Selon divers comptes rendus de la presse, le président turc Recep Tayyip Erdogan a prononcé lors d'une manifestation à Genève un discours contre l'intégration des Turcs vivant en Suisse. En outre, des prêcheurs dépêchés par la Turquie auraient dispensé un enseignement coranique dans un camp de vacances pour enfants turcs. L'UDC estime que des agissements de ce genre ne sont pas tolérables, d'autant moins qu'ils encouragent la radicalisation islamiste. Les représentants de l'UDC à la Commission de politique extérieure du Conseil des Etats, qui se réunit aujourd'hui, exigent donc une prise de position du Conseil fédéral.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a séjourné les 16 et 17 décembre 2019 à Genève pour participer au forum de l'ONU sur les réfugiés. Selon des informations parues dans les médias, il aurait prononcé le 16 décembre à l'hôtel Four Seasons devant 200 sympathisants un discours de propagande contre l'intégration. Erdogan aurait invité les personnes présentes à rester fidèles à la Turquie. Il n'existe pour la diaspora turque qu'un seul Etat auquel ils doivent être fidèles, aurait-il déclaré, ajoutant, pour faire bonne mesure, que le devoir des émigrants turcs est d'étendre leur influence à la politique, aux sciences et à l'économie – en clair, d'infiltrer la société suisse.
Toujours selon les médias, un camp de vacances pour enfants turcs aurait été organisé durant les vacances de Noël à Melchtal (OW) par ladite Fondation islamo-turque pour la Suisse qui dépend directement du ministère de la religion (Diyanet) d'Ankara. Ce camp était dirigé par un prêcheur dépêché par les autorités turques. La majorité des enfants envoyés dans ce "camp de vacances" ne parlaient pas une langue nationale suisse et étaient mal intégrés, indiquent les médias. Les enfants étaient strictement séparés selon le sexe et ont dû suivre un enseignement coranique intense et des leçons de culture turque. Même les petites filles étaient contraintes de porter un foulard sur la tête
Interventions et provocations inacceptables
Pour l'UDC, cette intervention du président turc et l'organisation de camps de vacances de cette nature sont inacceptables. Il est proprement intolérable que les musulmans de Suisse puissent être radicalisés et incités à la haine contre leur pays hôte sans que l'autorité suisse ne réagisse. L'UDC exige donc une prise de position claire du Conseil fédéral. Lors de la séance de la Commission de politique extérieure de la Petite Chambre, le conseiller aux Etats Marco Chiesa déposera une intervention et demandera des réponses aux questions suivantes:
Comment le Conseil fédéral juge-t-il l'intervention du président Erdogan qui encourage ses compatriotes à ne pas s'intégrer?
Le Conseil fédéral a-t-il protesté par la voie diplomatique contre cette intervention?
Comment empêcher la radicalisation en Suisse si des acteurs étatiques étrangers peuvent opérer en Suisse sans aucun contrôle?
Emmanuel Macron fait depuis ce week-end l’objet de vives critiques sur les réseaux sociaux. Lors de l'inauguration du plus grand incubateur de start-up au monde, installé dans la Halle Freyssinet à Paris, le chef de l'Etat a comparé "les gens qui réussissent" aux "gens qui ne sont rien". Et sur les réseau sociaux, le président est accusé de "mépris de classe".
Merci messieurs dames, c’est super d’être ici en Floride, que nous aimons. [Acclamations]
Dans 26 jours nous allons gagner ce super, super État et nous allons gagner la Maison Blanche.[Acclamations]
https://www.youtube.com/watch?v=u3hJjWTLRB0
Notre mouvement porte sur le remplacement d’une élite politique ratée et corrompue – et quand je dis corrompue, je veux dire totalement corrompue – par un nouveau gouvernement contrôlé par vous le peuple américain.[Acclamations]
Il n’y a rien que les élites politiques ne feront pas, pas de mensonge qu’ils ne diront pas, afin de garder leur prestige et leur pouvoir à vos dépens, et c’est ce qui se passe. Les élites de Washington, et les sociétés financières et médiatiques qui les financent, n’ont qu’une seule raison d’être : se protéger et s’enrichir.
Les élites ont des milliers de milliards de dollars en jeu dans cette élection. Par exemple, un seul accord commercial qu’ils voudraient faire passer implique des milliers de milliards de dollars contrôlés par de nombreux pays, sociétés et agents d’influence.
Pour ceux qui contrôlent les leviers du pouvoir à Washington et pour les intérêts particuliers mondiaux, ils travaillent avec ces gens qui n’ont pas votre bien à l’esprit.
Notre campagne représente une véritable menace existentielle comme ils n’en ont jamais vue auparavant.[Acclamations]
Ceci n’est pas seulement une nouvelle élection pour quatre ans, c’est une croisée des chemins dans l’Histoire de notre civilisation, qui va déterminer si oui ou non nous le peuple va récupérer le contrôle sur notre gouvernement.[Acclamations]
Les élites politiques qui essayent de nous arrêter sont le même groupe qui est responsable de nos accords commerciaux désastreux, de l’immigration illégale massive et des politiques économiques et d’affaires étrangères qui ont étouffé notre pays.
Les élites politiques ont provoqué la destruction de nos industries et de nos emplois qui fuient vers le Mexique, la Chine et d’autres pays tout autour du monde. Nos chiffres de l’emploi tout juste annoncés sont anémiques, [la croissance de] notre produit intérieur brut, ou PIB, est à peine au-dessus d’un pourcent et diminue.
Les travailleurs aux États-Unis gagnent moins qu’ils ne gagnaient il y a presque 20 ans et pourtant ils travaillent plus dur… [Trump fait un signe à la foule] Mais moi aussi, je travaille plus dur, ça je peux vous le dire. [Acclamations]
C’est une structure de pouvoir mondial qui est responsable de ces décisions économiques qui ont volé nos classes travailleuses, dépouillé notre pays de sa richesse et placé l’argent dans les poches d’une poignée de grandes sociétés et entités politiques.
Regardez seulement ce que les élites corrompues ont fait à nos villes comme Détroit ; Flint, Michigan ; et aux villes rurales en Pennsylvanie, Ohio, Caroline du Nord, et partout à travers notre pays.
Jetez un oeil à ce qui se passe.
Ils ont dépouillé ces villes à nu et ont pillé les richesses pour eux-mêmes, et ont pris nos emplois hors du pays pour ne jamais revenir, sauf si je suis élu président. [Acclamations]
La machine Clinton est au centre de cette structure de pouvoir. Nous avons vu cela de première main dansles documents WikiLeaks où Hillary Clinton rencontre en secret des banques internationales pour comploter en secret pour la destruction de la souveraineté américaine, afin d’enrichir ces pouvoirs financiers mondiaux, ses amis des intérêts particuliers et ses donateurs. [Huées]
Si vrai.
[« Enfermez-là » scandé par la foule de nombreuses fois]
Honnêtement, elle devrait être enfermée. Elle devrait être enfermée. [Acclamations]
Et de même, les courriels montrent que la machine Clinton et liée de si près et si directement avec les organisations médiatiques qu’elle… qu’elle… écoutez-cela, qu’elle a reçu les questions et réponses avant son débat avec Bernie Sanders. [Huées]
Hillary Clinton reçoit aussi des pouvoirs d’approbation et de veto sur les citations écrites à propos d’elle dans le <em. [Huées] Ils ne font certainement pas cela pour moi.
Et les courriels montrent que les journalistes collaborent et conspirent directement avec la campagne de Clinton pour l’aider, partout. [Huées]
Avec leur contrôle sur notre gouvernement en jeu, avec des milliers de milliards de dollars dans la balance, la machine Clinton est déterminée à détruire de fond en comble notre campagne.[Trump fait un signe à la foule] Cela ne va pas se produire. [Acclamations] Qui est maintenant devenu un mouvement extraordinaire comme notre pays n’en a jamais vu auparavant, absolument jamais. [Acclamations]
Ils n’ont jamais vu un mouvement comme celui-ci dans notre pays. Hier en Floride, des foules massives, les gens s’alignaient en dehors de grandes enceintes sans pouvoir rentrer, cela ne s’était jamais produit auparavant, c’est un des grands phénomènes, l’un des grands phénomènes politiques.
