Ce mercredi 10 février, le directeur de publication de Riposte Laïque, le Suisse Alain Jean-Mairet, à l’époque président de Riposte Laïque Suisse, était convoqué devant la trop célèbre 17e chambre parisienne.
Son crime ? Avoir autorisé la diffusion, le 19-10-2014, d’un article de Salem Ben Ammar, intitulé : Et si l’islam était le culte de la perversion sexuelle et morale ? ».
http://ripostelaique.com/et-si-lislam-etait-le-culte-de-la-perversion-sexuelle-et-morale.html
La procédure ayant amené notre président de l’époque de RL devant les tribunaux français, mérite d’être connu. Aucune association musulmane n’a déposé plainte. Mais la Licra, plus islamo-collabo que jamais, a fait le travail faisant un signalement au Parquet. Des termes qui rappellent « les heures les plus sombres de notre Histoire ». Auparavant, cette officine, qui rappelle les polices politiques des régimes autoritaires, avait sommé notre président suisse de retirer le texte incriminé. Celui-ci les avait éconduits poliment, et leur avait suggéré de s’intéresser aux organisations musulmanes, et aux pays où la charia est la loi.
Le procureur Solène Gouverneyre, zélée relais des prétendus antiracistes, a donc décidé d’instruire la plainte, et la Licra, tranquillement, s’est portée partie civile, pour toucher les dividendes de ses basses oeuvres, espérées à 3000 euros. Elle n’est pas belle, la vie ?
Sauf que notre avocat, Maître Stéphane Haddad, a déposé trois demandes d’irrecevabilité de cette nouvelle plainte des vopos de l’antiracisme.
Il a d’abord démontré que la France, et la 17e chambre, n’ont pas de légitimité juridique pour se prononcer contre un directeur suisse, qui ne doit répondre que du droit suisse (qui sanctionne les mêmes infractions qu’en France).
Il a montré, par l’absurde, ce qu’allaient devenir les tribunaux, si les pseudo-antiracistes se permettaient d’attaquer des sites situés dans tous les autres pays du monde, en arguant que les textes sont disponibles en France. Il interpella les plaignants, leur demandant ce qu’ils attendaient pour déposer plainte contre Donald Trump, qui a affirmé que plus un seul musulman ne doit mettre les pieds sur le sol américain.
Il affirma, d’autre part, que la Licra n’a pas le statut, ni a reçu de mandat, pour s’ériger en police de la pensée internationale, et que son rôle doit se cantonner à la seule France.
Enfin, il montra que la loi concernant les directeurs de journaux ne s’applique qu’aux directeurs de publication français, et donc pas à Alain Jean-Mairet.
De manière très péremptoire, Sabrina Goldman, caricature de la petite bourgeoise de gauche bien née, glapit que le droit est très clair, et qu’il y a délit partout où le texte est diffusé.
Mais ce fut le procureur Solene Gouverneyre – qui a osé faire condamner la page une de Minute et celle de Valeurs Actuelles, et a requis contre Eric Zemmour – qui se montra la plus virulente.
Elle expliqua au tribunal que la stratégie de Riposte Laïque était cousue de fil blanc. Elle consistait, selon elle, à se « cacher » à l’étranger, et à multiplier les changements de directeurs de publication, pour compliquer la vie de la justice. Ainsi, elle expliqua que maintenant, c’était une Marocaine vivant en Thaïlande, Madame Khadija Ait M’Barek, qui avait succédé à Alain Jean-Mairet.
Selon elle, Riposte Laïque va au bout de sa logique, pour tenter d’échapper à la justice française. Elle vit dans cette stratégie la volonté de se créer un boulevard pour proférer des « propos racistes et antisémites ».
Elle cita étonnamment le nom de Pierre Cassen, et expliqua qu’elle voyait dans la stratégie de Riposte Laïque l’habile volonté de créer une irresponsabilité pénale du site, s’ajoutant à l’utilisation de multiples pseudos d’auteurs profitant de l’anonymat pour proférer des « propos haineux » et des « appels à la violence et à la provocation ».
Naturellement, Maître Haddad fit tout de suite les mises au point qui s’imposaient, et, curieusement, quand il affirma qu’il n’aurait pas défendu un site tenant des propos racistes et antisémites, l’avocate de la Licra faillit défaillir.
Il n’empêche que le tribunal devait statuer sur la demande d’incompétence territoriale de la France, pour juger notre président suisse Alain Jean-Mairet. Les juges se retirèrent un quart d’heure, et la présidente expliqua que le verdict serait rendu le 6 avril prochain, mais que cela ne s’opposait pas à la continuation du procès.
Nous attendrons donc avec intérêt la réponse de la 17e chambre, sur cette question essentielle soulevée par notre avocat, Maître Haddad.
Jeanne Bourdillon
Paru ce jour sur RL