Accueil des réfugiés : Merkel met en garde les pays ne respectant pas leur quota

Angela Merkel estime qu'il faudrait diminuer les aides financières accordées par l'Union européenne aux pays ne respectant pas leur engagement en matière d'accueil des réfugiés. Les pays de l'est sont notamment visés.

Les pays qui ne respectent pas les quotas d'attribution du droit d'asile au sein de l'Union européenne pourraient se voir privés d'aides dans d'autres domaines, a mis en garde dimanche la chancelière allemandeAngela Merkel.

Merkel lie solidarité sur les migrants et solidarité financière. "S'il n'y a pas de solidarité sur la migration, il ne pourra pas y en avoir dans d'autres domaines, et cela pourrait se révéler amer pour la cohésion européenne", a déclaré Angela Merkel au journal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung. Ses propos sonnent comme un avertissement à certains pays d'Europe de l'Est, qui bénéficient de milliards d'euros en tant que membres de l'UE.

Depuis 2015, l'Allemagne a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile, pour beaucoup des Syriens, des Irakiens ou des Afghans fuyant conflits et persécutions, ce qui a valu à Angela Merkel des louanges internationales mais aussi des attaques xénophobes.

Orban critique les quotas. Alors que la fermeture des frontières dans les Balkans et l'accord UE-Turquie sur le renvoi de migrants a réduit le nombre d'arrivées en Allemagne, la popularité d'Angela Merkel est en hausse. Son parti, la CDU, est crédité de 37 à 40% des suffrages, la donnant favorite pour les élections législatives du 24 septembre.

Des gouvernements des pays de l'Est ont critiqué le mécanisme de quotas obligatoires d'accueil de réfugiés adopté par l'Union européenne. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a dénoncé jeudi la "violence" du mécanisme de quotas obligatoires d'accueil de réfugiés adopté par l'Union européenne.

Le président hongrois se dit "choqué et perplexe" par une lettre de Juncker. Répondant à la lettre envoyée mardi par Jean-Claude Juncker, dans laquelle le président de la Commission européenne rappelait à Viktor Orban que "la solidarité n'est pas un plat à la carte", le chef du gouvernement hongrois s'est déclaré "choqué et perplexe" face à cette déclaration.

Mercredi, le gouvernement hongrois avait déjà dénoncé la décision "irresponsable" de la justice européenne qui a débouté la Hongrie et la Slovaquie de leur recours contre ce mécanisme de quotas obligatoires de réfugiés.

160.000 migrants concernés par le plan de 2015. La Hongrie s'est illustrée ces deux dernières années par son opposition frontale à la politique migratoire européenne, se refusant notamment à appliquer un plan européen de répartition de demandeurs d'asile depuis l'Italie et la Grèce, décidé en 2015 pour soulager ces deux pays en première ligne face aux arrivées de migrants.

Le plan européen en question prévoyait de répartir jusqu'à 160.000 personnes en deux ans depuis l'Italie et la Grèce vers les autres pays de l'UE, avec des critères d'éligibilité restrictifs (il ne concerne ainsi que les demandeurs quasiment assurés d'obtenir l'asile, comme les Syriens et les Érythréens).

Vers un droit d'asile simplifié. En près de deux ans, seulement un peu plus de 24.000 demandeurs en ont jusqu'ici bénéficié, alors que plus d'un million de migrants ont débarqué sur les côtes des deux pays méditerranéens lors de la seule année 2015. La plupart ont continué leur route vers le nord de l'Europe.

Sur un ton plus conciliant, Angela Merkel a toutefois reconnu que l'attribution du droit d'asile sera simplifié une fois que la fragile politique migratoire de l'Europe sera renforcée.

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Quotas de migrants : la Slovaquie et la Hongrie déboutées par la justice européenne

La cour de justice européenne a rejeté les recours déposés par la Slovaquie et la Hongrie concernant la politique européenne de relocalisation des migrants par quotas dans les différents pays de l'Union.

La plus haute instance de justice européenne a décrété que l'Union Européenne était en droit d'imposer à ses membres d'accueillir un quota de migrants arrivés sur le continent, comme décidé en septembre 2015 par les dirigeants européens, au plus fort de la crise migratoire.

Cette décision fait suite à des recours déposés par la Slovaquie et la Hongrie afin de contester l'obligation de recevoir des milliers de migrants sur leur territoire.

