L’ancien président de la Commission européenne Barroso a fait du lobbying auprès de l’UE au nom de Goldman Sachs

L'ancien président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso, dont le passage à la banque Goldman Sachs à l'été 2016 a fait polémique, a rencontré en octobre un des vice-présidents de l'exécutif européen, Jyrki Katainen, malgré sa promesse de ne pas faire de lobbying, dénonce mardi l'organisation non-gouvernementale Corporate Europe Observatory (CEO).

Jyrki Katainen a confirmé, dans un courrier à CEO, avoir rencontré Jose Manuel Barroso le 25 octobre à Bruxelles. Les deux hommes ont parlé commerce et défense.

Or, M. Barroso s'était engagé envers son successeur à la tête de la Commission, Jean-Claude Juncker, à ne pas faire de lobbying auprès des institutions européennes au nom de son nouvel employeur. Malgré le tollé suscité par l'arrivée du Portugais dans une banque ayant joué un rôle dans la crise financière de 2008, le comité d'éthique de la Commission avait alors estimé que les nouvelles fonctions de Jose Manuel Barroso n'enfreignaient pas les règles imposées aux anciens commissaires.

Celles-ci prévoient une "période de refroidissement" de 18 mois pendant laquelle les anciens commissaires doivent demander une autorisation à leur ancien employeur pour rejoindre un groupe privé. Dans le cas de M. Barroso, cette période a été respectée.

"La lettre de Jyrki Katainen suggère fortement que Barroso a trahi sa parole, invalidant la base de l'opinion de la Commission sur ce cas", souligne CEO dans un communiqué. L'ONG annonce le dépôt d'une plainte "pour presser la Commission de réévaluer l'emploi de Barroso à la banque, considérant qu'il a activement fait du lobbying auprès de la Commission européenne au nom de Goldman Sachs."

Source

Vous avez dit “liaisons dangereuses” ?

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Michel Garroté - Non, il ne s'agit pas de l'explosion en plein vol de DSK ou du casque à scooter de François Hollande. Après la polémique sur le recrutement de José Manuel Barroso par Goldman Sachs ou celle sur les conférences rémunérées d'Hillary Clinton, les appels se multiplient pour mieux encadrer les relations entre la politique et la finance (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : en France, on parle de "pantouflage". Aux États-Unis, la presse préfère l'expression plus imagée des "revolving doors", ces portes tambour qui permettent à des banquiers et des politiques d'entrer et de sortir des services de l'État pour rejoindre le secteur privé.
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Pour le prix Nobel d'Économie, Joseph Stiglitz, peu importe le nom de ces pratiques, le résultat est le même : "une perte de confiance en notre système politique et des doutes sur si les lois sont adoptées dans l'intérêt de tous ou uniquement dans celui d'une société financière". "Il y a de quoi se demander si une personne fera preuve de fermeté avec la finance si son avenir professionnel se trouve justement dans ce secteur", s'est-il interrogé lors de son passage à Paris cet automne, estimant que le recrutement de Manuel Barroso n'est finalement qu'une "continuation" de ses pratiques.
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Il est vrai que les exemples sont nombreux : l'ex-chancelier allemand Gerhard Schroeder recruté par le russe Gazprom juste après sa défaite électorale de 2005, l'ex-secrétaire au Trésor américain Henry Paulson, un ancien de Goldman Sachs, qui s'est retrouvé à gérer la faillite de son concurrent Lehman Brothers en 2008. Dans la foulée de l'affaire Barroso, l'ancien ministre de l'Énergie, Ed Davey, qui a attribué à EDF le projet controversé de centrale nucléaire Hinkley Point, travaille désormais pour MHP Communications, qui s'occupe des relations publiques de l'énergéticien français. "Des soupçons de proximité avec la finance" qui ont coûté cher à la candidate démocrate Hillary Clinton lors des récentes élections américaines, a affirmé l'économiste Thomas Piketty, en allusion à ses conférences rémunérées plusieurs centaines de milliers de dollars.
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Au point que son rival aux primaires démocrates, Bernie Sanders, avait douté de ses capacités à réguler les sociétés qui en même temps la rétribuaient. Une brèche dans laquelle s'est engouffré son rival républicain Donald Trump pendant la campagne. De plus en plus de voix s'élèvent contre ces pratiques, même si elles sont conformes à la loi, comme l'a reconnu récemment le comité d'éthique de l'UE en validant le recrutement de Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, par le géant de la finance Goldman Sachs. "Il y a un vrai problème de collusion entre élites politiques et financières. Ce n'est pas sain pour l'économie et ce n'est pas justifiable", a estimé l'économiste français Christophe Ramaux, professeur à la Sorbonne et signataire de l'appel des 138 économistes pour "sortir l'Europe de l'impasse".
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Le secrétaire d'État en charge du Commerce extérieur, Matthias Fekl, s'est joint à ces appels à titre personnel. "Je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut durcir considérablement les règles déontologiques et de prévention des conflits d'intérêt au niveau communautaire", a-t-il affirmé. Le commissaire européen Pierre Moscovici s'est indigné du recrutement de Manuel Barroso par la "banque qui a participé à la falsification des comptes de la Grèce", exigeant des "règles appropriés", sans s'engager pour autant pour l'interdiction du "pantouflage".
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"Que dans une vie, après avoir exercé des fonctions publiques on soit amené à exercer des responsabilités privées, comme de la même façon qu'après avoir exercé des responsabilités privées on soit amené à exercer des responsabilités publiques, ce n'est pas en soit condamnable", a-t-il affirmé. Joseph Stiglitz appelle, lui aussi, à mieux encadrer ces relations pour éviter que la politique ne soit sous influence de la finance.
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"Le secteur financier est plus attaché aux idées austéritaires, en raison notamment de leur préoccupation sur le marché obligataire", a affirmé cet économiste qui a fait de la lutte contre les ajustements budgétaires son cheval de bataille. "Donc si vous passez beaucoup de temps à parler avec des banquiers, vous allez finir par penser comme eux. Un danger qui peut contribuer à un excès d'attention à l'austérité", a-t-il prévenu (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.boursorama.com/actualites/finance-et-politique-critiques-sur-des-liaisons-dangereuses-b42887ca8ef3473b91dda4e02320ca26
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Selon Barroso, l’Union européenne peut «parfaitement accueillir» 4 à 5 millions de réfugiés

