Hollande: “Macron ? J’aurais pu le battre mais je ne l’ai pas voulu”

L'ancien président de la République était l'invité du 20 Heures de France 2 mardi, à l'occasion de la sortie de son livre.

Il n'était pas venu pour "dissimuler les erreurs, les échecs". Il n'en a pas moins gardé sa fierté. Invité du 20 Heures de France 2 mardi, à la veille de la sortie de son livre Les leçons du pouvoir, l'ancien président de la République François Hollande a estimé qu'il "aurait pu battre Emmanuel Macron" s'il n'avait pas renoncé à se représenter à la présidentielle, en mai 2017.

"Un sacrifice personnel". "J'aurais pu, mais je ne l'ai pas voulu", a lâché l'ancien chef de l'État, avant de justifier : "Nous aurions été battus tous les deux". Une allusion non voilée à un potentiel deuxième tour entre François Fillon et Marine Le Pen. "Les raisons qui me conduisaient à ne pas être candidat étaient politiques", explique-t-il d'ailleurs, citant "une gauche divisée, la candidature déclarée d'Emmanuel Macron, et la droite, assurée d'être au second tour contre l'extrême droite". L'ex-président a même évoqué un "sacrifice personnel".

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«L’opposition syrienne n’est composée que de terroristes» : désabusée, Carla Del Ponte démissionne

Rappel : Obama et Hollande, stars de la gauche, ont financé et armé l'opposition syrienne.

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L'ancien procureur spécialiste des crimes de guerre Carla Del Ponte a annoncé le 6 août qu'elle allait bientôt quitter la Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie. Les travaux de cette dernière vont malgré tout se poursuivre.

«Je suis frustrée, j'abandonne ! J'ai déjà écrit ma lettre de démission et vais l'envoyer dans les prochains jours», a déclaré Carla Del Ponte, membre de la Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie, lors d'un entretien donné au journal suisse Blick depuis le festival du film de Locarno, dans le Tessin, sa région natale.

«Je ne peux plus être dans cette Commission qui ne fait absolument rien», a dénoncé Carla Del Ponte, accusant les membres du Conseil de sécurité «de ne pas vouloir établir la justice» sur le dossier syrien.

«Au début il y avait le bien et le mal. L'opposition du côté du bien et le gouvernement dans le rôle du mal», a-t-elle estimé.

Néanmoins, si elle accuse le gouvernement syrien d'avoir «perpétré de terribles crimes contre l'humanité», elle estime aujourd'hui que «tous en Syrie sont du côté du mal».

«L'opposition n'est désormais composée que d'extrémistes et de terroristes», a-t-elle affirmé au journal suisse.

En 2013, Carla Del Ponte avait d'ailleurs affirmé, après avoir recueilli des témoignages concordants, que les rebelles «modérés» soutenus par l'Occident avaient utilisé du gaz sarin à plusieurs reprises en Syrie à Homs, Alep et Damas.

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Hollande se donne comme “ultime devoir” d’empêcher la victoire de Marine Le Pen

"La France ne cédera pas" face à la "menace" d'une victoire de l'extrême droite en mai prochain, déclare lundi François Hollande dans un entretien à six journaux européens dont Le Monde. Le chef de l'Etat se fait donc un "devoir" d'empêcher un "tel projet". 

Avant son "sommet de Versailles", François Hollande s'exprime lundi matin dans la presse européenne. Six quotidiens au total, de La Stampa en Italie au Guardian britannique en passant par le Süddeutsche Zeitung allemand et - pour la France - le journal Le Monde. Le chef de l'Etat y livre un avertissement : oui, "la menace existe" d'une victoire de Marine Le Pen à l'élection présidentielle en mai prochain. "L’extrême droite n’a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans", explique le Président. "Mais la France ne cédera pas. D’abord, parce qu’elle est la France et qu’elle a conscience que le vote du 23 avril et du 7 mai déterminera non seulement le destin de notre pays mais aussi l’avenir-même de la construction européenne", fait-il savoir.

François Hollande détaille ainsi son propos : "Si d’aventure la candidate du Front national l’emportait, elle engagerait immédiatement un processus de sortie de la zone euro, et même de l’Union européenne. C’est l’objectif de tous les populistes, d’où qu’ils soient : quitter l’Europe, se fermer au monde et imaginer un avenir entouré de barrières de toutes sortes et de frontières défendues par des miradors." Le chef de l'Etat s'offre donc un "ultime devoir" avant la fin de son quinquennat, "c’est de tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue par un tel projet, ni porter une si lourde responsabilité".

Pour y remédier, le Président espère donc relancer une nouvelle fois le projet européen. Cela doit passer par le sommet qu'il organise lundi soir à Versailles, en présence d'Angela Merkel, Mariano Rajoy et Paolo Gentiloni. "Il ne s’agit pas d’imposer le point de vue des quatre pays les plus peuplés de la zone euro, il s’agit de faire avancer l’Europe avec une détermination et un engagement qui vont bien au-delà de nos mandats respectifs, au moment où le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, présente ses scénarios sur l’avenir de l’UE", détaille François Hollande. Cela passe par la défense, précise-t-il, d'autant plus qu'il y a désormais un "désengagement américain" sur le continent via l'Otan.

A propos de Donald Trump, justement, François Hollande ajoute : "A sa méconnaissance de ce qu’est l’UE, elle nous oblige à lui démontrer sa cohésion politique, son poids économique et son autonomie stratégique." Quant à Vladimir Poutine, le dirigeant français promet d'être "vigilant" : "La Russie utilise tous les moyens pour influencer les opinions publiques. Ce n’est plus la même idéologie que du temps de l’URSS mais ce sont parfois les mêmes procédés, les technologies en plus."

Le mois dernier, le JDD indiquait déjà que François Hollande était prêt à s'engager contre le FN durant cette campagne présidentielle. Tout comme le Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui va faire plusieurs déplacements dans les zones de force du parti.

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Trump «Paris n’est plus Paris»: Hollande réplique par des mensonges: “Ici n’y a pas de circulation d’armes, il n’y a pas de personnes qui prennent des armes pour tirer dans la foule”

Christian Hofer: On notera toute l'arrogance et les mensonges du socialiste Hollande alors qu'on ne compte plus les règlements de compte à l'arme automatique en France.

C'est exactement le même déni que pour la Suède alors que Marseille Nord, comme la Seine-Saint-Denis et tant d'autres endroits en France sont devenus incontrôlables. Les armes illégales y circulent depuis longtemps.

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Le président français François Hollande a demandé samedi à son homologue américain de ne pas marquer de signe de défiance envers la France, pays ami, après des propos de Donald Trump jugeant que «Paris n'est plus Paris».