L’arme la plus puissante déployée par les Clinton, c’est la presse, les sociétés de médias.[Huées] Soyons clairs sur une chose : les sociétés de médias dans notre pays ne sont plus impliquées dans du journalisme. Ce sont des intérêts politiques particuliers, pas différents de n’importe quel agent d’influence ou autre entité financière avec un programme politique complet. Et ce programme n’est pas pour vous, il est pour eux, et leur programme est d’élire Hillary Clinton la Pourrie à tous les coûts, à tout prix.
Peu importe combien de vies ils détruisent, pour eux c’est la guerre, et pour eux absolument rien n’est hors-limite.
C’est une lutte pour la survie de notre nation – [Trump fait un geste à la foule] croyez-moi – et ce sera notre dernière chance de la sauver le 8 novembre, rappelez-vous cela. [Acclamations]
Cette élection déterminera si nous sommes une nation libre ou si nous n’avons que l’illusion de la démocratie, mais sommes en réalité contrôlés par une petite poignée d’intérêts particuliers mondiaux truquant le système – et notre système est truqué.
C’est la réalité. Vous le savez, ils le savent, je le sais, et à peu près le monde entier le sait. Les élites et leurs facilitateurs des médias vont contrôler cette nation par des moyens qui sont très bien connus. Quiconque défie leur contrôle et qualifié de sexiste, ou de raciste, ou de xénophobe, et moralement difforme.
Ils vont vous attaquer, ils vont vous diffamer, ils vont chercher à détruire votre carrière et votre famille, ils vont chercher à tout détruire à votre propos, y compris votre réputation. Ils vont mentir, mentir, mentir, et puis encore ils vont faire pire que cela, ils vont faire tout ce qui sera nécessaire.
Les Clinton sont des criminels, rappelez-vous de cela, ce sont des criminels. [Mélange de huées à l’égard des Clinton, d’acclamations à l’égard de Trump et d' »Enfermez-la » qui finissent par prendre le dessus]
C’est bien documenté, et les élites qui les protègent se sont lancées dans une dissimulation massive d’activité criminelle étendue au ministère des Affaires Étrangères et à la fondation Clinton afin de maintenir les Clinton au pouvoir. [Huées]
Jamais dans l’Histoire nous n’avons vu une dissimulation comme celle-ci. Cela inclut la destruction totale de 33.000 courriels, de 13 iphones, certains au marteau, d’ordinateurs portables, des boîtes de preuves manquantes, et beaucoup beaucoup d’autres choses.
Des gens qui sont capables de tels crimes contre notre pays sont capables de tout, et donc maintenant nous répondons aux calomnies et diffamations qui ont été jetées rien que la nuit dernière contre moi par la machine Clinton et le New York Times et d’autres titres de presse, dans le cadre d’un effort coordonné et d’une attaque vicieuse.
Ce n’est pas une coïncidence que ces attaques viennent précisément au même moment et toutes ensemble, au moment même où WikiLeaks diffuse des documents dévoilant la corruption internationale massive de la machine des Clinton, dont deux mille courriels de plus, rien que ce matin.
Ces affirmations cruelles contre moi, parlant de conduite inappropriée avec les femmes, sont totalement et absolument fausses, et les Clinton le savent, et ils savent très bien que ces affirmations sont toutes fabriquées. C’est de la pure fiction et ce sont des mensonges complets.
Ces événements ne se sont absolument jamais produits, et les personnes qui les ont dites docilement le comprennent entièrement. Vous jetez un oeil à ces gens, vous étudiez ces gens, et vous comprendrez aussi.
Ces affirmations sont abracadabrantesques, absurdes, et défient le bon sens et la logique.
Nous avons déjà des preuves substantielles qui contestent ces mensonges, et elles seront rendues publiques de manière appropriée et à un moment approprié très prochainement. [Acclamations]
Ces mensonges viennent des titres dont les histoires précédentes, et les affirmations précédentes, ont déjà été discréditées.
Les médias n’ont même pas essayé de confirmer les faits les plus élémentaires, parce que même une simple enquête aurait montré que ce n’était rien de plus que de sales calomnies.
Il y a six mois, le New York Times en échec avait écrit une grande histoire m’attaquant, et le témoignage central qu’ils utilisaient dans leur reportage était faux, elle a dit qu’elle a été citée incorrectement, elle a dit que j’étais un super gars. Grand courage, je vais être honnête avec vous, c’était une personne fantastique, et n’avait jamais fait ces remarques – que j’étais un super gars. Et quand j’ai lu cela j’étais plutôt surpris, comment pouvait-elle dire cela ? En fait, elle ne l’avait pas dit.
Nous avons demandé une retractation, mais ils ont refusé de l’imprimer, tout comme ils ont refusé d’imprimer les commentaires d’une source qui me louait dans son livre, ou les mots d’une autre femme fabuleuse qui a dit des choses vraiment agréables sur moi.
Ils ont placé d’autres déclarations qu’elle n’avait pas faites, ils ont donné une fausse image de l’affaire. C’était une fraude et un gros embarras pour le New York Times, et c’était une grande histoire à la une[Trump fait des gestes de la main représentant la une], au milieu de la une avec une photo en couleur.
Quelle honte, ils étaient embarrassés, cela fera partie de la plainte que nous préparons contre eux.[Acclamations]
Maintenant aujourd’hui, les deux mêmes auteurs discrédités, qui auraient dû être virés du New York Timespour ce qu’ils avaient fait, racontent une nouvelle histoire totalement fabriquée et fausse qui aurait paraît-il eu lieu dans un avion il y a plus de 30 ans, une autre fable ridicule. Pas de témoin, rien du tout.
Puis il y a eu une journaliste de People Magazine qui avait écrit un article sur Mélania et moi pour notre premier anniversaire. L’article était très beau, il était très beau, il était ravissant, mais la nuit dernière nous entendons après 12 ans – cela a eu lieu il y a 12 ans cette affaire – une nouvelle allégation selon laquelle j’aurais fait des avances inappropriées à cette journaliste. [Huées]
Et j’ai posé une question très simple, pourquoi cela ne faisait-il pas partie de l’article qui est apparu il y a 20, ou il y a 12 ans ? Pourquoi cela ne faisait-il pas partie de l’article ? Pourquoi n’en ont-ils pas fait une partie de l’article ? J’étais l’une des plus grandes célebrités à la télévision avec The Apprentice, et j’aurais été l’une des plus grandes affaires de l’année. Pensez-y, elle fait cet article sur Mélania, qui était enceinte à l’époque. Et Donald Trump, notre premier anniversaire, et elle a dit que j’ai fais des avances inappropriées, et au fait, l’endroit était un endroit public, avec des gens partout.
Regardez, mais regardez. Regardez-la, regardez ses mots. Dites-moi ce que vous en pensez. Moi je n’y crois pas – je n’y crois pas. [Acclamations]
Mais, c’est stupéfiant, écrivant un article – une histoire d’amour – montrant à quel point nous sommes bien ensemble – et au fait, nous sommes plus forts aujourd’hui que jamais auparavant ce qui est bien, mais…[Acclamations]
C’est une histoire d’amour – une histoire d’amour sur notre premier anniversaire ensemble. Et si j’avais fait cela, elle aurait ajouté cela, ça aurait fait le titre. Et qui aurait fait une chose pareille, alors que vous êtes dans l’une des principales émissions à la télévision ?
Ces gens sont des gens affreux, ce sont d’affreux, affreux menteurs. Et de manière intéressante, cela se trouve apparaître 26 jours avant notre élection très importante, n’est-ce pas stupéfiant ?[Huées]
Cette histoire inventée a déjà été démolie par des témoins visuels qui étaient là – ils étaient là. Les témoins mêmes identifiés par l’auteur ont dit que l’histoire est totalement fausse.
Au fait, c’est une chambre où tout le monde peut voir. J’ai des murs en verre. C’est à Mar-A-Lago ; j’ai des murs en verre. Pouvez-vous y croire ? Pourquoi n’était-ce pas dans l’article, plus grande affaire de l’année.
