Michel Garroté -- Je lis avec plaisir que le député français Gilbert Collard approuve la décision de Trump à propos de Jérusalem. Je lis avec autant de plaisir que l'analyste Daniel Pipes a tout récemment écrit : "Trump reconnaît Jérusalem comme la capitale d’Israël : qu’est-ce que cela signifie ? L'obsession palestinienne, arabe et musulmane pour Jérusalem ne découle pas d'un intérêt religieux pour la ville mais du désir de la contrôler. Là où les sionistes posent le pied, les Palestiniens suivent. La décision de Trump a été aussitôt vivement dénoncée par le pape, le secrétaire général de l'ONU, les dirigeants européens, Ankara et Téhéran, les islamistes, la gauche et les Palestiniens", note Daniel Pipes. Cela dit, la plupart des Etats arabes, bien qu'ils se soient un brin agités, sont restés relativement calmes : il est vrai qu'en ce moment, ils ont d’autres priorités...
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De son côté, le chroniqueur Jean-Pierre Bensimon signale : Quiconque a pris connaissance des propos de Trump sait qu’il a borné sa décision par une série de restrictions. Citons-le : "Nous ne prenons pas position sur les questions du statut final, ni sur les limites spécifiques de la souveraineté israélienne à Jérusalem, ni sur le tracé des frontières contestées. Ces questions sont laissées aux parties impliquées". Trump ne parle pas de Jérusalem unifiée. Il reconnait la capitale mais s’abstient de toute estimation sur le périmètre exact de la souveraineté israélienne à Jérusalem. Il laisse donc les négociations totalement ouvertes aux parties impliquées. Mieux, il déclare que les États-Unis sont favorables à une solution à deux États, si les deux parties en conviennent, précise Jean-Pierre Bensimon.
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Donald Trump a donc décidé de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, pour la simple et bonne raison que cette ville est la capitale d'Israël. Je ne vois pas de quel droit les journalistes et les dirigeants européens manifestent bruyamment leur désaccord. Ce qui devrait les émouvoir, ce n'est pas ce transfert. Ce qui devrait les émouvoir, c'est le fait que les Arabes n’ont jamais abandonné le rêve de détruire Israël.
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À ceux qui seraient si sûrs que l’existence de la « Palestine » remonte très loin dans l’Histoire, je suppose qu’ils sont capables de répondre aux questions qui suivent sur ce pays, la « Palestine » (texte de Yashiko Sagamori traduit par Marcoroz) : 1) Quand a-t-elle été fondée, et par qui ? 2) Quelles étaient ses frontières ? 3) Quelle était sa capitale ? 4) Quelles étaient ses principales villes ? 5) Qu’est-ce qui constituait la base de son économie ? 6) Quelle était la forme de son gouvernement ? 7) Pouvez-vous nommer un chef palestinien avant Arafat ? 8) La Palestine a-t-elle déjà été reconnue par un pays dont l’existence, à l’époque ou aujourd’hui, ne laisserait aucune place à l’interprétation ? 9) Quelle était la langue de la Palestine ? 10) Quelle était la religion dominante en Palestine ? 11) Quel était le nom de sa monnaie ? Choisissez une date dans l’Histoire, et citez le taux de change à cette date de la monnaie palestinienne contre le dollar US, le mark allemand, la livre britannique, le yen japonais ou le yuan chinois. 12) Quels objets archéologiques les Palestiniens ont-ils laissés ? 13) Connaissez-vous une librairie où l’on pourrait trouver une oeuvre littéraire palestinienne produite avant 1967 ? 14) Enfin, puisqu’un tel pays n’existe plus, quelle aurait été la cause de sa « disparition », et quand aurait-il disparu ?, demande Yashiko Sagamori.
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Et si cette population que vous appelez par erreur « palestinienne » n’est pas seulement constituée d’Arabes génériques mais en grande partie d’Arabes provenant ou plutôt expulsés du monde arabe alentour (rappelons que « sous le mandat anglais plus de 200'000 sont venues d'Arabie précisément, pour s’installer avec promesses d'un monde meilleur »), si elle possède vraiment une identité ethnique qui lui donnerait un droit à l’autodétermination, pourquoi n’a-t-elle jamais essayé d’accéder à l’indépendance avant qu’Israël n’inflige aux Arabes une cuisante défaite lors de la guerre des Six-jours ?, demande encore Yashiko Sagamori.
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Évitons d’invoquer un lien entre les « Palestiniens » actuels et les Philistins de la Bible : substituer l’étymologie à l’Histoire n’a aucun sens. La vérité devrait être évidente pour qui veut la connaître. Les Arabes n’ont jamais abandonné le rêve de détruire Israël : ils continuent de le chérir. N’ayant pu détruire Israël par la force militaire, ils tentent aujourd’hui de le faire par procuration. À cette fin, ils ont créé une organisation terroriste qu’ils ont appelée non sans cynisme le « peuple palestinien » et qu’ils ont installée à Gaza, en Judée et en Samarie. Autrement, comment expliquez-vous le refus par la Jordanie et l’Égypte, après la guerre des Six-jours, d’accepter inconditionnellement de reprendre l’une la « Cisjordanie » et l’autre Gaza ?
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Le fait est là, la population arabe de Gaza, de Judée et de Samarie est bien moins fondée à revendiquer un statut national, que la tribu d’Indiens américains qui s’est rassemblée avec succès dans le Connecticut pour y créer un casino détaxé : Au moins cette tribu était-elle motivée par un but constructif. Tandis que les soi-disant « Palestiniens », eux, n’ont qu’une motivation : la destruction d’Israël, et de mon point de vue, cela ne saurait suffire à faire d’eux une nation ni rien d’autre à l’exception de ce qu’ils sont vraiment : une organisation terroriste qui finira par être démantelée.
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Les recensements concernant la population de Jérusalem effectués par les Autorités Ottomanes à partir de 1860 ainsi et par la Grande Bretagne sous son Mandat sur la Palestine (1920-1948) montrent que la population juive était majoritaire à Jérusalem. Le lendemain de sa proclamation d’indépendance le 14 mai 1948 la Légion Arabe Jordanienne commandée par Glubb Pasha attaqua Jérusalem vidant la Vieille Ville des Juifs ,détruisant toutes les synagogues (plus de 50) , utilisant les pierres tombales juives comme latrines et interdisant aux Juifs de prier au Mur Occidental ( Le Kotel Hamaaravi) pendant les 19 ans de son occupation sans aucune condamnation de la part de l’ONU pour ces méfaits. C’est en 1949 après l’armistice signé entre la Jordanie que le terme » Jérusalem-Est » apparut pour la première fois dans l’histoire plusieurs fois millénaire de Jérusalem.
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Si Jérusalem-Est était « entièrement arabe » jusqu’en 1967, c’est parce que l’armée jordanienne en avait expulsé pendant la guerre de 1948 les milliers juifs qui y vivaient majoritairement depuis des siècles, leurs lieux saints leurs demeurant interdits jusqu’en 1967. La Jordanie avec sa Légion Arabe, après avoir vaincu et expulsé les juifs, a occupé physiquement sans droit Jérusalem-Est tout en leur interdisant de venir prier sur leurs lieux sacrés, largement dévastés.
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La candidate malheureuse à la Maison Blanche, Hillary Clinton, a elle-même défendu la position actuelle de Donald Trump. En 1999, alors First Lady, elle considérait ainsi Jérusalem comme la “capitale éternelle et indivisible d’Israël” et avait juré de se faire “un défenseur actif et engagé” du transfert de l’ambassade américaine, en cas d’élection au siège de sénateur de l’État de New York. Son mari Bill, alors candidat à la Maison Blanche, avait lui aussi promis, en 1992, de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État hébreu.
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Le candidat démocrate Barack Obama avait, lui aussi, défendu l’actuelle décision du président Trump. “Tout accord négocié avec le peuple palestinien doit préserver l’identité d’Israël en tant qu’État juif, doté de frontières sûres, reconnues et défendables, déclarait-il, le 4 juin 2008, dans un discours prononcé devant l’AIPAC, une association pro-israélienne aux États-Unis. Et Jérusalem restera la capitale d’Israël et elle doit rester indivise”, avait ajouté Obama.
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En fait, c’est le Congrès américain en 1995, sous Bill Clinton, qui a pris quasi unanimement cette disposition législative en ordonnant par voie de conséquence le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Ce n’est que pour des raisons de sécurité que les présidents américains successifs ont temporisé. Obama le bien-aimé en 2008, lors d’une visite, a rappelé que pour l’Amérique : « Jérusalem était la capitale d’Israël ». Il n’a pas déclenché le feu du ciel. La Russie, en avril dernier, a prononcé le même credo sans que le ciel ne tombe sur la tête de Poutine. Les Etats-Unis vont transférer leur ambassade à Jérusalem. Et alors ?
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Blog Archives
Pourquoi Donald Trump est-il bien vu en Israël ?
Michel Garroté -- Ca pète de tous les côtés, comme dirait l'autre. Alors qu’un tir de missile, par des islamistes yéménites houthistes chiites, a visé l’aéroport international de Riyad, le samedi 4 novembre 2017, l’Arabie saoudite sunnite accuse l'Iran chiite de fournir à ces islamistes chiites des équipements militaires.
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D'autre part, le Premier ministre libanais Saad Hariri (qui détient également la nationalité saoudienne) -- qui a annoncé, le même samedi 4 novembre 2017, sa démission depuis l'Arabie saoudite -- a quitté Ryad pour Abou Dhabi, où il va s'entretenir avec le prince héritier des Emirats Arabes Unis, Mohamed bin Zayed al Nahyan (Puigdemont, Hariri, qu'est-ce qu'ils ont tous à se barrer comme ça à l'étranger ?).
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Le Premier ministre libanais, issu de la communauté sunnite, a invoqué des menaces sur sa vie et des agissements de l'Iran à travers son allié chiite libanais, le Hezbollah, déjà responsable de l'assassinat de son père, Rafik Hariri, en 2005 (Hariri a peur de se faire descendre par les allumés du Hezbollah et Puigdemont craint de finir sa vie dans une geôle madrilène où personne ne parle catalan, bon, c'est vrai que ce n'est pas très rigolo, mais tout de même, où donc est passé le temps des héros ?).
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Dans ce contexte, et, à propos de la situation au Proche et au Moyen Orient, à propos de Donald Trump et à propos d'Israël, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les Français, très majoritairement, n’aiment pas Donald Trump. Mais les Israéliens, en tout cas, ne partagent pas cet unanimisme. Or leur lucidité concernant la lutte contre le totalitarisme islamique, leur ennemi déclaré et mortel, invite à se demander si l’opinion française ne se laisse pas endormir par l’anti-trumpisme moutonnier des médias.
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Ivan Rioufol : Rencontré samedi 4 novembre 2017 au soir à Jérusalem, le philosophe Michaël Bar-Zvi, confirme cette constatation que le visiteur peut faire à l’écoute de la rue israélienne : "Trump considère que le réel danger c’est l’Iran et il a raison". En tout cas, son discours du 21 mai 2017 à Riyad [Arabie saoudite] -- qui enjoignait aux Etats musulmans de vaincre "l’extrémisme islamiste" alimenté par l’Iran -- n’est pas pour rien dans le coup de force [ndmg - tout récent] du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman. Le soir même où j’interrogeais Bar-Zvi, poursuit Ivan Rioufol, au cours d’un dîner organisé [le samedi 4 novembre 2017] par une association juive de soutien au développement environnemental et économique d’Israël, le fils du roi Salman passait un grand coup de balai anti-corruption et anti-fondamentalisme dans les rangs les plus proches du pouvoir [voir plus haut ; il fera date dans l'histoire, ce samedi 4 novembre 2017...].
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[ndmg - en mai dernier, lors sa visite en Arabie saoudite, Trump a également secoué les wahhabites, les salafistes, comme il l'avait fait avec les Iraniens, invitant fermement les Saoud à donner chez eux un coup de balai anti-fondamentaliste ; en quelques semaines, on a vu la police religieuse du royaume de plus en plus marginalisée et près d’un millier d’imams et des notables religieux extrémistes ont été raflés].
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Ivan Rioufol : Walid Ben Talal, notamment propriétaire du George V à Paris, fait partie des personnalités arrêtées. L’intention du prince héritier est de rompre avec les Wahhabites et leur pression religieuse. "Nous n’allons pas passer 30 ans de plus de notre vie à nous accommoder d’idées extrémistes et nous allons les détruire maintenant". Ce jeune dirigeant de 32 ans, appelé à succéder à son père malade [ndmg - malade, vieux et gaga], vient déjà d’autoriser les femmes à conduire. II semble vouloir aller vite dans les réformes.
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Ivan Rioufol : En fait, Trump partage avec les Israéliens un réalisme qui effraie la vieille Europe. Le rejet que suscite le président américain dans les médias n’est pas très éloigné de celui que rencontre l’Etat hébreu et son sionisme [ndmg - sachant que par-dessus le marché, presque plus personne, aujourd'hui, ne sait ce qu'est le sionisme]. La perspective de défendre une Patrie, quitte à passer par la guerre, est une issue inacceptable pour les esprits déjà soumis à l’idéologie de la table rase. Comme le rappelait Jean-François Revel, "l’idéologie n’étant pas tirée des faits, elle ne se sent jamais réfutée par eux".