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«Je ne ferai pas de comparaison, mais ici il n'y a pas de circulation d'armes, il n'y a pas de personnes qui prennent des armes pour tirer dans la foule», a-t-il insisté.

En 2015 et 2016, la France a été la cible de plusieurs attentats meurtriers, commis au nom d'Al-Quaïda ou du groupe Etat islamique par des Français et étrangers parfois revenus en France à la faveur de flux migratoires en provenance du Moyen-Orient.

Trump critique l'Europe

Vendredi, le président républicain américain avait cité lors d'une conférence annuelle de conservateurs «un ami» qui ne met plus les pieds dans la capitale française.


Discours de Trump devant les conservateurs : Paris n'est plus Paris

 

Trump: France, l'une des législation anti-armes les plus dures au monde. Au Bataclan, personne n'avait des armes sauf les méchants

 

La réponse de Hollande

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France ridicule. Aulnay-sous-Bois : François Hollande au chevet de Théo

Le président de la République s’est rendu ce mardi après-midi au chevet de Théo, blessé lors d’un contrôle jeudi, par des policiers qui depuis ont été mis en examen, trois pour violences volontaires, un pour viol. François Hollande lui a adressé un message de soutien.

« Je tenais à venir voir Théo ainsi que sa famille. Il a réagi avec dignité et responsabilité. La justice est saisie et va aller jusqu’au bout. J’ai une pensée pour Théo qui a un comportement exemplaire.» Le Parisien-Aujourd'hui en France a assisté en exclusivité à cette rencontre.

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Rappel: France. Lyon : Caroline, amputée des deux jambes à cause de Redouane

Tous les politiciens favorables à l'immigration s'en foutent!

 

Hollande devant le tribunal correctionnel de Pontoise le 7 février

Ci-dessus, Hollande, sans son fidèle "R2 D2 Cazeneuve" devant le tribunal de Grande Instance de Pontoise le 7 février : après la découverte de la Grotte Chauvet en Ardèche, le chef de l'état veut subitement découvrir la justice des français moyens....

Lundi 6 février, 11 h 34, un communiqué du Palais de l'Elysée, avec mention "urgent", demande aux journalistes accrédités "justice" d'accompagner le Président de la République, François Hollande, ce mardi 7 février au Tribunal de Grande Instance de Pontoise (95). Bigre ! Qu'a-t-il encore fait ? Un président en exercice devant les juges, ça ne se refuse pas. Cela peut être croustillant ! Dans la théorie institutionnelle, le président de la République bénéficie d'une immunité judiciaire, sauf s'il va braquer une banque ou s'il écrase une "mamie" en fonçant, avec son scooter, vers le domicile de Julie Gayet.

En décortiquant le communiqué de l'Elysée, on s'aperçoit que le Président de la République François Hollande ne s'est pas transformé en mauvais garçon, qu'il n'a pas été victime d'une pulsion. Le Chef de l'Etat veut simplement découvrir le fonctionnement d'un tribunal de Grande Instance, de la même manière qu'il avait souhaité appréhender la vie des hommes préhistoriques, il y a 36 000 ans, en visitant la Grotte Chauvet en Ardèche.

Terrifiant ! Voici un Président de la République qui met presque cinq ans pour découvrir le fonctionnement de la justice, et qui attend les derniers mois de son mandat pour aller visiter une juridiction importante. Son entourage pourra toujours rétorquer qu'il n'a pas eu le temps avant. A moins qu'il ne craigne que certains dossiers louches ne puissent le conduire par la suite devant les juridictions des hommes. Sait-on jamais ?

Une majorité de citoyens dénoncent une justice à deux vitesses

Ce mardi, dès 9 h 50, François Hollande va se faire expliquer le fonctionnement de la juridiction de Pontoise. Il mettra à profit sa visite pour inaugurer le Service d’Accueil Unique du Justiciable (SAUJ), en présence de Jean-Jacques URVOAS, Garde des Sceaux, ministre de la Justice. A cette occasion, il rencontrera, après un "accueil républicain" dûment précisé par le communiqué de l'Elysée, Dominique Lottin, Première présidente de la Cour d’appel de Versailles,  Marc Robert, Procureur général près la Cour d’appel de Versailles, Gwénola Joly-Coz, Présidente du Tribunal de Grande Instance de Pontoise, Eric Corbaux, Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pontoise.

Après le dévoilement de la plaque inaugurale, le Président de la République évoquera sa conception et ses visions de la justice, dans une France  où la justice s'acharne contre Riposte Laïque et son fondateur Pierre Cassen , où Riposte Laïque a été condamnée à Paris, mais relaxée à Lyon , où 43 procédures judiciaires sont engagées contre Riposte Laïque, Pierre Cassen, et 13 contre Christine Tasin , où la justice est incomprise par une majorité de citoyens, qui dénoncent une justice à deux vitesses.

Francis Gruzelle

Immigration: Merkel et Hollande “sont mentalement dérangés” déclare le président de l’Érythrée

Issaias Afeworki, le président érythréen était de sortie ce vendredi. Dans une de ses rares adresses à la télévision nationale, le chef de l‘État érythréen a dit tout le mal qu’il pensait de certains dirigeants occidentaux.

Dans sa ligne de mire, le président français François Hollande et la chancellière allemande Angela Merkel. Pour le président érythréen Issaias Afeworki, ils font partie de ceux qui encouragent le déplacement massif de sa jeunesse vers l’Europe.

C‘était ce vendredi, alors qu’il accordait une interview à la télévision nationale Eri-TV à l’occasion de son traditionnel message du Nouvel an. Entre point sur les infrastructrures du pays et autres projets pour son pays, Issaias Afeworki s’est penché sur l‘épineuse question de l‘émigration qui secoue son pays. Il s’est notamment emporté contre François Hollande qui déclarait il y a près d’un an que l‘Érythrée se vide de sa jeunesse.

“Qu’est-ce qu’il en sait ? s’est-il emporté. Qu’est-ce que ça peut bien lui faire ?”, a-t-il lancé.

La chancelière allemande Angela Merkel n’a pas été épargnée. Elle qui effectuait il y a quelques mois une visite chez l’ennemi ethiopien avec à la clé une importante aide financière pour recevoir les fugitifs érythréens. “(…) Lui et Angela Merkel (…) tout ce que je peux dire, a-t-il poursuivi, c’est que ces gens doivent être mentalement dérangés”.

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Nos remerciements à S. Dumont

Au téléphone, Hollande met en garde Trump contre «le repli sur soi»

Le président de la République s'est entretenu pour la première fois avec Donald Trump, le nouveau président des États-Unis.

À voir la liste des sujets abordés par les deux présidents, on imagine sans peine que la conversation n'a pas dû être des plus chaleureuses, tant la distance est grande entre les positions françaises et celles du nouveau président américain.

