50 ans de déconstruction de la Nation

   
Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Il y a vingt ans, tous ceux qui évoquaient le risque d’une guerre civile (et ethnique) en France étaient qualifiés de fascistes. Aujourd’hui, le mot sort de nombreuses bouches, dont la vôtre. Pourquoi les dirigeants ont ils attendu tout ce temps avant de prendre la mesure de la situation, et cela alors que des lanceurs d’alerte prédisaient déjà ce qui se passerait en France (Raspail en tête) ?
-
Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Guerre civile est un mot qui effraie, à juste titre. J’ai voulu développer ce sujet dans mon livre, paru en mars,pour mettre enfin les mots les plus justes sur les conséquence de la fracture identitaire, que j’avais décrite en 2006 dans un précédent essai paru chez Fayard (La fracture identitaire). Depuis, cette hypothèse de plus en plus vraisemblable, celle d’un affrontement entre deux conceptions radicalement opposées de la société, est entrée dans les discours politiques, après avoir été reconnue en mai par le patron de la DGSI lui-même. Il y a vingt ans, trente ans, c’était le mot immigration qui était tabou. Je reproche d’ailleurs au FN de l’époque, celui de Jean-Marie Le Pen, d’avoir contribué à rendre ce sujet inabordable en l’assimilant à des attitudes inutilement provocatrices. Quand Raspail écrit son livre prophétique dans les années soixante-dix, il n’évoque pas la guerre civile mais l’invasion massive d’un peuple étranger, qui ne rencontre aucune résistance. Ce pacifisme reste notre faiblesse. L’angélisme est un danger mortel.
-
Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Y’a t’il encore des dirigeants politiques ayant une vision à long terme du pays, de la civilisation ? Leur lâcheté n’est-elle pas, petit à petit, transformée en collaboration active avec l’ennemi ?
-
Ivan Rioufol : Je n’ai plus confiance en la classe politique en général. Elle est responsable de cinquante ans de déconstructions de la nation, de son peuple, de son unité. Je vois que le FN développe une approche plus réaliste, qui lui donne des ailes. Mais je crois davantage au réveil, à la lucidité et à la sagesse de la société civile. Le peuple raisonnable sait qui est l’ennemi. Les citoyens, de plus en plus réactifs, ont un rôle important d’aiguillon à jouer. En fait l’ennemi est double : il est bien sûr cet islam totalitaire et conquérant, qui a déjà ses < collabos > chez tous ceux qui croient reconnaître le nouveau prolétaire dans le musulman minoritaire. Mais l’ennemi est aussi au coeur de la caste politique qui persiste à s’aveugler et à vouloir jouer l’apaisement devant ce que j’appelle le nazislamisme. N’oublions pas que les collaborateurs de Vichy venaient majoritairement de la gauche pacifiste et antiraciste. L’histoire bégaie.
-
Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Pour mener une guerre, il faut être deux, et avoir désigné un ennemi. Les Islamistes ont désigné l’Europe mécréante. Mais avons nous désigné l’ennemi ?
-
Ivan Rioufol : Le premier ennemi, c’est nous-mêmes, qui avons cautionné ce monde politique. François hollande a aussi mis beaucoup de temps avant de parler de terrorisme islamiste. Mais il faut aller plus loin et désigner l’islam comme le problème à résoudre, sans pour autant désigner tous les musulmans comme boucs émissaires. Il n’est plus possible de soutenir que le Coran serait tombé du ciel, dicté par Dieu. La raison et l’esprit critique doivent admettre que le Coran, comme la Bible, sont des textes écrits par les hommes, et donc amendables. Cette responsabilité revient aux Français musulmans les plus éclairés. Mais ils doivent parler sans plus attendre que les tensions se crispent davantage.
-
Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Daesh n’est il pas un épouvantail servant à masquer des avancées communautaires lourdes (charia dans certains quartiers, halal, burkini, burka …) liées à l’expansion démographique d’une part, à la « soumission » de nouveaux convertis d’autre part ?
-
Ivan Rioufol : La contre société islamisée est, en France, une réalité qui n’a pas attendu l’existence de l’Etat islamique. Son éventuelle disparition ne changera rien aux fractures françaises. Il faut les réduire en cessant l’immigration de peuplement et en exigeant de l’islam qu’il renonce à la charia et à ses lois incompatibles avec la démocratie. Cette épreuve de force est celle qui attend l’Etat. S’il recule, c’est le totalitarisme qui gagnera. La guerre civile est dans ce possible affrontement, s’il devait tourner mal. Une nouvelle Bataille d’Alger est possible, tant nous vivons aussi les suites revanchardes d’une contre-colonisation.
-
Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Que vous inspirent les propos récents d’Emmanuel Macron déclarant que l’arrivée de milliers de migrants sera positive, économiquement, pour la France ? On a l’impression que la crise des migrants a fait oublier qu’avant cette vague migratoire sans précédent, la France se délitait déjà ethniquement et culturellement. Quid ?
-
Ivan Rioufol : Angela Merkel n’a pas fini de payer sa folie qui a consisté, en septembre 2015, à ouvrir son pays à près d’un million de clandestins musulmans.  Ces propos humanitaristes sont des bombes en puissance. Ils sont des aubaines pour les partis populistes qui partout en Europe s’apprêtent à faire l’histoire.
-
Yann Vallerie pour Breizh-info.com : quelles solutions pour redonner espoir aux Français ? La « dictature du droit » (pour reprendre l’expression d’E. Zemmour) couplée à « l’idéal républicain » et à la « religion des droits de l’homme » ne sont ils pas les meilleurs moyens de perdre cette guerre civile ? Fait on la guerre avec des bougies, des stylos et des incantations ?
-
Ivan Rioufol :  Nous sommes en guerre. Il faut donc se préparer à la guerre et être plus brutal que l’ennemi, qui ne comprend que la force. Ce rôle doit revenir à l’Etat, dans le respect du droit mais aussi s’il le faut avec le recours à l’armée. Si l’Etat devait se coucher, beaucoup de Français risqueraient de se faire justice eux-mêmes. Les Corses ont déjà lancé l’alerte.
-
Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Comment voyez vous la France dans quinze ans, dans cinquante ans ?
-
Ivan Rioufol : Je crois au réveil des Français, qui ne sont pas du tout prêts à se soumettre à une idéologie si contraire à leurs mœurs et que beaucoup de musulmans ont pensé fuir en venant en France. Ces prochaines années vont être décisives et probablement cruelles, dans ce choc des cultures qui s’installe. La renaissance est au bout du chemin, je n’en doute pas, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
-
http://www.breizh-info.com/2016/09/12/49335/rioufoul-le-figaro-islamisme-imm
-

