Nigéria : Attaque de djihadistes contre des installations humanitaires

Des djihadistes liés à l’organisation État islamique ont attaqué des installations humanitaires à Damasak, une ville du nord-est du Nigeria, a-t-on appris samedi de sources humanitaires. L’attaque, qui était toujours en cours tard samedi, est la deuxième en deux mois contre une des neuf bases humanitaires des Nations unies dans ce pays.

«Des combattants de l’Iswap (État islamique en Afrique de l’Ouest) sont encore dans Damasak, circulant dans les rues, tirant des coups de feu et mettant le feu à des installations humanitaires», a raconté un humanitaire sous couvert d’anonymat. L’incendie volontaire du bâtiment d’une ONG s’est propagé à la base de l’ONU, qui a été détruite, a expliqué une de ses collègues.

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MSN.com

Nigeria : la veille de Noël, les djihadistes de Boko Haram ont attaqué un village majoritairement chrétien, où ils ont tué au moins 11 personnes, brûlé une église et enlevé un prêtre

Suite à l'article que nous avons déjà publié ici.

 

 

 

 

Via Fdesouche 

 

Nigeria : Boko Haram revendique l’enlèvement de centaines de lycéens. «A tous les chrétiens du monde, surtout que Noël approche, sachez que nous n’arrêterons jamais de vous tuer»

Dans la vidéo de deux minutes et 53 secondes, un commandant masqué de Boko Haram n’a pas attribué l’attaque à l’élection.

Il a également déclaré que le groupe terroriste intensifierait ses attaques à l’approche de Noël.

«A tous les chrétiens du monde, surtout que Noël approche, sachez que nous n’arrêterons jamais de vous tuer», a-t-il menacé.

À la veille de Noël 2019, les terroristes ont tué sept personnes lors d’un raid contre un village chrétien près de la ville de Chibok, dans l’État de Borno, au nord-est du Nigéria.

Humangle.ng


Pour notre correspondant au Nigeria, Moïse Gomis, la revendication de Boko Haram est à prendre avec prudence : “Dans son message audio envoyé à un site web nigérian, Abubakar Shekau revendique l’enlèvement mais ne parle pas du mode opératoire, ne dit pas combien de jeunes ont été enlevés. Il se contente de dire qu’ils auraient mené cette opération car l’éducation à l’occidentale est interdite par l’islam, selon lui.”

France 24


Abubakar Shekau, leader du groupe djihadiste Boko Haram a revendiqué l’enlèvement de centaines de lycéens dans le nord-ouest du Nigeria dans un message vocal de propagande, diffusé mardi 15 décembre.

«Je suis Abubakar Shekau et nos frères sont derrière l’enlèvement à Katsina», annonce le chef de file, qui avait été responsable de l’enlèvement de 276 lycéennes à Chibok en 2014, déclenchant une vague d’indignation mondiale.

Au moins 333 adolescents sont toujours portés disparus depuis l’attaque de leur lycée dans l’État de Katsina, dans le nord-ouest du Nigeria, à des centaines de kilomètres du territoire de Boko Haram, qui opère habituellement dans le nord-est du pays, autour du lac Tchad.

Plus d’une centaine d’hommes armés à moto ont attaqué dans la nuit de vendredi à samedi cette école rurale située dans la ville de Kankara. Des centaines d’adolescents ont fui dans la brousse pour s’y cacher.

Une opération militaire en cours

Ce kidnapping avait été initialement attribué à des groupes armés, appelés «bandits» qui terrorisent les populations dans cette région instable ou les enlèvements contre rançons sont devenus monnaie courante. Cette revendication marque un tournant extrêmement important dans la propagation de l’influence des groupes djihadistes dans le nord ouest du Nigeria

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Le Figaro

Via Fdesouche

Au moins 110 civils tués dans une attaque jihadiste au Nigeria

Au moins 110 civils ont été tués samedi par des membres présumés de Boko Haram dans un village du nord-est du Nigeria, selon un bilan des Nations unies, ce qui en fait une des attaques les plus meurtrières dans cette région, en proie à une sanglante insurrection jihadiste.

L'attaque s'est déroulée le jour des élections locales dans cet Etat, les premières organisées depuis le début de l'insurrection de Boko Haram en 2009. Depuis cette date, on dénombre plus de 36.000 tués et plus de deux millions de personnes ont dû fuir leur foyer.

"Le 28 novembre, en début d'après-midi, des hommes armés sont arrivés à moto et ont mené une attaque brutale sur des hommes et des femmes qui travaillaient dans des champs à Koshobe", a déclaré dimanche le coordinateur humanitaire de l'ONU au Nigeria, Edward Kallon.

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Samedi, le responsable d'un groupe d'autodéfense pro-gouvernemental avait fait état de 43 morts.

"Nous avons retrouvé 43 corps sans vie, tous ont été égorgés", avait déclaré à l'AFP Babakura Kolo. "C'est sans aucun doute l'oeuvre de Boko Haram qui opère dans la région et attaque fréquemment les agriculteurs".

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Lalibre.be

Nigéria : Des terroristes attaquent un village chrétien pendant le service religieux et tuent 12 personnes

Le Nigeria toujours cristallise les regards avec son lot de persécution. Le dimanche 1er novembre, des terroristes islamiques dans le nord - est du Nigéria ont attaqué un village à majorité chrétienne près de Chibok, dans l'État de Borno, tuant 12 chrétiens et enlevant des femmes et des enfants, ont indiqué des sources.