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Ivan Rioufol : En France, la "parole libérée" n’est saluée que lorsqu’il s’agit d’accabler l’Occident. 'Le Monde' a consacré un dossier à "un antisémitisme du quotidien", sans que les mots islam, musulman, Coran, ne soient prononcés une seule fois. Les bourreaux d’Ilan Halimi, dont la stèle a été profanée, y sont encore décrits comme des "jeunes de Bagneux". Les Israéliens n’ont pas ces pudeurs, que Trump ne partage pas non plus. Le sentiment de sécurité que j’ai pu éprouver ces derniers jours dans le désert du Néguev comme dans la vieille ville de Jérusalem est à la mesure de la force mentale et de la détermination collective qui habitent la Nation israélienne.
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La France malade doit-elle tirer un trait sur son passé, sa culture, sa fierté, sa puissance, son dynamisme, pour plaire à ceux qui lui intiment de baisser les yeux, de courber l’échine, de s’excuser d’être encore là ? En Israël, des tomates poussent dans le désert et la voiture autonome de demain est testée dans un centre de recherche de Jérusalem. L’intention du prince saoudien, encouragé par Trump, est d’enfreindre l’interdit de faire des affaires avec les Juifs. En France les chiens aboient, en Israël la caravane passe, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 7.11.2017
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/11/donald-trump-bien-vu-disrael.html
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Etre sioniste vous condamne à un relatif isolement
Michel Garroté -- Pour ce qui me concerne, un Juif sioniste (ou un non-juif pro-sioniste) est tout simplement quelqu'un qui défend le droit d'Israël à vivre dans des frontières qui garantissent réellement la sécurité du peuple juif israélien. L'on me rétorquera : oui, mais alors, quelles frontières ? Et là, je répéterai : dans des frontières qui garantissent réellement la sécurité du peuple juif israélien.
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Ah, j'allais oublier de préciser : je suis catholique pro-sioniste depuis 34 ans (auparavant, soit avant 1983, j'étais anti-sioniste et pro-Arafat). Selon moi, les frontières d'Israël ne sont pas encore toutes tracées, puisque la ligne qui sépare Israël de la Judée-Samarie (dite "Cisjordanie") n'est pas une frontière, mais une ligne de cessez-le-feu. Je ne vais pas ré-écrire ici ce que j'ai déjà écrit - depuis 1983 - des centaines de fois (et sur Internet depuis 2007 : d'abord sur dreuz.info, puis, dès 2015, sur lesobservateurs.ch).
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Céder des territoires en échange de la paix :
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A noter que l'argument selon lequel il faudrait céder des territoires en échange de la paix n'a pas fonctionné et ne fonctionne toujours pas. Israël a cédé le Sinaï, le Sud-Liban et la Bande de Gaza. Résultat : il n'y a pas de paix. Et céder la Judée-Samarie (dite "Cisjordanie") n'apporterait pas non plus la paix, car en réalité, le Fatah (comme le Hamas) veut "rayer Israël de la carte" et "jeter les Juifs à la mer", même si "l'autorité palestinienne" allègue le contraire lorsqu'elle s'adresse à des médias occidentaux.
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L'option jordanienne :
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A ce propos, il faut ici rappeler que la "Jordanie" est un Etat totalement artificiel fabriqué par les Occidentaux. Or, la population "jordanienne" est palestinienne à 80%. Etant donné l'attitude du Fatah et du Hamas, le seul territoire qui puisse un jour devenir un Etat palestinien, c'est précisément la "Jordanie".
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Haine du Juif – Haine d’Israël :
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Sur la question du sionisme, Danilette, sur son blog, signale un article intéressant d'Olivier Ypsilantis intitulé "Haine du Juif – Haine d’Israël". Ainsi, sur Zakhor Online, Olivier Ypsilantis écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est vrai, être sioniste vous condamne à un relatif isolement. Mais qu’on se le dise, je préfère avoir quelques amis que des hordes de potes. Shmuel Trigano souligne à raison que le « nouvel antisémitisme » active un dédoublement de la figure juive qu’a rendu possible la création d’un État juif, l’État d’Israël. Ainsi cet antisémitisme « nouvelle cuvée » oppose : le sioniste / le Juif ; l’Israélien (le Juif souverain) / la victime de la Shoah ; la mémoire juive de la Shoah / l’universel de la Shoah.
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Des individus toujours affairés à désigner le Bien et le Mal, à distribuer Bons Points et Mauvais Points (on les trouve aujourd’hui généralement à gauche, des socialistes ménopausés à l’extrême-gauche en chaleur), ont dressé le petit tableau suivant : Mal : Sioniste – Juif souverain – Singularité de la Shoah ; Bien : Juif – Juif victime – Universalité de la Shoah. Sioniste = Mal ; Juif = Bien. Ainsi l’antisioniste espère-t-il découpler antisionisme et antisémitisme.
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Juif souverain = Mal ; Juif victime = Bien. Une même personne va y aller de sa larme devant les victimes de la Shoah et serrer les poings devant les soldats de Tsahal, n’hésitant pas à établir en toute bonne conscience une équivalence entre Gaza et Auschwitz. Paresse mentale, conformisme de cauchemar. Singularité de la Shoah = Mal ; Universalité de la Shoah = Bien. C’est le grand discours dans le style on-est-tous-frères, on-est-tous-potes, l’Humanité-est-une, etc. La Shoah est une atteinte à l’Homme, à l’Humanité. Certes, mais ce n’est pas tout.
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S’en tenir à cette considération relève une fois encore du conformiste fourre-tout, du bon ton et, surtout, du désir de préserver son petit confort mental. Il faut avoir la décence (je ne sais à quel autre mot faire appel) de reconnaître que la Shoah concerne spécifiquement une partie de l’humanité : les Juifs. Mais sous couvert de « bons sentiments » on va s’employer à dissoudre une spécificité dans le bain d’acide de l’Humanité.
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Certains jalousent aux Juifs jusqu’à leurs souffrances, ce que montre ce refus entêté de reconnaître la spécificité de la Shoah. Je dis bien la Shoah, je ne dis pas que les Juifs ont été le seul peuple à souffrir et à subir un génocide ; et je ne suis pas ici pour organiser un hit-parade de la souffrance.
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L’antisionisme n’attaque pas seulement un gouvernement, il attaque aussi un État dont il souhaite la disparition – et celle de la population qui s’est placée sous sa protection. Le « deux poids, deux mesures » est trop souvent appliqué à Israël, notamment au sujet des opérations conduites par Tsahal à Gaza.
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Certains Juifs ne sont pas en reste dans cette dénonciation et parfois d’une manière extrêmement insidieuse. Israël est bien la terre ancestrale des Juifs du monde entier et l’État d’Israël a été fondé « sur la base d’un consensus de traités internationaux, ce dont ne peuvent se prévaloir que très peu d’États » nous rappelle Shmuel Trigano. Étudiez la lawfare (guerre juridique) menée par les Palestiniens, notamment à l’ONU, par l’intermédiaire de l’Organisation de la Coopération islamique (O.C.I.), ajoute Olivier Ypsilantis (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Lire la suite sur http://zakhor-online.com/?p=12729
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Sources :
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http://zakhor-online.com/?p=12729
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http://www.danilette.com/2017/09/haine-du-juif-haine-d-israel-olivier-ypsilantis.html
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Le Hamas au Liban avec le Hezbollah sous la férule de l’Iran
Michel Garroté -- Le chef du Shin Bet (service de sécurité intérieure d'Israël), Nadav Argaman, a déclaré lors d'une toute récente réunion du cabinet de sécurité du gouvernement israélien que le Hamas approfondit ses liens stratégiques avec l'axe chiite dirigé par l'Iran en installant une base arrière au Liban. Nadav Aragaman a ajouté que le calme trompeur dans la Bande de Gaza n'est qu'un leurre. Ce calme est du au fait que le Hamas est en détresse stratégique et a du mal à présenter des projets pour apporter des solutions efficaces aux difficultés ressenties par les Gazaouis dans leur vie courante.
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Le dernier affrontement avec Tsahal a couté cher au mouvement terroriste et entrer dans un nouveau conflit direct avec Israël signerait la fin de sa domination dans l'enclave de Gaza. Du coup, le Hamas a décidé de créer une base arrière au Liban afin de pouvoir dans le futur déplacer le conflit. Il est évident que cela s'est fait avec l'accord du Hezbollah mais surtout avec l'accord de l'Iran, qui dirige en coulisse les opérations. L'avantage est que le Hezbollah, qui a perdu la moitié de ses soldats en Syrie, pourra bénéficier de nouvelles forces en cas de guerre contre Israël.
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Cela ne leur sert a rien à rien d'avoir des centaines de milliers de missiles s'il n'y a personne pour les lancer. De plus, le fait que le Hamas tente de déplacer le conflit au nord préservera la Bande de Gaza des frappes Israéliennes en cas de guerre. Tout cela se fait sous les yeux des soldats de la FINUL, qui sont censé désarmer le Sud du Liban. Le grand perdant dans cette histoire, ce sera le Liban, qui devra payer le prix d'éventuelles attaques contre Israël (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://koide9enisrael.blogspot.ch/2017/09/le-hamas-installe-une-base-arriere-au.html
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Israël – Echanges de territoires
Michel Garroté -- Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a suggéré à l’administration Trump un projet consistant en l’intégration par Israël de plusieurs communautés juives israéliennes de Judée-Samarie, en échange de certaines villes arabes israéliennes de Galilée qui seraient concédées aux Arabes locaux.
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Netanyahou a lancé l’idée auprès du représentant spécial de la Maison-Blanche pour les négociations internationales, Jason Greenblatt et le gendre du président, Jared Kushner, lors d’un entretien jeudi 27 juillet 2017.
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Israël pourrait, d’après Netanyahou, intégrer les communautés juives israéliennes formant un bloc, le Goush Etzion, au sud de Jérusalem. En échange, les Arabes locaux se verraient concéder la région de Wadi Ara, une vallée située à l’intérieur des terres israéliennes, abritant plusieurs villes arabes, dont Umm Al Fahm.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Les Arabes transforment le Mont du Temple en cache d’armes
Michel Garroté -- L'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a tout récemment annoncé la tenue, le 1er août 2017 à Istanbul (Turquie), d'un réunion ministérielle de ses 57 Etats-membres, pour débattre de la crise autour de "l'esplanade des Mosquées" à Jérusalem (en fait il s'agit du Mont du Temple, le lieu le plus sacré du judaïsme). Depuis l’assassinat de deux policiers israéliens au Mont du Temple ("Esplanade des Mosquées"...), Israël a installé (puis retiré, hélas) des détecteurs de métaux à l’entrée du site (les policiers tués avaient été postés là pour assurer la sécurité des fidèles musulmans).
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Et depuis lors, les Arabes manifestent contre ces détecteurs de métaux. Autrement dit, les Arabes manifestent pour pouvoir librement commettre d’autres attentats. "La question de la mosquée Al-Aqsa est une ligne rouge qui ne se prête à aucune complaisance ou indulgence", allèguent les allumés de l'OCI, au terme d'une réunion des ambassadeurs des Etats-membres à son siège à Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite. "Porter atteinte à la mosquée Al-Aqsa d'une quelconque manière et quel que soit le prétexte aura des conséquences très graves et conduira à l'instabilité dans la région", menacent les intégristes de l'OCI.
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La tension est très vive à Jérusalem et en Judée-Samarie après la mise en place (puis le retrait inopportun) par Israël des détecteurs de métaux aux entrées de l'esplanade. Le dictateur turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays assure la présidence de l'OCI, avait qualifié d'"inacceptable" la mise en place de ces détecteurs et appelé la "communauté internationale" (les médias, l'ONU, l'UE, l'OCI...) à "agir sans attendre pour obtenir la levée des dispositifs qui limitent la liberté de culte" (qui limitent les risques d'attentats...). Depuis l’assassinat de deux policiers israéliens au Mont du Temple, les heurts quotidiens entre des activistes arabes et les Forces de Défense d'Israël ont fait cinq morts et des dizaines de blessés.
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Les entrées du Mont du Temple sont contrôlées par Israël (comme écrit plus haut, il s'agit du lieu le plus sacré du judaïsme). Mais malheureusement, le site est géré par la Jordanie. Les musulmans peuvent y aller à toute heure. Les Juifs ne peuvent y pénétrer qu'à certaines heures et n'ont pas le droit d'y prier. Comme le signale judicieusement Bassam Tawil, les Arabes sont déterminés à transformer le Mont du Temple en cache d'armes et en rampe de lancement d'actions terroristes contre les Juifs Israéliens.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Hongrie : accusé d’antisémitisme pour ses affiches anti-Soros, Orban reçoit le soutien du PM israélien Netanyahu
L’ambassadeur d’Israël à Budapest avait appelé samedi le gouvernement hongrois dirigé par Viktor Orban à cesser sa campagne nationale d’affichage contre le milliardaire américain d’origine juive hongroise George Soros, considérée par des organisations juives comme ayant des relents antisémites.