Ce week-end, le New York Times a publié un article d’attaque d’une page entière avec une affirmation d’une autre personne qui a été totalement discréditée sur la base des nombreux, nombreux, nombreux courriels et lettres qu’elle a envoyé au cours des années, cherchant du travail, Donald est super, voulant aller à mes évènements. Mais le New York Times – et c’était une tribune complète – a refusé d’utiliser les preuves que nous avons soumises – a refusé de les utiliser. S’ils les avaient utilisées, s’ils avaient regardé, ils auraient dit : « il n’y a pas d’affaire ici. »
D’autres dans les médias, ce qui me surprend presque parce qu’ils sont malhonnêtes aussi, avaient reçu l’article que cette femme leur avait envoyé de nombreuses fois, et ils étaient très excités. Mais, après avoir vu les preuves que nous leurs avions immédiatement données, ils avaient tous refusé de publier l’article. Il n’y avait pas d’affaire.
Le Times, cependant, ne voulait pas les voir, ils ont juste écrit l’article. Et c’était une page entière en face des éditoriaux. Cela fait partie d’un effort concerté, mené par le New York Times et d’autres. Maintenant le New York Times lutte désepérément pour son importance et sa survie financière. Et il ne sera probablement plus là d’ici quelques années, sur la base de ses apparences financières. Ce qui ne serait pas une mauvaise chose, si vous voulez savoir la vérité. [Acclamations]
Mais alors qu’il tire à la fin de ses années et devient de plus en plus problématique, il est devenu de plus en plus odieux, de plus en plus infâme. Et même les autres médias dominants parlent de la plus grande exagération de l’Histoire, et tout cela entre maintenant et le 8 novembre. Et vous devez voir les articles qu’ils ont écrit, c’est l’un après l’autre, après l’autre, et les faits ne signifient rien, du journalisme de troisième zone. Les grands rédacteurs en chef du passé du New York Times et d’autres, mesdames et messieurs, doivent se retourner dans leurs tombes.
Je ne permettrai pas à la machine Clinton de transformer notre campagne en une discussion de leurs calomnies et mensonges, mais resterai concentré sur les problèmes auxquels font face les Américains.[Acclamations, le public scande ensuite plusieurs fois « Trump ! »]
Merci, merci. Mais laissez-moi dire cela aussi clairement que je peux, ces attaques sont orchestrées par les Clinton et leurs alliés des médias. La seule chose qu’Hillary Clinton a pour elle est la presse, sans la presse, elle est absolument zéro. [Huées]
Et vous avez vu cela l’autre nuit dans le débat, où certaines personnes ont dit qu’elle s’était virtuellement ridiculisée. Ce n’est pas du bois dont on fait les présidents, croyez-moi. Ce qu’ils disent est faux et calomnieux à presque tous les titres. Nous sommes maintenant à moins d’un mois de l’élection la plus importante de notre vie. En effet, c’est l’une des élections les plus importantes dans l’histoire de notre pays. Et les sondages nous montrent à égalité. Ne croyez pas ce qu’il vous disent.
Le nouveau sondage Rasmussen, hautement respecté, est sorti ce matin. Ils vient juste de sortir. Il montre deux points en tête nationalement, Trump. Superbe. [Acclamations]
Il vient juste de sortir. Donc maintenant la machine Clinton a mis en avant une petite poignée de gens sur les dizaines de milliers des personnes que j’ai rencontrées au cours des années, avec lesquelles j’ai travaillé, que j’ai employé, afin de faires des allégations fantaisistes et fausses qui n’arrivent même pas à surmonter le test le plus simple de bon sens. Pas même de bon sens.
Une fois encore, ce n’est rien de plus qu’une tentative de détruire notre mouvement et pour les Clinton de garder leur contrôle corrompu sur notre gouvernement. Quand j’ai déclaré ma candidature, je savais à quel point notre pays était en mauvaise posture. Et croyez-moi, tout ce que vous avez à faire est de regarder les événements mondiaux. Tout ce que vous avez à faire est de regarder les 1,7 milliards de dollars que nous avons envoyé à l’Iran en espèces. En espèces. [Huées]
Tout ce que vous devez faire, c’est de voir que l’État Islamique a été créé dans le vide laissé par Hillary Clinton et Barack Obama en Irak. Tout ce que vous devez faire, tout ce que vous devez faire, c’est de regarder les 800 personnes qui étaient très, très mauvaises pour notre pays. Elles allaient être expulsées. Et voilà que, au lieu d’être expulsés, ils ont été faits citoyens des États-Unis. Tout récemment. [Huées]
Et voilà, malheureusement, [le chiffre de] 800 personnes est faux. Cela s’est révélé être proche de 1800 personnes. Notre président est incompétent. Tout ce qu’il veut faire, c’est d’être en campagne, et la dernière chose qu’il veut, c’est que Donald Trump mette fin à l’Obamacare et à toutes les autres choses qui détruisent… [Acclamations]
Il a dirigé un pays très divisé et cela n’a fait que s’aggraver. Et la dernière chose dont notre pays ait besoin, c’est de quatre années supplémentaires de Barack Obama, croyez-moi.
J’ai vu de première main la corruption et la maladie qui a pris le contrôle de nos politiques. Vous l’avez vu et je l’ai vu et nous regardons tous ensemble.
Ils savaient qu’ils jetteraient contre moi et ma famille et mes proches tous les mensonges qu’ils pourraient. Ils savaient qu’ils ne reculeraient devant rien pour essayer de m’arrêter. Mais je n’ai jamais imaginé, même si je sais à quoi m’en tenir, je n’imaginais pas que cela serait aussi vil, que cela serait aussi mauvais, que cela serait aussi odieux.
Néanmoins, je prends avec joie toutes ces foudres pour vous.[Acclamations]
Je les prends pour notre mouvement, afin que nous puissions récupérer notre pays.
Notre grande civilisation, ici en Amérique et à travers le monde civilisé arrive à un moment de remise des comptes. Nous l’avons vu au Royaume-Uni, où ils ont voté pour se libérer du gouvernement mondial, et des accords commerciaux mondiaux, et des accords d’immigration mondiaux qui avaient détruit leur souveraineté et ont détruit tant de ces pays.
Mais la base centrale de la puissance politique mondiale est ici, en Amérique, et ce sont nos élites politiques corrompues qui sont la force la plus grande derrière les efforts de mondialisation radicale et de privation des droits des travailleurs.
Leurs ressources financière sont virtuellement illimitées, leurs ressources politiques sont illimitées, leurs ressources médiatiques sont sans comparaison, et de manière plus importante, la profondeur de leur immoralité est absolument illimitée. [Acclamations]
Ils vont permettre aux terroristes islamiques radicaux d’entrer dans notre pays par milliers. [Huées]
Ils vont autoriser le grand cheval de Troie – et je ne veux pas que les gens regardent en arrière dans cent ans et deux cents ans et voient cette histoire racontée sur nous parce que nous étions dirigés par des gens ineptes, incompétents et corrompus comme Barack Obama et Hillary Clinton. Nous ne voulons pas faire partie de cette histoire. [Acclamations]
Et au fait, le président Obama devrait cesser de faire campagne et commencer à travailler à la création d’emploi, commencer à travailler à l’augmentation de notre PIB, commencer à travailler à renforcer nos frontières. [Acclamations]
Les élites politiques corrompues sont une machine, qui n’a pas d’esprit. Je savais que ces fausses attaques viendraient. Je savais que ce jour viendrait, ce n’était qu’une question de temps. Et je savais que les Américains surmonteraient cela et voteraient pour l’avenir qu’ils méritent. [Acclamations]
La seule chose qui puisse arrêter cette machine corrompue, c’est vous. La seule force assez forte pour sauver notre pays, c’est nous. Les seules personnes assez courageuses pour défaire par le vote ces élites corrompues c’est vous, le peuple américain. [Acclamations]
Nous allons avoir une politique, l’Amérique d’abord.[Acclamations, la foule scande ensuite « USA ! USA ! USA ! »]
Ils contrôlent incroyablement, le ministère de la Justice. [Huées]
Et ils rencontre même secrètement le ministre de la Justice des États-Unis. [Huées]
Dans l’arrière de son avion, alors qu’il était sur le tarmac – rappelez-vous qu’il était là – il allait jouer au golf. Il y avait le ministre de la Justice. Laissez-moi dire salut – l’avion est sur le tarmac. Laissez-moi dire salut au ministre de la Justice. Il n’a pas fini par jouer au golf, je comprends. Et c’était en Arizona, un endroit que j’aime, mais il faisait environ 40°C – il n’allait pas jouer. Il n’avait jamais été là-bas pour jouer au golf, mesieurs dames, ne soyez pas bêtes.
