Béziers : Le maire Robert Ménard va (encore) installer une crèche de Noël

Il y aura bien une crèche de Noël, cette année encore, à Béziers (Hérault), a appris 20 Minutes ce vendredi auprès de la mairie de Robert Ménard (divers droite). Au nom de la laïcité, elle est, depuis plusieurs années, attaquée en justice par la préfecture.

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En 2019, plusieurs associations et élus s’étaient indignées, de l’installation d’une crèche à Béziers.

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20minutes.fr

France : 3 aides soignantes tabassées à cause de leurs tenues vestimentaires. Elles « faisaient honte » au Coran

Trois jeunes aides soignantes Biterroises ont été frappées par un homme à la sortie d'une boîte de nuit à Béziers. Le mis en cause, âgé de 23 ans, sera jugé le 28 novembre prochain devant le tribunal.

Trois jeunes femmes se sont fait agresser le 29 septembre dernier à la sortie d’une boîte de nuit de Béziers. Conduites aux urgences, l’une d’elles a été opérée d’une double fracture du nez, la seconde a été sérieusement touchée à la tempe et la troisième n’a rien eu car elle est parvenue à casser la figure à leur agresseur de 23 ans et qui n’a pas demandé son reste.

Elles témoignent pour dire leur ras-le-bol face à ce genre de situation. "Si nous avons été agressées, c’est tout bêtement car nous portions une tenue vestimentaire qui ne plaisait pas à cet homme. Il nous a insultés. Il nous a dit que nous faisions honte au Coran et nous en passons, racontent-elles. Nous réagissons aujourd’hui après le viol de cette jeune femme à la gare de Béziers, car nous trouvons la ville de moins en moins sûre. Cela ne peut plus durer. Nous ne sommes pas leurs objets et si nous avons envie de sortir en décolleter rien ne peut nous interdire de le faire."

Interpellé  à son domicile

Le mis en cause a été interpellé quelques heures plus tard à son domicile par les policiers du commissariat de Béziers. Il était parti se changer car il avait du sang sur ses vêtements. Quelques heures avant de s’en prendre aux trois jeunes femmes il avait agressé un homme, quartier Gambetta pour une raison qui n’est pas déterminée.

Placé en garde à vue, il a subi des analyses toxicologiques. Il était sous l’emprise de l’alcool et de la cocaïne. Remis en liberté sous contrôle judiciaire, il devra se présenter devant le tribunal de Béziers le 28 novembre prochain pour répondre de ses actes. Ses victimes pourraient être présentes afin d’expliquer, devant la justice, leur sentiment de crainte face à ce genre de situation.

Midilibre.fr

Via Fdesouche.com

Robert Ménard interviewé dans l’émission “Vacarme” sur le populisme [audio]

Robert Ménard, maire de Béziers, est un apôtre de la liberté dʹexpression depuis son combat au sein de lʹONG Reporters sans frontière jusquʹà son élection, soutenue par le Front national. Cette "parole libérée" reprend les oppositions classiques du populisme: parole vraie contre déni de réalité, vrai peuple contre élite, immigrés contre Français. Reportage dans son fief du sud de la France.

Reportage: Arnaud Robert
Réalisation: Bruno Séribat
Production: Véronique Marti

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Béziers brûle-t-il ?

