Affrontements entre parrains du Fatah

   
Michel Garroté - Commençons tout de même par rappeler que Mahmoud Abbas (du Fatah palestinien) est l'ennemi idéologique N.1 d'Israël. Abbas (alias Abu Mazen) fait semblant de reconnaître qu'Israël existe, tout en ne reconnaissant pas le droit d'Israël à exister. Et notons aussi, en passant, que le président américain Barack Hussein Obama (très, très pro-palestinien) a renoncé à tout effort visant à pousser Israël à agir concernant le "processus de paix", bloqué par les palestiniens.
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C'est ce qu'ont déclaré, jeudi 1er décembre 2016, des responsables américains, précisant qu’Obama évitera une dernière rencontre avec le gouvernement israélien avant son départ, le 20 janvier 2017, de la Maison Blanche. Continuons en signalant que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a fustigé "l’élection" (scandaleuse !) du terroriste palestinien Marwan Barghouti  -  emprisonné à vie en Israël  -  au Comité central du Fatah, lors de la Convention (houleuse) du parti.
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A ce propos, C. Jacob, chargé de recherche à MEMRI, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le 29 novembre 2016, le Septième Congrès général du Fatah s’est tenu au quartier général de l’Autorité palestinienne à Ramallah, trois ans après la date prévue par le règlement du mouvement. La date du Congrès n’est pas une coïncidence ; c’est le 29 novembre 1947 que l’ONU a adopté son Plan de partition de la Palestine, et en 1977, cette date a été déclarée par l’ONU comme la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Le Congrès intervient alors qu’Abbas affronte une pression grandissante de certains éléments palestiniens et des pays du Quartet arabe menés par l’Egypte, en vue de lui désigner un adjoint ou un successeur, pour deux raisons principales : tout d’abord, pour qu’il n’y ait pas de vide politique le jour où il disparaîtra de la scène, et ensuite, pour empêcher le Hamas d’obtenir le contrôle de l’Autorité palestinienne (AP).
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Selon la loi, en effet, le président du Conseil législatif palestinien (CLP) est le suppléant en cas d’incapacité du président, et cette fonction est actuellement remplie par Aziz Duwaik du Hamas. Cette pression s’est manifestée par le soutien de l’Egypte aux réunions tenues sur son sol par les partisans de l’amer rival et potentiel successeur d’Abbas, Dahlan, et par les demandes présentées à Abbas par le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmad Abou Al-Gheit et les anciens secrétaires généraux Amr Moussa et Nabil Al-Arabi, lors d’une visite à Ramallah, pour qu’Abbas accepte la proposition du Quartet de désigner un successeur et d’accepter une réconciliation au sein du Fatah, demandes qu’Abbas a entièrement rejetées.
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Afin de promouvoir une telle réconciliation, les Egyptiens ont accepté d’accueillir toutes les factions palestiniennes au Caire, après leur rencontre avec des représentants du Djihad islamique palestinien, au début novembre 2016. Des représentants haut-placés du Fatah ont affirmé que le Septième Congrès général du Fatah pourrait choisir un adjoint à Abbas uniquement en tant que président du Fatah, et qu’il n’était pas habilité à désigner un adjoint pour ses autres fonctions en tant que président palestinien ou chef de l’OLP. Le membre du Conseil révolutionnaire du Fatah Amin Maqboul a expliqué : « Selon le règlement du Fatah, un adjoint au président du mouvement doit être choisi parmi les membres du Comité central. Cela n’a rien de nouveau ».
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Le membre du Comité central du Fatah Azzam Al-Ahmad a déclaré : [Selon le règlement,] le président du mouvement a un adjoint. Dans ces conditions, pourquoi est-il nécessaire de soulever ce sujet alors que c’est stipulé dans le règlement ? Aujourd’hui, Abou Maher Ghneim est le président adjoint du mouvement, et avant lui, à l’époque du président martyr Yasser Arafat, c’était Khalil Al-Wazir Abou Jihad ». Le Secrétaire général du Comité exécutif de l’OLP Saeb Erekat a également déclaré qu’Abbas avait besoin d’un adjoint : « Le président Arafat est décédé sans avoir d’adjoint, et le Comité exécutif de l’OLP a choisi Abbas comme président ; le Comité central du Fatah s’est réuni et a choisi Abbas [comme dirigeant du mouvement] ; et le peuple est allé aux urnes et a choisi Abbas comme président de l’AP ».
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Si le Fatah avait déjà parlé de tenir la conférence cette année, c’est Abbas qui a décidé de manière impromptue, début novembre, qu’elle devait avoir lieu ce jour-là, dans l’intention d’en profiter pour écarter totalement Dahlan du mouvement. Dahlan, de son côté, a tenté, avec le soutien du Quartet arabe, d’empêcher ou de repousser la conférence, mais sans succès. En outre, ses partisans ont par la suite été éliminés de la liste des participants. Mais ce n’est qu’une victoire temporaire pour Abbas, qu’il doit à l’AP. Ayant agi contre la volonté du Quartet, il devra en payer le prix dans ses relations avec les pays du Quartet, et notamment avec l’Egypte. Dans l’arène intérieure palestinienne, la tension des relations Abbas-Dahlan pourrait donner lieu à une rupture totale entre les deux camps, qui aggravera encore la situation des Palestiniens.
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Deux jours avant la conférence, l’associé de Dahlan, Sufyan Abou Zaida, a appelé tous les membres du Fatah qui avaient été éliminés à participer au Septième Congrès général pour élever la voix et protester contre l’injustice qui leur est faite, « afin que le mouvement ne leur soit pas dérobé ». Entre-temps, la rivalité entre Abbas et Dahlan s’est accrue, comme en témoignent les échanges d’accusations entre les deux camps, lors de la réunion tenue début novembre par les partisans de Dahlan dans le camp de réfugiés d’Al-Amari près de Ramallah, et le harcèlement des partisans de Dahlan par les appareils de sécurité de l’AP, qui a mené à de violents affrontements au cours desquels des gens innocents ont été tués.
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Afin de neutraliser Dahlan et ses supporters, Abbas a pris des mesures supplémentaires, dont l’arrêt du versement des salaires des employés de l’AP qui soutiennent Dahlan ; la réduction de la liste des participants au Septième Congrès général pour éliminer les hommes de Dahlan, comme indiqué, faisant passer le nombre des participants de 2'500 lors du précédent congrès à 1'400 ; l’autorisation demandée à un tribunal palestinien de retirer l’immunité des membres du CLP pour pouvoir viser les hommes de Dahlan au sein du CLP ; et l’ordre aux appareils de sécurité de procéder à des arrestations préventives au sein de leurs propres effectifs affiliés à Dahlan.
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Selon des représentants du Fatah, le Septième Congrès général devait débattre d’un projet politique et de l’impasse dans le processus politique ; des méthodes de combat contre Israël ; de la réconciliation Fatah-Hamas ; du règlement intérieur du Fatah et d’une autocritique au sein du mouvement, focalisée sur un bilan des réussites, les conclusions à tirer des erreurs commises et sur l’apport de sang neuf au sein de la direction du mouvement. Les conflits au sein du mouvement ont contribué à diminuer les attentes à l’égard du Congrès. Plusieurs officiels du Fatah ont affirmé que sa seule tenue était en soi une réussite.
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Pour eux, maintenir Dahlan et ses partisans au dehors et repousser les tentatives de la moitié des pays arabes de le réintégrer au sein du Fatah, véhiculant le message que les Palestiniens sont maîtres de leur destin et que leurs décisions restent indépendantes, montrerait que le Congrès a atteint plusieurs de ses objectifs. Concernant le projet politique du Fatah, les officiels ont affirmé qu’il se focaliserait sur la poursuite de l’activité diplomatique pour isoler et délégitimer Israël et pour étendre la résistance populaire, conclut C. Jacob, chargé de recherche à MEMRI (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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http://www.memri.org/report/en/0/0/0/0/0/0/9580.htm
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http://www.memri.fr/2016/11/30/le-septieme-congres-general-du-fatah-se-reunit-a-lombre-de-laffrontement-entre-abbas-et-dahlan/
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“Prendre les armes nucléaires pakistanaises. Eliminer l’Etat Juif”

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Michel Garroté - Dans une allocution consacrée au résultat des élections présidentielles américaines, allocution prononcée à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, le religieux palestinien Cheikh Abd Al-Salam Abou Al-Izz a déclaré (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La réaction des musulmans à la victoire de Trump était : 'Avec un peu de chance, il détruira les Etats-Unis et s’assoira sur leurs ruines. Puisse-t-il s’engager dans des guerres nucléaires, d’où les musulmans sortiront intacts'.
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Les choses ne se passent pas comme ça. Ce qui est censé arriver est que la Nation islamique émergera et prendra ses propres affaires en main. Elle doit prendre le contrôle et commander ses armées. Elle doit se débarrasser des gouvernements, des rois, des sultans, des cheikhs et des émirs. Elle doit les jeter dans les poubelles de l’Histoire. Peu importe si nous les pendons à une potence ou non. Ce qui importe, c’est que nous devrions les jeter dehors et avancer.
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Nous devrions prendre leurs armées et leurs armes. Nous devrions prendre les armes nucléaires pakistanaises de ces criminels et les utiliser au service de l’islam. Nous devrions prendre ces armées et éliminer l’Etat des Juifs, en une ou deux frappes, puis diffuser l’islam à travers le monde, a ajouté Abd Al-Salam Abou Al-Izz (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Question : pourquoi Israël ne jette pas en prison le nazislamiste palestinien de Jérusalem Al-Salam Abou Al-Izz ? Parce qu'Israël est un Etat de droit, un pays libre, une démocratie.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.memri.fr/2016/11/24/le-religieux-palestinien-abd-al-salam-abou-al-izz-a-la-mosquee-al-aqsa-apres-la-victoire-de-trump-nous-devrions-prendre-les-choses-en-main-utiliser-des-armes-nucleaires-pakistanaises-pour-detruire/
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Post Scriptum : Une cérémonie a eu lieu, mardi soir, 29 novembre 2016, au Parlement britannique, pour marquer le 100e anniversaire de la Déclaration Balfour. Plusieurs législateurs britanniques et l’ambassadeur d’Israël à Londres, Mark Regev, ont participé à la cérémonie. C’est l’un des nombreux événements de l’année 2016 pour marquer le centenaire de la déclaration du Secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Lord Arthur Balfour, en 1917. En septembre dernier, la Première ministre britannique, Theresa May, a souligné le fait que le Royaume-Uni et Israël marqueront bientôt le 100e anniversaire du soutien du Royaume-Uni à la création d’une maison nationale pour le peuple juif lors de la signature de la déclaration.
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Le mythe palestinien

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Michel Garroté - Dans une longue analyse "politiquement incorrecte" intitulée "L’Europe, frappée d’amnésie" (voir lien vers source en bas de page), le politologue et diplomate Zvi Mazel étudie la destinée du peuple juif en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Il se penche également sur le sort des chrétiens et sur l'attitude anti-israélienne de l'Europe. Ci-dessous, je reproduis la partie sous-titrée "Le mythe palestinien" (sous-titre "politiquement très incorrect"). J'ajoute que ce faisant, je ne revendique aucune objectivité. Je considère que Zvi Mazel est objectif, correct et lucide. Mais pour ce qui me concerne, je préfère écrire clairement que je suis ouvertement pro-israélien, certains diront même que je suis "sioniste" et cela ne me dérange pas le moins du monde.
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Or donc, le politologue et diplomate Zvi Mazel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Pourquoi les Juifs devraient-ils accepter le diktat des Arabes qui veulent dominer tout le Moyen-Orient ? La terre d’Israël a toujours été au sommet de leurs aspirations culturelles et religieuses. C’est l’espoir du retour sur sa terre qui a permis au peuple juif de survivre et de conserver son identité. La présence juive en Eretz Israël a été constante, et ce même après la conquête arabe de l’an 640 qui a durement frappé la communauté juive forte, à l’époque, de 500 000 âmes : beaucoup ont été tués ou convertis de force quand d’autres ont fui.
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Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, on comptait ainsi de nombreux juifs répartis dans plusieurs villes de Galilée, comme Safed et Tibériade mais aussi à Jaffa et à Jérusalem, ainsi qu’en attestent les écrits de nombreux pèlerins juifs et chrétiens venus en Terre sainte. On retrouve également les témoignages de cette présence ininterrompue dans les archives de l’Empire ottoman relatant l’existence d’un impôt dont chacun devait s’acquitter en fonction de son appartenance religieuse.
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Mais dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les vexations incessantes et les pogroms de la part de leurs voisins arabes ont contraint les juifs de Galilée à partir. Beaucoup de villages arabes de Galilée étaient ainsi, à l’origine, des villages juifs dont les habitants ont été expulsés pour laisser la place aux Arabes. On retrouve leurs noms aussi bien dans la Bible que dans le Talmud, et même dans le Nouveau Testament. Tous les efforts des juifs pour retourner en Israël avant l’apparition du sionisme ont échoué car ils n’avaient ni soutien politique ni soutien militaire.
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Quid du mot « Palestine » ? Ce terme a été inventé par l’historien grec Hérodote au Ve siècle avant l’ère vulgaire pour décrire une partie d’Israël alors habitée par les Philistins d’origine grecque, installés là durant le second millénaire avant l’ère vulgaire et qui ont ensuite été chassés ou ont choisi de partir. L’empereur Hadrien, après avoir réprimé la révolte de Bar Kokhba en 132 après J.-C., et tué environ 1,5 million de juifs de Judée, a décidé d’oblitérer à jamais le nom de « Judée » et de lui donner son appellation grecque.
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Quoi qu’il en soit, le mot Palestine n’a jamais fait référence à une quelconque entité définie sinon la terre des Juifs. En atteste le vocabulaire des antisémites européens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle qui avaient l’habitude de dire aux juifs : « Retournez chez vous en Palestine ! » Ainsi la Palestine n’est-elle pas mentionnée dans le Coran tout simplement parce qu’elle était connue comme juive. Les conquérants arabes n’ont même jamais songé à y établir un pays, et il aura fallu attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour que des Arabes s’installent en masse dans le pays, attirés par les perspectives d’emploi offertes par le mouvement du yichouv. Ils sont alors arrivés par dizaines de milliers sur la terre d’Israël, toujours appelée Palestine, venus du Maghreb, d’Egypte, de la péninsule arabique et de Syrie.
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Tels sont les faits qui concernant la non-histoire du soi-disant peuple palestinien, des faits connus et incontestés jusqu’au tournant de la guerre des Six Jours : c’est à ce moment que les Arabes ont commencé à se nommer eux-mêmes « Palestiniens » et à revendiquer « des droits historiques sur la terre ». Au départ, personne n’a pris ces allégations sérieusement jusqu’à ce que cette rhétorique soit adoptée par la propagande arabe qui en a fait son arme principale. Lentement, la gauche libérale israélienne en est elle-même venue à accepter cette définition, motivée par la fausse croyance que cela encouragerait les Arabes à faire la paix. Dans les faits, cette erreur monumentale n’a aidé qu’à déformer la situation.
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Beaucoup d’Européens ont repris ce fantasme à leur compte au mépris de la Bible et de l’histoire, et se sont convaincus qu’Israël a conquis de larges parcelles de terres, propriétés d’un Etat palestinien imaginaire et d’un ancien peuple palestinien tout aussi imaginaire. Personne ne veut se souvenir que le conflit israélo-arabe est né des conquêtes islamiques et du nationalisme arabe qui a toujours dénié toute légitimité à un Etat juif en terre d’Israël.
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Nul besoin de préciser que dans ce contexte, les Arabes ont constamment refusé toutes les solutions qui leur étaient proposées, comme le démontre le siècle écoulé depuis la déclaration Balfour. Les compromis proposés par Israël ont été rejetés l’un après l’autre, sans que les Arabes ne fassent jamais de contre-propositions, puisque cela implique d’accepter que l’Etat juif soit là pour rester. Il suffit de regarder les livres d’histoire pour réaliser que les conquêtes islamiques et l’occupation du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont toujours mené à la destruction et qu’Israël n’est pas la racine du problème.
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Malheureusement, l’Europe n’est pas intéressée par les faits historiques. Elle s’entête à poursuivre le dénigrement systématique d’un Etat d’Israël confronté à la menace d’un monde arabe voué à le détruire. L’Europe confère aux Arabes la légitimité qu’elle refuse à Israël, et ne comprend pas qu’en faisant cela elle perpétue le conflit, semant les graines de toujours plus de guerres et menaçant sa propre existence, conclut le politologue et diplomate Zvi Mazel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.jpost.com/Edition-Francaise/International/LEurope-frapp%C3%A9e-damn%C3%A9sie-473151
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© Jerusalem Post Edition Française
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Zvi Mazel : Born in Israel in 1939, graduate in Political Science and International Relations of the Institute of Political Science, University of Paris – 1966. Former diplomat in the Israeli ministry for Foreign Affairs 1966 – 2004. Served in various functions among them Deputy Director General in charge of African Affairs, Director of East Europe division, Director of Egypt and North Africa division in the research center of the Ministry. Was ambassador of Israel in Romania, Egypt, and Sweden. Retired in 2004 he monitors Arab Affairs. Since 2006 fellow of the Jerusalem Center for Public Affairs – a think tank specializing in Security and Foreign Affairs of Israel and publishes a weekly column. Was the Center's editor of its website in Arabic. Mazel is a regular contributor to the Jerusalem Post.
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Vous avez dit “lobbies sionistes” ?

