José-Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, nommé professeur à Genève grâce à Calmy-Rey

L'ancien président de la Commission européenne va enseigner au Global Studies Institute. Un beau coup du professeur Nicolas Levrat.

L'Université de Genève annonce le retour d'un prestigieux alumni. José Manuel Barroso, président de la Commission européenne de 2004 à 2010, a été nommé professeur invité de l'Alma mater. Le Portugais s'y est formé dans les années 80 avant de devenir l'assistant du professeur Dusan Sidjanski à l'Institut universitaire d'études européennes, l'ancêtre du Global Studies Institute (GSI) où il officiera.

A l'origine de cette arrivée, le professeur Nicolas Levrat, président du GSI. «José Manuel Barroso apprécie la Suisse et Genève, ces liens historiques offraient un terrain favorable. Nous avons également été aidés par Micheline Calmy-Rey -professeur invitée depuis 2003 - qui lui a vanté l'institut.»

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A relire au sujet de Nicolas Levrat: Nicolas Levrat en grand inquisiteur

12 commentaires

  1. Posté par Paul Renaud le

    l’Europe reçoit ses instructions soit de Washington soit de New York mais dans les deux cas l’Europe est sous le contrôle de l’oncle Sam. Hélas nous n’avons pas en Europe des homme d’Etats comme de Gaulle ou Churchill nous avons des valets de service qui ne font qu’exécuter des ordres d’outre Atlantique. Nous sommes dans le 3ème guerre mondiale celle de l’économie ou le valet de service est la commission Européenne sous le contrôle de Washington et New York.

  2. Posté par Frederic Bastiat le

    C’est assez scandaleux de voir ces politiciens devenir les uns après les autres professeurs « invités » d’université, lorsqu’on sait que d’une part pour être nommé professeur à l’université il faut un doctorat dans le domaine et en plus aujourd’hui il faut aussi une liste de publications dans des revues scientifiques ou reconnues dans le domaine. Ces gens n’ont ni l’un ni l’autre.

    Et c’est sans parler du fait que de nombreux chercheurs-enseignants méritants restent sans poste en attendant que des postes s’ouvrent pour ne serait-ce que candidater. Eux constatent que des postes il n’y en a pas pour des raisons budgétaires. J’aimerai qu’on m’explique comment on trouve l’argent pour financer les postes dévolus aux politiciens.

    Et on apprend en plus que Calmy_Rey dispose déjà elle-même d’un tel poste? On rêve. C’est inadmissible ces passe-droit que ces gens ont au titre qu’ils ont une expérience dans les hautes sphères de la politique.

  3. Posté par Ueli Davel le

    Après Vincent Peillon, ancien ministre français de l’Education, voilà encore un ami de la Suisse, Barroso! Ils ont sûrement ouvert un compte chez nous. Espérons que nos journaleux les aient dans le collimateur. Espérons aussi que la Suisse ne vient pas le lieu recyclage des socialos Européens en fin de course!

  4. Posté par Sancenay le

    « Le gros Mérou » -c’est le surnom que lui donne son épouse serait bien capable de vendre au prix fort au Global Institute de Neufchâtel des conférences sur les « droits humains au Kosovo  » par exemple où l’UE a eu une attitude totalement incendiaire , comme en Ukraine.En fait de « dévot », l’ancien « mao » est passé maître de l’embrouille , qui s’est sans vergogne recyclé en guerrier atlantiste lors de l’imbécile guerre d’Irak dont on n’a pas fini- populations chrétienne en coeur de cible- de payer les funestes conséquences.Comme « dévot  » Madame Lauwaert, on a connu plus orthodoxe!
    En 2009 au lendemain de la crise dite des » subprimes », le Président de la commission européenne n’hésitait pas à claquer pour sa seule Présidence 730 000 euros en frais de représentation et de mission, aimable rodage d’un plan de singulière » austérité » !
    Attention amis suisse , vous avez hébergé en son temps le cynique Voltaire, aujourd’hui, cerises sur le gâteau de la révolution ininterrompu , vous récoltez deux de ses fils spirituels: Peillon et Barroso.
    Le ver gagne de l’espace dans la pomme de Guillaume Tell. Ne laissez pas un autre larron de ce type s’incruster dans un troisième canton, ce serait un mauvais signe vers la déconstruction de votre beau pays.

