Mali : la France a perdu face aux mercenaires de Wagner

En quelques mois, quelques centaines de mercenaires russes de la société privée de Wagner ont obtenu plus de succès face aux terroristes islamistes que les 5 000 soldats français déployés par François Hollande et Emmanuel Macron au Mali. Il est vrai que les professionnels du groupe Wagner sont tous des combattants, des prétoriens comme ceux commandés par le français Bob Denard à l'époque des guerres coloniales et de la décolonisation. A la différence des troupes françaises de la force Barkhane, constituée d'états majors avec étoilés à l'arrière, et d'une foule d'officiers chargés de la logistique, de la préparation des opérations, de la planification.

J'ai toujours défendu l'armée française, les héros sacrifiés, les soldats héroïques dans mes écrits, notamment dans la Revue de la Défense Nationale (RDN).

.https://www.fnapara.fr/la-legende-bigeard-une-rage-de-vaincre-rare-aujourdhui-de-francis-gruzelle-journaliste/

Mais, au Mali, nos courageux soldats ont été trahis par les politiques français, et non pas bénéficié de moyens technologiques modernes. D'où les faibles résultats obtenus. Et les retraits successifs de troupes, décidées par Paris, ont aggravé leur situation précaire sur le terrain.

L'expulsion de l'ambassadeur de France au mali était prévisible depuis de nombreux mois. Surtout depuis que le septuagénaire "Papy Le Drian", tel un coq juché sur un tas de fumier, s'est mis à pérorer des conneries contre les nouveaux dirigeants maliens. Dès l'été dernier, le vieillard breton chargé des affaires étrangères avait donné le ton, en demandant au chef de la junte militaire de rétablir à la tête du pays les politiques maliens corrompus et formés par les politicards français. Une intrusion jugée inadmissible par les militaires maliens qui tentent de redresser cette ancienne colonie française.

Mais, le vieillard breton ,'allait pas s'arrêter là. En septembre 2021, il remettait le couvert. La présence de mercenaires de la société privée Wagner au Mali "serait incompatible avec la présence internationale et européenne", a averti Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, le 16 septembre 2021, sur les ondes de franceinfo. Le papy en chef de la diplomatie française réagissait à une éventuelle coopération entre le Mali et le groupe paramilitaire. Mais qui est ce groupe Wagner et pourquoi les médias français le dépeignent d'une manière aussi noire ? Voici quelques éléments de compréhension.

Wagner ou PMC Wagner est une société de mercenaires russe créée par Dmitri Outkin, un ancien officier du GRU (renseignements militaires russes). Le groupe paramilitaire est connu depuis 2014 pour son implication dans le conflit en Syrie un an plus tard, dans le sillage de l’armée russe.

Les mercenaires, qui le composent, ont souvent été formés à la rude école des unités spéciales russes. Lorsque des terroristes islamistes ou tchetchènes ont tenté de prendre le contrôle de certaines provinces russes ou de républiques de l'ancienne URSS, ces jeunes militaires ou mercenaires ont sauvé la situation. Ils savent localiser, détecter et traquer les rebelles islamistes, en ayant une "bonne connaissance du gibier et des habitudes".

Le premier déploiement connu des "agents privés" de Wagner sur le continent africain a lieu en 2018 en Centrafrique. Il intervient alors avec le feu orange de Moscou, dans le cadre d’un accord de coopération militaire qui permet à Moscou de bénéficier de concessions minières en échange de ses services. Le groupe de mercenaires opère au même moment en Libye, au service du général Haftar, le chef de l’autoproclamée Armée nationale libyenne. Formation d’officiers, protection de sites pétroliers, renseignements… "Un mode opératoire multi-facettes", selon l’Institut Open diplomacy qui se décline au sein d’autres terrains en Afrique, comme au Soudan sous le régime d’Omar el-Béchir ou bien encore au Mozambique. Il s’agit souvent d’Etats en quête de soutiens économique, politique ou sécuritaire.

"Nous sommes là où règne l'anarchie", "Où nous sommes, il y a la paix", “La justice avant tout”, "Nous sommes contre ceux qui tuent les enfants, les femmes et les personnes âgées". autant dire que les mercenaires du groupe Wagner affiche la couleur sur son site internet. Le groupe russe Wagner se présente comme un regroupement de "personnes prêtes à donner leur vie dans la lutte pour la justice (...) et n'acceptant pas l'oppression des civils". Wagner offre un idéal très éloigné de celui brossé par de nombreux médias français ou occidentaux, mais proche de celui brossé par l'écrivain et ex officier Jean Lartéguy, dans ses livres "les Centurions", "les Prétoriens" ou encore "la guerre à nue".