À Takulashi, à moins de 16 km de Chibok, où les terroristes de Boko Haram ont enlevé 276 filles chrétiennes en 2014, les assaillants sont arrivés avec des armes automatiques dans six camions et trois véhicules lourds et ont tiré sur quiconque en vue, a déclaré le résident de la région Ishaku Musa.

"Ils ont également incendié des maisons et pillé de la nourriture dans nos maisons", a déclaré Musa à l'agence Morning Star News par SMS. «À la fin des fusillades et des pillages, qui ont duré environ deux heures, 12 personnes de notre communauté ont été tuées, trois femmes ont été enlevées et quatre enfants ont également été enlevés par les assaillants de Boko Haram».

Le pasteur d'une église locale était parmi les morts. Les résidents soupçonnaient les assaillants d'être des militants de Boko Haram, qui vise à imposer la charia (loi islamique) à travers le Nigéria, car le groupe est connu pour attaquer les villages et les communautés chrétiens, tandis qu'un groupe dissident de Boko Haram, la province de L'État islamique ouest-africain (ISWAP) attaque généralement les installations militaires.

Les terroristes ont envahi le village vers 9 heures du matin, au moment où les cultes avaient lieu, a déclaré Musa.

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Ichretien.com

Islam au Nigéria. Un ado de 13 ans blasphème lors d’une dispute avec un ami: 10 ans de prison

L’agence des droits de l’enfant UNICEF a fustigé la condamnation d’un garçon de 13 ans à 10 ans de prison pour blasphème dans le nord du Nigeria.

Omar Farouq a été condamné par un tribunal de la charia dans l’État de Kano, au nord-ouest du Nigeria, après avoir été accusé d’avoir tenu des propos grossiers à l’égard d’Allah lors d’une dispute avec un ami.

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M. Kola Alapinni dit avoir découvert l’affaire Farouq par hasard alors qu’il travaillait sur le cas de Sharif-Aminu, qui a été condamné à mort pour blasphème par la Haute Cour de la Charia de Kano.

« Nous avons découvert qu’ils ont été condamnés le même jour, par le même juge, dans la même Cour, pour blasphème et nous avons découvert que personne ne parlait d’Omar, donc nous avons dû agir rapidement pour déposer un appel pour lui. »

« Le blasphème n’est pas reconnu par la loi nigériane. Il est incompatible avec la constitution du Nigeria », a-t-il ajouté.

L’avocat a déclaré que la mère de Farouq s’était enfuie dans une ville voisine après qu’une foule a pris d’assaut sa maison suite à son arrestation.

« Tout le monde ici a peur de parler et vit dans la crainte d’attaques de représailles », a-t-il déclaré.

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L’État de Kano, comme la plupart des États à majorité musulmane du Nigeria, pratique la charia parallèlement à la loi laïque.

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Msn.com

Le génocide ignoré des chrétiens au Nigeria

  • Au début de l'année... [Boko Haram] a publié la vidéo d'un enfant musulman masqué braquant un pistolet dans le dos d'un chrétien ligoté et agenouillé. L'otage âgé de 22 ans, étudiant en biologie, avait été enlevé sur le chemin de son université. Après avoir chanté en arabe et s'être lancé dans une diatribe antichrétienne, l'enfant musulman a tiré plusieurs balles dans la nuque du chrétien.
  • Certes, les médias dits traditionnels rendent compte des incidents les plus macabres ... mais l'essentiel de la persécution est passé sous silence. Les journalistes craindraient-ils qu'au lieu de simples « crimes », apparaisse soudain un schéma politiquement incorrect d'attaques motivées idéologiquement ?
  • La raison pour laquelle de simples bergers Peuls ont, depuis 2015, réussi à tuer près de deux fois plus de chrétiens que les terroristes « professionnels » de Boko Haram.... pourrait s'expliquer - pour citer l'évêque nigérian Matthew Ishaya Audu - « par le fait que le président Buhari est également un Peul ».
  • « Puisque le gouvernement et ses alliés politiques affirment que les meurtres n'ont aucune connotation religieuse, pourquoi les terroristes et les bergers ciblent-ils uniquement les communautés et les dirigeants chrétiens ? » - L'Association chrétienne du Nigeria, Centre international pour le reportage d'investigation, 21 janvier 2020.

Photo : La ville d'Auno, au Nigeria, le 10 février 2020, au lendemain d'une attaque djihadiste qui a fait 30 morts. Plusieurs femmes et enfants ont également été kidnappés. (Photo par Audu Marte/AFP via Getty Images)

Traduction du texte original: The Ignored Genocide of Christians in Nigeria

Article de Raymond Ibrahim

 

Au Nigeria, les massacres massifs de chrétiens – que certains observateurs internationaux ont qualifié de génocide – ont battu de nouveaux records.