La France qui dort encore

France-Rioufol-2

   
Michel Garroté - C'est vrai que la France dort et dort encore. Depuis les années 1990, certains analystes prédisent la guerre civile imminente. Nous sommes en 2016 et cette guerre civile n'a pas eu lieu et n'aura peut-être jamais lieu précisément parce que la France dort, dort encore et se prépare à la soumission, à l'esclavage. Ci-dessous, des extraits du point de vue d'Ivan Rioufol.
-
Dans le Figaro, mon ami Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La carnage de Nice (86 morts) le soir du 14 juillet, par un djihadiste sorti de l’ombre; l‘égorgement du père Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet, par deux autres fanatiques de la haine coranique; des violences vengeresses un peu partout en Europe, dont en Allemagne, etc. Parti en vacances pour tenter d’oublier, un moment, la guerre de civilisation que l’islam totalitaire a déclaré à l’Occident somnolent, je n’ai eu de cesse d’observer d’où j’étais, quelque part dans la France atlantique, les mêmes déchaînements sectaires des soldats d’Allah, les mêmes sophismes victimaires des islamistes pyromanes, les mêmes discours d’apaisement des "pacifistes" déjà soumis.
-
Ivan Rioufol : Plus d’une fois dans mes rencontres, j’ai eu à entendre des personnes, affables et avisées, me soutenir que ces faits ne constituent pas une "guerre", que l’islam est "multiple", que la Bible aussi contient des textes violents, que le chômage des cités est l'explication, et autres banalités du même tonneau servies par le système médiatique. Même les provocations du burkini, cet uniforme qui fait publiquement allégeance à l’idéologie qui nous combat, ont eu droit à leurs soutiens au nom de la liberté de s’habiller, des droits de l’homme, de l’antiracisme, de la bienveillance. SOS Racisme a dévoilé, s’il en était besoin, sa nature de collaborateur du fondamentalisme en laissant croire que l’interdiction de ce maillot de bain enfermant le corps de la femme était un "acte de malveillance envers les populations arabo-musulmanes".
-
Ivan Rioufol : Les musulmanes adeptes du bikini auront apprécié, j’imagine, la posture paternaliste et machiste de ce mouvement qui a vendu son âme. Je ne veux pas faire une généralité de ce que j’ai vu ou entendu. D’autant que beaucoup d’autres personnes rencontrées m’ont dit, bien sûr, avoir pleinement conscience des dangers qui menacent la France. Je constate d’ailleurs que la perspective d’une guerre civile, que j’ai évoquée début mars (La guerre civile qui vient), est aujourd’hui reprise comme hypothèse par de nombreux hommes politiques. Dimanche, c’est Arnaud Montebourg, annonçant sa candidature à la présidentielle, qui a évoqué à son tour "une forme de guerre civile larvée que nos ennemis ont programmé pour nous abattre".
-
Ivan Rioufol : Pour autant, je constate que ce qui devrait crever les yeux, c’est-à-dire l’offensive tous azimuts de l’islam politique contre notre République bonasse, est encore loin d’être une évidence pour une partie des Français, qui s’agacent d’être dérangés dans leur sommeil. Montebourg, qui a dressé des odes à l’immigration, est aussi peu convaincant dans sa Nouvelle France que le sans-frontiériste Jean-Marie Le Clézio, pleurant dans Le Point sa "douleur et sa colère" après la tuerie de Nice, commise par un tunisien. Ces belles âmes narcissiques sont co-responsables des malheurs qu’elles dénoncent mais dont elles chérissent les causes.
-
Ivan Rioufol : S’y ajoutent tous ceux qui, imprégnés de marxisme, cherchent paresseusement à expliquer les problèmes par les inégalités économiques et sociales, reléguant toujours plus loin les passions liées à l’identité, à la culture, à la religion. C’est, par exemple, ce que soutient Christian Estrosi, président de la région Paca, quand il explique (dans le JDD) vouloir combattre le "populisme" par une réponse qui doit être "aussi économique et sociale" et non pas seulement "sécuritaire". Je pense que ces analyses sont insuffisantes. C’est la question musulmane qui est aujourd’hui posée prioritairement à la République laïque. Ce sujet doit être déterminant dans le choix d’un futur président, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
-
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/08/rencontre-avec-la-france-qui-d.html
-

Ivan Rioufol, un homme de courage

Ivan-Rioufol-2

   
J'ai fait la connaissance d'Ivan Rioufol lors d'un dîner à Paris en avril 2008. Cet homme-là est un homme de courage, dans une France, qui elle, en est trop souvent dépourvue, pas toujours, mais trop souvent. Dernièrement, Ivan Rioufol c'est exprimé sur lefigaro.fr (à propos du Brexit) et dans 'L'Homme Nouveau' (sur l'absence de liberté d'expression). Son dernier ouvrage, 'La Guerre civile qui vient', est disponible en librairie ; voir lien vers source en bas de page.
-
Brexit :
-
Ivan Rioufol analyse, à nouveau, le Brexit, sur lefigaro.fr (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La haine pour la piétaille s’étale chez les princes du moment. Ils se réclament des valeurs républicaines, mais ergotent sur la notion de peuple. Les prolophobes devraient relire la Constitution de 1958. Article 2 : "Son principe (de la République) est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple". Article 3 : "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum". Mais quand Alain Juppé soutient (dans Le Monde) : "Organiser un référendum aujourd’hui en France (sur le maintien dans l’UE) serait totalement irresponsable", le prétendant à l’Élysée révèle la peur qui a saisi l’oligarchie contestée. Voilà des décennies, il est vrai, que cette aristocratie de parvenus se repasse les plats en daubant sur le tiers État. Cette caste a des comptes à rendre. En fait, elle a raison de s’effrayer de la démocratie réhabilitée : elle ne leur fera pas de cadeaux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
L'absence de liberté d'expression :
-
Ivan Rioufol s'exprime sur l'absence de liberté d'expression dans 'L'Homme Nouveau'  (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est le fruit d’un lent mais efficace processus de subversion idéologique d’essence marxiste dont on trouve la source dans le principe de la cooptation mis en place dans les universités placées sous tutelle communiste dans l’immédiat après-guerre par Charles De Gaulle. La cooptation, qui permet les promotions des universitaires et des chercheurs sur des critères corporatistes et politiques, a privilégié la pensée « progressiste » au détriment de la pensée autonome. Cet entre-soi a fait des dégâts considérables en marginalisant des pensées dissidentes. L’ahurissant conformisme des sociologues, qui ne veulent rien voir des mutations dérangeantes de la société, est un exemple parmi d’autres des aberrations produites par ce système. Bien des esprits libres ont ainsi été écartés de cette fabrique de la pensée clonée qu’est devenue l’université. La porosité de ce monde avec celui des médias a consolidé le poids du politiquement correct. C’est lui qui cadenasse la pensée au point d’empêcher bien des intelligences de se confronter au réel. Vouloir comprendre ce qui se passe en France et en Europe, cette crise civilisationnelle inédite que les « élites » cherchent à mettre sous le tapis, oblige à sortir de ce piège (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Adaptation et mise en page de Michel Garroté
-
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/07/bloc-notes-brexit-victoire-de-.html
-
http://www.hommenouveau.fr/1717/societe/ivan-rioufol----je-crois-au-reveil-francais-.htm
-
Son dernier ouvrage 'La Guerre civile qui vient' :
https://www.amazon.fr/Guerre-Civile-Qui-Vient/dp/236371153X
-