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Isolationnisme

Alors que le monde s'indigne contre les mesures d'interdiction du territoire prise par le président des États-Unis contre les ressortissants de sept pays musulmans, François Hollande a rappelé «mis en garde contre les conséquences économiques et politiques d'une approche protectionniste. Face à un monde instable et incertain, le repli sur soi est une réponse sans issue.» Il réaffirmé «sa conviction que le combat engagé pour la défense de nos démocraties ne serait efficace que si nous l'inscrivions dans le respect des principes qui les fondent, en particulier l'accueil des réfugiés». Dans l'interview mentionnée plus haut, Donald Trump qualifiait cet accueil «d'erreur catastrophique».

«Les deux chefs d'État [se] sont convenus de poursuivre leurs échanges sur les sujets essentiels», conclue le communiqué. On ne peut pas faire plus froid.

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Pour Hollande, la France est prête à «déradicaliser» les enfants enrôlés par l’EI

La France se tient prête à prendre en charge les enfants des ressortissants français «horriblement enrôlés» par le groupe Etat islamique (EI), a déclaré lundi François Hollande à Bagdad.

Lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, le président français a évoqué le «traitement» des centaines de combattants français de l'EI en Syrie et en Irak, dont certains ont fondé une famille.

«Nous les combattrons comme tous les autres djihadistes, quelle que soit la nationalité. Puisqu'ils nous attaquent, puisqu'ils préparent des attentats sur notre propre sol», a déclaré François Hollande.

Déradicalisation

S'agissant des enfants «dont certains ont été embrigadés, horriblement enrôlés», ils seront pris en charge par les autorités françaises afin d'être «traités, accompagnés, déradicalisés», a poursuivi le chef de l'Etat. «Nous avons préparé d'ores et déjà ces retours et ce traitement très particulier qui devra être apporté à ces enfants», a-t-il dit.