Ils se sont rencontré pendant 39 minutes, et le plus probable est que c’était pour discuter de sa re-nomination, dans un gouvernement Clinton, comme ministre de la Justice, juste avant de prendre une décision sur s’il faut ou non poursuivre Hillary Clinton. D’accord ? C’est ce qui s’est passé, cela s’appelle la vie réelle, et c’est assez triste. [Huéess]
Ils se sont rencontrés pendant 39 minutes. Rappelez-vous qu’il a dit, nous avons parlé de golf, et nous avons parlé de nos petits-enfants. [Huées]
Trois minutes pour les petits-enfants, deux minutes pour le golf, puis ils se sont assis là et se sont tournés les pouces. Maintenant, je crois qu’ils ont parlé le reste du temps de sa place dans un gouvernement d’Hillary Clinton la pourrie. C’est ce que je crois – c’est ce que je crois, messieurs dames. C’est ce que je crois et je pense que c’est ce que la plupart des gens dans cette salle croient. [Acclamations]
De même, ils ont essentiellement corrompu le directeur du FBI au point que des articles disent déjà que les supers – et ils sont vraiment supers – hommes et femmes qui travaillent pour le FBI sont embarrassés et honteux de ce qu’il a fait à l’une de nos institutions véritablement bonnes, le FBI lui-même. [Huées]
Hillary Clinton est coupable, de toutes les choses que le directeur Comey a dit lors de sa conférence de presse et de ses audiences au Congrès, et de bien plus. Il a dit beaucoup de choses, mais c’est bien davantage et il le sait. Et pourtant, après avoir lu tous ces éléments, où elle est si coupable, il l’a laissée se tirer d’affaire. Alors que d’autres vies, dont celles du général Petraeus et de bien d’autres, ont été détruites pour avoir fait beaucoup, beaucoup moins. Ceci est une conspiration contre vous les Américains et nous ne pouvons pas laisser cela se produire ou se poursuivre.
C’est notre moment de remise de comptes comme société et en tant que civilisation même. Je n’avais pas besoin de faire cela, messieurs dames, croyez-moi – croyez-moi. J’ai construit une superbe entreprise, et j’ai eu une vie magnifique. J’aurais pu profiter des fruits et bénéfices d’années d’accords commerciaux et d’entreprises réussies pour moi-même et ma famille. Au lieu de passer par l’horreur absolue de ce spectacle de mensonges, de tromperies, d’attaques malicieuses – qui aurait cru ? Je fais cela parce que ce pays m’a tant donné, et je sens si fort que c’est à mon tour de rendre la pareille au pays que j’aime.[Acclamations]
Beaucoup de mes amis et beaucoup d’experts politiques m’ont averti que cette campagne serait un voyage en enfer. Ils ont dit ça. Mais ils ont tort. Ce sera un voyage au paradis, parce que nous allons aider tant de gens qui ont désespérément besoin d’aide. [Acclamations]
Dans ma vie précédente, j’étais un initié, tout autant que n’importe qui d’autre. Et je savais comment c’était, et je sais toujours comment c’est d’être un initié. Ce n’est pas mauvais, ce n’est pas mauvais. Maintenant, je suis puni pour avoir quitté le club spécial et pour vous révéler les choses terribles qui se passent en rapport avec notre pays. Parce que je faisais partie de ce club, je suis le seul qui puisse le réparer. [Acclamations]
Je fais cela pour le peuple et pour le mouvement, et nous reprendrons ce pays pour vous et nous rendrons l’Amérique grande à nouveau. [Acclamations]
Les élites corrompues savent que nous sommes une grande menace pour leur entreprise criminelle. Ils savent que si nous gagnons, leur pouvoir est fini, et il vous sera retourné à vous, le peuple. Les nuages sombres se tenant au-dessus de notre gouvernement peuvent être écartés et remplacés par un avenir lumineux. Mais, tout dépend de si nous laissons les médias corrompus décider de notre avenir, ou de si nous laissons le peuple américain décider de son avenir. [Acclamations]
Si cette campagne des Clinton de destruction est autorisée à fonctionner, alors aucune autre personne à grand succès – et c’est si vrai – je veux dire j’au vu cela tant de fois, et j’ai entendu cela toute ma vie – j’ai entendu cela toute ma vie. Si nous laissons cela se produire, alors aucune autre personne à grand succès, ce qui est ce dont notre pays a besoin – il a besoin d’une certaine pensée. Quand vous regardez nos accords commerciaux qui sont si mauvais. Quand vous regardez, par exemple, sur le commerce, nous allons perdre presque 800 milliards de dollars cette année, en déficit commercial, presque 800 milliards de dollars. Notre dette a doublé en sept années et demi à presque 20 mille milliards de dollars, sous Obama.[Huées]
Aucune autre personne à succès, après avoir vu cela, et aucune autre personne a grand succès [ne concourra jamais pour la présidence], jamais – et qui peu les blâmer ? Et même moi, je dirais, vous avez raison – ne briguerai jamais plus un mandat. J’ai entendu cela pendant des années, si vous avez un très grand succès vous ne pouvez pas briguer un mandat important, en particulier pour la présidence. J’ai dit, ça m’est égal, ça m’est égal. J’ai fait tellement d’accord, j’ai fait si bien. C’est un certain état d’esprit dont nous avons besoin dans notre pays, au moins pendant une période de temps, nous devons redresser notre pays. [Acclamations]
Je ne vais pas vous mentir. Ces fausses attaques sont absolument blessantes. Être l’objet de mensonges, être diffamé, être calomnié si publiquement, et devant votre famille qui vous aime, est très douloureux. Ce qui se passe est incroyable au-delà des mots. Les gens qui savent l’histoire, les gens qui voient l’histoire, les gens qui connaissent les faits, ils ne peuvent même pas y croire. C’est répréhensible au-delà de toute description, c’est totalement corrompu.
Mais je sais aussi qu’il ne s’agit pas de moi, il s’agit de vous tous et il s’agit de notre pays. Je sais cela, je comprend entièrement cela. C’est pourquoi je me suis impliqué. Il s’agit de nous, tous ensemble, comme pays. C’est un mouvement comme nous n’en avons jamais vu auparavant dans l’Histoire de ce pays, jamais dans l’Histoire. Même les experts, même les médias – qui détestent vraiment Donald Trump pour des raisons qui leur sont propres – vont admettre que c’est un mouvement sans précédents.
Et c’est un mouvement où il s’agit des anciens combattants qui ont besoin de soins médicaux.[Acclamations]
Les mères qui ont perdu leurs enfants bien-aimés sous les coups du terrorisme et du crime. Il s’agit des centre-villes et des villes frontralières qui ont désespérément besoin de notre aide. Il s’agit des millions de personnes sans emploi en Amérique. Il s’agit des travailleurs américains qui ne peuvent pas trouver d’emploi parce que nos emplois sont partis au Mexique et dans tellement d’autres pays. [Acclamations]
Il s’agit dans cette élection des gens écrasés par l’Obamacare. Et il s’agit de vaincre l’État Islamique et de nommer une Cour Suprême et un juge de la Cour Suprême – cela pourrait être quatre ou cinq – qui va défendre et protéger notre constitution. [Acclamations]
Cette élection concerne aussi, c’est important pour moi, les Afro-Américains et les Hispano-Américains dont les communautés ont été plongées dans la criminalité, la pauvreté et les écoles en échec par les politique d’Hillary Clinton la Pourrie. Croyez-moi, elle est pourrie. [Acclamations]
Ils ont volé l’avenir de nos concitoyens et, si nous gagnons, je leur rendrais leurs espoirs, leurs emplois, leur éducation. Je leur rendrais leur sécurité. Les centre-villes, l’éducation ne vaut presque rien, c’est affreux. Nous allons mettre fin au Common Core [« tronc commun » dans le système scolaire]. [Acclamations]
Nous allons rendre l’éducation locale. [Acclamations]
Mais, regardez dans les centre-villes et vous voyez la mauvaise éducation, pas d’emplois, pas de sécurité. Vous allez à pied à l’épicerie avec votre enfant et vous vous faites tirer dessus. Vous sortez pour voir ce qui se passe, et vous vous faites tirer dessus. À Chicago, 3000 personnes se sont faites tirer dessus depuis le 1er janvier. Nous laisserons pas cela se produire. Nos centre-villes sont presque à leur plus bas historique, dirigées par les Démocrates depuis parfois plus d’un siècle, sans interruption.