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Michel Garroté - Il existe – c’est vrai – des lobbies juifs (en général quand quelqu'un dit "lobby sioniste", il pense "lobby juif"...). Le problème, c’est que dans la plupart des cas, ces lobbies juifs sont alter-juifs et même anti-juifs. Dans les années 1970 déjà, Eytan Grossfeld et Léa Tsemel, membres d’un groupuscule ultra-gauchiste israélien, avaient fondé une soi-disant Organisation Israélienne des Droits de l’Homme.
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A ce titre, ces deux Juifs Israéliens parcouraient le monde libre – avec quelle source de financement ? – pour vomir sur Israël. Les conférences données par Eytan Grossfeld et Léa Tsemel étaient organisées par l’OLP et par la Ligue arabe.
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Du reste, l'argent saoudien et qatari finance des lobbies islamistes à l'ONU, au Congrès américain, à Bruxelles et au Quai d'Orsay, mais ça, personne ou presque n'en parle.
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Dès la même époque, Henry Kissinger et David Rockefeller, à travers le Council on Foreign Relations (CFR), le groupe de Bilderberg, la Commission Trilatérale et la fondation Carnegie influenceront grandement Zbigniew Brzezinski et Jimmy Carter qui imposeront leur paix au Proche-Orient, à travers une médiation américano-soviétique qui constituera un coup de poignard dans le dos pour Israël, où Menahem Begin venait d’être élu (entre temps, ces faits ont été démontrés par Michel Gurfinkiel).
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Des alter-juifs gauchistes américains ont fondé J-Street avec l’argent du milliardaire juif américain gauchisant George Soros. Et J-Street a lancé J-Call, toujours avec l’argent du milliardaire juif américain gauchisant George Soros. A l’heure actuelle, Israël compte, encore et toujours, son lot de lobbies juifs anti-juifs.
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Au total, les alter-juifs israéliens ne sont pas plus de 200 personnes, essentiellement des journalistes, des écrivains, des faiseurs d’opinion et quelques familles ‘gauche caviar’ résidant dans les quartiers chics de Tel Aviv et de Jérusalem. Ces alter-juifs partent du principe, qu’en toute modestie, ils savent mieux que quiconque, ce qui est bon pour les Juifs en diaspora ; et ce qui est bon pour les Juifs en Israël.
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Les alter-juifs israéliens sont donc au maximum 200 individus, dans un pays libre et démocratique, Israël, pays qui compte 7,5 millions d’habitants, dont la très grande majorité ne se reconnait pas dans l’idéologie alter-juive et post-sioniste de ces 200 alter-juifs israéliens visiblement peu respectueux de la vox populi, de la liberté de choix et du vote démocratique. Exemple peut-être le plus frappant : le quotidien israélien ‘Haaretz’, sorte d’équivalent du ‘New York Times’, du ‘Washington Post’, de ‘Le Monde’ ou de ‘Libération’.
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Et dois-je rappeler qu'Israël est un Etat de droit, un Etat basé sur le droit constitutionnel. Un Etat de droit avec une totale liberté d'expression. Alors que dans le même temps, le monde musulman est en guerre avec Israël. Si Israël appliquait le droit qui est normalement en vigueur en temps de guerre, les mensonges et la propagande seraient assimilés à une forme de "trahison".
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Mais ce n'est pas dans la mentalité juive de réagir ainsi et ce n'est donc pas non plus dans la mentalité israélienne de réagir ainsi. Il est clair qu'en terre d'islam, le simple fait de parler librement implique un risque d'exécution, de pendaison. Or à cet égard, Israël ne veut pas ressembler à ses ennemis.
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Ce qui d'un côté est louable, mais qui d'un autre côté, ne résout pas le problème de la propagande islamo-arabo-palestinienne relayée par le cercle restreint des alter-juifs. Pour diffuser la vérité il reste Internet et pour maintenir la liberté il reste les élections.
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Dans le climat politique actuel, je pense que plus de 60% des Israéliens en ont assez de donner ou de rendre des territoires qui se transforment aussitôt en autant de Hamastan, de Hezbollistan, de Fatahland et autres espaces terroristes dont le seul projet d'avenir se limite à continuer de préparer la destruction d'Israël et la destruction de toute présence non-musulmane dans la région.
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Et dans ce contexte, les alter-juifs veulent conserver leurs bonnes relations avec les intelligentsias gauchisantes new-yorkaises et parisiennes. Pour ce faire, ils sont disposés à faire preuve d'autisme et d'aveuglement. Et puis, surtout, ils sont absolument persuadés de mieux comprendre la situation que quiconque. Détail important, chez les chrétiens, nous avons, aussi, nos alter-chrétiens islamophiles et judéophobes.
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Force est tout de même de constater que Mai 68 est passé par là. Le regretter ne sert à rien. En revanche, l'on est en droit d'en tirer quelques leçons. Par exemple, il ne s'agit plus de revenir en arrière au plan religieux, ce qui serait anachronique.
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Mais il est légitime de défendre, pour le présent et pour l'avenir, la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, par opposition à la société totalitaire, qu'elle soit fasciste, communiste ou islamiste. Or, les "faiseurs d'opinions" semblent ne pas parvenir à reconnaître les excès post-mai-soixante-huitards. Il suffit, pour s'en convaincre, de lire Le Monde, ou l'édition anglaise de Haaretz.
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J’ajoute que les alter-chrétiens et les alter-juifs ont acquis un pouvoir, un métier, un salaire, une notoriété et des privilèges auxquels ils refusent de renoncer (on ne les a jamais vu accueillir un migrant chez eux dans leur bel appartement).
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Le problème, c'est que pendant tout ce temps qui passe, l'islam, dans sa version violente et conquérante, continue de progresser. Et l’islam, dans sa version "réformée" ou "modérée" se fait toujours attendre. Je m'en suis bien compte, à Jérusalem et à Tel Aviv, avec, à une courte distance, le Hamas, le Hezbollah et le Fatah.
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On se croirait en 1938 : le Mal est là, visible, proche, imminent, mais dans les salons mondains, dans les cafés intello-gauchistes de Tel Aviv, rue Sheinkin, ça bavarde comme si de rien, ça refait le monde, ça se prend pour le nombril du monde. Même topo à Paris dans le quartier ou résident Bernard Kouchner et Christine Ockrent, même chose à New York dans les dîners gauche-caviar.
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Quant à la presse "catholique", elle est tantôt gauchisante (La Croix, La Vie), tantôt d'extrême-droite (Présent) : dans les deux cas, elle est anti-israélienne et pro-palestinienne. Fait surprenant et réjouissant, la majorité des journalistes israéliens sont, certes, de gauche ; mais la majorité des Israéliens votent à droite...
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Islamisme palestinien et complot “juif”