Ces "chiens de guerre" ont forgé leur légende dès le milieu des années 2010 en Syrie, lorsque la terre se dérobait sous les pieds du président légal Bachar al-Assad, ils seraient aujourd'hui 5000 mercenaires sur les zones de conflit où la terreur islamique menace. Ces nouveaux croisés ont inversé la situation au Mozambique depuis 2019 en enrayant l'insurrection islamiste. Wagner compte aussi 300 mercenaires au Soudan. Il y a deux ans, ils ont participé au sauvetage du régime d'Omar el-Béchir.
Plus “officieusement”, Wagner est également présent au Zimbabwe, en Angola, à Madagascar, en Guinée et en Guinée-Bissau.

Au Mali, les troupes d'élite de Wagner ont investi les zones les plus gangrénées par les terroristes islamistes. Selon des sources proches des autorités militaires françaises 450 mercenaires du groupe Wagner seraient déjà déployés au Mali, dont 200 à Ségou à 200 kilomètres au nord-est de Bamako sur le fleuve Niger, où prolifèrent les islamistes.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/06/au-mali-les-mercenaires-wagner-progressent-au-centre-du-pays_6108476_3210.html

https://www.leparisien.fr/international/au-mali-les-mercenaires-russes-du-groupe-wagner-sont-arrives-23-12-2021-FPFDSKBFH5FETAMRAGVOISOS5A.php

https://mondafrique.com/mali-les-mercenaires-russes-de-wagner-sont-vus-partout-et-nulle-part/

Les autorités militaires françaises ne cachent pas leur inquiétude et craignent que la situation sur le terrain ne devienne intenable. À Paris, on scrute en effet avec la plus grande acuité l'arrivée au Mali des mercenaires russes de la Wagner. Actuellement, 450 hommes seraient déjà sur place, ils sont présents à Bamako, bien sûr, mais aussi à Tombouctou, Mopti, Sévaré et Ségou où sont déployés 200 mercenaires.

Voici 48 h, une nouvelle arrivée, par tupolev, de mercenaires de Wagner porte désormais à plus de 600 le nombre de combattants déployés au Mali, comme l'indiquait Le Monde le 28 janvier. Les effectifs, estimés à 450 opérateurs le 20 janvier, ont donc augmenté de 150 mercenaires en une dizaine de jours. Ce chiffre devrait encore grimper ces prochaines semaines, pour atteindre probablement un millier de combattants, selon une source familière du théâtre sahélien.

Selon nos confrères de la rédaction de Challenges, les nouveaux mercenaires de Wagner, équipés de blindés des forces armées maliennes (Typhoon notamment), sont ensuite déployés dans le centre du pays, dans les régions de Mopti, Sévaré, Ségou. Comme révélé par Challenges, ils ont aussi pris pied à Sofara, sur une base du Bataillon autonome des forces spéciales et des centres d'aguerrissement (BAFS-CA), l’unité que commande le colonel Assimi Goïta, nouvel homme fort du pays depuis le putsch de mai 2021. Quelques éléments de Wagner, accompagnant des instructeurs de l'armée russe, ont également été identifiés à Tombouctou, que Barkhane a quitté il y a quelques semaines.

"Papy Le Drian" peut donc dormir en paix. La relève de l'armée française est assurée par des troupes d'élite bien équipées, ayant fait leur preuve contre les islamistes depuis 2010.

Nouveaux croisés, incompris par les "bobos" et journalistes français, les "chiens de guerre" de Wagner sont le dernier rempart face aux terroristes islamiques dans de nombreux pays.

Mali : Les jihadistes ont organisé un festin en l’honneur des terroristes islamistes échangés contre les otages

Des photos d’un banquet réunissant des prisonniers libérés la semaine dernière en échange des otages, dont Sophie Pétronin, ont été relayées sur les réseaux sociaux. Elles sont authentiques.

(…)

Checknews

 

 

 

Via Fdesouche

“Si Sophie Pétronin revenait aujourd’hui à Gao, elle serait sans doute enlevée”

Journaliste basé et natif de Gao, au Mali, Cheick Amadou Diouara est le coauteur de l’enquête « otages d’Etat », qui avait fait l’objet d’un reportage sur Envoyé spécial. Il raconte à Paris Match les conditions de la libération de Sophie Pétronin.

[...]

Elle a eu des mots très complaisants envers ses ravisseurs. Elle a refusé de les qualifier de « djihadistes », alors qu’ils sont affiliés à Al-Qaeda… Cela a été perçu ici comme une insulte pour ceux qui se battent, se sacrifient dans cette guerre contre AQMI. Qu’en pensez-vous ?