Donc ils n’ont pas d’emploi, ils ont une éducation affreuse, il n’ont pas de sûreté ou de sécurité, et je le dis à la communauté africaine, qu’est-ce que vous avez donc à perdre ? Je vais réparer cela – je vais réparer cela, je vais le rendre bien, je vais ramener nos emplois. Nous aurons une bonne éducation, nous aurons une très bonne sûreté dans les centres villes. [Acclamations]
Et nous allons aider les Hispano-Américains, qui ont été traités si mal et si injustement dans notre pays, nous les aiderons. [Acclamations]
Je vais tenir mes promesses comme vous ne l’avez jamais vu auparavant, je tiens mes promesses. Que les gens aiment Donald Trump ou non, ils disent tous qu’il tient ses promesses. [Acclamations]
Votez pour Donald Trump. Vous allez voir quelque chose et vous serez si heureux, vous serez si ravis. Cette élection concerne chaque homme, femme et enfant dans notre pays qui mérite de vivre en sécurité, prospérité et paix, c’est si vrai. Nous nous élèverons au-delà des mensonges des calomnies, des diffamations ridicules de journalistes ridicules et très, très malhonnêtes. [Acclamations]
Nous voterons pour le pays que nous voulons ; nous voterons pour l’avenir que nous voulons ; nous voterons pour les politiques que nous voulons ; et nous voterons pour mettre ce cartel corrompu du gouvernement au chômage, et au chômage immédiatement.[Acclamations]
Notre vote portera aussi sur les intérêts particuliers et nous leur dirons, bonne chance, mais vous avez été exclus du pouvoir par le vote. Ils ont trahi nos travailleurs, ils ont trahi nos frontières, et par dessus tout, ils ont trahi nos libertés. Nous sauverons nos droits souverains comme nation. Nous mettrons fin aux politiques du profit ; nous mettrons fin au gouvernement des intérêts particuliers ; nous mettrons fin au pillage de nos emplois par d’autres pays ; nous mettrons fin à la privation des droits de l’électeur américain et du travailleur américain. Notre jour de l’indépendance est à portée de main, il arrive finalement le 8 novembre.[Acclamations]
Rejoignez-moi dans la reprise de notre pays et la création d’un nouvel avenir lumineux, glorieux et prospère pour notre peuple. Nous rendrons l’Amérique grande à nouveau, et cela se produira rapidement.
Christian Hofer: On notera qu'elle débute son discours en faisant l'éloge de l'humanitaire et du multiculturalisme qui sont justement à l'origine du problème. Elle arrive à attaquer le nationalisme après des attentats musulmans alors que les patriotes se sont opposés aux immigrations musulmanes, qu'ils ont mis en garde depuis de nombreuses années, qu'ils ont été ostracisés, vilipendés : C'est une inversion absolue! Celle qui devrait se taire aujourd'hui et faire profil bas, ose encore et toujours donner des leçons. Elle s'arroge le droit de dire comment nous devons vivre et ce que nous devons penser. Son principal problème réside dans ces autochtones qui pourraient refuser de gober sa propagande et, comble de l'horreur, s'opposer à l'invasion de leur pays. On comprend mieux pourquoi la démocratie est devenu un élément à détruire pour la gauche. Or le véritable danger aujourd'hui est ce socialisme délirant qui nous impose la terreur au nom des Droits de l'Homme à sens unique.
C'est dire par quoi nous sommes gouvernés aujourd'hui: des gens dont l'intelligence ne vise qu'à nier la réalité, culpabiliser notre population tout en réfutant les méfaits provoqués par leur propre politique migratoire. Ces gens de gauche ne reconnaissent jamais leurs erreurs. Et qu'importe le nombre de victimes. Dans ce contexte, il est bien clair que toute remise en question est tout simplement impossible et qu'ils nous mèneront à notre perte, sans la moindre hésitation.
Quelle que soit la situation, les patriotes n'auront jamais le droit de protéger leur pays. Notez bien qu'il n'y a pas eu une seule réaction des milieux nationalistes à l'heure actuelle malgré la situation critique. Mais cela ne prive pas cette socialiste de les accuser. Même s'ils ne font rien, ils sont coupables! C'est la victoire du fantasme de gauche qui croit voir des fascistes dans chaque rue d'Europe pendant que l'islam s'impose sans aucune entrave.
Toute la rhétorique de cette femme ne vise qu'à dédouaner les immigrés d'une quelconque responsabilité tout en accusant ceux qui essaient de se protéger légitimement.
Cela explique pourquoi S. Sommaruga n'a jamais utilisé le mot 'islam' lors des attentats. Par son verbiage soigneusement choisi, ses accusations fantaisistes, elle est une pièce maitresse de la propagande qui fait loi dans notre pays: voilà toute la nocivité de la gauche et son immense responsabilité dans ce qui se passe aujourd'hui.
Est-ce ce monde-là que nous désirons laisser à nos enfants?
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"L'identité de la Suisse se définit par ses différentes cultures qui coexistent, par la tradition humanitaire, par les liens qui «nous unissent au monde». Et il faut en «prendre soin», a rappelé Simonetta Sommaruga.
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a rappelé que les dangers ne venaient pas que de l'extérieur de l'Union européenne, mais aussi du «nationalisme qui se renforce» et met en danger la paix européenne.
Christian Hofer: Par conséquent tout est fait dans cette affaire pour couvrir S. Sommaruga, pour lui donner un rôle de victime ou pour excuser son attitude immature. Ce qui n'aurait jamais été le cas pour un UDC. Et il ne me semble pas qu'un média romand ait eu le courage de communiquer cette information. On sait très bien pourquoi!
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Comme l'écrit le "Blick".
Des sources du ministère de la Justice ont confirmé que le discours de M. Köppel a déclenché la fuite de la Conseillère fédérale.
Sommaruga elle-même ne s'est pas encore exprimée.
Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch
Christian Hofer: En clair: les Occidentaux ne sont là que pour payer pour un dogme étranger dont ils ne sont pas responsables. Pas une seule critique à l'encontre du Pakistan, du Qatar, de l'Arabie Saoudite... On appréciera aussi la manipulation de cet hypocrite, agitant les droits humanitaires qui sont opposés à notre propre sécurité puisque nombre de terroristes se sont fait passer pour des réfugié. De plus, une immigration de masse musulmane mettra en danger nos pays, nos libertés et notre culture. Burkhalter prétend naïvement que c'est le contexte professionnel qui est en cause alors que nombre d'extrémistes possèdent une formation. L'exemple des enfants de l'imam de Bâle est emblématique: ils ne sont pas en situation précaire et ils sont éduqués dans nos propres écoles. Mais mieux encore, Burkhalter utilise volontairement le terme Daech et non "Etat islamique" comme le recommandent les bien-pensants, afin de prétendre que ces islamistes ne sont pas des... musulmans. Sa principale préoccupation est de ne pas offenser un dogme. Un problème qui ne peut pas être nommé ne pourra jamais être résolu! Naturellement, il ne mentionne pas la discrimination des non musulmans dans l'islam, entre la prohibition du mariage entre une musulmane et un non musulman, les lieux sacrés interdits aux non musulmans ou encore la Zakat alors que tout cela est contraire aux Droits de l'homme qu'il agite tant!
