Suisse. Tweet “anti-musulmans”: Jean-Luc Addor condamné

Le conseiller national UDC valaisan a été reconnu coupable de discrimination raciale pour sa publication sur Twitter après une fusillade à la mosquée de Saint-Gall en 2014.

Il est condamné à 60 jours-amende à 300 francs avec sursis de deux ans. Il devra aussi s'acquitter d'une amende de 3000 francs et des frais de justice.

Source

Nos remerciements à Victoria Valentini

Pendant ce temps, les musulmans fervents maudissent quotidiennement les chrétiens et les juifs sans que cela ne dérange notre justice.

 

Le conseiller national Jean-Luc Addor devant la justice pour des tweets anti-islam

 

«On en redemande!» Trois ans après sa diffusion, ce commentaire de Jean-Luc Addor amène le conseiller national sur le banc des accusés. Poursuivi pour discrimination raciale, le ténor de l’UDC valaisanne sera jugé mardi 23 mai au Tribunal du district de Sion.[…]

La petite phrase incriminée faisait suite à une information de 20minutes.ch, relatant une fusillade mortelle survenue dans une mosquée de Saint-Gall le 22 août 2014. Très réactif sur les réseaux sociaux, Jean-Luc Addor partage l’article en question sur Twitter et Facebook, en y ajoutant son point de vue lapidaire.[…]

Il affirme s’être exprimé au second degré. En écrivant «On en redemande!», il aurait ainsi voulu signifier: «Ca suffit!». Citant Platon dans nos colonnes, l’été dernier , Me Bonnant considérait l’ironie de son client comme une interrogation. «Par ses mots, il demandait: que faut-il encore qu’il advienne pour que nos politiques mettent un terme à cette violence, à cette subversion?»

Les dénonciateurs, en tout cas, n’ont pas perçu la moindre ironie dans le commentaire initial du parlementaire UDC. Il s’agit du Conseil central islamique de Suisse – soit l’organisation du très controversé Nicolas Blancho – et de l’association De la lumière à l’excellence, qui gère un lieu de culte musulman à Martigny.

C’est le procureur général adjoint du Canton du Valais, Jean-Pierre Greter, qui a mené l’instruction. L’acte d’accusation, dont nous avons obtenu copie, démontre qu’il a épluché les comptes Facebook et Twitter de Jean-Luc Addor.[…] Morceaux choisis: «Pour combattre l’islam, une seule ligne de défense: pas la laïcité, l’affirmation de nos convictions chrétiennes »(17 juin 2014). «L’islam est une saloperie soutenue par des salauds traîtres et collabos» (13 août 2014). Et quand il ne rédige pas lui-même ses diatribes, Me Addor partage des liens: «Haïr l’islam est un acte de salubrité mentale» (9 août 2014).

Pour le procureur Greter, pas de doute possible: les actes reprochés au prévenu sont constitutifs de discrimination raciale, infraction passible d’une peine maximale de trois ans de prison. […]

Via fdesouche

Jean-Luc Addor champion des questions orales à Berne

Le conseiller national UDC valaisan Jean-Luc Addor a été le champion des questions orales au Parlement en 2016, selon une analyse de la RTS. Mais les Verts s'en servent aussi volontiers pour faire vivre leurs thèmes.

Provocatrice, pertinente ou engagée, la question orale est l'instrument bon marché qui permet aux parlementaires d'exister en leur offrant une bonne visibilité. Elle est plus rapide que l'interpellation, plus légère et directe que le postulat ou la motion. L'heure des questions, lors des sessions des Chambres fédérales, est un rituel qui permet aussi d'interpeller, d'apostropher et d'interagir avec le gouvernement.

"Echange plus interactif avec le Conseil fédéral"

Avec 23 questions déposées, le conseiller national Jean-Luc Addor a décroché la palme l'an dernier. "L'heure des questions (…) permet d'avoir un échange un peu plus interactif et vivant avec le Conseil fédéral", explique l'UDC valaisan. "On a comme interlocuteur un conseiller ou une conseillère fédéral(e), et pas des fonctionnaires de l'administration."