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L’autre Face de Fillon

Pink-Floyd-2

   
Michel Garroté - Je suis personnellement content que Fillon ait gagné. En fait, je suis surtout content qu'il ait gagné contre Ali Juppé que j'ai toujours trouvé détestable. Voici que selon un sondage Odoxa, publié ce mercredi 30 novembre 2016, François Fillon est en tête du classement des personnalités avec 37% d'opinions favorables. Par ailleurs, toujours selon Odoxa, Manuel Valls, avec 31% d'opinions favorables, a une cote de popularité très supérieure à celle de François Hollande du Flanbistan qui lui plafonne à 17%. On trouve Emmanuel Macron à 35%, tout de même...
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Cela dit, 68% des Français ont une opinion défavorable de Valls et 83% ont une opinion défavorable de Hollande. Selon un autre sondage Odoxa, Manuel Valls ferait un meilleur candidat que François Hollande lors de l'élection présidentielle, que ce soit pour les Français dans leur ensemble ou pour les seuls sympathisants de gauche. Bien. Mais quelle est l''autre Face de Fillon ? Qu'a-t-il dit dans le passé ? Que dit-on de lui, à droite, aujourd'hui ? Quelle est l'autre Face de Fillon ? "The dark side of de moon"...
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Fillon dans Le Nouvel Observateur du 22 juin 2008 : "Nous avons beaucoup, beaucoup ouvert notre pays. Nous sommes dans une perspective d’augmentation de l’accueil des Algériens en France".
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Fillon en 2011 sur RMC : "La France n’est pas fermée, écoutez : 200'000 autorisations de séjour par an Jean-Jacques Bourdin. C’est l’équivalent d’une ville comme Rennes, je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça représente".
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Ce qu'on dit de Fillon, à droite, aujourd'hui :
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Patrick Buisson : "La France de François Fillon n’est pas la France en souffrance des catégories populaires. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle pour la droite. La bonne, c’est que la droite redevient la droite en se libérant partiellement de l’hégémonie idéologique de la gauche avec l’écrasante défaite de Juppé. La mauvaise, c’est que la droite ne semble pas en mesure pour l’instant d’élargir sa base sociologique. Il [Fillon] a été porté par un électorat conservateur et catholique qui n’était pas du tout tenté par le vote Le Pen compte tenu de ses positions sociétales. L’élection de Fillon ne dit rien sur le comportement des 20 millions d’électeurs de la 'France périphérique' qui feront l’élection présidentielle. Et pour cause : ceux-là ne sont pas déplacés dimanche".
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Henri Guaino : "C'est le candidat [Fillon] d'une droite qui n'a aucune générosité, aucune humanité. C'est une très bonne nouvelle pour le Front national parce qu'avec un programme pareil, les classes populaires et les classes moyennes ne vont pas aller voter pour cette droite-là".
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Bernard Antony, membre de l’Institut du Pays Libre : Je précise tout de même que, si l’élection de Fillon n’avait pas, à l’évidence été assurée, je me serais peut-être déplacé dimanche, considérant que Juppé était vraiment le pire futur président de la République que la droite pourrait élire, c'est-à-dire le plus idéologiquement, politiciennement et démagogiquement pervers. Sans parler de sa hautaine suffisance. Exit donc Juppé et tant mieux.
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Pour ce qui est de Marine Le Pen et de François Fillon, avec mes amis de l’Institut du Pays Libre, nous attendrons pour leur attribuer une note de classification politique déterminant notre choix, de voir leurs campagnes se développer et leurs programmes se préciser. Bien sûr, on pèsera aussi à cette fin leur action politique de jadis, au gouvernement pour l’un et au Parlement Européen pour l’autre.
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Mais on ne négligera pas non plus le facteur important des personnages essentiels dont ils s’entoureront ou se sépareront. Je suis donc parmi ceux, très nombreux je crois, qui se situent dans une authentique droite de conviction (pour la vie, la patrie, la justice sociale), qui attendent de Marine Le Pen qu’elle en finisse avec la mauvaise ligne philippotarde, ajoute Bernard Antony.
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Hilaire Crémiers (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le vote Fillon a rallié toute une France que tout le système politico-médiatique voudrait ne plus voir apparaître. Il est le signal d’une dynamique nouvelle. Toute la question est de savoir si elle pourra aboutir. La droite catholique a voté. Tout le monde en convient. C’est le signe le plus clair des primaires de la droite. Suivant la rumeur qui s’amplifia soudain dans le corps électoral, selon aussi les consignes données sur les réseaux sociaux et sous des instigations qui se devinent, elle s’est portée sur François Fillon. Il s’agissait de faire barrage à Alain Juppé et à Nicolas Sarkozy : le vote utile, comme on dit toujours. Tout aussi bien ces voix auraient pu se porter sur Jean-Frédéric Poisson, quant aux convictions profondes. Il était le seul « affiché » catholique ; le mécanisme institutionnel est tel qu’il rend impossible un vote franc et massif de conviction.
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Les électeurs en sont réduits à faire un choix « contre ». Mais il est certain que derrière un tel vote, il y a un choix « pour ». « Pour » l’ordre, « pour » une restauration de l’autorité et des libertés, « pour » la vie, « pour » les familles, « pour » un redressement. Et ce vote « pour » a fait peur aux tenants du système, mot simple mais qui n’est équivoque pour personne. La pression dès la fin du premier tour a recommencé à s’exercer. Après le second tour il est à prévoir que ce sera pire et plus sournois. François Fillon est sommé à chaque instant, qu’il le veuille ou non, de s’expliquer sur l’avortement, sur les droits de la femme, sur ses liens supposés avec la droite catholique, voire avec l’extrême droite, sur son amitié avec Poutine, sur son libéralisme qualifié de radical.
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On feint de croire Fillon en rupture avec le système. Il a beau dire que ce n’est pas le cas, confirmer qu’il a voté toutes les lois sur l’avortement, celles qui vont le plus loin, ajouter qu’il n’est pas question pour lui de remettre en cause la loi Taubira, préciser qu’il ne touchera pas à l’organisation sociale, il est soupçonné d’intentions perverses par tous les défenseurs patentés des « valeurs républicaines ». Les chiens aboient et vont aboyer encore plus fort. Il devra de plus en plus attester publiquement de sa soumission aux normes de la classe politique et médiatique. Lui sera refusée même la réserve la plus intime sur ses convictions les plus personnelles, philosophiques comme il dit, ou religieuses. à ce prix il sera le candidat de toute la droite ou prétendue droite et du centre. Es-tu « catho » ou non ? Es-tu « républicain » ou non ? Telle est encore aujourd’hui la vraie question. C’est intéressant de le noter.
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En dépit de tous les ralliements cléricaux à la République. Nos institutions n’en sortent pas et c’est la raison, la seule et vraie raison, pour laquelle Juppé était placé en tête dans les prévisions du premier tour. Tout le monde le pensait tant c’était l’homme des appareils et des habitudes du système. Les pronostics ont été déjoués, manifestation une fois de plus éclatante de l’appel profond d’une France humiliée et outragée vers l’homme d’État attendu pour une vraie rupture et qui, lui, ne décevrait pas. Tel est le sens du vote Fillon. Qui ne le sait, mais qui ose le dire ? Lui-même, cerné qu’il va être, que peut-il faire ? Faire était le titre de son opuscule de campagne. Mais faire quoi au juste ? S’il doit d’abord adhérer à toutes les inepties qui font le contrat social de la politicaillerie au pouvoir et s’abaisser devant les criailleries des médias, s’il ne peut réclamer une vraie politique familiale, réanimer une morale publique, dire « non » à l’Europe de Maastricht et de Lisbonne, renouer avec notre histoire nationale ? N’a-t-il pas déjà trop acquiescé ? Un chef de l’État doit, d’abord, être libre.
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C’est la première chose qu’il eût fallu déclarer à la primaire. Au lieu de discuter sur l’âge auquel un enfant doit être orienté. Ce que vit la France est typique. Tout est fait pour que Fillon ne soit un « dur » qu’en apparence. L’idée est de faire en sorte qu’il soit trop lié au système pour se permettre de rompre avec lui. Or, les primaires ont révélé une France en réalité très « à droite » selon les classifications habituelles des analystes politiques, c’est-à-dire de plus en plus soucieuse de son identité historique, attachée à ses familles, alors que tout est entrepris pour les démolir, inquiète pour son patrimoine, pour ses villages, sa ruralité, ses industries, pour la convivialité de ses villes, pour sa défense et sa sécurité, cherchant un avenir dans un ordre retrouvé. Fillon a donné l’impression de partager ses manières de voir et de sentir. Il a rallié naturellement toute cette France qui croit encore en la France.
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Mais c’est cette France que tout le système politico-médiatique ne veut plus voir apparaître ; il la pensait morte et enterrée. Elle ne l’est pas ; elle ne l’est jamais. C’est un très bon signe. Fillon devrait normalement en faire partie, ne serait-ce que par ses attaches familiales. Le vote en sa faveur n’est dû qu’à ce sentiment. La contrainte du mécanisme institutionnel risque de tout fausser. Déjà, sur le plan public – et pour avoir la paix –, il a remisé tout ce qui aurait pu le distinguer fondamentalement des autres. Il a si bien compris, senti même l’impasse où le mènent de telles élections, trop partisanes pour lui donner les coudées franches, qu’il se contente d’axer sa volonté de réforme essentiellement sur l’économie. Alors qu’un Trump a réussi à obtenir une liberté d’action, Fillon sait très bien comment et pourquoi il sera contrecarré. Il connaîtra très vite les limites de sa stratégie : tous ses projets seront bloqués, aussi bien à la base qu’au sommet, du côté européen comme du côté prétenduement social français.
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D’autant plus qu’il est maintenant probable qu’il sera le candidat républicain face à Marine Le Pen et qu’après avoir droitisé son discours, il sera obligé de le gauchir. D’où, pour se distinguer et pour tenter de se libérer, sa volonté de procéder par ordonnances sur ses priorités. Imagine-t-on les difficultés qu’il va rencontrer ? Un État en faillite, des administrations qui n’obéissent plus, une Europe qui lui mettra des bâtons dans les roues, un esprit public qui se salira et qui ne correspondra plus à l’élan patriotique et pur qui l’a soutenu aux primaires, l’immigration sauvage, le terrorisme islamique et, pire que tout, un monde politicien et médiatique assoiffé de pouvoir et de vengeance.
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Guillaume Bernard dans son livre La guerre à droite aura bien lieu (Desclée de Brouwer), montre parfaitement ce qu’il appelle « le mouvement dextrogyre », c’est-à-dire ce besoin d’ordre, de sécurité, d’autorité, qui repousse maintenant vers la gauche les idées et les mouvements politiques dont l’inspiration puise encore aux sources des vieilles idéologies du xixe et du xxe siècles. Robert Ménard, le maire de Béziers qui, lui, n’a peur de rien, dans son Abécédaire de la France qui ne veut pas mourir (Pierre-Guilaume de Roux) explicite en termes simples et clairs les mesures sages qui s’imposent de toute évidence aujourd’hui, en réduisant les fausses objections à ce qu’elles sont en réalité : des « mots » qui permettent à des politiciens, à des journalistes, à des fonctionnaires sans responsabilité réelle, de faire semblant d’exister. Fillon ou pas Fillon, le jour viendra du choix crucial : « pour » ou « contre » la France, conclut Hilaire Crémiers (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Guillaume Thieulloy dans Les 4 Vérités : Ce qui est plébiscité, c’est donc une ligne politique de libertés économiques et de conservatisme social. Il est évidemment très discutable que François Fillon incarne réellement cette ligne politique, lui qui a grandi dans l’ombre de la Chiraquie. Mais, en politique, les images comptent autant, sinon plus, que la réalité. Et il n’y a guère de doute que c’est cette ligne qui l’a emporté, le 27 novembre. Il faut ajouter aussi que le profil sérieux et enraciné de François Fillon a beaucoup joué – à la fois pour le distinguer d’un Nicolas Sarkozy, virevoltant trop souvent d’une prise de position à son contraire, et d’un Alain Juppé, chantre d’une « identité heureuse » à laquelle les Français ne croient plus guère.
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Ajoutons à cela que les primaires se sont relativement bien passées. J’avoue que je pensais que les attaques seraient beaucoup plus brutales entre les différents candidats et que, par conséquent, il serait beaucoup plus difficile de « recoller les morceaux ». Mais, là, les conditions sont optimales pour François Fillon : les débats ont été assez sereins (à l’exception de quelques attaques un tantinet surréalistes entre les deux tours), la participation a été élevée et le score du vainqueur est sans appel au premier comme au deuxième tour. Tout devrait donc favoriser le rassemblement. Après ce succès, on pourrait donc penser que la droite est en ordre de bataille pour la présidentielle et les législatives, qu’elle a désormais un programme et un champion.
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Cependant, la gauche a ceci de remarquable que, même battue largement, elle ne désarme jamais et prétend faire endosser son programme par le vainqueur. En l’occurrence, dès le 27 novembre, plusieurs voix – notamment autour de Jean-Christophe Lagarde, d’autres dirigeants centristes ou d’anciens soutiens d’Alain Juppé – se sont élevées pour réclamer un infléchissement du programme. C’est évidemment absurde. Si François Fillon l’a emporté, c’est pour appliquer son programme et non celui d’Alain Juppé. Mais c’est une tentation que beaucoup vont sans doute relayer, dans les prochains jours, dans le propre camp de M. Fillon. Plusieurs scénarios sont donc possibles à l’heure où j’écris ces lignes.
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On peut imaginer que M. Fillon, heureux de sa victoire, tende la main au centre, voire aux fameux « déçus du hollandisme », pour bâtir la mythique « France apaisée », et reproduise l’erreur sarkozyste de l’ouverture à gauche. Auquel cas, il peut perdre en 2017 – et, en tout cas, ayant déçu, il sera sèchement battu en 2022. On peut aussi imaginer que le Front national renchérisse sur la ligne que certains de ses élus ont défendue sur les réseaux sociaux entre les deux tours de la primaire en dénonçant un « ultra-libéral » et un « ultra-conservateur ». Ce serait, cette fois, suicidaire pour le FN. La candidature Fillon est clairement un danger pour ce dernier.
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Sa seule chance est de l’attaquer « sur sa droite », en demandant pourquoi nous devrions faire confiance à un homme qui doit être solidaire du bilan des quinquennats Chirac et Sarkozy, puisqu’il en a été plusieurs fois ministre et Premier ministre. Attaquer François Fillon sur sa gauche, en « surfant » sur la critique du PS et des médias du système, aura l’effet exactement inverse, en crédibilisant une alternance « radicale » avec l’élection de François Fillon. Et donc siphonnera l’électorat FN, déjà déboussolé par bon nombre de déclarations et de symboles contradictoires.
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Le fait de proclamer que l’islam est compatible avec la république, comme l’a récemment déclaré Marine Le Pen ; de comparer la défense de la famille à la culture du bonsaï, comme le fit naguère Florian Philippot ; ou de remiser les questions identitaires au second plan, loin derrière les préoccupations économiques et sociales, sont déjà, me semble-t-il, des fautes politiques. Attaquer François Fillon comme « trop à droite » serait dévastateur. La course au centre, qu’elle soit le fait de François Fillon ou de Marine Le Pen, serait, en tout cas, un suicide électoral, ajoute Guillaume Thieulloy.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-sens-du-vote-Fillon
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http://www.les4verites.com/
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La tension entre Hollande et Valls est à son comble

