Des musulmans agressent des participants à un défilé gay à Paris – vidéos

France - La marche LGBTQ (Pride) est partie de manière inhabituelle d'une banlieue habitée par des migrants musulmans vers le centre-ville de Paris, selon l'organisateur, afin de réfuter l'"idée fausse" selon laquelle les homosexuels subissent des préjugés dans les banlieues françaises.
Le résultat:
une jeune femme qui s'était convertie à la foi chrétienne a été battue et plusieurs autres manifestants ont été insultés à cause de leur tenue vestimentaire, écrit l'agence de presse internationale V4NA.

Le porte-parole inter-LGBT Matthieu Gatipon, qui a organisé la marche, a justifié le choix du lieu en réfutant l'"idée fausse" selon laquelle les migrants des banlieues auraient des préjugés contre les homosexuels, mais leur calcul n'a pas vraiment été probant. En effet, plusieurs insultes ont eu lieu.

Parmi les marcheurs, plusieurs affichaient ouvertement leurs soutiens à Mila. Mila est une adolescente française qui a rendu publique sa vie de lesbienne et qui vit dans la terreur depuis un an et demi après que plusieurs personnes aient été menacées de mort pour avoir critiqué l'islam. Plusieurs manifestants portaient un T-shirt étiqueté "Je suis Mila" déclenchant la haine, des insultes des musulmans, y compris celle des homosexuels musulmans.

Source : twitter/v4na

L'un des agresseurs a, depuis, supprimé son message twitter, mais une capture d'écran prise plus tôt montre qu'il a également publié un message anti-blanc sur Twitter.

Source : twitter/v4na

Une jeune fille a également déclaré avoir été insultée alors qu'elle défilait avec une pancarte de soutien à Mila, affirmant qu'elle avait reçu un certain nombre d'insultes et que par conséquent elle préférerait que la marche soit nommée "une procession de honte" plutôt qu'une Marche de fierté.

Cependant, le défilé ne s'est pas limité aux sympathisants de Mila, un  jeune ex-musulman converti au christianisme a été agressé par deux jeunes migrants qui ont tenté de lui arracher le drapeau tunisien, situation filmée.

L'intervention de la police a également été requise pendant le défilé lorsque des lesbiennes ont été attaquées par un groupe d'activistes trans et queer.

 

Le défilé a comporté également un comité appelé La Vérité pour Adama, fondé par la famille d' Adama Traoré , un criminel récidiviste, également surnommé « French George Floyd », décédé en juillet 2016 des suites de l'action de la police.

 

https://twitter.com/D4rc_/status/1408803820822536198?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1408803820822536198%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.origo.hu%2Fnagyvilag%2F20210628-muszlim-migransok-tamadtak-a-pride-resztvevoire.html

Zone non mixte» dans une manifestation LGBT: «Se retrouver entre soi, c’est exclure les autres»

Après avoir annoncé une zone non mixte, le centre LGBTI de Touraine a dû annuler sa marche pour la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, suite à des menaces.
Pour Sami Biasoni, cet épisode illustre la radicalisation ambiante.

«La non-mixité n’est en aucun cas négociable et toute personne blanche qui essaiera de s’incruster dans ce cortège se fera cordialement (ou non) dégager

Le centre LGBTI (lesbiennes, gays, bi, transgenres et intersexuels) de Touraine aura beau plaider une publication par inadvertance, après le partage d’un message d’un collectif antiraciste de Tours en «story» Instagram, supprimé par la suite, le mal est fait.

L’association a annulé sa marche pour la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, qui devait se tenir le samedi 15 mai, à cause «des menaces et des risques encourus par l’association».

​Peu avant cette décision, dans une interview donnée à France 3, Johan Yager, co-président du centre LGBTI, avait pourtant tenu à défendre l’idée d’une zone non mixte:

«Nous avons accédé à la demande de personnes qui souhaitaient une place réservée dans le cortège en non mixité afin de se sentir plus à l’aise et libérés pour porter leurs revendications.»

Une référence notamment à la fétichisation des corps «exotiques» dénoncée par certains militants antiracistes.

Zone non mixte, racisme anti-blanc pour se sentir à l’aise?

Certains plaident donc ainsi pour la tenue de ce type de dispositif, à l’image de Rokhaya Diallo, journaliste et militante, qui estime que ce sont simplement «des moments de respiration pour les personnes qui subissent des oppressions». Néanmoins, cette démarche pose question.

Pour Sami Biasoni, co-auteur avec Anne-Sophie Nogaret de Français malgré eux (éd. L’Artilleur), s’il y a une volonté pour les participants de «se rendre visibles», en permettant à des personnes partageant des revendications de se retrouver dans des «safe spaces», cela crée des conflictualités. «Se retrouver entre soi, c’est exclure les autres», résume l’essayiste.

[...]

Parmelin a reçu des reproches parce que la Suisse a fait sonner les cloches, un symbole religieux, en hommage aux morts du Covid, sans y inclure les autres morts

Albert Coroz: Nous avons appris aujourd’hui par 24heures, dans l’interview par la journaliste Catherine Cochard de la thanatologue Alix Noble Burnand (La mort a fait son retour: on a dû la regarder en face), que lorsque ce 5 mars, date où, il y a un an, décédait la première victime du virus en Suisse, le Président de la Confédération Guy Parmelin  a demandé que les cloches sonnent à midi en souvenir des victimes et que tout le monde observe une minute de silence,

« [...] cela avait soulevé de nombreuses critiques. On lui avait reproché d’utiliser un symbole religieux, de ne rendre hommage qu’aux défunts du coronavirus et pas aux autres. [...] »

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Citations du livre de Philippe De Villiers:
"Les cloches sonneront-elles encore demain ?"

 

«Malheureux les peuples qui n'ont plus d'histoire et perdent la mémoire ! Car avoir une histoire, c'est en avoir deux, la sienne et la grande. Si on perd la grande, on perd la petite. Avoir une histoire, c'est avoir deux vies, celle qu'on traverse et celle qu'on reçoit. Celle qu'on prolonge et celle qui vous surplombe. Il y avait à Sparte un hymne qui était l'abrégé de toute patrie : "Nous sommes ce que vous fûtes, nous serons ce que vous êtes".»

 

«On va sélectionner les commémorations, trier, "halaliser" le livre d'heures. Nouvelles vision doloriste et repentante. L'objectif n'est plus de faire des citoyens, des Français. Il est de former des individus prémunis contre le retour du mal. Et bientôt "du mâle blanc hétérosexuel, esclavagiste, colon, collabo, raciste". On fera la chasse aux dates, trop blanches pour être honnêtes.»

 

«Ce n'est pas que les hommes d'aujourd'hui soient pires que les hommes d'autrefois, mais ils ne sont plus reliés les uns aux autres. Il n'y a plus vraiment de communauté de destin.»

 

«Nos élites prétendent qu'il est possible d'échapper à la tenaille en proposant "les valeurs de la République". C'est une illusion : ce sont des valeurs froides, formelles. Elles relèvent d'un code de bonne conduite et non pas d'un embrasement de l'imaginaire. On respecte les valeurs de la République comme on respecte le code de la route.»

 

 