Quand je l’entends parler maintenant, je ne reconnais pas la Sophie que je connaissais. Sa vie c’était son travail, son gros cœur, c’est apporter la joie, sauver des vies et faire la fête. Elle aimait bien sortir, boire, fumer des cigarettes… Le djihad, elle n’en avait rien à faire. Si elle revient aujourd’hui avec des mots comme ça, c’est que quelque chose s’est passé. Il faut comprendre l’état d’âme de quelqu’un qui a passé quatre ans en captivité… Je connais très bien Sophie et je peux vous dire qu’elle a subi un choc.

Est-ce que les habitants de Gao aimeraient la voir revenir aujourd’hui ?

Si Sophie nous lit quelque part, il faut qu’elle sache que, si loin et si près, elle a toute l’admiration, l’estime et la reconnaissance des populations de Gao, mais elle ne peut pas revenir ici. Si elle revenait, elle serait sans doute enlevée. C’est un No Man’s Land ici. Personne ne peut assurer sa sécurité : il n’y a plus un seul Occidental à Gao.

Parismatch.com

Le fils de Sophie Pétronin sur la conversion de sa mère : “Elle s’est adaptée (…) Un otage ne s’était pas converti à l’islam, il a eu des conditions de détention plus rudes”

Sébastien Chadaud-Pétronin a également évoqué la conversion à l’islam de sa mère. “Pour le Mali, je vais prier, implorer les bénédictions et la miséricorde d’Allah, parce que je suis musulmane. Vous dites Sophie, mais c’est Mariam que vous avez devant vous”, a-t-elle déclaré à Bamako, juste avant de s’envoler pour la France, dans la toute première interview qu’elle a accordée.

 

 

 

(…)

“Quand on s’apprête à vivre ce genre d’aventure, on a plutôt intérêt à se familiariser avec les us et coutumes et essayer d’être plus dans l’acceptation, la compréhension. (…) Elle m’a confié qu’un otage australien ne s’était pas converti, et il part pour un combat qui va être beaucoup plus difficiles avec des conditions de détention qui seront plus rudes”, a poursuivi Sébastien Chadaud-Pétronin.

BFMTV

Via Fdesouche

Mali : L’Union Européenne et l’Unesco financent la reconstruction de mosquées et abandonnent les chrétiens

Témoignage datant de 2018 provenant d'un pasteur, musulman converti, qui explique que l'Union Européenne préfère aider les musulmans (avec notre argent) que les chrétiens.

Il parle également de Béatrice Stockly, l'otage suisse tuée, en expliquant qu'elle avait pris de très gros risques et qu'elle n'avait pas voulu suivre ses conseils.

 

 

Le pasteur : "Nous sommes livrés à nous-mêmes, sans soutien aucun. Personne ne s'engage à notre endroit."

Le journaliste : "Donc à l'endroit de la minorité chrétienne, en fait, vous ne comptez pas. L'Union Européenne et passablement de bailleurs internationaux ont reconstruit certains centres musulmans qui avaient été détruits à Tombouctou, mais par rapport à votre église, par rapport à vos logements, rien n'a été fait?"

Le pasteur : "Donc il faut le dire franchement, la minorité chrétienne n'est pas beaucoup soutenue parce que en réalité nous somme marginalisés. Et je me rappelle la dernière fois, le ministre de la réconciliation était arrivé à Tombouctou. J'étais là et je lui ai demandé :

"Je ne comprends pas quelque chose. Vous rénovez les mosquées et souvent ce sont des fonds mêmes de l'Unesco, et souvent même, des fonds des églises qui vont là pour réparer les mosquées. Je ne suis pas contre ça mais quand même pensez à nous, minorité chrétienne. On a eu nos maisons saccagées, on a eu aussi nos églises. Alors nous avons aussi besoin à ce que vous pensiez à nous. (...) Donc faites quelque chose pour nous.

Il m'a promis : On va faire quelque chose pour vous." Mais jusqu'ici RIEN n'a été fait.

 


Rappels :

Une otage suisse «tuée par des terroristes au Mali»

Humanitaire libérée contre de nombreux djihadistes : «Vous dites Sophie, mais c’est Mariam parce que je suis musulmane»

Libérée en échange de nombreux djihadistes, Sophie Pétronin veut retourner au Mali. « Pour moi, ce sont juste des groupes d’opposition au régime »

Mali: Des attaques font une trentaine de victimes dans des villages à majorité chrétienne

Des musulmans d’Italie souhaitent joyeux Ramadan et bienvenue dans l’islam à l’otage italienne Silvia Romano convertie à l’islam: aucune critique sur les Jihadistes

Une Italienne, bénévole en Afrique, se convertit à l’islam après son enlèvement par des islamistes

Une otage suisse «tuée par des terroristes au Mali»

Une Suissesse enlevée il y a quatre ans au Mali a été tuée par ses ravisseurs. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) l’a annoncé vendredi soir. Les responsables sont apparemment membres d’un groupe issu d’Al-Qaïda.