A en croire divers articles de presse parus le 4 août, 171 chrétiens au moins ont été massacrés par des bergers Peuls musulmans au cours des trois dernières semaines :

« Et ces chiffres n'ont rien d'exhaustif. Le bilan est susceptible d'être beaucoup plus élevé. La violence a également chassé plusieurs milliers de personnes loin de leurs maisons les privant ainsi de tout moyen de subsistance ; une crise aggravée par le confinement dû au Covid ... Notre bureau de presse est submergé d'histoires semblables à celles-ci depuis de nombreux mois. Mais ce bilan implacable et sanglant que nous faisons de la vie chrétienne est étrangement absent des médias grand public. Ce qui ne laisse pas d'inquiéter. »

Le 10 juillet, des bergers musulmans ont lancé un raid contre une communauté agricole massacrant 22 chrétiens — « principalement des femmes et des enfants » — et brûlant de nombreuses maisons. « Les Peuls sont entrés en tirant » se souvient Bilkisu James depuis son lit d'hôpital. « Ils ont tué deux de mes enfants [et mon mari]. » Ils ont également « tailladé à mort cinq autres membres de la famille de Bilkisu avec des machettes, dont une mère et son bébé fille, ainsi qu'une mère et ses deux fils ».

Un voisin musulman semble avoir dénoncé cette famille chrétienne aux agresseurs surgis de l'extérieur : « Avant d'être abattue » a poursuivi Bilkisu, « le Peul qui est mon voisin, je l'ai vu, il m'a dénoncé. Je l'ai suppliée à genoux de n'en rien faire ». Mais en vain. Les bergers ont tiré dans la poitrine et le dos de Bilkisu et l'ont laissée pour morte. Elle « les a entendu allumer les allumettes et mettre le feu à la maison ».

Le lendemain, un village voisin a été attaqué : « dix femmes, un bébé et un homme très âgé ont brûlé vifs dans l'incendie de la maison où ils s'étaient réfugiés. Sept autres villageois ont été blessés et quatre autres maisons ont été incendiées. Le 19 juillet, 32 chrétiens ont été massacrés au cours d'attaques de bergers Peuls.

Le 23 juillet, « sept chrétiens ont été tués au cours d'une horrible attaque qui a eu lieu un soir de pluies torrentielles,... des miliciens ont taillé en pièces, à coups de machette, des hommes, des femmes et des enfants désarmés ». Le 20 juillet, une première attaque contre ce même village avait entraîné la mort par assassinat de sept personnes.

Le 29 juillet, des bergers musulmans ont assassiné 14 autres chrétiens, dont 13 appartenaient à la même famille. Un seul a survécu ; sa femme, tous ses enfants, tantes, oncles, frères... ont été massacrés.

La semaine dernière, des djihadistes ont pris d'assaut l'église du Lion de Juda à Azikoro et ont ouvert le feu sur les fidèles ; quatre chrétiens ont été tués.

Lister les atrocités au sein d'un seul article — il s'en produit des centaines chaque année — est parfaitement futile. (Qui souhaite avoir une vue exhaustive des souffrances chrétiennes au Nigeria et dans d'autres nations musulmanes,peut consulter le rapport mensuel « Persecution des Chrétiens » de Gatestone.

Mais sur le seul mois d'avril 2020, des bergers musulmans armés de machettes ont assassiné 13 chrétiens dans la nuit du 1er au 2 avril. « Nous nous sommes réveillés pour enterrer sept personnes brûlées à mort ...», a déclaré une source. Les personnes assassinées « étaient pour la plupart des chrétiens âgés qui n'ont pas été assez rapides pour se perdre rapidement dans les broussailles environnantes comme les autres membres de la communauté ».

Le 7 avril, les bergers Peuls ont massacré le pasteur, Matthew Tagwai et trois membres de sa congrégation, dont un garçon de 10 ans. La veuve enceinte de Matthew Tagwai et ses deux petits enfants porteront son deuil.

Le 10 avril, des bergers Peuls musulmans ont assassiné le pasteur Stephen Akpor, 55 ans. « Deux bergers sont arrivés à l'Église Céleste... ils lui ont tiré dessus alors qu'il priait et conseillait cinq fidèles dans l'église », ont déclaré ses collègues. « Les bergers ont tiré plusieurs fois sur le pasteur, puis l'ont poignardé à mort. » Sa femme et ses cinq enfants portent désormais son deuil.

Le 11 avril, des bergers Peuls musulmans ont abattu un fermier chrétien.

Le 13 avril, des bergers Peuls musulmans ont décapité deux chrétiens d'une si horrible manière qu'ils ont dû être « enterrés sans leur tête ».

Le 14 avril, des bergers Peuls musulmans ont massacré neuf chrétiens dont six enfants et une femme enceinte. « Ils étaient armés de machettes et de fusils AK-47 », se souvient un survivant : « Ils ont attaqué notre village vers 20 heures ; ils criaient : « Allahu Akbar ! » en mitraillant nos habitations. » Trente-trois maisons ont été incendiées.

Le 16 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué Sebastine Stephen, un jeune étudiant chrétien. « Les bergers Peuls qui disposaient d'armes sophistiquées étaient plus de 50. Ils tiraient sporadiquement. Un survivant a rapportéqu'après avoir tué le jeune homme, ils sont entrés par effraction dans la maison de M. Jack Nweke et l'ont enlevé lui et sa femme, abandonnant derrière eux leurs trois enfants.

Le 19 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué quatre chrétiens. « Trente-huit maisons ont également été rasées, et 87 familles se sont retrouvées sans abri », a indiqué une source.

