Interpellation du conseiller national J-L Addor sur la condamnation d’Alain Jean-Mairet

 NDLR : Nous vous parlions récemment de la prise de position du conseiller national Jean-Luc Addor sur la condamnation d'Alain Jean-Mairet (voir ICI et ICI). Il vient de lancer une interpellation au Conseil fédéral concernant cette affaire :

Affaire Jean-Mairet : un précédent dangereux justifiant le soutien à l'un de nos ressortissants ?

Le 6 avril 2016, la 17ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris a condamné un citoyen suisse, Alain Jean-Mairet, en sa qualité de rédacteur responsable – à l’époque – du site d’informations Riposte Laïque, édité par Riposte Laïque Suisse (N° de Parquet 15/097000695). 

Une telle condamnation soulève des questions qui doivent interpeller les autorités politiques suisses. En effet, condamner en France un citoyen suisse en raison du contenu d’un article écrit par un Tunisien et publié depuis la Suisse sur un site d’informations édité par une association ayant son siège en Suisse, n’est-ce pas faire fi de toute souveraineté territoriale ? Le motif ? Les articles diffusés sur ce site seraient accessibles en France…

Ce jugement apparaît comme une véritable révolution dans le domaine de l’application de la loi pénale dans l’espace. Il transforme la Justice française en une sorte de gendarme mondial de la liberté d’expression, pour ne pas dire de police mondiale de la pensée. Il porte atteinte non seulement aux droits de l’un de nos concitoyens, mais aussi à la souveraineté de notre pays avec un risque majeur :  celui d’ouvrir, dans l’ordre juridique international, une brèche dans laquelle pourraient ensuite s’engouffrer – pourquoi pas ? – des pays dans lesquels certaines violations de la charia sont passibles de châtiments corporels ou de la peine capitale.

Alain Jean-Mairet a contesté cette condamnation. Il doit être jugé prochainement devant la Cour d’Appel de Paris.

Loin de toute idée de s'immiscer dans la justice d'un pays étranger, cette situation particulière justifie toutefois une intervention des autorités suisses, qui ne peuvent pas laisser un concitoyen sans protection.

Le Conseil fédéral ne considère-t-il pas la condamnation d'Alain Jean-Mairet du 6 avril 2016 comme un précédent dangereux, voire une atteinte à la souveraineté judiciaire de la Suisse et ne juge-t-il pas nécessaire de protéger les droits de notre concitoyen en faisant part aux autorités de la République française de sa préoccupation ou par toute autre intervention utile ?

 

 

Il y a quelque chose de pourri dans la justice française

La justice française a quelque chose qui cloche au plus profond d’elle-même. Selon que vos propos et dessins ne correspondent pas à la doxa socialiste, aux critères des bobos branchés, vous pouvez être sûr qu’elle va vous tomber dessus, alertée par les chiens de garde de la bien-pensance à géométrie variable.

 

Vous pouvez casser du mobilier urbain, taper sur du flic, insulter la vieille et l’orphelin, bousculer la passante, brûler tout un quartier, vous en prendre aux voisins, brûler des poubelles, briser les vitrines des magasins pour mieux les piller, tout cela relève pour la justice, de concours de circonstances et vous n’aurez, tout au plus, qu’un rappel à la loi avec les excuses de la police pour vous avoir dérangé dans vos activités. Pauvres petits, ce ne sont que des jeunes qui ont beaucoup souffert et qui ne veulent plus souffrir, n’est-ce pas.

Par contre, si vous défendez votre famille, protestez contre l’envahissement de votre jardin par des migrants-déserteurs comme à Calais, vous risquez gros. Si, par malchance, vous frappez l’intrus qui s’introduit chez vous pour vous voler ou pire, la justice aura la dent dure. Vous n’avez pas le droit de vous défendre. Pas de légitime défense si, à 70 ans, vous êtes armé d’un fusil face à deux jeunes salauds armés de couteaux.

Si vous écrivez des articles qui mettent en cause les tenants du pouvoir en place, que vous vous moquez d’eux en les caricaturant, vous pouvez être certain d’avoir une plainte qui tombe… en toute liberté. La justice veut bien admettre la caricature, mais à condition qu’elle soit de gauche et qu’elle se moque des adversaires de droite, du pape, des curés, des franchouillards et autres.

Ne dites pas un mot politiquement incorrect, ne mettez pas en cause telle association où telle autres associations « droit-de-l’hommiste », ces nouveaux chiens de garde de la bien-pensance. Ne critiquez qu’avec modération les journalistes qui ont totalement perdu le Nord et le bon sens au point que la bête immonde pour eux est encore le nazisme d’il y a 75 ans, et surtout pas l’Etat islamique d’aujourd’hui. Souvenez-vous, avant les régionales, l’ennemi était le FN, pas les tarés de l’islamisme. Les journalistes sont devenus abrutis et vidés de toute logique au point qu’ils croient sincèrement que « l’islam c’est pas ça« , alors même qu’il leur suffirait d’écouter les tarés de cette pseudo religion pour comprendre qu’ils ne se font pas sauter au nom d’un escargot ! Il suffirait qu’ils lisent un peu (Le Coran ?), s’informent aussi auprès des Chrétiens d’Orient, auprès de ceux qui ont vécu aux côtés des musulmans pour que, peut-être, la lumière leur parvienne au cerveau. Que surgisse un doute raisonnable sur leurs certitudes. Ils me font penser au sketche de Raymond Devos qui, rentrant chez lui plus tôt que prévu, émet à sa femme ses doutes sur l’homme qui est avec elle dans son lit. Serait-il son amant? J’ai comme un doute !