 

 

20Min.ch


Rappels, pendant ce temps :

Humanitaire libérée contre de nombreux djihadistes : «Vous dites Sophie, mais c’est Mariam parce que je suis musulmane»

Libérée en échange de nombreux djihadistes, Sophie Pétronin veut retourner au Mali. « Pour moi, ce sont juste des groupes d’opposition au régime »

Libération de Sophie Pétronin : "100 jihadistes remis dans la nature, un prix très cher", estime un spécialiste de la sécurité au Sahel

Mali: Des attaques font une trentaine de victimes dans des villages à majorité chrétienne

Mali : Plus de 100 jihadistes libérés au Mali en vue d’un échange avec une humanitaire

Des musulmans d’Italie souhaitent joyeux Ramadan et bienvenue dans l’islam à l’otage italienne Silvia Romano convertie à l’islam: aucune critique sur les Jihadistes

Une Italienne, bénévole en Afrique, se convertit à l’islam après son enlèvement par des islamistes

Libérée en échange de nombreux djihadistes, Sophie Pétronin veut retourner au Mali. “Pour moi, ce sont juste des groupes d’opposition au régime”

« Je vais aller en France, en Suisse et après je vais revenir voir un peu ce qui se passe ici », a-t-elle déclaré aux journalistes à l’ambassade de France à Bamako. L’ex-otage de 75 ans souhaite s’assurer que l’organisation d’aide aux enfants qu’elle dirigeait avant d’être enlevée continue à fonctionner convenablement. « J’ai pris l’engagement pour les enfants, ça fait presque quatre ans que je n’ai pas vu comment se déroulent les programmes », a-t-elle dit en invoquant les actions de son organisation contre la malnutrition et en faveur des enfants orphelins.

[...]

L'ex-otage s’est gardée de parler de ses gardiens comme de « djihadistes ». « Appelez-les comme vous voulez, moi je dirais que ce sont des groupes d’opposition armés au régime », a-t-elle indiqué.

[...]

20minutes.fr


Rappels :

Libération de Sophie Pétronin : "100 jihadistes remis dans la nature, un prix très cher", estime un spécialiste de la sécurité au Sahel

Mali : Plus de 100 jihadistes libérés au Mali en vue d’un échange avec une humanitaire

Mali : Plus de 100 jihadistes libérés au Mali en vue d’un échange avec une humanitaire

Plus d'une centaine de jihadistes condamnés ou présumés ont été libérés au Mali au cours du week-end dans le cadre de négociations pour la libération d'une personnalité malienne et d'une Française supposés être aux mains des jihadistes, a-t-on appris lundi 5 octobre de sources proches des tractations.

[...]

Sophie Pétronin, humanitaire française, a été enlevée le 24 décembre 2016 par des hommes armés à Gao (nord du Mali), où elle vivait depuis de longues années et dirigeait une organisation d'aide à l'enfance. La dernière vidéo où elle apparaissait avait été reçue mi-juin 2018.

Nicematin.com

Hautes-Pyrénées : ils dégradent 63 tombes sur le conseil d’un marabout du Mali pour “réussir dans la musique”

Le cimetière de Lannemezan a été vandalisé par deux individus. L’un d’entre eux a déclaré au tribunal de Tarbes qu’il songeait à récidiver.

Un acte outrageant suivi de propos hallucinants… Dans la nuit du 9 au 10 août, deux jeunes hommes ont vandalisé 63 tombes du cimetière de Lannemezan, en Hautes-Pyrénées. Des sépultures, des croix et des plaques ont notamment été endommagées, relate La République des Pyrénées vendredi 21 aout. Les malfaiteurs ont rapidement été arrêtés. Il s’agit de deux hommes âgés de 23 et 24 ans - l’un d’eux est originaire du Cameroun - et « déjà connus défavorablement » par les forces de l’ordre, explique la gendarmerie.

[...]

Valeurs Actuelles

Un général ne devrait pas dire ça

le 1 janvier 2020 - par

Lettre ouverte à monsieur le général chef d’état-major des armées

Après la mort de 13 soldats français au Mali le 25 novembre dernier, et pour répondre aux critiques portant sur l’enlisement de l’opération Barkhane, vous vous êtes rendu sur place pour rappeler la nécessité de cette mission. Vous avez notamment, selon les propos rapportés par France Info – Radio France, déclaré :

« Nous sommes ici pour assurer notre sécurité pour les 30 ans qui viennent, car si nous laissons le chaos s’installer, les États sahéliens vont s’effondrer sur eux-mêmes, laisser la place à l’État islamique, ce qui provoquera une pression migratoire sur l’Europe, avec tous les risques populistes que cela entraînera« .