Et l'UDC est le parti qui est le plus souvent intervenu en 2016 avec 250 questions posées, soit cinq fois plus que le PLR et 25 fois plus que le PBD. C'est en partie logique, puisqu'il est le plus représenté au Parlement.

"Porter notre position dans les médias"

Proportionnellement au nombre d'élus, ce sont les Verts qui interrogent le plus, et c'est une manière d'exister pour un petit parti. "Cela permet aux différents membres du groupe de jouer un rôle dans les médias pour porter notre position contre les centrales nucléaires, par exemple" souligne le chef du groupe, le conseiller national zurichois Baltazar Glättli.

La question orale est aussi un ballon d'essai qui, selon l'intérêt, peut mener à un projet plus construit. De quoi éviter une motion ou un postulat qui tombe à plat.

Alexandra Richard/oang / RTS

J-L Addor explique pourquoi l’UDC ne soutient pas le référendum contre la loi d’application de l’initiative contre l’immigration de masse

Assemblée des délégués au Châble (VS): le conseiller national Jean-Luc Addor explique les raisons pour lesquelles le groupe estime qu'il faut renoncer au référendum contre la loi révisée sur les étrangers.

Interpellation du conseiller national J-L Addor sur la condamnation d’Alain Jean-Mairet

 NDLR : Nous vous parlions récemment de la prise de position du conseiller national Jean-Luc Addor sur la condamnation d'Alain Jean-Mairet (voir ICI et ICI). Il vient de lancer une interpellation au Conseil fédéral concernant cette affaire :

Affaire Jean-Mairet : un précédent dangereux justifiant le soutien à l'un de nos ressortissants ?

Le 6 avril 2016, la 17ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris a condamné un citoyen suisse, Alain Jean-Mairet, en sa qualité de rédacteur responsable – à l’époque – du site d’informations Riposte Laïque, édité par Riposte Laïque Suisse (N° de Parquet 15/097000695). 

Une telle condamnation soulève des questions qui doivent interpeller les autorités politiques suisses. En effet, condamner en France un citoyen suisse en raison du contenu d’un article écrit par un Tunisien et publié depuis la Suisse sur un site d’informations édité par une association ayant son siège en Suisse, n’est-ce pas faire fi de toute souveraineté territoriale ? Le motif ? Les articles diffusés sur ce site seraient accessibles en France…

Ce jugement apparaît comme une véritable révolution dans le domaine de l’application de la loi pénale dans l’espace. Il transforme la Justice française en une sorte de gendarme mondial de la liberté d’expression, pour ne pas dire de police mondiale de la pensée. Il porte atteinte non seulement aux droits de l’un de nos concitoyens, mais aussi à la souveraineté de notre pays avec un risque majeur :  celui d’ouvrir, dans l’ordre juridique international, une brèche dans laquelle pourraient ensuite s’engouffrer – pourquoi pas ? – des pays dans lesquels certaines violations de la charia sont passibles de châtiments corporels ou de la peine capitale.

Alain Jean-Mairet a contesté cette condamnation. Il doit être jugé prochainement devant la Cour d’Appel de Paris.

Loin de toute idée de s'immiscer dans la justice d'un pays étranger, cette situation particulière justifie toutefois une intervention des autorités suisses, qui ne peuvent pas laisser un concitoyen sans protection.

Le Conseil fédéral ne considère-t-il pas la condamnation d'Alain Jean-Mairet du 6 avril 2016 comme un précédent dangereux, voire une atteinte à la souveraineté judiciaire de la Suisse et ne juge-t-il pas nécessaire de protéger les droits de notre concitoyen en faisant part aux autorités de la République française de sa préoccupation ou par toute autre intervention utile ?

 

 

Inauguration du Gotthard : échange épistolaire entre Jean-Luc Addor et Doris Leuthard

Mercredi 25 mai 2016

 

Madame la Conseillère fédérale,

J’ai lu ce matin, dans Le Temps, que la bénédiction du tunnel de base du Gothard, le 1er juin prochain, sera faite par l’Abbé d’Einsiedeln et que celui-ci sera assisté d’un rabbin et d’un imam ; il semble qu’aucun représentant des églises protestantes de Suisse n’a été convié à se joindre à cette bénédiction.