Après un week-end d'offensive de Manuel Valls et avant leur tête à tête hebdomadaire à 13H00 au déjeuner, le chef de l'Etat a intensifié le bras de fer l'opposant à son Premier ministre, réaffirmant, par la voix de ses soutiens, qu'il gardait bien la main pour décider s'il se lançait dans la compétition.

«Il n'y aura pas de primaire entre le président de la République et le Premier ministre», a ainsi affirmé sur Europe 1 le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, indéfectible soutien de François Hollande.

«Ça n'existe pas, ça ne peut pas s'imaginer sauf dans des esprits qui ont un petit peu tendance à confondre leur ressentiment personnel avec l'intérêt général», a également déclaré M. Le Foll, en réponse à l'hypothèse lancée samedi matin par le président (PS) de l'Assemblée nationale Claude Bartolone.

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Deneuve, Binoche, Biolay… Une soixantaine de personnalités disent “stop au Hollande-bashing!”

Bien entendu, ces mêmes personnalités étaient totalement silencieuses lorsque Donald Trump devait faire face à un bashing autrement plus important. Mais il n'est pas de gauche lui, il doit subir la haine des médias, même s'il n'a jamais été président.

Quant à leurs arguments, ils sont tout simplement insignifiants face au naufrage de ce quinquennat: gazage des manifestants pacifiques lors de la Manif' Pour Tous, attentats immondes, laxisme face à l'extrême gauche, sécurité lacunaire (les policiers étant au service de la protection de l'ex-femme de Valls), sondages catastrophiques, un président dont les frasques sexuelles ont fait rire le monde entier, son mépris des "sans dents"...

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EXCLUSIF - Artistes, sportifs et créateurs, penseurs, chercheurs, entrepreneurs et citoyens indépendants se mobilisent contre le procès en illégitimité entrepris à sa droite comme à sa gauche.

"Dès le départ, François Hollande a fait face à un incroyable procès en illégitimité. Ce dénigrement permanent met à mal toutes les institutions de la République et la fonction présidentielle. Il perdure encore aujourd’hui malgré la stature d’homme d’État que François Hollande a parfaitement incarnée, tant dans les crises internationales que lors des épouvantables tragédies que notre pays a traversées.