Des milliers d’affiches grand format financées par le gouvernement conservateur ont fait leur apparition dans tout le pays il y a une semaine. Un portrait rieur de l’homme d’affaires américain y figure, accompagné du commentaire : « ne laissons pas Soros rire le dernier ».
Le slogan en lettres capitales surmontées du drapeau hongrois fait directement allusion aux accusations récurrentes du pouvoir hongrois, selon lequel le financier de 86 ans, dont la fondation finance de nombreuses ONG en Europe centrale et dans les Balkans, chercherait à s’ingérer dans la politique nationale notamment en poussant la Hongrie à accueillir des réfugiés.
Cependant, le Premier ministre israélien Netanyahu a demandé aujourd’hui à ce que l’on cesse les critiques à l’encontre de l’initiative d’Orban.
Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a même ajouté ceci : « Soros essaie constamment d’affaiblir le gouvernement israélien en finançant des organisations qui combattent l’Etat juif ». (Haaretz)
La France devrait vivre à l’israélienne
Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Tout le confirme : la France va devoir s’habituer à vivre à l’israélienne, c’est-à-dire dans un permanent état de guerre et de légitime riposte. Même si le conflit avec l’islam du sabre est d’une moindre intensité à Paris qu’à Tel-Aviv ou Jérusalem, les racines sont identiques : elles puisent dans les versets guerriers du Coran, qui appellent à tuer les juifs et les mécréants, ces êtres inférieurs et pervers. L’attaque d’un policier par un islamiste, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, est une scène souvent observée là-bas dans les rues. L’agresseur, qui a blessé sa victime avec un marteau, a crié : "C’est pour la Syrie !".
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Blessé à son tour par les forces de l’ordre, il s’est présenté en "soldat du califat". Agé de 40 ans, cet algérien serait un doctorant en journalisme de l’université de Metz. Sur Europe 1, Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a qualifié cet acte de "solitaire" et d’"isolé", persistant dans sa lecture désincarnée d’un djihadisme réduit à une forme de délinquance. Ce refus d'admettre la responsabilité du terreau idéologique qui produit de tels passages à l’acte, au nom d’Allah, n’aide évidemment pas la France à se protéger efficacement d’un nouveau fanatisme.
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L’attentat s’est déroulé sous les regards statufiés des vingt-huit rois d’Israël qui ornent la façade de Notre-Dame : une présence qui rappelle la communauté de destin qui unit la France à la Nation juive depuis les premières siècles de l’ère chrétienne. C’est ce lien judéo-chrétien que les islamistes aimeraient d’ailleurs rompre, en faisant basculer la France de Clovis en terre d’islam. La défense des Palestiniens est une cause qui est déjà largement plus entendue, y compris auprès de membres du gouvernement, que celle des Chrétiens d’Orient, massacrés par l’islam conquérant dans l’indifférence des "consciences".
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Les rituelles Intifadas des cités françaises, souvent devenues des territoires où la charia pèse davantage que la loi de la République, entrent en résonance avec les Intifadas qui ponctuent le conflit israélo-palestinien envenimé par le Hamas et les Frères musulmans. Bref, il faut être particulièrement cynique pour ne rien voir du choc des cultures qui fait d’Israël une Nation de soldats, tandis que la France regarde ailleurs. La résistance d'Israël à l’islam politique est celle d’une démocratie face à un totalitarisme. La France ferait bien de s’en inspirer, dans les moindres détails, et de retrouver l’alliance perdue, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Mise en page et adaptation de Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/06/vivre-a-lisraelienne-destin-de.html
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Donald Trump en Israël – Ce que l’on ne vous a pas dit
Michel Garroté -- Mardi 23 mai 2017, à 22h40, sur Arte, j'ai regardé un documentaire exceptionnel sur David Ben Gourion, documentaire qui explique beaucoup de choses dont nos médias ne parlent jamais, ou alors, ils en parlent, mais en ayant recours au mensonge et à la falsification. Il faut ajouter que lorsqu'il s'agit d'Israël ou de Donald Trump, nos médias sont encore plus enragés que de coutume. Israélophobes, palestinophiles et anti-Trump, nos médias se sont ainsi surpassés lors de la visite de Trump en Israël, lundi 22 et mardi 23 mai 2017.
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L'option jordanienne :
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Il se trouve que je suis ouvertement pro-israélien ; et c'est pourquoi, le présent article, tout en relatant les faits, ne masque pas mes convictions. J'estime qu'il n'y a jamais eu d'Etat palestinien ; et que le royaume d'Israël, Jérusalem inclue, a été envahi par les arabo-musulmans de la péninsule arabique et par les musulmans ottomans d'Asie mineure ; j'estime que la formule "peuple palestinien" qualifie les arabes locaux de cette région du monde ; j'estime que le mot "Cisjordanie" qualifie, au plan historique et géographique, la Judée et la Samarie, qui existent depuis des siècles.
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J'estime qu'Israël n'a rien gagné en se retirant du Sinaï et de la bande de Gaza ; et par conséquent, j'estime qu'Israël ne gagnerait rien non plus, s'il se retirait de la "Cisjordanie" et de "Jérusalem-Est". Enfin, j'estime que les arabes locaux de Judée et de Samarie auraient dû s'installer, lorsque cela était possible, dans un royaume artificiel fabriqué par les colonisateurs européens et qui porte le nom de "Jordanie". Les "Jordaniens" - et leur "roi de Jordanie", installé par les Européens et les Saoudiens -, étaient censés, à une époque, accueillir les arabes locaux de Judée et de Samarie, quitte à former une Confédération "jordano-palestinienne". Du reste, à cette époque, les Occidentaux nommaient cela "l'option jordanienne".
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Et pour "aggraver mon cas", je dois avouer que je partage le point de vue de l'analyste Daniel Pipes lorsqu'il écrit : "trente années de 'processus de paix' ont rendu les relations israélo-palestiniennes pires que ce qu’elles étaient au départ. C’est pourquoi toute nouvelle tentative dans ce sens n’est qu’un jeu de dupes. Ce ne sont ni les compromis, ni les 'concessions douloureuses' qui mettent fin aux conflits mais bien, comme le montre l’histoire, l’abandon de la partie par l’un des protagonistes" (http://www.danielpipes.org/17594/palestinian-statehood-is-acceptable-eventually).
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Trump - premier jour de sa visite en Israël :
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Donald Trump, lundi 22 mai 2017, au premier jour de sa visite en Israël (après un vol direct en provenance d'Arabie saoudite), a reproché au régime intégriste des mollahs iraniens, régime chiite dirigé par le Guide suprême, de soutenir le terrorisme chiite et Trump a également souligné la nécessité de faire en sorte que l'Iran n'ait jamais l'arme nucléaire. "Les Etats-Unis et Israël peuvent affirmer d'une même voix que l'Iran ne doit jamais posséder une arme nucléaire et qu'il doit cesser le financement, l'entraînement et l'équipement de terroristes et de milices.
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A propos de Trump en Arabie saoudite :
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Il n'y a pas que l'Iran. Lors des jours qui ont précédés son arrivée en Israël, alors qu'il se trouvait en Arabie saoudite, Trump a également déclaré, à l'adresse du monarque wahhabite et à l'adresse des Nations arabo-musulmanes sunnites : "Notre but est de former une coalition de Nations qui partagent le désir d’écraser l’extrémisme et d’apporter à nos enfants un futur d’espoir qui honore Dieu. Les jeunes garçons et filles musulmans devraient être libérés de la peur, être à l’abri de la violence, et les innocents protégés de la haine".
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"Et les jeunes hommes et femmes musulmans devraient avoir la possibilité de construire une nouvelle ère de prospérité pour eux-mêmes et les leurs. L’Amérique est prête à vous assister dans la poursuite de nos intérêts communs et de notre sécurité commune. Mais les Nations du Moyen-Orient ne doivent pas attendre que l’Amérique écrase cet ennemi pour eux. Les Nations du Moyen-Orient devront décider quel genre de futur ils veulent pour eux-mêmes, pour leurs pays, et pour leurs enfants. C’est un choix entre deux futurs et c’est un choix que l’Amérique ne peut pas faire à votre place", a ajouté Trump en Arabie saoudite.
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Trump - Revenons au premier jour de sa visite en Israël :
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Au premier jour de sa visite en Israël, lundi 22 mai, Trump n'a pas aussitôt évoqué - du moins pas évoqué directement - le conflit entre Juifs Israéliens et arabes locaux dans les territoires disputés de Judée-Samarie et il s'est contenté d'y faire allusion.
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Les arabes locaux qui n'ont rien trouvé de mieux que de se mettre en grève générale dès lundi. De plus, afin d’adresser la bienvenue 'version arabe' au président Donald Trump, un terroriste a tenté d'attaquer des gardes-frontières israéliens lundi. Cela s’est passé au point de contrôle dit 'du Kiosque' près de Abou Dis, au nord-est de Beit Leh’em (Bethléem).
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Trump - deuxième jour de sa visite en Israël :
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Trump a dénoncé, au deuxième jour de sa visite en Israël, mardi 23 mai 2017, à Beit Leh’em (Bethléem), la culture de la haine et du terrorisme prônée par les dirigeants arabes locaux : "La paix ne peut jamais prendre racine là où la violence est tolérée, financée et même récompensée. Nous devons être résolus à condamner de tels actes d’une seule voix", a déclaré Trump lors d’une conférence de presse commune avec Mahmoud Abbas.
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"La paix est un choix que nous devons faire chaque jour", a ajouté Trump, faisant ainsi une très claire allusion aux activités du Fatah qui finance le terrorisme perpétré par les arabes locaux. Trump n’a pas mentionné deux Etats dans ses déclarations. Trump n’a pas non plus demandé que Jérusalem soit partagée en deux et il n’a pas exigé de la part d'Israël qu'il gèle les constructions en Judée-Samarie.
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Trump - les attentes du peuple juif israélien :
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Le peuple juif israélien attendait avec enthousiasme de voir Trump, président de son plus grand allié, les Etats-Unis, après quatre mois de présidence seulement, alors qu'il lui avait fallu attendre quatre ans, avec Barack Hussein Obama, qui s'est révélé être tout sauf un ami d'Israël et qui reste un grand allié du monde musulman, aussi bien sunnite que chiite.
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Le Kotel :
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Les médias occidentaux ont allégué que Trump serait le premier président étranger à se rendre au Mur (et/ou à y prier), ce qui est totalement faux, puisque d'autres présidents l'ont fait avant lui, notamment, mais pas seulement, le président russe Vladimir Poutin et l'ancien président américain George W. Bush.
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A propos de Trump au Kotel, Michel Gurfinkiel a signalé que celui-ci n'est pas resté immobile devant le Mur Occidental (Kotel, dit - improprement - Mur des "Lamentations") auquel il s'est rendu lundi. Trump s'est doucement balancé d'avant en arrière, à la manière des Juifs (nos médias, gauchisants et israélophobes, diront sans doute qu'en faisant cela, Trump s'est révélé "pro-sioniste" et "ultra-religieux" : foutaises médiatiques comme d'habitude...).
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Trump à Yad Vashem :
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BFMTV a relayé une fakenews grossière (dénoncée par http://www.europe-israel.org/ : la photo d’un livre d’Or où est écrit un message de Donald Trump. Cette photo est censée avoir été prise au musée de la Shoah après le passage de Donald Trump. En réalité, le message du livre d’or "enjoué et chaleureux" provient du livre d’or tendu à Donald Trump par Binyamin Netanyahu après un dîner à la maison du Premier ministre. BFMTV a imposé de comparer Donald Trump à Barak Hussein Obama. Il s’en suit une comparaison avec le message de l’ex-président américain Obama, message qui serait, soi-disant, "plus grave et plus sérieux".
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Comme par hasard, 'Libération' a pris la défense de BFMTV et de nombreux médias français ont aussitôt relayé les allégations de BFMTV et de 'Libération'. Le problème, c'est que 'Libération', ne lui en déplaise, n’a apporté aucune preuve réelle et sérieuse à ses allégations et les autres médias non plus. Il y a eu "tentative de preuve" avec le secours de l'AFP, mais à y regarder de plus près, il n'y a pas eu, encore une fois, de preuve réelle et sérieuse.
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Du reste, BFMTV, 'Libération, l'AFP et Consorts ne sont pas des références crédibles en matière d'information, surtout lorsqu'il s'agit d'Israël et de Trump. Ces médias sont depuis toujours israélophobes et palestinophiles à l'extrême et ils sont fanatiquement anti-Trump.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Marine Le Pen – Israël est souverain et fixe sa capitale où il veut
Michel Garroté -- La candidate FN à l’élection présidentielle française, Marine Le Pen, sera -- si elle est élue -- "le plus grand défenseur de la communauté juive de France", a-t-elle affirmé, lors d’une toute récente interview, avec le magazine israélien 'Makor Rishon', ajoutant par ailleurs : "Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut".