Cette déclaration aisément compréhensible sur l’évolution dangereuse de la situation évoquée dans l’éventualité d’un retrait brutal de nos forces l’est beaucoup moins par la conclusion qu’elle formule, qui ne peut que provoquer un sérieux malaise et une polémique révélatrice du décalage abyssal entre les élites et le peuple, s’agissant de la perception et de la lucidité face à la seule et véritable menace qui pèse sur la France et l’Europe, l’islam conquérant. Cette déclaration est, par ailleurs, porteuse d’un message politique inapproprié dans la bouche d’un haut responsable militaire en activité. Je souhaite, à mon humble niveau, respectueusement mais résolument y apporter la contradiction.

En premier lieu, nos armées paient, seules, un lourd tribut pour la défense des intérêts et la sécurité de la France et de l’Europe. Nos valeureux soldats meurent loin de leur pays, loin de leurs familles qui les pleurent, loin de leurs compatriotes qui s’associent à leurs frères d’armes pour les honorer. Ils meurent en accomplissant un devoir sacré au service de notre pays, au service d’une cause qui les dépasse. Le sang versé est celui du sacrifice consenti au nom de valeurs nobles qui guident nos armées. Mais cette guerre est conduite contre un ennemi que les dirigeants politiques ont pourtant du mal à nommer et qui, de surcroît, a pris racine sur notre propre sol. Ces élites politiques qui, obsédées par leur vision mondialiste et progressiste, n’ont pas compris ou ne veulent pas se rendre à l’évidence, à savoir que l’invasion migratoire que subit l’Europe depuis l’été 2015 constitue une attaque sans précédent des peuples européens, organisée et déclenchée par l’État islamique qui l’avait promise en décembre 2014. Les attentats du 13 novembre 2015 en ont été une illustration sanglante, démontrant d’ailleurs l’engagement de djihadistes dans les flots de migrants (deux des huit islamistes impliqués avaient posé le pied sur le territoire grec le 5 octobre et opéraient à Paris à peine cinq semaines plus tard !) et confirmant ainsi l’existence d’une cinquième colonne ayant tissé sa toile depuis longtemps sur le territoire européen.

La stratégie de cette guerre menée contre l’Occident et en particulier contre la France par cette idéologie politico-religieuse totalitaire et mortifère est pourtant claire, sauf pour nos dirigeants politiques : destabiliser dans un premier temps les pays européens puis destructurer et fracturer nos sociétés de l’intérieur avec une arme redoutable, la démographie. Cette stratégie globale repose sur deux piliers complémentaires. Le premier, une manœuvre « douce » engagée culturellement sur le long terme, en utilisant à nos dépens nos lois démocratiques pour gangrener notre société : c’est l’application clairement affichée avec la stratégie culturelle islamique hors des pays islamiques, adoptée par les pays de l’OCI en 2000 à Doha, dont on peut constater les résultats désastreux pour la France aujourd’hui, obtenus à cause du laisser-faire et du manque de clairvoyance de nos élites politiques avec l’immigration massive de peuplement que subit notre pays depuis quatre décennies. Le second, une action violente avec cette attaque des peuples européens que constitue l’invasion migratoire, ponctuée de coups sanglants réalisés avec un instrument, le terrorisme, au service d’une cause sinistre et barbare. C’est contre cet ennemi de l’humanité que se battent et meurent nos soldats au Mali, contre les tenants de cette idéologie barbare dont le dessein est de dominer le monde et d’y instaurer le califat mondial. Ce n’est pas pour contenir la montée du populisme dans les pays européens qui n’est, en fait, que la manifestation de leur instinct de survie et de défense, réaction tout à fait naturelle et légitime face à un tel prédateur.

 

En deuxième lieu, cette notion de populisme est brandie en permanence, notamment dans notre pays par le président de la République, car cette lèpre, comme il le qualifie, contrarie de plus en plus sa vision mondialiste et multiculturaliste à laquelle les citoyens fidèles à leur héritage historique, spirituel et culturel refusent de se soumettre. La réalité dans ce rapport de forces qui s’installe entre les mondialistes et les défenseurs de la nation, et auquel le président de la République n’échappera pas, est que ces populistes, ces lépreux, sont des patriotes sincères attachés à leur identité, fidèles à leurs ancêtres, à ceux qui, par la sueur et par le sang, ont fait la France. Et nul ne peut leur dénier le droit de vouloir défendre ce qu’il y a de plus sacré, ce qui caractérise un peuple, c’est-à-dire son histoire, sa culture, ses traditions, sa civilisation, en un mot son identité. C’est d’ailleurs le droit de tout peuple, et donc vouloir défendre son identité constitue un droit de l’Homme imprescriptible. Nous avons célébré, il y a un an, le centenaire de la Grande Guerre. Nos Poilus et ceux qui les ont suivis au cours de la guerre suivante de 1939-1945 ne sont pas morts pour qu’aujourd’hui nous collaborions et nous nous soumettions sur notre propre sol à une nouvelle idéologie sectaire véhiculant une culture de mort. C’est donc par fidélité que ces citoyens patriotes se manifestent de plus en plus nombreux pour dénoncer l’aveuglement, voire la collaboration de certains élus et d’une partie de la classe politique avec ce qu’il serait suicidaire, devant l’évidence, de ne pas considérer comme un ennemi. Car nos morts nous commandent, nous les vivants, et nous rappellent à nos devoirs.