Auriez-vous l’obligeance d’indiquer au modeste protestant que je suis pour quel motif l’on tient ainsi à l’écart une communauté aussi importante que la communauté réformée et qu’en parallèle, l’on donne une telle place à une religion qui pose des problèmes grandissants dans notre pays ?

Je vous en remercie d’avance et vous prie de croire, madame la Conseillère fédéral, à l’expression de ma haute considération.

 

Jean-Luc Addor

Conseiller national

 

 

Monsieur le Conseiller national,

Je vous remercie de votre courriel auquel je réponds volontiers comme suit :

Je peux vous assurer que l’Église réformée n’a pas du tout été laissée pour compte. Bien au contraire, l’idée initiale était de montrer le caractère unificateur du tunnel dans la bénédiction. C’est pourquoi il était prévu qu’un représentant de chaque religion (mais pas de chaque confession) accomplisse la bénédiction : un chrétien, un juif et un musulman. Cette cérémonie interreligieuse aurait dû symboliser l’unité des chrétiens (un pour tous). À notre demande, le Comité de la Communauté de travail des Églises chrétiennes en Suisse (CTEC) a désigné à l’unanimité le Père Martin Werlen comme représentant de tous les baptisés et a approuvé que cette représentation par une personne symbolise l’unité des chrétiens.

Or force est de constater que cette idée n’a pas été comprise par de nombreux croyants. Apparemment, ce qui divise les confessions chrétiennes est plus fort que ce qui les unit. Pour cette raison, lors d’une réunion présidée par le DETEC, il a été décidé que les chrétiens seraient représentés par deux personnes, l’une issue de la tradition catholique et l’autre de la tradition protestante.

Dans l’intervalle, la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS) a nommé Simona Rauch, pasteure réformée italophone, de Vicosoprano. Madame Rauch assurera donc la cérémonie en compagnie du Père Martin Werlen et des autres représentants (un rabbin, un imam et un représentant des personnes sans appartenance religieuse).

J’espère que ces explications auront dissipé vos préoccupations.

Veuillez agréer, monsieur le Conseiller national, l’expression de mes salutations distinguées.

Doris Leuthard

Conseillère fédérale

 

Madame la Conseillère fédérale,

Je vous remercie pour votre réponse et prends acte de ce qu’au moins, les chrétiens réformés seront représentés. Je m’en félicite, évidemment. Et contrairement à vous, je n’y vois nul signe de division, mais la simple reconnaissance de la diversité des chrétiens de ce pays.

Cela étant, je me permets de vous rappeler que dans mon courriel du 11 mai dernier, j’avais soulevé une seconde question liée, elle, à la présence d’un imam pour la bénédiction de l’ouvrage qui sera inauguré le 1er juin.

A cet égard, permettez-moi de penser qu’il est inacceptable que pour participer à la bénédiction de ce que vous présentez comme la plus grande infrastructure que la Suisse ait jamais réalisée, donc pour un élément de fierté pour notre pays, vous invitiez un étranger (un Macédonien, si j’ai bien compris) à la représentativité douteuse (qu’est-ce, finalement que cette organisation faîtière dont il est président ?) et qui pourrait avoir pour le moins des liens avec des milieux islamistes radicaux à l’étranger. Permettez-moi-même d’aller plus loin et de contester la légitimité de la participation, à cette bénédiction, du représentant d’une religion qui, en Suisse, n’est ni traditionnelle ni officielle, qui est en réalité une religion politique dont certains principes sont incompatibles avec ceux de notre civilisation, voire de notre ordre juridique (je pense en particulier à une certaine idée de la dignité de la femme à laquelle nous sommes attachés – vous aussi, j’espère – dans ce pays).

Ainsi, je suis fier, évidemment, avec mes compatriotes, de ce que notre pays ait été capable de réaliser un tel ouvrage. Mais vous comprendrez, je l’espère, que je n’entends pas en revanche cautionner, même si ma présence serait fort modeste, ce que je considère comme une forme de soumission face à une religion politique conquérante dont certains représentants (peut-être d’ailleurs entre autres certains imams avec lesquels l’imam Bekim Alimi aurait des contacts si j’en crois ce que j’ai lu dans les médias) déclarent ouvertement leur hostilité à l’Occident chrétien et à notre civilisation.