«La cour rejette les actions menées par la Slovaquie et la Hongrie contre le mécanisme de relocalisation de demandeurs d'asiles», a fait savoir la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) dans un communiqué.

«La mécanisme contribue à permettre à la Grèce et à l'Italie de faire face à la crise migratoire de 2015 et est proportionné», a ajouté l'institution judiciaire.

En réaction à cette décision, le ministre des Affaires étrangères hongrois a déclaré que son pays continuerait à «chercher tous les moyens légaux pour s'assurer d'avoir le dernier mot concernant ceux qui sont autorisés à entrer dans le pays».

La Hongrie et la Slovaquie font partie du groupe de pays qui avaient voté contre les quotas d'accueil obligatoires (portant sur 120 000 personnes), comme la République tchèque et la Roumanie, mais qui avaient été mis en minorité par les autres pays européens.

Aux termes du plan, la Hongrie avait ainsi l'obligation de recevoir dans un premier temps quelque 1 300 personnes (plus de 2 300 à terme) et la Slovaquie environ 800 (plus de 1 400 à terme). Mais au 31 août 2017, la Hongrie du controversé Premier ministre Viktor Orban n'en avait accueilli aucune, et la Slovaquie 16.

Après plusieurs rappels à l'ordre infructueux, la Commission européenne a déclenché en juin des procédures d'infraction contre Budapest, ainsi que Varsovie et Prague.

Source via 

Réforme de la justice : la Hongrie compte défendre la Pologne contre « l’offensive inquisitoriale » de l’UE

« L’offensive inquisitoriale contre la Pologne ne réussira jamais parce que la Hongrie utilisera tous les moyens légaux dans l’Union européenne pour montrer sa solidarité avec les Polonais », a déclaré Viktor Orban.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a affiché, samedi, son soutien à Varsovie face aux menaces de sanctions de l’Union européenne, alors que le Sénat polonais vient d’adopter un projet très controversé de réforme de la Cour suprême.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré, samedi 22 juillet, que son pays défendrait le gouvernement polonais menacé de sanctions par l’Union européenne pour son projet de renforcement du contrôle des institutions judiciaires.

À l’instar du Polonais Jaroslaw Kaczynski, président du PiS et homme fort de la Pologne, Viktor Orban est en froid avec l’UE qui considère ses prises de position comme contraires aux libertés publiques et à la démocratie. (…)

France 24 via Fdesouche.com

Hongrie : accusé d’antisémitisme pour ses affiches anti-Soros, Orban reçoit le soutien du PM israélien Netanyahu

L’ambassadeur d’Israël à Budapest avait appelé samedi le gouvernement hongrois dirigé par Viktor Orban à cesser sa campagne nationale d’affichage contre le milliardaire américain d’origine juive hongroise George Soros, considérée par des organisations juives comme ayant des relents antisémites.

Des milliers d’affiches grand format financées par le gouvernement conservateur ont fait leur apparition dans tout le pays il y a une semaine. Un portrait rieur de l’homme d’affaires américain y figure, accompagné du commentaire : « ne laissons pas Soros rire le dernier ».

Le slogan en lettres capitales surmontées du drapeau hongrois fait directement allusion aux accusations récurrentes du pouvoir hongrois, selon lequel le financier de 86 ans, dont la fondation finance de nombreuses ONG en Europe centrale et dans les Balkans, chercherait à s’ingérer dans la politique nationale notamment en poussant la Hongrie à accueillir des réfugiés.

Cependant, le Premier ministre israélien Netanyahu a demandé aujourd’hui à ce que l’on cesse les critiques à l’encontre de l’initiative d’Orban.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a même ajouté ceci : « Soros essaie constamment d’affaiblir le gouvernement israélien en finançant des organisations qui combattent l’Etat juif ». (Haaretz)