Christian Hofer: Barroso, vendu à Goldman Sachs, vient ici se poser en étalon de valeur morale.

Comme si cet individu se préoccupait réellement des migrants alors que son nouvel employeur est coupable de nombreuses tragédies humaines.

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Selon M. Barroso, l'Union européenne peut «parfaitement accueillir» 4 à 5 millions de réfugiés, à condition que ses Etats-membres fassent preuve de solidarité. L'UE a voulu régler le problème par un «ordre» administratif, a déploré pour sa part l'ex-chef de la diplomatie tchèque Karel von Schwarzenberg, également présent. «C'était impossible» et contre la souveraineté des Etats, selon lui.

Mais «nous avons besoin de migrants» alors que la population vieillit en Europe, lui a rétorqué M. Barroso. Ce dernier a dit préférer la position de la chancelière allemande Angela Merkel et appelé à l'intégration de ces personnes.

Source et article complet

Messieurs Barroso, Goldman, Sachs et Timmermans

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Michel Garroté - Barroso chez Goldman Sachs ? José Manuel Barroso est tenu au secret professionnel, compte tenu de ses anciennes responsabilités de président de l'institution européenne de 2004 à 2014, précise la Commission européenne, face aux protestations. Lors de son arrivée à Bruxelles, Barroso a signé un code de bonne conduite, tout comme les autres commissaires.
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Ce code prévoit une période de "refroidissement" de dix-huit mois après la fin du mandat des commissaires, période durant laquelle ils doivent demander une autorisation à leur ancien patron avant de pouvoir rejoindre un groupe privé. Un délai déjà dépassé pour Barroso, nouveau conseiller de la banque d'affaires G&S.
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Barroso a quitté ses fonctions début novembre 2014, soit il y a 20 mois et il a cessé de percevoir en janvier 2015 ses "indemnités de transition" (encore un privilège...). Ci-dessous, je publie les extraits de trois réactions gratinnées (notamment à "l'affaire Barroso"), celle de Nicolas Bonnal, celle de Patrice de Plunkett et celle de Anne Dolhein.
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Nicolas Bonnal :
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Nicolas Bonnal : L’ancien président de la Commission de Bruxelles Barroso chez Goldman Sachs… pour deux millions d’euros par an ? Pourquoi se gêner ? Un lecteur du Monde (journal qui a joué la carte rebelle – c’était son tour) se demande pourquoi on réagit toujours aussi mal : « C’est vrai quoi… Pourquoi qu’on réagit encore quoi ? ». Ce portugais boueux (c’est son nom, dans sa langue, qui est aussi celle de Luis de Camoens et de Fernando Pessoa qui nous invite à nous méfier de la démocratie) a ruiné son pays, ruiné l’Europe ensuite, puis donné toutes les garanties à Soros et ses agents pour faire accourir tous les réfugiés de la planète. Il a poussé depuis 2014 à la guerre nucléaire contre la Russie. Nos oreilles et celles des Russes qui y passeront avec nous dans quelques mois vont siffler à Varsovie.
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Rappelons par exemple que toute l’élite politique balte a été formée à l’université de Georgetown. Ce sont des citoyens du monde inféodés à Washington, pas des Baltes. Barroso a été pris sous la houlette du redoutable Carlucci à la fin des années soixante-dix. L’ex-maoïste, comme les ex-trotskistes (connus avant tout pour leur haine de nos racines et leur russophobie, c’est pour cela qu’on les fait monter) a ensuite rassuré les marchés, c’est-à-dire les trois cents qui gouvernent le monde et qui, gorgés de milliards, trouvent que nous sommes de trop. Les soixante les plus riches pèsent aujourd’hui autant que les six milliards les plus pauvres. Étonnez-vous qu’après, la « société ouverte » de Popper, Bergson et Soros ait des ennemis.
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J’en ai parlé à deux amis universitaires : eux aussi s’attendent non pas à une conspiration, mais à une réalisation des objectifs du club de Rome en 1970 : la réduction drastique de nos effectifs. Le remplacement en est une préfiguration, ainsi que notre abrutissement intégral par les médias. Parlons euro, car cela arrive ensemble, et ce n’est pas un hasard (voir le 49-3). La manière dont la France, « équipe d’une seule couleur », est arrivée en finale a de quoi stupéfier. Mais comme on nazifie les « théoriciens de la conspiration » ! Et pourtant les nazis aussi détestaient la cigarette, les Russes, les excès de vitesse, et adoraient le sport, la guerre, l’écologie, les islamistes. La plèbe festoie et gobe tout, y compris l’irréelle victoire contre l’Allemagne (pour une fois digne, Angela Merkel a préféré rester chez elle).