Comment l’antisionisme est devenu le nouvel antisémitisme

   
Michel Garroté  --  Pour ce qui me concerne, c'est l’islamo-gauchisme qui a empêché l’intégration de millions de migrants musulmans en Europe en général et en France en particulier. C’est aussi l'islamo-gauchisme qui a empêché toute réflexion libre et lucide sur la montée de la judéophobie et de l’antisémitisme en France, notamment la judéophobie et l’antisémitisme chez de plus en plus de franco-musulmans.
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C'est encore l’islamo-gauchisme qui a fait en sorte que l’antisionisme devienne le nouvel antisémitisme, la nouvelle judéophobie des contemporains, musulmans et non-musulmans (sachant que par-dessus le marché, presque plus personne, aujourd'hui ne sait ce qu'est le sionisme lui-même...). Plus précisément, en terme de chronologie, l'antisionisme est progressivement devenu la nouvelle forme d'antisémitisme, d'abord chez les gauchistes israélophobes (tendance Arafat et OLP avec l'assistance technique du très efficace KGB).
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Puis, dès les années 1990, chez les l’islamo-gauchistes (tendance Hamas, Hezbollah, Daech & Consorts avec l'assistance technique riche à milliards de pétro-dollars de l'Arabie saoudite, de l'Iran, du Qatar, etc.). Cela fait maintenant une dizaine d'années que la blogosphère de droite évoque et condamne l’islamo-gauchisme. Au début, nous étions peu nombreux et certains pensaient même que nous étions un peu cinglé. Aujourd'hui, il n'y a pas que la blogosphère de droite qui évoque et condamne l’islamo-gauchisme. Des médias de gauche, des sites Internet de gauche et des blogues de gauche invitent, parfois, des chercheurs et analystes qui, eux aussi, tirent la sonnette d'alarme face à l’antisionisme devenu antisémitisme.
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L’antisémitisme d’une partie du monde musulman :
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Sur le retour de l'antisémitisme en France, Gilles-William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dans cette affaire, au-delà de l’insuffisance de la peine, c’est l’absence de débat intellectuel sur le plus important qui me laisse le plus amer. La famille Merah n’est pas une génération spontanée. Derrière cela, il y a le problème de l’antisémitisme islamique. Tout le reste est de la littérature. Il est dommage qu’il n’y ait pas eu, à ma connaissance, des gens de la partie civile pour oser porter le fer sur la plaie vivante que connaît la France en général et les juifs en particulier. Cet antisémitisme islamique atteint une partie non négligeable des musulmans. Certes, il est loin d’atteindre tous les musulmans, mais il en touche une minorité non négligeable.
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Gilles-William Goldnadel : Madame Ziaten est là pour montrer qu’il y a des musulmans merveilleux et certains ont été touchés dans leur chair avec cette affaire. En même temps que cette affaire, il y avait aussi l’affaire Tariq Ramadan. On a assisté à ce délire d’imputation d’un complot juif se cachant derrière les accusations contre Tariq Ramadan. Le journal Le Monde se réveille et reconnaît enfin qu’il y a une montée très importante de l’antisémitisme dans les « quartiers », pour parler pudiquement. C’est bien gentil de se pencher sur Abdelkader. Il fallait bien sûr le faire. D’ailleurs, je pense que les parties civiles auraient dû davantage s’attacher aux faits eux-mêmes.
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Gilles-William Goldnadel : Il faut reconnaître qu’il y a eu la nécessaire compassion pour les victimes et toutes les victimes. Mais le travail intellectuel sur la génération Merah, sur Toulouse, n’a pas du tout été fait. Il n’a même pas été effleuré. C’est une occasion manquée. J’ose espérer qu’il le sera en Cour d’appel. La réalité est là, les responsabilités intellectuelles de ce qui arrive à la France doivent être posées.
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Gilles-William Goldnadel : Je ne cesse de porter le fer contre l’islamo-gauchisme. C’est bien l’islamo-gauchisme qui a permis le défaut d’intégration de l’immigration. C’est cet islamo-gauchisme qui a empêché, quand il était encore temps, de réfléchir sur la montée de l’antisémitisme. Une partie des gens qui se sont occupés de cette affaire Merah sont des gens qui voulaient absolument croire à la thèse de l’extrême droite derrière l’homme en scooter. Il ne faut pas se tromper. Je suis donc très affligé et très en colère qu’on soit passé à côté du débat intellectuel nécessaire qui seul peut expliquer Mohammed Merah, Abdelkader Merah et qui seul peut peut-être tenter d’empêcher l’irrépressible et l’irréversible, conclut Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L’antisionisme est devenu le nouvel antisémitisme :
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De son côté, Renée Fregosi, Philosophe et Directrice de Recherche en Science Politique à l’Université Paris 3 - Sorbonne - Nouvelle, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'antisionisme se présente comme une forme à la fois ancienne et nouvelle d'antisémitisme. Le 2 novembre 1917, Arthur Balfour, ministre des Affaires étrangères de Grande-Bretagne qui avait alors un mandat sur la Palestine, écrivit une lettre ouverte adressée à Lionel Walter Rothschild, membre éminent de la communauté juive britannique, lui annonçant que son gouvernement était favorable à l'établissement d'un foyer national juif en Palestine. Cette lettre, connue désormais sous l'appellation de la Déclaration Balfour, constitue comme le sous-bassement juridique de la présence juive de fait de longue date en Palestine, renforcée à l'époque par un mouvement migratoire important de Juifs d'Europe, notamment victimes de pogroms à l'Est, vers cette région où ils achetèrent légalement des terres. Cette année 2017 du centenaire de la Déclaration, Theresa May a annoncé qu'elle célébrera "avec fierté" cet événement historique. Le leader du Parti Travailliste Jeremy Corbyn quant à lui, a fait savoir qu'il n'assistera pas au dîner officiel marquant la commémoration.
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Renée Fregosi : Le refus de Jeremy Corbyn de commémorer les 100 ans de la Déclaration Balfour vient en écho à la déclaration de l'Autorité palestinienne qualifiant la Déclaration de "tragédie", et celle du Secrétaire général de l'OLP affirmant que "les Palestiniens ont besoin que le Royaume-Uni reconnaisse d'abord et avant tout sa responsabilité historique et présente ses excuses" (tribune dans le magazine Newsweek). L'"antisionisme" de Jeremy Corbyn, revendiqué à de nombreuses reprises depuis son arrivée à la tête du Parti Travailliste, n'est donc, manifestement, que le rejet obstiné de l'existence même de l'Etat d'Israël dont l'origine juridique, avant sa création le 29 novembre 1947 par le vote de l'ONU a en effet été posée par la reconnaissance du "foyer national juif en Palestine" au début du 20ème siècle.
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Renée Fregosi : Qu'il avance masqué par la critique (recevable au demeurant) des implantations illégales récentes réalisées par des extrémistes israéliens et/ou de la politique droitière de Benjamin Netanyahou, le dit antisionisme consiste bien en fait, dans la négation radicale d'un quelconque droit pour les Juifs à posséder un Etat. Et la ritournelle de la revendication des "deux Etats" n'est chez les antisionistes qu'un faux-semblant eu égard au refus de sa mise en œuvre concrète, réitéré au moins trois fois depuis 1947 par les parties arabes en présence.
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Renée Fregosi : Or, cette négation de la légitimité d'Israël à exister exprime plus profondément une haine des Juifs: pourquoi ceux-ci ne mériteraient-il pas d'avoir un Etat ? sinon parce qu'ils devraient être punis pour leurs supposés crimes et réduits de ce fait au statut de paria apatride ou de dhimmi (sujet inférieur du califat puis de l'empire ottoman, soumis à des taxes, obligations et interdits spécifiques du fait de sa non appartenance à la communauté musulmane). L'antisionisme contemporain articule en effet plusieurs types de judéophobie exprimés depuis le moyen-âge jusqu'aux temps modernes, notamment un anti-judaïsme religieux, une critique anticapitaliste, anti-impérialiste et anti-coloniale, et une idéologie complotiste dont l'archétype est posé par Les protocoles des sages de Sion (ouvrage fantasmatique produit en 1901 par des agents russes sous le tsar Nicolas II, réédité régulièrement depuis malgré son statut de faux avéré, et auquel la charte du Hamas fait explicitement référence à son article 32).
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Renée Fregosi : L'antisionisme se présente donc comme une forme à la fois ancienne et nouvelle d'antisémitisme : ancienne parce qu'il recycle de vieux discours anti-Juifs, nouvelle parce désormais centrée sur la confrontation avec le monde arabo-musulman et le conflit israélo-palestinien, l'Etat d'Israël étant accusé de tous les maux et en premier lieu de mettre en œuvre "une guerre d'extermination du peuple palestinien". Tandis que par le passé, l'antisémitisme racial opposait dans une lutte à mort, la "race pure", blanche, arienne ou germanique aux Juifs caractérisés négativement comme métissées, métèques, orientaux, l'antisémitisme antisioniste tend aujourd'hui à confondre Juifs et Israéliens eux-mêmes assimilés au dominateur blanc, au colonialiste, au capitaliste impérialiste, à l'occidental.
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Renée Fregosi : Articulé étroitement à la défense de la "cause palestinienne", l'antisémitisme antisioniste construit une chaîne d'identifications, du Palestinien à l'Arabe, au musulman, à l'immigré, à l'ex-colonisé prétendument néo-colonisé. Cette nouvelle judéophobie anti-israélienne articule alors antisémitisme et racisme anti-blanc: le Juif étant considéré comme un suppôt de l'impérialisme américain, un colonialiste, ancien supplétif des colons français, nouveau "colon" des "territoires occupés", capitaliste, mondialiste, super-blanc en somme. Et de part son assignation à une position anti-arabe et anti-musulmane, le Juif est renvoyé à cet ennemi principal du musulman désigné à la vindicte du "bon croyant" par nombre de versets du Coran ("une telle vie ne le sauvera pas de la punition", "Ce sont ceux-là les pires ennemis") et de passages des hadiths ("Vous combattrez les juifs", "Périssent les juifs et les chrétiens. Il n'y aura pas deux religions en Arabie").
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Renée Fregosi : Or ce "nouvel antisémitisme" qu'est l'antisionisme, est devenu l'un des piliers idéologiques non seulement des islamistes à l'offensive, mais aussi de la gauche radicale: des pro-palestiniens maoïstes arborant le keffieh dès les années 70 aux justiciers de Nuit debout faisant une large place au stand anti-Israël BDS ("Boycott, Désinvestissement, Sanctions") et aux élus de la France insoumise défendant les islamistes comme autant de "nouveaux damnés de la terre". Les néo-féministes puritaines ne sont pas en reste quant à elles, contre le "mâle blanc" harceleur et violeur par définition, allant parfois jusqu'à défendre le port du voile au motif que la libération des femmes aurait été promue par des occidentales de puissances colonialistes. Et comment ne pas soupçonner des relents d'antisémitisme jusque dans l'acharnement à faire condamner Dominique Strauss Kahn ou Roman Polanski par la justice populaire de rue et des réseaux sociaux, comme tous les "porcs" (animal honni auquel les musulmans assimilent souvent les Juifs d'ailleurs).
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Renée Fregosi : La "convergence" entre un antisémitisme de gauche originel (anticapitaliste et anti-impérialiste), un antisémitisme traditionnel musulman (ennemi religieux) et un néo-populisme nationaliste anti-mondialisation (on aurait dit autrefois "cosmopolite"), trouve son assomption dans l'antisionisme. La "question juive" formulée aujourd'hui autour de l'existence de l'État d'Israël fait en effet partie intégrante du discours contre l'impérialisme américain, le néocolonialisme occidental et les élites mondialisées, qui est au cœur de la mobilisation populiste. La revendication justicialiste vécue sur le mode de la revanche, de la vengeance populaire, de la libération de la domination qu'exercent les élites, est alors fantasmée comme une décolonisation et le racisme anti-blanc est ainsi justifié au même titre que l'antisémitisme antisioniste, conclut Renée Fregosi (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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En France l’antisémitisme du quotidien s’est ancré et se propage :
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De son côté, Cécile Chambraud, journaliste et spécialiste des religions, écrit notamment : Cela a commencé au mois d’avril. Une première lettre est arrivée dans la boîte de la famille de Paul (le prénom a été changé), à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Elle comportait des menaces de mort, des « Allah akbar » et une balle de 9 mm. Le lendemain, cette famille installée dans la ville depuis dix-sept ans a reçu une seconde missive précisant : « C’est bien vous la cible, vous êtes tous morts. » Cette fois, c’est une balle de kalachnikov qui était jointe. La famille de Paul a saisi la police. Celle-ci a fait placer une caméra devant le pavillon et les courriers ont cessé. Mais, en juillet, la caméra a été retirée. Des tags sont réapparus sur le mur du pavillon : « vive Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique] », « on va vous éliminer », « nique les juives ». Une balle de 7,65 mm a été retrouvée dans la boîte aux lettres.
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Cécile Chambraud : Puis une nouvelle salve de tags à partir du mois d’août : « à mort les juifs », « vive la Palestine », « vive Daech », entre autres. Dans la nuit du 5 octobre, quelqu’un a même tenté de forcer la porte du garage. Inquiets jour et nuit, vulnérables, Paul, son épouse et leurs quatre enfants ont dû se résoudre à quitter leur logement. « Dans la maison, au moindre bruit, on ne dormait plus. Tant que les policiers n’ont pas arrêté l’auteur des faits, on reste ailleurs », tranche Paul. De la violence faite à la famille de Paul, traumatisée et contrainte de déménager, on ne fait pas un gros titre. Pourtant, elle illustre cet antisémitisme « du quotidien » qui, année après année, s’est ancré puis s’est propagé en France, au point de mettre sous pression tant de familles juives, ajoute Cécile Chambraud (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 6.11.2017
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Auteurs :
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Gilles-William Goldnadel est avocat, essayiste, militant associatif et chroniqueur dans divers médias français (Figarovox, Valeurs Actuelles, Causeur, Boulevard Voltaite, etc.).
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Renée Fregosi est une Philosophe et Politologue française. Directrice de Recherche en Science Politique à l'Université Paris-Sorbonne-Nouvelle. Elle a publié "Les nouveaux autoritaires. Justiciers, censeurs et autocrates", éd. du Moment, 2016.
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Cécile Chambraud, journaliste et spécialiste des religions, a publié "L’antisémitisme, cette pathologie trop française", Le Monde Editions, 2014.
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Sources :
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http://www.bvoltaire.com/occasion-manquee-regarder-lantisemitisme-dune-partie-monde-musulman/
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http://www.huffingtonpost.fr/renee-fregosi/comment-l-antisionisme-est-devenu-le-nouvel-antisemitisme_a_23264795/
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http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/11/02/en-france-l-antisemitisme-au-quotidien_5208984_3224.html
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Balance Ton Porc – La castration du mâle blanc