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"Vous pourrez toujours condamner des politiciens qui ont quelqu’un autour d’eux qui est suspecté d’être antisémite. Il y a des antisémites, y compris dans l’entourage de François Fillon, Emmanuel Macron, Mitterrand, et, même, de Gaulle", a-t-elle par ailleurs ajouté, dans son interview avec le magazine 'Makor Rishon' ; sans doute en réaction à la récente polémique, très politisée et très électorale, sucitée par ses propos concernant la rafle du Vel d’Hiv ; une "énième querelle shoahtique", selon la formule de l'avocat et essayiste Gilles William Goldnadel.
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"Je suis le meilleur bouclier pour les Juifs de France contre l’islam radical", a-t-elle déclaré, rappelant que de nombreux Juifs français votent pour le FN pour pour cette raison précisément : "Je suis l’arme la plus fiable pour les défendre", a martelé Marine Le Pen.
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Pour elle, l’islam radical est le principal danger à combattre, et, dans ce contexte, elle note que les Juifs français sont une cible prioritaire : "Chaque jour, des jeunes Juifs sont insultés, humiliés, frappés", a-t-elle dit, à propos de l'islam de France.
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Concernant un éventuel transfert de l’ambassade française de Tel Aviv à Jérusalem (à Jérusalem qui est la capitale historique d'Israël), la cheffe du Front National a déclaré qu’elle n’est pas opposée à cette idée : "Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut. Ce n’est pas à nous Français de décider quelle est la capitale de l’Etat d’Israël", a-t-elle estimé.
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Marine Le Pen a également indiqué qu’elle était ferment opposée au mouvement de boycott de l’Etat hébreu, le groupe gauchiste 'BDS', et, elle a condamné, le soutien du Parlement européen à cette organisation.
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Il est vrai que depuis plusieurs dizaines d'années, la France - l'Elysée, le Quai d'Orsay - avec des gens de gauche comme de droite, mène, y compris à l'ONU et à l'UNESCO, une guerre de "délégimation", de "délégitimisation", contre Israël (en plus simple : l'Etat d'Israël, selon ses ennemis du style BDS, ne serait, soi-disant, "pas légitime").
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A noter que la présidente du Front national est au coude à coude dans les sondages avec le candidat Emmanuel Macron, tous deux désignés comme vainqueurs du premier tour de l'élection présidentielle, le 23 avril prochain.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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En finir avec la folie des ONG !
Michel Garroté -- Après la Russie et Israël, c'est à l'Autriche que revient le courage de dénoncer les ONG (Organisations Nihilistes et Gauchistes ; ONG en anglais se dit NGO) qui, avec l'argent des contribuables occidentaux et du yéti Soros, tentent de sapper l'avenir des Nations. Ainsi, lors d’une visite à la mission Frontex en Méditerranée, le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz, du parti conservateur ÖVP, a vivement critiqué les actions de sauvetage des organisations d’aide en Méditerranée (sources en bas de page).
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"Il faut en finir avec la folie des ONG", a déclaré Kurz à Malte (sources en bas de page). Les actions de sauvetage des ONG ont pour conséquence, selon le ministre des Affaires étrangères, que davantage de réfugiés meurent en Méditerranée, et non pas moins. "Il y a des ONG qui font du bon travail, mais il y en a aussi beaucoup qui sont des partenaires des passeurs", a estimé Kurz.
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Frontex a également critiqué le fait que les migrants sont recueillis par des bateaux européens toujours plus près des côtes libyennes, ce qui favorise les affaires des réseaux criminels et des passeurs.
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Kurz a de nouveau préconisé que les réfugiés sauvés en Méditerranée ne soient plus amenés sur terre en Italie, mais qu’ils soient arrêtés sur le modèle australien et renvoyés dans des centres de réfugiés à l’extérieur de l’UE. "Quand il sera clair que le voyage s’arrêtera sur des îles comme Lampedusa ou Lesbos, il n’y aura, au bout de quelques semaines, presque plus personne à se mettre en route" (sources en bas de page).
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De son côté, Alexandre Del Valle a récemment déclaré (sources en bas de page) : La doctrine officielle de la Russie est de lutter contre les idéologies qu'ils appellent anti-souverainiste, la souveraineté des nations. La Russie plaide pour un monde multi polaire fondé sur le respect des différents pôles de civilisation. La Russie voit les organisations mondialistes ou transnationales telles que celles de George Soros, No Borders et Open Society ou encore les Femen comme de véritables dangers pour la souveraineté des démocraties.
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Alexandre Del Valle : Pour plaire aux mouvements populistes, ou, de droite, en Europe, la Russie dit : "regardez George Soros, c'est lui qui finance des bateaux et associations qui vont secourir en mer des gens qui partent de Libye pour faire augmenter le nombre de clandestins qui vont entrer en Europe à l'instar de l'agence Frontex". George Soros est accusé de financer des organisations anti souverainistes qui sont contre l'idée de frontière.
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La Russie dit aux mouvements populistes européens qu'elle mène le même combat contre les organisations transnationales qui sous couvert d'humanitaire détruisent la souveraineté des nations et qui sont une menace au même titre que les organisations terroristes, a récemment ajouté Alexandre Del Valle (sources en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://diepresse.com/home/ausland/eu/5189256/Kurz_Der-NGOWahnsinn-muss-beendet-werden
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http://www.fdesouche.com/837089-migrants-il-faut-en-finir-avec-la-folie-des-ong-declare-le-ministre-autrichien-des-affaires-etrangeres
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https://fr.news.yahoo.com/docteur-poutine-mister-soros-manips-%C3%A0-%C3%A9tages-guerre-053148697.html
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Quand les USA, Israël, la Russie et la Chine coopèrent
Michel Garroté -- Je l'avais annoncé, photos et preuves à l'appui, en 2015, sur lesobservateurs.ch : la Chine s'engage contre l'Etat Islamique. Pourquoi ? Notamment parce qu'au sein de l'Etat Islamique, en Syrie et en Irak, il y a des terroristes ouïghours, des musulmans du Xinjiang chinois, soutenus par le régime islamique turc.
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Le Xinjiang, immense territoire chinois frontalier des Etats musulmans d'Asie centrale, est le théâtre de fortes tensions entre Hans, ethnie chinoise, et Ouïghours, musulmans turcophones constituant la principale ethnie de la région. Le Xinjiang a connu ces dernières années une recrudescence de troubles meurtriers, perpétrés par des terroristes islamistes soutenus par le régime islamiste du président autocrate turc Erdogan, régime également actif en Syrie.
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Autre point important : le conflit en Syrie oblige l’Europe - ou tout au moins devrait obliger l’Europe - à se rapprocher de la Russie et de la Chine, en dépit de nos divergences. J’ajoute, même si je l’ai déjà écrit plusieurs fois, que nous devrions traiter, non pas séparément, mais dans une seule et même négociation, la question syrienne, la question iranienne et celle du Donbass.
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Etats-Unis, Israël, Russie, Syrie et Iran :
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Les Etats-Unis, la Russie et Israël sont parvenus à un consensus sur la menace posée par les forces pro-iraniennes en Syrie. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou est parvenu à une entente avec Washington et Moscou selon laquelle les forces pro-iraniennes, y compris le groupe terroriste libanais Hezbollah, constituent effectivement une menace létale, existentielle, pour l’État juif.
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Les trois pays ont convenu que les forces pro-iraniennes auraient besoin que leurs mouvements en Syrie soient restreints, menant finalement à leur expulsion du pays déchiré par la guerre. Israël mène des frappes militaires en Syrie, y compris des attaques aériennes sur des convois armés par le Hezbollah, afin de contenir la menace. Dans le même temps, la Russie retire ses forces dans les régions du sud de la Syrie, laissant le régime d’Assad prendre le pouvoir. Israël espère que la pression exercée par Washington et Moscou aidera à affaiblir les entités militaires pro-iraniennes au point où elles peuvent être entièrement retirées de la Syrie.
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La Russie et la Libye :
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Même si les sociétés de mercenariat sont interdites en Russie, elles demeurent un levier pratique pour le pouvoir, dans le cadre de la nouvelle doctrine de guerre hybride. Seule condition : disposer d’une domiciliation offshore. Baptisées Chastnye Voennie Kompaniy ou encore ChVK pour les initiés, l’une d’entre elles, OSM, dirigée par l’ancien colonel des Spetsnaz Dimitry Utkin, alias "Wagner", avait attiré l’attention des médias occidentaux l’année dernière en raison de son implication dans le conflit ukrainien et syrien, et de son extrême proximité avec les forces spéciales russes.
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Ainsi ses hommes étaient entraînés sur la base de Molkino près de Krasnodar, connue pour héberger la 10e Brigade de Spetsnaz, et placés sous les ordres de celle-ci. Un entraînement que pourraient jalouser la plupart des membres des forces spéciales occidentales, puisqu’un simple soldat pouvait tirer quotidiennement pas moins de quinze missiles antichars Kornet.
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OSM a permis au Kremlin non seulement de mener des opérations clandestines tout en niant l’implication des forces russes, mais surtout d’épargner son opinion publique traumatisée par la guerre en Tchétchénie en ne comptabilisant pas les pertes de ces mercenaires qui se battent souvent en première ligne. D’ailleurs Dimitry Utkin a participé à la réception du Kremlin consacrée aux héros de la Russie en présence de Vladimir Poutine, le 9 décembre dernier.
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Il est de plus en plus difficile d’identifier la présence de ces combattants sur les théâtres d’opérations en raison de l’attention portée aux mesures de "secops" (faux papiers, téléphones chiffrés, mimétisme vestimentaire des forces spéciales).
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Il semble qu’une autre société soit actuellement présente en Libye : enregistrée comme société de sécurité au registre du commerce des îles vierges britanniques, la société RSB, dirigée par Oleg Krinitsyn, aurait déployé plusieurs unités de déminage autour de Benghazi sur le territoire contrôlé par le maréchal Haftar. Près de 22 combattants, portant les tenues caractéristiques des forces spéciales et disposant de mini-drones de la société russe Zala, ont été photographiés le 13 mars dernier sur la base aérienne de Sidi Barrani à la frontière égypto-libyenne. Après un démenti de l’état-major russe, Oleg Krinitsyn a reconnu qu’il s’agissait de ses hommes.
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S’il semble difficile d’évaluer le nombre de mercenaires russes déployés en Libye, il pourrait s’avérer considérable puisque dans la brochure publicitaire remise au maréchal Haftar, RSB affirme disposer d’un "Book" de 2'000 anciens militaires et de nombreux contacts locaux. Avant 2011, Khamis Khadafi, en charge des forces spéciales libyennes, avait eu recours à de nombreux conseillers issus des troupes aéronavales du GRU (le service secret militaire russe) et surnommés les "Batmen" (en raison du symbole tatoué sur leur épaule). Des conseillers qui ne faisaient pas mystère de leur passé puisque certains d’entre eux avaient joué le rôle de facilitateur au profit de certains électroniciens occidentaux.
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La Chine et la Syrie :
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Assad a récemment confirmé que les services syriens et chinois travaillent ensemble pour combattre les Ouïghours. Environ 3.000 membres de la minorité musulmane de la région autonome Ouïghoure du Xinjiang ont rejoint les rangs d'Al-Qaïda et de l'Etat islamique (EI) dans la guerre en Syrie. La Chine, qui craint leur retour et ses conséquences pour la sécurité des citoyens chinois, a déjà approché Bashar Al-Assad à ce sujet pour s'assurer de leur neutralisation. Ces ressortissants chinois partis combattre en Syrie sont des Ouïghours, un peuple turcophone et musulman sunnite habitant la région autonome Ouïghoure du Xinjiang, ancien Turkestan oriental, en Chine et en Asie centrale.
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Si la Chine n'accordait auparavant peu d'importance à sa politique en Syrie, les circonstances actuelles ont changé les priorités de Pékin. "L'arrivée de dizaines de milliers de citoyens chinois combattant et vivant dans le pays accélère la nécessité de les surveiller. Et nous comprenons qu'ils préfèrent les neutraliser sur le sol syrien, afin d'empêcher leur retour sur le territoire chinois", a révélé un rapport du Mossad israélien. Pour parvenir à ses objectif, Pékin doit chercher le soutien de ceux qui sont actifs sur le terrain et avec qui il entretient de bonnes relations, c'est-à-dire la Russie, l'Iran et le régime d'Assad.
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Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois a affirmé que la Chine est prête à coopérer avec les parties concernées, dont la Syrie, pour lutter contre les activités transfrontalières des Ouïghours. De plus, la diplomatie chinoise a fait savoir que Pékin était intéressé à prendre part à la reconstruction de la Syrie dès que possible. Parallèlement, Assad a fait savoir que de nombreux experts chinois sont déjà sur place pour aider à la réhabilitation.
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Le rapport relève que les services de sécurité chinois ont fait un effort considérable pour stopper la sortie illégale des Ouïghours, et malgré le blocage de la route du Pakistan, des dizaines de milliers d'entre eux ont réussi à s'enfuir par la frontière sud, cherchant à atteindre la Turquie. En raison de leurs origines turques, la Turquie aide ceux qui veulent se rendre sur leur territoire, ce qui crée des tensions grandissantes entre Ankara et Pékin.