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Michel Garroté - Pierre-André Taguieff est philosophe, politologue et historien des idées. Il est directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre de recherches politiques de Sciences Po. Il est notamment l'auteur de "Une France antijuive ? Regards sur la nouvelle configuration judéophobe" ; "Antisionisme, propalestinisme, islamisme", Paris, CNRS Éditions, 2015 ; et "L'Antisémitisme", Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2015. Ci-dessous, il analyse l'islamisme palestinien et le soit-disant complot "juif".
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Pierre-André Taguieff : Pour comprendre comment s'est fabriquée, au cours de la période post-nazie, une nouvelle configuration antijuive dans une Europe professant le respect inconditionnel des droits humains, il faut procéder à quelques détours historiques et géographiques, bref sortir à la fois de l'histoire européenne et de l'actualité la plus récente. Dans cette recherche, le fil rouge est constitué par l'islamisation croissante de la judéophobie, à travers la place toujours croissante occupée par la « cause palestinienne » dans le nouvel imaginaire antijuif partagé désormais par les musulmans et les non-musulmans.
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La « cause palestinienne » s'est ainsi transformée en cause arabo-islamique, comme par un retour à ses origines (les années 1920 et 1930), mais avec un point de fixation construit comme un mythe répulsif : le « sionisme », entité diabolisée érigée en ennemi universel (le «sionisme mondial»), et Israël, l'État jugé absolument illégitime et voué à la destruction. La réislamisation de la « cause palestinienne », dans le contexte d'une montée en puissance de l'islamisme dans le monde depuis les années 1990, a joué un rôle déterminant dans la production de la nouvelle judéophobie globalisée. Dans ce cadre, de vieilles accusations antijuives transmises par la tradition musulmane ont été réactivées et mises au premier plan.
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Il en va ainsi du célèbre hadîth du rocher et de l'arbre, qu'on trouve cité dans la Charte du Hamas : Ainsi, bien que les épisodes soient séparés les uns des autres, la continuité du jihad se trouvant brisée par les obstacles placés par ceux qui relèvent de la constellation du sionisme, le Mouvement de la Résistance Islamique [Hamas] aspire à l'accomplissement de la promesse de Dieu, quel que soit le temps nécessaire. L'Apôtre de Dieu – que Dieu Lui donne bénédiction et paix – a dit : L'Heure ne viendra pas avant que les musulmans n'aient combattu les Juifs (c'est-à-dire que les musulmans ne les aient tués), avant que les Juifs ne se fussent cachés derrière les pierres et les arbres et que les pierres et les arbres eussent dit : Musulman, serviteur de Dieu! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le. Un seul arbre aura fait exception, le gharqad [sorte d'épineux] qui est un arbre des Juifs (hadîth rapporté par al-Bukhâri et par Muslim).
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Dans la propagande « antisioniste » sont recyclées aussi les accusations de meurtre des prophètes, de falsification des livres saints, de propension juive à mentir et à semer la corruption et la guerre civile. Dans la propagande « antisioniste » sont recyclées aussi les accusations de meurtre des prophètes, de falsification des livres saints, de propension juive à mentir et à semer la corruption et la guerre civile. D'où les stéréotypes négatifs indéfiniment exploités : les Juifs seraient fourbes et traîtres (en référence aux démêlés entre le Prophète et les Juifs de Médine), cupides et cruels, ennemis de Dieu et de l'humanité, corrompus et corrupteurs.
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Mais il ne faut pas oublier pour autant le phénomène de transfert culturel des thèmes antijuifs européens au sein du monde arabo-musulman qui, commencé à la fin du XIXe siècle, a pris une ampleur croissante au Proche-Orient à l'occasion de la lutte engagée par les Arabes contre le sionisme aux lendemains de la Déclaration Balfour du 2 novembre 1917. Le refus arabo-musulman de la création d'un « foyer national juif » en Palestine a été immédiat, et s'est idéologisé par recours à des stéréotypes et à des thèmes d'accusation empruntés au corpus de l'antisémitisme européen. C'est le cas pour la légende du « meurtre rituel », le mythe du « complot juif mondial » ou l'accusation plus récente de « racisme », qui alimente depuis les années 1970 la « nazification » d'Israël et du sionisme.
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En raison de ces investissements symboliques, le modèle ordinaire du conflit israélo-palestinienne, en tant que conflit strictement politique et territorial, s'avère trompeur. Le conflit ne saurait se réduire au simple choc de deux nationalismes rivaux, impliquant des conflits de légitimité plus ou moins surmontables. Qu'on le veuille ou non, il tend à prendre la figure d'un conflit judéo-musulman. Comme l'ont montré un certain nombre d'études historiques, le premier moment du processus de transformation du vieil antisémitisme européen en judéophobie antisioniste dotée d'un sens politique se situe dans l'entre-deux-guerres, et plus particulièrement au cours des années 1930, quand la thématique antijuive christiano-européenne est entrée en synthèse avec l'antijudaïsme théologico-religieux musulman.
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C'est alors que les Frères musulmans dirigés par Hassan al-Banna, le Grand Mufti de Jérusalem Haj Amin al-Husseini et plusieurs leaders arabes, tel l'Irakien Rachid Ali al-Gaylani, entrèrent en contact avec les nazis, avant de nouer certaines alliances qui se dévoilèrent pleinement durant la Seconde Guerre mondiale. La hantise des Arabes musulmans tourne alors autour de la transformation de la mosquée Al-Aqsa en synagogue, rumeur qui, depuis le début des années 1920 et sous diverses formulations, n'a cessé de provoquer émeutes, pogroms ou affrontements sanglants.
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L'importation de l'antisémitisme européen dans le monde arabo-musulman, marqué notamment par la première diffusion des Protocoles des Sages de Sion et de sa thématique conspirationniste au Proche-Orient, a pris une importance politique à partir du début des années 1920, lorsque des idéologues du panarabisme et du panislamisme ont associé la question palestinienne à la menace indistinctement « juive » et « sioniste » pesant sur les Lieux saints de l'islam. La hantise des Arabes musulmans tourne alors autour de la transformation de la mosquée Al-Aqsa en synagogue, rumeur qui, depuis le début des années 1920 et sous diverses formulations, n'a cessé de provoquer émeutes, pogroms ou affrontements sanglants.
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Cette accusation mensongère portée par le slogan « Al-Aqsa est en danger », lancé et exploité par le Grand Mufti de Jérusalem, a été à l'origine de la seconde Intifada, avant de revenir à l'automne 2015 pour justifier une nouvelle vague d'attaques terroristes contre des Israéliens. À la dénonciation de l'« occupation » de Jérusalem (« al-Quds » ou « al-Qods »), où se trouve le troisième Lieu saint de l'islam, s'ajoute celle de la « judaïsation » de la ville supposée musulmane. La version actualisée du slogan islamiste est désormais « Par le sang on reprendra Al-Aqsa », formule mobilisatrice allant de pair avec le cri « Allahou akbar ». L'islamisation de la « cause palestinienne » a atteint un point de non-retour.
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La multiplication des attaques palestiniennes contre des Israéliens donne à penser qu'une troisième Intifada est sur le point de se déclencher. C'est dans ce contexte que nombre de leaders palestiniens poussent à une radicalisation de l'Intifada commençante. Début mars 2016, Abou Ahmad Fouad, secrétaire général adjoint du FPLP, s'est félicité de l'aide iranienne aux familles des Palestiniens « candidats au martyre » : "Ces capacités et cette aide entraîneront une escalade de l'Intifada. Oui. Et c'est ce que nous voulons. Le candidat au martyre doit savoir qu'on s'occupera de sa famille. Ce soutien aidera ces gens à continuer le combat et les sacrifices".
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L'annexion islamo-arabe symbolique du Mont du Temple représente la dernière instrumentalisation palestinienne réussie de la question de Jérusalem. Le comité directeur de l'Unesco, réuni à Paris, a adopté le 12 avril 2016 une résolution proposée par l'Autorité Palestinienne stipulant qu'il n'y a aucun lien religieux entre le peuple juif et le Mont du Temple ainsi que le Mur occidental (le Mur des lamentations). La résolution se réfère au Mont du Temple comme à un site exclusivement musulman, connu sous le nom de « l'esplanade des Mosquées ». Le texte, présenté conjointement par l'Algérie, l'Égypte, le Liban, le Maroc, le royaume d'Oman, le Qatar et le Soudan, accuse l'État juif de profaner la mosquée Al-Aqsa et de creuser de « fausses tombes juives » dans les cimetières musulmans de Jérusalem.
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Avec l'Espagne, la Slovénie, la Suède et la Russie, la France a voté en faveur de ce grossier texte de propagande. Il relance une accusation sloganique bien connue : celle de la « judaïsation » et de l'« israélisation » de Jérusalem, thème privilégié de la nouvelle propagande « antisioniste ». L'accusation était ainsi formulée le 31 mars 2016 par un journaliste militant de la « cause palestinienne », Mohamed Salmawy : Où en est l'Unesco des agressions sur le patrimoine architectural et religieux de la ville sainte de Jérusalem ? La judaïsation et l'israélisation de tout ce qui est arabe et musulman ont commencé à susciter la colère de l'opinion publique mondiale de manière générale.
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D'ailleurs, nombreuses sont les déclarations qui ont été émises de parties connues pour leur alignement aveugle sur Israël, exprimant leur rejet des agressions israéliennes sur les lieux sacrés à Jérusalem, en plus du sanctuaire d'Abraham (le Caveau des patriarches) ». Le 21 octobre 2015, l'Unesco avait classé le Caveau des patriarches et la Tombe de Rachel, deux lieux saints juifs en Israël, comme des sites musulmans de l'État palestinien. Cette rumeur persistante d'un complot juif pour détruire l'un des Lieux saints de l'islam explique la centralité et la récurrence de la question de Jérusalem dans le conflit politico-religieux opposant Juifs et Palestiniens musulmans. Cette rumeur persistante d'un complot juif pour détruire l'un des Lieux saints de l'islam explique la centralité et la récurrence de la question de Jérusalem dans le conflit politico-religieux opposant Juifs et Palestiniens musulmans.
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Elle présente l'avantage, pour la propagande palestinienne et ses variantes islamistes, de provoquer mécaniquement la sympathie et la solidarité de tous les musulmans, qu'ils soient sunnites ou chiites, et de les conduire à s'engager «sur le chemin du jihad» pour la défense d'Al-Aqsa. Les islamistes radicaux ont intégré depuis longtemps le thème d'accusation dans leur discours de propagande pour nourrir un antisionisme radical et démonologique puissamment mobilisateur. À la mobilisation des islamistes et des cercles de leurs sympathisants (des passifs aux complices) s'ajoute la mobilisation de divers milieux politiques, allant des gauches radicales à la plupart des groupes néofascistes ou néonazis, en faveur de la «cause palestinienne», sur la base d'une diabolisation du «sionisme» et d'Israël.
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L'islamisation de la «cause palestinienne» est en accélération continue depuis la création du Hamas en décembre 1987, qui lui a donné une figure organisationnelle. Faut-il rappeler l'article 13 de la Charte du Hamas, rendue publique le 18 août 1988? «Il n'y aura de solution à la cause palestinienne que par le jihad.» Cette islamisation jihadiste a pour effet de transformer un conflit politique et territorial en une guerre sans fin, alimentée par des passions ethnico-religieuses interdisant la recherche du compromis qui seul peut garantir une paix non précaire entre Juifs et Palestiniens (et plus largement États arabo-musulmans). Après des années de rêveries tiers-mondistes, anti-israéliennes et américanophobes, les intellectuels français ont été brutalement confrontés à la réalité historique par les attaques du 11-Septembre, les massacres commis au nom de l'islam en Syrie et en Irak ou les attentats parisiens de janvier 2015 et de novembre 2015.
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Ce réveil brutal a conduit certains d'entre eux à nier, minimiser ou relativiser les faits ne s'inscrivant pas dans leur horizon d'attente. D'où une dérive conspirationniste. Si le spectacle du monde n'illustre pas le tableau qu'on s'en fait, s'il va jusqu'à le contredire, alors la tentation est grande de recourir aux «théories du complot», qui présentent l'avantage de paraître expliquer ce qu'on ne peut expliquer et de préserver ainsi les dogmes idéologiques et leur apparence cohérence. Les négateurs des attaques du 11-Septembre avaient montré la voie. Les conspirationnistes d'aujourd'hui appliquent les mêmes schèmes interprétatifs aux événements qui dérangent ou contredisent leur vision du monde.
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Ils imputent par exemple l'apparition de Daech à un vaste complot «sioniste» visant à affaiblir les États arabes et à mettre en difficulté l'Iran. Ou bien ils suggèrent que les attentats meurtriers de janvier ou de novembre 2015 sont le résultat de manipulations de services secrets, où le Mossad est toujours bien placé. Dans les nouveaux récits complotistes, les intérêts prêtés aux «sionistes» fonctionnent comme les « intérêts de classe » dans la vulgate marxiste ou les « intérêts de race » dans les doctrines racistes classiques. Les «antisionistes» qui se réclament de l'antiracisme réinventent ainsi un mode d'accusation proprement raciste, conclut Pierre-André Taguieff.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.resiliencetv.fr/?p=18448
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Révélation : treize minutes pour comprendre pourquoi l’Europe se laisse envahir par l’Islam (Audio à écouter absolument!)

Alain Wagner dans ce court extrait d’une interview donnée au micro de Henri Dubos, expose point par point toute la stratégie d’invasion de l’Europe par les masses islamiques documents officiels à l’appui. Signatures d’accords, regroupement familial, construction de mosquées, immigration massive, enseignement de l’arabe à l’école: tout était écrit. Voici en vingt minutes la face cachée du processus de destruction de l’Europe.

« Ces accords fondateurs signés en 1975, nous sommes en train de les vivre aujourd’hui »

« Ce plan consiste à implanter des communautés islamiques civilisationnellement différente de l’Occident, qui fonctionnent selon les règles de la Charia, et qui ont pour vocation de prendre les postes-clés au niveau politique, économique et communicationnel dans les pays hôtes. La mise en œuvre de cette stratégie s’appuie sur les centres culturels, les mosquées, les écoles islamiques. »

« Les centres culturels sont financés par les Etats, par le contribuable. »

« Un enfant musulman qui va dans une école occidentale est considéré comme subissant une aliénation et une invasion culturelle »

« Un des objectifs fondamentaux, précisé comme absolument fondamental et nécessaire, obligatoire, c’est l’enseignement de l’arabe aux populations occidentales »

Ainsi, Najat Vallaud-Belkacem agirait objectivement dans le cadre de sa fonction ministérielle comme un agent de l’ECI et de mise en place de cette stratégie de colonisation culturelle.

« Nous avons ouvert les portes de notre pays à un processus de colonisation »

 

 

Dans cet extrait Alain Wagner confirme, documents officiels à l’appui, la thèse de Bat Ye’or dite « Eurabia » du nom d’un des traités organisant l’islamisation de l’Europe par nos gouvernements eux-même en association avec le monde islamique.

Nous vous recommandons des livres de Bat Ye’or traitant des accords Euro-Arabes « Eurabia » et « L’Europe et le spectre du Califat« .

Les liens cités dans la vidéo:
OCI: http://www.oic-oci.org/oicv3/home/?lan=fr
ISESCO: lien vers l’ensemble des stratégies de conquêtes: http://www.isesco.org.ma/fr/strategies/
Invasion pensée et voulue : lien vers le rapport final de stratégie d’islamisation de l’Europe évoqué par Alain Wagner:
http://www.isesco.org.ma/fr/wp-content/uploads/sites/2/2015/05/Strat%C3%A9gieExtVFLR1.pdf
Si le document venait à disparaître voici un lien de récupération:
http://europe-israel.org/wp-content/uploads/2016/10/StratégieExtVFLR1.pdf

 

islamisation-strategie

 

Source1 Source2

A lire également ce document central qui explique le laxisme de nos médias et de nos gouvernement face à l'immigration. Tout a été planifié bien avant que nous le sachions et avant que nous puissions faire quoi que ce soit:

«L’intégration est un processus dynamique, à double sens, de compromis réciproque entre tous les immigrants et résidents des pays de l’UE». La Commission propose au niveau national:

  • de renforcer la capacité de la société d’accueil à s’adapter à la diversité;
  • de renforcer le rôle du secteur privé dans la gestion de la diversité;
  • de promouvoir la confiance et les bonnes relations dans les quartiers;
  • d’encourager la coopération avec les médias.

Nos remerciements à Dominique B

Israël – A propos de Shimon Pérès

   
Michel Garroté - Shimon Pérès avait compris que l’État hébreu, pour survivre, devait être à la fois fort et juste,  argumente le président de l’Association France-Israël, Gilles William Goldnadel, avocat à la cour. Tout a été dit, au cours de sa longue vie, sur Szymon Perski. Qu’au terme de celle-ci, le regard des hommes sur Shimon Pérès se fasse bienveillant, en dépit de la cruauté de l’histoire proche-orientale, valide cet optimisme obligatoire qui caractérisait le défunt Prix Nobel de la paix. Gilles William Goldnadel a tout récemment publié un article sur Shimon Pérès dont je publie, ci-dessous, quelques extraits.
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Gilles William Goldnadel (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Tout a été dit sur lui, de nombreuses vérités, et beaucoup de sottises. L’homme était madré, on le disait roué. C’est qu’il connaissait bien la nature des hommes. Un optimiste obligatoire se décide sans doute un jour d’aimer les hommes, à commencer par lui, malgré leurs défauts et à cause d’eux. Il faut beaucoup d’optimisme, lorsqu’on est israélien et que l’on souhaite contribuer à la survie d’un pays menacé en permanence, pour accepter la médiocrité intellectuelle et morale de son personnel politique. On ne dira jamais assez combien le système de recrutement électoral de celui-ci - les législatives ont lieu à la proportionnelle intégrale - handicape les meilleurs esprits et favorise les apparatchiks sinueux.
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Une alliance atomique avec la France socialiste :
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Shimon Pérès, Yitzhak Rabin, aujourd’hui Benyamin Nétanyahou ont accepté cette règle absurde. Le peuple israélien, désabusé et résigné, a fini par comprendre que le compromis nécessaire n’était pas forcément la compromission. Il n’en demeure pas moins que pendant des années, Shimon Pérès - qui n’aura jamais gagné aucune élection à la tête de son parti - fit figure de mal-aimé dans son propre pays, avant que d’être demain pleuré par son peuple en entier.
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Shimon le madré ne s’était pas couvert de gloire sur les champs de bataille, mais avait contribué à la survie d’Israël en achetant des armes tchécoslovaques ou en nouant une alliance atomique avec la France socialiste et empathique à l’égard de l’État juif dont il était si proche dans les années 1950. Plus d’un demi-siècle plus tard, son peuple ne l’a pas oublié.
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« Un faucon devenu colombe » :
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Les observateurs, et jusqu’à certains grands penseurs, décrivent souvent Shimon Pérès comme « un faucon devenu colombe ». Notons tout d’abord que dans ce vocabulaire paradoxal d’ornithologues, le faucon est une espèce qui ne planerait que dans le ciel de Tel-Aviv et jamais au-dessus de Gaza, de Ramallah ou de Téhéran.
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Plus profondément, le mérite principal de Pérès, complexe et pascalien, fut d’avoir compris qu’Israël pour survivre était condamné à être fort et juste. Il fut les deux. Et arriva à convaincre son rival plus populaire, Rabin, de tenter la paix avec le peuple Arabe de Palestine. Il faut l’avoir entendu en privé désespérer des atermoiements et des reculades de Yasser Arafat pour mesurer l’abnégation du personnage.
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C’est vrai que les Israéliens dont la majorité avait voulu croire à Oslo lui ont tenu d’abord méchante rancune de leur déception. Mais ils n’ont pas été les seuls à se montrer injustes envers les deux parents de cet accord manqué. Qu’il me soit permis de rappeler un article qu’il m’a fallu commettre à l’époque dans ces mêmes colonnes, intitulé « SOS Rabin », et qui aurait pu tout aussi bien s’appeler « SOS Pérès ».
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Au beau milieu des pourparlers entre les protagonistes d’alors, le Hamas jetait ses bombes à Tel-Aviv comme à Jérusalem. Arafat condamnait du bout des lèvres ces attentats mais en profitait pour exiger plus de concessions. Il arrêtait le soir des terroristes islamistes pour les relâcher le lendemain matin. Pérès et Rabin avaient donc décidé de « négocier comme s’il n’y avait pas de terrorisme et de combattre le terrorisme comme s’il n’y avait pas de négociations ».
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Pas épargné par la sottise :
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À l’époque, je suppliai pour ma part les observateurs, comme toujours si sévères envers Israël lorsqu’il recourt à la force militaire, de faire montre de plus d’esprit critique envers les Palestiniens et de prendre en compte la nécessité où se trouvaient Pérès et Rabin, dans un cadre démocratique exigeant, de convaincre le peuple israélien désespéré de la nécessité de poursuivre le processus engagé.
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Rabin a été enterré sous des tonnes de fleurs. Le 30 septembre, Shimon Pérès sera couvert d’éloges. Je n’ai pas oublié les crachats qu’ils ont reçus en Occident et de leur vivant lorsqu’ils ont essayé de lutter contre la terreur en même temps que pour la paix.
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L’ancien président de l’État d’Israël est mort compris et respecté. Il n’aura pourtant pas été épargné par la méchanceté et la sottise des hommes. Le plus grand hommage posthume qu’on puisse lui rendre est de juger le pays qu’il aura si bien servi et qu’aujourd’hui l’on maltraite, avec la même équité. L’histoire est souvent injuste et cruelle. Mais comme Shimon Pérès, condamnons-nous à l’optimisme obligatoire, conclut Gilles William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.desinfos.com/spip.php?article54927
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La politique d’Israël est mieux comprise