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Michel Garroté  --  Dans mon analyse intitulée #BalanceTonPorc – Mais quand la chasse aux mecs va-t-elle donc s’arrêter ?, analyse publiée sur lesobservateurs.ch le 23 octobre dernier, je posais la question de savoir quand la chasse aux mecs allait s’arrêter (voir lien vers source en bas de page). Or, non seulement le #BalanceTonPorc continue, mais il se diversifie, avec, maintenant, le #MeToo. Encore un petit effort, et, nous aurons droit à #CastreTonMec. C'est la castration du mâle blanc, en réalité. Oui, du mâle blanc, car, le mâle black et le mâle musulman ne semblent pas être visés par #BalanceTonPorc et par #MeToo.
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C'est à un pseudo-féminisme islamo-gauchiste -- qui s'acharne contre les mecs blancs -- que nous avons à faire ici. Comme le sujet commençait à me fatiguer légèrement, j'ai été faire un petit tour sur la "réacosphère", question de trouver quelques articles politiquement incorrects sur la saga du porc nourri au gland qu'il faut balancer. Et des articles politiquement incorrects sur le thème porcif, j'en ai trouvé bien plus que prévu. Nos lectrices et nos lecteurs en trouveront quelques-uns ci-dessous et si c'est "trop long", personne n'est obligé de tout lire jusqu'au bout...
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L’affaire Ramadan, l’antisémitisme coranique et les incohérences de Fourest :
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A propos des Porcs & Consorts, Elise Elisseievna écrit notamment : La femme ayant, la première, porté plainte contre Ramadan pour viol, Henda Ayari, est accusée d’être sioniste. Pourquoi cette accusation de sionisme ? Toute critique de l’islam ou d’un prêcheur de l’islam est présumée par quantité de musulmans venir forcément des juifs, puisque le Coran (soit Dieu lui-même) le dit : "Tu te rendras assurément compte que ceux qui ressentent la plus vive inimitié à l’égard des musulmans sont les juifs" (voir lien vers source en bas de page).
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Les néo-féministes sont les idiotes utiles des indigénistes :
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Sur Figarovox, la femme écrivain Fatiha Boudjahlat écrit notamment : Quels sont les points communs entre le néo-féminisme et le néo-antiracisme indigéniste ? Ils partagent la même vision racialisée des rapports sociaux. Ils ont le même ennemi: le mâle blanc occidental. Ils dénoncent la structure patriarcale de la République, mais s'accommodent fort bien, voire célèbrent le patriarcat oriental. La culpabilité de classe et de race des néo-féministes sert de levier à l'offensive universitaire, médiatique, associative des indigénistes.
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Les deux courants idéologiques revendiquent une appartenance à la gauche, et pourtant les deux privilégient en toute circonstance l'hypothèse ethnique à l'analyse sociale de la lutte des classes. Ils portent une vision libertaire très libérale, qui vise à réduire la sphère d'intervention de l'Etat au bénéfice de la régulation sociale des leaders communautaires. Les premières sont les idiotes utiles, pardon les idiot.e.s utiles des seconds. Qui sont dans un racisme tout aussi révoltant que les identitaires, ajoute Fatiha Boudjahlat (voir lien vers source en bas de page).
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Le mâle blanc, l’ennemi de ces dames :
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De son côté, sur son blog du Figaro, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les hommes ? Tous des cochons. C’est du moins ce qu’affirment les féministes, dans une victimisation communicative. Harvey Weinstein, le magnat d’Hollywood heureusement éreinté pour ses agressions contre de nombreuses actrices, est devenu le symbole de l’impunité masculine. Au prétexte de dénoncer la domination misogyne dans le show-biz, longtemps étouffée par la gauche morale américaine, une misandrie s’exprime en retour, sans retenue. Le philosophe Pierre-André Taguieff avait, en 2016, perçu l’ampleur de ce mouvement qui explose aujourd’hui : "Les ayatollettes de l’antisexisme androphobe ne peuvent penser la libération de la femme qu’à l’aune de la criminalisation de l’homme", écrivait-il.
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Ce qui s’exprime ces jours-ci sur Twitter, relayé par les médias, est un amas de dénonciations, mais aussi de haines, de vengeances, de règlements de compte, d’exhibitions intimes. Dans cette dialectique de lutte des sexes, tout doit disparaître du peu qu’il reste de patriarcat. La pensée progressiste, toujours prête au pire pour soutenir de prétendues luttes émancipatrices, se pâme devant le tout-à-l’égout. Il inonde les réseaux sociaux, grâce aux mouchards anonymes : ils croient, cette fois, être dans le sens de l’histoire. "La parole libérée", a titré Le Monde sur sa une, lundi, sans s’arrêter aux lynchages que subissent des personnalités jetées en pâture. En 1975, le même quotidien avait salué : "Phnom Penh libérée", en applaudissant les Khmers rouges.
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Toute proportion gardée bien sûr, une même fascination pour les idéologies éradicatrices se laisse voir : dans la nouvelle pensée unique qui s’abat, le mâle blanc est un prédateur à éliminer. Juliette Binoche, qui dit n’avoir jamais rien subi de Weinstein, explique néanmoins : "Le masculin doit sortir de son côté animal pour aller vers son humanité. Le chemin c’est le féminin, c’est une force qui doit descendre en lui. Il doit se laisser gagner, comme une bête après avoir trop couru". Les hommes ? Tous des sous-hommes. Cette terreur féministe, soutenue par une presse toujours prête à traquer la bête, est d’autant plus incommodante qu’elle épargne le sexisme importé en Europe par la culture musulmane, ajoute Ivan Rioufol sur son blog du Figaro (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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« Balancer » pour « balancer » visons les bonnes personnes !
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De son côté, "LAFAUTEAROUSSEAU" écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'immense campagne « Balance ton porc », vulgaire, avilissante, dégradante pour un peuple de vieille civilisation comme le nôtre où les femmes et les hommes s'honorent et se respectent mutuellement depuis toujours, semble nous être venue d'Amérique. Mais elle a été frénétiquement - ce n'est pas trop dire - reprise par les médias et l'ensemble de ce qu'il est encore convenu de désigner sous le nom d'élites. Quel genre d'élites d'ailleurs pour assumer de telles grossièretés ? Elles sont à plaindre autant qu'à blâmer. Elles ne méritent que rejet et mépris. A leur égard, l'irrespect s'impose. Elles y ont droit de fait car l'inconvenance du slogan et la frénésie une fois de plus unanime de tout ce qui, en France, a voix au chapitre et capacité à conditionner l'opinion, a assez rapidement soulevé un tollé d'une rare ampleur.
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Nous en avons lu des manifestations de toutes parts et de toutes tendances. Une réprobation, une exaspération et un dégoût largement partagés. Preuve qu'il reste en France des traces sans doute ineffaçables de bon goût. Et que la bassesse y est assez spontanément rejetée. Pourquoi a-t-on soudainement orchestré de part et d'autre de l'Atlantique une campagne à la fois si intense, si vaine, et si ridicule ? Ce n'est pas d'aujourd'hui en effet qu'il se trouve dans nos sociétés déchues non pas des porcs à balancer, car ces animaux se comportent rarement aussi mal que certains humains, mais des hommes - et d'ailleurs aussi des femmes - dont les actes dans la vie courante ne sont plus gouvernés par la juste raison, la normalité, les convenances, la politesse ou la pudeur, mais par ce qui les meut au-dessous de la ceinture, comme le dit le pape François. Retour en force du féminisme, des Gender Studies, des tenants de toutes les formes de décomposition sociétale ?
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Peut-être celles justement qui se préparent chez nous, qu'il faut à toute force faire avancer ? Offensive contre la part encore masculine, dite machiste, de nos sociétés ? Ou bien encore, volonté de faire passer au second plan des sujets plus graves, français et / ou internationaux ? Les lecteurs de Lafautearousseau exerceront s'ils le veulent leur sagacité, pour rechercher ce qui se cache derrière ces lubies médiatiques et dans la cervelle de nos prétendues élites. On a passé bien du temps l'autre dimanche au soir, au palais de l'Elysée, à disserter sur le fait que le président de la République ait fustigé ceux (celles et ceux ?) « Qui foutent le bordel », comme s'il n'y avait rien de plus sérieux à lui reprocher. Que pour une fois Emmanuel Macron ait parlé comme tout le monde choquait parait-il les journalistes et quelques bobos germanopratins. De qui se moquait-on ? Dans les médias, la parole est-elle si prude, le propos toujours élégant et châtié, le discours d'une grande élévation ?
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« Rions, rions » eût dit Montherlant. La grossièreté et pis, la vulgarité, sont au contraire monnaie courante à la radio comme à la télévision., Par exemple sur France Inter où Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek et leur bande nauséabonde, s'y adonnent soir et matin, et même la nuit, sous prétexte d'humour. Humour tarifé le plus souvent très sot, très sale, scabreux même, très orienté. Et très prétentieux. Qui nous dira ce que gagnent ces gens-là, que nous payons de nos deniers pour dégoiser justement leurs cochonneries ? « Balance ton porc » est bien dans leur manière : ordinaire, vulgaire, sale. Ce devrait être leur devise, leur marque de fabrique. Et au fond, les braves gens, les Français quelconques, les gens normaux pourraient bien la leur appliquer. « Balance ton porc » ? Balance tous ces gens-là ? En Français trivial, on dirait 'chiche', ajoute "LAFAUTEAROUSSEAU" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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« Balance ton porc » - Itinéraire de la névrose sexuelle :
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De son côté, sur "Le Rouge & le Noir", lysenfleur écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'affaire Weinstein a soulevé un début de conscience collective autour du harcèlement sexuel. Mais elle n’est que partielle, et les véritables coupables se cachent encore. Ces « porcs » que l’on balance sont le produit d’une société où cultures de la frustration sexuelle, de la pornographie et du viol forment des antagonismes suffisants à la désertion sentimentale. La normalité du viol dans certains pays où la violence faite aux femmes est le symbole du pouvoir se marie d’emblée à la pornographie occidentale consacrant la formule « je veux, je prends ». En dehors de l’environnement privé, le simple fait de marcher dans la rue suffit à nous faire voir, entendre, faire cette expérience de la société moderne.
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La frustration sexuelle qu’engendre la publicité et son hypersexualisation du moindre yaourt, shampoing ou marque de brosse à dents, termine de rendre l’homme à des instincts primates. Il n’a dès lors plus le choix : il doit éprouver une culture passive aussi invasive que l’air que nous respirons. Comment en sommes-nous arrivés là ? Les cultures « du monde » n’auront jamais si bien porté un tel nom. Elles ne bornent pas un espace géographique ou ethnique, elles ne sont pas le fruit d’une culture tantôt africaine, tantôt japonaise, ou même américaine. Les « cultures du monde », selon l’expression consacrées, sont celles des sociétés privées qui ont envahi l’espace public au moyen de marques se posant en nouvelles références iconographiques, à la manière des bannières des champs de bataille.
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Coca cola, Nike, Mc Donald’s, qui ne saurait les identifier qu’à leur logo sans référence textuelle ? Leurs blasons, leurs drapeaux, marquent leur souveraineté sur l’humanité. Ajouté à cela, les cultures du monde sont transnationales : liberté sans entrave, culte des droits de l’homme quitte à les imposer par la force à d’autres pays, libération sexuelle, ouverture des frontières perçues comme des murs qui empêchent plus que comme des murs qui protègent, atomisation de la morale personnelle qui faisait encore distinguer un bien d’un mal objectif. La liste est longue, et cui bono ? À qui profite le crime s’il en est ? À qui profite la société de consommation, si ce n’est davantage au commerçant qu’au consommateur qui, lui, ne s’enrichit pas ?
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Le commerce international a aujourd’hui tout expérimenté : du boulanger, au détaillant, hier et disparaissant, il brasse produits manufacturés, pétrole, produits pharmaceutiques. Pourquoi pas le sexe ? Si les hommes ont continuellement besoin de se nourrir, de se déplacer, de se soigner, de soulager leurs instincts, et que cela rapporte, pourquoi s’en priver ? On vend la liberté avec des voitures produites en Chine roulant au pétrole raffiné dans les pays de l’OPEP, pour s’évader le week-end et s’enfermer au bureau la semaine. On vend des produits assemblés pour payer le droit de ne plus créer de nos mains, dans des conditions difficiles mais qui néanmoins forgent la valeur du travail. On vend des produits alimentaires d’autres régions du globe pour nourrir ceux qui veulent payer toujours moins cher pour toujours moins de qualité.
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On vend des êtres humains, à travers les réseaux clandestins autant que dans des catalogues de procréation médicalement assistée pour soulager grandes firmes et particuliers égoïstes. On vend une nouvelle sexualité parce qu’autrefois, elle ne rapportait rien, qu’aujourd’hui le capitalisme doit triompher. Tout doit disparaître. L’Occidental ne meurt plus de faim ? On l’appâtera autrement. C’est dans cette atmosphère, où la rue est devenue le théâtre sordide de sous-cultures aux mains de coteries idéologues et de grandes entreprises lucratives, que prospère le dérèglement sexuel. Sexualité non plus fruit de l’amour mais monnaie d’échange, largement dépensée dans les milieux du cinéma et du journalisme où le tapinage est la condition du cursus honorum, de l’ascension sociale.
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Et à plus petite échelle, également largement dépensée chez ceux qui en sont les victimes : les garçons et les filles de tous les jours soumis par ces sous-cultures, se contentant de reproduire ce qu’elles leur ont appris. Et l’Église, l’État, le droit, la famille, désagrégés, ne restent que les instincts et le chaos, les expériences sordides. De quoi est-ce le signe sinon de la mort du sentiment, trop peu lucratif. « Balancer son porc » consisterait d’abord à pointer du doigt ces cultures ignominieuses qui pavoisent en maîtresses sur le monde entier, déséduquent et déconstruisent le rapport entre les hommes et les femmes, finissent par les opposer et les enfermer dans ce qu’hier on appelait la lutte des classes, qu’aujourd’hui on appelle la guerre des sexes, pour que prospère toujours la frustration qui fait consommer. 'Balancez la sous-culture', ajoute lysenfleur sur "Le Rouge & le Noir" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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https://lesobservateurs.ch/2017/10/23/balancetonporc-chasse-aux-mecs-va-t-sarreter/
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http://www.bvoltaire.fr/laffaire-ramadan-lantisemitisme-coranique-incoherences-de-fourest/
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/10/27/31003-20171027ARTFIG00359-fatiha-boudjahlat-les-neo-feministes-sont-les-idiotes-utiles-des-indigenistes.php
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/10/bloc-notes-le-male-blanc-lenne.html
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/10/26/balancer%C2%A0-pour-balancer%C2%A0-visons-les-cibles-qu-il-faut-5993111.html
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https://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-opinantes/balance-ton-porc-itineraire-de-la-nevrose-sexuelle
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La diabolique alliance islamo-gauchiste