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Le penalty est un scandale du siècle, le deuxième but une honte pour les champions du monde (quatre fautes en dix secondes, dont deux du goal). Ce pot-pourri foot-cul-UE-Otan me fait penser à Rollerball, le courageux film de Norman Jewison. Ici, déjà, on a le jeu pour abrutir les masses ; ici aussi les élites folles (revoyez aussi le film Soleil vert) ; ici aussi la révolte vaine d’une petite élite. On était dans les années 70, on savait que la conquête de la lune avait été un pipeau total (voyez Capricorn One, lisez le Gehrard Wishnewski à ce sujet), et on s’amusait à tout dire pour que les gens n’y croient plus après.
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« Ah, c’est la théorie de la conspiration », on l’a vu à la télé (comme dit le gosse de Jack Nicholson dans Shining). C’est pourquoi Barroso et Goldman Sachs auraient tort de se gêner. On est trop nuls pour régir. Quant à Hollande, je souhaite sa réélection (c’est toujours plus drôle que Juppé), car il est parfaitement assorti à ce pays, à ses médias, à ses bobos, à sa couleur. Il a compris comment il faut s’y prendre : liberté, attentats, ballon rond. Liberté rimant ici avec État d’exception ; mais la patrie n’est-elle pas en danger depuis 1792 ?, conclut Nicolas Bonnal.
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Patrice de Plunkett :
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Patrice de Plunkett : La nouvelle est d'une telle insolence qu'on a du mal à y croire. Président de la Commission européenne de 2004 à 2014 - deux mandats successifs -, José Manuel Barroso vient d'être nommé président-conseiller de Goldman Sachs International, branche  de la sulfureuse mégabanque américaine (installée à... Londres) ! On sait que Goldman Sachs a joué un rôle infernal dans la crise de 2007-2008, puis dans la catastrophe de la Grèce ; et que M. Barroso a voué ses dix années de présidence bruxelloise à faire de l'UE ce que dénoncent aujourd'hui (un peu tard), nombre de commentateurs : "le valet de la finance internationale". Sa mission maintenant ? Aider Londres à noyer le Brexit dans de la technocratie financière... "José Manuel va apporter une analyse et une expérience immense à Goldman Sachs et notamment une profonde compréhension de l'Europe", déclare la mégabanque.
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L'expérience "immense" de "José Manuel" est pourtant l'une des raisons qui ont fait naître l'euroscepticisme - voire l'europhobie - parmi les populations du continent. Sa carrière est si symptomatique qu'on dirait une allégorie anticapitaliste au second degré : atlantiste inféodé à G.W. Bush et collaborateur de l'invasion US de l'Irak, donc installé à Bruxelles en juin 2004 sous l'impulsion de Tony Blair, M. Barroso devenu président de la Commission s'est opposé à toute régulation du système financier... Reconduit à la tête de la Commission en 2009 par les gouvernements européens (malgré la crise provoquée par la dérégulation financière), il engage l'UE dans le piège du traité transatlantique de libre-échange, qui se met en place inexorablement malgré la révolte croissante de l'opinion et quelques rodomontades de gouvernants.
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Il faut ajouter à cela, par exemple, le fait que M. Barroso ait voulu imposer - au mépris des opinions nationales - la directive Bolkestein libéralisant les services. Ou sa pression obstinée en faveur de l'industrie biotechnologique. Ou l'aggravation constante des conflits d'intérêts dans les sphères "scientifiques" et dirigeantes de l'UE - censées rendre des arbitrages dans des domaines engageant la santé publique... L'indécence du transfert de M. Barroso chez Goldman Sachs "éclabousse toute l'Union", affirment nos médias. Mais ils admettent que ce transfert "n'a violé aucune règle" et que "c'est là le problème". Ils devraient aller plus loin, et admettre que cette absence de règle révèle la véritable nature de l'UE.
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Loin d'un fédéralisme qui reste l'idéologie de moins d'1% des Européens, et encore plus loin de toute idée de politique économique, l'Union n'est qu'une technocratie au service de la dérégulation financière. Inutile d'objecter "l'idéal" ou "le rêve",  jamais concrétisés sinon dans des réalisations mineures (l'éternel argument Erasmus) ; réalisations qui eussent pu naître d'accords d'Etat à Etat... La véritable nature de l'UE est celle d'une utopie (le libre-échangisme absolu), imposée par la voie technocratique dans l'intérêt d'une oligarchie. Les faits sont là. Tant que nos commentateurs et nos dirigeants ne les reconnaîtront pas, ils verront s'amplifier ce qu'ils nomment "populisme" par un abus de langage qui ne trompe plus personne. Un "populisme" que l'indécence de M. Barroso va encore renforcer, conclut Patrice de Plunkett.
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Anne Dolhein :