PREMIERS SIGNATAIRES : Agnès B., Catherine Deneuve, Benjamin Biolay, Juliette Binoche, Denis Podalydès, Irène Jacob, Sylvie Testud,  Laure Adler, Patrick Chesnais, Gérard Darmon, François Marthouret, Dominique Besnehard, Jean-Michel Ribes, Mazarine Pingeot, Claudine Nougaret et Raymond Depardon, Andrée Zana Murat et Bernard Murat, Michel Rotman, Patrick Pelloux, Laurent Davenas, Gilles Achache, Gabriel Gautier, Marie d’Ouince, Bruno Masure, Dany Dan - Melopheelo - Zoxea, Layla Metssitane, Touria Benzari, Emilie Chesnais Laurent Hébert, Bertrand Van Effenterre, Anna Medvecsky, Gaëlle Bayssière, Fethi Benslama, Pierre Douglas, Rachid Benzine, David Kodsi, Florence Muracciole, Stephane Distinguin,  Jean Minondo, Yohann Diniz, Jean-Philippe Derosier, Sakina M’sa, Éric Dussart, Évelyne Schapira, Philippe Lemoine, Nicole Baldet, Anne Baveray, Rachel Khan, Michel Cantal-Dupart, Anne-Carole Denès, Yves Denès, Gerard Cicurel, Gisela Blanc, Mathieu Sapin, Françoise Huguier, Édouard Brézin, Julie Saavedra,  Alex Menu, Pierre-Emmanuel Guigo, Jean-Philippe Derosier, Leïla Grison, Alexandre Leroy, C215, Dominique Miller, Christian Zerbib, Christiane Hessel…

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France : faute d’argent, Hollande doit renoncer aux 100 millions d’euros pour la Garde Nationale

Encore une promesse non tenue. Et pourtant, au mois de janvier dernier, le chef de l’Etat lui-même avait annoncé sa volonté de passer de 28.000 à 40.000 réservistes. « J’ai demandé à Jean-Yves Le Drian que le nombre de réservistes passe à 40.000, contre 28.000 aujourd’hui. L’objectif, c’est de déployer mille réservistes en permanence, pour la protection de nos concitoyens » avait-il alors déclaré lors de ses vœux aux armées prononcés aux Ecoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan, à Guer, dans le Morbihan.

Mais selon nos informations exclusives, la colère commence à se faire entendre parmi les hauts gradés de la gendarmerie nationale, et pour cause : le gouvernement ne budgètera pas les 100 millions d’euros nécessaires à l’augmentation du nombre de réservistes de la gendarmerie, la « garde nationale ». La conséquence de cette décision est directe : le nombre d’hommes sur le terrain pour protéger la nation sera strictement le même en période sûre qu’en période d’attentats, avec environ 28.000 hommes déployés sur notre territoire.

Non seulement le gouvernement doit faire face à la fronde des policiers, mais cette nouvelle devrait également ouvrir la fronde chez les gendarmes.

Source Via CivilWarInEurope

France: 79 députés veulent destituer Hollande

La proposition de destitution de François Hollande pour divulgation d'informations secrètes a été transmise jeudi soir à l'exécutif par la présidence de l'Assemblée nationale, qui fait état de 79 députés Les Républicains signataires.

Le président PS de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a transmis au président François Hollande et au Premier ministre Manuel Valls, conformément à la procédure, une «copie du texte de la proposition de résolution visant à réunir la Haute cour déposée par Christian Jacob et 78 membres de l'Assemblée», selon des courriers dont l'AFP a eu copie jeudi soir.

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Diplomatie française : Lorsque Hollande et Anne Hidalgo insultent Donald Trump

Le 15 octobre, le chef de l'État assurait qu'"aux États-Unis, une présidente serait élue". Encore un couac et une "pensée magique" sans lendemain !

Parfois, mieux vaut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant d'émettre un pronostic. Surtout quand on est président de la République et que l'on s'exprime devant des caméras. « Il y a des élections qui vont se produire aux États-Unis, une présidente va être élue », prédisait François Hollande le 15 octobre dernier, lors d'un discours sur l'Europe prononcé à Paris dans le cadre d'une conférence. À peine a-t-il prononcé cette phrase qu'il est interrompu par une salve d'applaudissements. Visiblement content de son effet, le chef de l'État prend quelques secondes avant d'enchaîner...

Source

 

https://youtu.be/2T34wXRGXfM

 

De telles âneries, souvent énoncées avec une arrogance inouïe, sont visiblement la marque de fabrique des socialistes puisque Anne Hidalgo avait affirmé que Donald Trump est "très stupide" lors de sa visite à Londres le 10 mai 2016. Le tout dans un anglais qui ferait honte à un écolier, spécifiquement pour la maire d'une ville internationale comme Paris.

“He is stupid. He is very stupid. And I think the example… are all the people Muslims, Catholics, Athée (sic) , and I am athee (re-sic) . We are in the life, we are in our mission. Mister Trump is so stupid, my God, my God.”

Cela démontre à loisir le niveau de compétence des politiciens français actuels: des gens qui ne se privent pas pour critiquer Donald Trump alors qu'ils ne sont pas en position de le faire.

https://youtu.be/d1EpJt8FmZY

Hollande : « Trump, c’est ce que l’extrême droite pourrait faire en France »

Christian Hofer : Ou lorsque le président le plus minable de toute l'histoire de la République ose donner des leçons de tenue alors qu'il va fricoter en douce, casque et scooter en mains, avec une starlette pendant que les Français n'arrivent plus à joindre les deux bouts et que le chômage explose.

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Dans ses confidences, François Hollande n’a pas caché la répulsion que lui inspire le nouveau président des États-Unis.

Aux yeux de Hollande, le milliardaire américain, inattendu vainqueur de la primaire républicaine, fait alors figure de repoussoir absolu.

« Lui, ce qui l’anime est la vulgarité. C’est un être, je trouve, dans tous les sens du terme, vulgaire. Comme pouvaient l’être des leaders populistes en Europe, qui sont fondés sur la vulgarité. Le Pen, les deux Le Pen sont vulgaires, le père encore davantage… »

François Hollande n’a pas anticipé la victoire de Donald Trump. Ce n’est pas pour autant qu’il ne surveillait pas avec attention la campagne de celui qui vient d’être élu président des États-Unis. Avec un regard très sévère. C’est ce que nous révèle une relecture de certains passages du livre Un président ne devrait pas dire ça… Donald Trump ? « Il faut dire aux Français, vous voyez, Trump, c’est exactement ce que l’extrême droite pourrait faire demain en France », expliquait François Hollande à ses confidents Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Extraits de Un président ne devrait pas dire ça…

« Ce qui est en train de se produire dans le monde occidental, au sens le plus large du terme, c’est quand même une dérive populiste et droitière , analyse le chef de l’État au début de l’été 2016. Parce qu’avec Trump aux États-Unis, ce qui se passe en Pologne ou en Hongrie, même le référendum britannique, ou Erdogan en Turquie, et si on veut ajouter Poutine… On voit bien qu’une dérive autoritaire est en train de se produire. » […]

