter tout déplacement » vendredi. Des milliers de Pakistanais avaient manifesté en 2015 après la publication des caricatures. Un photographe de l'AFP avait notamment été blessé par balle devant le consulat de France à Karachi (Sud), où la protestation avait tourné à l'affrontement.
Le blasphème est une question très sensible au Pakistan, deuxième pays musulman le plus peuplé avec près de 220 millions d'habitants, où même des allégations non prouvées d'offense à l'islam peuvent entraîner assassinats et lynchages.
Pakistan : Violée, séquestrée et mariée de force, la jeune Maira Shahbaz a réussi à s’échapper et a retrouvé sa famille
Maira Shahbaz est une jeune adolescente chrétienne de 14 ans qui vit au Pakistan. Le 28 avril dernier, elle a été enlevée par des hommes armés, puis séquestrée et mariée de force à un musulman, Mohamad Nakash. Mais Maira Shahbaz a réussi à s’échapper et a retrouvé sa famille.
[…]
Selon l’ONG Human Rights Commission of Pakistan, chaque année au Pakistan, 1 000 femmes chrétiennes et hindoues sont enlevées, forcées de se convertir à l’islam et de se marier avec leur agresseur.
[…]
L’article dans son intégralité sur Info Chrétienne
Après que le Premier ministre pakistanais Imran Khan a lancé dimanche la plus grande campagne de plantation d'arbres du pays, une vidéo postée sur Twitter et montrant des personnes en train d'arracher de jeunes arbres du sol est devenue virale, en partie parce qu'elle a été présentée sous un angle islamiste radical.
La vidéo virale a été tweetée avec le texte : "Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a organisé ce week-end une plantation massive d'arbres. Les extrémistes ont attaqué ses efforts en prétendant qu'il s'agit d'un acte contre l'islam. C'est dingue ! Toutes les religions nous appellent à protéger la Mère Terre".
Prime minister Imran Khan of Pakistan🇵🇰 this weekend organized massive treplanting. Extremists attacked the great efforts of the prime minister claiming it is against islam. Crazy! All religions call upon us to protect Mother Earth.
La vidéo, qui a été visionnée plus de 70 000 fois, montre des habitants du district de Mandi Kass, au Pakistan, en train de déraciner les jeunes arbres.
Mais il y a plus que ce que l'on voit. Selon Samaa TV, les hommes protestaient contre la décision du gouvernement car la propriété de la terre est contestée.
En effet, India Today Anti Fake News War Room (AFWA) a estimé que cette affirmation était trompeuse. Les autochtones vus dans la vidéo déracinent les arbres parce que l'administration les avait plantés sans leur permission sur un terrain privé contesté.
Ils auraient arraché plus de 6 000 nouveaux arbres plantés par l'administration. Le CM Mahmood Khan de Khyber Pakhtunkhwa, après avoir pris note de l'incident, a promis de prendre des mesures à l'encontre des auteurs, a rapporté Samaa TV.
Imran Khan a lancé une campagne de plantation d'arbres qui a permis de planter un nombre record de 3,5 millions de jeunes arbres dans le pays en une seule journée. Soulignant que le pays fait partie des dix nations les plus touchées par le changement climatique.
[...]
(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
Pour certains, le choc des cultures s’avère plus difficile à assimiler qu’il n’y paraît. Marco (prénom d’emprunt) est arrivé en Belgique en 2003. De culture afghane pakistanaise, Marco a épousé, dans son pays natal, une adolescente âgée de 14 ans. Pour lui et sa culture, ce genre d’événements est normal. Mais ici, en Belgique, la culture n’est pas la même. Alors qu’il travaille dans un Night-shop en tant que caissier à Marchienne-au-Pont, Marco se fait remarquer auprès des adolescents, élève dans une école spécialisée non loin du commerce.
Marco, 56 ans, est poursuivi pour d’horribles faits de viols et attentats à la pudeur sur deux adolescents, élèves d’une école spécialisée à Marchienne-au-Pont. À chaque fois, les faits se déroulent dans l’arrière-boutique du Night-shop.
Le 22 septembre 2019, il attire un mineur de moins de 16 ans dans l’arrière-boutique et tente de l’embrasser. L’adolescent parvient à s’enfuir et avertit la police. Une enquête est ouverte. Elle permet de découvrir d’autres faits horribles commis sur Bryan (prénom d’emprunt). Tout débute par des photos découvertes dans le téléphone de Marco. On y voit Bryan et Marco s’embrasser sur la bouche, être nus sur certaines photos ou montrant le postérieur nu du jeune adolescent. D’autres images, issues des caméras de surveillance, montrent des garçons dans le magasin. Entendu sur les faits, Bryan affirme avoir été sexuellement abusé à plusieurs reprises dans l’arrière-boutique. « Il n’y a jamais eu de pénétration. Il me le demandait, mais j’ai refusé », explique le prévenu. Marco admet avoir pris, diffusé et partagé les photos sur internet. (…)
L'ancien chef d'Al-Qaïda Oussama Ben Laden, tué le 2 mai 2011 par les forces spéciales américaines au Pakistan, est mort en «martyr», a déclaré jeudi le premier ministre pakistanais Imran Khan, provoquant une vague de réactions hostiles dans le pays.
«Les Américains sont venus à Abbottabad et ont tué Oussama Ben Laden. Il est mort en martyr», a déclaré Imran Khan lors d'un discours devant l'Assemblée nationale où il a mentionné les relations compliquées entre Islamabad et Washington après le raid américain. «Après cela, le monde entier nous a insultés (...). Notre allié tue quelqu'un dans notre pays sans même nous en informer», a-t-il poursuivi, qualifiant ces faits d'«humiliation» pour de nombreux Pakistanais. Opposants et défenseurs des droits de l'Homme ont immédiatement fait part de leur indignation.
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