  5. Posté par A. Vonlanthen le

    Barroso ! C’est ce grand con qui menaçait la Suisse suite aux votations du 9 février. On annule ce cours immédiatement. Qu’il aille au Portugal, aider son pays qu’il a foutu dans la m… alors qu’il était à la tête de l’EU.

  6. Posté par Pierre H. le

    « D’autres disent que c’est un bigot… »

    Pourquoi pas ? Après tout, on peut aussi être un bigot de Lucifer… Qui n’est que l’anti-thèse de Dieu… Et nous, le commun des mortels, on vit dans la synthèse 🙂

  7. Posté par Anne Lauwaert le

    D’autres disent que c’est un bigot…
    http://www.rtbf.be/info/emissions/article_la-revue-de-presse-europeenne-de-roberto-denis?id=5048293
    Muchnik rappelle que Barroso a commencé son mandat en proposant que la constitution européenne fasse mention aux racines chrétiennes du continent. Ouvertement dévot, il est soutenu et inspiré par des réseaux catholiques écrit-elle. Elle ajoute: Proche de l’Opus Dei, dont l’influence est connue, Barroso fait appels tous les six mois à ses experts à la recherche de projets et propositions. C’est ainsi que quand la Commission s’est souciée de la transparence des quelques 15.000 lobbyistes présents à Bruxelles, comme la puissante Commission des Évêchés de la Communauté européenne, un lobby de l’église catholique chargé d’accompagner et d’analyser le processus européen ou le bureau européen des jésuites ou encore « église et société » qui est protestante et orthodoxe, la décision les concernant a été d’exclure de tout contrôle les communauté de la foi.

    http://golias-news.fr/article2875.html
    Les protestants et orthodoxes occupent également le terrain. Avec la branche Eglise et société de la Conférence des Eglises européennes (CEC-KEK), ils disposent d’un bureau de liaison situé à proximité du siège de la Commission européenne. Réputé proche de l’ Opus Dei qui étend son ombre sur les milieux financiers et politiques, Manuel Barroso a pris l’initiative d’une conférence tous les six mois avec leurs experts dans le but de faire des propositions opérationnelles. La scientologie a également droit de cité et possède trois étages de bureaux à quelques minutes de l’exécutif communautaire à Bruxelles. Son église est puissante et possède elle aussi un large réseau de soutien

  8. Posté par JeanDa le

    Je ne comprends pas pourquoi « on » a banni nos étudiants d’Erasmus à la suite du vote du 9.2.2014 alors que l’on ne bannit pas les professeurs étrangers du même coup !
    Et M. Barroso engagé comme professeur … pffffffffhahahahahaha laissez-moi rire !
    L’uniGE a pris Knie de vitesse !

  9. Posté par Christian Hofer le

    Nos universités sont-elles des places de propagandes socialistes? Où est la neutralité politique ? Depuis quand nos étudiants doivent-ils supporter une telle manipulation? Ce n’est là bien entendu que la partie visible de l’iceberg. Il est choquant de noter à quel point nos écoles sont des caisses de résonance à l’idéologie de gauche.

    Il me semble pourtant que la loi exige une neutralité de nos institutions. Peut-on porter plainte contre cette nomination et ceux qui l’ont favorisée?

  10. Posté par Marie-France Oberson le

    «L’ancien premier ministre social-démocrate du Portugal donnera en mai «un cours bloc sur une semaine» ouvert aux étudiants en master, intitulé «Du politique aux politiques européennes(…).La rémunération de José Manuel Barroso sera prise en charge par l’Université et le GSI. »
    ou comment faire de la propagande UE auprès de nos étudiants avec l’argent des Suisses..
    Il parait que suite à notre vote du 9 février 2014, nos étudiants sont exclus du système Erasmus…
    Calmy-Rey , comme Levrat , à l’évidence sont membres de « Big Brother »
    Après Peillon, , Barroso.. question: sont-ils payés en euros ou en francs ? Ont-ils déjà un compte en Suisse ou vont-ils en ouvrir un ?

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