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Genève, 08.04.2016 - Allocution du Conseiller fédéral Didier Burkhalter lors de la Conférence de Genève sur la prévention de l’extrémisme violent - Seul le texte prononcé fait foi
Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames et Messieurs, et chers amis,
La Suisse vous accueille à bras ouverts. Mon pays, sa population et ses autorités, et Genève en particulier, vous souhaitent une cordiale bienvenue. Bienvenue pour parler et pour agir afin de prévenir les souffrances inutiles découlant de l’extrémisme violent. Bienvenue dans notre monde de Nations Unies ; et d'emblée un merci tout particulier à vous, M. Ban Ki-Moon, ainsi qu’à toute votre équipe, d’avoir organisé cette conférence en partenariat avec la Suisse.
Pourquoi une telle réunion ? Ou plutôt pour qui ? Pour chaque enfant, pour chaque jeune, pour chaque femme et chaque homme victime de la trop grande fragilité de notre monde, ou qui pourrait devenir une telle victime demain. Pour prendre conscience, aussi, que les vrais progrès en la matière dépendent de notre capacité commune à s’attaquer aux causes profondes de cette fragilité, à les prévenir et à travailler constamment sur le long terme à la création de perspectives pour tous les individus.
Nombre d’entre vous viennent de pays et de régions qui connaissent la fragilité au quotidien. Et nombre d’entre nous sommes allés à la rencontre de ces pays et de ce courage. Car, en fait, il faut être très courageux, très solides, pour vivre dans de telles situations de fragilité, pour tenter d’améliorer son sort et garder l’espoir d’une vie meilleure. Nous connaissons cette réalité et nous savons donc que notre responsabilité commune est d’améliorer la sécurité partout.
Mardi dernier, à Stockholm, l’engagement concret en faveur des pays en situation de fragilité était à l’ordre du jour du Dialogue international sur la consolidation de la paix et le renforcement de l’Etat.
Aujourd’hui, à Genève, nous voulons faire progresser la prévention de l’extrémisme violent dans tous nos pays, dans les contextes fragiles comme dans les autres. Le mois prochain, à Istanbul, aura lieu le Sommet humanitaire mondial. Il s’agit de faire de toutes ces conférences une mobilisation de la communauté internationale pour trouver de vraies réponses communes aux vrais problèmes de notre temps, aux vraies difficultés des populations.
Dès lors, j’aimerais vous exprimer, à toutes et tous, de la reconnaissance pour votre présence aujourd’hui. Cet engagement témoigne de votre détermination à combattre le fléau des violences terroristes perpétrées contre des civils, comme tout récemment à Bruxelles et à Lahore, ou encore en Syrie et en Irak, et aussi dans bien d’autres régions du monde. Nous condamnons ces atrocités avec la plus grande fermeté et adressons nos pensées et notre compassion aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.
Le terrorisme continue de se propager à travers le monde. Il constitue l’une des plus graves menaces envers la paix et la sécurité internationales, menace encore aggravée par l’émergence de groupes terroristes comme Daech, qui contrôle de vastes territoires, leurs populations et leurs ressources. Les terroristes exercent une violence sans précédent contre des civils, que ce soit dans le cadre de conflits armés ou non.
En tant qu’Etats, nous avons la responsabilité de protéger nos citoyens et de défendre leurs libertés. Nous devons veiller à ce que les auteurs de ces actes de violence soient poursuivis et condamnés. Et nous devons aussi apporter des secours aux populations touchées en cas de crise humanitaire.
La prévention de l’extrémisme violent consiste à renforcer la promotion de l’état de droit, des droits de l’homme et, dans les situations de conflit armé, du droit international humanitaire. Dans notre lutte contre le terrorisme, nous devons recourir aussi bien à des mesures préventives qu’à des mesures répressives.
Nous devons aussi mieux comprendre le phénomène auquel nous sommes confrontés, afin de pouvoir agir sur les facteurs qui attirent des personnes – en particulier les jeunes – vers l’extrémisme violent. Nous devons ouvrir des perspectives aux jeunes et les immuniser contre les tentations du terrorisme. Nous devons leur offrir un autre choix, bien meilleur, en leur permettant d’accéder à l’éducation et à l’emploi. Il faut que ces jeunes soient un jour des boulangers, des chauffeurs, des enseignants ou des entrepreneurs – mais pas des extrémistes. Nous devons investir davantage dans un avenir meilleur.
Les Nations Unies ont un rôle décisif à jouer dans la prévention de l’extrémisme violent. Et nous saluons donc tout spécialement la volonté affirmée d’agir, le Plan d’action du Secrétaire général. Ce plan contribue grandement à donner un nouvel élan aux activités de prévention des Nations Unies ; aux piliers I et IV de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies de 2006 : les mesures préventives pour éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme, ainsi que les mesures pour garantir le respect des droits de l’homme et de l’état de droit. En clair : l’action à la racine et l’accent sur les valeurs.
Cette ligne politique qui met la prévention au cœur de l’action se confirme actuellement. Les examens menés récemment sur les opérations de maintien de la paix, sur l’architecture de consolidation de la paix, et sur la mise en œuvre de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité soulignent également l’importance primordiale de la prévention. Les objectifs de développement durable vont dans le même sens, en particulier l’objectif 16, qui vise à promouvoir des sociétés pacifiques et des institutions efficaces et ouvertes à tous.
Cette ligne politique est celle à laquelle mon pays veut contribuer intensément.
Prévenir l’extrémisme violent est d’abord et avant tout une tâche nationale; en Suisse, cette tâche relève aussi des cantons et des communes. La structure fédéraliste de mon pays repose sur la conviction qu’une culture du dialogue, du compromis, de solutions inclusives et décentralisées, de respect des minorités et de séparation des pouvoirs constitue le fondement de la paix.
En Suisse, le principe de subsidiarité garantit que les décisions sont prises au plus près des citoyens et tiennent compte de leurs besoins. Ainsi, ce sont les populations locales qui jouent le rôle essentiel dans l’intégration de personnes de différentes origines, qui aident à avoir une meilleure idée des comportements susceptibles de déboucher sur de la violence. Les villes et les communes sont directement en prise avec les réalités. Bien aménager les cités, en évitant en particulier les ghettos, c’est aussi un trousseau de clés pour fermer la porte à l’extrémisme violent et ouvrir celle de l’inclusion.
De plus, la Suisse s’implique, sur le plan national, dans la lutte contre le racisme et la discrimination raciale ou la formation aux droits de l’homme. Nous mettons l’accent sur la jeunesse, par exemple avec des programmes visant à prévenir la violence dans la famille, à l’école et dans l’espace public, ou encore pour aider les jeunes à être conscients des risques des médias numériques.
L’an passé, le gouvernement suisse approuvé une nouvelle stratégie de lutte antiterroriste : quatre domaines d’action - la prévention, la répression, la protection et la gestion des crises - qui s’inscrivent dans le cadre de la Constitution et sont en conformité avec le droit international, en particulier les droits de l’homme. Car le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et des principes humanitaires est indispensable au bien-être et au développement de notre société.
La stratégie vise à prévenir les tendances extrémistes par la formation et l’emploi, ainsi que par des mesures ciblant les prisons, les centres pour jeunes et les lieux de culte, par le dialogue avec les communautés particulièrement exposées, par la prévention de la stigmatisation des minorités. Nous voulons aussi renforcer l’interconnexion des différents acteurs concernés, le travail en réseau.
Et puis, nous utilisons nos expériences nationales pour notre engagement à l’étranger en la matière. Lutter contre le terrorisme, par la prévention de l’extrémisme violent est une priorité de notre politique étrangère. Elle se concrétise dans le cadre de l’engagement de la Suisse en faveur de la paix et de la sécurité, du développement et des droits de l’homme. En d’autres termes, nous sommes convaincus, d’une part, que la sécurité nationale est indissociable de la sécurité humaine et de droits de l’homme applicables à tous et, d’autre part, que prévenir l’extrémisme violent est la façon la plus efficace de lutter contre le terrorisme.