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"Le modèle suisse, pourquoi les Suisses ne s’entretuent pas". Voilà un postulat qui me plaît. Notre ami Uli Windisch est venu parler, il y a peu, sur TVLibertés (voir lien vers source en bas de page) du système politique helvétique, thème largement évoqué dans son ouvrage intitulé “Le modèle suisse”. Un modèle référence pour d’autres pays en matière de démocratie directe et de gestion de la diversité culturelle.
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Uli Windisch revient également sur la crise migratoire et sur la montée du parti patriote l’UDC. Je trouve cela particulièrement intéressant si on le met en perspective avec le rassemblement organisé - tout récemment - à Béziers, en France, par Robert Ménard. Rassemblement auquel notre site Lesobservateurs.ch  a d'ailleurs activement participé.
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Ci-dessous, je reproduis une analyse de Roland Hureaux, à propos de Béziers ("Béziers: en attendant Villiers ?"), analyse parue sur Liberté Politique (l'auteur semblerait préférer, si j'ai bien compris, Philippe de Villiers à Marine Le Pen). Force est de constater - qu'en effet - "les Suisses ne s’entretuent pas", mais qu'en France, la situation est un tout petit peu différente, si je peux me permettre, à titre amical bien sûr, cet euphémisme (à ce sujet, lire ou relire "Le combat des chefs" dans la collection Astérix et Obélix, en vente chez votre libraire ; lire aussi "Astérix chez les Helvètes", pour compenser et ré-équilibrer le débat...).
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A propos de Béziers donc, Roland Hureaux, sur Liberté Politique, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Incontestablement, Robert Ménard a réussi son pari : réunir à Béziers ce  qu'Eric Zemmour a appelé  la "droite hors les murs" : tous les conservateurs qui ne se reconnaissent pas dans les grands partis qui se réclament de la droite : les Républicains, le Front national principalement. Debout la France avait,  quant à lui, décliné l'invitation. Les idées de droite aujourd'hui : l'attachement à la France, non seulement, comme idée abstraite mais comme civilisation, héritage chrétien compris, et réalité charnelle, un attachement de plus en plus tenu par les médias dominants pour du fascisme.
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Roland Hureaux : Il y a 50 ans, on aurait dit que la patrie n'était ni de droite et de gauche, aujourd'hui l'essentiel de la gauche - et une partie de la droite - sont ralliés au mondialisme euro-atlantique pour lesquels cette idée est surannée. Cette gauche est adepte, dans un domaine ou un autre, et le plus souvent tous, d'idéologies simplificatrices, que beaucoup jugent  destructrices. Plus de 2000 participants, plus de 100 intervenants dans une vingtaine d'ateliers sur des thèmes recouvrant l'ensemble des domaines de l'action publique. Les plus suivis de ces ateliers furent, on n'en sera pas étonné, ceux  qui concernaient l'immigration, la justice ou  l'éducation. Ce qui frappait : la qualité exceptionnelle des intervenants, à commencer  par Denis Tillinac chargé de prononcer le discours d’ouverture, une qualité que ne reconnaîtront sans doute pas les idéologues qui tiennent lieu d'intellectuels à gauche, mais qui était pourtant  bien réelle.
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Roland Hureaux : Parmi les nombreux intervenants, tel Renaud Camus,  dénonçant inlassablement le "grand remplacement", d'autres comme Jean-Paul Brighelli ou l'inclassable  Jean-Paul Gourévitch, qui étaient  là plutôt comme techniciens respectivement de l'éducation et de l'immigration, tout comme Xavier Raufer l'était de la sécurité. A côté d'eux, une pléiade de personnalités ayant  occupé des responsabilités importantes : ministérielles comme François Guillaume, professionnelles comme Charles Beigbeder, municipales comme Xavier Lemoine, judicaires comme Philippe Bilger,    militaires comme le Général Antoine Martinez ou associatives comme Jacques Bichot, François Billot de  Lochner ou  Ludovine de la Rochère,   et bien d'autres ayant au minimum  écrit des  livres  hors des sentiers de la  pensée  unique  : Charles Gave,  Hervé Juvin,  Chantal Millon,  Serge Federbusch,  Frédéric Pons, Gilles-William Goldnadel,  Béatrice Bourges,  Daniel Fédou. La droite, de qui seule à l'évidence, peut venir aujourd'hui le changement que les Français attendent, apparait composée de deux grands forces politique : les Républicains et le Front national, très séparées idéologiquement  au niveau de leurs dirigeants, beaucoup moins au niveau de  leurs militants.
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Roland Hureaux : Entre les deux, la galaxie de Béziers où il y avait de quoi composer un conseil des ministres de meilleure tenue que dans  certains partis. Mais comment aboutir à une vraie synergie de ces forces ? Béziers pourrait être comparé au boson de Higgs, qui donne du poids (de la masse) aux  autres particules qui sans lui n'en ont pas. Mais là où la nature se charge de faire les amalgames, la politique a plus de mal. Malgré l'extrême diversité des tempéraments et des engagements, presque tous  les participants de Béziers n'avaient pas, sur la plupart des sujets,  des idées franchement  incompatibles. Seul l'euro auquel certains, tel Robert Ménard lui-même à ce qu'on a compris, demeurent attachés, constituait  un clivage,  rapidement évacué. Il reste difficile de trouver à ce rassemblement un débouché politique.
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Roland Hureaux : Eloignés des idées des candidats républicains (sauf Jean-Frédéric  Poisson qui était présent  et Jaques Myard)  les participants se méfient  pour la plupart du Front national : ne murmure-t-on pas qu'il attendrait 2022, ce qui indigne  Robert Ménard pour qui le changement c'est 2017. Il est jugé trop endogamique et  peu ouvert. Un incident a confirmé ce défaut ouverture: l'ordre donné le samedi par Marine Le Pen à ses cadres, Marion Maréchal comprise, de quitter le forum à la suite d'une  déclaration de Robert Ménard qui ne lui avait  pas plu. Tempête dans un verre d'eau. Quelle stratégie dès lors pour les "Biterrois" ? Si une centaine de propositions a été présentée en fin de colloque,  de  manière hâtive à notre gré, cette stratégie n'est pas apparue clairement.
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Roland Hureaux : Aucun candidat à la présidentielle ne s'est déclaré.  Nul doute que la plupart de ceux qui étaient là se rallieraient à un Philippe de Villiers qui résume à peu près leurs positions, mais, quoique représenté,  il n'était pas là,  et il reste silencieux. Alors quoi ? Fonder  un nouveau parti ? Il n'en est pas question non plus pour le moment. Peut-être un programme plus élaboré, ou alors  une sorte de contre-gouvernement mettant  en valeur les compétences nombreuses que Robert Ménard a  su réunir. Béziers est encore une affaire à suivre, conclut Roland Hureaux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 8 juin 2016
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https://lesobservateurs.ch/2016/06/07/uli-windisch-sur-le-plateau-de-tvlibertes-video/
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Beziers-en-attendant-Villiers
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Oskar Freysinger : “le personnel politique n’a pas envie de voir le peuple s’émanciper”