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Le TIP (Parti Musulman du Turkestan), à l'origine de cette fuite d'Ouïghours vers la Syrie, a partagé des vidéos de combattants en Syrie en juin 2013 et a appelé la minorité musulmane au djihad. Le TIP est une organisation séparatiste Ouïgoure qui procède principalement en dehors du territoire chinois. Au début de la guerre "civile" syrienne, la Chine avait fait un principe de ne pas se positionner en faveur d'une des parties. Une position qu'elle a reconsidérée en 2015 pour se ranger derrière le leader syrien. Les délégations chinoises, dont l'armée, ont commencé à arriver à Damas pour étendre leur aide en Syrie.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.europe-israel.org/2017/03/les-etats-unis-et-la-russie-pret-a-aider-israel-a-liberer-la-syrie-des-milices-pro-iraniennes-du-hezbollah/
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http://www.ttu.fr/libye-mercenaires-de-poutine/
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https://www.i24news.tv/fr/actu/international/asie-pacifique/141259-170328-des-milliers-de-djihadistes-chinois-partent-combattre-en-syrie
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Le gouvernement suisse utilise nos impôts pour financer des organisations qui prônent la haine des Israéliens
Christian Hofer: Article qui met en relief toute la naïveté du Conseil fédéral et de notre administration pour qui le seul terme de "droits de l'homme" apposé en bannière valorisante, donne légitimité pour recevoir des millions de la part des contribuables suisses.
Visiblement, ces organismes palestiniens ont tout compris de la bien-pensance occidentale: l'apparence est un excellent moyen pour tromper les incompétents qui nous dirigent.
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La Suisse finance en Israël et dans les territoires palestiniens différentes organisations qui appellent à la destruction d'Israël et au massacre des Juifs de diverses manières. Dans le département des affaires étrangères, on fait comme si tout était en ordre. Les comptes rendus et les évaluations des organisations sont toutefois gardés secrets. Près de 60 millions de francs du gouvernement fédéral sont injectés vers le Moyen-Orient.
Le conseiller national UDC Christian Imark a critiqué les versements de l'année dernière. Dans une mention, il demande qu'à l'avenir l'argent des contribuables ne soit pas dépensé pour "le racisme, l'antisémitisme et la provocation". Le Conseil fédéral a rejeté la motion.
Le crédit de plusieurs millions pour le très contesté "Secrétariat des droits de l'homme" à Ramallah a été augmenté de près de 700'000 francs en décembre dernier. Jusqu'en 2010, la Suisse a également financé directement des organisations douteuses. Depuis 2013, ce bureau sert d'organisation de façade par le biais de laquelle les pays occidentaux versent de l'argent de manière incontrôlée à des organisations anti-israéliennes et antisémites
Le bureau est financé par la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas et de la Suède. L'argent atterrit d'abord dans un bureau d'études à Stockholm, et de là dans le territoire palestinien. Par la suite, le Secrétariat des droits de l'homme distribue l'argent plus loin, en partie à des organisations qui appellent ouvertement à détruire Israël. Parmi elles, par exemple, Badil, une association qui, entre autres, organise chaque année un concours d'affiches que l'on gagne si l'on représente le droit de retour pour tous les Palestiniens en Israël. Ainsi, l'Etat d'Israël n'existe plus. L'organisation soutient également les appels au boycott contre Israël et des produits israéliens.
Ainsi, Badil s'engage dans quelque chose qui est tout à fait différent de la politique extérieure officielle de la Suisse, cette dernière favorisant une solution à deux Etats dans la région.
En 2010, on pouvait voir sur l'affiche la représentation antisémite d'un Juif alors que la Suisse soutenait officiellement l'organisation Badil. Depuis 2013, l'argent afflue à nouveau mais il est cependant camouflé derrière le "Secrétariat des droits de l'homme". Dans le même registre, le "centre palestinien pour les droits de l'homme" en bénéficie aussi, une organisation qui appelle régulièrement à l'arrestation des hommes politiques israéliens et qui compare Israël au régime d'Apartheid en Afrique du Sud. Al-Haq, un organisme qui tente, au moyen d'un flot de recours de bloquer la justice israélienne, profite aussi de notre argent.
(...)
Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch
Nos remerciements à Monsieur Siegrist
Fin de la Palestine, seul Etat fantôme de la planète ?
Michel Garroté - Pour commencer, je souhaite avertir nos lectrices et nos lecteurs, que l'analyse ci-dessous, est très longue et très détaillée. Le plus simple, pour lire cette analyse, c'est de jeter un coup d'oeil sur le début de chaque "chapitre" (paragraphe...?). A mon sens, la partie la plus intéressante est la dernière, celle écrite par Daniel Greenfield. De plus, je souhaite faire une remarque très personnelle : "Fin de la Palestine, seul Etat fantôme de la planète ?" est un titre en apparence très provocateur. Mais il n'en est rien.
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Depuis 1948, le politiquement correct nous intoxique avec la cause dite "palestinienne". Or, si nos lectrices et nos lecteurs prennent la peine de lire l'analyse ci-dessous, ils et elles s'apercevront qu'en effet, la cause dite "palestinienne" pose un sérieux problème de crédibilité.
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Je me permets d'écrire cela, car dans ma jeunesse, lorsque j'étais à l'université, j'ai été pendant quelques années, farouchement pro-palestinien, farouchement anti-sioniste et farouchement israélophobe. J'ai été, pour être clair, de 1976 à 1979, habité par la "Haine des Juifs Israéliens", sans avoir pris la peine de me documenter sur la réalité historique et géographique de cette région du monde.
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Et depuis 1980, je me documente sur cette région du monde, et, oui, depuis 1980, je suis pro-israélien (on peut toujours me taxer de "sale sioniste" car je m'en moque et la plupart des gens ne savent même pas ce qu'est le sionisme...). J'ai lu les travaux de Bat Ye'or, Michel Gurfinkiel, Gilles William Goldnadel, Alexandre Del Valle, Lucien Samir Oulahbib, Albert Soued, Rachel Franco, Caroline Glick, Daniel Pipes, Manfred Gerstenfeld et Daniel Greenfield, dont l'on trouvera, ci-dessous, l'analyse, déjà mentionnée plus haut (Fin de la « Palestine », Etat fantôme).
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Un grand merci, en toute simplicité, pour leur travail qui m'a fait changer d'avis - et qui a fait changer d'avis bien d'autres personnes - sur le Proche et le Moyen Orient, sur l'intégrité des dirigeants israéliens (les rares qui n'ont pas été intègres ont été jugés et condamnés par la justice israélienne alors qu'ils étaient encore en fonction : qui dit mieux ?), sur l'OLP et le Fatah, bref, sur la maffia de Yasser Arafat, Mahmoud Abbas & Consorts. Voilà. Bonne lecture.
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Ce n'est pas le sujet de la présente analyse, mais j'en fais tout de même mention car c'est éclairant : Aisal al-Qassem, animateur de la chaîne télévisée Al-Jazeera, a présenté une photo du libanais Samir Kuntar (ndmg - assassin psychopathe ayant massacré à coups de crosse une fillette juive israélienne), Samir Kuntar qui a « quitté la prison israélienne avec une bedaine et un doctorat », près d'une photo d’un détenu syrien décharné. Bachar Al-Assad devrait « traiter les prisonniers et les détenus syriens de la même manière qu’Israël traite ses ennemis dans ses prisons », a dit Aisal al-Qassem sur Al-Jazeera (ndmg - bien après sa libération par Israël et son retour au Liban, le libanais Samir Kuntar aurait, dit-on, trépassé -- en Syrie -- lors d'un malheureux "accident"...).
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Ce n'est pas non plus le sujet de la présente analyse, mais j'en fais tout de même mention, car cela aussi, est éclairant : lors d’une récente interview avec la chaîne de télévision libanaise Al-Manar, appartenant au Hezbollah, Salah Al-Zawawi, ambassadeur de « Palestine » en Iran et représentant de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas (et donc du Fatah), appelle à faire disparaître Israël et souhaite que l’Iran fabrique des atomiques.
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Ce n'est toujours pas le sujet de la présente analyse, mais j'en fais tout de même mention, car cela encore, est éclairant (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Hélène Keller-Lind révèle qu'en 2016 plus de 130 posts sur la page Facebook officielle du parti de Mahmoud Abbas, le Fatah, glorifiaient le terrorisme et le meurtre d’Israéliens. À ce jour, en 2017, nombre de posts tout aussi violents ont continué à présenter les terroristes en héros et modèles à suivre. Cette page, suivie par soixante-dix milles personnes, est l’un des vecteurs utilisés par pour inciter à la violence et au meurtre par les dirigeants palestiniens. Un scandale que dénonce Palestinian Media Watch mais sur lequel ferment les yeux nombre de donateurs qui financent l’Autorité palestinienne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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A propos d'Israël et de "l'Autorité palestinienne" (en réalité le Fatah), Khaled Abu Toameh, Arabe Israélien, journaliste pour NBC News depuis 1989, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La torture pratiquée dans les prisons et les centres de détention contrôlées par l'Autorité palestinienne n'a rien de nouveau. Ces dernières années les Palestiniens se sont habitués à entendre des histoires terribles sur ce qui se passe entre les murs de ces structures. Cependant, parce que ce ne sont pas les Israéliens qui commettent ces violences, ce qui est rapporté laisse les journalistes indifférents. ais alors, comment l'Autorité palestinienne, financée par l'Occident, qui essaie depuis longtemps de faire partie d'institutions comme les Nations unies, explique-t-elle sa barbarie systématique ? Cela fait des années que l'Autorité palestinienne agit en « État indépendant » reconnu par plus de cent pays.
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Dans ces conditions, les gouvernements étrangers, les contribuables américains et européens surtout, ont le droit, ou plutôt l'obligation de tenir l'Autorité palestinienne responsable de ses violations des droits de l'homme et d'exiger transparence et responsabilité. Ce droit découle du fait que l'Autorité palestinienne demande à faire partie de la communauté internationale en obtenant la reconnaissance d'un État palestinien. À moins, bien sûr, que la communauté internationale soit prête à accueillir un État arabe de plus qui piétine les droits de l'homme et torture dans ses prisons. Les preuves les plus récentes de torture en Cisjordanie ont été révélées dans un article en ligne sur un site web affilié au Hamas. Cet article donne des détails sur certaines des méthodes de torture employées par les interrogateurs de l'Autorité palestinienne et offre un aperçu unique des conditions dans lesquelles les prisonniers sont placés en détention.
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Cet article fait référence plus particulièrement à la Prison centrale de Jéricho qui est sous le contrôle de diverses sections des services de sécurité de l'Autorité palestinienne. Ayant pour titre « Jéricho, un Fort de la Torture ? », l'article décrit des conditions à l'intérieur de la prison ressemblant à ces films à sensation qui passent sur les écrans de télévision pour attirer l'attention des téléspectateurs. Un Palestinien récemment relâché de la Prison centrale de Jéricho est cité. Il raconte que quiconque arrive dans les lieux a d'abord les yeux bandés et les mains attachées derrière le dos avant d'être battu sévèrement par entre cinq et dix agents de sécurité. L'une des formes les plus courantes de torture dans une prison de l'Autorité palestinienne, raconte-t-il, s'appelle la position « shabah » : les mains du prisonnier sont menottées et il est pendu au plafond pendant plusieurs heures.
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Pendant ce temps, le détenu est battu sur toute la surface du corps. S'il essaie de bouger ou de changer sa position, les coups empirent. Parfois ce « shabah » se pratique dans les toilettes de la prison. Une autre forme de torture notoire dans la Prison centrale de Jéricho est la « falaka » : les victimes sont battues sur les pieds nus. Selon le témoignage d'un autre ancien prisonnier, qui n'est identifié que sous le nom d'Abu Majd, il a subi cette « falaka » avec un tuyau de plastique pendant plusieurs heures à chaque séance. Parfois, l'un des « interrogateurs » le giflait pendant qu'on le frappait sur les pieds. Abu Majd raconte qu'il a également subi une autre forme de torture connue : on lui demandait de « grimper » sur une échelle inexistante sur un mur. Comme il n'y a pas d'échelle, le détenu ne peut pas y monter et il est puni par des coups.
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D'autres anciens prisonniers racontent que des privations de sommeil, une réclusion cellulaire ou une détention du détenu enfermé dans un petit placard, avec une climatisation puissante, sont des formes de torture couramment pratiquées dans cette prison. Ceci s'ajoutant à une violence verbale, bien sûr, et au fait que les prisonniers sont forcés de dormir à même le sol, sans matelas ni couvertures. En 2013, selon certaines sources, deux Palestiniens sont morts sous la torture dans la Prison centrale de Jéricho à cinq jours d'intervalle. Leur identité étant Arafat Jaradat et Ayman Samarah. Plus tôt ce mois-ci, le père de Ahmed Salhab, qui a été détenu récemment par les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne et emmené à la prison de Jéricho, s'est plaint d'une grave détérioration de la santé de son fils à cause des tortures subies. Le père a raconté que son fils souffrait de douleurs aiguës ayant résulté de coups qui lui ont été portés à la tête par ses interrogateurs.