Je vous prie en conséquence de bien vouloir excuser mon absence à la cérémonie et aux festivités du 1er juin.

Je vous remercie d’avance pour votre compréhension et vous prie de croire, Madame la Conseillère fédérale, à l’expression de ma haute considération.

Jean-Luc Addor, conseiller national

 

 

Interpellation de Jean-Luc Addor au Conseil National

Hébergement des réfugiés musulmans : pourquoi pas en Arabie saoudite ?

Le Conseil fédéral est-il prêt à demander à l'Arabie saoudite de mettre l'immense infrastructure d'accueil de Mina à disposition des "migrants" musulmans qui, aujourd'hui, affluent vers l'Europe ?

L'Arabie saoudite offre en permanence, sur le site de Mina, près de La Mecque, environ 100'000 tentes climatisées avec cuisine et salle de bain. Cet hébergement semble massivement sous-utilisé la plus grande partie de l'année, en dehors du hadj. De plus, un principe important proclamé par l'islam est d'offrir la protection

On pourrait dès lors attendre de ce même pays, l'Arabie saoudite, qui ne s'est pas gêné d'intervenir dans le conflit syrien et qui partage la religion de tous les "migrants" musulmans qui affluent vers une Europe dont ils ne partagent ni la culture ni la religion, qu'il assume ses responsabilités en offrant l'accueil à ces millions de coreligionnaires.

Interpellation de Jean-Luc Addor déposée au conseil national le 26/4/ 2016

 

Quand Jean-Luc Addor dit qu’il est pour le port d’arme et contre le port du voile, L’1dex titre “Jean-Luc Addor est favorable au port du voile”…

 

Sur le site de Rhône FM, on peut lire que Jean-Luc Addor, le successeur de Oskar Freysinger aux Chambres fédérales est favorable à une libéralisation du port d’arme :

« Nouveau membre de la direction de « proTell », association qui milite en faveur d’un « droit libéral sur les armes », le conseiller national UDC Jean-Luc Addor estime que l’idée d’un « port d’arme citoyen » doit être débattue en Suisse.
Une pétition en ce sens circule en France, depuis les attentats de Paris, et une autre en Suisse.
Ici, elle demande que l’article 27 de la loi fédérale sur les armes soit modifié en supprimant la clause du besoin pour le port d’armes et en introduisant l’obligation de suivre une « formation adéquate ». Tout citoyen suisse au casier judiciaire vierge pourrait donc porter une arme.
Cette pétition en ligne a recueilli pour l’instant près de 1’700 signatures; elle en vise 2’500.
« L’arme est l’un des symboles de l’homme libre face à l’Etat », approuve Jean-Luc Addor qui écarte tout risque de « revenir au far west ». Ce qu’il prône, c’est « la responsabilité face aux armes » et le droit du citoyen « d’assurer sa vie ».
« proTell » a été fondée il y a bientôt 40 ans et compte plus de 7’500 membres. »

 

Le papier est signé par le PDC Fabrice Germanier qui a oublié le titre de la chose :

 

« L’UDC est pour le port d’arme et contre le port du voile ».

 

Post Scriptum de L’1Dex : que le lecteur UDC nous pardonne le titre si le message a été mal compris par nos lecteurs !

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Jean-Luc Addor : l’UDC est le seul rempart contre l’invasion migratoire

Interview de Jean-Luc Addor par Pierre Cassen

 

Pierre Cassen : Tu es militant de l’UDC en Valais, fief d’Oskar Freysinger. Tu viens d’être élu au Conseil national, suite aux élections fédérales suisses. Peux-tu expliquer aux Français en quoi consiste cette fonction ?

Jean-Luc Addor : Le Parlement fédéral suisse se compose de deux chambres : le Conseil national (200 députés, dont je fais aujourd’hui partie), dans lequel chacun des 26 cantons est représenté selon sa population avec un minimum d’un élu et le Conseil des Etats (46 députés), dans lequel chaque canton dispose de 2 représentants quelle que soit sa population. Ces deux conseils ont exactement les mêmes compétences. Une loi ne peut ainsi être édictée que si elle est votée dans les mêmes termes au National et aux Etats. Les deux conseils se réunissent dans la même salle (on parle alors d’Assemblée fédérale) pour certaines décisions importantes et pour des élections (notamment celle des juges fédéraux) ; ainsi, le 9 décembre, l’Assemblée fédérale devra réélire le Conseil fédéral (donc, le Gouvernement suisse).