Times of Israel

L’UE veut empêcher la Hongrie et la Pologne de voter

Initiative-Trois Mers-1

   
Michel Garroté  --  Le Parlement européen préconise d’ouvrir une procédure inédite (et surtout liberticide) pouvant aller jusqu’à la suspension des droits de vote de la Hongrie, voire, de la Pologne, pas moins que cela. La pression monte à Bruxelles (Commission européenne) et à Strasbourg (Parlement européen) à l’égard de la Pologne et de la Hongrie, au sujet de ce que les eurocrates appellent "le respect de l’Etat de droit" et "le respect des valeurs démocratiques européennes".
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Le paradigme inversé :
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C'est, une fois de plus, le paradigme inversé : au nom du soi-disant "respect de l’Etat de droit" et des prétendues "valeurs démocratiques européennes", la Commission européenne et le Parlement européen veulent suspendre le droit de vote de deux Etats membres de l'UE, la Hongrie et de la Pologne. Le mercredi 17 mai, les eurodéputés ont voté, à une courte majorité, une résolution recommandant l’activation, à l’égard de la Hongrie, de l’article 7 du traité de l’Union européenne. Cette procédure n’a encore jamais été activée.
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Si elle va à son terme, elle peut priver un Etat de ses droits de vote au sein de l’Union. La plupart des élus du parti français 'Les Républicains' (LR) au Parlement européen ont voté pour cette scandaleuse résolution (certains élus LR se seraient abstenus), bien que Viktor Orban appartienne à leur famille politique, le 'Parti populaire européen'. Peu importe, d'ailleurs, de savoir pourquoi la Commission européenne et le Parlement européen veulent priver ces deux pays de leurs droits légitimes.
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L'accueil massif de "migrants" musulmans :
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Pourquoi ? Sans doute, et une fois de plus, à cause de la position (lucide et intelligente) des Hongrois et des Polonais sur l'accueil massif de "migrants" musulmans. Pour mémoire, rappelons que Jean-Paul Delevoye, conseiller de Macron, a déclaré, dans une interview, parue mi-mai sur lavie.fr, que l’Europe aurait, selon lui, besoin de 50 millions d’immigrés.
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Avec 'Les Républicains' (LR) et 'La République en Marche' (LREM), la France (celle du centre et de la gauche) s'aplatit devant l'UE, elle participe, activement, à l'islamisation du Vieux continent, et, donc, au spectre du califat européen. Merci Macron pour ce moment (5 ans tout de même).
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L'espoir vient d’Europe centrale et orientale :
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Douze pays d’Europe centrale et orientale prennent part à l’Initiative des Trois Mers (mer Baltique, mer Adriatique et mer Noire ; cf. photos en haut du présent article) visant à renforcer la coopération et les infrastructures régionales dans le domaine du transport, des télécommunications, de l’énergie et de l’environnement.
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Le 4 mai dernier, le chef du Cabinet du président polonais Andrzej Duda rencontrait près de Varsovie les conseillers pour les Affaires étrangères des présidents des douze pays des Trois Mers : les pays du Groupe de Visegrád, dit V4, soit la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie et la Hongrie ; ainsi que les Pays baltes (Lituanie, Lettonie et Estonie) ; et, aussi, l’Autriche, la Roumanie, la Bulgarie, la Slovénie et la Croatie.
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Il s’agissait de préparer le sommet que tiendront ces pays à Wrocław, dans le sud-ouest de la Pologne, en juillet prochain, après le sommet de Dubrovnik, en Croatie, l’année dernière. Ces douze pays d’Europe centrale et orientale représentent-ils une alternative à la désastreuse Union Européenne ? Le réveil des peuples viendra-t-il des pays d’Europe centrale et orientale ? Il semblerait que oui.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Migrants: Bruxelles menace la Hongrie et la Pologne de procédures légales en juin

Strasbourg - La Commission européenne a menacé mardi de lancer des procédures d'infraction contre la Hongrie et la Pologne si elles refusent toujours d'ici juin d'accueillir des demandeurs d'asile depuis l'Italie et la Grèce, comme l'impose un plan européen adopté en 2015.

"Si rien n'est fait avant notre prochain rapport en juin, la Commission n'hésitera pas à utiliser ses pouvoirs en vertu des traités et à ouvrir des procédures d'infraction", a déclaré le commissaire aux Migrations, Dimitris Avramopoulos, lors d'une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg.

Face à l'afflux extraordinaire de demandeurs d'asile en Italie et en Grèce, les pays de l'UE étaient convenus en septembre 2015 de se répartir de manière exceptionnelle jusqu'à 160.000 personnes en deux ans depuis ces deux pays vers le reste de l'Union.

Mais ce plan temporaire dit de "relocalisation", censé incarner la solidarité européenne, a surtout illustré les divisions entre Etats membres, qui ne l'ont appliqué qu'au ralenti, voire pas du tout pour certains. Au 16 mai, seulement 18.418 demandeurs d'asile ont ainsi été répartis, a indiqué mardi la Commission.