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On rapporte que des détenus dans des prisons palestiniennes ont fait des grèves de la faim pour protester contre leur incarcération et les tortures. Malheureusement pour eux, ce n'est pas dans une prison israélienne qu'ils font une grève de la faim, là où de telles actions attirent immédiatement l'intérêt des grands médias. Une organisation des droits de l'homme basée à Londres a rapporté trois mille cent soixante-quinze cas de violations des droits de l'homme, détentions arbitraires y compris, par les forces de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie en 2016. Selon ce rapport, parmi ceux qui ont été détenus, des étudiants et des enseignants à l'université, ou des professeurs d'école également. Pendant cette même année les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne ont également détenu vingt-sept journalistes palestiniens, comme l'a révélé ce rapport. Les responsables politiques et des services de sécurité de l'Autorité palestinienne rejettent ces rapports, les qualifiant de « propagande » orchestrée par le Hamas.
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Mais on n'a pas besoin d'attendre que le Hamas parle au monde de torture et de violations des droits de l'homme aux mains des agents de sécurité de l'Autorité palestinienne. Parmi les milliers de Palestiniens qui ont vécu une incarcération dans les prisons et les centres de détention de l'Autorité palestinienne ces deux dernières décennies, nombreux sont ceux qui sont prêts à raconter leur histoire. Mais qui est prêt à les écouter ? Pas les gouvernements occidentaux, ni les organisations des droits de l'homme, ni les journalistes. La plupart d'entre eux cherchent le mal en Israël et en Israël seulement. Pourtant une telle politique encourage l'émergence d'une dictature arabe de plus au Moyen-Orient. Pour le moment, les habitants de Jéricho continueront à entendre dans leur ville les hurlements des détenus qui sont torturés. Le reste du monde fermera les yeux, se bouchera les oreilles, et continuera à prétendre que tout est rose au pays d'Abbas, conclut Khaled Abu Toameh (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Mais revenons à la "Palestine" : 154 députés et sénateurs français de tous bords politiques confondus ont lancé un appel au président de la République, François Hollande, par courrier (une lettre ouverte publiée dans le Journal du dimanche du 26 février 2017), pour lui demander de reconnaître 'l'État de Palestine'. "La France doit marquer sa volonté de sortir de l'impasse sur ce conflit en réaffirmant solennellement, au nom du droit inaliénable à l'autodétermination, que le peuple palestinien est fondé à se doter d'un État. Il en va du respect du droit international". Non mais de quoi se mêle la France ? Elle ferait mieux de gérer ses zones de non-droit contrôlées par des franco-musulmans parfois islamistes radicaux et accorder l'indépendance à ses territoire occupés d'outre-mer, au lieu de donner, sans cesse, des leçons totalement déplacées, au peuple juif israélien, qui de toute façon, se moque éperdument, de ce qui se dit, à son sujet, à Paris...
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Dans le climat d’incertitude quant à l’avenir de la « solution à deux États » depuis la rencontre entre Donald Trump et Binyamin Netanyahu, un commentateur palestinien a averti que l’idée d’un "Etat palestinien" comprenant Gaza et une partie de la péninsule égyptienne du Sinaï (option « Gaza-Sinaï ») gagnait du terrain. De son côté, le ministre israélien Ayoub Kara avait signifié, avant la réunion de Netanyahu avec Trump, que les deux hommes « adopteraient le plan du président égyptien al-Sisi : un Etat à Gaza et au Sinaï ; au lieu de la Judée et de la Samarie dites "Cisjordanie".
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A noter également que la nouvelle ambassadrice américaine aux Nations-Unies, Nikki Haley a déclaré : « Les Etats-Unis ne laisseront plus faire, ils exprimeront au sein de l’ONU leur alliance d’acier avec Israël ». Nikki Haley a en outre dénoncé « l’obsession anti-israélienne » et elle a affirmé qu’elle ne laisserait pas le Conseil de sécurité cibler Israël avec des condamnations unilatérales. Puis elle a ajouté : « Je pensais que le Conseil de sécurité était censé trouver des voies vers la paix et la Sécurité dans le monde, mais lors de cette séance [ndmg - du Conseil de Sécurité], au lieu de parler du réarmement du Hezbollah au Liban, de l’argent iranien qui coule à flots en direction des organisations terroristes, de la manière dont on peut anéantir Daech, la séance a été consacrée à Israël, la seule démocratie de la région.
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Daniel Greenfield - Fin de la « Palestine », Etat fantôme :
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De son côté, Daniel Greenfield, toujours à propos de la "Palestine", écrit notamment, dans une analyse fondée et détaillée (extraits adaptés par Albert Soued ; voir liens vers sources en bas de page) : Le mot Palestine représente bien des choses. Un nom romain et un mensonge de la Guerre Froide. C’est surtout la justification pour tuer du Juif. « La Palestine » est un vieux complot soviéto-saoudien qui avait pour objectif de créer une fausse nationalité à des clans arabes qui avaient envahi et colonisé le territoire d’Israël. Ce grossier mensonge a réussi à transformer des terroristes gauchistes et islamistes en des libérateurs d’une nation imaginaire. D’un coup, les efforts meurtriers du bloc soviétique et du bloc musulman pour détruire l’état juif devinrent une entreprise liée à de « sympathiques victimes ». Mais ce mensonge palestinien est périmé aujourd’hui.
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Nous percevons le « terrorisme palestinien » comme un conflit de niveau bas qui relie entre elles les diverses invasions d’Israël par les armées arabes socialistes. Après plusieurs guerres perdues, ce qui restait c’était la terreur intermédiaire (voir www.nuitdorientcom/n741.htm ). L’Egypte, la Syrie et l’Union soviétique jetèrent l’éponge, et arrêtèrent les guerres de chars et d’avions, le financement de la terreur étant moins coûteux et moins risqué pour eux. De plus, dans les opérations terroristes, les dividendes sont de loin supérieurs à la mise. Pour un prix inférieur à celui d’un avion de combat, les terroristes peuvent atteindre Israël en profondeur, tout en l’isolant sur le plan international, avec des exigences de « nation » et de « négociation ». En effet, après la Guerre Froide, la Russie était à court de liquidités et les « papas apportant des bonbons à l’Olp » s’étaient lassés de payer des collections de chaussures de mode à Mme Souha Arafat et les factures de nettoyage des « keffyeh » de son époux.
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Le groupe terroriste approchait de sa fin et la notion de Palestine apparaissait plus clairement comme une illusion, sans beaucoup d’avenir. Mais voilà que sieur Clinton, et la gauche agitée du parti travailliste israélien qui, contrairement à son homologue britannique, n’avait pas réussi à s’adapter au nouveau boom économique mondial, ont décidé de sauver Arafat et de créer une entité, « la Palestine ». Le désastre terroriste qui s’ensuivit tua des milliers d’individus, angoissa 2 générations d’Israéliens, isola le pays, et mit à la portée des bombes humaines, pour la première fois, toutes les villes israéliennes. Malgré des propositions de concessions majeures, Israël n’a pas réussi à se débarrasser du poids de la nouvelle idée des « 2 états pour 2 peuples ». Détruire Israël brutalement ou à petit feu était généralement perçu comme un petit prix, comparé à un conflit généralisé.
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Les mêmes forces économiques qui avaient transformé le monde après la Guerre Froide ont sauvé la Palestine. Arafat avait perdu ses parrains à Moscou, mais il venait de trouver de nouveaux « papas à bonbons » dans le Mondialisme. La loi et les affaires internationales, l’internet, la suppression des frontières constituaient le nouvel ordre mondial remplaçant la Guerre Froide. Les exigences d’un clan à Hébron pouvaient attirer l’attention du monde entier, car le nouvel ordre mondial pouvait mondialiser tout conflit local, puisque tout était connecté. Un terroriste qui explose une pizzeria à Jérusalem peut avoir une incidence sur les cours de bourse à New York, le développement d’une société en Chine ou sur une autre attaque terroriste à Paris. Ces interconnections sont devenues l’arme de choix des terroristes islamiques. Aujourd’hui le Mondialisme est moribond et sa mort emportera la Palestine avec elle.
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Une nouvelle génération de chefs est née, sérieusement hostile à cette Globalisation. D Trump et Brexit sont deux exemples importants opposés au « transnationalisme ». Et les sondages ailleurs montrent qu’ils ne sont pas seuls. La plupart des gouvernements cherchent aujourd’hui à avantager leur propre pays plutôt qu’à déployer un filet de sécurité transnational pour les autres nations. Et la cause palestinienne perd de son intérêt. D’ores et déjà, de nombreux pays arabes et Musulmans s’intéressent plus à coopérer avec Israël qu’à cacher leurs difficultés derrière la cause palestinienne (Note de Michel Garroté - s’exprimant lors de la toute récente Conférence sur la Sécurité à Munich, Avigdor Lieberman et le Ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir se sont alignés sur la même position face à l’Iran et ont exhorté l'ONU à sanctionner les agressions iraniennes, notamment au Yémen et aussi le tir de missile balistique par Téhéran il y a quelques jours).
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Malgré le fait que 45% des Américains sont favorables à un état palestinien dépassant de peu ceux qui le refusent, la tendance est à l’inverse et à « l’Amérique d’abord ». Les « transnationalistes » croient fermement qu’ils peuvent et doivent résoudre n’importe quel problème qui se pose dans le monde, depuis le réchauffement climatique, jusqu’à la justice internationale, ou encore l’idée de « 2 états pour 2 peuples ». L’Islam radical s’est engouffré dans les failles du système, pas de frontières, membres de coalitions qui se neutralisent, propagande et recrutement aisés… Cela ne veut pas dire que les « nationalistes », comme le Japon, qui ont par exemple besoin de pétrole, ne cèderont pas devant les exigences de leurs fournisseurs arabes, malgré leur sympathie à l’égard de la lutte d’Israël. D’un autre côté, alimenter indéfiniment les caisses de l’Autorité palestinienne sans résultat, a des limites, de même que déployer des efforts diplomatiques dans un probable trou noir.
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Mais cela ne veut pas dire non plus qu’ils s’aligneront immédiatement sur la position israélienne. Pendant 2 décennies, s’aligner sur la solution « 2 états pour 2 peuples », avec l’objectif de créer un état islamique terroriste au milieu d’Israël, a été le prix demandé à l’Etat juif pour qu’il participe à la Communauté internationale. Ce niveau de prix ne disparaîtra pas du jour au lendemain, mais il sera plus aisé à négocier. Le changement réel viendra du côté palestinien où une cleptocratie terroriste se nourrit de la misère humaine pour construire des villas à Ramallah. Conçu au départ comme moyen de combat par les ennemis de l’Occident, lors de la Guerre Froide, cet Etat terroriste a été réanimé par conviction, par les « transnationalistes occidentaux ». L’Autorité palestinienne, créée comme entreprise par l’Olp, elle-même entreprise des terroristes du Fatah, n’est pas une structure économiquement viable.
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Elle vit de dons et ses succès diplomatiques sont dus aux réseaux « transnationalistes », l’Onu, les medias et les Ong. Rappelons que lors des négociations entreprises par l’administration Obama, c’est le Secrétaire d’Etat américain John Kerry lui-même qui représentait les Palestiniens. Si vous ôtez cet ordre « transnational », l’Autorité palestinienne aura besoin d’un nouveau « papa avec des bonbons ». Mais l’Arabie est meilleure dans les promesses que dans leur exécution. Et la Russie n’a plus les moyens de subvenir aux besoins croissants de Ramallah. Peut-être l’Iran. Mais c’est à voir. En tout cas, cette Autorité palestinienne ne peut survivre sans le soutien américain. Et la farce prendra fin, mais pas tout de suite. Aujourd’hui Israël a les moyens d’accélérer le processus, si cet état veut bien prendre le risque de transformer un statu quo corrosif en un conflit plus explosif dans le court terme, mais plus gérable à long terme.
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Contrairement à feu Peres et Sharon, B Netanyahou n’est pas un joueur. Le processus de paix était une grosse spéculation, comme d’ailleurs le retrait du Liban et l’expulsion de Gaza. Toutes ces spéculations ont échoué, laissant des cicatrices et des crises qui durent. A l’opposé des autres 1ers ministres, Netanyahou n’a pas pris beaucoup de risques. Il a été un excellent gestionnaire d’une économie en pleine croissance et d’une nation florissante. S’il est resté si longtemps au pouvoir, c’est que le citoyen est assuré qu’il ne prendra pas de folle décision. Obama était furieux contre lui, car il ne voulait prendre aucun risque, se contentant de gérer prudemment son pays, d’où sa longévité. Mais n’oublions pas non plus que Bibi était aussi un ancien commando. En fait, il ne prend aucun risque avant d’avoir une balle en ligne de mire. Et aujourd’hui, il est beaucoup plus risqué pour Israël de ne pas prendre de risque que d’en prendre.