EI-11

   
Michel Garroté  --  Après le national-socialisme, le fascisme et le communisme, voici l’islamisme et son cousin, l’islamo-gauchisme. Pendant la Guerre froide, des gauchistes ont soutenu le terrorisme, notamment dans les années 1970 (la RAF allemande notamment). Aujourd’hui, des gauchistes et des islamo-gauchistes légitiment, voire soutiennent, le terrorisme islamique. L'alliance - bien que contre nature - entre gauchistes et islamistes est réelle.
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Un islamo-gauchiste, c'est quelqu'un qui déteste l’Amérique, qui déteste les blancs, qui déteste les Juifs dès lors qu'ils ne sont pas alter-juifs de gauche et qui déteste les Chrétiens dès lors qu'ils ne sont pas alter-chrétiens islamophiles et gauchistes. Ajoutons que les minorités islamistes et gauchistes ont des droits disproportionnés par rapport à ce qu’ils représentent. Enfin, rappelons que l'Europe est déjà crypto-musulmane. Elle a pris se virage dans les années 1990. Elle a gardé, depuis, ce mauvais cap.
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Ce qui se passe aujourd'hui n'est que le prolongement de ce qui a été mis en place il y a vingt ans. C'est aussi le prolongement des accords conclus dès les années 1970 par les pays européens avec des organisations arabes (la Ligue Arabe), puis islamiques (l'Organisation de la Coopération Islamique). L'Europe de 2017 ressemble au Liban de 1975 : un pays au bord de la guerre civile. Pour mémoire, la guerre du Liban a duré de 1975 à 1990. Bonne chance l'Europe !
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A ce propos, le géopoliticien Alexandre Del Valle écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Le "Calife" de l'Etat Islamique, Abu-Bakr al-Bagdadhi, avait déclaré en 2014 que l'Etat islamique s'étendrait jusqu'à Rome, indiquant par là une volonté de convertir le monde entier à l'Islam. Face à l'accumulation des attentats en Europe, l'Occident n'aurait-il pas intérêt à réaffirmer son identité chrétienne, en termes culturels et civilisationnels, afin de décourager l'adversaire, et de lui signifier l'impossibilité de la tâche qu'il se donne ?
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Alexandre Del Valle : Il faut remonter pour comprendre cela à l'alliance qui unit extrême-gauche, politiquement correct et islamistes. Ce sont cette extrême-gauche et ce politiquement correct que l'on peut globalement définir comme les plus hostiles à la civilisation judéo-chrétienne qui  ont laissé prospérer sur le sol occidental les forces islamistes parce qu'elles avaient un même ennemi : l'Occident.
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Alexandre Del Valle : La question d'une certaine façon induit la réponse : si l'Occident arrivait à vaincre le totalitarisme rouge, l'idéologie communiste et tiers-mondiste qui continue à diaboliser la société occidentale et à valoriser tout ce qui ne l'est pas – l'extrême gauche ayant toujours été l'allié des forces qui détestent notre civilisation – nous aurions plus de facilité à gérer notre sécurité.
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Alexandre Del Valle : Nous aurions plus de facilité à contrôler les flux migratoires, les juges pourraient plus facilement appliquer les lois, les politiques ne seraient pas systématiquement traités de racistes ou de fascistes lorsqu'ils veulent défendre leur civilisation. On se rappelle sur ce point du cas Guéant, diabolisé parce qu'il avait osé parler du choc des civilisations pour exprimer l'opposition de l'Occident et de l'Islam.
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Alexandre Del Valle : On voit bien que ce qui nous empêche aujourd'hui de lutter contre le totalitarisme islamique, c'est l'influence dans nos rangs du totalitarisme rouge qui contrôle les médias, le système universitaire et une partie du système judiciaire. Il agit comme une force qui empêche de lutter contre l'ennemi islamiste et de préserver nos valeurs. La dernière revue créée par Daech s'appelle Rumia, qui symbolise l'objectif très important pour les islamistes de conquérir un jour la chrétienté.
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Alexandre Del Valle : Il faut évidemment reconquérir Al Andalus, la perle de l'ancien califat perdue au profit des rois très catholiques, mais aussi prendre Rome et c'est un élément très important de la propagande de Daech et de nombreux islamistes : selon un hadith - une parole attribuée à Mahomet qui a valeur de texte sacré - très souvent cité par des islamistes, y compris les non-terroristes tel Qardawi des Frères Musulmans, après Constantinople, Rome sera prise et l'Europe sera islamisée.
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Alexandre Del Valle : Cette idée est très présente dans toute la logique de l'islamisme mondial : on voit donc bien qu'il ne s'agit pas de cas de terroristes isolés mais que cela découle d'un mouvement mondial néo-impérialiste. C'est un combat civilisationnel, et puisqu'il est pensé tel quel et que cette guerre est livrée non seulement par des terroristes mais aussi grâce à l'appui d'États tel l'Arabie Saoudite, le Pakistan ou d'association comme les Frères Musulmans.
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Alexandre Del Valle : Face à une agression qui est le résultat d'un projet de révolution civilisationnelle revanchard, la réponse ne sera pas par la guerre mais la défense et le refus du vide. Le vide que nous produisons aujourd'hui dans la détestation de notre propre religion et de notre propre identité et est le meilleur allié des islamistes. Il nous manque aujourd'hui un projet civilisationnel commun. Nous devons mener cette politique des civilisations, conclut Alexandre Del Valle (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.atlantico.fr/decryptage/terroristes-ont-besoin-entendre-que-quoi-qu-tentent-occident-restera-tradition-judeo-chretienne-3140730.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1503180354
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A lire, à relire et à diffuser :
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Trump soutient le Groupe de Visegrád et L’Initiative des Trois Mers
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https://lesobservateurs.ch/2017/07/18/trump-soutient-groupe-de-visegrad-linitiative-trois-mers/
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L’islamisme jihadiste comme nouveau pôle gauchiste