P.C : La presse annonce une progression de l’UDC, qui ferait autour de 30 % des suffrages. Quelle est ton analyse sur cette progression, et la considères-tu, par rapport à la situation que connaît la Suisse et l’Europe, à la hauteur des enjeux ?

J-L Addor : L’UDC a en effet progressé tant en suffrages (+ 2,8% pour atteindre 29,4%) que surtout en sièges (+ 11 au Conseil national, qui compte désormais 65 élus UDC). Elle a sans nul doute bénéficié de l’actualité : à longueur de journée, dans les médias classiques et surtout sur les réseaux sociaux, les Suisses assistent depuis des mois à l’afflux de « migrants » qui submergent l’Europe ; l’immigration, qui est au cœur du programme de l’UDC (dont l’initiative contre l’immigration de masse a été acceptée par le peuple en février 2014), s’est imposée comme le thème phare de la campagne, reléguant au second plan d’autres enjeux certes parfois importants eux aussi. Certes réjouissante, cette progression renforce la position de l’UDC comme premier parti de Suisse. Mais un tiers des sièges au Conseil national, beaucoup moins au Conseil des Etats (dont la composition définitive ne sera connue que dimanche prochain), probablement 2 représentants au Gouvernement fédéral, ça ne suffira pas à l’UDC pour conduire seule la politique que les Suisses ont voulu renforcer ; il faudra en effet composer avec d’autres forces politiques qui n’ont pas toujours des positions aussi claires que l’UDC, loin s’en faut, sur des sujets tels que la lutte contre l’immigration de masse et contre l’adhésion à l’Union européenne. C’est à ces formations politiques, c’est-à-dire avant tout au parti libéral-radical (un peu les Républicains…) et au parti démocrate-chrétien, qu’il appartiendra de comprendre que la gravité des enjeux, particulièrement dans le domaine de l’immigration, exige que soit suivie la politique préconisée par l’UDC.

P.C. : Les journalistes bien-pensants français reprochent aux Suisses ce vote, considérant que ton pays n’est pas confronté à l’invasion migratoire, comme d’autres pays limitrophes. Que réponds-tu à cette remarque ?

J-L Addor : Malgré le vote du 9 février 2014 contre l’immigration de masse (que les autres partis font tout pour ne pas appliquer), rien n’arrête l’immigration ; dans ce pays d’un peu plus de 8 millions d’habitants qui compte près de 2 millions d’étrangers (1 sur 4 !), nous connaissons une immigration nette de l’ordre de 75’000 étrangers supplémentaires par an. Alors que la Suisse enregistre le 2ème taux de demandes d’asile en Europe (13,76 par 100 habitants au lieu de 4,55 en France et 3,87 dans l’UE), le nombre des demandes d’asile augmente de près de 50% ; aujourd’hui déjà, on ne sait presque plus où héberger ces personnes dont chacun sait que de fait, elles ne rentreront sans doute jamais au pays. Et si l’on considère l’afflux extraordinaire de migrants qui submerge les pays voisins (et dont un part, immanquablement, frappera aux portes de la Suisse) et la masse des personnes qui se sont déjà mises en mouvement vers l’Europe depuis des pays en guerre, on comprend pourquoi le nombre a augmenté des Suisses qui voient en l’UDC le seul rempart contre le Grand Remplacement.

P.C. : Tu es l’avocat de Riposte Laïque Suisse. Comment réagis-tu au véritable harcèlement judiciaire de l’Etat français contre le site de ton client ? Cela serait-il possible en Suisse ?