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Il est temps de jeter les dés. Car la vague nationaliste peut ne pas durer. L’ordre « transnational » peut revenir. Ou la nouvelle vague peut se transformer en quelque chose d’imprévisible etc. Le statu quo actuel est instable : un faible état terroriste islamo-gauchiste soutenu par les Etats-Unis, un état terroriste des Frères Musulmans, soutenu par la Qatar et la Turquie, se renforçant à Gaza, et Israël utilisant sa brillante technologie pour gérer les menaces de tout bord. Cet équilibre peut s’effondrer d’un moment à l’autre. L’Olp a infligé à Israël de grands dommages sur le plan diplomatique et le Hamas terrorise la plupart de ses villes. Ensemble, ils constituent une menace existentielle qu’Israël a laissé filer, sous prétexte de la gérer. L’avenir n’est pas aussi sûr qu’il n’en a l’air. La Palestine est aujourd’hui moribonde, et Israël n’y est pour rien. Cela vient de la chute de l’ordre « transnational ». La question est de savoir quel autre ordre le remplacera. Aujourd’hui une vague nationaliste envahit l’Occident et Israël a devant lui l’opportunité de réclamer des frontières et une Nation, ajoute Daniel Greenfield (fin des extraits adaptés par Albert Soued ; voir liens vers sources en bas de page).
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Introduction & mise en page de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source (Hélène Keller-Lind) :
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http://www.desinfos.com/spip.php?article56924
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Source (Khaled Abu Toameh) :
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https://fr.gatestoneinstitute.org/9904/palestiniens-torture
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Source (Daniel Greenfield) :
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http://www.nuitdorient.com/n24149.htm
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L'auteur : Daniel Greenfield, écrivain new yorkais spécialisé dans l’Islam radical et membre du 'Freedom Center', via 'Shillman Journalism'. Son article a été publié dans 'Front Page Mag'.
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Traduit et adapté, par Albert Soued, écrivain et journaliste, pour :
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www.nuidorient.com
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'Front Page Mag' pour la version originale de l'analyse de Daniel Greenfield :
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http://www.frontpagemag.com/fpm/265820/end-palestine-daniel-greenfield
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Coup de bluff – L’AFP “suspend” son journaliste du Fatah
Michel Garroté - L’AFP suspend un « journactiviste » palestinien du Fatah pour… une petite semaine (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : en effet, ce journaliste AFP, qui est aussi activiste du Fatah, Nasser Abu Baker (alias Abu Bakr) a été suspendu de ses fonction par l’agence pendant une semaine (sur sa page Facebook, Nasser Abu Baker alias Abu Bakr déverse toute sa haine envers le peuple israélien : à ce propos, voir lien vers source en bas de page).
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Mais que se passera-t-il maintenant que la période d’une semaine est écoulée ? L’AFP peut-elle décemment se dire impartiale et employer comme journaliste quelqu’un qui est lié - de très près - au Fatah, mouvement palestinien, qui lui, est l’un des principaux protagonistes du conflit régional et qui soutient l’éradication d’Israël ? (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L'AFP, financée par l'Etat français, est pro-palestinienne à 300% et israélophobe de surcroît. Elle porte le surnom, bien trouvé, d'Agence France Palestine. Au demeurant, les 99% des journalistes français sont pro-palestiniens et israélophobes. C'est notamment le cas de l'audiovisuel public français, concrètement, du Groupe France Télévisions (à ce propos, on se souviendra de l'affaire Al-Dura sur France 2 : voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.infoequitable.org/lafp-suspend-journactiviste-palestinien-fatah-semaine/
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http://www.causeur.fr/affaire-al-dura-israel-france-2-23166.html
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L’Union européenne n’a aucune leçon à donner à Israël
Michel Garroté - Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman a déclaré, lors d’une conférence, que l’Union européenne n’a aucune leçon à donner à Israël concernant la Palestine, étant donné qu’elle est elle-même en train de s’effondrer. Je conseille aux Européens, aux Américains et aux Russes de se tenir à l’écart du conflit israélo-palestinien.
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Quiconque veut aider à résoudre le conflit devrait tout d’abord se refuser à impliquer de façon excessive le reste des puissances mondiales, à commencer par l’Europe. Ils ne contribuent pas du tout à résoudre le problème, ils ne font que le rendre plus complexe, a déclaré le ministre israélien de la Défense, lors d’une Conférence de l’Institut des Etudes sur la Sécurité nationale, à Tel Aviv.
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Lorsque vous aurez remporté un succès avec votre politique, alors vous pourrez venir et nous faire la leçon, a-t-il ajouté, affirmant que l’Union européenne se cherche et est en train de s’effondrer. Le ministre de la Défense, connu pour son franc-parler, a reconnu que la résolution du conflit ne pourra pas se faire de façon bilatérale, mais plutôt par un accord régional avec les Etats sunnites pragmatiques.
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En outre, Avigdor Liberman, a déclaré que dans le prochain conflit de l’armée israélienne avec Gaza, il donnera des instructions pour qu’elle utilise pleinement la force et ne prenne aucune demi-mesure. Lieberman a affirmé que le prochain conflit se poursuivra avec toute la force nécessaire. Il n’y a plus de conflits qui utilisent la force à fleurets mouchetés. Nous ne nous arrêterons pas au milieu, tels sont les ordres de Tsahal en ce moment.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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La haine compassionnée de l’Europe contre Israël
Michel Garroté - Bat Ye’or est née en Egypte, elle a été déchue de sa nationalité et forcée de s’expatrier. Elle s’est spécialisée dans l’étude de la condition des Juifs et des Chrétiens en terre d’islam. Bat Ye'or est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la dhimmitude, dont "Eurabia : L'axe euro-arabe" et "L'Europe et le spectre du Califat". Son prochain livre, "Comprendre Eurabia", sera publié par 'Gatestone Institute' et par 'RVP Publishers' cette année 2017. Ci-dessous, je publie son analyse intitulée "La haine compassionnée de l'Europe contre Israël", d'abord la version condensée, puis la version détaillée (voir lien vers source en bas de page).
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Version condensée :
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La résolution de l'UNESCO sur Jérusalem cherche, avec le soutien de nombreux gouvernements d'Europe et d'autres pays chrétiens, à islamiser l'histoire ancienne du peuple d'Israël. Mais qu'implique donc cette résolution pour l'Europe et le christianisme ? Le christianisme ne serait-il pas né d'Israël ? Jésus aurait-il cessé d'être un juif de Judée, comme les apôtres et les évangélistes ? A moins que Jésus n'ait prêché l'islam, en arabe et dans les mosquées ? Les grandes voix catholiques ou protestantes se sont-elles fait entendre contre cette islamisation du christianisme ? Cette passivité, cette indifférence laissent penser que l'Europe va bientôt ressembler au Liban. Les pays européens reconnaissent le terrorisme partout dans le monde, sauf en Israël, où ils sont alliés à ces mêmes terroristes qu'ils nomment « combattants de la liberté » ou « militants » contre « l'occupation ». Cette alliance a ruiné l'Europe - parce que les ennemis d'Israël sont aussi les ennemis du christianisme et de l'Europe. Comment peut-on s'allier avec ceux qui veulent vous détruire, sans s'éliminer soi-même ? La haine obsessionnelle d'Hitler contre Israël a fini par ruiner l'Europe. Cette haine a persisté à travers l'Union européenne contre l'Etat juif. La grande ironie est qu'en essayant de détruire Israël, l'Europe s'est elle-même détruite.
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Version détaillée :
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Voici venu l'avènement du califat mondial. Ce qui signifie que la vision musulmane de l'histoire s'est imposée au sein des organisations internationales. La résolution de l'UNESCO sur Jérusalem, ce palais du révisionnisme, en est le meilleur exemple. Cette résolution sur Jérusalem a entrepris, avec l'aide de nombreux gouvernements d'Europe et d'autres pays chrétiens, d'islamiser l'histoire ancienne du peuple d'Israël. La Déclaration de Venise de la Communauté européenne en 1980, a tenté de forcer Israël à survivre dans un territoire indéfendable et prédisait déjà sa disparition et son remplacement par un peuple dont l'existence ne s'est pas manifesté avant 1969 - et tout cela avec l'aide de l'Union soviétique mais aussi et surtout de la France. L'islamisation de Jérusalem et la délégitimation de l'Etat d'Israël étaient déjà énoncées dans cette Déclaration de Venise que l'Union européenne, à ce jour, continue de considérer comme valide.
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La Déclaration de Venise de 1980 était le cadeau fait par l'Union européenne à la Ligue arabe pour rétablir de saines relations économiques avec des pays arabes très courroucés du traité de paix signé entre Israël et l'Egypte en 1979, une paix que l'Europe n'a pas été en mesure de prévenir. Les lieux saints juifs et la survie de l'Etat juif ont ainsi été sacrifiés par la Communauté européenne sur l'autel des pétrodollars. Depuis, l'Union européenne a certes exprimé des remords quant à l'Holocauste, de l'amour et de la compassion pour Israël, mais elle a continué de soutenir, financer et encourager une population qui s'est donné pour but la destruction d'Israël, comme le proclame une doctrine très familière à cette même Europe. Les pays européens dépensent des milliards pour promouvoir avec zèle une campagne mondiale de haine palestinienne contre l'Etat d'Israël. Ils reconnaissent le terrorisme partout dans le monde, sauf en Israël, où ils sont alliés à ces terroristes qu'ils appellent des « combattants de la liberté » ou des « militants » contre « l'occupation ». La soi-disant « occupation juive » de la Judée et de la Samarie se réfère à la terre qui a été conquise par la guerre contre la Jordanie qui l'occupait en 1949-1967, et ou les juifs palestiniens ont été tués et dans le meilleur des cas, dépossédés et expulsés.
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Cette politique dont la France est le héraut ne vous rappelle-t-elle rien? Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Pétain, Hitler et les fascistes alliés au Mufti de Jérusalem, chef des Frères musulmans de Palestine, ont cherché à exterminer le peuple juif, qu'ils accusaient d'être la cause du mal. Aujourd'hui, cette même politique, cette même alliance, s'est fixé le même objectif avec la même motivation : Israël serait selon eux, la cause des guerres qui ravagent le Moyen-Orient et pour cette raison, doit être rayé de la carte. Les Hommes des années 1940 ont disparu, mais leurs héritiers poursuivent la même politique, toute recouverte de compassion et d'amour, dans le but de conduire Israël au suicide « pour son propre bien ». Bien sûr !
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Maintenant, avec la déclaration de l'UNESCO, nous assistons à la suppression de l'histoire du peuple israélien - l ' « Holocauste de la mémoire », comme dit Giulio Meotti – auquel s'est joint l'UE. Mais cette déclaration de l'UNESCO n'a-t-elle aucune signification pour l'Europe et le christianisme? Le christianisme n'a-t-il pas émergé d'Israël ? Les peintures, sculptures et vitraux de nos églises ne narrent-ils pas l'histoire du peuple d'Israël ? Et n'est-ce pas la Bible, ce sanctuaire historique du peuple d'Israël depuis plus de deux millénaires, qui est laissé ouvert sur les chaires de ces mêmes églises ? Personne ne l'aurait lue ? Ni commentée depuis vingt siècles? Et Jésus, aurait-il cessé d'être un juif de Judée, comme les apôtres et les évangélistes ? A moins que Jésus n'ait prêché l'islam, en arabe et dans les mosquées.
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Si l'histoire d'Israël n'est pas liée à celle de la Judée, alors le christianisme et la Bible ne sont que des mensonges. Et tous ces textes anciens qui attestent de l'existence d'Israël depuis les pharaons, l'Assyrie, les Grecs, les Romains... seraient-ils des mensonges aussi ? Et cette Menora qui orne l'Arche que Titus à ramené à Rome, proviendrait-elle d'une mosquée? Il n'y avait pas de mosquées alentour à l'époque - pas même en Arabie.
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La résolution de l'UNESCO ne nous force pas seulement à accepter la destruction de notre identité et de notre culture, ainsi que le remplacement du christianisme - une greffe d'Israël - par la foi musulmane ; elle détruit également un principe sous-jacent de la civilisation occidentale : la raison, qui fait que l'homme s'élève au-dessus des animaux. En défendant le principe historique de sa légitimité, Israël protège également au plan théologique la légitimité du christianisme, également lié à la Bible.
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Mais si cette résolution de l'Unesco est mensongère, alors la souveraineté de l'Etat juif sur Jérusalem est légale. Et si elle est légale, pourquoi n'entend-on pas les protestations des défenseurs des droits de l'homme ? Combien le monde compte-t-il de chrétiens ? Deux milliards et demi ? Combien ont protesté ? Un million ? Une centaine de millier ? Dix mille ? Cinquante ? Et où sont les grandes voix catholiques et protestantes qui ont protesté contre cette islamisation du christianisme ? Cette passivité, cette indifférence, incitent à croire que l'Europe ressemblera bientôt au Liban.
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Cette résolution de l'UNESCO à laquelle l'Europe n'a rien objecté - à l'exception de quatre pays, dont l'abstention n'a été en rien une protestation, mais un acte de lâcheté - est la charte même de l'islamisation de l'Europe et du christianisme. Elle détaille une politique qui, à partir de 1973, concorde avec l'immigration de masse et ses conséquences ; c'est à cette date en effet que la Communauté européenne a décidé de s'allier avec l'ennemi d'Israël, l'OLP. C'est cette politique d'alliance avec les ennemis d'Israël qui a conduit à l'abandon des chrétiens libanais quand ils ont été attaqués par ces Palestiniens que l'Europe soutenait. C'est cette politique qui a conduit au déni de l'histoire du djihad, à la dhimmitude et à la tragédie des chrétiens, otages du monde arabe – et il ne pouvait en être autrement dans la mesure où les Palestiniens incarnent les valeurs du djihad et de la dhimmitude contre les juifs, les chrétiens et l'Europe.