"J'appelle la Pologne et la Hongrie, qui n'ont pas encore relocalisé la moindre personne à commencer à le faire immédiatement", a insisté M. Avramopoulos, en désignant en particulier ces deux pays les plus récalcitrants.

Selon la Commission européenne, ils sont avec l'Autriche "les seuls Etats membres à ne pas avoir encore" accueilli le mondre demandeur d'asile selon les quotas décidés en 2015, manquant ainsi "à leur obligation juridique et aux engagements pris à l'égard de la Grèce et de l'Italie".

L'Autriche, qui avait demandé une exemption temporaire à ce plan, "s'est toutefois formellement engagée à relocaliser 50 personnes depuis l'Italie, une décision saluée par la Commission", qui l'appelle aussi "à commencer à le faire pour la Grèce.

L'exécutif européen a également pointé du doigt mardi la République tchèque qui n'a pas contribué aux relocalisations depuis "près d'un an".

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L’Union européenne protège l’ingérence de Georges Soros en Hongrie et encourage les manifestations contre le pouvoir hongrois

Mercredi 12 avril, les 28 commissaires européens se sont penchés sur les « tendances très inquiétantes » constatées contre les libertés fondamentales en Hongrie, selon Věra Jourová, en charge de la justice à Bruxelles. La liste des mesures s’allonge : placement en détention arbitraire et systématique des migrants, loi sur les universités obligeant l’Université d’Europe centrale du milliardaire George Soros à Budapest à fermer d’ici à 2021, cette dernière n’étant pas du goût du pouvoir…

À cela s’ajoute un projet de loi controversé qui contraindrait les associations à signaler les financements annuels « de l’étranger » dépassant les 23 000 €, sous peine de fermeture (Nd Christian Hofer: Loi qui vise naturellement à neutraliser les ONG de Soros et ses manipulations).

En premier lieu, la commission européenne encourage les protestations de la population hongroise, alors que plus de 70 000 manifestants se sont mobilisés le week-end dernier contre la fermeture annoncée de l’Université d’Europe centrale. « C’est bien que les gens se montrent et s’expriment », a estimé Věra Jourová.

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Nos remerciements à 

L’ONU demande à l’UE de ne plus envoyer de migrants en Hongrie

Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a « exhorté » aujourd’hui l’Union européenne à suspendre les transferts de demandeurs d’asile vers la Hongrie, où une loi prévoyant la mise en détention systématique des migrants est entrée en vigueur fin mars.

Avec cette nouvelle loi, « la situation des demandeurs d’asile en Hongrie, qui préoccupait déjà profondément le HCR, n’a fait qu’empirer », a déclaré le Haut-Commissaire, l’Italien Filippo Grandi. J’exhorte les Etats à suspendre tout transfert de demandeurs d’asile vers ce pays jusqu’à ce que les autorités hongroises mettent leurs pratiques et politiques en conformité avec le droit européen et international. »

L’accord européen de Dublin fait reposer sur l’Etat d’entrée dans l’UE la responsabilité de prendre en charge un migrant ou demandeur d’asile. Ainsi, un migrant qui dépose une demande d’asile en Allemagne après avoir déposé une première demande d’asile en Hongrie doit en principe être transféré vers la Hongrie.

Fin mars, le gouvernement du Premier ministre nationaliste Viktor Orban a ordonné la détention indéfinie des migrants dans des camps à la frontière. Depuis l’entrée en vigueur de la mesure, le 28 mars, les demandeurs d’asile sont détenus « à la frontière dans des containers entourés de hautes clôtures de barbelés pendant toute la durée de la procédure », déplore le HCR.

Le Figaro

La Hongrie adopte la détention systématique des migrants (Parlement)

Budapest - Le Parlement hongrois a adopté à une large majorité mardi la réintroduction de la mise en détention systématique de tous les migrants entrés dans le pays, une mesure supprimée en 2013 sous la pression de l'UE et du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).

La nouvelle loi, adoptée par 138 voix contre 6 et 22 abstentions, prévoit que les migrants seront placés dans des "zones de transit" aux frontières serbe et croate, où il seront détenus dans l'attente d'une décision définitive concernant leur demande d'asile.

Source et article complet

Nos remerciements à Info

Hongrie: Viktor Orban offre l’asile… aux dissidents européens

Connu pour sa politique hostile aux réfugiés, le Premier ministre hongrois Viktor Orban vient pourtant d’imaginer des demandeurs d’asile qui seraient les bienvenus dans son pays : des citoyens de pays occidentaux fuyant leur patrie pour cause de libéralisme, de « politiquement correct » et d’athéisme.