Présent à Béziers à l'occasion du Rendez-Vous « Oz ta droite » organisé par Robert Ménard, Oskar Freysinger (UDC) a répondu aux questions de notre correspondant en France et compare la situation politique en France et en Suisse.

Les Observateurs : Que pensez-vous de l'initiative de Robert Ménard d'avoir organisé ce Rendez-Vous de Béziers ?

Oskar Freysinger : Je trouve ça excellent. Robert Ménard a du courage, le paysage politique actuellement n'est pas favorable au débat serein et constructif, il le fait. Il a montré en tant que maire de Béziers qu'il était capable de résister à quelques pressions et je trouve ça admirable de voir qu'il y a des gens qui ont des poils où je pense.

Les Observateurs : Quelle comparaison peut-on faire aujourd'hui entre la situation en France et la situation en Suisse ?

Oskar Freysinger : C'est difficilement comparable, nous n'avons pas en Suisse ce phénomène de blocage institutionnel, de contournement institutionnel et ensuite de réaction violente de la population parce que tout le système est construit autrement. Le système français est quasiment construit du haut vers le bas avec un très fort centralisme, très jacobin. En Suisse nous avons le fédéralisme avec un peuple souverain. Le peuple n'a pas besoin de faire grève parce qu'il a les instruments institutionnels pour s'opposer au pouvoir.

Les Observateurs : Quand on regarde le résultat des élections, on constate que l'UDC est le premier parti de Suisse mais pourtant il ne dirige pas le pays comme en France avec le Front National.

Oskar Freysinger : Ça c'est voulu, le système suisse n'est pas fait pour une alternance, pour donner le pouvoir à une seule coterie. C'est le partage du pouvoir. En France, le Front National n'a jamais pu avoir un ministre ni être représenté selon sa force réelle à l'Assemblée Nationale, ce qui est un scandale absolu. Un parti qui draine autant d'électeurs devrait avoir une représentation digne de ce nom au parlement. Si on avait le même système en Suisse, nous, l'UDC, on serait dans la même situation que le Front National or nous avons deux membres au gouvernement fédéral. On est largement représentés au parlement fédéral parce que nous sommes le parti le plus fort. La France et la Suisse ne sont pas comparables, nous avons un système fédéraliste, un système avec la démocratie directe avec la notion d'équilibre des énergies et du partage du pouvoir.

Les Observateurs : Est-ce que la France devrait s'inspirer de la Suisse ?

