Christian Hofer: Je vous laisse deviner qui ramasse les déchets de ces migrants, déchets qui pourraient déclencher des problèmes graves d'hygiène, si ce n'est des maladies.
En clair, les Européens sont désormais là pour nettoyer les ordures de ces migrants économiques protégés par la propagande de l'ONU. Tout est planifié au plus haut niveau.
On rappelle en outre qu'en Allemagne le terme "migrant économique" est prohibé afin que le mensonge se perpétue. Tout est question d'étiquettes pour le Camp du Bien.
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Monceaux de déchets jonchant le sol, intervention de police, circulation coupée et défilé de camions de la propreté. Boulevard Ney, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, face au centre humanitaire de la porte de la Chapelle, qui ne parvient plus à absorber le flux des réfugiés depuis des semaines, la tension est montée d’un cran, dans la nuit de lundi à ce mardi, déclenchant la colère des riverains, indignés par «l’inhumanité et l’insalubrité» des lieux.
Le 23 juin dernier, ils avaient organisé un vaste rassemblement pour condamner «l’abandon du quartier» et demander «à vivre dans la dignité». Lundi soir, peu après 21 heures, les premiers soubresauts ont agité le campement sauvage, où se sont réfugiés plusieurs centaines de migrants en attente d’une place dans le centre humanitaire.
Les poubelles, qui ne seraient plus évacuées depuis des jours par les services de la propreté de la Ville en raison d’une épidémie de gale difficilement maîtrisable, tant les conditions d’hygiène sont déplorables dans les camps de fortune, ont été jetées sur la chaussée, jonchant le boulevard Ney.
«Il y a eu des affrontements entre les forces de l’ordre et des groupes de réfugiés»
Rapidement, des effectifs de police de la Brigade anticriminalité de nuit (BACN) et de la DOPC (Direction de l’ordre public et de la circulation), ont été déployés dans le secteur, et le boulevard interdit à la circulation. «Il y a eu des affrontements entre les forces de l’ordre et des groupes de réfugiés, témoigne un riverain. Des lacrymogènes ont été utilisés, les gens couraient dans tous les sens… La situation ne cesse d’empirer porte de la Chapelle, pour nous et pour les réfugiés.»
Un homme a été arrêté et placé en garde à vue pour avoir jeté des projectiles en direction d’un policier. Temporairement éloignés, le temps que les lieux soient nettoyés et les déchets évacués, les réfugiés ont pu retourner, vers 1 heure du matin, dans le camp, où se poursuit l’interminable attente. La Ville, de son côté, a saisi l’Etat, voici plus d’un mois, pour que soient dégagées des solutions permettant d’augmenter la fluidité du centre d’accueil. Et d’éviter les campements sauvages. Mais elle l’assure : «Les agents de nettoyage, revêtus de combinaisons spéciales, pour se protéger de la gale, interviennent chaque jour, matin, midi et soir, dans des conditions difficiles…»
Aucune décision de mise à l’abri des réfugiés, de plus en plus nombreux, n’a encore été prise.