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Anne Dolhein : Le premier vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a poursuivi les pourparlers sur des sujets de fond que prescrit le traité de Lisbonne, en invitant dix représentants des organisations « philosophiques et non confessionnelles » européennes à venir évoquer le thème : « Immigration, intégration et valeurs européennes : mettre les valeurs en action ». Pour être plus clair, lesdites organisations étaient toutes ouvertement liées à la franc-maçonnerie, comme le révèle le communiqué de la Commission. Les organisations philosophiques et non confessionnelles interrogées par la Commission européenne. Cette rencontre s’est tenue dans le cadre d’un dialogue imposé par l’article 17 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, qui stipule : « 1. L’Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres.
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« 2. L’Union respecte également le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les organisations philosophiques et non confessionnelles. « 3. Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l’Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces églises et organisations ». C’est du relativisme à l’état pur avec la petite touche – déterminante – de laïcité en plus. Frans Timmermans a déclaré à l’occasion de la réunion de jeudi : « A l’heure où les sociétés européennes sont marquées par un sentiment de crise, il est essentiel de mettre nos valeurs en action. Il n’y a aucun domaine où cette discussion soit plus pertinente que celui de la migration et l’intégration. Les valeurs ne peuvent être imposées, elles doivent être transmises et embrassées à travers les générations et les communautés, et nous devons trouver des moyens concrets d’y parvenir.
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En raison de leur engagement au sein de leurs communautés respectives, les organisations non confessionnelles font partie de celles qui peuvent fournir des idées concrètes afin de faire avancer cette discussion ». La discussion portait plus précisément sur trois questions principales : comment améliorer les politiques d’intégration, comment faire face à « la montée du populisme et de l’intolérance », comment construire des sociétés plus « cohésives ». Tout cela ne manque pas de sel lorsqu’on sait que c’est par choix politique que l’Union européenne a encouragé le tsunami migratoire dont le corollaire, inévitable et forcément prévu, était la montée de ce sentiment d’exaspération des autochtones, si facile à dénoncer comme manifestation d’« intolérance ». Comment lutter contre les « peurs et la polarisation croissante » de nos sociétés ?
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Ce fut la préoccupation principale de la discussion de jeudi où, sans surprise, il a été question de « compréhension culturelle » et du rôle central de l’éducation. Traduisez : endoctrinement. C’est la Commission de Bruxelles qui cherche comment mettre en œuvre les pratiques concrètes pour aboutir à une société cohérente dans son relativisme dictatorial. Cela passe notamment par le financement européen des programmes de lutte contre le racisme et la xénophobie. D’ores et déjà la Commission a pris des mesures pour la mise en œuvre de la Déclaration de Paris sur la promotion de la citoyenneté et des valeurs communes de la liberté de la tolérance et de la non-discrimination à travers l’éducation. Outre le programme Erasmus, qui a reçu des dotations renforcées, le programme Europe pour les citoyens 2014-2020 reçoit un co-financement de la part de la Commission pour ses projets visant à accroître la « conscience des valeurs européennes, notamment la tolérance, le respect mutuel et la promotion de l’engagement dans la société civile ».
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Il existe également un programme des Droits, de l’Egalité et la Citoyenneté 2014-2020, qui a pour objectif de prévenir et de combattre la haine et l’intolérance raciste et xénophobe, avec « des moyens et des outils pour prévenir, surveiller et combattre les discours de haine en ligne », notamment par le développement de « récits contraires positifs » – un joli nom pour la propagande, conclut Anne Dolhein.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.leparisien.fr/international/europe-embauche-par-goldman-sachs-barroso-est-tenu-au-secret-professionnel-11-07-2016-5959583.php
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http://eurolibertes.com/lobbies/de-leuro-de-barroso-goldman-sachs/
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/07/12/patrice-de-plunkett-transfert-de-m-barroso-chez-goldman-sach-5825293.html
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http://reinformation.tv/francs-macons-commission-bruxelles-valeurs-europeennes-migration-dolhein-57246-2/
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http://europa.eu/rapid/press-release_IP-16-2362_en.htm
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Libération joue l’indignation contre Barroso