Oskar Freysinger : C'est difficile d'aller appliquer cela du jour au lendemain. Il faudrait peut-être arriver avec un premier élément de démocratie directe qui serait un référendum mais un référendum réel où le peuple s'exprime clairement et que le parlement ensuite applique. Ça ce serait un premier élément sans chambouler tout le système mais où le peuple aurait alors beaucoup moins la nécessité de tout bloquer, ce qui est dommageable pour le pays, pour les entreprises, pour tout le monde. Le peuple aurait alors au moins un instrument pour commencer à résister. Le problème c'est que le personnel politique n'a absolument pas envie de voir le peuple s'émanciper, prendre part à la gestion publique. Les énarques ne sont pas formés pour ça, ils sont formés pour représenter une élite qui dicte ce qui est bon pour le peuple. Comment voulez-vous arriver alors à quelque chose ? Pour que les choses changent il va falloir une crise et elle sera probablement plutôt européenne que française.

Les Observateurs : Qu'est-ce qui pourrait déclencher cette crise ?

Oskar Freysinger : Une crise financière. Le système financier actuel est construit sur du sable mouvant. Faire tourner la planche à billets et croire que ça créé de la richesse c'est une illusion. C'est juste une question de temps, ça peut encore tenir un certain moment.

Les Observateurs : Vous parlez d'une crise économique mais est-ce que ça ne pourrait pas être également une crise migratoire ?

Oskar Freysinger : La crise migratoire ça peut créer des conflits mais ça sera plutôt une sorte de guerre civile, une violence urbaine de plus en plus forte avec des groupes ethniques qui se battent mais je ne crois pas que la situation sera exacerbée s'il n'y a pas l'aspect financier qui aggrave la chose. Il faut cette paupérisation, ce désespoir de la population pour que vraiment quelque chose se passe. Là actuellement on n'y est pas vraiment, on gueule, on manifeste mais on n'y est pas encore. S'il y a vraiment une crise grave et avec 60 % à 70 % de la population des banlieues qui vit de l'assistance sociale, si l’État n'est plus capable de payer, ils vont prendre par la violence ce qu'ils estiment être leur dû.

