Mohamed Hamdaoui, soigné et élevé en Suisse, milite à présent pour les musulmans.

Voici les remerciements d'un musulman envers un pays aux racines chrétiennes qui l'a accueilli et soigné : militer exclusivement pour les siens. Quant à se demander pourquoi ce musulman ne s'est pas tourné vers un pays musulman pour le soigner gratuitement, n'espérez aucune réponse.

Dans quel pays l'islam autorise-t-il les mariages entre une musulmane et un non musulman? Aucun. Le terme même de mécréant, spécifique à l'islam, est une insulte à l'égard des autres, une infériorisation qui dévoile la haine que les musulmans nous portent.

Vous avez ici la fameuse entourloupe du musulman qui agite une charte qui n'a aucune valeur pour endormir le kouffar. Promettre à la majorité que "tout se passera bien" afin de gagner du temps. Mohamed Hamdaoui a d'ailleurs pris pour cible une publicité accolée sur un bus biennois car elle faisait référence à la Bible. Cela démontre le respect de cet individu vis-à-vis de nos racines chrétiennes. Par cet acte même, il vomit sur l'histoire du peuple qui l'héberge.

Quant au terrorisme, ce musulman passe évidemment sous silence les préparatifs d'attentats en Suisse, sans doute une reconnaissance très spécifique de la part de la Oumma vis-à-vis d'un pays qui leur offre l'hospitalité et qui finance à coups de centaines de millions l'aide aux pays musulmans "en développement".

Enfin, l'islam est évidemment incompatible avec notre démocratie, spécifiquement la Charia. Mais le journaliste joue les idiots utiles et sert la soupe à son protégé socialiste.

 

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Le Temps: Vous êtes un Touareg du Hoggar venu en Suisse pour des raisons de santé, puis vous avez grandi à Bienne. Où sont vos racines?

Mohamed Hamdaoui: Elles se situent à la fois en Algérie et à Bienne. Je suis arrivé en Suisse à l’âge de 3 ans en 1967 pour y être soigné de la polio. J’y ai ensuite été élevé par une ouvrière d’usine, une mère célibataire qui travaillait dans l’horlogerie et qui œuvrait bénévolement pour Terre des hommes. Je suis né dans une famille de Touaregs en Algérie, où j’ai douze frères et sœurs. Je suis marqué par cette culture: l’œuvre de l’écrivaine Assia Djebar, la musique raï, le groupe de femmes DjurDjura. Et puis bien sûr, je me sens Biennois, soit le citoyen d’une ville multiculturelle qui a conservé une identité ouvrière (Nd Christian Hofer : il l'évoque tout à la fin sans expliciter en quoi il appartiendrait à notre culture. D'ailleurs le seul élément qu'il cite est le "multiculturalisme" favorable à l'islam, en aucun cas une ville qui devrait avant tout être suisse. Sa hiérarchie de pensée dévoile ses priorités).

 

Votre plus grand combat désormais, c’est la reconnaissance des musulmans de Suisse dont la plupart sont modérés et bien intégrés, mais dont on n’entend jamais la voix.

Une des raisons majeures de mon engagement a été l’initiative anti-minarets approuvée par le peuple suisse en 2009.

 

Ce même Grand Conseil bernois a rejeté de justesse une motion visant à contrôler régulièrement tous les imams prêchant dans le canton. Vous sentez-vous parfois instrumentalisé par la droite dure dans votre combat?

Le risque existe, bien sûr. L’UDC a voté contre mon postulat avant de soutenir sa motion, que j’ai combattue. On ne peut pas bafouer nos valeurs démocratiques en surveillant les imams de manière arbitraire et discriminatoire. La lutte contre l’islamisme radical est une chose trop sérieuse pour la confier aux populistes et aux piliers de bistrot (Nd Christian Hofer : Non bien sûr, on va laisser cela aux musulmans qui viennent de génocider les chrétiens en Orient et qui sont coupables des massacres arméniens ainsi que partout dans le monde pas vrai? Combien de manifestations contre l'islamisme en Suisse de la part des musulmans?).

(...)

Le Temps

 

Rappels :

Berne. Mohamed Hamdaoui, socialiste: « Il ne faut pas surveiller systématiquement les imams du canton. Ce serait de la discrimination. »

Suisse. Bienne : Le socialiste Mohammed Hamdaoui ne supporte pas le message chrétien sur un bus

6 mois de prison ferme pour la jihadiste qui était favorable à un attentat en Suisse. « Elle suivra une psychothérapie »

Salah Abdeslam : « Moi, je suis musulman et vous êtes mécréants, des chiens. Un jour, vous allez m’embrasser les pieds. »

Suisse: Un imam haineux a touché 600’000 francs de l’aide sociale

En 2004, des islamistes avaient planifié un attentat en Suisse (Vidéo traduite à voir absolument)

Suisse: 2 mineurs inculpés pour soutien à l’Etat islamique. Pour éviter la « stigmatisation » aucune information ne sera donnée au public suisse.