Concrètement, nous avons développé un plan d’action de politique étrangère pour la prévention de l’extrémisme violent. Avec comme priorités : les jeunes et les femmes, ainsi que la Genève internationale.
Les enfants et les jeunes adultes peuvent avoir des rôles très différents dans le contexte de l’extrémisme violent : ils peuvent soit se rapprocher de groupes terroristes, allant jusqu’à commettre des actes terroristes, soit être victimes du terrorisme. Plus important : ils peuvent avoir un rôle déterminant dans la mobilisation contre l’extrémisme violent. Il nous faut donc non seulement protéger les jeunes contre les formes violentes d’extrémisme et empêcher qu’ils ne soient enrôlés par des groupes terroristes, mais aussi leur donner les moyens de devenir des acteurs de la lutte contre cet extrémisme. La même chose vaut pour les femmes.
La Suisse apporte par exemple son soutien à un projet mené dans un quartier marginalisé de la banlieue de Tunis, qui vise une meilleure intégration des jeunes dans la vie sociale et politique en renforçant leur participation à la gouvernance locale. Mon pays est également à l’origine d’une initiative internationale prônant le développement de standards et de bonnes pratiques applicables au domaine de la justice juvénile dans un contexte de lutte antiterroriste.
Et puis, nous nous engageons sur le terrain pour que les jeunes aient la possibilité d’aller à l’école, d’avoir un emploi et de gagner leur vie ; bref : d’avoir d’autres perspectives que celle de recourir à la violence. Dans les quatre dernières années, la Suisse a permis à plus de 300'000 personnes, des jeunes pour la plupart, de bénéficier d’une formation professionnelle et pédagogique ; dans une vingtaine de pays, en particulier au Népal, au Burkina Faso, dans les Balkans occidentaux, au Myanmar et au Rwanda. Nous voulons intensifier ces activités en collaboration avec le secteur privé, qui joue un rôle de premier plan pour l’acquisition de compétences et la création d’emplois.
La Suisse peut aussi apporter une réelle contribution à cet action grâce à cet endroit, ici : grâce à la Genève internationale. La prévention de l’extrémismeviolentse situe à l’intersection entre la paix, la sécurité, le développement et les droits de l’homme. Nous devons donc mieux relier entre eux ces fondements de la stabilité mondiale, en les rapprochant.
A Genève, nombre d’organisations internationales, d’instituts de recherche et de formation, de groupes de réflexion et d’organisations de la société civile œuvrent aux mêmes buts : la prévention et la résolution des conflits, la consolidation de la paix, la protection et la promotion des droits de l’homme, du droit international humanitaire et du droit des réfugiés ; autant d’éléments fondamentaux en matière de prévention de l’extrémisme violent. Ces organisations et institutions offrent un vaste potentiel, qui est à votre disposition dans cette ville universelle.
La Suisse a fondé des organisations comme le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) et le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées de Genève (DCAF), qui ont déjà acquis une expertise et une reconnaissance internationale dans des domaines en lien avec la prévention de l’extrémisme violent.
Genève abrite également le siège du Fonds mondial pour l'engagement de la communauté et la résilience (GCERF). Ce partenariat public-privé permet de diriger des fonds vers des organisations de terrain afin de renforcer la résilience des communautés locales. Le GCERF commence à financer des projets au Bangladesh, au Mali et au Nigéria. Le Kosovo, le Myanmar et le Kenya les rejoindront bientôt et d’autres pays ont fait part de leur intérêt. Pour soutenir ces activités et en élargir la portée, il faut que la communauté internationale engage des financements supplémentaires de source publique et privée.
D’ailleurs, Mesdames et Messieurs, et chers amis, investir dans la prévention de l’extrémisme violent est finalement bien moins onéreux que de chercher à en limiter les conséquences. Donc, non seulement c’est mieux de prévenir que de guérir, mais cela coûte moins cher ! Soyons clairs : il faudra non seulement de la volonté, mais aussi des moyens pour mettre en œuvre le Plan d’action de l’ONU pour la prévention de l’extrémisme violent ainsi que les plans d’action régionaux et nationaux.
Et ces moyens sont nécessaires sur une longue période. Les actions de prévention sont à la lutte contre le terrorisme ce que le marathon est à l’athlétisme. Il nous appartient dès lors, dans chaque pays et au sein des Nations Unies, d’avoir du souffle ; de savoir mettre et maintenir durablement les bonnes priorités : les priorités qui créeront de réelles perspectives, qui donneront le sourire de l’avenir aux nouvelles générations.
Ce mercredi d’élection, le discours de Roger Nordmann, au nom du groupe socialiste, était aussi désobligeant que malvenu, décrypte Marie-Hélène Miauton.
Berne, 22.08.2015 - Allocution du conseiller fédéral Ueli Maurer à l’occasion des 100 ans de l’APF Suisse le 22 août 2015 au Grütli.
Je vous adresse mes félicitations pour vos 100 ans d'existence et vous remercie pour votre infatigable engagement en faveur d'un régime libéral de la propriété. L'Association suisse des propriétaires fonciers (APF) n'est pas seulement une organisation de défense des intérêts des propriétaires d'immeubles, mais aussi le lobby qui défend une Suisse libérale. Vous vous battez pour préserver nos valeurs les plus importantes. Vous défendez les fondements de notre succès.
Nous sommes ici à l'endroit où la Suisse a été fondée. C'est pourquoi j'aimerais mettre l'accent sur trois points essentiels. Tout d'abord, l'importance de notre système libéral. Ensuite, la relation émotionnelle que nous avons avec notre propre logement, qui représente pour nous une parcelle de notre patrie. Enfin, une comparaison visuelle nous aidera peut-être à comprendre les problèmes politiques actuels avec davantage de bon sens.
La propriété comme élément central du système libéral
Dans la politique de tous les jours, on oublie quelquefois pourquoi notre pays se porte aussi bien. C'est dangereux, car nous en arrivons à oublier nos points forts et à ne pas assez en prendre soin. J'ai souvent la désagréable impression que nous scions les piliers de notre succès et de notre prospérité.
Notre Etat de droit libéral constitue une des clés de notre réussite. Nous lui devons trois choses :
Premièrement, la liberté de nous épanouir. C'est la condition pour que les gens osent entreprendre des choses. C'est ce qui permet l'innovation et le progrès.
Deuxièmement, la sécurité juridique. C'est ce qui donne à notre pays la stabilité et la prévisibilité. C'est seulement à cette condition que les gens sont prêts à investir de l'argent dans notre pays.
Troisièmement, la propriété privée. C'est grâce à elle que nous pouvons apprécier les fruits de notre travail. C'est de là que viennent la motivation et l'envie d'accomplir quelque chose.
Pour beaucoup d'entre nous, être propriétaire de son logement représente peut-être le fondement de la liberté de la propriété. C'est un objectif pour lequel un grand nombre de nos concitoyens consacrent beaucoup d'efforts. Ils économisent de l'argent, ils travaillent dur et suivent des formations complémentaires pour pouvoir monter les échelons et faire carrière. Tout cela pour pouvoir réaliser un jour leur rêve d'avoir leur propre foyer.
C'est ainsi que les impulsions qui en découlent entraînent le moteur de l'économie nationale, Quand vous vous engagez en tant que membres de l'APF en faveur de la propriété privée du logement, vous ne défendez pas seulement les intérêts particuliers des propriétaires fonciers, vous défendez les piliers de notre système libéral. Vous contribuez au succès économique de la Suisse.
L'APF a été fondée il y a un siècle, à une époque où notre système libéral était fondamentalement remis en question par les partis de gauche. Les théories socialistes étaient à la mode et la révolution de 1917 en Russie leur donna un élan supplémentaire. Quelques années seulement après la fondation de votre association, certains membres de la gauche radicale, organisés sous l'appellation de Comité d'Olten, tentaient de renverser le système politique de notre pays. Leur but était d'arriver au pouvoir par la force, notamment en organisant une grève générale.