Propos recueillis par Jordi Vives

Béziers – Grands succès et petits échecs

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Pour Robert Ménard, la rencontre de Béziers est un succès considérable. Il écrit aux participants : "Nous disposons maintenant d'un outil pour mesurer le niveau de compatibilité patriote de chaque candidat de droite. Nous publierons bientôt un baromètre avec le classement de chacun. Contrairement à ce que peut penser une partie des leaders de la droite, 2017 ne se jouera ni sur l'emploi ni sur l'Europe ni sur l'écologie. Certes, tous ces sujets sont importants. Mais le nœud gordien de la politique française, c'est l'identité ou plutôt son absence de prise en compte. C'est là et seulement là qu'un candidat patriote pourra faire la différence. Pour une simple raison : la question identitaire englobe la plupart des autres, emploi, social, école, logement, sécurité, terrorisme, presque tout part et presque tout revient à ce point central de la vie et des activités humaines".
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De son côté, sur Les 4 Vérités, Guillaume Thieulloy estime : Comme beaucoup de sympathisants de droite, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les rencontres de Béziers, organisées le week-end dernier par le maire de la ville, Robert Ménard. Il me semble extrêmement salubre que les représentants de la « droite hors les murs », selon l’excellente expression de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, se parlent. De ce point de vue, ce fut un succès. Plusieurs dizaines de personnalités ont pris la parole à Béziers.
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Guillaume Thieulloy : Ce fut également un succès du point de vue de l’affluence. Près de 2 000 personnes ont participé à ces journées et, de l’avis général, l’immense majorité d’entre elles souhaitaient que cette « droite hors les murs » s’organise pour peser sur les prochaines échéances électorales. En d’autres termes, Robert Ménard a montré à tous que l’intelligence et le dynamisme étaient très bien représentés à droite et que les électeurs attendaient quelque chose. Au plan politique, il était également intéressant de parvenir à réunir des élus alliés des LR (notamment Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de droite) et des élus FN (comme Marion Maréchal).
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Guillaume Thieulloy : Mais il faut bien reconnaître que l’initiative de Robert Ménard a aussi montré que l’union des droites n’était pas pour tout de suite. Le départ précipité de Marion Maré­chal a été emblématique de cette difficulté.  ’heure où j’écris ces lignes, on ne sait pas encore avec certitude pour quel motif la benjamine de l’As­semblée a quitté la salle. n tout cas, le fait que Robert Ménard ait déclaré qu’il n’était pas question que cette réunion de Béziers serve de marchepied pour le FN a été l’occasion de cette rupture. Pourtant, ce n’était pas une nouveauté : Robert Ménard l’avait déclaré plusieurs fois au cours des jours précédents. Et c’était logique : on pouvait difficilement demander à des personnalités aussi diverses de s’engager aux côtés du FN, avant même de savoir à quoi ressemblera le programme de ce dernier pour 2017.
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Guillaume Thieulloy : En réalité, ce que montrent les rencontres de Béziers, c’est surtout une incompréhension persistante et peut-être même croissante entre la « société civile » et le monde politique. Ce dernier exige une soumission inconditionnelle et semble hermétique à la logique d’une alliance temporaire et limitée. Les partis ont, qu’on le veuille ou non, une logique sectaire. On ne peut dire à un politicien qu’on l’approuve sur tel point, tout en ne le suivant pas sur tel autre. ’est là le principal problème. Et, de ce point de vue, Robert Ménard et ses amis ont raison de refuser une allégeance inconditionnelle.
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Guillaume Thieulloy : Mais il existe également un problème en sens contraire. La société civile ne semble pas comprendre les règles de la vie électorale.Et ici, Marion Maréchal a raison quand elle constate que le FN a été le marchepied de l’élection de Robert Ménard. Elle a également raison quand elle constate qu’il est absurde de prétendre défendre le souverainisme de droite en ignorant le FN. Le problème, c’est que la logique électorale impose une logique de rapport de forces. C’est-à-dire que, si elle veut peser sur le débat politique, la droite hors les murs doit présenter un candidat.
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Guillaume Thieulloy : La logique « gramsciste » que plusieurs personnalités présentes à Bé­ziers défendent est évidemment intéressante. Elle est même plus durablement utile que toutes les victoires électorales possibles. Mais elle ne peut pas déboucher, dans un avenir prévisible, dans le domaine politique. Et elle n’est accessible qu’aux médias ou aux think tanks, pas aux initiatives proprement politiques. Il y a donc un profond malentendu. Robert Ménard réunissait des « voix » pour illustrer le foisonnement d’initiatives à droite. Mais beaucoup d’observateurs attendent que la droite hors les murs « se compte » et se prépare à l’affrontement, à la fois contre LR et contre le FN. Tandis que le FN attendait que cette réunion rallie derrière Marine Le Pen tout ce que la France compte d’anciens villiéristes ou d’anciens pasquaïens.
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Guillaume Thieulloy : Toutes ces conceptions ont leur logique, mais elles sont incompatibles entre elles. C’est pourquoi l’incontestable succès des rencontres de Bé­ziers laisse un goût amer. Pour ma part, je continue à défendre l’union des droites sur un programme, dans la logique « gramsciste » qu’il est logique d’avoir dans un journal. Tout en sachant bien que cela pourra difficilement aboutir électoralement pour les présidentielles mais un peu plus facilement pour les législatives, élections au moins aussi importantes et beaucoup moins personnalisées que les présidentielles, conclut Guillaume Thieulloy.
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Michel Garroté
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http://www.les4verites.com/politique/succes-et-echec-des-rencontres-de-beziers
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Béziers, Robert Ménard et Nicolas Bay (FN)

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Sur la revue de presse en ligne 'Le Salon Beige', on peut lire, que selon le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, le rôle de Robert Ménard est positif dans une optique de rassemblement. En effet, le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, déclare : "Je crois que Robert Ménard a voulu user de sa liberté de parole. Il n'est pas au Front National mais il est un partenaire du Front National. Je crois que Robert Ménard peut avoir un rôle utile à jouer en direction de ces électeurs Républicains alors qu'ils partagent un certain nombre d'idées qui ont été défendues à Béziers".
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Nicolas Bay ajoute : "Il faut dire que les propositions qui ont été faites à Béziers sont compatibles à 70 ou 80% avec celles du FN. La dynamique politique se crée y compris avec des gens avec qui on n'est pas d'accord sur tout. Il peut y avoir une occasion de faire gagner nos idées en 2017 en portant Marine Le Pen à l'Elysée et, dans ce cadre-là, le Front National compte rassembler le plus largement possible au delà des petites divergences", conclut Nicolas Bay.
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Michel Garroté
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Et en prime nous serions des nazis