Vos propos tendraient à affirmer qu’en cas de raz-de-marée migratoire consécutif à notre désengagement du Mali, le danger ne serait pas l’islam-isme mais le risque populiste, c’est-à-dire patriote !  Le peuple attend de son armée qu’elle le protège face au véritable risque qui est celui de la fracture et de la dislocation de la nation, celui de sa soumission à la charia, celui du terrorisme, celui de la partition déjà entamée du territoire national qui reste sans réponse de l’État. Car c’est bien cet ennemi que nos dirigeants politiques ont du mal à nommer qui est responsable des centaines de morts et de blessés que notre pays a eu à déplorer ces dernières années sur notre sol, c’est bien cet ennemi qui égorge dans les rues en se réclamant d’Allah. Ce n’est pas les populistes. N’oublions cependant pas – cette précision est justifiée par vos propos – que les forces armées, qui, certes en démocratie sont un outil à la disposition du gouvernement, exercent un sacerdoce avant tout au service du peuple qu’elles sont chargées de protéger et de défendre, quels que soient d’ailleurs ses représentants. Et c’est bien le peuple français qui est aujourd’hui en danger et qui souffre de cette guerre qui lui a été déclarée.

Par ailleurs, vos propos tendraient à faire croire que les généraux qui ont osé s’exprimer pour dénoncer des manquements graves aux intérêts et à la sécurité de la nation, comme par exemple la pitoyable gestion de la crise de Calais en février 2016 ou la signature du pacte de Marrakech en décembre 2018 sans que le peuple, pourtant souverain, n’ait son mot à dire, constituent une bande de fripons xénophobes et fascistes qui menaceraient l’État et la nation. C’est absurde et sauf votre respect, ce serait déraisonnable, scandaleux et insultant, non seulement pour ces généraux, lanceurs d’alerte – menacés de sanctions pour avoir osé mettre en garde le pouvoir sur les risques qui pèsent sur le pays et son peuple en raison de la démission de l’État – mais pour tous les patriotes.

En troisième lieu, enfin, votre propos évoquant les risques populistes constitue une prise de position indéniablement politique qui est critiquable car inappropriée pour un haut responsable militaire – en l’occurrence le plus haut responsable militaire – en activité.

Ce faisant, vous provoquez une situation paradoxale, inattendue, voire cocasse dans la mesure où des généraux en deuxième section ont été, eux, rappelés à l’ordre et menacés de sanctions pour n’avoir pas respecté leur devoir de réserve. Leur crime : avoir dénoncé la démission de l’État et le non-respect par nos dirigeants des lois de la République et même de la Constitution, avoir critiqué la gestion de la crise migratoire lors de l’épisode de Calais en 2016 et ses conséquences sur l’avenir et la sécurité de la nation. Leur crime : s’être adressés au président de la République pour lui demander de surseoir à la signature du pacte mondial sur les migrations de l’Onu, dit pacte de Marrakech, et d’appeler les Français à se prononcer sur ce dernier par voie de référendum. Leur crime : lui avoir rappelé qu’il est comptable de ses actes devant la nation car son élection ne constitue pas un blanc-seing.

Et en vous prononçant en ces termes éminemment politiques, vous n’êtes plus dans votre rôle de chef d’état-major des armées et vous rompez gravement le devoir de réserve auquel vous êtes soumis, étant en activité, et ce considérablement plus que les généraux en deuxième section rappelés à l’ordre qui, eux, ne le sont plus. Au moins ces derniers ont-ils brisé le silence pour alerter des dangers que la politique immigrationniste effarante suivie depuis de nombreuses années fait courir à la nation. Vous n’aviez donc pas le droit de vous exprimer ainsi, d’autant plus que le risque populiste que vous évoquez n’est finalement qu’une réaction naturelle, voire saine d’un corps (le peuple) agressé qui se sent attaqué et menacé dans sa propre existence. Et par votre déclaration, vous portez atteinte à l’esprit patriote de ces Français qui souffrent dans cette France aujourd’hui défigurée et martyrisée et, en les culpabilisant, vous leur déniez même le droit de s’opposer et de se défendre contre une immigration incompatible avec notre culture et nos valeurs, et qui conduit le pays vers des drames. Or, ce que le peuple attend de son armée, c’est précisément d’être protégé et défendu contre ceux qui lui veulent du mal. C’est d’ailleurs l’un des thèmes défendus dans l’essai « Quand la Grande Muette prendra la parole » – général Antoine Martinez – Préface Ivan Rioufol – Éditions Apopsix.