Footage de gueule à la française

foot-1

   
Trafic des RER desservant le Stade de France perturbé, déchets qui s'accumulent et grève à Air France, l'Euro 2016 débute dans la pagaille. Le président du comité d’organisation de l’Euro 2016 estime que l’Euro 2016 est déjà gâché en raison des différents mouvements sociaux qui frappent le pays. Côté gouvernement, on déclare que les ministres assisteront aux matches, que leur présence sera "une marque d'exemplarité" et qu'ils ne seront "pas là pour le fun". Footage de gueule à la française ?
-
A ce propos, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le Système n’est plus à une affabulation près. Avec l’ouverture de l’Euro de football, ce vendredi à Paris, la propagande d’État va promouvoir la nation rassemblée, tolérante, optimiste, victorieuse. "Vous êtes la France, toute la France", a assuré dimanche le chef de l’État, venu rencontrer les Bleus à Clairefontaine (Yvelines). "L’esprit collectif" s’annonce comme le slogan simplet des commentateurs paresseux.
-
Ivan Rioufol : Les professionnels du mensonge sur le "vivre-ensemble" espèrent au moins avoir raison durant ce mois sportif. Mais leur insistance à promouvoir un pays fictivement unifié, en divertissant des foules parquées dans des stades et des fans zones, témoigne du vide qui s’est installé dans une République qui se délite. En venir à admettre que le foot professionnel, corrompu jusqu’à l’os, est seul capable d’unir les citoyens dit tout des maux dont souffre la France éclatée.
-
Ivan Rioufol : Il est vrai que le gouvernement ne manque pas d’air, dès qu’il s’agit de déguiser les réalités. Vendredi dernier, il avait convié trente pays à Paris dans la perspective de relancer la paix au Proche-Orient, en l’absence des Israéliens et des Palestiniens. Mais comment peut-il espérer être pris au sérieux au plan international, alors que, sur ses propres plates-bandes, les minorités militantes le mènent par le bout du nez et l’humilient tant et plus ? La solidarité nationale est une blague quand la CGT, FO et Sud appellent à manifester de nouveau le 14 juin contre la loi El Khomri, en dépit de l’Euro.
-
Ivan Rioufol : Cette semaine, les mêmes syndicats radicaux continuaient de semer la pagaille dans les transports ferroviaires, sans considération pour les usagers ayant de surcroît à affronter les inondations. Les éboueurs et les pilotes d’Air France n’ont pas renoncé à prendre la relève. Le pouvoir est un paillasson. La France de l’Euro 2016 est un pays à genoux, malmené par les castes déconnectées, les corporations égoïstes, les communautés revanchardes, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Michel Garroté
-
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/06/derriere-le-football-la-pagail.html
-

Extrémistes et racistes – Sans rire qui sommes-nous ?

Ivan-Rioufol-1

   
La gauche politico-médiatique parisienne -- cette caste arrogante et inculte -- nous taxe "d'extrémistes racistes". Sans rire, qui sommes-nous vraiment ? Nous ne sommes ni extrémistes, ni racistes. Nous sommes de droite, un point c'est tout. Ci-dessous, je publie les extraits de deux chroniques, celle d'Ivan Rioufol ('Le Figaro', un journal centriste) et celle d'Elisabeth Lévy ('Causeur', un hebdo de centre-droit).
-
Ivan Rioufol écrit : L’Agence France Presse classe votre serviteur, dans une dépêche, parmi les "figures idéologiques majeures de l’extrême droite". Cette caricature est d’habitude utilisée par les sectaires et leurs censeurs, quand ils veulent faire taire un indésirable. Que le procédé soit repris par une institution publique réputée objective est une anecdote qui illustre le noyautage de l’information officielle par le camp du Bien. Être classé à l’extrême droite signifie rejeter les valeurs de la démocratie et de la liberté, pour leur préférer l’autoritarisme, la violence, la rupture.
-
Ivan Rioufol : Pour le libéral que je suis, dénonciateur de la pensée totalitaire qui progresse à gauche, le coup de pied de l’AFP est celui de l’âne. S’affirme, chez les "progressistes" en déroute, une montée de l’intolérance et des anathèmes. Ces maux ont les traits du véritable extrémisme. D’ailleurs, si la CGT ne se réclamait de la lutte des classes et du communisme, idéaux qui lui valent l’attendrissement des médias, elle mériterait d’être comptée dans les mouvements fascistoïdes. Le mépris qu’exprime le patron du syndicat, Philippe Martinez, pour la démocratie, y compris dans l’entreprise, a les caractéristiques d’un comportement factieux.
-
Ivan Rioufol : Il n’y a pas que ses bacchantes qui le rapprochent de Staline. Martinez est l’hériter d’une idéologie dictatoriale. Il s’emploie à le démontrer en recourant, en dépit de sa dérisoire représentativité, au chantage, à la prise d’otages d’usagers, à la censure de journaux, à la violence syndicale. Pierre Gattaz, patron du Medef, a raison quand, dans Le Monde de mardi, il dénonce la "dérive" de la CGT et fait remarquer : "On ne peut pas laisser une minorité agissante, révolutionnaire, paralyser l’économie". En réalité, l’étiquetage "extrême droite" est un fourre-tout utilisé par la gauche pour poursuivre son œuvre de déconstruction, conclut Ivan Rioufol.
-
De son côté, Elisabeth Lévy écrit : Le problème de la droite, comme celui de la gauche de gouvernement, est d'abord politique: à elles deux, elles peinent à séduire plus de la moitié des électeurs. Et cela traduit bien sûr une déroute idéologique. La droite aurait dû être capable de repenser la nation, de reposer la question des frontières et, plus profondément, d'élaborer une nouvelle synthèse entre l'héritage et le nouveau pour refonder ou réaffirmer notre identité collective. Au lieu de quoi elle se contente de faire de l'accompagnement de circonstances qui lui échappent.
-
Elisabeth Lévy : Et tandis que certains courent après la gauche pour avoir l'air plus moderne qu'elle, d'autres croient trouver dans le seul passé les forces pour l'avenir. On peut se demander si la droite, après la gauche, n'est pas en train de se terranoviser et de renoncer aux classes populaires qui, comme chacun sait, ont tendance à mal voter. Je suis allée à Béziers assister aux rencontres organisée par Ménard. J'ai été frappée par l'état de colère, d'exaspération et d'inquiétude de la salle. Or, quoi qu'en pensent mes amis qui, comme vous, cher Alexandre, souffrent peu ou prou d'économisme, ces gens peuvent supporter le chômage et l'appauvrissement, pas la perspective de la disparition comme peuple.
-
Elisabeth Lévy : À tort ou à raison, une partie de la France invisible décrite par Guilluy se sent menacée dans son identité collective, par l'immigration de masse et par la progression d'un islam séparatiste. Certes, l'économie c'est important, mais les questions identitaires sont brûlantes et il faut les traiter au lieu de se payer de bons sentiments. L'urgence aujourd'hui n'est même pas de décider ce que nous voulons faire mais de savoir qui nous sommes, conclut Elisabeth Lévy.
-
Michel Garroté
-
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/06/gros-plan-sur-les-extremistes.html
-
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/06/04/31001-20160604ARTFIG00068-elisabeth-levy-la-droite-se-terranovise-et-renonce-aux-classes-populaires.php
-