   
Michel Garroté  --  Dans son dernier livre, "L'islamisme et nous - Penser l'ennemi imprévu" (CNRS Editions, avril 2017), Pierre-André Taguieff décrit le passage du gauchisme à l'islamo-gauchisme ; puis, le passage de l'islamo-gauchisme à l'islamo-terrorisme. L'auteur analyse, dans tous ses aspects, la force de séduction des nouveaux fanatiques que sont les djihadistes. Pierre-André Taguieff s'interroge sur la façon de combattre et de penser l'islamisme radical, qui légitime, au nom d'Allah, la violence absolue. Invitant à se méfier des anathèmes, et considérant que les notions d'islam ou de musulman sont mal connues, l'auteur passe ces divers concepts au crible de la critique et réinterroge le terme d'islamophobie.
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Du gauchisme à l'islamo-gauchisme :
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Ainsi, le politologue Pierre-André Taguieff estime (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) que l’échec politique du gauchisme et du tiers-mondisme a conduit ses militants professionnels à chercher  --  dans l’agitation médiatique et culturelle  --  une voie indirecte susceptible de leur conférer une nouvelle légitimité, à défaut de les conduire au pouvoir. Mais, le classique prolétariat ayant perdu ses charmes aux yeux du néo-gauchisme, il manquait à celui-ci une base de masse. Certains de ses leaders et stratèges ont cru la trouver dans diverses catégories de "victimes" ou "d'exclus", à commencer par "les immigrés", suivis par "les musulmans".
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Pierre-André Taguieff : C’est ce qui explique la formation de la vague néo-antiraciste, centrée sur la dénonciation litanique de "l’islamophobie", terme mystificateur et attrape-tout qui protège de fait les islamistes. De là, ces rapprochements observables entre, d'une part, nombre de mouvances altermondialistes, et d'autre part, divers courants islamistes, principalement liés aux Frères musulmans, dont le discours de propagande a intégré la thématique antiraciste, en la dévoyant. Il faut ici souligner, l’existence de convergences et d’alliances, entre gauchistes et islamistes partageant souvent les mêmes ennemis.
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L'islamo-terrorisme :
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Pierre-André Taguieff : Les courants qu’on peut qualifier "d’islamo-terroristes" se distinguent  --  par leurs moyens d’agir  --  des courants salafistes sécessionnistes prônant la séparation entre musulmans et non-musulmans. Or la vision du monde salafiste n’est pas confinée aux milieux qui se reconnaissent comme salafistes. Elle imprègne une partie importante de l’opinion musulmane, comme l’ont montré diverses enquêtes depuis quelques années.
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La partition de la France :
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D’où la peur légitime d’une libanisation, d’une fragmentation ou d’une partition de la France, dont même François Hollande s’est fait l’écho en 2016, dans sa langue approximative : "Comment on peut faire ? Que la France vive ensemble, comment on peut redonner un lien entre tous les Français, comment on peut éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition".
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L’islamisme jihadiste comme nouveau pôle d’attraction :
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Pierre-André Taguieff : Il convient de s’entendre sur la dimension révolutionnaire du jihadisme. L’islamisme d’obédience salafiste-djihadiste représente le dernier des "ismes" légitimant, au nom d'Allah, l’usage de la violence absolue contre les ennemis que ses adeptes désignent : les mécréants, les incroyants ou les infidèles -- les kouffar, ceux dont le Coran dit qu’Allah les a "maudits" et "leur a préparé un brasier". La faillite des mouvements révolutionnaires d’origine européenne a produit un appel d’air : l’utopisme révolutionnaire a trouvé dans l’islamisme jihadiste un nouveau pôle d’attraction, conclut le politologue Pierre-André Taguieff (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.atlantico.fr/decryptage/pierre-andre-taguieff-objectif-militants-islamophiles-gauche-extreme-gauche-dedouaner-islam-terrorisme-djihadiste-3035353.html/page/0/1?yahoo=1
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Islamo-gauchisme – Médias milliardaires et gauchistes – Guerre civile