Suisse: L’islamiste bosniaque et son épouse ont bénéficié entre 150’000.– et 200’000.– d’aide sociale. A cela s’ajoutent les primes de caisse maladie également payées.

Suisse: Un islamiste préparait un attentat. Condamné trop sévèrement selon le Tribunal, il se trouve en liberté.

Berne : Majd, un musulman réfugié en Suisse, dans les rangs de l’EI. « Il a obtenu une bourse de 18’000 francs pour ses études. »

LETTRE OUVERTE A AMAR LASFAR, PRESIDENT DE L’ASSOCIATION MUSULMANS DE France, Recteur de la mosquée de Lille

Par Mohamed Hamdaoui, ce jour à 14h sur sa page facebook

 

Monsieur le président de l’Association Musulmans de France,

J’ai fait mes calculs : si je devais transformer mes singularités en autant de reflexes identitaires, je devrais au bas au bas mot être membre de 59 communautés différentes.

Je devrais en effet être membre de l’Association des musulmans de Suisse. Des Suisses musulmans. Des musulmans de Suisse laïques Des musulmans de Suisse laïques qui viennent malgré tout de rouler des œufs de Pâques dans le jardin parce que ça faisait plaisir aux gamins du quartier (et parce que les œufs étaient en action au supermarché du coin).

De l’Association des handicapés de la jambe gauche. De l’Association des citoyens de Suisse qui vont voter en glissant un bulletin dans l’urne. De celle de celles et ceux qui essaient de respecter les règles d’orthographe. De l’Association des humains qui trouvent normal de se brûler le bout des doigts au moment de manger des escargots au beurre sortis du four. De l’Association des bipèdes qui se réjouissent de revoir bientôt des abeilles. De la Communauté d’intérêt des esthètes qui adorent prendre le matin au petit-déjeuner une tartine à la confiture d’abricots du Valais en buvant une tasse de café bouillante. De l’Association des cinéphiles pour qui « L’Homme qui tua Liberty Valence » est un des plus sublimes westerns de l’histoire… Etc… Etc… Etc…

Si je devais transformer toutes mes singularités en autant de reflexes identitaires et autant de combats politiques, j’aurais besoin de multiples vies. Et deviendrais complètement cintré.

Il arrive parfois que des élèves de ma ville chargés de « faire une conférence » sur les politiciennes et politiciens viennent m’interroger. Je réponds à toutes leurs questions – même les plus intimes. Ils savent désormais que je vénère les chansons de Brassens et Gilbert Laffaille, que je suis capable de me damner pour un mille-feuilles et que je rêve un jour de voguer près de baleines. Ils savent aussi que je suis imperméable aux romans d’André Gide, ne suis pas un grand fan du lait de soja et persiste à penser que le but de Geoffrey Hurst lors de la finale de la Coupe du monde de football 1966 était valable. Mais je refuse inexorablement de répondre quand ces gamins me demandent si je crois en Dieu.

Parce que répondre à cette question (à laquelle j’ai soi-dit en passant apporté une sentence définitive il y a bien longtemps : c’est …), m’obligerait à me « situer dans un camp ».

Monsieur le président de l’Association Musulmans de France.

Je refuse catégoriquement que la religion, peu m’importe laquelle, soit instrumentalisée à des fins politiques.

Il y a plus de dix ans, sous prétexte d’obtenir des voix auprès de la « communauté musulmane » de France, Nicolas Sarkozy avait dragué votre chère UOIF (Union des organisations islamistes de France), une organisation notoirement proche des Frères musulmans. Dix ans plus tôt, Lionel Jospin avait laissé le Conseil d’État permettre au voile d’entrer dans l’école. Tous deux espéraient peut-être museler ces extrémistes, oubliant au passage que chaque fois dans l’histoire où des démocrates ont tenté de pactiser avec leur ennemis, ces derniers ont essayé de les bouffer. Deux renoncements graves de conséquences.

Monsieur le président de l’Association Musulmans de France.

Je refuserais d’être représenté par une personne comme vous qui juge utile d’exhiber lors d’un salon au Bourget des poupées représentant des gamines portant le voile, allant jusqu’à affirmer que « le voile est une obligation pour les femmes ». Lorsque je vois dans mon quartier des gamines emprisonnées dans ce linceul ambulant, je chiale. Pardon.

Je refuserais d’être représenté par une personne comme vous qui souhaite la création d’écoles privées confessionnelles, alors que l’école doit demeurer un lieu où l’on s’intègre en faisant l’acquisition du savoir académique, mais aussi du doute, de l’excellence et de l’échec, où l’on s’enrichit intellectuellement en acceptant aussi de se soumettre à certaines règles non négociables.

Je refuserais d’être représenté par une personne comme vous qui ose encore prétendre que Tariq Ramadan incarne un « courant de pensée » respectable. Ce sinistre Tartuffe, emprisonné faut-il le rappeler depuis exactement deux mois pour des faits d’une extrême gravité, et peut-être protégé ici en Suisse par certains parce qu’il incarnait pour eux une « certaine diversité », a donné durant plus de vingt ans une image désastreuse de celles et ceux qui portent un prénom à consonance musulmane.