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Michel Garroté -  Jacob Keidar vient de prendre ses fonctions d’ambassadeur d’Israël à Berne (Suisse). Si les relations entre les deux pays sont très bonnes, note-t-il, il reconnaît toutefois certaines divergences de vues, dans un entretien avec le quotidien suisse francophone gauchisant 'Le Temps' (voir lien vers source en bas de page) quotidien qui aime bien singer le quotidien parisien de gauche et anti-israélien 'Le Monde'...
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Le Temps : Votre Parlement a adopté récemment une loi obligeant les ONG israéliennes qui reçoivent des fonds de l’étranger à en faire mention dans chacune de leurs publications. Ces ONG assurent qu’il s’agit là d’une manière de les mettre à l’index et d’en faire pratiquement des «traîtres à la patrie». Or il se trouve que la Suisse finance certaines de ces ONG de manière conséquente. Ce dossier sera-t-il prioritaire pour vous ?
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Jacob Keidar : Pour être franc, je ne vois pas très bien en quoi cette loi peut être considérée comme gênante. La transparence est toujours bienvenue. En tant que simple citoyen, j’aimerais être aussi informé que possible sur le financement d’organisations dont la volonté est de transformer la nature même de l’Etat d’Israël. Si ces ONG dont vous parlez ont un «agenda politique», il faut qu’il soit clairement exposé. Cela dit, même si je ne vois pas cette question comme particulièrement importante, il est de notoriété publique que nous avons certaines différences de vue avec la Suisse, comme nous les avons avec l’Union européenne ou les Etats-Unis. Parmi ces divergences figure notamment la question des implantations (les colonies israéliennes en Cisjordanie). Pour nous, cette question n’a aucune implication sur la reprise du processus de paix.
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Le Temps : Le parlement israélien a aussi adopté lundi une loi controversée qui rend possible l’éviction de députés, et qui vise directement les élus arabes de la Knesset. Cela traduit-il un climat plus général de crispation ?
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Jacob Keidar : Il faut remettre cela dans son contexte. La députée Haneen Zoabi, puisque c’est elle qui est visée à l’origine dans ce projet de loi, a ouvertement appelé à la destruction de l’Etat d’Israël; elle a participé à l’opération dite «flottille pour Gaza» (2010); elle soutient des éléments terroristes… Il y a des limites à ce que nous pouvons supporter. Par ses agissements, et en appelant à la fin de l’Etat d’Israël, Haneen Zoabi agit même contre l’intérêt de ses propres électeurs. Ceci étant, il est peu vraisemblable que le parlement trouve une majorité de 90 voix, comme cela est spécifié dans la loi, pour évincer Haneen Zoabi ou qui que ce soit d’autre.
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Le Temps : Les experts d’une bonne partie du monde se bousculent ces temps en Israël pour apprendre de votre expérience en termes de mesures sécuritaires. La menace terroriste globale donne-t-elle, à vos yeux, raison à Israël ?
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Jacob Keidar : Il est vrai que nos politiques sont mieux comprises actuellement qu’auparavant. Nous ne l’avons pas choisi, mais nous avons effectivement une certaine expérience en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme. Au-delà de ce partage d’expérience que vous évoquez, nous sommes convaincus qu’il s’agit, pour la région, de saisir ce moment unique. Avec les Occidentaux, mais aussi les pays arabes, que ce soit nos voisins ou des pays de l’Afrique du nord, nous sommes aujourd’hui face à l’ennemi commun que sont les islamistes, auquel s’ajoute l’Iran. Dans cette optique, notre priorité principale, c’est notre propre sécurité. Bien sûr, nous souhaitons la fin de la guerre en Syrie, mais ce qui nous importe avant tout, c’est que ce conflit ne s’étende pas, et particulièrement au Liban (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://www.letemps.ch/monde/2016/07/21/politique-disrael-beaucoup-mieux-comprise-quauparavant
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Comment Israël se protège des attentats ?

    
Michel Garroté -  Je suis d'accord avec le journaliste israélien Ron Ben-Yishaï lorsqu'il écrit que face au terrorisme, il faut cessez de sanctifier les droits de l’homme. Peu préparé à affronter le djihadisme, l’Occident doit muscler ses méthodes pour faire face à une situation d’urgence, estime Ron Ben-Yishaï. Les libertés individuelles comptent moins que le caractère sacré de la vie.
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La nuit de terreur qui a frappé Nice dans la nuit du 14 au 15 juillet et qui a coûté la vie à au moins 84 personnes souligne que le monde occidental n’est pas encore parvenu à s’adapter au djihad du XXIe siècle. Or, tous les régimes démocratiques occidentaux sont désormais la cible potentielle de frappes concentrées de la part de l’islamisme djihadiste. La seule manière de lutter contre la menace mortelle ce terrorisme est de lever une coalition mondiale, conclut Ron Ben-Yishaï (voir source en bas de page).
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Israël vit entouré d’une jungle peuplée de prédateurs. En Israël, vaincre le terrorisme, c’est continuer de vivre le plus normalement possible. Face à la menace terroriste, la société civile israélienne développe une grande faculté de résilience. Même au plus fort des attentats, les terrasses des cafés et restaurants restent bondées.
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L'État hébreu est régulièrement visé par des attaques à la voiture-bélier et autres (voir source en bas de page). Un mode opératoire fatal et imprévisible. Nice a été frappée par un attentat jeudi 14 juillet. Au volant d'un camion réfrigéré, un homme a foncé sur les passants présents pour les célébrations. Sa course meurtrière a fait au moins 84 morts et plus de 200 blessés. Si c'est un poids lourd que le terroriste a utilisé pour commettre son acte criminel, le mode opératoire est celui de "la voiture-bélier".
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Elles peuvent être utilisées pour pulvériser les devantures de magasins lors de braquages mais aussi parfois pour perpétrer des attentats. Ce modus operandi fait écho aux propos tenus en 2014 par Abou Mohammed al-Adnani, le porte-parole de Daesh : "Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen, en particulier les méchants et sales Français, tuez-le de n'importe quelle manière : frappez sa tête avec une pierre, égorgez-le avec un couteau, écrasez-le avec votre voiture". Israël connaît depuis déjà plusieurs années les attaques à la voiture-bélier. Dans le cadre du conflit israélo-palestinien, l'État hébreu a essuyé de nombreuses agressions de ce type. En 2008, un bulldozer s'en prenait aux piétons, un tracteur en 2014, mais généralement il ne s'agit que de banales voitures.
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D'après l'ambassade d'Israël en France, près de 45 attaques de véhicules ont été conduites depuis septembre 2015. Cette forme d'attentat est presque indétectable, mais peut être redoutablement meurtrière. Face à leur multiplication, Israël a mis en place une batterie de mesures. Déjà, lors des grands rassemblements, des zones peuvent être complètement interdites aux véhicules. Ceux qui resteraient parce qu'ils ont été garés dans le périmètre sont évacués le cas échéant. En outre, pour éviter toute incursion, des blocs de béton sont parfois disposés pour bloquer l'accès à d'éventuels véhicules. Dans la vie quotidienne, des lieux sensibles ont aussi été renforcés pour maximiser la sécurité contre les voiture-béliers.
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Ainsi, devant certaines stations de bus, des bornes anti-bélier ont été installées. Elles consistent en des piliers métalliques scellés dans le sol. Leur robustesse permet de stopper l'arrivée d'un véhicule qui aurait l'intention d'entrer en collision avec les usagers attendant à l'arrêt de bus. Si au fil des mois ces dispositifs semblent avoir réduit le nombre d'attaques, elles demeurent malgré tout. Leur caractère imprévisible les rend particulièrement difficiles à éviter (voir source en bas de page).
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Depuis sa création, l’Etat hébreu a su s’adapter en permanence à la menace terroriste (voir source en bas de page). Grâce à un modèle dynamique dont les clefs de voûte sont le renseignement, et l’implication de la société civile. Au lendemain du carnage de Nice comme dans la foulée des attentats du 13 novembre, le scénario se répète : « l'exemple israélien », où la menace terroriste fait partie de la vie quotidienne, est mis en avant. Les experts militaires sollicités sur les plateaux de télévision à Tel-Aviv ont beau se montrer modestes, voire éviter toute référence à un « modèle israélien de lutte antiterroriste », il n'empêche.
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L'Etat hébreu, dont la population a connu sept guerres et deux Intifada depuis sa création, est bel et bien devenu un cas d'école, dans sa façon de gérer une situation d'insécurité permanente. Une expertise dans la mire des décideurs européens. Signe qui ne trompe pas : dans la foulée des attentats du 13 novembre, le maire de Cannes, David Lisnard, a fait appel aux services d'un ancien brigadier général de l'armée israélienne, Nitzan Nuriel, pour aider les autorités locales et les équipes d'intervention d'urgence à se préparer à une éventuelle attaque lors du Festival phare de la Croisette (voir source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Sources :
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rtl.fr, 15 juillet 2016
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http://www.courrierinternational.com/article/vu-disrael-face-au-terrorisme-cessez-de-sanctifier-les-droits-de-lhomme
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http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0211133881117-comment-israel-est-devenu-la-reference-dans-la-lutte-antiterroriste-2014900.php
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Israël règle son compte aux “ONG”

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Primo, le Département d’Etat américain a financé un groupe israélien à hauteur de 350'000 dollars (avec l'argent des contribuables...) qui a utilisé l’argent pour bâtir une campagne afin d'évincer le Premier ministre Benyamin Netanyahou aux élections législatives israéliennes de l’année dernière, a conclu mardi 12 juillet 2016, un rapport du Sénat américain.
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Secundo, le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman a mis son veto à une visite de partisans de "l’Initiative de Genève" (initiative gauchiste...) à Ramallah. Tertio, sur plus de 30.000 associations enregistrées en Israël, la moitié est en activité. Environ 70 d'entre elles sont spécialisées dans le conflit israélo-palestinien et reçoivent des fonds de l'Union européenne ou de pays comme le Danemark, la Suède, la Belgique ou la Norvège.
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Outre Mahmoud Abbas, la délégation de "l’Initiative de Genève" devait aussi rencontrer Mohamed Al-Madani, responsable des contacts avec la société civile israélienne au sein de l’Autorité Palestinienne. Or, ce même Al-Madani a été déclaré persona non grata le mois dernier en Israël par le ministre de la Défense pour activités subversives. Il est en effet soupçonné d’avoir noué des contacts lors de ses voyages réguliers en Israël pour tenter de créer un nouveau parti politique arabe israélien qui serait une nouvelle antenne de l’Autorité Palestinienne en Israël. Mais venons en aux faits.
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Israël règle son compte aux ONG :
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Les députés israéliens ont - enfin ! - adopté une loi sur le financement des ONG. Présentée par la ministre de la Justice Ayelet Shaked, la loi obligera les ONG à préciser l'origine de leurs donations si plus de la moitié provient d'États autres qu'Israël. Une amende est prévue pour ceux qui ne respecteraient pas cette loi. La loi mettra fin aux ingérences étrangères dans les affaires intérieures d'Israël. "J'espère que les pays tenteront d'influencer Israël par la voie diplomatique et non pas en finançant à hauteur de millions de dollars ou d'euros des ONG qui essaient de promouvoir leurs opinions" (gauchistes), a expliqué Ayelet Shaked.
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Sur plus de 30.000 associations enregistrées en Israël, la moitié est en activité. Environ 70 d'entre elles sont spécialisées dans le conflit israélo-palestinien et reçoivent des fonds de l'Union européenne ou de pays comme le Danemark, la Suède, la Belgique ou la Norvège. Au fait, de quel droit 70 associations gauchisantes (sur 30.000 associations enregistrées en Israël !) s'intéressent à ce point à Israël, au lieu de s'intéresser à la Corée du Nord et autres pays totalitaires ?
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Michel Garroté
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http://www.europe-israel.org/
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http://www.france24.com/fr/20160712-israel-loi-ONG-financement-etranger-ayelet-shaked-netanyahou
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Israël – Avigdor Lieberman au ministère de la Défense