Les Autrichiens sont des nazis

Autriche-1

   
J'aimerais revenir sur un sujet que ce blog a déjà traité : les élections autrichiennes. Une fois de plus, la caste politico-médiatique européenne, y compris française, essaye de nous faire croire que le vainqueur présumé, le FPÖ, serait, soi-disant, une ramassis de "nazis". Comme d'habitude, le vote du peuple, non seulement n'est pas respecté, mais il est commenté de façon ignoble : les Autrichiens seraient des "nazis". Une fois de plus, la caste politico-médiatique affiche son mépris de la démocratie et son mépris du système électoral.
-
A l'entendre, cette caste politico-médiatique rêve d'un système totalitaire avec des élections truquées où l'emportent uniquement la gauche, ou, mieux encore, uniquement l'extrême-gauche, le camp islamo-gauchiste. La caste politico-médiatique, une fois de plus, incarne ce fascisme rouge qui voit des "nazis" absolument partout, sauf là où ils sont vraiment, c'est à dire notamment chez les nazislamistes et leurs alliés gauchistes.
-
A ce propos justement, Ivan Rioufol commente, entre autres, la campagne du second tour des présidentielles autrichiennes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’immigration et l’islam, sujets interdits, ont été au cœur de la présidentielle autrichienne. Ils seront au cœur de la présidentielle française de 2017 et, plus généralement, au cœur des débats sur l’avenir de l’Union européenne multiculturelle et ouverte à la Turquie. Le fait que Hofer atteigne de tels scores en ayant fait campagne contre l’immigration de masse et contre la menace islamiste suffit à convaincre de l’intensité de ces sujets, forcément "nauséabonds" pour les censeurs de moins en moins crédibles. Ce jugement des idéologues de la diversité n'est pas celui de l’opinion européenne, et française plus singulièrement.
-
Ivan Rioufol : Si les formations politiques ne ce décident pas à aborder franchement ces questions délicates, qui bouleversent l’identité des peuples, il est aisé de prédire d’autres percées, d'autres victoires de mouvements populistes (ndmg - populaires) et souverainistes. Les électeurs de toutes les droites disent en réalité plus ou moins la même chose désormais sur ces thèmes (ndmg - l'immigration et l’islam) : il faut bien sûr porter un coup d’arrêt à une immigration de peuplement qui ne s’intègre plus. Il faut tout aussi urgemment dire non aux revendications politiques portées par l’islam avec le soutien de l’extrême gauche et la bienveillance des belles âmes endormies, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Tandis que toute la caste politico-médiatique condamne le candidat qualifié de "nazi" (accusation ignoble, ridicule et débile...), Mgr Andreas Laun, évêque à Salzbourg, a qualifié - de son côté - les chrétiens qui votent pour le candidat écologiste de victimes d’un lavage de cerveau (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Pour Mgr Laun, on ne peut que choisir Hofer et prier pour lui et pour l’Autriche, car le candidat des Verts est du mauvais côté pour toutes les questions importantes comme la protection de la vie dès la conception, la place de Dieu dans la société ou l’idéologie du genre.
-
Mgr Laun s’est dit sans voix face à ces organisations catholiques qui ont envisagé de soutenir Van der Bellen. Pour l’évêque, qu’un catholique puisse soutenir le candidat des Verts démontre son manque d’esprit critique et le peu d’importance de sa foi dans sa vie. L’évêque de Salzbourg a encore critiqué les comparaisons du FPÖ aux nazis comme étant absurdes et rien de plus qu’une manière pour la gauche et les médias de faire jouer les émotions plutôt que de discuter avec des arguments (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Pour celles et ceux que les détails de l'élection autrichienne intéresse, Le Figaro note (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : dimanche se déroulait le second tour de l'élection présidentielle en Autriche. Le ministère de l'Intérieur donnait 144 006 voix d'avance pour Norbert Hofer, candidat de  droite nationale, qui l'emporte provisoirement avec 52% des suffrages. Avec une participation de 73 % de votants. Mais le vote par correspondance fait durer le suspense. Lors du premier tour, 641 975 Autrichiens avaient utilisé ce moyen de vote. Pour le second tour, 885 437 électeurs ont demandé des bulletins par correspondance, soit 14 % des 6,4 millions de personnes. Environ 740 000 ont été validés, et principalement déposés par des citadins, qui ont voté en majorité pour Alexander Van der Bellen.
-
Le FPÖ, par l'intermédiaire de son secrétaire général Herbert Kickl, avait un jour avant le scrutin crié au complot, dénonçant les irrégularités qui entachent cette procédure. Ces voix, décisives pour l'issue de ces élections, feront pencher la balance sans toutefois donner un écart important: tout au plus, il sera de 1,4%. Le président fédéral de la République d'Autriche est élu pour un mandat de six ans. Premier personnage de l'État, il a les prérogatives et les compétences d'un régime semi-présidentiel. Il nomme le chancelier qui est le chef du gouvernement et a le pouvoir de dissoudre le Parlement. Il est aussi le commandant suprême de l'armée autrichienne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Michel Garroté, 23 mai 2016
-
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/05/immigration-islam-lecons-autri.html
-
http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/21-05-2016/un-eveque-autrichien-exprime-son-soutien-pour-le-candidat-du-fpo-au-deuxieme-tour-de-lelection-presidentielle-de-dimanche#.V0KSpzdbxHI
-
http://www.lefigaro.fr/international/2016/05/22/01003-20160522ARTFIG00208-autriche-un-president-elu-aux-prolongations.php
-