Plus que jamais, l’outrancier Donald Trump fait figure, à ses yeux, de symptôme d’un monde malade. « Ce qu’a dit Trump sur la France, en disant finalement que la France connaissait le terrorisme parce qu’en réalité elle avait ouvert ses frontières et qu’elle en payait le prix… » soupire Hollande. « Et il a dit la même chose pour l’Allemagne… Qu’est-ce qui se passerait si Trump était élu président des États-Unis ? Il a dit lui-même qu’il contrôlerait davantage les Français… Cela veut dire que les États-Unis, majoritairement, le peuple américain, accepteraient une position isolationniste comme on l’a connue à d’autres époques, mais avant, l’isolationnisme américain c’était : nous ne voulons pas intervenir dans les affaires des autres, on a suffisamment à s’occuper de nous-mêmes, ce n’était pas rejeter les autres. Alors que pour Trump, c’est un isolationnisme au sens : on ne veut pas de vous… » [...]

Le Point via Fdesouche.com

Les conseillers de Hollande avaient préparé hier une seule lettre de félicitations adressée à …. Clinton

CONFIDENTIELS RTL - Les conseillers de François Hollande et les diplomates français avaient plutôt confiance dans la victoire de la candidate démocrate dans la courses à la Maison Blanche.

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La tradition est simple : le président français félicite le nouveau président américain élu, quel qu'il soit, non pas par un simple communiqué de presse mais par une lettre qui est rendue publique. Le coup de téléphone dans la matinée est un petit peu un mythe. D'abord matériellement, c'est compliqué, à cause du décalage horaire. Mais aussi tout simplement parce que, de l'avis même des conseillers de l'Élysée, le président élu outre-Atlantique a autre chose à faire dans les heures qui suivent son élection.

C'est la cellule diplomatique de l'Élysée qui se charge naturellement de la lettre de félicitations. Mardi 8 novembre en fin d'après-midi, une lettre avait déjà été préparée : celle qui s'adressait à Hillary Clinton. Les conseillers du président Hollande étaient plutôt confiants. Aucune lettre n'avait encore été rédigée à l'intention de Donald Trump. Bien sûr pour le milliardaire, les mots choisis ne seront pas tout à fait les mêmes. La lettre sera sans doute plus succincte, plus sobre.

L'arrivée d'un nouveau président américain se prépare sur la scène internationale mais aussi sur le terrain. Enfin, dans la mesure du possible. Manifestement, les diplomates de l'Élysée avaient plutôt confiance dans la victoire d'Hillary Clinton. La démocrate était déjà bien connue de la diplomatie française. Avec elle, les contacts sont déjà pris.

D'ailleurs le conseiller diplomatique en chef de François Hollande était à Washington en fin de semaine dernière. Il a notamment rencontré Susan Rice, la conseillère à la sécurité nationale des États-Unis qui a un rôle important dans la diplomatie américaine. Il n'a pas rencontré le camp Trump. Avec l'éventuelle élection du républicain, les choses seraient beaucoup plus compliquées que prévu. Son équipe est très peu structurée. "On ne connait aucun des interlocuteurs", nous explique en toute transparence un conseiller du président français.

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Syrie – Les Occidentaux n’ont pas de stratégie

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Michel Garroté - Les pays occidentaux mènent un double langage concernant la Syrie. Pire, les occidentaux mènent une politique suicidaire dans ce pays. Obama est le plus fourbe en la matière et Hollande le plus nul. Poutine, en revanche, se montre clairement  --  et sans tricheries  --  en sa qualité de véritable homme d'Etat, de véritable chef d'Etat.
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L'excellent Alexandre Del Valle, expert en géopolitique, écrit notamment, à propos de la Syrie et l'Occident  (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les Occidentaux n’ont pas de stratégie. La stratégie des pays occidentaux c’est une stratégie médiatique des hommes politiques qui n’ont aucune vision géopolitique et stratégique. Ils ne sont pas honnêtes avec leurs alliés. Regardez comment la Libye qui était considérée comme allié en 2005 a été détruite, avec assassinat de son leader, en 2012.
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Aujourd’hui, la seule stratégie des Occidentaux, de gauche comme de droite, c’est l’indignation du moment pour aller dans le sens du vent médiatique. Ce n’est pas très joli : les Russes ont «tué des innocents à Alep», tout le monde va être contre la Russie. Et si, demain, il y a un nouvel attentat à Nice, à Strasbourg ou à Paris, ils diront qu’il faut s’allier à la Russie. Au lieu de penser stratégie, ils font des déclarations marketing, des opérations de communication.
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C’est ça le drame : les Occidentaux ne sont plus capables de stratégie, ou alors ce sont des stratégies non-avouées ou suicidaires. Ils sont obligés de communiquer dans l’instant pour plaire à l’opinion publique qui, d’ailleurs, est formée par ce que j’appelle des lobbies politiquement corrects. Comme ces lobbies disent que les Russes sont des criminels, il faut maintenant dire que les Russes sont l’ennemi, un obstacle à une solution en Syrie, etc. Quand il y a un attentat islamiste, ils vous diront l’inverse, parce qu'alors les hommes politiques ont peur de perdre des voix, du coup ils ont une vision beaucoup plus réaliste, affirmant que les véritables ennemis sont les islamistes.
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Le véritable intérêt stratégique des Occidentaux aujourd’hui est de faire plaisir aux rares clients qui leur apportent de l’argent et leur fournissent en même temps de l’énergie. Il y a une stratégie non-avouée : faire plaisir au Qatar, au Koweït, à la Turquie et surtout à l’Arabie saoudite. Le gouvernement français est très lié aux Saoudiens, au Qatar. Et, comme vous le savez, le Qatar est le parrain des Frères musulmans, alors que l’Arabie saoudite est le parrain de l’islamisation sunnite à l'échelle mondiale. Les Occidentaux agissent en quelque sorte un peu comme des mercenaires et des parents de l’islamisme sunnite radical. C’est pour cela que nous avons renversé Kadhafi, pour mettre à la place les Frères musulmans, c’était une demande des Qataris.
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Dans le passé, quand on a bombardé les Serbes pour faire une Bosnie islamique et un Kosovo islamique indépendants, en violation du droit international, on sait que c’était déjà des pressions des pays du Golfe qui avaient menacé de violer l’embargo. L’organisation de la coopération islamique, l’OCI, avait énormément insisté, allant jusqu'à menacer de représailles pétrolières et stratégiques. Depuis la fin de la guerre froide les Occidentaux poursuivent ce que j’appelle la stratégie pro-islamiste, qui consiste à jouer la carte de l’islamisme sunnite pour endiguer la Russie et ses alliés, ainsi que le nationalisme arabe considéré comme hostile. Parce que nos clients, les pays du Golfe, veulent renverser tous les régimes nationalistes arabes, et le dernier qui reste aujourd’hui, c’est la Syrie.
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Les Occidentaux ne font que suivre. Au Moyen-Orient, les Occidentaux n’ont qu’une stratégie suiviste, qui ne consiste pas à donner des idées, à inventer de nouvelles positions, mais à suivre leurs clients pour leur faire plaisir. Ils n'ont au Moyen-Orient aucun principe, ne défendent aucune valeur. Ils ne font que suivre leurs intérêts économiques à court terme. Une bonne stratégie doit tenir compte des intérêts économiques, mais également des intérêts à long terme de type géo-civilisationnel.
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Aujourd’hui l’Occident a totalement renié ses racines européennes, chrétiennes, judéo-chrétiennes. Il a totalement mis de côté ces intérêts de survie culturelle. C’est pourquoi les Occidentaux acceptent la propagande islamiste sur leur propre sol, alors qu’à long terme cela va se retourner contre eux. Quand on voit que les pôles mondiaux de l’islamisme radical (l’Arabie saoudite, le Pakistan, la Turquie, le Qatar) financent les centres islamiques en Europe, on sait très bien que ces centres vont remonter les populations musulmanes en Europe contre leurs propres gouvernements.
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Ce n’est absolument pas notre intérêt à long terme, c’est une politique suicidaire, mais elle est fondée sur des buts à court terme. Le court terme peut être intéressant, mais il va contredire le long terme. Une bonne stratégie devrait tenir compte des deux. C’est pourquoi je propose une redéfinition générale de la distribution des amis et des ennemis. Cela ne veut pas dire rompre avec tout le monde, cela veut dire exiger de nos partenaires qu’ils respectent nos intérêts, conclut Alexandre Del Valle (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://francais.rt.com/opinions/27252-politique-francaise-suicidaire
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Attentat de Nice : les gendarmes étaient à Avignon pour protéger Hollande