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a conclu, mercredi 25 mai 2016, un accord sur la nomination d'Avigdor Lieberman au poste de ministre de la Défense. En clair, L'ancien ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman remplace Moshé Yaalon à la tête du ministère de la Défense et c'est une excellente nouvelle (qui traumatise déjà la gauche et la plupart des medias). -
Une décision qui fait également réagir le quotidien en ligne russe Gazeta.ru. En effet, Laurence Habay, sur Gazeta.ru, écrit notamment, de façon originale (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Que faut-il attendre si le “premier homme politique issu de la diaspora russophone” d’Israël est nommé “à la tête de la plus puissante armée du Proche-Orient” ? Le quotidien en ligne russe Gazeta.ru propose quelques éléments de réponse. Après la démission de Moshe Yaalon, c’est Avigdor Lieberman qui devrait prendre la tête du ministère de la Défense israélien très prochainement.
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L’homme, natif de Chisinau – capitale de l’ex-République soviétique de Moldavie –, a émigré en Israël en 1978 à l’âge de vingt ans. Il est “considéré en Occident comme un fan de Poutine et un virulent anti-palestinien”. Ce poste est considéré comme le deuxième plus important du pays après celui de Premier ministre. Comme le souligne le titre russe, aucun ressortissant d’ex-URSS n’avait jusqu’à présent accédé à un poste aussi influent. “La nomination de Lieberman constituera une percée politique de la communauté russophone d’Israël.”
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Selon Benni Briskin, ancien conseiller de Benjamin Netanyahou interrogé par Gazeta.ru, s’il nomme Lieberman à la Défense, le Premier ministre israélien réalise l’union du Likoud avec le parti Israel Beytenou (“Notre maison Israël”), fondé en 1999 par Lieberman et orienté vers la communauté russophone. Lieberman a déjà été plusieurs fois ministre, et vice-Premier ministre entre 2009 et 2012, et cette “riche expérience en fait un allié précieux pour Netanyahou”.
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Pour Zeev Hanin, professeur à l’université Bar-Ilan, interviewé par Gazeta.ru, la nomination du nouveau ministre de la Défense ne devrait pas nuire aux relations d’Israël avec son allié traditionnel, les Etats-Unis. Au contraire, dans ses négociations avec Washington, Lieberman ne sera pas entravé par le sentiment d’inimitié qui entache les relations entre Netanyahou et Obama. Par ailleurs, il entretient d’assez bonnes relations avec la candidate démocrate à la présidence américaine, Hillary Clinton.
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Concernant les relations d’Israël avec la Russie sur la question de la Syrie, les experts interrogés par Gazeta.ru estiment qu’elles resteront stables. Actuellement, un accord entre les deux pays permet à la Russie de conserver son alliance avec l’Iran, et à Israël de frapper des cibles syriennes qui peuvent menacer ses frontières orientales. La Russie a tout à gagner à la nomination de Lieberman, estime Elena Souponina, conseillère du directeur de L’Institut russe des recherches stratégiques. Il entretient en effet d’excellentes relations avec Vladimir Poutine.
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En revanche, concernant la question israélo-palestinienne, cette nomination est “un très mauvais signal”, estime l’experte. Pour Zeev Hanin, elle signifie que “la conférence internationale sur le Proche-Orient obtenue par Mahmud Abbas [et prévue en principe début juin à Paris] n’aura pas lieu dans un avenir proche” (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-russie-israel-lieberman-un-fan-de-poutine-au-ministere-de-la-defense
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Message du gouvernement israélien aux infiltrés : retournez en Afrique ou c’est la prison

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Les autorités israéliennes sont en train d'envoyer leurs premières lettres aux 45.000  érythréens et soudanais infiltrés pour les informer qu'ils ont 30 jours pour accepter 3.500 $ cash et retourner en Afrique, ou ils seront incarcérés à la prison de Saharonim.

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Article complet sur le Washington Post (en anglais)

 

Crime contre la culture – La palestinisation de l’Unesco

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Le 15 avril 2016, sur proposition de six États arabo-musulmans, l'Unesco, dans une résolution votée par les Etats-membres, a octroyé à tous les lieux saints propres au peuple juif (Mont du temple, Mur occidental du Temple, Caveau des Patriarches, Tombe de Rachel) des noms arabes. Il n'est fait nulle part mention du lien très ancien entre les Juifs et Jérusalem. Le "Mur des Lamentations" (Kotel) est surnommé « Al Buraq plaza », en référence à Mahomet. Il s'agit là  --  de la part de l'Unesco et de la part des Etats-membres ayant voté la résolution  --  de révisionnisme historique et de négationnisme historique poussés à un degré extrême, de crime contre la culture et de crime contre la vérité. Ci-dessous, je reproduis une excellente analyse de l'historienne Bat Ye'or.
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A ce propos, l'historienne Bat Ye'or écrit notamment (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : En janvier 1981, le Sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) tenu à la Mecque déclarait : « la Palestine doit être considérée comme la question prépondérante au sein des nations musulmanes ». Depuis lors, l’Europe s’est hâtée d’adopter cette perspective et de palestiniser ses domaines sociaux, culturels et par-dessus tout politiques. Pendant trois décennies, l’Europe obéit de manière servile à l’OCI. Elle a ainsi efficacement créé un problème qui la ronge et la détruit. L’Union Européenne a fait de la Palestine l’axe de sa politique, la transformant en un symbole de paix et d’harmonie universelle dans un monde qui aurait méconnu la notion même de justice avant son avènement.
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Bat Ye'or : Le seul obstacle à cet Eden est le machiavélique Israël, oppresseur et usurpateur d’une Palestine, victime à la fois pure et pacifique, symbole de la justice universelle à venir. L’Europe n’ose pas encore utiliser la force armée contre Israël dont elle prétend défendre l’existence tout en le gratifiant de ses conseils suicidaires. Non, elle combat Israël à l’aide des armes infâmes du régime nazi : la délégitimation de son existence, le rapt de son histoire, la diffamation par la propagande, la haine, et les tentatives de détruire son économie à travers le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS). Afin d’atteindre ses objectifs, elles encourage la campagne internationale d’incitation à la haine en finançant des ONG anti-israéliennes et des lobby.
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Bat Ye'or : L’Europe prétend que l’existence des Juifs sur leurs terres ancestrales de Judée et de Samarie constitue une « occupation », une colonisation. De ce point de vue, Israël est devenu un pays qui occupe ses propres terres historiques. De la Judée, dans leur langage orwellien, les propagandistes parlent comme d’une « occupation israélienne de la terre de Palestine » mais jamais ils ne parlent du nettoyage ethnique et religieux de ces Juifs chassés de leur patrie et des pays arabo-musulman par les guerres, les expulsions, les dépossessions de biens et le traitement déshumanisant des lois d’apartheid de la dhimmitude. Les euro-jihadistes évoquent plus facilement la « résistance palestinienne » que la réalité du terrorisme qui à recouvert toute la planète.
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Bat Ye'or : L’Union Européenne a utilisé tous les stratagèmes pour forcer Israël à s’auto-détruire au nom de la Palestine. Cette destruction ouvrirait une ère de « justice et de paix » dans le monde de la même manière que les charniers d’Auschwitz visaient à purifier l’humanité des Juifs. Que signifie la palestinisation ? Premièrement, cela signifie la création d’un peuple en tant que substitut d’Israël qui s’empare de son histoire et par conséquent de sa légitimité. De la palestinisation (comme du régime nazi deux décennies auparavant) vient la délégitimation d’Israël, Etat intrus dans la région et dans l’histoire, et même dans l’humanité. La palestinisation nie à Israël son identité, sa culture, ses droits humains et historiques à l’intérieur de son foyer national incluant la Judée, la Samarie et Jérusalem.
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Bat Ye'or : Pour l’OCI, ce processus s’intègre à la théologie islamique réduit la Bible à une version falsifiée du Coran. D’après l’Islam, l’Histoire biblique constitue en fait l’Histoire islamique et les personnages bibliques que nous voyons représentés dans les églises sont tous des prophètes musulmans qui n’ont virtuellement aucune connexion avec les faits rapportés dans la Bible. Ce contexte explique l’islamisation des héritages religieux Juifs et Chrétiens, une approche qui implique le déni de l’identité des deux religions puisque la Chrétienté se considère comme issue du Judaïsme dont elle a adopté les Ecritures. Si la Bible est un récit islamique, la Chrétienté et non le Judaïsme seul, sont tous deux des falsifications de l’Islam.
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Bat Ye'or : Cette négation de l’Histoire biblique à laquelle s’est assidument associée l’Europe en qualifiant Israël d'intrus colonisateur sur ses propres terres, est un défi aux droits historiques des Juifs dans leur patrie. Mais c’est aussi une négation de l’Histoire chrétienne qui, confirmant l’interprétation coranique, réfute du même coup la Torah et les Evangiles. Par conséquent, s’il n’y eut jamais d’Histoire d’Israël ni d’Evangiles mais seulement l’histoire d’Ibrahim, d'Ismaël, d’Issa (Jésus dans sa version coranique) - si tous les rois et prophètes bibliques avaient été musulmans, dans quoi s’enracine donc l’Occident ? Ne serait ce pas dans le Coran ? C’est la conclusion logique de l’Europe lorsque furieuse du retour des Juifs à Jérusalem en 1967, elle nia le statut de capitale historique de cette ville.
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Bat Ye'or : L’Europe attribue cet héritage à ceux qui par une guerre d’invasion l’avaient illégitimement occupée depuis 1948, expulsant et dépossédant de leurs biens ses habitants Juifs. En résumé, si les Israéliens sont des colons ou des occupants cela signifie qu’ils n’ont ni passé ni Histoire et que le Judaïsme n’est qu’un tissu de mensonges ce qui s’applique aussi à l’Occident. Si Israël n’a jamais existé dans le passé alors sa restauration dans sa version moderne n’est qu’une supercherie colonialiste visant à conquérir des territoires sur lesquels il n’a ni droits historiques ou religieux ni revendications culturelles, et sa destruction est pleinement justifiée.
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Bat Ye'or : Mais si l’Histoire témoigne du contraire, alors l’Europe devient volontairement responsable d’un abominable crime de génocide en anéantissant l’existence du passé d’un peuple afin de lui ôter sa légitimité actuelle, ses droits humains religieux, culturels et historiques. Cette politique criminelle se reflète dans la participation organisationnelle autant que financière des nations européennes et de la Commission européenne à la campagne internationale d’incitation à la haine visant au démembrement d’Israël.
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Bat Ye'or : L’ancrage palestinien dans le nazisme : la dé-judaïsation de la chrétienté. Dans ce contexte, la déclaration de Kairos Palestine de 2010 qualifie Israël d’occupant d’une terre arabe, de colonisateur, de promoteur de l’apartheid ; à l’inverse les Palestiniens sont d’innocentes victimes résistant à l’occupation et aspirant seulement à la paix, la justice et la sécurité. La déclaration de Kairos, sans surprise condamne la théologie chrétienne qui est basée sur la Bible ou sur les faits bibliques ou sur toute histoire légitimant Israël. Comprenne qui pourra ; que reste-t-il de la théologie chrétienne, de la foi, ou de l’histoire, si l’on se débarrasse d’Israël dans la Bible ?
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Bat Ye'or : Se pourrait-il que les Palestiniens chrétiens soient des Nazis camouflés qui comme eux voulaient dé-judaïser la Bible ? Le texte se termine par un appel à tous les peuples, entreprises ou Etats à participer à la campagne BDS contre Israël. Cette requête est en concordance totale avec les préconisations de l’OCI et conforme aux vues des premiers dirigeants européens qui sont également responsables de la situation eurabienne actuelle. Quelles sont les conséquences du choix d'Al-Qods - c’est à dire d'une Jérusalem musulmane – par l’Europe pour son identité, pour évaluer sa propre histoire et sa politique d’immigration ? L’Europe qui a choisi Al-Qods et rejeté Jérusalem a en fait rejeté sa propre identité fondamentale.
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Bat Ye'or : Elle nie la Bible qui n’est pas seulement un texte religieux établissant un certain nombre de valeurs universelles mais aussi, pour les Chrétiens une chronique de l’avènement de Jésus et de la Chrétienté qui en sont les points culminants. S’il n’y avait pas eu de peuple Juif ni d’Histoire ni de Géographie Biblique, il n’y aurait pas eu de chrétienté non plus. Dans cette perspective le Judaïsme et la Chrétienté ne sont que d’énormes aberrations, et seuls demeurent valides le Coran et le Jésus musulman dont la mission eschatologique est la destruction de la Chrétienté. Le choix d’Al-Quds remplace la Bible par le Coran. L’Europe sait que l’OCI a décidé de déplacer son quartier général de Djeddah à Al-Qods.
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Bat Ye'or : L’OCI est considéré comme l’institution la plus adéquate pour représenter le Califat mondial avec sa mission d’ancrer l’Oummah universelle dans le Coran et la Sunna. Quelle église pourrait rester à Al-Qods ? En cherchant à détruire Israël, l’Eglise est en train de détruire sa propre existence. Avec un tel de désaveu de ses racines, peut-on encore être surpris que l’Europe ait bradé ses citoyens sur son propre territoire ? De la même manière, l’Union Européenne n’a cessé de harceler Israël et de remettre en question ses origines et ses droits, elle a assigné devant un tribunal les Européens courageux qui ont affirmé leur identité, leurs droits et leur liberté.
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Bat Ye'or : Le lien politique entre l’OCI et l’Union Européenne n’apparaît pas seulement dans le contexte du conflit arabo-israélien mais aussi dans la politique interne de l’Europe en ce qui concerne l’immigration musulmane massive commencée dans les année 1974-75. C’est alors qu’a été mise en place l’Association Parlementaire pour la Coopération Euro-Arabe chargée de transférer les demandes de la Ligue Arabe vers les pays de la Communauté Européenne et de suivre leur exécution en Europe. Transposant sa politique anti-israélienne en Europe, l’Union Européenne veut faire table rase des droits nationaux historiques et des privilèges des Etats nations souverains pour pouvoir transférer aux Nations Unies – dominées par l’OCI – la gouvernance mondiale des droits humains.
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Bat Ye'or : Les droits fondamentaux des Européens tels que la sécurité, la liberté d’expression et la connaissance de leur Histoire sont désapprouvés, rejetés et combattus par l’OCI sous l’apparence de la lutte contre l’islamophobie et de requêtes véhémentes pour une Europe multiculturelle. Enraciné dans la civilisation du jihad et de la dhimmitude l’OCI impose ses propres normes, utilisant pour cela l’Union Européenne comme relais, dans son nouvel empire occidental. Ainsi, alors que l’Europe s’enorgueillie de la création d’une gouvernance humanitaire universelle, sur la scène internationale l’OCI impose un ordre coranique des droits humains. En répudiant Israël, l’Union Européenne se répudie elle-même.
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Elle met l’accent sur son héritage gréco-romain éliminant le second, judéo-chrétien, pour plaire aux immigrants musulmans. En agissant ainsi l’Europe élimine ses fondements juifs comme si la chrétienté avait surgi du néant. Cette répression des identités est une concession de plus à l’Islam, hostile dans son essence aux Juifs et aux Chrétiens, problème qui n’a jamais été reconnu ni combattu. Jeter le Judaïsme (Israël) et la Chrétienté (l’Occident) dans les poubelles de l’histoire équivaut à supprimer les droits humains, historiques, religieux, culturels et nationaux des Juifs et des Chrétiens. Cela signifie adopter la dhimmitude.
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Bat Ye'or : Eurabia et le Palestinisme proviennent du même rejet, de la même politique appliquée à la destruction des Etats-Nations et ils expriment l’esprit et la culture des peuples condamnés à l’extinction pour satisfaire une utopie humanitaire globalisante. Leurs points communs sont : (1) la guerre contre Israël ; (2) la dé-judaisation de la Chrétienté ; (3) la dé-christianisation de l’Europe ; et (4) le lien politique Union Européenne-OCI visant à renforcer la gouvernance globale des Nations Unies que l’OCI monopolise. Cette approche suicidaire est spécifique à l’Europe; elle n’existe ni en Chine, ni en Inde ni dans les pays musulmans.
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Bat Ye'or : Lors des révoltes anarchiques du « Printemps Arabe » (Mars 2011), les Etats-Unis et la plupart des pays européens conduits par la France et son ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé, se sont impliqués dans des conflits tribaux arabes et africains, invoquant le « droits d’ingérence » et le « droit de protection ». Ces droits sont toutefois appliqués sélectivement et ne sont jamais invoqués pour protéger les chrétiens en Egypte, Irak, Turquie, Algérie, Soudan, Nigéria, Bangladesh, Indonésie, ou au Pakistan. Pas plus qu’ils ne sont invoqués lorsque des marins sont arbitrairement pris en otage par les Somaliens.
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Bat Ye'or : L’Europe trouverait tout à fait grotesque ou indécents d’invoquer ce type de droits contre la diffusion de haine anti-israélienne appelant à l’extermination des Juifs et contre le déluge de roquettes lancées depuis Gaza sur Israël ou contre les crimes hideux de ses alliés palestiniens et « protégés » contre les civils israéliens. Elle n’a pas non plus réagi lors de l’islamisation des lieux saints du judaïsme et de la chrétienté à Hébron par l’UNESCO obéissant aux ordres de l’OCI. Cependant cette approche ouvre une brèche sérieuse dans les droits historiques et religieux des Juifs et des Chrétiens et contredit la définition occidentale des droits humains. La reconnaissance de la Palestine par l’UNESCO est un signe avant coureur, à l’échelle mondiale, de l’islamisation des racines historiques et spirituelles du Christianisme et du Judaïsme et confirme l’assertion coranique que l’Islam précède et domine ces deux religions.
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Bat Ye'or : Voici ce qu'on trouve sur le site de l'OCI organisation de la Conférence islamique : Al Qods (C'est le nom de Jérusalem pour les musulmans qui n'utilisent pas le nom de Jérusalem dont la connotation est trop juive). La question de la Palestine et d’Al Qods Al-Sharif constitue la question centrale de l'Organisation de la Coopération Islamique, vu sa dimension religieuse et politique et vu qu’elle est la raison principale qui a abouti à sa création, suite à l'incendie criminel* dont la Sainte Mosquée d’Al-Aqsa a fait l’objet en 1969. L’OCI  considère la ville sainte d’Al Qods comme une partie intégrante du territoire palestinien occupé en 1967, et travaille à soutenir le peuple palestinien, à lui permettre d'exercer son droit à la pleine souveraineté sur la ville d’Al Qods, Capitale de l'État de Palestine, à préserver son patrimoine humanitaire et culturel et son identité arabe et à protéger ses lieux saints islamiques et chrétiens, conclut Bat Ye'or (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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* Par un Australien chrétien fou, Rohan qui est déclaré coupable et condamné au confinement à vie dans un institut psychiatrique. Il est d’abord enfermé à l’hôpital spécialisé de Talbieh, à Jérusalem, puis en 1974, il est transféré en Australie pour finir ses jours dans un autre hôpital, où il décédera en 1995, alors qu’il continuait de subir des soins psychiatriques.
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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http://www.newenglishreview.org/custpage.cfm/frm/101486/sec_id/101486
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http://www.danilette.com/2016/05/la-palestinisation-de-l-unesco-bat-ye-or.html
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La France crache sur les origines du judaïsme