Tous ces braves gens de « gôche », ces éléments néfastes de la socia-lie, me font penser aussi à ces bourgeois des années trente qui trouvaient Hitler vulgaire, mais pas dangereux et avec lequel on pouvait, de toutes façons, négocier. Rien de neuf sous le soleil de France. On sait maintenant que les socialistes et les communistes furent les premiers à collaborer avec les nazis. Ils restent les premiers à soutenir le nazislamisme aujourd’hui, journalistes y compris !

Tout ce petit monde de savants des bacs à sable, ces incultes de l’histoire contemporaine, ces soi-disant analystes, sociologues, politologues et autres enfumeurs et philosophes à deux balles, ne sont que les représentants d’une classe de dégénérés issus des soixante-huitards, des ânes bâtés, des ignorants des enjeux, à commencer pour leur propre liberté.

Nous retrouvons les mêmes parmi ceux qui prétendent rendre la justice, une justice  devenue voilée. Un exemple pour valider mon propos, un exemple terrible pour résumer l’état culturel d’un pays qui sombre.

Orelsan est un de ces aimables rappeurs qui avait été jugé en 2009 par la justice pour ses propos insultants sur les femmes. Des féministes ont porté plainte contre lui pour un rap absolument dégueulasse: les meufs sont des putes, je te quitterai dès que je trouverai une chienne avec un meilleur pedigree, ferme ta gueule ou tu vas te faire marie-trintigner, renseigne-toi sur les pansements et les poussettes. Je peux te faire un enfant et te casser le nez sur un coup de tête. J’respecte les schnecks [les filles] avec un QI en déficit, celles qui encaissent jusqu’à devenir handicapées physiques, etc.

Orelsan, de son vrai nom Aurélien Cotentin, a été condamné pour « provocation à la violence à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur sexe » à une amende de 1000 euros. Il a fait appel. Il gagne son appel parce que le procureur, une femme, n’a pas trouvé les propos choquants. La cour de la 17e chambre (celle ou se retrouve trop souvent Riposte-Laïque), présidée par Olivier Leurent, a estimé qu’en le condamnant pour ses textes, cela reviendrait à censurer toute forme de création artistique inspirée du mal-être d’une génération et serait en violation de la liberté d’expression !   Le rap est « par nature un mode d’expression brutal,  provocateur, vulgaire, voire violent puisqu’il se veut le reflet d’une générationdésabusée et révoltée ». On pourrait demander son avis à Monsieur Trintignant !

En attendant, nous entendons toujours le même discours plaintif sur cette pauvre jeunesse, malheureuse par définition. Qu’en diraient nos grands-parents ou arrière grands-parents, enfants de la guerre de 1870, 1914/18 ou 39/40 qui se sont retrouvés à l’usine à 12 ou 14 ans, où derrière le cul des vaches sans compter les gamines qu’on plaçait comme boniches dans  nos villes ou filles de fermes dans nos campagnes. Vraiment, cela devient lassant d’entendre ces commentaires de bobos.

La liberté d’expression? Diable ! Elle permet donc l’insulte envers les femmes en les considérant comme des putes, des chiennes que l’on peut frapper à la manière de Marie Trintignant. Va-t-elle aussi permettre les caricatures de la Maire de Paris, Madame Hidalgo ? Va-t-elle autoriser celles sur Cazeneuve, ce ministre de l’Intérieur si vide d’humour ? C’est ce que l’on verra lorsque les auteurs de Riposte-Laïque passeront par cette 17e chambre.

Faut-il rappeler que la liberté d’expression n’a pas droit de cité si l’on critique l’islam, les imams, l’UOIF liée aux frères musulmans, les décapitations et autres lapidations, mais qu’elle est largement autorisée en ce qui concerne la mouvance patriote.

Comme je vous le dis depuis un certain temps, la France va mal et nos médecins continuent à l’empoisonner.

Gérard Brazon

 

Un Suisse poursuivi par la justice française pour incitation à la haine raciale

 

NDLR : Article à charge de Céline Zünd contre Riposte Laïque et Alain Jean-Mairet. Vous apprécierez le dessin dans l'article internet ICI mettant en scène Adolf Hitler...

Autre chose, Mme Zünd parle du neuchâtelois A. Jean-Mairet; elle n'est vraiment pas bien informée...Alain Jean-Mairet n'est pas neuchâtelois

 

Article concerné à lire ci-dessous :

2016-02-17 12.08.10

Le Temps du 17 février 2016, page 7