« Nous accueillerons évidemment les véritables réfugiés », a déclaré Orban vendredi à Budapest dans son discours annuel à la nation.

« Ces hommes politiques et ces journalistes allemands, hollandais, français, italiens qui vivent la peur au ventre, ces chrétiens obligés de quitter leur patrie, tous ces gens qui ont perdu leur Europe dans leur propre patrie la retrouveront chez nous », a précisé ce conservateur de droite.

(Traduction Fdesouche)

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Quel bilan tirer du référendum hongrois?

• Le résultat : 98,33% de NON à la relocalisation de migrants imposée par Bruxelles sans l'aval du Parlement hongrois.
• Le taux de participation, objet de tous les commentaires, a été bon : 43,35%, alors que toute la gauche a appelé au boycott et à l'abstention, et que le référendum qui a le plus mobilisé d'électeurs (en 2008) a eu 50,51% de participation. Les réjouissances de la gauche hongroise sont donc à relativiser.
• Davantage d'électeurs ont dit NON aux quotas de migrants en 2016 (3 282 723) que OUI à l'adhésion à l'Union Européenne en 2003 (3 056 027).
• Le seuil de 50% de bulletins exprimés pour valider légalement un référendum est une disposition récente, introduite par le Fidesz lors des réformes constitutionnelles de 2011-2012. C'est la raison pour laquelle le parti d'opposition nationaliste Jobbik a qualifié ce référendum de "but contre-son-camp" pour Orbán.
• L'important est ailleurs : la stratégie politique de Viktor Orbán, qui dirige une puissance secondaire de 10 millions d'habitants, consiste à s'appuyer sur les opinions publiques (dans son pays, mais également en dehors) pour s'en servir contre la volonté des élites dirigeantes. Il joue la carte de la démocratie et s'efforce de montrer les contradictions des élites dirigeantes qui s'opposent aux décisions démocratiques des populations. À ce titre, le référendum – même diminué d'une participation insuffisante – constitue un nouvel atout dans son opposition à Bruxelles.
Virginie Joly, membre de la coordination des sites de la Réinformation francophone, 3 octobre 2016