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Le vote favorable de la France à l’UNESCO de la résolution qui nie tous liens entre le Judaïsme et le Mur Occidental et le Mont du Temple ne passera jamais car il s’agit d’une négation pure et simple des fondements du Judaïsme. Que la France s’associe à une entreprise islamiste visant à déjudaïser la Terre Sainte est un signe d’hostilité à l’égard du Judaïsme bien plus grave que toutes les décisions pro-palestiniennes prises par les divers gouvernements successifs depuis 50 ans: il préfigure l’instauration d’un vrai antisémitisme d’Etat sous couvert diplomatique.
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Sur Résistance républicaine, Jean Michel Gaudet écrit (voir lien vers source en bas de page) : Sur le plan strictement historique, le mur des lamentations est l’ultime vestige du second temple dont l’édification avait été entreprise par le roi Hérode, dont la passion de création architecturale était accompagnée par une conception brutale et ombrageuse du pouvoir, l’ayant conduit à commanditer des massacres plus horribles les uns que les autres (massacre des saints innocents). Le roi Hérode avait en fait été choisi par Rome pour gouverner la Judée, mais n’étant pas juif lui même (il était Iduméen donc Libyen), il était détesté de la population hébraïque locale de Judée, d’où le développement d’une paranoïa sans limite le poussant à couvrir son règne  d’innombrables victimes, innocentes pour la plupart.
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Jean Michel Gaudet : En l’an 70 de notre ère, le général légionnaire Titus, au cours d’une campagne destinée à mater les juifs en révolte, prit la ville de Jérusalem, et au cours des combats, un incendie détruisit le temple laborieusement érigé par feu le roi Hérode, dont il ne reste que le mur, dit celui des lamentations. Donc il s’agit du temple dont la construction fut décidée par le roi Hérode et non pas par le plus antique roi juif Salomon, dont le régne est antérieur à plus de 500 ans par rapport non seulement à l’avènement d’Hérode, mais également bien sûr à la naissance de Jésus Christ.
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Jean Michel Gaudet : S’agissant de cette résolution de l’ONU, si nous laissons volontairement de côté les manigances des milieux salafistes mondiaux, nous constatons effectivement surtout une évolution de comportement diplomatique de la part du gouvernement français  qui, tout en proclamant son rejet de l’antisémitisme et son attachement à Israël, adhère finalement à cette négation des origines historiques du judaïsme. Aujourd’hui nous observons ce pouvoir de "gauchistes - dandys - caviar", reconnaître la non historicité du judaïsme en terre de Judée, tout en maintenant des relations plus que fraternelles avec les membres du consistoire des institutions juives de France, ce qui revient à adopter une attitude de pure et méprisable hypocrisie, conclut Jean Michel Gaudet (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://resistancerepublicaine.eu/2016/04/25/hollande-crache-sur-les-origines-du-judaisme/
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Islamisation, cause palestinienne et complotisme

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Pierre-André Taguieff est philosophe, politologue et historien des idées. Il est directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre de recherches politiques de Sciences Po. Il est notamment l'auteur de Une France antijuive ? - Regards sur la nouvelle configuration judéophobe. Antisionisme, propalestinisme, islamisme, Paris, CNRS Éditions, 2015 et L'Antisémitisme, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2015. Il s'exprime ici dans le Figaro.
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Pierre-André Taguieff : Pour comprendre comment s'est fabriquée, au cours de la période post-nazie, une nouvelle configuration antijuive dans une Europe professant le respect inconditionnel des droits humains, il faut procéder à quelques détours historiques et géographiques, bref sortir à la fois de l'histoire européenne et de l'actualité la plus récente. Dans cette recherche, le fil rouge est constitué par l'islamisation croissante de la judéophobie, à travers la place toujours croissante occupée par la «cause palestinienne» dans le nouvel imaginaire antijuif partagé désormais par les musulmans et les non-musulmans. La «cause palestinienne» s'est ainsi transformée en cause arabo-islamique, comme par un retour à ses origines (les années 1920 et 1930), mais avec un point de fixation construit comme un mythe répulsif: le «sionisme», entité diabolisée érigée en ennemi universel (le «sionisme mondial»), et Israël, l'État jugé absolument illégitime et voué à la destruction. La réislamisation de la «cause palestinienne», dans le contexte d'une montée en puissance de l'islamisme dans le monde depuis les années 1990, a joué un rôle déterminant dans la production de la nouvelle judéophobie globalisée.
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Pierre-André Taguieff : Dans ce cadre, de vieilles accusations antijuives transmises par la tradition musulmane ont été réactivées et mises au premier plan. Il en va ainsi du célèbre hadîth du rocher et de l'arbre, qu'on trouve cité dans la Charte du Hamas : Ainsi, bien que les épisodes soient séparés les uns des autres, la continuité du jihad se trouvant brisée par les obstacles placés par ceux qui relèvent de la constellation du sionisme, le Mouvement de la Résistance Islamique [Hamas] aspire à l'accomplissement de la promesse de Dieu, quel que soit le temps nécessaire. L'Apôtre de Dieu - que Dieu Lui donne bénédiction et paix - a dit : L'Heure ne viendra pas avant que les musulmans n'aient combattu les Juifs (c'est-à-dire que les musulmans ne les aient tués), avant que les Juifs ne se fussent cachés derrière les pierres et les arbres et que les pierres et les arbres eussent dit : Musulman, serviteur de Dieu! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le. Un seul arbre aura fait exception, le gharqad [sorte d'épineux] qui est un arbre des Juifs (hadîth rapporté par al-Bukhâri et par Muslim).
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Pierre-André Taguieff : Dans la propagande « antisioniste » sont recyclées aussi les accusations de meurtre des prophètes, de falsification des livres saints, de propension juive à mentir et à semer la corruption et la guerre civile. D'où les stéréotypes négatifs indéfiniment exploités: les Juifs seraient fourbes et traîtres (en référence aux démêlés entre le Prophète et les Juifs de Médine), cupides et cruels, ennemis de Dieu et de l'humanité, corrompus et corrupteurs.
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Pierre-André Taguieff : Mais il ne faut pas oublier pour autant le phénomène de transfert culturel des thèmes antijuifs européens au sein du monde arabo-musulman qui, commencé à la fin du XIXe siècle, a pris une ampleur croissante au Proche-Orient à l'occasion de la lutte engagée par les Arabes contre le sionisme aux lendemains de la Déclaration Balfour du 2 novembre 1917. Le refus arabo-musulman de la création d'un « foyer national juif » en Palestine a été immédiat, et s'est idéologisé par recours à des stéréotypes et à des thèmes d'accusation empruntés au corpus de l'antisémitisme européen. C'est le cas pour la légende du «meurtre rituel», le mythe du «complot juif mondial» ou l'accusation plus récente de «racisme», qui alimente depuis les années 1970 la «nazification» d'Israël et du sionisme. En raison de ces investissements symboliques, le modèle ordinaire du conflit israélo-palestinienne, en tant que conflit strictement politique et territorial, s'avère trompeur. Le conflit ne saurait se réduire au simple choc de deux nationalismes rivaux, impliquant des conflits de légitimité plus ou moins surmontables. Qu'on le veuille ou non, il tend à prendre la figure d'un conflit judéo-musulman.
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Pierre-André Taguieff : Comme l'ont montré un certain nombre d'études historiques, le premier moment du processus de transformation du vieil antisémitisme européen en judéophobie antisioniste dotée d'un sens politique se situe dans l'entre-deux-guerres, et plus particulièrement au cours des années 1930, quand la thématique antijuive christiano-européenne est entrée en synthèse avec l'antijudaïsme théologico-religieux musulman. C'est alors que les Frères musulmans dirigés par Hassan al-Banna, le « Grand Mufti » de Jérusalem Haj Amin al-Husseini et plusieurs leaders arabes, tel l'Irakien Rachid Ali al-Gaylani, entrèrent en contact avec les nazis, avant de nouer certaines alliances qui se dévoilèrent pleinement durant la Seconde Guerre mondiale.
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Pierre-André Taguieff : L'importation de l'antisémitisme européen dans le monde arabo-musulman, marqué notamment par la première diffusion des Protocoles des Sages de Sion et de sa thématique conspirationniste au Proche-Orient, a pris une importance politique à partir du début des années 1920, lorsque des idéologues du panarabisme et du panislamisme ont associé la question palestinienne à la menace indistinctement « juive » et « sioniste » pesant sur les Lieux saints de l'islam. La hantise des Arabes musulmans tourne alors autour de la transformation de la mosquée Al-Aqsa en synagogue, rumeur qui, depuis le début des années 1920 et sous diverses formulations, n'a cessé de provoquer émeutes, pogroms ou affrontements sanglants. Cette accusation mensongère portée par le slogan « Al-Aqsa est en danger », lancé et exploité par le « Grand Mufti » de Jérusalem, a été à l'origine de la seconde Intifada, avant de revenir à l'automne 2015 pour justifier une nouvelle vague d'attaques terroristes contre des Israéliens. À la dénonciation de l'«occupation» de Jérusalem (« al-Quds » ou « al-Qods »), où se trouve le troisième Lieu saint de l'islam, s'ajoute celle de la « judaïsation » de la ville supposée musulmane. La version actualisée du slogan islamiste est désormais « Par le sang on reprendra Al-Aqsa », formule mobilisatrice allant de pair avec le cri «Allahou akbar». L'islamisation de la « cause palestinienne » a atteint un point de non-retour. La multiplication des attaques palestiniennes contre des Israéliens donne à penser qu'une troisième Intifada est sur le point de se déclencher. C'est dans ce contexte que nombre de leaders palestiniens poussent à une radicalisation de l'Intifada commençante. Début mars 2016, Abou Ahmad Fouad, secrétaire général adjoint du FPLP, s'est félicité de l'aide iranienne aux familles des Palestiniens « candidats au martyre » : « Ces capacités et cette aide entraîneront une escalade de l'Intifada. Oui. Et c'est ce que nous voulons. (…) Le candidat au martyre doit savoir qu'on s'occupera de sa famille. (…) Ce soutien aidera ces gens à continuer le combat et les sacrifices ».
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Pierre-André Taguieff : L'annexion islamo-arabe symbolique du Mont du Temple représente la dernière instrumentalisation palestinienne réussie de la question de Jérusalem. Le comité directeur de l'Unesco, réuni à Paris, a adopté le 12 avril 2016 une résolution proposée par l'Autorité Palestinienne stipulant qu'il n'y a aucun lien religieux entre le peuple juif et le Mont du Temple ainsi que le Mur occidental (le Mur des lamentations). La résolution se réfère au Mont du Temple comme à un site exclusivement musulman, connu sous le nom de « l'esplanade des Mosquées ». Le texte, présenté conjointement par l'Algérie, l'Égypte, le Liban, le Maroc, le royaume d'Oman, le Qatar et le Soudan, accuse l'État juif de profaner la mosquée Al-Aqsa et de creuser de « fausses tombes juives » dans les cimetières musulmans de Jérusalem. Avec l'Espagne, la Slovénie, la Suède et la Russie, la France a voté en faveur de ce grossier texte de propagande. Il relance une accusation sloganique bien connue: celle de la « judaïsation » et de l'« israélisation » de Jérusalem, thème privilégié de la nouvelle propagande « antisioniste ».
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Pierre-André Taguieff : L'accusation était ainsi formulée le 31 mars 2016 par un journaliste militant de la « cause palestinienne », Mohamed Salmawy : « Où en est l'Unesco des agressions sur le patrimoine architectural et religieux de la ville sainte de Jérusalem ? La judaïsation et l'israélisation de tout ce qui est arabe et musulman ont commencé à susciter la colère de l'opinion publique mondiale de manière générale. D'ailleurs, nombreuses sont les déclarations qui ont été émises de parties connues pour leur alignement aveugle sur Israël, exprimant leur rejet des agressions israéliennes sur les lieux sacrés à Jérusalem, en plus du sanctuaire d'Abraham (le Caveau des patriarches) ».
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Pierre-André Taguieff : Le 21 octobre 2015, l'Unesco avait classé le Caveau des patriarches et la Tombe de Rachel, deux lieux saints juifs en Israël, comme des sites musulmans de l'État palestinien. Cette rumeur persistante d'un complot juif pour détruire l'un des Lieux saints de l'islam explique la centralité et la récurrence de la question de Jérusalem dans le conflit politico-religieux opposant Juifs et Palestiniens musulmans. Elle présente l'avantage, pour la propagande palestinienne et ses variantes islamistes, de provoquer mécaniquement la sympathie et la solidarité de tous les musulmans, qu'ils soient sunnites ou chiites, et de les conduire à s'engager «sur le chemin du jihad» pour la défense d'Al-Aqsa. Les islamistes radicaux ont intégré depuis longtemps le thème d'accusation dans leur discours de propagande pour nourrir un antisionisme radical et démonologique puissamment mobilisateur. À la mobilisation des islamistes et des cercles de leurs sympathisants (des passifs aux complices) s'ajoute la mobilisation de divers milieux politiques, allant des gauches radicales à la plupart des groupes néofascistes ou néonazis, en faveur de la « cause palestinienne », sur la base d'une diabolisation du « sionisme » et d'Israël.
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Pierre-André Taguieff : L'islamisation de la «cause palestinienne» est en accélération continue depuis la création du Hamas en décembre 1987, qui lui a donné une figure organisationnelle. Faut-il rappeler l'article 13 de la Charte du Hamas, rendue publique le 18 août 1988? «Il n'y aura de solution à la cause palestinienne que par le jihad.» Cette islamisation jihadiste a pour effet de transformer un conflit politique et territorial en une guerre sans fin, alimentée par des passions ethnico-religieuses interdisant la recherche du compromis qui seul peut garantir une paix non précaire entre Juifs et Palestiniens (et plus largement États arabo-musulmans).
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Pierre-André Taguieff : Après des années de rêveries tiers-mondistes, anti-israéliennes et américanophobes, les intellectuels français ont été brutalement confrontés à la réalité historique par les attaques du 11-Septembre, les massacres commis au nom de l'islam en Syrie et en Irak ou les attentats parisiens de janvier 2015 et de novembre 2016. Ce réveil brutal a conduit certains d'entre eux à nier, minimiser ou relativiser les faits ne s'inscrivant pas dans leur horizon d'attente. D'où une dérive conspirationniste. Si le spectacle du monde n'illustre pas le tableau qu'on s'en fait, s'il va jusqu'à le contredire, alors la tentation est grande de recourir aux «théories du complot», qui présentent l'avantage de paraître expliquer ce qu'on ne peut expliquer et de préserver ainsi les dogmes idéologiques et leur apparence cohérence. Les négateurs des attaques du 11-Septembre avaient montré la voie.
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Pierre-André Taguieff : Les conspirationnistes d'aujourd'hui appliquent les mêmes schèmes interprétatifs aux événements qui dérangent ou contredisent leur vision du monde. Ils imputent par exemple l'apparition de Daech à un vaste complot « sioniste » visant à affaiblir les États arabes et à mettre en difficulté l'Iran. Ou bien ils suggèrent que les attentats meurtriers de janvier ou de novembre 2015 sont le résultat de manipulations de services secrets, où le Mossad est toujours bien placé. Dans les nouveaux récits complotistes, les intérêts prêtés aux « sionistes » fonctionnent comme les « intérêts de classe » dans la vulgate marxiste ou les « intérêts de race » dans les doctrines racistes classiques. Les « antisionistes » qui se réclament de l'antiracisme réinventent ainsi un mode d'accusation proprement raciste, conclut Pierre-André Taguieff.
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/04/21/31002-20160421ARTFIG00124-de-l-islamisation-de-la-cause-palestinienne-au-complotisme-antisioniste.php
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Les palestiniens musulmans éradiquent l’histoire chrétienne