Alors, ne pensez-vous pas que ceux qui servent la France aujourd’hui sous l’uniforme et que vous commandez sont des patriotes – ils pourrient donc être des populistes selon votre déclaration – et n’approuvent pas votre propos ? Ne pensez-vous pas que ces enfants issus de la nation sont attachés à la défense de leur patrie – c’est même leur vocation car ce ne sont pas des mercenaires – et ont, pour la majorité d’entre eux, été guidés vers le métier des armes par leur esprit patriote, esprit qui serait aujourd’hui condamnable ?

 

Il va bien falloir que nos dirigeants politiques cessent de mentir sur la montée du populisme en Europe et en particulier dans notre pays et en reconnaissent la raison qui réside simplement dans la nature radicale et hostile de cette immigration de masse incompatible avec nos valeurs et avec la démocratie et qui véhicule une culture de haine.

Je vous prie d’agréer, Mon Général, l’expression de ma haute considération dans le strict cadre de la neutralité politique qu’exige votre fonction.

Général Antoine Martinez

source:

L’Etat islamique affirme avoir causé la collision de deux hélicoptères français au Mali

Dans un communiqué publié sur ses chaînes Telegram habituelles, l'EI a affirmé avoir tendu une embuscade à un convoi de soldats français dans la région de Ménaka, et des affrontements ont éclaté.

Un hélicoptère transportant des renforts pour aider les troupes au sol a tenté d'atterrir sur le lieu de l'embuscade, mais "les soldats du califat ont tiré en direction de l'appareil, le forçant à se retirer et au final il est entré en collision avec un autre hélicoptère causant la mort de 13 soldats", selon le communiqué.

[...]

dhnet.be

Mali : l’Église catholique ciblée par des djihadistes “Nous allons vous tuer si vous priez encore dans l’église.”

L’Église catholique au Mali subit connaît « une tourmente sans précédent » causée par les nombreux groupes djihadistes qui désormais lancent des incursions jusque dans le centre du pays. Des développements préoccupants à suivre avec soin.

Au Mali, l’Église catholique est dans une tourmente sans précédent. Elle fait, en effet, face à une série d’attaques et d’actes de vandalisme. Selon le communiqué de la conférence épiscopale lu par son secrétaire Edmond Dembélé : « Ces dernières semaines, ces derniers mois, nos églises, nos chapelles, ont été victimes de plusieurs attaques par de présumés jihadistes. Nous sommes inquiets. » À Dobara, dans le nord du pays, des hommes armés ont vandalisé et mis le feu à des symboles de la foi catholique. Des crucifix, des images et statues de la Vierge Marie, ainsi que des nappes d’autel ont donc été incendiés.

Des attaques qui ont eu lieu dans plusieurs autres localités du pays comme le précise le clergé malien. Certains fidèles comme dans la localité de Bodwal à 800 km de Bamako, ont reçu des menaces de mort en ces termes : « Nous allons vous tuer si nous vous voyons prier encore dans l’église. » Les groupes terroristes, naguère retranchés dans leur repaire du Nord-Mali, ont  commencé à descendre sur le centre du pays où la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée avec l’apparition de plusieurs autres groupes islamistes. Le récent rapport de l’ONG Human Rights Watch a évoqué les crimes de ces groupes dans le centre du pays. Selon lui, ces groupes ont participé à des « exécutions sommaires de civils et de militaires de l’armée malienne, à la destruction d’écoles et au recrutement forcé d’enfants soldats ».

Malgré son fort taux  de musulman, 90 % de la population, le Mali reste un pays laïc. Une décision que veut faire respecter le gouvernorat de Mopti. C’est l’assurance donnée par l’un de ces responsables.

Source : Afrique sur 7, 2 octobre Via Christianophobie.fr

ZOOM – Moussa Mara :”l’émigration des Africains est une perte pour l’Afrique d’abord”

Plus jeune premier ministre du Mali entre 2014 et 2015, Moussa Mara préside le mouvement Yelema (le changement) et vient de publier un ouvrage sur un thème essentiel :”La jeunesse africaine, un grand défi à relever”. Brillant expert-comptable, celui qui fut maire d’un arrondissement de Bamako porte un regard lucide sur l’Afrique. Il constitue une nouvelle génération qui accepte de prendre la pleine mesure de la nécessite de maîtriser la démographie africaine. De même, Moussa Mara tient un langage clair sur l’immigration. Pour lui, l’immigration des Africains est une perte pour l’Afrique d’abord. Profitant de son passage en France, celui qui sera candidat en 2018 à la présidence de la République du Mali interpelle la diaspora malienne installée en France en s’écriant :”Cessez de croire que vous trouverez mieux ailleurs qu’au Mali”.

https://youtu.be/VEl00v7nwU4

Mali : Prise d’otages à Bamako “Tu es capable de lire le Coran? Tu es libre”

Les preneurs d'otage se sont livrés à un jeu cruel avec leurs otages, à l'hôtel Radisson.