Migrants – Chrétiens oui – Musulmans non

   
Michel Garroté - On nage en plein délire. Certains pays d'Europe Centrale et Orientale (PECO) veulent stopper la migration massive de musulmans vers l'Union Européenne (UE). Résultat : certains pays membres de l'UE veulent "exclure" les PECO en question. L'UE montre ainsi - une fois de plus - son vrai visage : celui d'une entité totalitaire. De quoi s'agit-il exactement ?
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Le Luxembourg pratique "l'exclusion" :
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Le petit Duché du Luxembourg (pays d'origine de Jean-Claude Juncker, actuel chef de l'UE...) veut "exclure" la Hongrie de l'Union européenne. Pourquoi le Luxembourg veut-il cette "exclusion" ? Parce que le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a osé déclarer : L’Europe doit aider les chrétiens prioritairement avant les musulmans. Orban n’a pas mâché ses mots pour épingler les élites de la défaillante Union Européenne qui a totalement échoué sur la déferlante de migrants qui s’est introduite sur le Continent européen.
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La Pologne se réveille :
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De son côté, Donald Tusk, ancien Premier ministre polonais et actuel président du Conseil de l’UE a - enfin - admis que "nous devons sécuriser nos frontières". "L’immigration incontrôlée et clandestine, le terrorisme et la peur de la mondialisation sont trois grands défis pour l’Europe" et "la sécurisation de nos frontières extérieures" devrait être la première priorité de l’UE, a déclaré Tusk. "Jamais plus nous ne pourrons permettre que nos frontières soient débordées par des vagues de migrants en situation irrégulière comme en 2015". Le Luxembourg va-t-il également demander "l'exclusion" de la Pologne de l'Union européenne ?
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Les migrants musulmans menacent les réfugiés chrétiens :
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Autre phénomène occulté par la presse : Paulus Kurt, chrétien d’origine orientale, membre du Conseil central des chrétiens orientaux en Allemagne (Zentralrat Orientalischer Christen in Deutschland, ZOCD), est en contact permanent avec les chrétiens du Moyen-Orient réfugiés en Allemagne, auxquels il apporte son assistance. Ce qu’il dit est effrayant. En voici des extraits trouvés dans Christianophobie Hebdo : "Les chrétiens constituent une minorité parmi les réfugiés. Quand ils se plaignaient, rien ne se passait ou les solutions prenaient trop de temps.
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Les gens avaient peur pour leurs vies. Le second problème, c’est que les traducteurs étaient des musulmans et étaient du côté des accusés [de violence contre les chrétiens]. J’ai eu connaissance de cas où des traducteurs accompagnant des chrétiens à la police, leur disaient en route qu’ils pouvaient dire adieu à leur droit d’asile s’ils maintenaient leurs plaintes. J’ai été le témoin de retrait de plaintes de la part de chrétiens qui avaient été menacés. C’est difficile pour les chrétiens d’obtenir le soutien des autorités. Dans les foyers gérés par des musulmans, les chrétiens sont contraints à ne rien dire".
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Revenons à la Hongrie :
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Mais revenons à la Hongrie. Le Premier ministre hongrois Orban a demandé la tenue d’un référendum en Hongrie sur les quotas imposés par l’UE. Orban en a appelé l'UE à désormais se concentrer sur l’aide des chrétiens pour faire face à la crise migratoire qui a vu des millions de réfugiés voyager librement à travers le continent européen sans frontières nationales. Orban a dit : "Si nous voulons vraiment apporter de l’aide, nous devons vraiment aider là où se situe l’origine du problème. Si l’Europe désire le meilleur pour elle-même et construire une armée unie, elle doit être maîtresse de la mer Méditerranée et – comme le faisaient les anciens empereurs Romains – couler les bateaux vides et non autorisés".
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Le dirigeant hongrois a exhorté la Hongrie à dire "non" à tous les migrants après avoir saluer le vote capital pris par la Grande-Bretagne de quitter l’UE pour reprendre en main son île de façon indépendante. Il a répété son désir d’organiser un référendum national suite à la décision de l’UE de vouloir réinstaller un quota de 160.000 migrants parmi les états membres. Orban a dit qu’il espérait que le vote anti-immigration du Brexit serve d’exemple pour le reste de l’Europe. Il est tout simplement évident, dixit Orban, que si nous invitons les réfugiés à venir ils viendront. La guerre politique basée sur le thème de la migration est une occasion qui satisfait les deux parties, a-t-il ajouté.
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"Pour eux c’est une occasion unique de pouvoir détruire l’Europe qui est fondée sur la Chrétienté et la nationalité afin de complètement modifier les fondations ethniques de l’Europe". "Ils savent parfaitement que les musulmans ne voteront jamais pour un parti qui a des racines chrétiennes, et, de fait, en raison de l’énorme volume de musulmans en place, les partis conservateurs seront évincés du pouvoir". Mais cette guerre est aussi une excellente opportunité pour les partisans des États-Nations ayant des racines chrétiennes, a estimé Orban.
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"Notre grande occasion aujourd’hui est d’empêcher toute discussion sur la crise migratoire à travers ce système obligatoire" (ndmg - obligation d'accueillir tous les migrants). Orban a récemment affirmé son projet de construire une seconde barrière de sécurité pour défendre les frontières de son pays, car il n’a aucune confiance dans les dirigeants européens qui prétendent vouloir "endiguer" le flux de migrants provenant du Moyen-Orient et d’Afrique.
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Michel Garroté
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http://www.express.co.uk/news/world/709832/Hungary-migrant-crisis-EU-quota-system-Viktor-Orban-referendum
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/09/r%C3%A9fugi%C3%A9s-dans-les-foyers-g%C3%A9r%C3%A9s-par-des-musulmans-les-chr%C3%A9tiens-ont-peur.html
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http://www.christianophobiehebdo.fr/allemagne-des-migrants-chretiens-persecutes-dans-les-centres-de-refugies/
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http://visegradpost.com/fr/2016/09/13/pour-donald-tusk-president-du-conseil-de-lue-nous-devons-securiser-nos-frontieres/
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La Pologne et la Hongrie pour une contre-révolution