Le 20 avril, « un fermier chrétien, Titus Nyitar, a été abattu et sa tête a été coupée », a déclaré un voisin. Titus « travaillait dans sa ferme lorsqu'il a été tué par les bergers ». Ensuite, ils « ont gagné le village pour incendier des maisons. Ils ont enlevé trois villageois ».

Le 22 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué 12 chrétiens ; au cours de la même attaque, ils ont pénétré dans l'église et enlevé un couple qui célébrait son mariage.

Le 23 avril, les Peuls « ont mené diverses attaques contre des zones à prédominance chrétienne au centre-nord du Nigeria. Ils ont tué deux personnes, kidnappé une autre et incendié un bâtiment d'église qui comprenait la maison du pasteur ».

Hormis les crimes les plus horribles - comme le viol et le massacre d'une étudiante chrétienne s'abritant dans une église - les grands médias traditionnels passent sous silence l'essentiel de ces persécution. Comme si les journalistes craignaient qu'au lieu de simples « « crimes », apparaisse soudain un schéma politiquement incorrect d'attaques motivées idéologiquement.

« C'est comme si la vie des Chrétiens n'avait plus d'importance », a déclaré un pasteur nigérian à propos de l'attaque d'un mariage qui a fait 32 morts.

« Il est très troublant que ces assauts quotidiens contre les chrétiens ... se poursuivent indéfiniment dans l'indifférence des autorités fédérales et régionales ... il n'y a pas de visites de sympathie aux survivants ... aucun matériel de secours n'est mobilisé pour alléger les souffrances des milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays. »

« Je suis aujourd'hui convaincu » a déclaré le survivant d'une attaque Peul qui a coûté la vie à sa sœur et à quatre autres chrétiens, « que certains musulmans des services de sécurité sont de connivence avec ces hommes armés qui attaquent notre peuple ... la triste réalité est que notre peuple a multiplié les démarches auprès du gouvernement au niveau national et fédéral sans que rien ne bouge. »

« Quel crime ces innocents agriculteurs ont-ils commis contre les bergers Peuls » a demandé le survivant de l'attaque qui a tué un pasteur et un enfant de 10 ans ?

« Combien de temps encore allons-nous subir ces meurtres en série ? Allons-nous supplier à l'infini le gouvernement et les agences de sécurité de venir en aide à notre peuple ? »

De récentes statistiques éclairent toutes ces questions d'une lumière nouvelle : depuis 2009, « pas moins de 32 000 chrétiens ont été massacrés par les djihadistes du pays » - sans que rien soit jamais fait pour les en empêcher. The Nigerian Voice de mai indique :

« Les miliciens Peuls et Boko Haram ... ont intensifié leurs violences anti-chrétiennes ... au cours des quatre derniers mois et demi de 2020, pas moins de 620 chrétiens sans défense ont été assassinés [470 par des bergers Peuls et 150 par Boko Haram], sans oublier l'incendie ou la destruction aveugles de leurs lieux de culte et d'enseignement. Les atrocités commises contre les chrétiens ont été rendues invisibles car les forces de sécurité et les acteurs politiques ont détourné le regard quand ils n'étaient pas en collusion directe avec les djihadistes. C'est par centaines que les maisons ont été incendiées ou détruites au cours de cette période, sans oublier les dizaines de lieux de culte et d'enseignement chrétiens. »

L'évêque nigérian Matthew Ishaya Audu pense que si de simples bergers Peuls ont, depuis 2015, réussi à tuer deux fois plus de chrétiens que les « professionnels » du terrorisme Boko Haram, c'est « parce que le président Buhari appartient également au groupe ethnique Peul. De nombreux dirigeants chrétiens du Nigéria en sont également convaincus. »

En janvier, l'Association chrétienne du Nigéria, qui fédère de nombreuses associations, a rendu public un communiqué qui accuse « le gouvernement fédéral du président Muhammadu Buhari » de « collusion » avec les terroristes islamiques « pour exterminer les chrétiens au Nigéria ». L'Association a posé la question suivante :

« Puisque le gouvernement et ses alliés politiques affirment que les meurtres n'ont aucune connotation religieuse, pourquoi les terroristes et les bergers Peuls ciblent-ils uniquement les communautés et les dirigeants chrétiens ? »

Certains dirigeants nigérians vont plus loin que Buhari et mettent en cause « le mal appelé Barack Obama » - selon les mots de Femi Fani-Kayode, ancienne ministre nigériane de la Culture et du Tourisme. Le 12 février, cette ex-responsable politique a posté sur Facebook :

« En finançant et en soutenant [l'actuel président du Nigeria Muhammadu] Buhari à l'élection présidentielle de 2015 et en aidant Boko Haram en 2014/2015, Obama, John Kerry et Hilary Clinton ont commis envers le Nigeria des actes de pure méchanceté et leurs mains dégoulinent du sang de toutes les personnes tuées par l'administration Buhari, ses bergers Peuls et Boko Haram au cours des cinq dernières années. »

Bien que les compatriotes Peuls du président Buhari aient revendiqué la part du lion des attaques contre les chrétiens depuis sa présidence, Boko Haram - le fléau originel des chrétiens au Nigéria – est loin de demeurer inactif. Au début de l'année... Boko Haram a publié la vidéo d'un enfant musulman masqué braquant un pistolet dans le dos d'un otage chrétien ligoté et agenouillé. Il s'agissait d'un étudiant en biologie de 22 ans enlevé sur le chemin de son université. Après avoir chanté en arabe et s'être lancé dans une diatribe antichrétienne, l'enfant musulman a tiré plusieurs balles dans la nuque du prisonnier.

