UDC - Communiqué de presse, 18 avril 2019
La bien-pensance arrogante de la gauche se moque de l’Etat de droit : la majorité socialo-écologiste, qui compose le gouvernement de Bâle-Ville, refuse d’expulser un requérant d’asile afghan alors qu’un jugement du Tribunal administratif fédéral l’exige.
La manière dont la majorité socialo-écologiste du gouvernement du canton de Bâle-Ville se comporte dans l’affaire d’un requérant d’asile afghan débouté par la justice est un authentique scandale : l’exécutif bâlois viole le droit fédéral, ignore un jugement du Tribunal administratif fédéral et impose ses propres règles. On ne fait pas mieux dans le genre république bananière.
Il s’agit concrètement d’un Afghan qui, comme rapporté par le quotidien bâlois « Basler Zeitung », a déposé une demande d’asile en Suisse après avoir essuyé un refus de la part des autorités autrichiennes. Il a prétendu être mineur alors que l’autorité de migration autrichienne l’avait déjà enregistré comme majeur. Une analyse des os de la main effectuée en Suisse est également arrivée à la conclusion que cette personne est majeure. Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a refusé sa demande d’asile et ordonné son renvoi en Autriche conformément aux dispositions de l’accord de Dublin sur le pays du premier accueil. Le Tribunal administratif fédéral a confirmé cette décision.
La Confédération doit intervenir à Bâle
Manifestement la majorité socialo-écologiste, qui contrôle le gouvernement cantonal de Bâle-Ville, ignore les principes et les procédures de l’Etat de droit. Elle se moque du droit d’asile en vigueur et des jugements de tribunaux, préférant suivre une pétition sans aucun effet contraignant du Grand Conseil bâlois pour refuser l’expulsion de cet Afghan. Face à un comportement aussi scandaleux et irrespectueux du droit d’un gouvernement cantonal, ce ne sera plus qu’une question de temps pour que l’on assiste également dans le domaine de l’environnement à des décisions aussi autoritaires pour imposer en parfaite illégalité des « mesures d’urgence de protection du climat » comme le souhaitent les tenants de l’hystérie climatique actuelle.
L’UDC invite la Confédération à ne pas tolérer cette action solitaire de l’exécutif bâlois et de contraindre celui-ci, en recourant aux moyens constitutionnels dont elle dispose, à exécuter la décision de renvoi de cet Afghan. Ce serait également un signal fort donné à des cantons comme ceux de Neuchâtel, de Vaud et de Genève qui depuis plusieurs années déjà refusent d’exécuter des renvois sous le couvert d’une prétendue compétence humanitaire.