   
Michel Garroté  --  A deux jours du premier tour de l'élection présidentielle française et au lendemain de l'attentat islamiste sur les Champs-Elysées, la présente compilation d'analyses - je le précise d'emblée - est longue. Et c'est pourquoi je commence par en donner les divers contenus, afin que les lectrices et lecteurs puissent, s'ils le souhaitent, aller directement sur le contenu qui les intéresse le plus. La compilation commence par une série de réflexions d'Ivan Rioufol et de Les 4 Vérités sur le gauchisme, l'islamo-gauchisme et le Decodex. Puis, la compilation reprend diverses analyses (de Réinformation.tv et de Challanges) sur les Médias milliardaires et leurs méthodes très militantes. Enfin, la compilation cite des extraits d'une analyse du Général Antoine Martinez sur les risques de guerre civile.
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Gauchisme et Islamo-gauchisme :
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Ivan Rioufol : Parler de radicalisation pour désigner à la fois le mouvement Sens Commun, la formation issue de La Manif pour Tous qui a rejoint François Fillon, et le totalitarisme islamique en guerre contre la démocratie revient évidemment à édulcorer la dangerosité des fanatiques ayant fait allégeance à l’Etat islamique. Ceux-là peuvent se satisfaire de cette soumission en marche. Les intimidations des islamistes, qui sont les premiers à se réclamer du vivre ensemble, de l’antiracisme et des droits de l’homme pour consolider leur impunité, semblent malheureusement efficaces. Fillon, candidat des Républicains se distingue de ses concurrents par un discours sans fard contre l’islam radical.
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Fillon est celui qui s’est le plus engagé dans la défense des Chrétiens d’Orient, victimes d’une épuration par l’islam sunnite. Lors de son meeting du 9 avril, à Paris, il avait appelé les Français musulmans "à se soulever contre l’obscurantisme et à nous aider à faire le nettoyage". Il persiste ce mercredi dans Le Parisien : "Je veux combattre l’intégrisme avec les musulmans". Et si Marine Le Pen n’épargne pas non plus l’islamisme, elle le fait parfois d’une manière oblique. Lors d’un meeting à Lyon, le 5 février, elle avait cru bon de dénoncer à la fois le totalitarisme djihadiste et le totalitarisme affairiste, présentés comme deux effets de la mondialisation. Ce relativisme saugrenu n’aide évidemment pas à hiérarchiser les dangers. Il faut néanmoins remarquer que la présidente du FN a, depuis quelques jours, repositionné plus clairement son discours.
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Ivan Rioufol : L’islamo-gauchisme, cette alliance du marxisme et du djihad contre l’Occident libéral et capitaliste, s’est désormais installé, comme une plaie, dans les rangs de l’extrême gauche et chez les plus radicaux des socialistes. Manuel Valls, qui était le seul de sa famille politique à avoir mis en garde contre ce fascisme islamiste et son antisémitisme, n’a évidemment aucun point commun, sur ce sujet, avec Benoît Hamon et ses accommodements. Si l’ancien premier ministre a déclaré, mardi, ne pas vouloir parrainer son concurrent désigné par la primaire du PS, en dépit des engagements initiaux, c’est bien parce que le candidat à la présidentielle n’a pas rompu les liens avec l’idéologie islamiste et ses exigences de visibilité et de respect. Elle a réussi à faire passer, chez les moins regardants et autres idiots utiles, le musulman pour le nouveau damné de la terre.
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Ce clientélisme est l’une des plus graves faiblesses de Hamon. Pour autant, le soutien de Valls à Emmanuel Macron n’a rien d’évident non plus. L’enfant chéri du progressisme "bienveillant" ne montre, en effet, aucune envie d’engager l’épreuve de force contre le nouveau totalitarisme qui exige et obtient la soumission des plus dociles. Valls, lui, avait eu le mérite de le désigner comme l’ennemi à "combattre et abattre". La gauche rampante et collaborationniste devrait au moins lire ce que les islamistes eux-mêmes écrivent de leur stratégie. Ils ont ce mérite de faire ce qu’ils disent. Carlos, par exemple. Le terroriste vénézuélien, converti à l’islam à 25 ans et déjà condamné deux fois à la perpétuité depuis son arrestation par la France en 1994, comparaît depuis lundi devant la Cour d’assises spéciale de Paris. Il doit répondre, 43 ans après les faits, de l’attentat du Drugstore Publicis (2 morts, 34 blessés).
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Or Carlos, marxiste et islamiste, est un des théoriciens de cet islamo-gauchisme qui fait aujourd’hui partie du paysage politique français. Dans son livre, L’islam révolutionnaire (Editions du Rocher, 2O03), Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, invitait déjà les "mouvements anti-globalisation" à venir rejoindre la lutte pour "libérer le monde de l’exploitation impérialiste et la Palestine de l’occupation sioniste". Rejetant la différence entre islam et islamisme, il écrit : "L’Islam est par essence "politique" en tant qu’organisation divine de la communauté des croyants".
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D’ailleurs, pour lui, la France a déjà basculé : "Du fait des flux migratoires nés de la colonisation, elle est déjà et depuis des décennies dar al-islam (terre d’islam,NDLR). Des moquées, des lieux de culte s’érigent partout. Cette conquête spirituelle se fait sans violence. Le facteur démographique joue en la faveur de l’Islam", etc. Pour Carlos, "la lutte armée est non seulement licite, mais elle devient une obligation religieuse et par conséquent un devoir moral quand il n’existe aucune solution non violente". L’islamo-gauchisme est dans cette logique d’affrontement et de guerre civile. Autant le savoir, précise Ivan Rioufol.
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Et à propos du "barrage" qu'il faudrait faire, non pas à l'islamisme violent et conquérant, mais au Front national (le seul parti politique français qui ne fait pas dans l'islamophilie très tendance), Ivan Rioufol écrit : Faire barrage fait monter le niveau. Cette donnée ne s’applique pas seulement aux eaux retenues. Les voix comprimées peuvent aussi produire cet effet. Rien de tel, pour faire croître le vote FN, que de poursuivre la stratégie du No pasaran !, héritée des républicains espagnols. Rien n’est plus convenu dans cette campagne que de faire à Marine Le Pen le reproche de sa recherche d’affrontement. Pourtant, c’est Emmanuel Macron, le chantre de la bienveillance, qui désigne le FN comme un "ennemi".
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Ce faisant, le leader d’En Marche ! installe dans les esprits une notion de guerre civile qu’il réfute du côté de l’islam totalitaire. La gauche, qui n’a rien à dire sur les grands sujets posés par l’asphyxie migratoire et la montée de l’islamisme dans les cités, déploie également toute sa violence verbale pour disqualifier les solutions qu’apporte ce parti. Les mesures avancées par le FN peuvent être évidemment contestées. Mais la pire des réponses consiste à ne pas vouloir traiter les sujets d’inquiétude portés par ses électeurs. Ceux-là ne méritent pas d’être accusés d’antisémitisme ou de racisme, même s’ils veulent, en effet, un retour à la nation souveraine et à la différence existentielle entre le citoyen et l’étranger. Criminaliser ce conservatisme oblige à dénigrer tout ce qui a constitué la "douce France", conclut Ivan Rioufol.
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A propos de la présidentielle et du communisme, Ivan Rioufol écrit notamment : Arrêtez les frais ! Un autre "Grand débat" sur la présidentielle n’est pas nécessaire. La resucée prévue le 20 avril n’apportera rien de plus à la longue et fastidieuse soirée d’hier (près de 4 heures !) diffusée par CNews et BFMTV. Elle n’a d’ailleurs recueilli que 6,3 millions de téléspectateurs. La lutte des classes, promue par Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, a fait rappeler que ce communisme qui se pavane et fait la leçon reste l’héritier de celui qui, au XXe siècle, a causé plus de cinquante millions de morts. La faucille et le marteau, qui se retrouvent aussi parfois sur des drapeaux brandis lors de meetings de Jean-Luc Mélenchon, m’indignent autant que la vision d’une croix gammée. Mais si le régime nazi a connu son procès de Nuremberg, qui a heureusement criminalisé son idéologie et son insigne, le communisme n’a jamais eu à se confronter à ses propres massacres. Il passe à la télé, conclut Ivan Rioufol.
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Decodex et des conneries :
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Lu dans Les 4 Vérités : Les médias « mainstream » ont un problème avec la vérité. Ils accusent volontiers la « réinfosphère » et l’information alternative de mentir. Pourtant, les mensonges sont au moins aussi répandus dans la « grande » presse. Pour lutter contre le « complotisme » qui aurait cours dans la « réinfosphère », « Le Monde », journal de l’oligarchie s’il en est, a lancé le « Decodex », qui note les sites d’informations selon des critères obscurs. Mais ces notations n’excluent pas des approximations ou des omissions – qui s’apparentent fort à des mensonges.
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Ainsi l’Observatoire de la christianophobie, dirigé par Guillaume de Thieulloy, est-il présenté comme un site « traditionaliste », alors qu’il s’agit d’un site oecuménique, évoquant toutes les confessions chrétiennes, et comme donnant des informations « non vérifiées », alors que tous ses articles font référence au minimum à une source et souvent davantage. Détail croustillant : la « preuve » de l’absence de source de l’Observatoire de la christianophobie est donnée par une référence… au « Monde des religions », c’est-à-dire que « Le Monde » est juge et partie ! Si l’on voit comment « Le Monde » méprise des vérités aussi aisées à découvrir, on devine que ses « enquêtes » doivent être des plus contestables, conclut Les 4 Vérités.
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Médias milliardaires :
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Réinformation.tv révèle : Un récent sondage Sofres/Kantar média publié par la Croix révèle que « la confiance dans l’information relayée par les différents médias est historiquement basse ». Avec 41 %, la télévision perd 9 points de confiance, la radio perd 3 points à 52 %. Ce sondage n’est que la confirmation d’une défiance de plus en plus grande des Français à l’égard de ceux que l’on appelle « les grands médias ». Pour répondre aux questions posées par Armel Joubert des Ouches dans ce documentaire, nous avons interrogé Jean-Claude Bourret, ancien présentateur des journaux de TF1 et de la Cinq. Le journaliste, qui fut également rédacteur en chef à France Inter et à RMC, évoque la mainmise des milliardaires sur les médias depuis ces 20 dernières années en particulier.
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« J’ai toujours dénoncé l’interpénétration qui existait entre le pouvoir politique et le pouvoir médiatique, explique-t-il, mais de façon mesurée car vous ne pouvez pas attaquer de front ceux qui sont beaucoup plus puissants que vous sinon ils vous écrasent ! Je l’ai dénoncé dans des journaux comme Télé Star, Télé 7 jours. Cela m’a valu de perdre le journal de 20 heures sur TF1 au moment où il y a eu la grande manifestation (1984) en faveur de l’école libre parce que j’avais fait mon métier de journaliste ! ». Ce jour-là en effet, parce qu’il est le seul à annoncer un chiffre officiel « censuré par l’Agence France presse » – 800.000 personnes présentes à la manifestation – Jean Claude Bourret s’attire les foudres du pouvoir socialiste de l’époque.
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C’est alors François Mitterrand qui dirige le pays. Il est un fait que si Radio France (France Inter, France Info) et France Télévision appartiennent à l’Etat, les « grands patrons » sont propriétaires de la plupart des gros médias dans le pays. Bouygues détient TF1, LCI et TMC ; Dassault possède le groupe le Figaro ; Patrick Drahi est propriétaire du journal Libération et de l’Express ; quant à BFMTV et RMC, ces deux médias sont entre les mains d’Alain Weill, actionnaire majoritaire du groupe NextradioTV. Il faut également compter sur Vincent Bolloré, Bernard Arnault ou Arnaud Lagardère. Des banques telles que le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel détiennent également des parts importantes dans la presse régionale notamment.
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Pour Ivan Rioufol, essayiste et journaliste au Figaro, il faut admettre que « les journalistes sont tous formatés. Je suis surpris de constater que les journalistes qui sortent des écoles n’ont pas d’esprit critique ». Robert Werner, ancien rédacteur en chef à TF1 – pourfendeur de l’énergie éolienne, voir notre reportage « Energie éolienne, la grande escroquerie  » – estime lui que « la culture générale de la part de la grande majorité de journalistes laisse pleinement à désirer. Parlez-leur de la Saint Barthélémy, parlez-leur des guerres de Vendée, c’est le vide ». Dans ce documentaire de 26 minutes, Armel Joubert des Ouches a également interviewé Martial Bild, Directeur de la rédaction de TV libertés, Jeanne Smits journaliste depuis une trentaine d’année, mais aussi Frédéric Pons, journaliste – écrivain et professeur aux écoles de Saint Cyr. Frédéric Pons qui est l’auteur de nombreux ouvrages vient d’achever Le martyre des chrétiens d’Orient, livre publié chez Calmann-Lévy, conclut Réinformation.tv.
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Mediapart & Canard Enchaîné - Deux stratégies opposées :
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Dans Challanges, Marc Baudriller livre l'analyse que voici : Le Canard enchaîné, qui a lancé l'interminable affaire Fillon, mène la danse des affaires dans cette campagne électorale mais son concurrent Mediapart se porte très bien. Le site payant d'Edwy Plenel créé il y a maintenant neuf ans vient de publier ses comptes 2016. Son créateur a longuement détaillé la fourmilière qu'il anime. Outre les articles de la rédaction, Mediapart livre sur le web des documentaires tournés en vidéo, des débats enregistrés dans son studio, il s'est associé avec des chercheurs, avec un pool européen d'enquêteurs, il publie une revue sur papier, des livres... Impossible de tout citer. Il a surtout 131.000 abonnés qui payent chaque mois. Cette idée de site éditorial payant paraissait un peu déraisonnable voilà neuf ans, c'est devenu une entreprise très prospère. Les 32 salariés du départ sont aujourd'hui 74. L'entreprise occupait 350 m2 de bureaux dans l'est parisien, elle s'étale maintenant sur 600 m2. C'est peu dire qu'Edwy Plenel a réussi son pari.
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Mediapart, en retrait face au Canard enchaîné dans l'affaire Fillon, est cependant souvent comparé à cette institution de la cinquième République qui fête ses 100 ans qui a sorti tant d'affaires, des Micros du Canard aux diamants de Bokassa en passant par les avions renifleurs et tant d'autres. A elle seule, la comparaison en dit donc long. Le Canard vend presque 400.000 exemplaires par semaine en moyenne, trois fois le nombre des abonnés à Mediapart. Surtout, le Canard a mis de côté 124 millions d'euros. De quoi vivre pendant cinq ans sans la moindre recette.
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Mediapart n'a évidemment pas cette cagnotte. Mais le site de Plenel affiche en 2016 deux fois la rentabilité du Canard en 2015 (ce sont les derniers chiffres disponibles): 2,04 millions d'euros de résultat net l'an dernier sur un chiffre d'affaires de 11,6 millions d'euros pour Mediapart contre 2,2 millions d'euros de résultat net sur un chiffre d'affaires 2015 de 24,5 millions. Mais les deux médias d'investigation affichent deux stratégies très différentes. L'un reste craintif, l'autre affiche un gros appétit. Alors que le Canard thésaurise pour résister en cas de coups durs, Mediapart veut se développer, participer à des initiatives du même genre dans les grandes villes de France ou à l'étranger, conclut Marc Baudriller.
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Guerre civile :
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Le Général Antoine Martinez : Les événements dramatiques qui se sont déroulés sur notre propre sol depuis quelques années et surtout récemment sont autant de signaux d'alarme totalement ignorés par ceux qui nous gouvernent et qui ont plongé le peuple dans la désespérance et l'exaspération. Cette exaspération alimente une colère qui ne cesse de monter et qui conduit à une radicalisation des esprits. Alors, si la primauté du politique sur le militaire n'est absolument pas contestée, la Grande Muette [ndmg - l'armée française], garante de la continuité historique directement liée à la sécurité et à la protection de son peuple, doit à présent, devant le danger imminent qui menace le pays, briser le silence pour rappeler aux responsables politiques leurs obligations à l'égard de la Nation.
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Cela devient même un devoir lorsque l'État trahit la Nation, comme c'est le cas depuis plusieurs années, et que l'intérêt supérieur du pays est en cause : suivre l'évolution de la situation sur un laps de temps de huit années et constater, sur de nombreux points, l'aggravation de cette dernière en raison du déni des réalités des responsables politiques, de leur manque de vision à long terme et de la prise de décisions contraires aux intérêts de la Nation. L'évolution dramatique de la situation de la France, et d'ailleurs de l'Europe, par la faute des responsables politiques qui ne veulent pas admettre la stratégie de conquête d'un islam incompatible avec la démocratie et qui mènent le pays vers le chaos, nécessite que la Grande Muette brise à présent son silence pour provoquer un sursaut, conclut le Général Antoine Martinez.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Sources :
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/04/surtout-ne-pas-dire-le.html
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/03/lislamo-gauchisme-plaie-mortel.html
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/04/faire-barrage-fait-monter-le.html
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/04/pitie-pas-un-autre-grand-debat.html
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http://www.les4verites.com/culture-4v/manipulations-mediatiques
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http://reinformation.tv/defiance-envers-medias-discredit-joubert-67335-2/
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https://www.challenges.fr/election-presidentielle-2017/la-campagne-dans-les-medias/mediapart-face-au-canard-enchaine-deux-strategies-d-investigation-opposees_460607
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http://www.apopsix.fr/catalogue/quand-la-grande-muette-prendra-la-parole--978-2-35979-135-8.html
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La violence c’est l’extrême gauche et pas l’extrême droite