Il y a quelques semaines, des islamistes armés ont enlevé le révérend Layan Andimi, pasteur et président de district de l'Église des Frères du Nigeria. Son église et sa famille étant dans l'incapacité de réunir l'exorbitante rançon exigée par les ravisseurs - deux millions d'euros –, les islamistes ont décapité cet homme marié et père de neuf enfants. Le 5 janvier, dans une vidéo publiée par ses ravisseurs, le pasteur Lawan déclarait qu'il espérait revoir sa femme et ses enfants ; cependant, « si les conditions ne sont pas réunies, c'est que telle est la volonté de Dieu. Je veux que tous, les proches, moins proches et chers collègues, soyez patients. Ne pleurez pas, ne vous inquiétez pas, et remerciez Dieu en tout ».

Au début de cette année, peu après la décapitation de 10 autres chrétiens, Mgr Matthew Hassan Kukah, évêque, a déclaré que le gouvernement nigérian « utilise les leviers du pouvoir pour assurer la suprématie de l'Islam. La seule différence entre le gouvernement et Boko Haram, c'est que Boko Haram utilise aussi la bombe.

 

Raymond Ibrahim, auteur du livre Sword and Scimitar: Fourteen centuries of war between Islam and the West (Le Sabre et le Cimeterre, Quatorze siècles de guerre entre l'islam et l'Occident), est Distinguished Senior Fellow du Gatestone Institute, Shillman Fellow au David Horowitz Freedom Center et Fellow Judith Rosen Friedman au Middle East Forum.

 

Source: Gatestone Institute

 

 

Nigéria : un musicien condamné à mort pour blasphème envers Mahomet

Un tribunal appliquant la charia – la loi islamique en vigueur dans de nombreux États à majorité musulmane du nord du Nigeria – a condamné Yahaya Aminu Sharif à la pendaison pour avoir insulté le Prophète dans l’une de ses chansons, a déclaré à l’AFP Baba-Jibo Ibrahim, le porte-parole des autorités judiciaires locales.

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Ville agitée

La ville de Kano avait été agitée par des manifestations après la diffusion sur les réseaux sociaux de la chanson à l’origine de cette condamnation. Les manifestants avaient mis le feu à la maison familiale d’Ibrahim Said Sharif et ils avaient défilé dans les rues de la ville pour réclamer son arrestation.

[...]

20min.ch / Magazine24.news

Pays-Bas : Un réfugié nigérian ébouillante une lesbienne dans un centre d’accueil. C’est tabou au Nigéria.

Une lesbienne du centre d’asile de Gilze a été victime de violences anti-gay. Elle a été aspergée d’eau bouillante par un résident Nigérian.

La femme a subi de multiples brûlures au premier et au deuxième degré. Un homme a également crié que l’homosexualité est un tabou au Nigeria et a menacé de briser les jambes et les bras du couple de lesbiennes. L’agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (ACI) a lancé une enquête sur l’incident. (…)

Telegraaf.nl

Via Fdesouche

 

Nigéria : des musulmans exécutent 5 hommes, 3 convertis au christianisme et 2 qui allaient se convertir

Christian Larnet le 27 juillet 2020

Des musulmans ont publié mercredi une vidéo montrant l’exécution de cinq hommes nigérians dans l’État de Borno.

est un avertissement à « tous ceux qui sont utilisés par les infidèles pour convertir les musulmans au christianisme », ont indiqué les tueurs d’après le Morning Star News (1).

Un habitant de Borno a déclaré que trois des hommes assassinés étaient chrétiens. Les deux autres victimes seraient musulmanes.

La vidéo de 35 secondes, qui a été publiée par Eons Intelligence avant d’être retirée, montre un groupe de militants islamiques armés de fusils AK-47 se tenant derrière cinq captifs qui avaient les yeux bandés et étaient agenouillés au sol [...]

article complet: https://www.dreuz.info/2020/07/27/nigeria-des-musulmans-executent-5-hommes-3-convertis-au-christianisme-et-2-qui-allaient-se-convertir/

Cinq humanitaires enlevés et assassinés par des djihadistes au Nigeria

Cinq humanitaires nigérians, dont un employé de l’ONG française Action contre la Faim (ACF) ont été tués par les djihadistes qui les avaient enlevés dans le nord-est du Nigeria, en proie au conflit contre Boko Haram, a indiqué mercredi ACF. Des combattants affiliés au groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) avaient auparavant mis en ligne une vidéo montrant l’assassinat des cinq hommes. (ACF) [...]

article complet: https://www.20minutes.fr/monde/2827219-20200722-nigeria-cinq-humanitaires-assassines-jihadistes

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Nigéria : Boko Haram massacre de 81 personnes. Aucune manifestation de la part de la gauche contre ce massacre.

Au Nigéria, les insurgés de Boko Haram ont tiré à bouts portants sur les villageois rassemblés, sans épargner les femmes ni les enfants.