Je refuse d’être représenté par des personnes comme vous qui prétendent vouloir représenter un « Islam de France » (ou d’ailleurs). Bordel. L’ « Islam de France », tout comme celui de Suisse, de Belgique, de Navarre ou de Tamanrasset, d’Adelaïde, de Baltimore ou Smolensk, de Montevideo, de Nador ou de Peshawar n’existe pas. Nous autres qui avons été baptisés selon les rites de cette religion, sommes et voulons d’abord rester des individus libres. Libres de pouvoir disposer de lieux de culte dignes de ce nom, mais libres aussi de ne pas y mettre les pieds. Libres de vénérer un prophète, mais libres aussi de le caricaturer.

Je refuserais d’être représenté par quelqu’un qui ne veut pas admettre qu’il serait enfin temps d’expurger du Coran certains passages indignes, pour pouvoir valoriser les autres qui sont lumineux, comme dans tous les autres livres qualifiés de saints par certains.

Il y a quelques jours, une octogénaire de Paris, ville que j’aime tant, a été assassinée semble-t-il en raison de sa confession. Juive.

Il y a quelques jours, un sale type a trucidé d’autres humains du côté de Carcassonne en beuglant « Allah ouakbar ».

En 2018. En 2018. En 2018.

Et vous, au même moment, vous avez réussi le triste exploit depuis le Bourget, lieu d’où se s’étaient envolés tant d’aventuriers en quête d’un monde meilleur, de tenir en notre nom des propos d’une crasse médiocrité.

Alors, Monsieur le président de l’Association Musulmans de France,

De grâce. Changez d’époque et de discours.

Nous n’avons plus besoin de discours victimaires. Nous n’avons plus besoin d’être infantilisés. Nous n’avons plus besoin de porte-voix.

Votre modèle de « pensée » Tariq Ramadan appelait jadis honteusement de ses vœux un « moratoire » sur la lapidation des femmes.

Permettez-moi de promulguer avec effet immédiat un oukase non négociable : « foutez-nous la paix ».

Laissez les humains que nous sommes dire à votre place ces évidences, puisque vous rechignez à les exprimer :

- Nous ne voulons pas de dérogations dans les écoles, les hôpitaux ou d’autres lieux publics sous des motifs religieux.

- Nous reconnaissons sans ambiguité possible la primauté des lois humaines sur toutes les règles qualifiées de divines.

- Nous condamnons donc de facto toutes les atteintes à cet ordre juridique, par exemple l’homophobie, l’antisémitisme, le sexisme ou toute autre atteinte à la liberté et la dignité humaine.

- Nous proscrivons le voile intégral et tous les autres signes de soumissions des femmes.

- Nous oeuvrons en faveur du développement d’un Islam laïque comprenant la promotion de mosquées au financement transparent, dirigés par des imams ayant suivi un cursus reconnu. Y compris bien sûr des femmes – quelle évidence.

- Nous refusons de qualifier systématiquement d’ « islamophobe » toute critique de la pratique de notre religion. Il n’y a donc pas lieu d’alourdir le Code pénal d’un délit ou d’un crime supplémentaire – la loi contre le racisme suffit largement.

Monsieur le président de l’Association Musulmans de France,

Nous sommes à un tournant,

Dans la plupart des pays arabo-musulmans, de plus en plus d’humains, en particulier de femmes, luttent pour leur liberté. Pour leur droit d’être des individus à part entière. Pour avoir le droit de ne croire en rien. A mon tout petit niveau, j’essaie d’être à leurs côtés. Fraternellement.. Je ne compte pas trop sur vous pour nous aider. Mais sachez qu’ici, nous ne céderons pas d’un pouce. Hors de question de laisser certains étendre leurs funestes métastases. Qu’ils soient imams, pasteurs, curés, ou autres rabbins.

Notre liberté n’est pas négociable.

Mohamed Hamdaoui ,

 

 

Berne. Mohamed Hamdaoui, socialiste: “Il ne faut pas surveiller systématiquement les imams du canton. Ce serait de la discrimination.”

Mohamed Hamdaoui prend position par rapport à une intervention parlementaire émanant des rangs de l'UDC et demandant la surveillance systématique de tous les imams du canton. Elle avait été déposée l'été dernier après le scandale touchant le prédicateur de la mosquée Ar'Rahman à Bienne, accusé d'avoir tenu des propos haineux lors d'un prêche.

Pour le socialiste Hamdaoui, l'interpellation va trop loin. «J'ai raconté mon histoire pour montrer que j'ai plein de raisons de combattre les islamistes. Mais cela n'empêche qu'il faut respecter les lois et éviter de discriminer les personnes.» L'interpellation a finalement été rejetée par 78 voix contre 70.

Source et article complet

Nos remerciements à Λlex Λ ainsi qu'à notre lectrice

 

 

Rappel:

Alexandre Del Valle: « Tariq Ramadan a pu prêcher pendant 30 ans car la gauche a cassé une note de la DST ! »