Radiographie d’une pré-guerre civile en France

guerre-civile-1

   

Une situation de pré-guerre civile s’installe en France. Bien sûr, les politiques et les médias feignent, une fois de plus, de ne rien voir, rien entendre. Les militaires hauts gradés qui alertent sur la vulnérabilité de la nation et sur la détermination de l’ennemi intérieur sont priés de la boucler, par un pouvoir qui jure que "ça va mieux". Les policiers qui manifestent, ce mercredi, sonnent une même alarme. Elle ne semble pas devoir être entendue davantage. Pourtant, que disent-ils ? Qu’ils n’ont jamais vu un tel degré de haine et de violence contre les forces de l’ordre. Ce ne sont plus les CRS qui mènent les assauts, mais les casseurs qui veulent tuer du flic. A Nantes, où un policier a échappé de peu à un lynchage fatal, un officier de police assure que lors de chaque manifestation, les forces de sécurité doivent faire usage de 400 à 1000 "grenades de désenclavement", afin de briser les encerclements dont ils sont eux-mêmes les victimes. 350 policiers et gendarmes ont été blessés ces deux derniers mois, lors des protestations contre la loi travail. Alors que la France est prétendument en état d’urgence, le gouvernement se comporte comme s’il ne voulait pas mesurer les tensions qui s’avivent. Elles sont portées par l’extrême gauche et des syndicats qui, comme la CGT, se radicalisent. Dans Le Figaro du 12 mai, un spécialiste de l’ordre public remarquait aussi que les groupes politiques à la manœuvre phagocytaient désormais avec une facilité déconcertante les milieux étudiants mais aussi les jeunes venus des cités qui, jusqu’alors, n’apparaissaient qu’en fin de cortège pour "dépouiller". "Jamais nous n’avions vu une telle collusion assumée".

-

Ce qui se dévoile progressivement est ce que j’annonce dans La guerre civile qui vient (1) : la contestation violente du modèle de société occidentale, capitaliste et libérale. Le rejet est porté en commun par la gauche radicalisée et par l’islam politique, qui fait passer le musulman pour le nouveau damné de la terre. Cet islam révolutionnaire s’est déjà introduit dans de nombreux syndicats. Il apporte une force conquérante inédite et potentiellement brutale. Il s’est immiscé également dans les rangs de Nuit debout, à travers la défense de la cause palestinienne et le boycott d’Israël (mouvement BDS). Les convergences que cette mobilisation, fixée sur la place de la République à Paris, tente d’établir avec les cités entrent dans la perspective d’un front uni contre le pouvoir affaibli. C’est le gourou de Nuit debout, Frédéric Lordon, qui a assuré dernièrement : "Nous ne sommes pas là pour être amis avec tout le monde et nous n’apportons pas la paix. Nous n’avons aucun projet d’unanimité démocratique". Ce mercredi, la contre-manifestation organisée par le collectif "Urgence, notre police assassine" a été annulée par la préfecture. Amal Bentounsi, sa fondatrice, s’en insurge : "Les violences policières ne viennent pas d’être inventées. Les quartiers ont servi de laboratoire à ce qui est étendu aux manifestants aujourd’hui". La guerre civile est déjà dans les esprits des islamo-gauchistes et de leurs collaborateurs, qui se disent en légitime défense face à la police criminelle. Cette même police est applaudie par une majorité de Français, pour sa vaillance lors des derniers attentats islamistes.

-

Ivan Rioufol

-

Le pape François s’égare

Pape-3

   
Les incursions du très bavard pape François dans la politique, ces incursions nous obligent à ne pas le prendre au sérieux. Par exemple, le pape François ne s’attarde pas (ou s'abstient de s'attarder) sur la montée du totalitarisme salafiste - embarqué dans les bagages de l’immigration - totalitarisme salafiste qui ne cache pourtant pas sa détestation de l’Occident gréco-latin et judéo-chrétien.
-
C'est notamment pour cela que les incursions, déclarations et actions du pape François, à propos des migrants entre autres, nous obligent à ne pas le prendre au sérieux. Récemment, mon ami Ivan Rioufol a développé ce thème plus en détails, avec des mots qu'il m'a - si j'ose dire - "enlevés de la bouche".
-
Pour ce qui me concerne, j'ajoute que le "cui-cui les petits oiseaux" du pape François, d'une part, désoriente les catholiques ; et d'autre part, donne le sentiment désagréable que le pape François aime surtout plaîre, contrairement à J'ean-Paul II et Benoît XVI qui, eux, n'avaient pas peur, chacun à sa manière, d'aller à contre courant.
-
Ainsi donc, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le pape est bien sûr dans son rôle quand il applique la parole du Christ invitant à accueillir l’étranger comme lui-même le fut. Mais Jésus ne faisait que passer chez ses hôtes. Et il recommandait aussi d’aimer son prochain comme soi-même. Or, François ne prend pas la mesure de la crise d’identité qui traverse l’Europe et qui fragilise sa confiance en ses valeurs.
-
Ivan Rioufol : Il ne s’attarde pas non plus sur la montée du totalitarisme salafiste qui, embarqué dans les bagages de l’immigration, ne cache pourtant rien de sa détestation de l’Occident gréco-latin et judéo-chrétien. Le pape a expliqué n’avoir pas choisi parmi les réfugiés, tous "enfants de Dieu". Mais cet oubli du sort des Chrétiens d’Orient, qui font partie des réfugiés, est difficilement acceptable. Le pape assure ne pas faire de la politique et dit s’exprimer en tant de chef spirituel. En réalité cette subtilité ne tient pas.
-
En parlant de Dieu, il bouscule aussi César. Or ce n’est pas son rôle. "Nous sommes tous des migrants", proclame-t-il. François critique les frontières et les murs, en oubliant que ces moyens sont parfois nécessaires pour protéger les nations affaiblies de leurs ennemis ou du grand Babel. Le pape est un guide spirituel inspiré. Mais ses incursions dans la politique obligent à ne pas le prendre au sérieux, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Michel Garroté
-
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/04/le-pape-francois-sest-donne.html
-