Mardi 9 juin, le village de Faduma Kolomdi au Nigéria a été attaqué par Boko Haram. 81 personnes ont péri dans ce massacre qui a duré 6 heures, 13 ont été blessées, 7 enlevées.

 

 

Le gouverneur de l’État de Borno, Babagana Zulum, s’est rendu sur place le lendemain. Il a dénoncé cette attaque « barbare », avant d’ajouter qu’il fallait « déloger les insurgés sur les rives du lac Tchad » grâce à des « efforts régionaux concertés ».

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En se rendant sur place, le gouverneur Zulum a écouté le témoignage poignant d’un survivant, dont les propos ont été repris par le Sahara Reporter.

« Les insurgés dans des camions armés et des chars blindés sont arrivés vers 10 heures hier (mardi). Ils ont opéré pendant environ six heures et sont partis vers 16 heures. Ils nous ont rassemblés et ont dit qu’ils voulaient nous dire un sermon religieux. Ils nous ont demandé de leur donner toutes les armes que nous avions. Certains villageois ont abandonné leurs pistolets, arc et flèches. Les insurgés ont prétendu qu’ils ne seraient pas violents. Soudain, ils ont commencé à tirer à volonté. Même les enfants et les femmes n’ont pas été épargnés, beaucoup ont été abattus à bout portant. Beaucoup ont commencé à courir. À la fin, de nombreuses personnes ont été tuées. Nous avons enterré des gens de 22 heures hier soir à 6 heures ce matin. Nous avons enterré 49 cadavres ici tandis que 32 autres cadavres ont été emmenés par des familles des villages qui nous entourent. Les insurgés ont enlevé sept personnes, dont notre chef de village. Ils sont partis avec 400 têtes de bétail. »

Un groupe du Parlement britannique vient de publier un rapport intitulé « Nigéria : Génocide en cours ? ». Ils y dénoncent la persécution des chrétiens commise par les militants de Boko Haram mais aussi par les éleveurs peuls.

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M.C.

Infochretienne.com


Rappel :

Pour la socialiste Ada Marra  « L’interdiction de la burqa est islamophobe et populiste »

Suisse. Islam: Les prêches des mosquées ne seront pas contrôlés

Cédric Wermuth, Conseiller national PS: « L’islam fait partie de la Suisse. Le parti socialiste doit être le moteur du multiculturalisme. »

Suisse: Le National serre la vis aux mosquées. Simonetta Sommaruga: « C’est de la discrimination. »

 

Nigéria : Un couple enlevé et des chrétiens tués par des musulmans lors d’un mariage

Des bergers peuls ont attaqué les chrétiens rassemblés pour un mariage au Nigéria.

Le 12 avril dernier, des bergers peuls musulmans ont attaqué des chrétiens réunis pour un mariage. Ils ont tué plusieurs chrétiens et enlevé un couple, Emmanuel Iliya Agiya, ancien de l’église ECWA, ainsi que son épouse. Ce drame s’est déroulé dans le village de Tegina Kabata, dans le comté de Shiroro au Nigéria.

Danjuma Iliya, un habitant de la région, explique la situation à Morning Star News.

« Alors que le pasteur officiait lors de la célébration du mariage, les bergers ont pris d’assaut l’église et emmené tous ceux qui ne pouvaient pas s’échapper du bâtiment de l’église, y compris les mariés. Dans ce village, cinq chrétiens ont été tués dans la série d’attaques menées par les bergers. »

Au Nigéria, les chrétiens subissent une persécution accrue. Les 22 et 23 avril dernier, deux autres personnes ont été tuées dans une zone pourtant à majorité chrétienne du centre-nord du Nigéria. Dans le sud de l’État de Kaduna, 25 maisons ont été incendiées.

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Infochretienne.com


Selon Wikipedia, les Peuls sont presque tous musulmans.

Nigéria : L’Etat islamique filme l’exécution d’un chrétien… par un jeune garçon

L’horreur absolue. Une vidéo publiée par l’agence de presse Amaq de l’Etat islamique met en scène un jeune garçon d’environ huit ans qui exécute un prisonnier chrétien nigérian dans la région de Borno, au nord-est du pays, rapporte notamment le Daily Mail.

Dans cette séquence, le jeune djihadiste met en garde les chrétiens du monde entier : « Nous ne nous arrêterons pas avant de nous venger de tout le sang qui a été versé ».

Les « petits du califat » utilisés pour les vidéos de propagande

Depuis sa création, l’Etat islamique utilise régulièrement de jeunes enfants, surnommés les « petits du califat », pour commettre des meurtres de prisonniers dans des vidéos de propagande. Le jour de Noël, le même groupe djihadiste avait filmé l’exécution de 13 otages, dont dix chrétiens. Il avait déclaré avoir tué les captifs pour se venger de la mort de leur dirigeant Abu Bakr al-Baghdadi en Syrie.

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Valeurs Actuelles

L’Etat islamique en Afrique de l’ouest enlève 14 personnes, dont 2 humanitaires

Quatorze personnes, dont deux travailleurs humanitaires de la Croix-Rouge, ont été enlevées dans le nord-est du Nigeria, confronté à une sanglante insurrection djihadiste, , a-t-on appris jeudi de sources sécuritaires nigérianes.