INFO PANAMZA. Le rapport de la police des polices a passé sous silence le motif-clé de l'absence de gendarmes et CRS à Nice pour le 14-Juillet : ils avaient été mobilisés à Avignon pour le "dîner privé" de François Hollande.

Le 28.09.2016 à 17h54

Lors du procès de l'affaire de pédophilie d'Outreau, les chaînes de télévision avaient pu -fait exceptionnel- retransmettre en direct les audiences.

À propos de l'attentat de Nice qui a causé la mort de 86 personnes, aucun média audiovisuel n'a souhaité diffusé le seul débat de fond qui s'est tenu sur le sujet à l'Assemblée nationale.

Dans l'après-midi du 6 septembre, la commission des lois a auditionné la patronne de l'IGPN, police des polices, à propos de son rapport relatif à la sécurisation de la Promenade des Anglais au soir du 14 juillet.

Dans la soirée du 6 septembre, Panamza avait déjà souligné que l'IGPN n'avait pas voulu et pu accéder aux images pourtant cruciales de la vidéosurveillance de Nice.

Aujoud'hui, mercredi 28 septembre, un nouvel élément d'information nécessite d'être souligné. Membres de la commision des lois, les députés de l'opposition (LR) se sont étonnés (à 1h40 et 1h42) que le rapport de l'IGPN -qui indique que 5 villes de la "zone de défense et sécurité sud" (Marseille, Toulouse, Montepellier, Carcassone, Avignon) ont bénéficié ce soir-là de la protection de forces mobiles (CRS et gendarmes)- passe sous silence le motif de l'affectation pour Avignon : la présence non annonçée de François Hollande (en compagnied'Audrey Azoulay, ministre de la Culture) pour un "dîner privé" suivi de sa venue au Festival pour assister à la dernière représentation locale des "Damnés", curieuse pièce de théâtre sur la montée du nazisme (qu'il ira finalement voir le 24 septembre à La Comédie Française).

Précisément : une unité de force mobile avait donc été refusée à Nice pour être affectée à Avignon et protéger le président de la République.

Eric Ciotti a notamment insisté (à 1h02 et 1h38) sur le fait que, "pour la première fois", Nice n'ait pas disposé de telles forces de protection pour le 14-Juillet, contrairement aux éditions de 2015 (60 gendarmes) et 2014 (37 CRS). En cette année 2016, seuls des policiers municipaux (42) et nationaux (64) étaient présents pour encadrer la fête de la "Prom'Party".

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Hollande monte une “cellule riposte” pour contrer la droite

Selon "Le Parisien", des parlementaires PS vont bientôt activer une structure pour défendre le bilan du quinquennat, en vue de 2017.

Si Hollande n'est pas encore officiellement candidat à la présidentielle de 2017, en coulisses, ses proches s'activent. Car si le chef de l'État n'a pas l'intention de rendre sa décision avant le mois de décembre, au sein du Parti socialiste, ses soutiens –Stéphane Le Foll en tête – entendent bien occuper le terrain politique face à la droite. Pour ce faire, le site internet collaboratif et participatif notreideedelafrance.fr devrait bientôt voir le jour. Piloté par l'association Répondre à gauche avec François Hollande, il vise à mobiliser les troupes derrière une potentielle candidature du chef de l'État.

Mais les proches de Hollande ne s'arrêtent pas là. Le Parisien annonce qu'ils préparent une "cellule riposte pour répliquer à la droite." La structure – qui verra le jour après le prochain Conseil national du parti – sera confiée à trois parlementaires PS. Leur objectif ?  "Défendre le bilan du quinquennat et démonter le programme de la droite", apprend-on dans les colonnes du Figaro.

"Défendre le bilan du quinquennat"

Une initiative qui "s'inscrit dans le vaste dispositif qui est en train de se mettre en place autour de la campagne à venir", précise l'un des membres de la cellule au quotidien alors qu'un autre évoque une "très claire montée en puissance de la mobilisation de ceux qui veulent pousser François Hollande à se représenter".

Et pour emmener un potentiel candidat Hollande vers la victoire, l'équipe de cette nouvelle structure travaille dur : une conférence téléphonique a lieu tous les matins, week-end compris, afin de cibler les sujets à aborder sur les réseaux sociaux ou dans les médias, détaille Le Figaro. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Marisol Touraine a fait sa grande annonce sur le trou de la Sécurité sociale, ce vendredi. Selon l'un des membres de la structure, cité par Le Figaro, ce type d'action est le fruit même des récentes discussions au sein de la cellule. À partir du 3 octobre, ils passeront la vitesse supérieure : l'équipe diffusera quotidiennement des argumentaires détaillés aux élus PS.

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