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J'aimerais revenir sur un sujet déjà évoqué sur lesobservateurs.org. Jérôme Jamin, professeur de science politique et de philosophie politique à l’université de Liège, estime, en gros, que les extrêmes-droites seraient, selon lui, dans la continuité du nazisme et qu'elles enfermeraient, selon lui, l’autre dans sa culture comme autrefois dans sa race.
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En moins subtil, Jérôme Jamin estime - soyons clairs - que les partis patriotiques et les sites et blogues libéraux-conservateurs patriotiques en Europe seraient, selon lui, des nazis. Toujours selon Jérôme Jamin, le mot "culture" aurait simplement remplacé le mot "race".
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Et par conséquent, si quelqu'un comme vous, comme Uli Windisch, comme Robert Ménard ou comme moi par exemple, défend le libéralisme conservateur et/ou la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, alors ce quelqu'un est un "nazi". Voilà où nous en sommes en 2016.
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Michel Garroté
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Cool, cool d’être en prison !

Béziers : Un détenu se filme en direct depuis sa cellule : « la prison c’est le club Med »

Un détenu du centre pénitentiaire de Béziers a utilisé l’application Périscope pour partager son quotidien direct.

« On a une chaîne hi-fi, du coca… J’ai tout ce que tu peux avoir » s’est vanté Luciano devant ses auditeurs. Le détenu a, en effet, utilisé l’application Périscope, rendue célèbre par les frasques du footballeur Serge Aurier, pour se filmer en direct depuis sa cellule. La vidéo a depuis été supprimée mais on pouvait voir le jeune homme se vanter de contourner le règlement de la prison.

« Pendant qu’on est en promenade, on se fait jeter des petites balles de tennis remplies de ce qu’on veut. La prison, c’est un petit club Med » affirmait-il en roulant un joint. « On a du shit » fanfaronne-t-il en faisant le tour de sa cellule. « Hier, j’avais même de l’alcool, c’est pour ça que j’ai des petits yeux » ajoute le détenu, qui dit être condamné à quatre ans de prison. Le parquet de Béziers a annoncé l’ouverture d’une enquête ce lundi.

Source

Sex and Crime à Béziers

 

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Robert Ménard-le-Terrible, maire de Béziers (Hérault, France) a décidé d'armer sa police municipale. Les 7.65 qui équipent maintenant les forces de l'ordre sont présentés sur des affiches comme le nouvel ami des commissariats de la ville. Si la décision d'armer la police municipale, à l'image de nombreuses autres villes de l'Hexagone, n'a pas fait de vagues (il ne manquerait plus que cela face des vagues), la campagne publicitaire qui s'en fait l'écho fait, elle, jaser les bobos. Des affiches ont fleuri sur les panneaux publicitaires de la cité.

« Désormais la police municipale à un nouvel ami », y est-il écrit en lettres majuscules au côté d'un pistolet portant les armoiries tricolores (tricolore, c’est forcément extrémiste). Une légende précise : « Armée 24h/24 et 7j/7 ». Robert Ménard fait l'éloge de sa démarche : « Oui notre ville aime l'ordre et l'autorité. Les règles ont changé ». « Quand un Premier ministre est accueilli à Marseille par des tirs de kalachnikovs, oui, notre affiche est appropriée », souligne-t-il encore. Et de préciser : « Elle est percutante et le message est clair ».

Le ministre de l'Intérieur du régime socialiste français, le baron de Cazenouille, a réagi à la pseudo-polémique créée par ces affiches publicitaires présentant un pistolet comme le nouvel ami de la police municipale biterroise. Il trouve ça « irresponsables dans le contexte ».

Si les démagogues de gauche continuent à se prendre la tête pour un petit pistolet 7.65 au service de la population biterroise (c’est ainsi que l’on nomme les habitants de Béziers), je vais finir par me lâcher et faire quelques petits jeux de mots coquins (tiens, cela faisait longtemps...). Car en effet, le 7.65 biterrois n’a tout de même pas la même virilité que les armes de certains narco-gangs franco-musulmans, équipés de grosses kalachnikovs, de gros obus de mortier et de grosses roquettes.

Je pense même qu’ils doivent joyeusement se battre les roupettes de rire en voyant la République réagir à leurs zones de non-droit et à leurs armes de guerre avec des municipaux à képi dotés d’une pétoire à la ceinture : c’est le vermicelle contre l’anaconda…

Michel Garroté, 12 février 2015