J-L Addor : Riposte Laïque, c’est un mouvement citoyen qui, avec des moyens infimes, s’engage pour avertir les Français et les peuples d’Europe des dangers de l’islamisation et de son vecteur essentiel, l’immigration de masse. RL dit tout haut ce que les médias officiels et, plus encore, les gouvernements essaient trop souvent de cacher aux citoyens pour des motifs qui méritent d’être réfléchis. L’islamisation, la France n’en a que trop vu les « fruits » sanglants ces derniers temps. Dans ce contexte, il est pour le moins surprenant, choquant même que le pays des Lumières et des droits de l’homme, le pouvoir en place semble tout entreprendre pour faire taire l’une des seules voix qui a le courage de dire aux Français et aux Européens ce qui les attend s’ils restent les bras croisés. Ce qui, effectivement, s’apparente à un véritable harcèlement judiciaire serait plus difficile en Suisse, où les procureurs ne sont pas soumis aux instructions du pouvoir politique en place. Mais chez nous aussi, l’espace de la liberté d’expression tend à se réduire, en particulier sous les coups de la gauche.

P.C. : Que va changer, pour les Suisses, cette avancée de ton parti, alors que le conseil fédéral se refuse à appliquer certains votes, et envisage de remettre en cause la démocratie directe de ton pays, sous la pression de l’Union européenne ?

J-L Addor : Avec une UDC renforcée et une gauche affaiblie, les citoyens disposeront, au Parlement fédéral, d’abord, mais aussi je l’espère au Gouvernement fédéral, d’une voix plus forte pour relayer leurs décisions et faire appliquer, entre autres, les initiatives contre l’immigration de masse et pour le renvoi des étrangers criminels. Si les Suisses sont de plus en plus nombreux à faire confiance à l’UDC, c’est sans doute parce qu’ils savent que ses représentants sont les seuls vrais défenseurs de ce que les peuples européens pliant sous le jour de Bruxelles et de leurs gouvernement nous envient : la démocratie directe, moyen extraordinaire dont dispose le pays réel face à un pays légal qui parfois l’oublie, une démocratie directe qui constitue un trésor inestimable face à l’Empire antidémocratique qu’est l’Union européenne.

P.C. : Crains-tu que la folie de la politique migratoire d’Angel Merkel ait des conséquences néfastes pour la Suisse ?

J-L Addor : Par ses promesses inconsidérées, Angela Merkel a provoqué un appel d’air qui a contribué à accélérer encore l’afflux de migrants vers l’Europe. Et quand les Allemands en auront marre d’être envahis et qu’ils fermeront à leur tour leurs frontières, alors la Suisse se retrouvera aux premières loges… C’est pourquoi, avec l’UDC, je vais continuer à m’engager pour que la Suisse restaure les contrôles systématiques aux frontières, au besoin avec le soutien de l’armée, et pour la dénonciation de l’accord de Schengen, une passoire qui désarme les peuples contre l’immigration de masse aussi bien que contre la criminalité transfrontalière.

P.C. : Quels vont être les principaux objectifs de l’UDC, suite à cette victoire électorale ?

J-L Addor : Mettre en œuvre les décisions du peuple (contre l’immigration de masse, pour le renvoi des étrangers criminels) et restaurer la souveraineté de la Suisse face à l’Union européenne et aux Etats-Unis. La Suisse, peuple d’Europe au centre de notre continent, doit retrouver un courage qu’elle semble avoir perdu : celui d’en finir avec l’esprit de soumission qui a marqué la politique de la Suisse ces dernières années et de faire valoir ses atouts (car elle en a !) pour renégocier, de partenaire à partenaire, des accords bilatéraux qui, comme leur nom l’indique, doivent permettre à chacun des partenaires (et pas seulement au plus grand) de trouver son intérêt.

Propos recueillis par Pierre Cassen pour Riposte Laïque et lesobservateurs.ch

Jean-Luc Addor aux Assises sur la liberté d’expression

Discours de Jean-Luc Addor (avocat et député UDC du Valais) aux assises de la liberté d’expression organisées par Résistance Républicaine et Riposte Laïque à Rungis le 15 mars 2015.

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Etaient présents également plusieurs personnalités dont Philippe Milliau (président de TVLibertés), Pascal Hilout, Pierre Renversez (Pegida Belgique), René Marchand, etc...
Pour écouter tous les discours, c'est ICI

UDC Valais lance une initiative contre le voile à l’école

Interview de Jean-Luc Addor, avocat, député UDC au Grand Conseil valaisan, et co-président du comité d'initiative "pour des têtes nues à l'école".

RTS, le 12h30 du 20.02.15