On pourrait croire qu'entre temps, tout le monde a pu voir à quoi conduit le socialisme réel. Or, cela ne semble pas être le cas. Vous venez de défendre la propriété privée contre l'initiative concernant l'impôt sur les successions. Croyez-moi, les attaques contre la liberté de la propriété vont se poursuivre. Voilà pourquoi, aujourd'hui comme il y a cent ans, nous avons besoin de l'Association suisse des propriétaires fonciers. Le combat pour défendre nos valeurs continue.
La propriété du logement, une parcelle de notre patrie
J'en arrive au deuxième aspect : la dimension émotionnelle de la propriété du logement.
Posséder une maison ou un appartement, c'est beaucoup plus qu'un placement financier ou une prévoyance vieillesse coulée dans du béton. La plupart d'entre nous ont besoin d'un foyer qui leur donne un sentiment de sécurité et d'intimité. Nous avons envie d'avoir notre petit royaume, une parcelle de patrie qui nous appartient, où nous pouvons faire ce que nous voulons, où nous nous sentons bien. En un mot, où nous sommes chez nous.
Grâce à cela, nous avons également un lien étroit avec notre commune de domicile. En effet, celui qui achète un logement a envie de rester. Il est donc davantage disposé à s'impliquer, que ce soit dans son quartier ou dans la commune. Nous avons ainsi des citoyens qui s'engagent, qui s'intéressent à la qualité de vie de leur village ou de leur ville. La propriété du logement joue donc aussi un rôle important pour notre démocratie directe. Je suis convaincu qu'un nombre élevé de logements en propriété est dans l'intérêt de notre pays.
Toutefois, je me fais du souci. Je crains qu'à l'avenir, seuls quelques-uns de nos concitoyens pourront réaliser leur rêve de devenir propriétaires d'une maison ou d'un appartement. En effet, il faut voir la réalité en face. Si notre population, en raison de l'immigration, continue de croître, si 80 000 étrangers environ viennent s'établir chez nous tous les ans comme c'est le cas actuellement, nous connaîtrons inévitablement une hausse de la demande en logements, ce qui entraînera une augmentation des prix. Indépendamment du fait que se crée ou non une bulle immobilière, que le marché se chargera à nouveau de corriger, une telle croissance de la population se traduit toujours par une tendance à la hausse des prix.
A première vue, il s'agit là pour vous d'un phénomène réjouissant, car cela signifie aussi un accroissement de votre fortune. Néanmoins, aussi longtemps que vous utilisez votre maison ou votre appartement pour vos propres besoins, vous ne pouvez pas en profiter. Et si vous vendez votre logement, vous devrez en trouver un autre. Vous serez alors, comme acheteurs ou locataires, frappés à votre tour de plein fouet par la hausse des prix. Donc, à moins d'être propriétaire d'un grand nombre d'immeubles, il s'agit là d'un jeu à somme nulle.
Cette tendance est plus grave encore pour tous ceux qui aimeraient bien acheter un appartement ou une maison. Beaucoup verront leur rêve s'envoler si la croissance démographique que nous connaissons se poursuit à cause de l'immigration et si les prix continuent à prendre l'ascenseur. Ce sont surtout les jeunes qui économisent longtemps pour pouvoir s'acheter un logement, mais les prix montent plus vite que ce qu'ils arrivent à épargner. C'est une conséquence de l'immigration dont on évite volontiers de parler.
On ne doit pas sous-estimer ce que cela signifie, pour des jeunes, de devoir renoncer à leurs rêves. Pour beaucoup d'entre eux, c'est leur qualité de vie qui diminue. Cela a des répercussions, tant sur le plan social que politique.
La maison, un symbole du vivre ensemble
Il y a un dernier point que j'aimerais aborder. Habiter signifie aussi vivre ensemble. Nous avons des colocataires ou des voisins. C'est pour cela qu'on utilise souvent le terme de « maison » comme métaphore.
Pour illustrer mes propos, je vais prendre un exemple tiré de l'actualité. Cet été, pendant la phase critique de la crise grecque, j'ai souvent entendu cette phrase : « Nous construisons ensemble la maison européenne ». C'est peut-être vrai, mais alors comment appelez-vous une maison dans laquelle on n'est pas libre d'entrer ni de sortir, comme on a pu le constater dans le cas de la Grèce... ?
Les métaphores sont une chose délicate. Elles fonctionnent plus ou moins selon la situation. Et même si elles ne reflètent peut-être pas entièrement la réalité, elles ont souvent une part de vérité.
Dans tous les cas, le parallèle entre le foyer et la patrie ne peut pas être nié. Il s'agit de la certitude d'être quelque part chez soi. Même si la Suisse n'est pas votre petit royaume, elle représente votre démocratie directe, l'endroit où vous avez le droit de participer à la marche des affaires et où, comme citoyens, vous êtes le souverain, l'autorité la plus élevée du pays.
Il est possible de continuer la comparaison : dans votre maison ou votre appartement, c'est vous qui décidez avec qui vous cohabitez. Bien entendu, vous n'allez pas vous emmurer. Vous aimez certainement recevoir des invités, mais c'est vous qui choisissez qui et quand. Et vous attendez d'eux qu'ils se comportent bien, sinon vous les mettez à la porte.
Ici, la comparaison ne fonctionne plus très bien. J'ai l'impression que, contrairement à ce qui vaut chez vous à la maison, en Suisse, c'est Journée portes ouvertes 365 jours par an....
En tant qu'Etat, nous comptons sur un système, sur les accords de Schengen et de Dublin, qui ne fonctionnent pas très bien. C'est un peu comme si vous habitiez un immeuble collectif et que vous laissiez ouverte la porte de votre appartement tout en sachant que la serrure de la porte d'entrée du bâtiment est défectueuse.
Conclusion
Je vais résumer brièvement mes propos :
Premièrement : la propriété du logement est un élément central de notre système libéral. C'est à ce système que nous devons notre succès, notre prospérité et notre qualité de vie.
Deuxièmement : pour beaucoup d'entre nous, la propriété du logement est une affaire émotionnelle. Il s'agit d'acquérir une parcelle de notre patrie. Si la tendance actuelle se poursuit, la Suisse comptera bientôt 10 millions d'habitants. Il y aura moins de place pour tout le monde et les logements seront toujours plus chers. Beaucoup de jeunes devront abandonner leur rêve de devenir un jour propriétaires.
Troisièmement : réfléchissez de temps en temps à la métaphore de la maison suisse. Comme propriétaires, vous voulez décider vous-mêmes de qui peut entrer et sortir de chez vous. Et vous savez aussi que comme la place disponible est limitée, vous ne pouvez pas accueillir le monde entier.
Je vous souhaite à toutes et à tous de pouvoir profiter longtemps de votre propriété, qu'il s'agisse d'une maison ou d'un appartement, et j'espère que l'APF continuera à faire entendre sa voix clairement en faveur d'une Suisse libérale !
Adresse pour l'envoi de questions:
DDPS Communication
Schwanengasse 2
CH - 3003 Berne
Auteur:
Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports
Même s’il n'a pas nommé explicitement la publication de Charlie Hebdo, il était clair que le Pape faisait allusion au débat sur ce qui s’est passé en France, y compris comment les gens pourraient réagir s’ils sentent que quelqu'un prend à la légère leur foi religieuse.
Tout le monde a non seulement la liberté, mais aussi l'obligation, "de dire ce qu'il pense pour aider le bien commun», a déclaré François. Toutefois, il ne devrait pas le faire si cela choque les gens.
"Si le Dr Gasbarri, un grand ami, dit un juron contre ma mère, c’est un coup de poing qui l'attend», a déclaré Francis. «Cela est normal. On ne peut pas provoquer, on ne peut pas insulter la foi des autres, on ne peut pas se moquer de la foi."
Dans le même discours, le Pape François a fermement dénoncé les meurtres des terroristes et l'idée que n’importe qui - comme les attaquants l’ont apparemment fait en France - pourrait prétendre justifier une telle violence au nom de Dieu.
"On ne peut pas faire la guerre (ou) tuer au nom de sa propre religion", a déclaré François en route aux Philippines. "... Tuer au nom de Dieu est une aberration."
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