Palestiniens-1

   
Depuis plus de cinquante ans, les Européens ont lâché Israël pour s'aligner sur le monde arabo-musulman. Les Européens ont commencé par s'aligner sur la Ligue Arabe et l'OLP. Puis, ils se sont alignés sur l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
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Aujourd'hui, en 2016, le résultat est là : l'Europe accueille - et va continuer d'accueillir - des millions de migrants musulmans, parmi lesquels on dénombre des terroristes de l'Etat Islamique (EI). Cet Etat Islamique soutenu (en douce et parfois même pas en douce) par la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar.
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L'Europe est d'abord devenue l'Eurabia. Maintenant, elle est en train de devenir - progressivement - un Califat qui compte déjà 80 millions de musulmans. Dans ce contexte, je publie, ci-dessous, une longue analyse du journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh, analyse sur les palestiniens musulmans qui éradiquent l'histoire chrétienne.
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A propos des palestiniens musulmans qui éradiquent l'histoire chrétienne, le journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh écrit notamment (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Pour les Palestiniens chrétiens, la destruction des vestiges d'une église Byzantine n'est qu'une tentative après l'autre des musulmans de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas, d'effacer l'histoire chrétienne et tous les signes d'une présence chrétienne en Cisjordanie et à Gaza. Un nombre croissant de chrétiens estiment aujourd'hui être devenus une cible pour l'AP et le Hamas en raison de leur religion. Des bulldozers ont été utilisés pour détruire des antiquités religieuses ; certains Palestiniens accusent le Hamas et l'AP de copier l'Etat islamique en matière de traitement des vestiges historiques. « Ou sont les responsables des différentes églises à Jérusalem et partout dans le monde ?
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Khaled Abu Toameh : Ou sont le Vatican et l'Unesco ? Ou sont les dirigeants et les hommes politiques qui parlent, parlent, parlent d'unité nationale et de préservation du patrimoine historique religieux ? S'agit-il d'une conspiration collective pour mettre fin à notre existence et à notre histoire au Moyen Orient ? » — Sami Khalil, un chrétien de Naplouse en Cisjordanie. Le sort des chrétiens palestiniens n'intéresse pas la communauté internationale. Sans doute parce que Israël ne peut pas être blâmé pour la démolition des vestiges archéologiques. Si les persécutions actuelles contre les chrétiens se poursuivent, le jour viendra où plus aucun chrétien ne pourra subsister à Bethléem. Les Palestiniens chrétiens ne décolèrent pas de la destruction des ruines de l'ancienne église byzantine récemment mise au jour à Gaza City.
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Khaled Abu Toameh : Leur colère a toutefois échoué à capter l'attention de la communauté internationale, notamment celle d'agences de l'ONU qui, comme l'Unesco, ont précisément pour mission de préserver les trésors du patrimoine culturel et naturel mondial. Des vestiges d'une église vieille de 1800 ans ont été découverts au Square Palestine d'Al-Daraj, un faubourg de Gaza City, là où le Hamas avait entrepris de bâtir un centre commercial. Cette découverte archéologique spectaculaire n'a aucunement impressionné les ouvriers qui ont déblayé les reliques et poursuivi leurs travaux de construction. Aussi incroyable que cela paraisse, les reliques ont été évacuées à coups de bulldozers, ce qui a provoqué les critiques acerbes de nombreux Palestiniens chrétiens.
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Khaled Abu Toameh : Certains n'ont pas hésité à établir un parallèle entre le Hamas et l'Autorité Palestinienne (PA) d'un côté et l'Etat islamique de l'autre concernant leur gestion des sites archéologiques. Pour les Palestiniens chrétiens, la destruction des vestiges de cette église Byzantine n'est qu'une tentative après l'autre des musulmans de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas, d'effacer l'histoire chrétienne et tous les signes d'une présence chrétienne dans les territoires palestiniens. Le Hamas a détruit les vestiges d'une église byzantine vieille de 1800 qui venait d'être mise au jour à Gaza City. Les accusations qui ont surgi traduisent l'amertume des Palestiniens chrétiens face à l'attitude de leurs leaders à Gaza comme en Cisjordanie.
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Khaled Abu Toameh : Mais elles témoignent aussi de la marginalisation et des persécutions qu'ils subissent en tant que chrétiens sous le joug du Hamas et de l'Autorité Palestinienne. Les Palestiniens chrétiens ont aussi été douloureusement affectés du désintérêt marqué de la communauté internationale, - Vatican et communautés chrétiennes de par le monde y compris -, face à ce qu'ils considèrent être une agression contre leur patrimoine et leurs lieux saints. Le Hamas a affirmé qu'il n'a pas les moyens de préserver le patrimoine historique d'une église. La crise financière qu'il affronte du fait du « blocus » de la bande de Gaza ne lui permettrait pas de dégager les millions de dollars et les équipes nécessaires à la préservation in situ d'un site chrétien.
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Khaled Abu Toameh : Quant à l'Autorité Palestinienne, elle déclare que la bande de Gaza est hors de son contrôle et qu'elle n'est pas en mesure d'empêcher la destruction de trésors archéologiques. On est toutefois en droit de remarquer que l'Autorité Palestinienne ne s'est pas prononcée publiquement contre la destruction de ce site archéologique. C'est pourtant cette même Autorité Palestinienne qui encourage à une « intifada » au couteau et à la voiture bélier contre les juifs accusés de « profaner » la mosquée Al Aqsa en raison des visites organisées au Mont du Temple sous protection policière. L'Autorité Palestinienne considère que les visites de Juifs sur le Mont du Temple sont bien plus graves que la démolition d'un important site archéologique chrétien dans la bande de Gaza.
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Khaled Abu Toameh : Au lieu de dénoncer la politique du Hamas en la matière, l'agence d'information Wafa, sous contrôle de l'Autorité Palestinienne, s'est borné à publier une dépêche qui fait état de l'indignation de quelques historiens et archéologues palestiniens. Un des leaders de la communauté chrétienne en Cisjordanie, le Père Ibrahim Nairouz, a écrit sa colère au premier ministre de l'Autorité Palestinienne, Rami Hamdallah contre la maltraitance gratuite des vestiges d'une église de la bande de Gaza. Le Père Nairouz a écrit : « Auriez-vous agi de même si les ruines s'étaient révélées être celles d'une mosquée ou d'une synagogue ? ». En signe de protestation, il a rendu publique sa décision de boycotter une visite du premier ministre palestinien à Bethléem et Hébron.
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Khaled Abu Toameh : De nombreux Palestinien chrétiens – et aussi quelques musulmans – se sont associés au Père Nairouz pour exprimer leur dégoût face à cette destruction. Sami Khalil, un chrétien de Naplouse en Cisjordanie a écrit : « Je crois que ce silence confine à la connivence. Mais la question se pose aussi de savoir où sont les spécialistes capables de préserver notre héritage chrétien ? Ou sont les responsables des églises à Jérusalem et dans le reste du monde ? Ou sont passés le Vatican et l'Unesco ? Ou sont les dirigeants et les hommes politiques qui parlent, parlent, parlent d'unité nationale et de préservation du patrimoine historique religieux ?
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Khaled Abu Toameh : Y aurait-il là une conspiration politique pour mettre fin à notre existence et à notre histoire au Moyen Orient ? ». Anton Kamil Nasser, un autre chrétien a commenté : « peu importe qu'il s'agisse d'une église ou d'un autre monument, il y a là une forme de terrorisme intellectuel et de régression ». Abdullah Kamal, un responsable de l'université Al-Qods de Jérusalem a affirmé : « je suis au regret de constater que le silence qui entoure la destruction de cet héritage archéologique et de ce site historique dans notre pays est l'équivalent d'un crime ». Une chrétienne de Jérusalem est a remarqué : "Honte à nous. Si cela était arrivé sous les juifs, ils auraient transformé le site en musée archéologique ».
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Khaled Abu Toameh : A l'évidence, la minorité chrétienne qui vit sous la férule de l'Autorité palestinienne et du Hamas n'est pas au mieux de sa forme. Ce n'est un secret pour personne, un nombre croissant de chrétiens en Cisjordanie et à Gaza a le sentiment d'être devenu une cible pour l'Autorité palestinienne et le Hamas. La destruction de l'église byzantine de Gaza n'est qu'un exemple parmi d'autres du manque de respect que l'Autorité palestinienne et le Hamas témoignent aux chrétiens. L'arrestation de Raja Elias Freij, 60 ans, un homme d'affaires chrétien de Bethlehem, par la police de l'Autorité Palestinienne, a également mis en rage la communauté chrétienne de Cisjordanie.
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Khaled Abu Toameh : L'Autorité Palestinienne affirme que Freij a été arrêté pour avoir menacé un commerçant de Bethléem, ce que lui-même, sa famille et de nombreux autres chrétiens nient vigoureusement. Au cours du dernier weekend, plusieurs chrétiens ont manifesté dans le Square Manger de Bethléem pour exiger la mise en liberté de Freij et accuser l'Autorité Palestinienne de discrimination religieuse. La communauté internationale détourne les yeux de la situation critique faite aux Palestiniens chrétiens. Sans doute parce que personne ne peut accuser Israël de porter atteinte aux antiquités chrétiennes. Si cette politique anti chrétienne se poursuit, un jour viendra où tous les chrétiens autochtones auront quitté Bethléem. Les pèlerins qui visitent le lieu de naissance du Christ devront amener alors leurs propres prêtres pour y conduire la messe, conclut Khaled Abu Toameh (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Michel Garroté, 14 avril 2016
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http://fr.gatestoneinstitute.org/7848/palestiniens-chretiens-histoire
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Le journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh, primé à de nombreuses reprises, est basé à Jérusalem. Texte original : "Palestinians : Erasing Christian History" :
http://www.gatestoneinstitute.org/7832/palestinians-christian-history
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Netanyahu reconnaît pour la première fois qu’Israël mène des attaques en Syrie

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a admis lundi pour la première fois que son pays avait mené des raids aériens en Syrie, contre des convois d’armes suspectés d’être destinés au Hezbollah, qui combat l’Etat Islamique et les groupes terroristes hostiles à l’armée gouvernementale.