«Les terroristes de l'ISWAP ont établi un point de contrôle le long de l'axe Maiduguri-Damaturu hier (mercredi) vers 20h30 et ont emmené 14 personnes qui les ont confondues avec des militaires en patrouille», a affirmé à l'AFP une source sécuritaire.

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20Minutes.ch

Nigeria : Plus de 300 garçons torturés et violés dans une école coranique

La police de Kaduna, dans le nord du Nigeria, a découvert et secouru plus de 300 garçons de "nationalités différentes", dont des mineurs, victimes de torture et de viols dans un centre d'enseignement islamique, a déclaré vendredi à l'AFP un porte-parole de la police.

Un raid mené jeudi soir dans une maison du quartier Rigasa a conduit à la découverte des éleves et étudiants vivant dans "des conditions inhumaines et dégradantes sous couvert de leur apprendre le Coran et de les redresser", a expliqué le porte-parole de la police de l'Etat de Kaduna, Yakubu Sabo.

Le propriétaire de l'établissement et ses six assistants ont été arrêtés, a-t-il précisé.

"Nous avons trouvé une centaine d'étudiants, dont des enfants de neuf ans à peine, enchaînés dans une petite pièce, dans le but de les corriger et de les responsabiliser", a déclaré M. Sabo, précisant que beaucoup d'entre eux portaient des cicatrices sur le dos.

"Les victimes ont été maltraitées. Certaines d'entre elles ont déclaré avoir été violées par leurs professeurs", a déclaré Sabo.

La police a également trouvé une "chambre de torture", où des élèves étaient suspendus à des chaînes et battus lorsque les enseignants estimaient qu'ils avaient commis une faute.

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Atlantico.fr / 20min.ch

Des jihadistes probablement affiliés à l’État islamique ont pris le contrôle d’une ville dans le nord du Nigéria

Depuis 2015, l’action de la Force multinationale mixte (FMM), composée de troupes fournies par le Nigéria, le Tchad, le Niger et le Cameroun, a permis de faire reculer le groupe jihadiste Boko Haram, lequel s’est scindé en deux factions, l’une étant toujours dirigée par son chef historique, Abubakar Shekau, l’autre étant commandée par Abou Mosab al-Barnaoui, adoubé l’État islamique (EI ou Daesh).

Seulement, la lutte contre la mouvance jihadiste ne souffre d’aucune faiblesse. Le retrait des soldats tchadiens de la FMM, les allégations de violations des droits de l’homme qui finissent par compromettre le recueil de renseignements, l’absence de stratégie globale contre Boko Haram ou encore la corruption au sein des forces armées nigérianes, dont le moral n’est d’ailleurs pas au beau fixe, font que les jihadistes ont repris de la vigueur, en particulier ceux se réclamant de l’EI.

Pour les Nations unies, la faction de Boko Haram dirigée par al-Barnaoui, appelée « Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique » (ISWAP), passe désormais pour la « principale menace de l’EI en Afrique de l’Ouest », étant donné sa « taille » et ses « ressources financières. » Qui plus est, cette organisation, très bien armée, met en application des tactiques nouvelles auxquelles les forces nigérianes n’ont à présent pas su apporter de réponses.

Ces dernières semaines, l’ISWAP a multiplié les attaques contre les bases tenues par l’armée nigériane, infligeant à ces dernières de lourdes pertes. Et, le 8 septembre, selon des responsables locaux et des sources sécuritaires citées par l’AFP, ce groupe jihadiste s’est emparé de la ville de Gudumbali, située dans la région de Guzamala (État de Borno, ndlr), après s’être attaqué à une base censée défendre cette dernière.

« Il est vrai que Boko Haram a pris Gudumbali ce matin (08/9) après avoir expulsé les soldats des facilités militaires de la ville », a en effet confirmé un responsable local de Guzamala. « Ils contrôlent complètement la ville et les facilités militaires », a-t-il insisté.

« Les terroristes ont attaqué la base vers 19h50 (le 07/09) et ont livré bataille intensément juqu’aux première heures de samedi, quand les soldats ont été forcés de se retirer », a indiqué une source militaire.

Un milicien a raconté à l’agence Reuters que les assaillant étaient « arrivés sur des motos et des pick-up équipés d’armes antiaériennes » tandis que d’autres ont tiré des roquettes. « Ils sont arrivés en ville en tirant des coups de feu de manière sporadique. Ils ont dit que les personnes innocentes pouvaient quitter la ville si elles le voulaient ou qu’elles pouvaient rester parce qu’elles n’étaient pas leurs cibles », a-t-il témoigné.

La semaine passée, l’ISWAP avait attaqué la base de Zari, située entre la frontière du Niger et le bassin du lac Tchad. Selon un bilan officieux, au moins 48 soldats nigérians auraient été tués. En réponse, la force aérienne nigériane a effectué plusieurs frappes aériennes contre des sites logistiques présumés de « Boko Haram » [Abuja ne fait pas la distinction entre les deux factions, ndlr], dans la forêt de Sambisa, avec des Alphajet et deux hélicoptères de combat Mi-35M.

S’agissant de la situation à Gudumbali, l’état-major nigérian a assuré, ce 9 septembre, que tout était rentré dans l’ordre, après l’envoi de troupes appartenant à une brigade de la 82e division et à un « bataillon de la force d’intervention. » Cependant, cette information n’a pas été confirmée de manière indépendante.