   
Michel Garroté - Kaczynski et Orban veulent une contre-révolution culturelle au sein de l'UE. Les deux hommes au pouvoir en Pologne et en Hongrie, Jaroslaw Kaczynski et Viktor Orban, prônent une contre-révolution culturelle pour mettre fin à la crise frappant l'Union européenne. En effet, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban et le chef du parti au pouvoir en Pologne, Jaroslaw Kaczynski ont fait cette déclaration lors d'un forum économique de Krynica, dans le sud de la Pologne, le mardi 6 septembre 2016.
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Le Brexit offre une possibilité fantastique de lancer une contre-révolution culturelle, a dit mardi le Premier ministre hongrois au forum économique de Krynica, dans le sud de la Pologne, forum largement relayé par les médias des pays d'Europe centrale et orientale. Pour Kaczynski, chef du parti conservateur Droit et Justice qui gouverne à Varsovie, le vote britannique ne traduit pas un simple mouvement d'humeur d'outre-Manche, mais une crise de la conscience européenne qui touche plusieurs pays occidentaux.
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L'homme politique polonais a énuméré plusieurs crises européennes : celle, économique, de 2008 atténuée, mais non vaincue, ainsi que le problème migratoire, la querelle entre l'Allemagne et le sud de l'Europe et la crise de l'équilibre européen, crise due à l'éloignement du Royaume-Uni et à l'affaiblissement de la France, de l'Italie et de l'Espagne. Cette crise conduit à une situation d'hégémonie au profit de Berlin. La seule réponse possible consiste à réformer l'UE.
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"Ces changements doivent apporter, sur le fond, une contre-révolution culturelle, rappeler que l'Europe est riche de ses cultures, de leurs différences, des différences de structures". l'UE telle qu'elle fonctionne actuellement, réduit la culture européenne à une culture de fait américaine, ce qui marque une énorme dégradation pour l'Europe, a dit Kaczynski.
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Une autre réponse serait de laisser les choses en l'état, jugeant que tout changement aggravera la crise. Ne pas aggraver la crise serait possible si l'Allemagne pouvait faire un effort comparable à celui de la reconstruction de l'ex-RDA, soit de deux mille milliards d'euros. Mais, a affirmé Kaczynski, l'Allemagne n'est pas en état de le faire.
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Orban  --  proclamé mardi 'homme de l'année' par le forum de Krynica  --   a exprimé des vues similaires. Il a accusé les élites européennes d'avoir cherché à liquider les identités nationales. A ses yeux, l'initiative appartient aujourd'hui à ceux qui soutiennent que l'identité  --  nationale et religieuse  --  joue toujours un rôle et qu'il n'existe pas d'identité européenne pour la remplacer.
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Le groupe de Visegrad, qui regroupe la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie compte présenter une position commune sur l'UE post-Brexit  --  lors d'un sommet informel à 27 Etats  --  le 16 septembre prochain à Bratislava.
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Par ailleurs, Orbán s’est rendu en Serbie et a rencontré le Premier ministre serbe Vučić. Orbán a rappelé son soutien à la candidature de la Serbie à l’UE et il a exprimé sa volonté d’aider la Serbie, en particulier pour gérer l’afflux de migrants, qui va très probablement croître à nouveau au cours de l’automne.
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Michel Garroté
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http://www.boursorama.com/actualites/kaczynski-et-orban-veulent-une-contre-revolution-culturelle-dans-l-ue-35b90b648f79ab7f4de53363c8522dff
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Gyula Márfi, archevêque hongrois : « Les musulmans veulent occuper l’Europe »

[Extraits d'un entretien avec Gyula Márfi, archevêque de Veszprém (Hongrie), paru ces jours-ci sur le site italien Riscossa Cristiana]

Gyula Márfi : [...] Ce n’est pas leur faute s’ils veulent occuper l’Europe, mais c’est notre faute.

Andras Kovacs : Pour vous, la vague d’immigration actuelle est donc aussi une conquête ?

Gyula Márfi : Le jihad est un principe pour les musulmans, il signifie qu’ils doivent se répandre. Il leur faut transformer la plus grande partie de la terre en Dar al-Islam, c’est-à-dire en territoire islamique, en introduisant une législation spécifique, la charia.

Andras Kovacs : Croyez-vous sérieusement que même des gens qui ont parcouru des centaines de kilomètres avec des enfants veuillent conquérir notre continent ?

Gyula Márfi : Je suis persuadé qu’ils ont aussi un tel but, mais naturellement ils ne viennent pas que pour cela. Il y a toujours eu des guerres et des catastrophes naturelles. Le fait qu’une pression migratoire d’une telle force soit exercée maintenant sur l’Europe ne peut donc être un hasard, la volonté de conquête peut y jouer un rôle. C’est pourquoi les banques arabes l’appuient. Ils ne les laissent pas entrer au Qatar ou aux Émirats arabes unis, mais ils leur donnent de l’argent et les incitent à émigrer chez nous. Les migrations n’ont pas seulement des causes, mais aussi des buts. Comme par exemple la déstabilisation de l’Europe et de l’euro, et ils trouvent là le soutien des États-Unis. Le troisième objectif consiste à trouver un remède au manque de main-d’œuvre dans certains États membres de l’Union européenne. Les multinationales ont besoin d’une main-d’œuvre bon marché, en d’autres termes d’esclaves modernes.