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Michel Garroté - En France, la menace de violences la plus forte est portée par l’extrême gauche et par l’islam radical ; et non pas, par l’extrême droite ou par l'ultra droite. Pourtant, la caste politico-médiatique parisienne cherche sans y parvenir les preuves (inexistantes) d'une quelconque violence à droite ou à la droite de la droite. Et la caste politico-médiatique parisienne ferme les yeux face à l'islamo-gauchisme. Ivan Rioufol analyse tout cela avec, comme toujours, pertinence et courage.
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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est la responsabilité collective de tous les gouvernements depuis maintenant 40 ou 50 ans de n’avoir pas voulu voir les risques que représentait une immigration de masse et défendu une société multiculturelle. C’est au cœur du multiculturalisme que se développe aujourd’hui cette possible guerre civile. Ceci n’est pas une surprise pour moi, qui suis un observateur, mais ce qui est déroutant, c’est de voir que les pouvoirs publics ne le découvrent qu'aujourd’hui.
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Ivan Rioufol : Si le président de la République désigne le terrorisme comme la menace, il ne dit pas de quel terrorisme il s'agit. Il faut dire que la menace, aujourd’hui, c’est bien le terrorisme islamiste radical porté par une idéologie totalitaire et qu’il faut le combattre. Mais ce préalable n’est pas mentionné ou alors pas suffisamment. Seul Manuel Valls qui l’a affirmé récemment, en évoquant la nécessité de combattre l’islamo-fachisme, un terme que j’approuve, mais qui n’a pas été repris et n’a pas été suivi d’actes. Vigipirate, opération Sentinelle, tout cela est bien, mais le phénomène d’aujourd’hui nécessite des solutions d’une autre envergure.
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Ivan Rioufol : Je ne comprends pas exactement le terme d'« ultra droite ». Ce que je vois, en tant qu'observateur, c’est que la violence n’est pas à l’extrême droite, mais à l’extrême gauche. On l’a vu ces trois derniers mois, avec la montée en puissance d’une violence urbaine théorisée par les mouvement d’extrême gauche. On a vu se déployer cet islamo-gauchisme qui trouve des intérêts communs dans le rejet de la société capitaliste, libérale, des démocraties occidentales en règle générale. Pour l’instant, je n’ai pas vu que l’extrême droite constituait une telle menace. Je ne voudrais pas croire que, de la part de M. Calvar [directeur de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)], cette accusation serve à détourner les regards de la menace la plus évidente, qui est portée par l’extrême gauche et l’islam radical.
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Ivan Rioufol : Malgré la violence terrible des attentats, il n’y a pas eu de réaction de violence. On a pas vu de Français prendre les armes, maltraiter les musulmans ou en faire boucs émissaires. Il y a eu, ici et là, des actes antimusulmans, mais ils sont d’une gravité bien moindre que les actes anti-chrétiens, anti-juifs ou anti-occidentaux. On peut redouter qu’une incompréhension croissante de l'islam progresse au sein des sociétés occidentales, si les musulmans ne prennent pas conscience de l’urgence pour eux de faire savoir qu’ils n’ont rien à voir avec ceux qui les caricaturent, avec ce totalitarisme islamiste.
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Ivan Rioufol : Or, pour l’instant, j’observe une sorte de zone grise de prudence, de la part de la communauté musulmane française en particulier, qui ne cherche pas à se démarquer de cet islamisme. Il n'y a eu qu’un seul exemple de manifestation organisée contre les horreurs du djihad, c'était il y a quelques semaines à Mantes-la-Jolie. Cette exception mise à part, il n’y a pas suffisamment d’actes qui puissent rassurer l’opinion française sur l’adhésion de la communauté musulmane aux valeurs laïques, démocratiques, républicaines de la société occidentale, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://francais.rt.com/opinions/23650-violence-extreme-gauche
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Complotisme et conspirationnisme

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J'ai publié de nombreuses analyses sur les théories complotistes et conspirationnistes. Pour ce faire, je me suis notamment basé sur les recherches de Pierre-André Taguieff, Philippe Karsenty, Alexandre Del Valle, Michel Gurfinkiel, Bat Ye'Or et Gilles William Goldnadel. Vu de Suisse, les thèses  complotistes et conspirationnistes diffusées en France me laissent songeur. A croire qu'en 2016, l'extrême-gauche hexagonale reprend à son compte la propagande pétainiste, dans une version islamo-gauchiste.
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A ce propos, Guillaume de Thieulloy, dans Les 4 vérités (voir lien vers source en bas de page) : À mon sens, le principal problème que posent les diverses théories du complot, c’est de réduire l’explication du monde à un seul fait (que ce soit le pouvoir des Juifs, des francsmaçons, des Illuminati, de l’Opus Dei ou des jésuites). Et de ne pas voir qu’au sein même d’une organisation plus ou moins secrète, il existe bien des tendances et bien des oppositions. Emmanuel Ratier, qui avait consacré sa vie à enquêter sur les causes cachées de la politique française, s’enorgueillissait volontiers d’utiliser majoritairement des sources ouvertes, comme les journaux.
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Guillaume de Thieulloy : Il peut certes exister une passion morbide pour le secret ; mais il y a aussi une passion légitime pour la vérité, qui peut effectivement être largement « non-officielle ». J’avoue, en outre, que le complot que je crains le plus est celui, énorme, écrasant, de la bêtise. Et, à ce sujet, les absurdités répétées en boucle par les politiciens ou les journalistes sont infiniment plus agressives contre l’intelligence que toute théorie du complot. C’est d’ailleurs parce que nous sommes forcés de constater que nous sommes pris pour des imbéciles que les théories du complot ont un tel succès.
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Guillaume de Thieulloy : La sympathique croisade de Mme Vallaud-Belkacem n’est ainsi pas seulement une diversion pour détourner le regard du désastre éducatif de son ministère ; elle est aussi la meilleure garantie que le conspirationnisme continue à fonctionner à plein régime ! J’ajoute que, selon toute vraisemblance, nous apprendrons bientôt que, pour éviter la contamination des jeunes esprits fragiles par des théories « dangereuses », internet sera davantage contrôlé par « ceux qui savent ». J’entends d’ici l’accusation de conspirationnisme. Mais, alors, il faut dire que c’est un complot à ciel ouvert : le complot du pouvoir socialiste contre toute liberté et tout esprit critique, conclut Guillaume de Thieulloy dans Les 4 vérités (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté lesobservateurs.ch, vendredi !13 mai 2016 
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http://www.les4verites.com/politique/le-complot-des-complotistes
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Islamo-gauchisme et terrorisme



Après le nazisme, le fascisme et le communisme, voici l’islamisme et son cousin, l’islamo-gauchisme. Pendant la Guerre froide, des gauchistes ont soutenu le terrorisme, notamment dans les années 1970. Aujourd’hui, des gauchistes et des islamo-gauchistes soutiennent le terrorisme islamique. Dans l’hebdomadaire catholique français ‘Famille Chrétienne’, Jean-François Chemain analyse les similitudes entre communisme et islamisme (lire première partie ci-dessous). De son côté, le chroniqueur catholique Bernard Antony demande une lecture non sacralisée et d’interprétation critique des livres fondamentaux de l’islam (lire deuxième partie ci-dessous).