« Les membres de la communauté de Gudumbali et les autorités locales de Guzamala en général sont invités à rester calmes et résilients alors que les troupes de l’opération Lafiya Dole luttent inlassablement contre les terroristes. Ils leur est également demandé de maintenir un haut niveau de vigilance et de surveiller les visages étranges pour empêcher les terroristes de Boko Haram de s’infiltrer dans leurs communautés », a fait valoir l’armée nigériane, via un communiqué.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la première fois que la ville de Gudumbali tombe aux mains des jihadistes. Cela avait en effet été le cas en 2014… Il avait fallu deux ans à la Force multinationale mixte pour les en déloger.

Source

Nigéria : Un pasteur et sa famille brûlés vifs par des musulmans Peuls

Le 28 août, des militants musulmans peuls ont lancé des raids contre plusieurs villages situés sur le territoire du gouvernement local de Barkin Ladi (État de Plateau).

Ces raids ont causé la mort de sept villageois dont le Pasteur Adamu Gyang Wurim, son épouse et trois de leurs enfants, habitant le village d’Abonong, et qui ont tous péri brûlés vifs. Les agresseurs ont pillé tout ce qu’ils ont pu trouver dans ces villages, détruit de nombreuses maisons et trois églises.

Source : International Christian Concern, 30 août

Via Christianophobie.fr

Nigéria : Déjà 6000 chrétiens auraient été assassinés cette année par les musulmans. “Ce djihad est basé sur une doctrine de haine enseignée dans les mosquées”

6 000 chrétiens auraient été assassinés depuis le début de l’année au Nigéria. L’Association des Chrétiens du Nigeria parle d’un « pur génocide ».

L’effrayant constat a été publié sur le site du Gatestone Institute. 6 000 meurtres de chrétiens auraient été répertoriés, depuis le début de l’année 2018. L’Association Chrétienne du Nigéria estime que le gouvernement nigérian minimise les faits en décrivant les attaques comme des « affrontements entre agriculteurs et bergers ». Elle affirme que les meurtriers des chrétiens sont toujours « impunément libérés » par la justice nigériane.

Pour le National Christian Elders Forum, une branche de l’Association Chrétienne du Nigeria, le conflit entre bergers peuls et agriculteurs n’est plus motivé par les rivalités historiques. L’islam radical en serait désormais le moteur.

« Les islamistes du nord du Nigeria semblent déterminés à transformer le Nigeria en un sultanat islamique et à remplacer la démocratie libérale par la charia érigée en idéologie nationale. Leur but est d’abolir la Constitution et de faire de la charia la source de toute législation. »

Décapitatés, violées puis abattues, brûlés vifs prisonniers de leurs maisons ou églises incendiées, les méthodes des militants sont effroyables.

« Comment peut-on appeler « affrontement » un groupe [les musulmans] qui attaque, tue, mutile, et détruit, l’autre groupe [les chrétiens] lequel est constamment tué, estropié et assiste à la destruction de ses lieux de culte ? Il n’y a pas d’affrontement quand les éleveurs chassent les agriculteurs de leurs propres villages et communautés et que les agriculteurs s’enfuient pour sauver leur vie ! »

Malgré tout, la communauté internationale semble peu concernée par ce que certains estiment désormais être un génocide.

« Les Christians Elders sont aujourd’hui pleinement convaincus qu’un jihad a été lancé au Nigeria par les islamistes du nord du Nigeria dirigés par le groupe ethnique peuls ou fulanis [les « bergers »]. Ce djihad est basé sur une doctrine de haine enseignée dans les mosquées et les madrasas islamiques du nord du Nigeria ainsi que sur le suprémacisme des Peuls. »

 

Infochrétienne.com

 

Des Peuls au Nigéria : « Nous commettons le jihad au nom d’Allah »

Voici longtemps que nous soutenons que les Peuls (ou Fulanis chez les anglophones) sont désormais plus dangereux pour les chrétiens que Boko Haram. Il est heureux, si puis-je dire, qu’on commence à s’en rendre compte ailleurs que sur l’Observatoire de la christianophobie

En juin dernier, le New York Times rapportait que plus de 300 000 personnes avaient été déplacées suite aux attaques des Peuls. En 2018, plus de 500 personnes ont été tuées, le plus souvent au milieu de la nuit, après avoir été piégées dans leurs maisons incendiées. Les rivalités ethniques entre bergers et agriculteurs ont pour objet les terres agricoles et sont ancestrales au Nigéria, mais selon les observateurs, leur intensification serait liée à la montée de l’islam radical. Un groupe national peul a d’ailleurs revendiqué deux attaques à la fin du mois de juin, déclarant : « Nous commettons le jihad au nom d’Allah ». Interrogé par MNN, Todd Nettleton de Voice of [the] Martyrs raconte : « Les Peuls sont un groupe tribal et nous ne disons pas que tous attaquent les chrétiens. Il y a au sein du groupe tribal peul des musulmans radicaux qui attaquent les chrétiens et tentent de prendre des territoires. » Et il semblerait qu’une nouvelle donnée entre désormais en jeu. Certains militants du groupe Boko Haram qui a été « attaqué, repoussé et limité », assisteraient désormais les Peuls qui mettraient en place eux-mêmes les stratégies de Boko Haram.

Source : Info Chrétiennes, 14 août

Via Christianophobie.fr