Résister plutôt que se soumettre

islam-6

   
Récemment, Ivan Rioufol a écrit, dans une chronique intitulée "Le vivre ensemble, mensonge d'Etat" : La maire de Paris, Anne Hidalgo, justifie cette fable d’Etat (ndmg : la fable du "vivre ensemble") quand elle déclare : "Il n’existe pas d’autre modèle possible, si ce n’est l’affrontement". Autrement dit : pour elle, il est préférable de se soumettre au totalitarisme salafiste et à ses exigences de conquêtes plutôt que d’avoir à lui résister, a ajouté Ivan Rioufol, à propos d'Anne Hidalgo et du soi-disant "vivre ensemble".
-
Tout est là : se soumettre plutôt que résister. C'est l'inversion du paradigme. Anne Hidalgo pense qu'il faut se soumettre plutôt que résister afin d'éviter l'affrontement. Or, le vrai pardigme, c'est : résister plutôt que se soumettre. Car de toute façon, un jour, l'affrontement sera inévitable. Il sera effectué, en France notamment, dans les zones de non-droit musulmanes, par l'armée, et, certainement pas, par la police.
-
Des documents concernant le centre allemand de recherches nucléaires de Juliers ont été découverts dans l'appartement de Salah Abdeslam à Molenbeek. Le site nucléaire de Juliers, où sont notamment stockés des déchets nucléaires, est proche de la frontière belge. Georg Maassen, chef des services de renseignements allemands, en a informé la commission parlementaire ad hoc. Alors, résister plutôt que se soumettre ou se soumettre plutôt que résister ?
-
Au sens plus large, notons, aussi, que l’alliance de l’Occident avec tel ou tel pays musulman, cette alliance doit être considérée comme une alliance tactique à court terme, même si elle est renouvelable pendant un certain laps de temps, mais pas comme une alliance globale à long terme. C'est aussi cela, résister plutôt que se soumettre.
-
Michel Garroté
-

RTL : Ivan Rioufol seul contre tous

Par Marcus Graven

 

 

 

Sur RTL, le soir des attentats de Bruxelles, Fogiel avait invité dans son émission On refait le monde, Ivan Rioufol (auteur de l’excellent La guerre civile qui vient), Clémentine Autain, Paolo Levi et Gaspard Koenig.

Dès le départ, le débat est à quatre contre un: Rioufol contre les autres. C’est assez habituel dans l’univers médiatique français. Souvent, sur des sujets comme la droite nationale et l’islam, on assiste à un cinq contre… personne. Calvi, l’animateur de C dans l’air est un spécialiste de la chose.

Durant la trentaine de minutes qu’a durée l’émission, les auditeurs ont eu droit à toutes les perles de la bien-pensance contemporaine, toutes les démonstrations de l’islamiquement correct des supposées élites, à leur mauvaise foi sublimée, leur volonté d’aveuglement, leur fuite immature devant le réel.

Ivan Rioufol après avoir expliqué qu’avec les attentats de Paris et Bruxelles, nous payons quarante ans de complaisance envers l’islamisation de nos sociétés occidentales, d’endormissement face à l’immigration de peuplement, de fascination de l’Autre, laisse la parole à Clémentine Autain.

La péronnelle emblématique de la gauche commence la récitation des poncifs de la caste pour expliquer les haines des djihadistes envers l’Occident.

«Le terreau, c’est d’abord la situation au Proche et au Moyen Orient», dit-elle. Puis elle met l’accent sur le fait que les terroristes ne sont pas nécessairement recrutés dans l’immigration maghrébine ou moyen-orientale. Ensuite, pour elle, il y a dans ces actes, une forme de transcendance.

Il faut, selon Autain, rechercher les causes de la haine des assaillants dans les inégalités sociales.

En quelques paroles, la fille du Saint-Cloud passée à la gauche de la gauche a vomi toutes les excuses que les gens de son appartenance politique trouvent aux tueurs musulmans.

Par terreau au Proche et au Moyen Orient, il faut, comme le fait remarquer Rioufol, entendre c’est la faute à Israël. Autre poncif, les terroristes sont des Français (ou des Belges). Quant à la transcendance religieuse allant jusqu’aux meurtres de masse, elle est quasiment acceptable s’il s’agit de l’islam. Enfin, l’excuse des inégalités sociales qui conduisent à défourailler sur des inconnus est le nouveau psittacisme des sociologues, des anthropologues et autres experts des sciences humaines qui pullulent sur les plateaux de télévision.

Sur cette dernière explication, deux remarques: ce sont les pays européens dans lesquels les aides sociales sont les plus abondantes qui ont les contingents de terroristes islamiques les plus importants; seconde remarque, expliquer, comme le fait Geoffroy de la Gasnerie dans Le Monde, les assassinats en terrasses et du Bataclan par l’inégalité sociale transformée en révolte sociale par des jeunes de banlieue qui pensent qu’il n’y a rien de plus violent qu’une terrasse parisienne où les consommations sont trop chères et où les gens attablés les regardent mal, est d’une imbécillité sociologique aussi lamentable qu’informe.

Rioufol souligne que la source du terrorisme n’est pas géographique mais dans le Coran.

Autain se sert aussitôt d’une bonne vieille méthode que les scénaristes des clips à trois millions d’euros de la campagne TousUnisContreLaHaine utilisent également: «Vous vous rendez compte de ce que vous venez de dire?».

Le sous-entendu est massif: vous êtes islamophobe, donc raciste. Vous devez vous taire. Votre parole est nulle, et peut-être passible des tribunaux. La Licra, la LDH, le Mrap veillent sous l’œil attendri de Fabienne Siredey-Garnier, Présidente de la 17e Chambre correctionnelle.