Jean-François Chemain, professeur de collège en banlieue, répond aux questions de l’hebdomadaire catholique français Famille chrétienne. Extraits adaptés :

Famille Chrétienne - L’assaut mené le 18 novembre au matin contre les terroristes s’est déroulé à quelques pas de la basilique Saint-Denis. Quel symbole pour la France…

Jean-François Chemain - Saint-Denis est en effet l’épicentre religieux de la France. La « Plaine du Lendit », entre la colline de Montmartre et Saint-Denis était, avant la conquête romaine, l’ombilic religieux des Celtes. Les druides venaient ici de toutes les Gaules. Selon les chroniqueurs latins, l’empereur Constantin s’y serait converti alors qu’il était « césar » de Gaule et de Bretagne. On sait que Denis et son compagnon martyr Éleuthère ont payé de leur vie pour évangéliser la région. À Saint-Denis, était conservée la sainte ampoule qui servait aux sacres des rois de France à Reims. Le cri de guerre de l’époque des rois était « Montjoie Saint-Denis ! » ce qui signifie, selon certains spécialistes, « Protège notre pays, Saint Denis ! ».

Famille Chrétienne - Mais la ville de Saint-Denis est devenue une « banlieue rouge » aux mains des communistes ?

Jean-François Chemain - Pour moi, cette gauche incarne le cléricalisme absolu. Le communisme voulait établir le royaume de Dieu sur terre de manière politique. Il n’est pas antichrétien, seulement anticatholique : l’Église est sa principale concurrente. Le Parti remplace l’Église. L’invitation évangélique à la « sainteté », de personnelle et facultative, devient une obligation politique collective sous peine de l’enfer sur terre. C’est pourquoi cette gauche a sacralisé le pouvoir politique.

Famille Chrétienne - Mais comment l’islamisme a-t-il pu prendre le relais de l’idéologie communiste ?

Jean-François Chemain - Il y a un lien intellectuel très fort entre communisme et islamisme. Je pense au sociologue Jules Monnerot qui écrivait que le communisme était l’islam du XXe siècle. Ils partagent le même mécanisme intellectuel, simpliste, qui consiste à dire qu’il existe deux catégories d’êtres humains : les bons et les méchants. Pour les communistes, les bons sont les prolétaires et les mauvais les bourgeois ; pour l’islamisme, les bons sont les « fidèles » et les méchants les « infidèles », dont les chrétiens. Les « bons », qui ne sont que bons, sont intrinsèquement victimes des « méchants », 100% méchants. Ils forment un peuple élu persécuté. Pour instaurer le royaume de Dieu sur terre, ou mettre fin à l’oppression, il suffit d’éliminer les « méchants ». La violence est légitime, et se justifie en permanence par les éventuelles réactions violentes de ceux qui en sont les victimes, conclut Jean-François Chemain.

D’autre part, suite aux « réunions interreligieuses » qui se multiplient en France suite aux attentats, le chroniqueur catholique Bernard Antony demande, que se développe partout, une lecture non sacralisée et d’interprétation critique des livres fondamentaux de l’islam : Coran, Hadiths et Sira. Extraits adaptés : ces textes contiennent en effet des centaines d’occurrences de violence et le drame constant de l’islam est que tous les appels et actes du prophète sont érigés en modèle à suivre. Comme, jusqu’ici, seule une infime minorité de courageux musulmans l’ont demandé, il serait impératif que les éditions du Coran, des Hadiths, de la Sira soient précédées d’avertissements intelligents pour que soient définitivement replacés dans leur contexte humain et historique les faits et gestes de Mahomet et de ses compagnons et notamment :

Les souhaits d’anéantissement des Juifs et des Chrétiens (S IX-29).

Les appels réitérés à « tuer partout » les « polythéistes » (S IX-5), catégorie englobant les chrétiens qui sont coupables de l’impardonnable péché d’ « associer d’autres dieux à Dieu » !

La décapitation par le prophète, à Médine, des milliers d’hommes juifs de la tribu des Banu-Qorayza.

Les tortures pour les poètes ayant ironisé sur lui, tel Ben Achraf.

La condamnation de voleurs meurtriers de la tribu des Oklites à la peine d’amputation des membres et de crevaison des yeux, et à la mort par la soif.

Égorgement des défenseurs vaincus de Khaybar.

Torture d’un vaincu pour faire avouer la cachette d’un trésor.

Lapidation des personnes adultères.

Mains coupées pour les voleurs.

Condamnation au supplice du fouet avant pendaison.

Licéité de la ruse et du double langage pour vaincre les ennemis.

Mise en esclavage des femmes et des enfants des ennemis massacrés.

Tout cela, ce ne sont pas des innovations de l’État islamique. C’est la continuité islamique sur le modèle de Mahomet. On ne peut certes exiger des musulmans pacifiques qu’ils fabriquent un Coran alternatif et qu’ils expurgent abondamment les Hadiths. Mais on doit leur demander de canaliser ce Coran, de le border par l’historicisation et la liberté critique. Il ne suffit pas de se réunir avec des musulmans pour la paix, d'invoquer le ‘Padamalgam’ ou de répéter ‘cépaça l'islam’, il faut véritablement revoir les textes fondateurs de l'islam, conclut Bernard Antony.

Michel Garroté, 20 novembre 2015

   

Islamo-gauchistes – Les nouveaux idiots utiles



La lutte contre les USA est le principal moteur de l’islamo-gauchisme. Autrement dit, le gauchisme et l’islamisme, n’ont pas de moteur par et pour eux-mêmes, à part la société virtuelle concentrationnaire qu’ils promettent. Leur principal moteur est l’anti-américanisme. Ils ne bâtissent pas sur quelque chose mais contre quelque chose. Les gauchistes et les islamistes s’imaginent qu’en collaborant, ils pourraient mettre les USA à genoux.

L’effet séducteur de l’islamisme sur le gauchisme tient au fait qu’il est question de « révolution islamique ». C’est le mot « révolution » qui les séduit. Je me souviens parfaitement qu’en 1979, les gauchistes ont manifesté leur enthousiasme pour la Révolution iranienne. Parce que l'ayatollah Khomeiny a utilisé le terme « Révolution » iranienne, et non pas « Réaction », « Restauration » ou « Renouveau ».

Et puis, les islamistes et les gauchistes s’imaginent qu’ils obtiendront le pouvoir en s'unissant. Là, c’est encore moins reluisant que pour le reste. Car en effet, les régimes islamistes et gauchistes actuels nous donnent un avant-goût du futur paradis islamo-gauchiste. En Iran, nous avons une théocratie intégriste, négationniste et génocidaire. A Cuba, au Nicaragua et au Venezuela, nous avons des régimes autoritaires et claniques.

Depuis l’époque de la guerre froide, les gauchistes n’ont pas évolué. Ils sont prêts à s’allier aux pires régimes de la planète, pourvu qu’ils puissent rester anti-quelque chose ; et pourvu qu’ils puissent atteindre l’orgasme cérébral que leur procure le mythe de la révolution.

Les gauchistes, les islamistes, les idiots utiles et les coqs morveux désoeuvrés se retrouvent ainsi tous ensemble dans une même haine du conservatisme, du libéralisme, de la Bible, d’Israël, des USA, l’essentiel étant surtout d’être « anti » quelque chose.

Lénine nommait ces gens-là « idiots utiles » et aussi gens prêts à « vendre la corde qui servira à les pendre ». Les idiots utiles sont en progression constante. Les idiots utiles sont précisément ceux qui trouvent nos commentaires « effarants » et nos personnes « inénarrables ». J’ai déjà vécu cela une première fois durant la troisième guerre mondiale dite guerre froide.

Je revis donc assez naturellement cela une deuxième fois durant la quatrième guerre mondiale dite guerre contre la terreur islamique. Tout cela me laisse à vrai dire totalement indifférent. Car le vrai problème n’est pas le fait que des idiots utiles - à l’échelon inférieur - nous jugent « réac » ou « facho ».

Le vrai problème c’est que des idiots utiles - à l’échelon supérieur - commettent d’affolantes idioties pour éviter de se faire taxer de « réac » ou de « facho » par la presse. Et pour éviter que cette même presse les déclare « effarants » ou « inénarrables ».

Le vrai problème ce sont les idiots utiles à l’échelon supérieur qui ne vivent qu’en fonction des événements survenus hier et de ce que la presse va écrire demain. Autant les idiots utiles à l’échelon inférieur ne sont nuisibles que dans leur rayon d’action très limité. Autant les idiots utiles à l’échelon ministériel et présidentiel sont nuisibles pour la planète entière qui part dans la pire direction.

Michel Garroté, 22 juin 2015

   

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