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L'alliance de l'Europe avec les ennemis d'Israël, dans le but de délégitimer et de détruire Israël, est la poursuite des politiques d'Hitler et Pétain; mais comment pouvez-vous détruire Israël sans détruire le christianisme ? Qu'est-ce que le christianisme sans la Bible, les prophètes, un Jésus juif, et les valeurs universelles dont ils sont porteurs ? Cette alliance a ruiné l'Europe - parce que les ennemis d'Israël sont aussi des ennemis du christianisme et de l'Europe. Comment peut-on s'allier avec ceux qui veulent vous détruire, sans s'éliminer soi-même ?
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La haine obsessionnelle d'Hitler pour Israël a fini par ruiner l'Europe. Cette haine a persisté aujourd'hui dans l'Union européenne contre l'Etat juif. La grande ironie est qu'en essayant de détruire Israël, l'Europe s'est détruite elle-même. Les peuples d'Europe ne retrouveront leur liberté et leur l'identité qu'en se dégageant de cette alliance euro-arabe qui les unit dans un schéma génocidaire contre Israël et l'Occident, schéma au sein duquel ils sont tout à la fois protagonistes et victimes. Alors, et alors seulement, ils seront en mesure d'aider ces musulmans qui luttent courageusement pour libérer leurs frères de la haine qui défigure le visage humain - la haine djihadiste - et les persuader d'accepter la diversité humaine. Nous avons négligé ces musulmans. Ils se battent seuls pour eux et pour nous. Il est impératif de les aider (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source :
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https://fr.gatestoneinstitute.org/9715/europe-haine-israel
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Le Front National est-il redevenu israélophobe ?
Michel Garroté - Certes, le Front National n'est pas le seul - en France - à être israélophobe, ou, pour ce qui concerne le FN, à être à nouveau israélophobe, à être redevenu israélophobe. Mais récemment, il s'est surpassé, suite à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël (Jean-Marie Le Pen vient de radoter qu’il ne pourrait y avoir, selon lui, de "paix" tant qu’existera la "colonisation" : non mais de quoi se mêle-t-il, le vieux gaga ? Dit-il cela pour ficher - encore plus - la pagaille au FN ?).
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Cette récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël, il faut tout de même le dire ici, a été rédigée par John Kerry, Susan Rice, conseillère à la la Sécurité nationale, Samantha Power, ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies et une délégation de l’OLP conduite par Saeb Erekat, négociateur palestinien à vie, avec Ryad Mansour, observateur palestinien aux Nations unies et d’autres officiels palestiniens comme le directeur des renseignements et le chef de cabinet de Abbas et son conseiller aux affaires stratégiques : Bravo ! Une fois de plus, le puissant lobby palestinien rallie la gauche américaine à son panache et le point de vue d'Israël n'est évidemment pas, n'est toujours pas, pris en compte.
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La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël est une résolution palestinienne et rien d'autre. Véritable scandale, que cette trahison de l'ONU envers Israël ; véritable scandale, que cette soumission de l'ONU aux parrains palestiniens du Fatah & Consorts en particulier ; et à l'islamo-gangstérisme en général. Véritable scandale, que cette pensée unique, cette pensée toute faite, cette pensée politiquement correcte et éthiquement abjecte ("Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise pensée. C'est d'avoir une pensée toute faite", écrivait Charles Péguy).
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A noter tout de même que Donald Trump a critiqué le président sortant estimant qu'on ne peut continuer à traiter Israël avec un tel mépris et un tel manque de respect ; à noter, aussi, que le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a rejeté la proposition du secrétaire d’Etat américain John Kerry.
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A noter, aussi, qu'en Israël, il y a 133.000 chrétiens et le chiffre est stable, car en Israël, le fait d'être chrétien ne pose aucun problème, alors que les chrétiens de Gaza et de Cisjordanie vivent un véritable cauchemar. Deux auteurs palestiniens (parmi tant d'autres) témoignent de cela : Khaled Abu Toameh et Samir Qumsieh. Pourquoi nos médias (palestino-maniaques) n'en parlent-ils jamais ?
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Pour revenir à la récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël, j'aimerais dire que moi j'appelle ça de l'israélophobie, de la judéophobie, mais bon, voilà, mes confrères journalistes, eux, sont tellement palestinophiles qu'il ne peut y avoir matière à débat sur ce thème. Du reste, les américains de gauche n'ont pas le monopole de l'israélophobie et de la judéophobie.
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Ainsi, en France, la situation est encore bien pire qu'aux Etats-Unis : le Front de Gauche et le Front National sont d'importants vecteurs de la "judéophobie des modernes", à laquelle s'ajoute l'inévitable israélophobie dans sa version française, le tout agrémenté d'un soutien, aussi fanatique qu'anachronique, à la "cause" dite "palestinienne". "Cause" dont les arabes locaux qui sont au pouvoir dans les territoires disputés, se servent pour se remplir les poches, avec notre argent, et pour terroriser leurs propres habitants, aussi bien juifs, que chrétiens et musulmans qui vivent dans les territoires susmentionnés.
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Michel Garroté
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Jérusalem est d’abord juive. Aïe !
Les 99% des médias occidentaux, l'Union européenne et ses Etats-membres (avec la France en première ligne), le Conseil de l'Europe, le Parlement européen, la gauche américaine, l'ONU (notamment son Assemblée générale), l'Unesco, de nombreuses ONG, l'Eglise catholique (le pape François tout particulièrement) et de nombreuses églises protestantes se livrent, depuis des décennies, à une négation systématique de l'identité juive d'Israël ; et, dans la foulée, à une négation systématique (ou une délégitimation systématique) de la renaissance, en 1948, de l'Etat hébreu.
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A une négation systématique de l'identité juive de la ville de Jérusalem ; et à une négation systématique de l'identité juive de la Judée (Judée avec "J" comme "Juive") et de l'identité juive de la Samarie (identité juive de la Judée et de la Samarie, comme en témoignent au fil du temps des livres historiques, géographiques et bibliques).
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Ils et elles se livrent à cette négation honteuse, afin de s'aligner sur certaines entités avec lesquelles ils et elles ont signés des accords discrets, pour ne pas dire secrets (accords "islamophiles" et "israélophobes") ; entités telles que la Ligue arabe ; et, surtout, entités telles que l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et ses Etats-membres, notamment l'Arabie saoudite et le Qatar, deux monarchies multimilliardaires, intégristes et djihadiques.
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Pourtant, l'histoire, au fil des siècles, démontre, de façon irréfutable, que Jérusalem est juive. Et même si certains chrétiens disent "Terre sainte" (pour dire "Terre promise"), cela ne change rien au fait qu'historiquement, Israël, était, demeure et restera, un Etat Juif ; et cela ne change rien au fait qu'historiquement, Jérusalem, était, demeure et restera, une ville Juive.
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Le Mont du Temple, le Mur dit "des lamentations" (en réalité "Mur occidental", ou encore, "Kotel") passe, chronologiquement, avant le Saint-Sépulcre. Il serait même souhaitable que les chrétiens, avant de passer au Saint-Sépulcre, se rendent, d'abord, au Kotel, comme l'ont fait les papes Jean-Paul II et Benoît XVI.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Presque tout sur Israël mais pas tout
Le président américain Barack Hussein Obama a renoncé à tout effort visant à pousser Israël à agir concernant le "processus de paix" (bloqué par les palestiniens), ont déclaré des responsables américains, précisant qu’Obama évitera une dernière rencontre avec le gouvernement israélien avant son départ, le 20 janvier 2017, de la Maison Blanche.
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J'en profite pour signaler ou rappeler (voir source en bas de page) qu'Israël est la 8ème puissance mondiale : Israël détient le record de la plus forte concentration de start-ups dans le monde, après la Silicon Valley. D’après le magazine américain US World Report & News, Israël est aujourd’hui la 8ème puissance mondiale. Israël est l’un des rares pays au monde à avoir atteint le plein-emploi en 2015 : moins de 5,3% de la population est au chômage. Israël est le seul pays où Starbucks a échoué son introduction au marché israélien, car pour la plupart des israéliens, il n’y a pas meilleur que les cafés servis dans les boutiques locales, comme Aroma ou Cafe Cafe.
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Depuis au moins 2 ans et pour toutes les innovations à venir, 100% des produits Apple intègrent des recherches et des technologies en Israël. Jérusalem est la première ville au monde à être entièrement couverte par du Wi-Fi. 12 israéliens ont déjà remporté un prix Nobel, dont 10 sur les vingt dernières années : 6 en chimie, 3 Nobel de la paix, 2 de l’économie et 1 de littérature. En juin 2013, Google rachète Waze, la célèbre application israélienne de GPS, pour 1,15 milliard de dollars. Tel-Aviv a été élue 9ème ville balnéaire du monde par National Geographic. L’espérance de vie d’un israélien est l’une des plus élevées au monde : 81,6 ans.
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Israël est le seul pays au monde à avoir instauré le service militaire obligatoire pour les femmes. Il y a plus de 40 McDonalds certifiés cacher en Israël. Le seul de ce type en dehors de l’Etat Juif se situe à Buenos Aires, en Argentine. L’équipe de basket du Maccabi Tel-Aviv fait partie des meilleurs clubs au monde. Elle a remporté l’EuroLeague 5 fois. Israël est le seul pays du globe à avoir accru le nombre d’arbres sur sa terre au 21e siècle. Grâce à Taglit, chaque jeune juif, âgé de 18 à 26 ans, a la possibilité de faire un voyage de découverte de 10 jours en Israël gratuitement. Et vous savez quoi ? Innovation de taille : il existe des glaces au houmous en Israël (voir source en bas de page).
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A propos d'Israël, le Pasteur Gérald Fruhinsholz écrit notamment (voir source en bas de page) : Fin novembre 1947, le plan de partage de la Palestine est approuvé par l’Assemblée Générale de l’ONU, à New York. Il propose le partage de la Palestine en deux États, l’un juif, l’autre arabe, Jérusalem devant être placé sous contrôle international. Alors que le plan est accepté par les dirigeants de la communauté juive, il est totalement rejeté par la totalité des Arabes, qui s’empressent de déclarer la guerre aux Juifs dès la création de l’Etat hébreu, le 14 mai 1948. La Jordanie occupera alors durant 19 ans (jusqu’à la guerre des six jours) Jérusalem et la Judée-Samarie, sans réaction des nations ; durant cette occupation arabe, le monde musulman ignorera Jérusalem.
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Le Partage est voté par 33 voix contre 13 avec 10 abstentions. L’ONU ne comptait alors que 57 membres contre 192 aujourd’hui. Le terrorisme a toujours accompagné l’histoire de l’Israël moderne. Il n’est pas lié aux « territoires » comme on veut le dire aujourd’hui. Le terrorisme préexiste à la naissance même de l’État d’Israël en 1948. Dans les années 1920-1921, une vague d’émeutes antijuives se déchaîna. Le massacre de la communauté juive de Hébron date de 1929 ; la révolte arabe de 1936-1939 fut l’occasion d’assassiner de nombreux Juifs. Le terrorisme arabe s’intensifia à la veille de la résolution 181 des Nations Unies du 29 novembre 1947 qui officialisait la partition du territoire. Ce fut en fait véritablement le début de la guerre dite Guerre d’Indépendance. Le rejet arabe du plan de partage ne se limita pas à un acte politique.
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Les Arabes de la Palestine mandataire ont lancé une campagne terroriste à grande échelle contre leurs voisins juifs, suivie par l’invasion d’Israël par cinq armées arabes qui voulaient le détruire, dès que fut proclamée son indépendance, le 14 mai 1948. La population juive se défendit contre le projet des Arabes : « jeter les Juifs à la mer », au prix élevé de près d’1% de sa population totale tout en subissant les dommages importants causés au tout nouvel Etat. La population arabe locale a également souffert en raison du refus d’accepter le plan de partage. Plusieurs ont cédé aux appels de leurs dirigeants à fuir, d’autres se sont fait prendre au combat.
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La majorité de la population arabe restée en Israël a opté pour un statut citoyen à part entière, bénéficiant de droits égaux à ceux des citoyens israéliens. Néanmoins, le problème des réfugiés palestiniens est alors créé artificiellement, entretenu par les dirigeants arabes et palestiniens jusqu’à ce jour. Le problème des réfugiés juifs, qui lui est comparable, a cependant été résolu, lui, par l’Etat d’Israël naissant. À la fin de la guerre, l’Egypte disposait du contrôle de la bande de Gaza et la Jordanie avait annexé la Cisjordanie. Sans pour autant jamais juger bon d’établir un Etat palestinien dans le territoire qu’ils ont pourtant contrôlé pendant 19 ans, ajoute le Pasteur Gérald Fruhinsholz (voir source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.tribunejuive.info/israel/un-texte-jouissif-israel-8eme-puissance-mondiale
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http://www.shalom-israel.info/?p=5559
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