L’islamiquement correct ne supporte pas que l’on fasse un lien entre le Coran et les attentats commis par les musulmans. Vous pouvez cracher tant que vous voulez sur la Bible et même sur la Torah, mais il vous est formellement interdit de compromettre le Coran dans la terreur qui règne aujourd’hui sur la planète.

«Est-ce que la scientologie a à voir avec la Bible?» attaque Autain.

Notre intellectuelle bidon devrait savoir que la scientologie à pour source non la Bible mais les écrits d’un minable petit écrivain de science-fiction, Ron Hubbard, qui a compris qu’il se ferait beaucoup plus d’argent en créant une religion qu’avec ses livres de S-F.

Mais l’idée est là. Quand le Coran est mis en cause, tout de suite est présentée la Bible. C’est ce que fait dans la foulée Paolo Levi, correspondant de l’agence de presse italienne Ansa et de la Stampa.

«Tout est question d’interprétation. Dans la Bible, il y a des passages extrêmement violents. Il ne faut pas criminaliser le Coran qui est, si on l’interprète de façon correcte, un message d’amour extraordinaire », dit-il.

On peut retenir que Paolo Levi sait interpréter le Coran correctement, contrairement à tous ces imams qui y lisent que le musulman a le droit de déclencher la violence contre les kouffar si celui-ci refuse trois fois d’embrasser la vraie religion, que la femme est inférieure à l’homme, que l’esclavage est légitime…

Il y a certes des violences décrites dans l’Ancien Testament, mais celles-ci ne conduisent aucun chrétien à tirer à la Kalachnikov sur des inconnus, ni à se faire exploser dans des lieux publics. De plus, dans la Bible, ce sont surtout les Evangiles qui sont mis en pratique par les chrétiens. La femme adultère n’y est pas lapidée et «Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi la gauche».

Fogiel, un peu dépassé, crachote dans son micro: «L’idéologie n’est pas la religion»

Paolo Levi saute sur ce vieux canasson verbal pour s’adresser à Rioufol: «Tomber dans ce genre de discours [ faire de l’islam, une idéologie basée sur le Coran], c’est exactement le piège que veulent nous tendre les terroristes. Je pense qu’aujourd’hui à Raqqa, si on nous écoute, il y a des djihadistes qui ouvrent des bouteilles de Champagne

Percevant qu’il vient de dire une connerie supplémentaire, il ajoute précipitamment: «Même s’ils n’en boivent pas.» Ouf! L’immense érudit en islam a failli chuter au premier obstacle.

Un autre argument des islamo-gauchistes est d’accuser les essayistes critiquant l’islam de faire le jeu des terroristes musulmans. Par cette manœuvre, il s’agit de rendre difficile, voire impossible toute réflexion sur les prédations de la religion musulmane.

C’est au tour de Gaspard Koenig d’intervenir.

Ce jeune homme est un des exemples les plus élaborés de la caste. Il prône les sociétés ouvertes, la primauté du droit et du marché, l’abolition des frontières et des nations.

Gaspard Koenig est une gravure de mode intellectuelle contemporaine à lui tout seul: père ancien directeur du Magazine littéraire, mère critique littéraire, études à Henri IV, Ecole Normale Supérieure, université de Columbia, agrégation de philosophie, rédacteur des discours de Christine Lagarde quand elle était ministre de Sarkozy, employé à la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) et aujourd’hui créateur du cercle de réflexions Génération Libre.

L’homme court de plateau de télé en plateau radio pour dénoncer le racisme des citoyens de souche, magnifier l’Europe et ses institutions, cracher sur Trump et Marine Le Pen qui veulent à nouveau «cloîtrer» les sociétés occidentales.

Koenig susurre que «c’est l’Europe qui était visée» par les kamikazes. Mais le philosophe mainstream aurait pu aller plus loin et se demander comment malgré toutes les polices en alerte, une surveillance renforcée, des tueurs ont pu s’immiscer dans l’aéroport international de Bruxelles et dans la station de métro qui dessert les institutions de l’UE.

«On a tellement été gâtés par l’Europe, et on ne cesse de la critiquer. Il est de bon ton d’être eurosceptique, de dire que l’Europe n’est pas assez sociale, pas assez libérale, pas assez ceci cela, alors que c’est magnifique ces peuples qui se sont mis ensemble pour former une société basée sur le droit et le marché, une société ouverte que votre discours contribue, M. Rioufol, à fermer. On a vécu 2000 ans de sociétés tribales, closes, de nationalisme, de collectivisme…»

Je ne sais si les millions de chômeurs européens, si les populations sacrifiées à la déferlante migratoire, les peuples abandonnés par les responsables politiques trouvent qu’ils sont spécialement gâtés par l’Europe.

«Vous êtes contents de ce que vous avez construit?», intervient Ivan Rioufol. «C’est une honte t’entendre ça. On en sortira jamais avec des lâches comme vous

Et Koenig de continuer: «Quelqu’un comme vous, M. Rioufol, me disait ce matin, “quand je me promène dans Bruxelles, je n’ai plus l’impression d’être dans une ville européenne” en se référant à la couleur de la peau, aux habitudes des citoyens, alors qu’au contraire, se promener dans Bruxelles aujourd’hui, c’est être dans une ville européenne parce que ce qui fait l’Europe, c’est cette possibilité d’avoir des choix de vie différents».

Pour un Normalien, cette tentative de faire d’Ivan Rioufol un raciste, est minable. Une mauvaise caricature de sophisme. Je comprends pourquoi Koenig a fondé un think tank. Parce qu’il pense comme un char d’assaut.

Faisons remarquer à Koenig que ce qui fait l’Europe ce n’est pas le transvasement dans des quartiers de nos villes des modes de vie marocain, algérien, pakistanais, afghan… et de toutes les saloperies qui vont avec, mais des racines grecques, latines, judéo-chrétiennes, un sentiment d’appartenance à un continent avec son histoire, sa géographie, sa culture.

«Vous ne voyez pas à quoi conduit le multiculturalisme?» interroge Ivan Rioufol.

Pour lui comme pour moi, un grand mystère demeure: comment des Autain, des Levi, des Koenig, des Fogiel, tous ces personnages fabriqués à la chaîne par les médias, les politiques, les universitaires, peuvent-ils ne posséder aucun esprit critique, peuvent-ils revendiquer leur cécité collective comme une preuve d’intelligence, peuvent-ils professer un angélisme pro-islamique alors que l’Europe brûle sous leurs pas?