«  Libération, le quotidien de la "gauche" libérale après avoir soutenu et appuyé  pendant des années la propagande idéologique de la junte Juncker-Barroso et autres oligarques de Bruxelles nous joue aujourd'hui son grand numéro d'indignation d'opérette pour dénoncer l'entrée chez Goldman Sachs de l'ex maoïste portugais devenu président de la commission européenne.

Il est aussi savoureux et révélateur de lire dans la une racoleuse du quotidien de la "boboïtude" que la soumission des politiques européens aux banques serait un « fantasme » malheureusement alimenté par la duplicité d’un Baroso dont n’importe quel quidam averti connait pourtant depuis longtemps les accointance avec Goldman Sachs et les géants de la finance.

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Libération appartient au groupe ALTICE propriété du milliardaire israëlien Patrick Drahi."

Dominique Bianchi

José-Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, nommé professeur à Genève grâce à Calmy-Rey

L'ancien président de la Commission européenne va enseigner au Global Studies Institute. Un beau coup du professeur Nicolas Levrat.

L'Université de Genève annonce le retour d'un prestigieux alumni. José Manuel Barroso, président de la Commission européenne de 2004 à 2010, a été nommé professeur invité de l'Alma mater. Le Portugais s'y est formé dans les années 80 avant de devenir l'assistant du professeur Dusan Sidjanski à l'Institut universitaire d'études européennes, l'ancêtre du Global Studies Institute (GSI) où il officiera.

A l'origine de cette arrivée, le professeur Nicolas Levrat, président du GSI. «José Manuel Barroso apprécie la Suisse et Genève, ces liens historiques offraient un terrain favorable. Nous avons également été aidés par Micheline Calmy-Rey -professeur invitée depuis 2003 - qui lui a vanté l'institut.»

Source

A relire au sujet de Nicolas Levrat: Nicolas Levrat en grand inquisiteur

Ecosse: L’UE craint une contagion indépendantiste

Les dirigeants européens ont du mal à cacher leur nervosité face à la perspective d'une indépendance de l'Écosse et agitent la menace de rejeter Edimbourg hors de l'UE.

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Son président, José Manuel Barroso, s'était attiré les foudres des indépendantistes écossais en février lorsqu'il avait déclaré qu'il serait «extrêmement difficile, voire impossible» pour une Écosse indépendante de rejoindre l'UE.

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Washington et ses vassaux de l’OTAN et de l’UE sont devenus fous

Par Dr. Paul Craig Roberts

Herbert E. Meyer, un dingue qui fut pendant un temps assistant spécial du directeur de la CIA sous l’administration Reagan, a écrit un article appelant à l’assassinat du président russe Vladimir Poutine. Si nous pouvions “le faire partir du Kremlin les deux pieds devant avec un trou derrière la tête, ce serait bien pour nous.“Comme l’illustre très bien ce fou de Meyer, la folie que Washington a déversé sur le monde ne connaît plus de retenue. Jose Manuel Barroso, une marionnette de Washington installée comme président de la Commission, a déformé les propos issus de sa récente conversation téléphonique confidentielle avec le président Poutine en déclarant aux médias que Poutine avait fait des menaces : “Si je veux, je peux prendre Kiev dans deux semaines.”

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