Afin de libérer quelques personnes, les trois individus lourdement armés qui les menaçaient ont demandé à leurs victimes lesquelles étaient capables de lire des versets du Coran.

Certains de ceux qui y sont parvenus ont ainsi pu s'en aller, ont indiqué des sources proches des services de sécurité.

Environ 80 otages, sur les 170 personnes retenues depuis vendredi matin à l'hôtel Radisson de Bamako par des hommes armés, ont été libérés, a annoncé la télévision publique malienne ORTM.

  • 11h37 L'assaut a été donnéL'assaut a été donné, il y aurait au moins 3 otages tués, selon le ministère malien de la Sécurité.
  • 11h36 Une dizaine de personnes seraient évacuéesLes forces de sécurité maliennes déployées autour de l'hôtel Radisson de Bamako où une prise d'otages était en cours vendredi ont évacué de l'établissement «une dizaine de personnes» de l'établissement, a indiqué le porte-parole du ministère de la Sécurité.
  • 11h22 

    Plusieurs otages libérés

    Des otages ont été apparemment libérés vendredi à la suite de la prise d'otages massive toujours en cours à l'hôtel Radisson de Bamako, la capitale malienne. Les personnes libérées étaient supposément capables de lire des versets du Coran, ont indiqué des sources proches des services de sécurité.

    Selon le propriétaire de l'hôtel, cité par l'hebdomadaire Jeune Afrique, l'attaque a été menée par «trois individus lourdement armés».

Source

Berne va verser 77 millions au Mali mais baisse le taux de rendement de notre 2ème pilier

OCDE Berne va verser plus de 77 millions de francs entre 2015 et 2017 pour soutenir l'économie malienne.

La Suisse contribue à l'aide au développement au Mali. Elle a indiqué qu'entre 2015 et 2017, elle verserait 71 millions d'euros (77,33 millions de francs) au pays, lors de la conférence internationale pour la relance économique et le développement du Mali.

Source

Merci à Pépé le moko

Pendant ce temps, le Conseil fédéral baisse le taux de rendement du deuxième pilier.

Conséquence des taux d'intérêts négatifs, les avoirs du deuxième pilier seront moins bien rémunérés en 2016. Le Conseil fédéral a baissé mercredi le taux d'intérêt minimal LPP à 1,25%, contre 1,75% actuellement. Il a suivi la proposition de la Commission fédérale de la prévoyance professionnelle.

Deux militaires suisses blessés dans l’attentat de Bamako

Deux militaires suisses ont été blessés dans l'attentat survenu dans la nuit de vendredi à samedi dans un restaurant de la capitale malienne Bamako. Ils ont été hospitalisés. Ils se trouvent dans un état «stable mais critique», a annoncé samedi 7 mars l'armée suisse.

Les deux Suisses étaient conscients et pouvaient parler lors de leur transfert à l'hôpital, précise le Centre de compétences de l'Armée suisse pour les missions à l'étranger (SWISSINT) dans un communiqué. L'un d'entre eux est actif dans le secteur de la lutte contre les mines, l'autre dans la sécurisation des stocks d'armes et de munitions.

Source

Rappels: Dans un premier temps, la présence de notre armée au Mali avait crée un scandale.

"Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dément toute opération de ce genre au Mali. «Il n'y a pas de soldats suisses qui protègent l'activité des diplomates ou des membres de la coopération dans ce pays», assure Jean-Marc Crevoisier, porte-parole du DFAE."

Puis le Conseil fédéral avait décidé d'y envoyer des instructeurs pour l'armée malienne.

Le Conseil fédéral sera appelé à se prononcer prochainement sur l’envoi d’instructeurs militaires suisses au Mali.

La Suisse participerait ainsi à la Mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM), progressivement mise sur pied depuis le mois de février dernier, et qui devient pleinement opérationnelle ces jours-ci. En fait, les militaires suisses détachés seraient en civil et non armés, et auraient pour tâche de former les cadres de l’armée malienne aux règles du droit humanitaire et des droits de l’homme, «pour leur enseigner ce qu’une armée peut faire et ce qu’elle ne peut pas faire».