La réponse est peut-être dans cette phrase du sociologue Michel Wieviorka: «Le risque ce n’est pas d’avoir un président musulman, c’est d’avoir Marine Le Pen

Marcus Graven

Ecouter l’émission:

 

.

Article paru en premier sur Riposte Laïque

Je vous suis car vous critiquez l’islam et les musulmans

Migrants-1

   
Un musulman m'a récemment envoyé le message que voici : "Je vous suis (ndmg - sur Facebook) car vous critiquez l'islam et les musulmans". C'est donc en tant que musulman qu'il a cru bon de m'envoyer ce message. Et ce musulman précise bien que s'il me suit, c'est uniquement parce que je critique l'islam et les musulmans.
-
Comme l'a tout récemment écrit Caroline Artus (extrait ; voir lien vers source en bas de page) : "Immigration, islamisation ? On ne pourra peut-être bientôt plus rien écrire de non élogieux sur le sujet. Dans aucun pays d’Europe", précise Caroline Artus (fin de l'extrait ; voir lien vers source en bas de page).
-
Ivan Rioufol (extrait ; voir lien vers source en bas de page) : "Tout doit être fait pour éviter, en France, la guerre civile que l’islam radical aimerait semer pour imposer le califat, ce nouveau communisme. L’erreur serait néanmoins de se soustraire à l’épreuve en s’accommodant de ce nouveau totalitarisme et de ses multiples collaborateurs".

-
Ivan Rioufol ajoute : "Le danger n’est pas le Front national, qui n’est que l’expression de la colère d’un peuple abandonné. C’est le déchaînement d’une idéologie apocalyptique qu’il s’agit de stopper pendant qu’il est encore temps. Cruellement frappée en 2015, la République doit, au préalable, vaincre son défaitisme. La société civile est prête à l’aider dans ce combat civilisationnel", précise Ivan Rioufol (fin de l'extrait ; voir lien vers source en bas de page).
-
Et concernant la photo en haut du présent article, on peut clairement dire : la « Une » choisie par ce journal polonais pour illustrer les viols à Cologne "n’a pas fini de faire des vagues"...
-
Michel Garroté
-
http://www.bvoltaire.fr/carolineartus/europe-chasse-aux-anti-migrants-a-commence,239935
-
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/02/jgjggj.html
-

Le défaitisme occidental est la vraie menace

Le défaitisme officiel est un mal plus dangereux que l’islamisme minoritaire. Ce dernier ne devrait pas être une menace sérieuse pour des démocraties décidées à faire respecter leurs valeurs. Or ce totalitarisme conquérant prend d’autant plus d’envergure, en Europe, qu’il ne rencontre aucun obstacle sérieux. Ce mercredi, réagissant à l’attentat islamiste d’Istamboul qui a tué neuf touristes allemands, lepape François a invité les croyants à prier Dieu "le Miséricordieux", en reprenant le premier nom que lui donne l’islam. Après l’agression à la machette, lundi à Marseille, d’un enseignant juif par un jeune lycéen turc fanatique de l’Etat islamique, le président du consistoire israélite de la ville, Zvi Ammar, a "incité" ses coreligionnaires à  "enlever la kippa dans cette période trouble, jusqu’à des jours meilleurs". Une même attitude de soumission a été encouragée par la maire de Cologne, Henriette Reker : elle a conseillé aux femmes de changer leurs comportements, suite à la vague d’agressions sexuelles commises en Allemagne, dans la nuit du 31 décembre, par des groupes de "réfugiés" marocains et algériens. En l’occurrence, l’élue a invité les Allemandes à maintenir les hommes à plus d’un bras de distance. On cherchera en vain les indignations féministes devant ce déchaînement sexiste. La militante d’Osez le féminisme, Caroline de Hass, a tweeté, le 7 janvier : "Ceux qui me disent que les agressions sexuelles en Allgme (Allemagne) sont dues à l’arrivée des migrants : allez déverser votre merde raciste ailleurs". Dans l’Occident culpabilisé, le statut d’intouchables dont bénéficient les minorités, singulièrement musulmanes, les dispense de s’adapter à ceux qui les accueillent. 

Cette aberration est le socle de la bien-pensance dominante, que s’amuse à décortiquer Francine Girond dans son "Petit lexique" (1). A propos de l’Identité, elle écrit : "Légitime quand il s’agit d’une affirmation des peuples des anciennes et diverses colonies. Scandaleux si elle est revendiquée par le Français". C’est ainsi que les crèches et les fêtes de Noël ou de Pâques disparaissent des espaces publics, tandis que les mosquées-cathédrales fleurissent. L’inclusion, qui dispense le nouveau venu de s’intégrer, est semblablement privilégiée par le discours progressiste, toujours fasciné par la table rase. Mais le revers de cette lâche mansuétude expose un visage de plus en plus hideux : l’antisémitisme, la francophobie, le machisme, l’intolérance sont les premières marches qui mènent à la nouvelle idéologie salafiste, scandaleusement protégée par une flopée d’idiots utiles sachant manier le déni des faits, le relativisme et la culture de l‘excuse. Ce sont eux qui sont les vrais dangers pour les démocraties ouvertes qu’ils ont su contaminer par leurs fadaises. Faut-il rappeler que ce n’est pas la Nation ni la République qui doivent se plier à l’islam, mais évidemment l’inverse? La force du droit et de la loi sert à cela, dans un Etat normalement constitué. En tout cas, il est urgent que les juifs gardent leur kippa et les chrétiens leurs crèches, que les européennes préservent et revendiquent leur liberté, que les touristes persistent à voyager, que les parisiens "terrassent" les tueurs. Il est urgent que les démocraties affaiblies apprennent à se défendre.

Ivan Rioufol, 20 janvier 2016

(1)  Petit lexique de la bien-pensance (Les Editions de Passy)

Source

Ivan Rioufol : une guerre civile menace la France

La tristesse et la rage. Tristesse, immense, pour mes neuf confrères de Charlie-Hebdo (1), assassinés ce matin dans leur journal, à Paris (IX e), par un commando terroriste puissamment armé. Deux policiers ont également été tués. Rage, immense, contre tous ceux qui ne cessent de s'aveugler sur la montée en puissance de l'islamisme dans les cités françaises. J'entendais encore, ce mercredi sur Europe 1 , Alain Juppé s'enflammer contre ceux qui sonnent l'alarme au prétexte d'un risque d' «amalgame avec l'ensemble des musulmans». François Hollande, lundi, refusait de parler d'«ennemis de l'intérieur».

Suite