Andras Kovacs : Le pape François, chef de l’Église catholique, a dit ces jours-ci que dans le migrant refoulé pourrait se trouver le Christ. N’y a-t-il pas là une contradiction ?

Gyula Márfi : Jésus a dit  "Soyez doux comme les colombes », mais il a dit aussi « Soyez intelligents comme les serpents". Ce n’est pas parce que nous voulons du bien aux loups, en tant que créatures de Dieu, que nous les laissons s’approcher des moutons, même s’ils nous arrivent déguisés en moutons. Il ne convient pas que le Saint-Père exprime avec force certaines pensées, parce que les musulmans pourraient alors se venger sur les chrétiens du Proche-Orient.

(Traduction Fdesouche)

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Hongrie : campagne publicitaire anti migrants “Les abus contre les femmes ont augmenté de manière exponentielle depuis le début de la vague migratoire en Europe”

Les messages ont été présentés sur le site internet du gouvernement et apparaissaient déjà mercredi dans quelques journaux proches de la majorité.

Ils seront relayés prochainement « sur des affiches, dans la presse écrite, des spots télévisés, à la radio et sur internet », précise le gouvernement qui a déjà lancé à plusieurs reprises des campagnes publiques contre les demandeurs d’asile, notamment en juin et décembre 2015, ainsi qu’au printemps.

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« Le saviez-vous? Les attentats de Paris ont été commis par des migrants ? », allègue un des slogans à propos des attentats du 13 novembre 2015 qui ont été commis par une dizaine d’hommes, dont deux s’étaient mêlés au flot de réfugiés syriens et irakiens de l’été 2015.

D’autres affirmations suivent: « Le saviez-vous? Les abus contre les femmes ont augmenté de manière exponentielle depuis le début de la vague migratoire en Europe » ; « Le saviez-vous? Plus de 300 personnes sont mortes en Europe depuis le début de la vague migratoire » ; « Le saviez-vous? Bruxelles veut que nous recevions un nombre de migrants équivalant à la taille d’une ville » ; « Le saviez-vous ? Rien que de Libye, un million de réfugiés attendent de venir en Europe ». [...]

France 24

250’000 euros d’amende par migrant refusé : la Hongrie n’accepte pas le chantage de la Commission

Nous parlions de cette affaire déjà ici.

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Le chef de la diplomatie hongroise Peter Szijjarto a qualifié ce mercredi de "chantage" l'amende de 250.000 euros par personne, suggérée par la Commission européenne pour les pays refusant des réfugiés, jugeant que cette proposition était "inacceptable et non-européenne".

M. Szijjarto, qui s'exprimait à Prague à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du groupe de Visegrad, a affirmé que "le concept des quotas est une impasse". "Je voudrais demander la Commission de ne pas s'engager dans cette impasse", a-t-il ajouté.

Source

Hongrie : selon le Premier ministre “La constitution interdit l’islamisation et l’immigration de masse”

La constitution de la Hongrie interdit l’islamisation car le texte fondamental vise à protéger la langue et la culture hongroise, a déclaré le Premier ministre Viktor Orban.

“Pour être parfaitement clair et sans équivoque, je peux dire que l’islamisation est constitutionnellement interdite en Hongrie” a assuré le chef du gouvernement hongrois lors d’un événement pour les cinq années de la nouvelle constitution, également connue sous le nom de “Loi Fondamentale”.

M. Orban a également déclaré que la constitution contraignait le gouvernement à s’opposer à tout immigration de masse qui “mettrait en danger ces principes”.

Le chef du gouvernement a cité des extraits du la “Loi Fondamentale” assurant que celle-ci garantissait “la promotion et la protection de notre héritage, de notre langue unique, de la culture hongroise” ainsi que la protection des “conditions de vie des futures générations”.

“Nous avons le droit de choisir avec qui nous voulons et avec qui nous ne voulons pas vivre avec” a encore martelé M. Orban.

 

Sources : abcnews.go.com , breizatao.com , via civilwarineurope.com