Suite

Merci à Pierre H.

L’UE veut étiqueter les produits fabriqués dans les colonies israéliennes

 

La Commission européenne a demandé mercredi aux 28 Etats membres de mettre en oeuvre l'étiquetage des produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens. Israël a "condamné" cette décision et convoque le représentant de l'UE

 

Extrait de: Source et auteur

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Les secrets divulgués par Poutine à Assad



L’on s’est montré « surpris » du tout récent voyage de Bachar Al-Assad à Moscou, où il a eu un entretien avec Vladimir Poutine. L’on s’était déjà montré « surpris » du récent voyage-éclair de Binyamin Netanyahu à Moscou, où il a eu, lui aussi, un entretien avec Vladimir Poutine. L’on n'a donc visiblement toujours pas compris que la donne a changé, que les Israéliens et les Syriens sont intelligents et que les Européens sont des idiots…

Un analyste russe a tenté de décortiquer le secret de cette visite d’Assad chez Poutine. Le « mystère » du voyage du Président Syrien, c’est qu’il s’agissait pour Poutine de mettre Assad au courant d’une « opération spéciale » (ci-dessous, extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

Un avion de transport Il-62M de la compagnie Rossiya Airlines, immatriculé RA-86539, a décollé le 20 octobre, de l’aéroport Chkalovsky de Moscou et a atterri sur la base aérienne de Hmeymim en Syrie. L’avion avait couplé le transpondeur et l’indicatif de reconnaissance était RFF7093.

Le lendemain, avec le président syrien à bord, le même avion a été repéré avec son transpondeur, sans indication de reconnaissance au-dessus de la mer Caspienne, au nord de l’Iran. Une fois entré dans l’espace aérien de la Russie, l’équipage a couplé le transpondeur pour afficher un indicatif officiel : RFF7094. Très probablement, Assad est retourné en Syrie dans un autre Il-62M, immatriculé RA-86559 qui s’est envolé avec le transpondeur en marche pendant toute la durée du voyage, mais sans l’indicatif.

Poutine aurait dit à Assad, lors de la rencontre à Moscou, que tout Etat qui soutient les rebelles islamistes, d’une manière qui mette en danger les forces russes déployées en Syrie, deviendra une cible légitime pour la Russie, précisant qu’il ne faisait pas seulement allusion à la fourniture des systèmes AA portables (MANPADS).

Il est de notoriété publique que depuis le début des bombardements aériens russes, les rebelles islamistes demandent à leurs commanditaires de leur livrer des missiles AA via la Turquie. La reconnaissance aérienne russe a d’ailleurs trouvé un complexe AA de type OSA-AKM (9K33M3), dans les territoires contrôlés par l’EI.

Le complexe a été aussitôt neutralisé par un bombardier Su-34. Poutine a tenu à préciser que le lancement des 26 missiles de croisière 3M-14T Kaliber, à partir de la mer Caspienne sur des cibles de l’EI en Syrie, sur une distance de 1500 km, avait aussi pour objectif de mettre en garde tous les États impliqués sur le terrain en Syrie, que les prochaines cibles des missiles de croisière russes pourraient être des objectifs militaires de ceux qui fourniront aux terroristes islamistes des armes qui seront utilisées contre le contingent russe de Syrie.

La marine militaire russe possède des missiles de croisière- 3M-14T Kaliber sur des frégates et des sous-marins de la flotte de la mer Noire, et aussi sur des frégates et sous-marins déployés en Méditerranée. Ils possèdent également des missiles de croisière KH-101, avec une portée de 3'000 à 5’000 km, qui sont une variante de l’armement des bombardiers à grand rayon d’action Tu-160 et Tu-95 MS. D’autres bombardiers, les Tu-22 M3, sont armés de missiles de croisière plus petits Kh-555, avec une portée de 2 500 kilomètres.

Obama et ses acolytes se sont précipités pour déclarer qu’ils ne tireront pas sur les avions russes en Syrie, qu’ils ne mèneront pas de frappes sur les bases aériennes russes en Syrie et qu’ils et n’armeront plus les rebelles islamistes « modérés » avec des missiles AA (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

Michel Garroté

http://mil-avia.livejournal.com/127654.html

http://tass.ru/politika/2364398

http://www.ziaruldegarda.ro/ce-secret-i-a-divulgat-putin-lui-bashar-al-assad-la-moscova/

http://reseauinternational.net/quels-secrets-poutine-a-t-il-divulgue-a-bachar-al-assad-a-moscou/

   

« Palestine » et « Kosovo » à l’Unesco



Une fois de plus, Israël et la Serbie (photo ci-dessus : drapeaux Israël, Serbie et Monténégro) sont bafoués par les « palestiniens », par les « kosovars », par Obama, par l’Union européenne, par l’ONU et par l’Unesco. Petit retour en arrière historique. Depuis 40 ans, la gauche américaine, une partie de la droite américaine, l’Europe toutes tendances confondues, excepté les milieux souverainistes, et encore, pas tous, ont conclu des accords, secrets et pas secrets, avec le monde arabo-musulman (en premier lieu la Ligue arabe et l’OLP), puis avec diverses entités islamiques, notamment l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et ses Etats-membres (Arabie saoudite et Qatar notamment), accords secrets et pas secrets, dont on voit aujourd’hui le désastreux résultat.

Avec Obama, à cause d’Obama, les Etats-Unis ont perdu -- peut-être définitivement -- leur rôle de première puissance mondiale. Certains s’en réjouissent. Mais ont-ils réfléchi à la question de savoir qui prendra, à la place des Etats-Unis, le rôle de première puissance mondiale ? Au plan financier, les plus grands fonds souverains sont ceux de la Chine et de diverses monarchies islamiques. Au plan militaire, la Chine se prépare discrètement à occuper la première place. Autrement dit, si l’Europe veut éviter la double domination chinoise et islamique, vers qui peut-elle encore se tourner ?

La Russie serait une option. Sauf que l’Europe, d’une part, impose des sanctions économiques au pays de Poutine ; et d’autre part, l’Europe ouvre toutes grandes ses portes à des millions de migrants musulmans (syriens, balkaniques et autres), dont personne ne sait vraiment combien sont, en réalité, des conquérants islamistes. Deux exemples font actuellement parler d’eux à l’UNESCO : le « Kosovo » et la « Palestine ». Le « Kosovo », qui n’est pas un Etat-Nation constitutionnel, est dirigé par des criminels maffieux.

La « Palestine », qui elle non plus, n’est pas un Etat-Nation constitutionnel, est, elle aussi, dirigée par des criminels maffieux. En revanche, la Serbie et Israël, sont considérés comme des Etats pestiférés. Les médias occidentaux reprennent sans discernement les allégations des dirigeants kosovars (UCK) et palestiniens (Fatah et Hamas). Mais ces mêmes médias considèrent, en revanche, que tout ce que disent les dirigeants serbes et israéliens n’est que « propagande ». Voilà le désastreux résultat des accords, secrets et pas secrets, conclus depuis 40 ans, par les dirigeants européens, d’abord avec le monde arabo-musulman, puis avec diverses entités islamiques.

« Kosovo »

On peut lire dans la revue de presse LSB et sur Novopress (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) qu’au nom du « Collectif international pour le retour de l’Etat de droit au Kosovo-Metochie » qu'il a créé avec Slobodan Despot et Nikola Mirkovic, Jacques Hogard, auteur de "l'Europe est morte à Pristina", appelle à s’opposer à cette nouvelle subversion. "L’UNESCO s’apprête à admettre comme membre la soi-disant « république du Kosovo », alors que les Nations Unies elles-mêmes n’ont jamais reconnu « l’indépendance » de cette province serbe, berceau historique de la culture et de l’identité chrétienne de la Serbie, aujourd’hui aux mains des rebelles albano-musulmans de l’UCK.

Encore une nouvelle hypocrisie qui, sans nul doute, n’a pas d’autre but que de profiter au clan islamo-maffieux d’Hashim Thaci au pouvoir à Pristina. Il faut que cesse d’être ainsi bafouée par la communauté internationale la Résolution 1244 de l’ONU. En rejoignant cette pétition, l’on contribuera à maintenir l'espoir chez les Chrétiens persécutés au Kosovo (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

Pour mémoire (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page), rappelons que les bobos gauchistes américains, avec l’ex-président Bill Clinton, sont quasiment les seuls responsables de la création d’un Kosovo indépendant et de la mise en place d’un pouvoir brutal et corrompu qui régit cruellement la vie de son peuple. Cette création d’un Kosovo indépendant au nom de la démocratie et de l’humanisme est d’ailleurs considérée par les Clinton et leur clan comme le dernier succès en politique extérieure américaine depuis la fin de la guerre froide.

Après avoir imposé l’indépendance d’un Etat définitivement non viable pour obtenir ce qu’ils voulaient, les États-Unis (ndmg - notamment Clinton, Brzezinski, Holbrooke, Albright, puis Obama) ont laissé le Kosovo et ses habitants macérer dans leur enfer. Après avoir suscité la pire sorte de nationalisme de pacotille pour réaliser leurs plans, les Américains les ont abandonnés à leur sort, dans une misère accablante, au milieu de mafias (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

« Palestine »

Sur Koide9enisrael, David Illouz écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'UNESCO a adopté une résolution ce mercredi déclarant le Caveau des Patriarches (à Hébron) et le Tombeau de Rachel (à Bethléem) comme étant des sites musulmans. Cette résolution ridicule a été adoptée avec 26 voix pour, six contre et 25 abstentions. Cette résolution condamne également Israël pour les fouilles archéologiques effectuées dans la Vieille Ville de Jérusalem et en particulier près du Mont du Temple.

David Illouz : Une première ébauche de cette résolution avait également appelé à reconnaitre le Kotel (Mur occidental) comme étant répertorié comme un site islamique, ou plus précisément comme une "extension de la mosquée Al-Aqsa", mais ce détail a été précipitamment retiré après une condamnation générale, y compris par le Directeur général de l'UNESCO. Le projet révisé est en fait encore plus anti-israélien que l'original, celui-ci décrivant Jérusalem comme étant la "capitale occupée de la Palestine".

David Illouz : Cette résolution a été soutenue par six pays arabes membres de l'UNESCO qui ont dirigé cette initiative au nom de l'Autorité palestinienne. Cette fois, la dhimmitude est flagrante, l'ONU révise l'histoire sous les yeux du monde entier. L'islamisation du monde est en marche et cela finira par une guerre de religion au niveau mondial, conclut David Illouz (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Le 21 octobre 2015, on pouvait lire, sur Europe-Israël, à propos du mont du temple notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dans le contexte des événements récents et de l’exacerbation des tensions autour du Mont du Temple, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a rencontré le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, en visite en Israël. Le Premier ministre israélien a déclaré : « Israël protège vigoureusement les lieux saints de toutes les religions. Nous maintenons le statu quo. Les Palestiniens, en revanche, sont ceux qui violent le statu quo. Les Palestiniens ont introduit des explosifs dans l’enceinte de la mosquée al-Aqsa ; ce qui est une violation du statu quo. Ils essaient d’empêcher violemment, tant les Juifs que les Chrétiens, de visiter le Mont du Temple. C’est une autre violation du statu quo ».

Europe-Israël : Israël dénonce la volonté de Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne, de créer un choc dans la région, au travers de ses nombreuses incitations à la violence, auxquelles il mêle la dimension religieuse, ébranlant et violant ainsi le statu quo qui existe sur le Mont du Temple. Ces incitations ont reçu un écho sanglant parmi les Palestiniens, qui a entraîné une vague de terreur en Israël et des pertes humaines des deux côtés. Dans un discours télévisé diffusé sur la chaîne officielle de l’Autorité palestinienne, le 14 octobre dernier (voir vidéo originale), le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a, une fois de plus, accusé les Israéliens de vouloir changer le statu quo sur le Mont du temple : « nous rejetons les tentatives faites par les israéliens de changer le statu quo à Jérusalem. Nous n’accepterons aucun type de changement dans la sainteté de Haram al Sharif (Mont du temple) », a asséné Mahmoud Abbas.

Europe-Israël : Mahmoud Abbas avait également tenu des propos particulièrement indignes, le 16 septembre dernier, déclarant : « nous bénissons chaque goutte de sang qui a été répandu sur Jérusalem, qui est un sang propre et pur. Ce sang est versé pour Allah si Allah le veut, chaque martyr atteindra le paradis et tous ceux qui seront blessés seront récompensés par Allah ». D’autre part, l’Autorité palestinienne s’est attelée parallèlement à convaincre l’UNESCO de renier le lien historique qui existe entre le peuple juif et le Mur des Lamentations, le lieu le plus sacré du judaïsme. Le projet de résolution a été soumis par six Etats arabes au nom de l’Autorité palestinienne afin de déclarer le Mur des Lamentions comme site musulman.

Europe-Israël : Ce projet de résolution est une provocation supplémentaire au sujet duquel la Directrice Générale de l’UNESCO Irina Bokova a fait part de ses inquiétudes dans une déclaration publiée hier : elle « déplore les récentes propositions en cours de discussion par le Conseil exécutif de l’UNESCO et qui pourraient être perçues comme des modifications au statut de la Vieille Ville de Jérusalem et ses remparts, (…) et qui pourraient en outre raviver les tensions (…). La protection du patrimoine culturel ne doit pas être prise en otage ». Elle a rappelé que « Jérusalem est une terre sainte des trois religions monothéistes, un lieu de dialogue pour tous, Juifs, Chrétiens et Musulmans ». De tels propos ne font qu’attiser les tensions, d’autant que, comme l’a rappelé Benjamin Netanyahou, le Président Abbas n’a toujours pas condamné les attaques terroristes perpétrées à l’encontre des israéliens depuis le mois dernier (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté, 22 octobre 2015

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/10/non-%C3%A0-ladmission-du-kosovo-comme-membre-de-lunesco-.html

http://fr.novopress.info/194013/lunesco-sapprete-admettre-kosovo/

http://fr.novopress.info/183554/encore-brillante-reussite-americaine-creation-labandon-du-kosovo/

http://koide9enisrael.blogspot.co.il/2015/10/lunesco-vote-le-caveau-des-patriarches.html?m=1

http://www.europe-israel.org/2015/10/ambassade-disrael-clarifications-sur-la-situation-sur-le-mont-du-temple/